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 TP (année 3, 4, 5, 6, 7)
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MessageSujet: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyLun 14 Mai - 20:49:40

Dimanche matin 7h15, le professeur Van Muller, très matinal, on sent le senior en impuissance qui fait son jogging tous les matins pour péter la forme... Métaphoriquement bien entendu clown Il attendit donc un bon quart d'heure avant de déclarer:

-Bonjour à tous. Ravi de vous revoir? Vous pas? C'est sympa le dimanche. Ecoutez attentivement les consignes. La première informations de la journée sera que que le cours ne se déroulera pas ici mais dans Paris donc je vous redonne le magnifique plan de la dernière fois. Vous allez être portelointé, ça se dit? bref, peut importe à Bourg-la-Reine. Vous devrez aller acheter une médaille de L'église Notre Dame, une de la pyramide du Louvre, et enfin du parc de la villette (qui se trouve porte de la vilette) avant de reprendre une porteloin qui se trouvera dans les toilettes pour homme de la gare montparnasse au niveau -3. Vous trouverez les médailles dans un distributeur situé à l'entrée de chaque monument en question. Pour cela, vous allez recevoir de l'argent moldu que vous devez déjà un peu manipulé (système décimal, c'est très simple). Son but sera double, acheté les billets de RER/métro + les médailles. Inutile de dire que tout a été fait pour votre sécurité mais que cela reste dangeureux et que votre comportement doit être EXEMPLAIRE!!!! J'ai eu un mal de chien à avoir les autorisations réquises de ce ministère d'incapable! Alors faites un travail convenable. Bien sur, afin de vous évitez multes problèmes, merci de me confiez vos baguettes. Ne vous inquiètez-pas, je n'y toucherais pas. Je sais pas m'en servir. Allez-y, le porteloin part dans 5, 4, 3, 2, 1 zé...

(hj, C'est totalement libre jusqu'à votre retour. Vous développerez vos péripécits dans un rp traditionnel. Bien sur, vous devez encore jouer plus le jeu dans un monde totalement inconnu pour votre personnage. Et même pour ceux qui sont moldus, jouer avec l'age peu avancé de votre personnage. Bref, il y a moyen de faire un super rp très interessant, captivant et parfois comique. Je vous fais confiance pour ça. Lachez-vous mais soyez réaliste. D'ailleurs, les notes ne sont pas limitées. J'dis pas que je donnerais 100 points mais si c'est vraiment génial, ça pourra monter haut... Ah oui, et évitez les sénarios catastrophes genre les agressions et tout. Vous avez jusqu'au dimanche 10 juin mais prenez conscience que le tp plus le devoir, c'est très lourd. Alors ne vous y prenez pas à la dernière minute. Pour toutes questions, vous avez les mps. Je rappelle que le plan de paris se situe page 4 du premier cours. Postez comme d'habitude à la suite de mon message Bonne chance à tous!)
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMar 15 Mai - 11:43:24

C’était en un samedi soir chaleureux et festif dans la salle commune que Lucretia parcourait nonchalemment les pages de son agenda, en même temps qu’elle discutait de tout et de rien avec ses camarades de Maison affalés dans des poufs. Elle voulait juste jeter un œil à son emploi du temps de la semaine, quand quelque chose attira son attention. Quelque chose écrit en rouge sur la page du dimanche ? scratch Les rares choses qu’elle notait sur les pages consacrées au week-end ne revêtaient jamais un caractère urgent… Sortie à Pré-au-Lard, shopping compulsif chez Honeydukes, écrire à ses parents… Avec appréhension, elle rouvrit lentement son carnet à la page concernée… avant de bondir de son pouf comme si on y avait caché un ressort.

**QUOI ??? Shocked ah nan, naan, naaaan !!! j’avais oublié… mais comment… mais… raaaah berdol ! Mad Mais comment il peut nous faire ça ? 7h30 demain, un dimanche matin, le jour du Seigneur de la Sainte Grasse Matinée, 7H30 en salle d’Etude des Moldus ??? … et… qu’est ce que j’ai marqué en dessous… (l’écriture de Lucretia avait en effet été déformée par la rage lorsque le professeur Van Muller leur avait donné l’heure du rendez-vous)… apporter sandwich…**

EeeeEEET encore un dimanche gâché, encore un week-end raté, EEncore un dimanche gâché, encore un week-end ra-té eh eh eeeeh !!! :sifle:


9 mois plus tard Le lendemain matin…

- ‘jour… fut tout ce que Lucretia parvint à articuler à l’intention du professeur Van Muller lorsqu’elle arriva dans la salle de classe encore calme, vers 7h20.

Le regard sombre, le front bas et la truffe humide, la préfète s’installa docilement à une table au fond de la classe et sortit ses affaires comme pour assister à un cours normal.

**Bon… d’jà on va finir cette nuit prématurée…**

[mode rêve ON] «HAHAHAHAHAHA Lellia c’est trop génial ! A toi maintenant ! Tu pousses si bien les brouettes… Je vooooooole Very Happy A moi ! Viens, on essaye de monter toutes les deux dans la brouette. Attends, j'appelle mon domestique... Lee ! je t’autorise à laisser ta vaisselle pendant quelques instants pour venir nous pousser !» « alala Lucretia je ne me suis jamais autant amusé avec quelqu’un, en plus de m’avoir tout appris sur le Quidditch ce qui a fait de moi une joueuse presque aussi bonne que toi… tu es ma meilleure amie… I love you »
Amie……
AAmie…
Ammm… gni…
Paa…mi…


« PARIS » Shocked [mode rêve OFF]

- Hein ?

Les paroles de Van Muller arrivaient peu à peu aux oreilles de Lucretia avec retard, et lorsqu’il eut fini et que le cerveau de la Poufsouffle fut assez bien réveillé pour assimiler les informations, elle s’écria :

- Une sortie à Paris ? Mais c’est GENIAL !

Plusieurs élèves étaient déjà regroupés autour du Portoloin prêt à partir. La préfète s’élança pour les rejoindre, attrapant au passage le plan de Paris que leur distribuait Van Muller. La nervosité était à son comble tandis que la Jaune et Noire se cramponnait à l’objet magique, et elle ne pouvait s’empêcher de faire ses commentaires tout haut.

- On va aller du Nord de l’Ecosse jusqu’à Paris en quelques secondes, c’est vachement impressionant quand même, vous ne trouvez paaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGHGHGHGHG...
...AAAAABBLBBGGGGGGZZZZZUUIIP !





cheers Yataaa !!!
Il y eut un grand choc et Lucretia se releva péniblement du sol en béton où les élèves venaient d’atterrir. Elle attendit quelques instants, immobile, que l’impression d’avoir été rentrée de force à l’intérieur d’un tuyau d’arrosage se dissipe. Les immeubles tous moches autour d’elle et la grisaille environnante ne tendaient pas à la réconforter après cet épisode.

- Pas moyen, je prend l’avion pour rentrer, marmonna-t-elle. Je ne touche plus jamais à ce truc.

Après quelques étirements supplémentaires, elle se tourna vers son groupe et demanda à la cantonnade :

- Bon… on est encore en banlieue, là, non ? Quelqu’un pourrait me dire ce qu’il faut faire maintenant ? Rassurez vous, je sais utiliser les transports 8) , je pourrai même être un très bon guide, mais je n’ai pas bien écouté les consignes du TP niarkhéhé
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyDim 20 Mai - 1:46:43

On est presque arrivé? s'exclama Lee tel un horrible gamin (ou l'âne dans Shrek alien ) demandant à ses parents : "On est presque arrivé? On est bientôt arrivé? Quand est-ce qu'on arrive? C'est encore loin? On arrive dans combien de temps? On voit la mer? On est presque arrivé?". Bref, il faisait son gros lourd pour amuser ses petits camarades Gryffondors mais le vieux schnok, lui, semblait en avoir ras la casquette alors notre commentateur adoré arrêta niarkhéhé Ce matin là, il était bien en forme, malgré l'horaire inhabituel. Il s'était levé à 6h10!!! Et un dimanche en plus!!! Shocked Mais aujourd'hui était une journée spéciale car aujourd'hui était le jour de la sortie à Paris! cheers Paris. La deuxième ville préférée de Lee (après Kingston niarkhéhé ) Le 6ème année connaissait Paris comme sa poche. Il y avait déjà été une fois alors qu'il était âgé de 6 mois et ne craignait pas du tout d'affronter les terribles pièges du métro parisien Twisted Evil

Il était donc arrivé dans le parc du chateau, le lieu de départ de l'excursion, à 7h20 et il attendait avec ses amis Gryffondors que les retardataires arrivent. Et évidemment, ces retardataires étaient majoritairement constitués de Serpentards niarkhéhé Enfin, tout ce petit monde arriva et le vieux crouton donna ses dernières consignes et expliqua le déroulement du TP. Car c'était bien un TP et non pas une journée de shopping et de glandage à Paris. Il fallait bosser héhéhé Very Happy Du moins en théorie niarkhéhé Le vieil alcoolique distribua ensuite à chacun un plan de métro et du RER parisien à tous les élèves et confisqua les baguettes de chacun. Lee réchigna un peu à l'idée de confier son bien le plus précieux (après ses dreads) au vieux sénile mais il s'y résigna contraint et forcé. Enfin, tous les élèves allèrent toucher le portoloin. Le vieux pervers s'était bien amusé ce coup là. Il avait transformé un gros tas de fumier situé près de la cabane de Hagrid en portoloin, forçant ainsi les élèves à mettre la main dessus et à passer une bonne journée à Paris avec cette sympathique odeur Neutral (et ouais Van MuMu, t'as pas précisé quel était le portoloin alors je le fais moi-même niarkhéhé )Le vieux fou commença alors à faire le compte à rebours :


Le vieux barjot a écrit:
5, 4, 3, 2, 1 zé...

RO!!! Lee se sentit aspiré par le bras tel un Monsieur Hankey (http://www.kamazutra.be/hankey/ aha ) dans une fosse sceptique. Bien qu'il ait déjà "subi" une portolointation auparavant, la sensation était toujours aussi bizarre. On avait l'impression de devenir tout fin et de s'envoler dans une sorte de spirale Suspect

Après quelques secondes d'errance entre Poudlard et Paris, notre héros atterrit lourdement dans une ruelle silencieuse, située à 2 pas de la gare RER de Bourg-La-Reine. Il se releva et s'épousseta un peu. Il enleva ensuite sa robe de sorcier et la rangea dans un sac à dos Bob l'Eponge qu'il avait quand il était à l'école primaire moldue il y a quelques années de ça. Al avait également fait un effort pour ressembler le plus possible à un moldu. Ainsi, il avait opté pour un pantalon cargo et des chaussures très moches en je-ne-sais-pas-quelle-matière. Toujours était-il que c'était des chaussures qui brillaient, des chaussures d'hommes d'affaires qu'on avait ciré encore et encore. Au-dessus de la ceinture, il portait un t-shirt et un k-way multicolore par-dessus. Bonjour la touche donc niarkhéhé Mais notre Lee était un pur sorcier, enfin presque, et il n'avait pas cotoyé de moldus depuis 6 ans. Il avait donc perdu les bonnes habitudes de sa jeunesse.

Bref, il commença son escapade parisienne en se rendant à la gare RER. Devant l'établissement, il apperçu Lucretia Waf Waf, son ennemie jurée depuis l'année dernière, en pleine discussion avec ses amis. Lee se jura intérieurement de ne pas l'aider quoi qu'il arrive. Il continua donc sa route et arriva devant le comptoir. Avant de demander quoi que ce soit au vendeur, il regarda l'argent moldue que le vieil escroc leur avait donné avant de partir. Il y avait un billet rouge avec le chiffre 10 écrit dessus et quelques pièces. N'y connaissant rien, il agrippa le billet et se dirigea vers l'homme du comptoir. Il fut d'abord surpris de voir que l'homme se trouvait derrière une glace avec des petits trous percés dedans Suspect Néanmoins, il demanda un billet comme il put :


Bonjour je voudrais aller à Notre-Dame s'il vous plait monsieur! Very Happy
- Mouais, un ticket Zone 1-3 ça va?
- Ben euh... je veux aller à Notre-Dame monsieur! Very Happy
- J'm'en fous de c'que tu veux mon gars. J'te demande si ça te va un Zone 1-3?
- Euh... Ben je sais pas... Mais ça ira monsieur! Very Happy
- 3.60€.
- gné Keskidilui? oO
- Trois €uros et 60 centimes d'€uros! Fais moi pas perdre mon temps gamin!
- Ah... euh... Ca doit être ça. Voilà monsieur! Very Happy
dit-il en tendant son billet au sympathique agent de la RATP. Ce dernier lui tendit son ticket et Lee le prit et commença à partir mais le sympathique agent l'interpella :

Hé gamin! tu veux pas ta monnaie?
- Hein? Euh... Je pense que si monsieur! Very Happy Merci monsieur! Very Happy Au revoir monsieur! Very Happy


Et notre Gryffondor prit congé de son charmant interlocuteur et se dirigea vers les quais en rangeant son argent moldu dans l'une des poches de son superbe K-Way. Il avait essayé d'être aussi aimable que possible avec le moldu du comptoir mais surtout, de passer innaperçu. Et il était plutôt fier de lui 8)
C'est alors que le train arriva! C'était un long train gris et rouge, d'apparence beaucoup plus moderne que le rustique Poudlard Express. A l'intérieur, il n'y avait pas grand monde, surement à cause de l'horaire précoce et du jour de la semaine, peu propice aux heures de pointe. Notre Lee s'assit alors sur un siège près de la porte et quelques instants plus tard, le train démarra.
Après quelques minutes passées à l'intérieur, le Gryffondor réalisa qu'il devait peut-être faire attention de descendre au bon endroit. Alors il se leva et à chaque arrêt, il regardait sur le quai où il était grâce aux panneaux qui s'y trouvaient. Finalement, après la station "Denfert-Rochereau", Lee arriva à la station "St Michel Notre Dame". Il jugea bon de descendre et se précipita vers la sortie grâce aux panneaux "SORTIE" qui se trouvaient un peu partout dans la station. Finalement, après avoir passé à travers des portes métalliques qui s'ouvraient toutes seules, il retrouva la surface et le merveilleux ciel grisâtre de la capitale française. Le choix du K-Way avait donc été judicieux! Very Happy Et il le fut encore plus lorsque que quelques gouttes tombèrent sur lui. Il se précipita vers Notre-Dame qu'il avait reconnu depuis la station et arriva assez rapidement sur le parvis. Il demanda à un passant où était la médaille de Notre-Dame puisqu'il ne l'avait pas trouvé et le parisien, après de longues secondes de réflexion comprit enfin et lui indiqua l'entrée la plus au Nord de la Cathédrale, l'accueil. Il trouva facilement la boîte à médailles et glissa une pièce de 2€ comme indiqué sur la boîte. Une médaille tomba en bas de la machine et Lee s'en empara à toute vitesse et la leva vers le ciel en hurlant :


YATAAAAAAAAA!!!! Welcome Neeeeeew Yooooooooooooooooork! Une médaille! Plus que deux!!!!!!! Vite, faut que je me dépêche comme ça j'arriverais premier et j'aurais plus de points! Very Happy Very Happy

Alors il ressortit de son sac son plan du métro et l'étudia rapidement. Il en conclut qu'il devait aller à la station "Châtelet - Les Halles" pou prendre le métro rose, le numéro 7 en direction de La Courneuve. Il se précipita donc vers le Nord et traversa la Seine. Il passa devant l'Hotel de Ville puis continua dans une rue et s'arrêta un instant devant un grand bâtiment avec des tuyaux bleus ciel et rouges qui sortaient d'un peu partout Suspect Il continua vers la gauche et arriva enfin devant un souterrain surplombé d'un panneau Métropolitain. Il descendit les escaliers et passa son ticket dans la fente prévue à cet effet, au niveau des petits portillons. Son billet passa sans problème et il descendit dans les couloirs du métro. Il faut noter que notre pauvre Lee avait été abusé par le vendeur de la gare de Bourg-La-Reine car ce dernier lui avait vendu un ticket à la journée. Lee ne connaissait absolument rien au fonctionnement du métro et pour lui il était tout à fait normal de n'utiliser qu'un ticket pour chaque trajet en métro. Et ce, tous les jours! Donc il poursuivit sa marche et s'arrêta sur le quai. Quatre minutes plus tard, un train blanc et vert arriva et notre jeune et intrépide héros s'y engrouffra. Le métro repartit alors . A l'intérieur, notre champion remarqua un dessin au-dessus de la porte. Il reconnût le nom "Châtelet - Les Halles" et après quelques instants de réflexion, il comprit que c'était un plan du métro mais simplifié. Il compara avec son plan à lui mais ne reconnut aucune des stations de la ligne rose, la 7. A part Châtelet.
Et pour cause! Notre Gryffondor préféré n'avait pas fait attention aux indications dans les couloirs de la station et il s'était trompé de métro! jump2

Comment notre jeune héros avait-il pu faire une erreur aussi idiote? Dans quel métro était-il et surtout : où allait-il atterir??? Vous le saurez en suivant le prochain épisode de LOST (à Paris niarkhéhé )
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 23 Mai - 15:56:57

* Bidibidip * * Bidibidip *

Réveil matin 15 heures, j’me réveille comme uneuh fleure…
Mode émergeage du sommeil de rêves à 6h30, on.


......

Parce que non, Camille, pas comme pratiquement tous les personnages des livres ou du RP, ne fait pas de bruits bizarres au réveil, du genre « Breeeeuuuyyy » ou « Gnniiiouuu ». Very Happy
Mais Camille, comme nous le savons tous ( moi particulièrement ) n’a jamais, jamais, jamais été matinale. A un an, au lieu de réveiller ses parents à trois heures du matin, elle les réveillait à 6h. A 3 ans, au lieu de se réveiller à 7h30 vu qu’elle se couchait encore très tôt, elle se réveillait à 8h. A 8 ans, les mercredis, au lieu de se réveiller vers 8h30, elle se réveillait à 9h10. A 14 ans, les dimanches… elle se levait vers 11h. Il est donc on ne peut plus normal qu’à 6h30, elle soit… légèrement… déboussolée par l’horaire si particulier :sifle: .

Le réveil continua donc de sonner, car, magique, pas comme tous ces foutus réveils moldus qui s’arrêtent dès qu’on leur tape dessus d’une main déterminée, il ne s’arrêtait pas tant que la « victime » niarkhéhé n’était pas entièrement réveillée. Bah ouais, les trucs magiques c’est pas de la zut Very Happy . Camille entrouvrit un œil fatigué tout en baillant si bruyamment qu’elle se demanda si elle n’avait pas réveillé toutes ses camarades de dortoir. En rassemblant quelques pensées cohérentes, elle réussit à lever la tête mais se laisser bien vite retomber sur son oreiller.


* C’est quoi ce biiinns, nan c’est pas l’heure il doit être à peine 4h du matin, c’est pas normal… ****** de réveil arrête-toi, mais zut j’pensais pas que les réveils magiques pouvaient déconner Mad … Mince alors… J’ai faim… Pipiii.. *

Sorry, j’ai un peu débordé dans le sujet « pensées cohérentes » niarkhéhé .
Bref, Camille se retourna et se mit sur le dos, les yeux ouverts, et enfin son réveil s’arrêta de sonner. Bon, maintenant, s’agissait de comprendre : BORD** DE ZUT DE ME***, POURQUOI CE REVEIL SONNAIT-IL A CETTE HEURE-LA ?? Camille soupira bruyamment et bailla un bon coup. Il n’y avait aucun bruit dans le dortoir ( pourtant, son réveil avait bien sonné, ça elle l’avait pas rêvé ), et le soleil peinait à se lever ( comme elle ! ).

Le matin, souvent, on ne se rappelle pas quel jour on est, ou même ce à quoi on pensait la veille avant de s’endormir. Camille, elle, savait très bien quel jour on était – quand même, un dimanche ne s’oublie pas niarkhéhé . Alors elle alluma sa lumière et regarda sur sa table de chevet.


Cours spécial ??!! hoqueta-t-elle alors tout haut, sidérée.

Et en effet il y avait de quoi, car de un, elle avait prévu et laissé son agenda, page ouverte sur ce dimanche ( prévisions, choses très rares chez elle ! Laughing ), et de deux, il y avait marqué sur la page, en gros, en rouge, surligné au moins trois fois : « Cours spécial étude des moldus – apporter sandich + eau ». En dessous, plus petit mais mal écrit et souligné, il y avait quelque chose qui ressemblait à « fait chieeeer !!! »… C’était assez compréhensible, c’était à peu près le sentiment que ressentait Camille à ce moment elle ( elle avait même prévu comment elle réagirait le jour fatidique, quelle fortiche xD ).

Nan mais un cours spécial, franchement, à cette heure ci… Mamaaaan… J’ai mis mon réveil trop tôt moi.... Une heure avant... Quoique… J’me demande si c’est exagéré…

Et elle se leva, comme une zombie ( j’ai failli ajouter « te » à la fin pour le mettre au féminin mais j’ai finalement j’ai laissé comme ça titeuple ). Elle était pas encore assez fraîche pour pouvoir ronchonner, et elle se dirigea vers la salle de bain, les yeux à moitié ouverts… dans le coltard Very Happy .

Trois quart d’heures plus tard, elle finissait à peine de se préparer ( et ne regrettait pas du tout d’avoir mis son réveil assez tôt, car vu l’état de léthargie dans lequel elle nageait, il lui avait fallu quinze secondes pour se rendre compte qu’elle se brossait les cheveux avec sa brosse à dent ). Elle était heureusement assez réveillée, après cinq passages de figure à l’eau froide. Et comme c’était un dimanche, elle n’avait absolument pas envie de se pointer en cours avec sa tenue de sorcière, qui lui tenait extra méga chaud et surtout elle avait malencontreusement fait une grosse tache de sauce la veille et toutes les autres tenues étaient indisponibles :sifle: . Elle avait donc simplement mis un jean noir et un tee-shirt rouge fushia, ainsi qu’une veste blanche ( plutôt chaude car le temps ne prévoyait pas de gentillesse xD ).

Il ne lui restait qu’un quart d’heure pour descendre tous les escaliers au pas de course, sans se faire piquer par Rusard, même si elle était en pleine possession de ses droits Very Happy , et sans réveiller ses camarades ( quoique si elle pouvait « sans faire exprès » montrer à Lola et Tiphanny combien elles avaient de la chance de pouvoir avoir le droit de se rendormir après qu’elles se soient fait réveillées… :sifle: ). Camille s’élança donc comme une furie dans les escaliers du dortoir, commanda l’ouverture de la porte de la salle commune, et dix minutes plus tard elle entrait, complètement épuisée par ce sprint de début de journée, dans la salle d’étude des Moldus.


C’est mooooooooaaaa…

Un regard foudroyant de Van Nuller la fit se taire immédiatement, mais surtout reprendre conscience qu’elle détestait ce prof et qu’elle venait de se lever à 6h30 pour un cours d’Etude des Moldus, cours qu’elle n’aimait pas le moins du monde, et qu’elle ne savait même pas ce qu’il allait falloir faire ce jour-là. Heureusement, elle avait suivi les indications et elle avait pris un petit sac dans lequel elle avait mis son sandwich, de l’eau en boite , un livre ( au cas où niarkhéhé ), un calepin (que son père lui avait acheté on ne sait pourquoi), une plume et de l'encre… et c’est tout.

Il y avait déjà quelques élèves qui attendaient, notamment Lee qui risquait de ne pas passer inaperçu habillé comme ça, et Lucretia qui finissait sa nuit. Camille l’aurait bien imitée mais à peine avait-t-elle posé ses fesses sur une chaise que leur prof commença son discours, et prononça le mot « Paris ». Plus aucune raison de dormir après ça ! Very Happy En effet, les jeunes ne feraient pas un cours normal, mais ils devraient se débrouiller SEULS à PARIS, la très belle ville de France que Camille avait déjà visité… deux fois ! ( Même qu’elle s’était pommée sur les Champs Elysées, elle est trop forte franchement ! Razz ) Ils devraient ainsi prendre le métro, tout seuls, acheter des médailles, tout seuls, et se servir de l’argent moldu, tout seuls. Ça promettait d’être très palpitant ! niarkhéhé . Ainsi, Van Muller leur distribua à chacun une carte de Paris, et de l’argent Moldu. Les yeux brillants, Camille s’adonna à la contemplation de ce merveilleux or.


* Waaah, avec ça j’vais pouvoir m’acheter une super robe ! Ou alors un joli tee-shirt, maman elle m’avait dit qu’il y a plein de magasins bien à Paris ! OOoh et puis j’pourrai m’acheter des livres Moldus ! Et puis y a sûrement des confiseries, ça me changera des bonbons magiques TP (année 3, 4, 5, 6, 7) 05d ! Aaaaaah et puis ça va être trop bieeen ! Lola, Tiphanny, sur ce coup j’vous ai euuuues-heuu, c’est moi qui vais à Paris, gnaa ! *

« … Son but sera double, acheté les billets de RER/métro + les médailles. »

* Huhuuu, il parle de quoi là ? Oo *

Et Camille dut malheureusement se rendre compte que ses robes, ses tee-shirt, ses bonbons et autre, elle pouvait faire une croix dessus, l’argent servirait à acheter les billets et les médailles, pas plus, et radin comme il était il leur avait sûrement pas donné de quoi s’acheter un petit souvenir. Il leur demanda alors EN PLUS de lui donner les baguettes. Non mais ! Et s’ils se faisaient attaquer par un moldu, hein, ils feraient comment ? Et puis si les adeptes de Voldemort avaient eu vent de la sortie et les attendaient en guet-apens près du métro ? Et si ils étaient poursuivis et que…

5, 4, 3, 2, 1 zé…

* Waiiit meeeee ! *

Camille se précipita sur le portoloin juste avant que Van Nuller déclenche son compte à rebours, et elle se fit portolointée. C’était une sensation très bizarre, elle avait l’impression d’être aspirée dans un trou et puis brusquement elle sentit quelque chose de dur sous ses pieds, et bientôt sur ses fesses niarkhéhé . Camille se releva en grognant et regarda autour d’elle. Ils étaient dans une petite ruelle. Elle vérifia qu’elle avait toujours tous ses membres sur elle ( non, tout va bien tu as toujours tous tes doigts, tes orteils, ta tête et ton estomac Camillette ! ) et lorsque les élèves sortirent leur carte, Camille fit de même.

Ils avaient été « propulsés » à deux pas de la gare de Bourg-la-Reine. Alors que deux trois élèves commençaient déjà à s’élancer vers la gare, Camille, elle, peinait pour trouver la gare sur sa carte. niarkhéhé C’est du joli. Quand elle l’eut enfin trouvée, soulagée, elle remonta le long de la ligne et s’aperçut que Notre Dame se trouvait justement sur le chemin. Heureuse, elle partit, toute seule, en direction de la gare. Heureusement elle n’était pas la dernière, il en restait trois quatre derrière.

Elle pénétra dans la station du RER, et fut très étonnée de voir tant de monde s’amasser derrière des espèces de barres en métal. Les moldus avaient une sorte de ticket qu’ils mettaient dans une machine, alors il passaient la barre et reprenaient leur ticket. Uhu :doute: . Camille continua son chemin et tomba des nues lorsqu’elle vit un monsieur derrière une vitre, avec un trou en dessous. Elle regarda ainsi les personnes demander leur ticket, et donner l’argent par le trou. Pas rassurée le moins du monde, elle s’approcha et bientôt ce fut à elle.

Et elle se rappela alors qu’elle devait parler français. Ben oui, on était en France, mais elle était tellement perturbée par, déjà, le fait de devoir demander un ticket de métro, et de se débrouiller seule dans Paris, qu’elle en avait oublié la barrière des langues. Elle resta donc un instant, la bouche ouverte, sans savoir quoi dire, puis se reprit. Elle n’était pas forte en français mais elle adorait ça, et depuis le temps qu’elle rêvait d’aller à Paris pour parler sa langue favorite, elle allait pas laisser passer ça ( de toute façon elle pouvait pas héhé xD ).

Attention, à partir de cet instant, pour tous les dialogues, les phrases françaises seront des phrases anglaises et vice versa. Personnes sensibles à l’orthographe anglais, s’abstenir. niarkhéhé


Hello misteur, I… I wan… would laïke a subway ticket please... fit-elle maladroitement. Elle respira un grand coup et afficha un air décontracté ainsi qu’un sourire, finalement ça allait plutôt bien. L’homme la regarda pourtant avec un sourire sadique ( elle avait prononcé ça avec un accent plutôt anglais niarkhéhé ), et fit :
- Hum, I know it.
- … A tickeut… to go to the steytion of Saint Michel Notre Dame Very Happy
- Yer. A return ticket ?
- Pardon ? Oo


Elle avait été surprise par sa question qu’elle avait dit ça en anglais. Bah oui, quoi, qu’est ce qu’il lui demandait à la fin ?

- Voulez-vous un ticket pour l’aller, ET le retour ? redemanda le vendeur d’une voix excédée, en se forçant à parler anglais pour que Camille comprenne.
- Haaaaa ! ….. Heuuuuuu… Er, yes ( * Tant qu’on y est * ) Anyway I must go elsewhere after, so…
- Elsewhere ? You don’t prefer a ticket for all the day then ?
- Heuu hruuum…
( * Mais c’est quoi çaaaaa T-T * ) That… consists of what ?
- Well, it’s a ticket valid for all the day !
( Il avait l’air si ennuyé par cette gamine qui ne connaissait rien aux billets que Camille s’empressa de répondre )
- A ticket valid for the day ? I won’t have to pay again ? I I can use it, all the day ?
- YES !
- Aaaaah, great ! I would like that ticket, so !


Le sourire jusqu’aux oreilles, Camille sautilla sur place. En plus, si elle ne comprenait pas quelque chose, les employés pourraient mettre ça sur le fait qu'elle était anglaise, alors que si elle avait été française, le fait qu'elle ne connaisse pas le système de paiement français, avec les euros, ça pouvait passer Very Happy . D'ailleurs, l’employé lui demanda alors quelque chose de techniquement incompréhensible pour une jeune fille comme elle ( comme elle = moldue + anglaise Razz ). Elle resta plantée là, comme deux ronds de flan, les yeux grands comme des soucoupes.

- Miss ? Are you fine ?
- Hinhin, yes, yes, I’m fine, yes, of course... You, you can repit plize ? Laughing


Après qu’il ait répété deux fois sa phrase, la jeune fille comprit enfin que l’homme voulait qu’elle paye. Derrière elle, les gens commençaient à s’impatienter et le vendeur se disait sûrement que c’était bien la première fois qu’il voyait autant de jeunes si gauches ( et si… english ! )demander un ticket pour la même destination ; et d’ailleurs ce qu’il ne savait pas c’est qu’il n’en avait pas fini avec son compte de surprise de ce genre aujourd’hui. alien

Bref, revenons à nos vaches. Camille, ayant enfin capté le fait qu’elle devait donner de l’argent pour avoir son ticket, avait sorti de sa poche un billet rouge avec un « 10 » imprimé dessus, ainsi que d’autres dessins. Inquiète, elle donna le billet en affichant un grand sourire hypocrite, style « je suis attardée mentale c’est pas ma faute ne vous inquiétez pas pour moi », en se demandant si elle avait donné assez. Enfin, l’homme lui tendit quelques pièces et son ticket de métro.

Une fois de plus elle se retrouva dans une situation complètement stupide. Pourtant elle n’était pas blonde ( en passant, les blondes devaient avoir beaucoup de mal à ce TP, heureusement que Lola n’y vient pas ).
* Mais, pourquoi est-ce qu’il me rend des pièces ??! Alors, heuu… C’est de l’argent, oui, sûrement, mais pourquoi il me redonne de l’argent sous une autre forme que celui que je lui aie donné ? …. Ah, peut-être que je lui en ait donné trop… niarkhéhé * Précisons au passage que Camille n’était pas habituée à faire des « courses » en milieu moldu et qu’elle était plutôt perturbée, ce qui explique le fait qu’elle n’ait pas du tout pensé à l’éventualité de la monnaie rendue… Quoi j’essaie de la défendre ? :sifle:

La suite ? Beeeen... Quand j'en aurais écrit assez ( parce que ouais, là il me reste encore 2 pages de texte sur Word, mais c'est pas assez conséquent pour faire un deuxième message ! ) So... Wait ! niarkhéhé


Dernière édition par le Dim 10 Juin - 9:53:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyJeu 24 Mai - 21:48:33

« … »

Oui, parce que là où tous les autres s’étaient écrié YATTA avant de faire des yeux ronds comme des soucoupes et de lever les bras aux ciel pour remercier elle ne savait quel vieux chnoque barbu qui avait été le premier à user d’un sortilège quelconque devant les Moldus pour marcher à la surface de l’eau, Mégane, elle aurait plutôt eu tendance à chercher une corde et un arbre pour s’y pendre. Pourquoi donc ? Et bien, penchons-nous sur la question, voulez-vous ?

Etude des Moldus, ou comment gagner des points facilement. Oui enfin, ça c’était ce que s’était dit Mégane en s’inscrivant au cours… Ayant « vécu » comme une Moldue jusqu’à son entrée à Poudlard, elle ne voyait pas vraiment de raisons pour que cette matière lui pose problème. Et pourtant…

Et pourtant il y en avait bel et bien un, de problème. Oui, et je dirais même un problème d’importance majeure. Alors qu’elle avait rendu pratiquement tous ses devoirs, qu’elle s’était brossé les dents avant d’aller dormir, qu’elle avait résisté à l’envie fugace de s’infiltrer dans la chambre de Yorek pour lui plonger le doigt dans un seau d’eau pendant son sommeil, qu’elle avait renoncé à la dernière minute d’aller glisser incognito des orties sous les draps de Christopher Correa… et qu’elle n’avait MÊME PAS craché discrètement dans le verre de jus de citrouille D’Ethan Mathnik, expliquez moi pourquoi diantre son réveil matin sonnait-il à 6h30 un Dimanche !

Réveiller Mégane si tôt le jour du Seigneur relevait du pure sadisme, la sentence ultime, un sacrilège envers les règles basiques qu’impose la morale.


« Mmmhmmm… Pourquoi tant de haine… ? »

Ceci expliquant cela, il est donc désormais logique suite à cette exégèse démontrant par A+B qu’une Mégane Decircée est génétiquement incapable d’éprouver le moindre enthousiasme pour quoi que ce soit à une heure si matinale le SEUL jour où elle pouvait s’abandonner à sa seconde nature de marmotte, que sa seule réponse aux « YATTA ON VA A PARIIIIIS ! » des autres élèves fut un silence éloquent. Vous avez tous suivit ? Si non, pas grave, j’ai moi même eu du mal à rédiger cette phrase XD

Comme l’a si bien souligné Lee, ce Gryffondor qui, aux yeux de Mégounette, aurait « plus mieux » eu sa place chez les Vert et Argent s’il ne se montrait pas aussi désagréable avec ceux-ci, il avait fallut attendre des retardataires. Enfin, c’est ce que la troisième année avait cru comprendre, à la vue des regards noirs de reproches de certains lorsqu’elle débarqua, les cheveux en bataille et à bout de souffle, juste avant que le professeur ne commence ses explications. Elle, personnellement, elle n’avait du attendre personne. Etrange.

Et tant dis que certains maugréaient contre le professeur, lui donnant diverses surnoms tels que vieux pervers, vieil escroc, vieux croûton, vieux sénile et j’en passe, Mégane, elle, se contenta de souffler paresseusement. Non, elle l’aimait bien quand même, ce prof. Il avait de bonnes répliques, une sacrée répartie et ça, c’était un bon point… Oui, il fallait avouer qu’il était parfois bizarre et que Mégane n’aimait pas trop l’idée de se retrouver toute seule avec lui mais il avait un verbe cassant à souhait. Ca compense beaucoup de choses.

C’était d’ailleurs précisément pour cette raison là que la jeune fille songeait en son fort intérieur que Mr Van Muller pouvait s’estimer heureux d’être apprécié par la Vert et Argent. Car dans le cas contraire, elle lui aurait obstrué les trous de nez avec des Avis singulièrement enthousiastes pour l’avoir arraché du lit. Il n’y avait qu’une seule personne qui avait ce droit divin sur elle. Le grand, le beau, le fort, le prééééééécccccieuxcélèbre professeur Rogue. Toutefois, Lorsqu’elle arriva devant le Portoloin, Mégane reconsidéra entièrement l’estime qu’elle portait à son professeur d’Etude des Moldus.

Du fumier. Un gros tas de fumier fumant. Si l’odeur ne lui avait pas retourné l’estomac de si bon matin, ce qui lui aurait permit de se pencher un peu plus vers cette immondice, alors Mégane aurait été prête à parier tout ce qu’elle avait qu’il grouillait d’asticots gros comme les doigts des Poufsouffle. On n’avait pas idée de rassembler à air libre les excréments de ces gens là… Et il fallait qu’elle y mette la main ? … ahem…


*Van Muller, tu viens de signer ton arrêt de mort. Dès à présent, considère-toi comme seul face à une horde d’élèves haineux et méprisants… Pour une fois j’vais donner raison au commun. T’es qu’une enflure trop mûre. *

Quelle vie, mais quelle vie ! Et alors qu’elle se dirigeait d’un pas résigné vers son destin, voilà que sa baguette magique s’envolait pour aller se loger droit entre les mains de Van Muller. Mégane manqua de s’étrangler. Sa baguette, à ELLE… la même que celle de son Roguinounet d’amour ! Ah ça non, être réveillée à l’aube un dimanche pour aller patauger dans du fumier qui était sensé nous amener sur Paris, c’était beaucoup, mais le kidnapping de sa baguette, c’était le gâteau sur la cerise ! Séparer Mégane de sa baguette, c’était comme demander à Aragorn d’abandonner son épée, comme confisquer sa tour à Sauron, comme contraindre Gollum à laisser tomber son précieux… non, ça, ça n’était pas concevable ! Mégane allait faire demi tour et se ruer sur le professeur en hurlant comme les guerrières amazones, arrachant la chaire de Van Muller avec ses dents et récupérer son amie de bois !





… Mais le compte à rebours du Portoloin était arrivé à terme, et Mégane, qui dans sa précipitation pour faire demi-tour, avait marché sur le pan de sa robe, était tombée face la première dans le tas de fumier juste avant que le sortilège de s’enclenche. Elle n’eut que le temps de lever un bras en l’air, pointant le professeur du doigt, mais alors, d’un doigt vraiment méchant, avant d’atterrire une fraction de seconde plus tard quelque part en France, le visage barbouillé d’excréments nauséabonds.


« VAN MULLEEEEEEEEER JE TE PROUUUUUUUUTEUH !!!! »

A bout de nerfs, la jeune fille se releva brutalement et poussa un grognement de rage tant dis qu’elle enlevait sa cape, sa robe de sorcier, son écharpe et sa cravate pour les ranger dans son sac. Ainsi elle serait vêtue d’une simple jupe plissée et d’une chemise blanche, plutôt banal chez les Moldus. Elle enleva le maximum de fumier de son visage, autant que possible, s’essuya les mains au passage sur la robe d’une dénommée Lucretia avant de filer tout droit vers le premier panneau qu’elle vit devant elle : les WC.

Une fois à l’intérieur, elle ne chercha qu’une chose : le savon. Et par chance pour elle, il y avait tout un bloc de savon liquide posé au dessus du lavabo. Elle passa sa tête sous le robinet, puis la savonna entièrement, y comprit les cheveux, avant de tout rincer abondamment et de savonner à nouveau, et ce au moins dix fois d’affilé, jusqu’à ce que la quinzaine de dames qui s’impatientaient pour se laver les mains ne décident de la coller dehors.

A présent propre, la jeune élève de Poudlard entreprit enfin de se concentrer sur ce qu’elle avait à faire. Il lui fallait trouver des médailles… ouais, ces espèces de grosses pièces souvenir là… Donc il lui en fallait une de Notre Dame, une autre du Louvre et une dernière du parc de la Vilette, avant de reprendre le Portoloin qui serait… mince, elle avait du mal à déchiffrer ce qu’il y avait d’écrit dessus tellement elle l’avait écrit petit. Bah, ça n’urgeait pas, après tout, elle avait le temps. Maintenant, il ne restait plus qu’à savoir où elle était afin de se rendre là où se trouvaient ces fameuses médailles. Mégane fit quelques pas pour s’éloigner des WC puis regarda tout autour d’elle… avant de prendre sa tête entre ses mains et de tomber à genoux, tel ce crétin de Paris ( 8) )dans le dernier « Troy » qui supplie son frère de l’aider à tuer ce gros méchant barbus. Les bras tendus, le regard perdu vers le plafond, Mégane poussa une longue plainte déchirante qui fit s’écarter tout autour d’elle les passants.

Des lignes. Partout. De toutes les couleurs, avec plein de chiffres et de mots… des portes par centaines, des couloirs à vous donner le tournis. Un méli-mélo de flèches, qui se croisent, se décroisent, et se recroisent ! Il a hanté vos nuits, vous a fait faire pipi dans votre pentalon. Un véritable labyrinthe, le Dédale, où chaque virage menace de vous confronter au cadavre d’un pauvre homme qui s’était perdu, où il faut lever les pieds pour ne pas les prendre dans le fil d’Ariane, et où il faut surveiller ses arrières afin de ne pas croiser le Minotaure ! Rien que le nom suffirait à faire se ratatiner sur place La Boule du Fort Boyard…

Le métro Parisien !!!!!


« NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!»

Et si…

« NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!»

Si…

« NAAAAAAAAAAAAAAAAHAAAANHAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!»

Hélas…

« POURQUOUAAAAAAAAAAAAA…. »

Le monde est cruel…

« Bhuuuuuuuuu… »

Oui, je sais…

Mégane n’avait pas eu trop de mal à acheter ses tickets. Le français étant sa langue natale, et connaissant tout de la vie des Moldus, ce fut un jeu d’enfant (si on omet de préciser qu’elle avait faillit en venir aux mains avec un jeune homme qu’elle avait doublé plus ou moins sans le faire exprès…). Elle en profita aussi pour demander sa direction, tant qu’à faire, si elle pouvait éviter de poser les yeux sur cet horrible plan qui lui donnait des poussée d’urticaire, elle n’allait pas s’en priver. Donc, on lui avait dit que le plus proche d’ici c’était Notre Dame et que pour ça, elle devait prendre la ligne B et s’arrêter à St Michel, ce serait juste en face. Si elle s’arrêtait à St Michel. Oui, car Mégane est née avec le don de s’attirer tout un tas de bricoles, et les choses auraient été anormalement simples si aucune embrouille ne s’était produite… Et une bretelle de son sac, tombé soudainement amoureux d’une poussette non loin de la jeune fille, avait cru bon dans sa grande miséricorde de rétablire l’équilibre en s’accrochant à la poignée de la voiture pour enfant. Innocemment, Mégane s’était donc laissée guider, à moitié groggy par le froufrou répétitif du train, jusqu’à la sortie de la station de métro qui portait le nom de…


« Fenfert Rochereau… »

Palam papaaaaalalam! On l’applaudit tous bien fort, elle le mérite. Se mordant la langue pour ne pas se mettre à hurler d’impatience, la sorcière fit demi tour d’un pas rageur afin de tenter de retrouver son chemin. Son instinct lui indiquait vaguement de prendre ce chemin, alors elle le prenait, puis de prendre l’autre, elle s’exécutait… Et là au bout du couloir le métro l’attendait, les portes ouvertes et la sonnerie d’alarme hurlante pour signaler la fermeture des portes. Vite ! Pas une seconde à perdre, sinon elle devrait prendre le prochain ! On est certaines au moins que c’est la bonne ligne ? mais oui, mais oui, vite, on file !

Il s’en était fallut de peu, mais elle y était parvenue. Faram.

Oui mais… lorsqu’elle entendit le nom de l’arrêt suivant …


*Gné ? Raspail? Mais, c’est pas ça que j’ai lu sur le plan du métro tout à l’heure… où c’est que j’suis encore une fois… Bon, bah je n’ai pas le choix, il faut prendre notre courage à deux mains et… ouvrir ce fichu plan. Respire Még, respire… fhuu fhu fhuu…Tu es prête ? Attention, ça va faire peur…1…2…3… AH ! Voilà, le mal est passé, bon, alors, Raspail, Raspail… oh non… je suis sur la ligne 6… nooooooon, pourquoiiiiiii….. c’est tellement injuuuuuuusteuh ! Huuuuu… pourquoi il n’a pas proposé ce TP sur Lille, hein ? J’aurais déjà tout terminé, moi… Bon, alors, y’a quoi à proximité de la ligne 6… ah, ok, je vois, donc, il me faut descendre à Montparnasse Bienvenue pour ensuite prendre la ligne 12, m’arrêter à Concorde pour prendre la ligne C et descendre à… mince, j’descend où ? Musée du Louvre ou bien Pyramide… ? C’est la même chose ? Bon, bah on descend à Musée du Louvre et on ira à la pyramide à pieds hein ! En avant Meg ! Fight Meg !*

« Et le premier qui me kidnappe le sac avec sa poussette j’lui balance un Rictusempr… une torgnole dans s’gif ! »


Indifférente aux regards interdits des citoyens parisien dans le wagon, elle continua son petit bout de chemin avant de finalement arriver à destination. La Pyramide du Louvre. Il était dimanche, il faisait moche, mais il y avait tout de même un monde pas possible. Surtout des pigeons. Mégane aime beaucoup les pigeons, sauf quand ils lui fientent dessus. Par bonheur ça ne fut pas le cas… et après avoir acheté sa première médaille, elle s’offrit un petit instant de réconfort, assise sur un banc à regarder ces drôles de volatiles, lorsqu’une odeur infecte d’alcool mélangée à du vieux vomit vint lui chatouiller les narines.

Un affreux vieil ivrogne, qui se tenait juste derrière elle, l’observait de ses yeux vitreux. Mégane renifla avec dédain avant de se cambrer profondément pour éviter le contact avec l’alcoolique qui venait brusquement d’avancer son visage vers le sien. Très discrètement, elle fit quelques pas de côtés, afin de s’éloigner sans paraître trop impolie…


« Z’avez pas une tite pièce m’amzelle ? »

C’est pas vrai ça… Mégane fit mine de ne pas comprendre et commença à reprendre la direction de la station de métro. Seulement, le vieil homme ne semblait pas l’entendre de cette oreille.

« Allo, M’amzelle, z’avez pas un euro… ou deux… ou même trois ? Pour un petit café… »

« Oh, sorrie, aïe donteuh undeurstande, aïe donteuh spik frwouaench! » mentit-elle. C’est maintenant qu’on s’aperçoit à quel point Mégane avait l’accent français lorsqu’elle s’exprimait…

« Oh, english, hein, ouais, les british de mes deux hein, ha ha… have you got monney, please Miss cachet d’aspirine passé à l’eau d’javel? »


Dernière édition par le Ven 25 Mai - 10:01:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyJeu 24 Mai - 21:49:05

Mais c’est qu’il la gonflait lui ! Mais sérieusement hein ! Et il s’imaginait qu’elle n’avait rien comprit à ce qu’il disait, le cachet d’aspirine ? Mégane fusilla le vieil homme du regard et entreprit de le menacer de sa baguette, mais ses doigts ne trouvèrent que du vide lorsqu’elle chercha le bâton dans sa poche. Damned ! Elle se contenta de lâcher une pièce dans la main souillée de l’ivrogne avant de poursuivre sa route et de s’enfoncer dans la bouche de métro.

Elle attendait l’arrivée du métro de la ligne 7, qu’elle devait emprunter pour se rendre au parc de la Vilette. Là où elle trouverait la seconde médaille… D’ailleurs, à ce propos, elle ne l’avait même pas regardé, cette médaille. Mégane fouilla dans une poche… puis dans une autre… avant de pousser un nouvel hurlement.


« JE VAIS ME JETER SUR LES RAAAAAAAAAAAAAAILS ! »

Fort heureusement, ce n’était pas en cette direction que la jeune fille courrait comme une forcenée, mais vers la sortie, où elle cria après le vieillard à s’en rompre les cordes vocales.

« M’sieur ! Hé, m’sieur! T’es où?! Répond, m’sieur ! T’as ma médaille ! Mais où il est passé… AH LE VOILA ! Hé, hé, attend, rend moi ma médaille, me suis trompée !! RETOURNE TOI AUS MOINS QUAND J’TE PARLE CRETIN ! Allez, sois sympa quoi… et j’te donne un euro ! Deux euro ! bon… 3 euro cinquante et c’est mon dernier prix ! Hein ? Oui, oui, j’ai appris à parler français en dix minutes, oui… bah, vous savez, la jeunesse de nos jours, ça apprend vite, hein, bon, alors, un, deux, trois, trois cinquante, voilà, maintenant, j’veux ma médaille ! Non, n….HEY ! voleur ! »

Etant donné que nous arrivons maintenant à 6 pages word, vous me permettrez sans doute d’écourter ce récit en faisant un petit saut dans le temps pour arriver directement à la dernière étape. Entre-temps, Mégane dû acheter une nouvelle médaille de la pyramide du Louvre car l’ivrogne courait vite.

Elle avait ensuite emprunté la ligne 7, et était descendue sans encombre cette fois à Porte de la Vilette où elle acheta dans le parc la précieuse pièce de métal, avant de prendre la ligne 5 pour s’arrêter à gare de l’Est où elle emprunta la ligne 4, direction Saint Michel. Elle y fit l’acquisition de la dernière pièce, une fois encore sans encombre ou presque (elle était restée coincée dans les issues de sortie du métro à cause de son sac, à nouveau, qui s’était prit de passion torride pour les portes automatiques cette fois).


Enfin, elle prit à nouveau la ligne 4 pour s’arrêter à la gare Montparnasse, où elle devait monter au niveau trois pour rejoindre le Portoloin qui se trouvait… rha, oui, c’était écrit en tout petit, c’est vrai…

Mégane prit le papier du bout des doigts et le colla sur son nez afin de déchiffrer les pattes de mouches.


« Portoloin à Gare Montparnasse niveau moins trois… t…o…i…l…e…t…ah, toilettes, donc, dans les toilettes, ok. »

Le cœur léger, elle alla jusqu’au niveau moins trois et chercha les WC qu’elle trouva sans problème. Si ce n’est qu’une horde féminine s’y trouvait.

Malheur, horreur et damnation. Comment allait-elle pouvoir prendre le Portoloin avec toutes ces Moldues à l’intérieur ? Et sans baguette magique en plus ! Bon, restons calme… tout d’abord, il fallait repérer le Portoloin… Damned, impossible de voir quoi que ce soit avec cette cohue ! Et pourtant, il était hors de question qu’elle attende que ces dames en aient terminé… d’autant plus que dès que l’une d’entre elle en sortait, une nouvelle entrait, et ainsi de suite. Cela n’en finirait donc jamais…


« BACHIBOUZOUK ! » s’écria-t-elle alors en frappant rageusement du poing contre la paroi d’un lavabo.

Automatiquement, le silence s’imposa, tous les regards tournés vers l’albinos qui, petit à petit, arborait un sourire de plus en plus large… Une merveilleuse idée devait de germer.


« Je…mon… mon psy, je veux voir mon psy, MUAHAHHAHA !! Nooon…non, mon autre moi revient, elle est méchante, elle me fait peur, éloignez vous je vais…ah…MUAAAAHAHAHAHAHA J’VAIS TOUTES VOUS BOUFFER !!!! Ahhh…ahhh… ça y est je la sens, elle arrive, mon côté obscure prend le dessus, oooh, à moiiiiii…. Non ! non, ne vous approchez pas, je pourrais vous tuer ! A la dernière crise, j’ai crevé l’œil de mon petit frère avant de dévorer vivant Sparki… le Doberman de ma grand mère…DU SAAAAAAAANG !!!! S’il…s’il vous plait, non, ne partez pas, j’ai besoin de soutien… HHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! Non, Madame, pardon, je ne voulais pas, excusez moi, je vous assure, je ne voulais pas vous mordre le mollet, j’suis déso… pfiouuu, ah bah c’est pas trop tôt ! Bon, vite maintenant, faut trouver ce Portoloin avant que l’équipe psychiatrique ne débarque avec la brigade vétérinaire… »

Sans commentaire…

Les toilettes à présent désertes, c’était une lutte contre la montre à laquelle Mégane devait s’adonner à présent. Il lui fallait trouver le Portoloin. Elle chercha partout, chaque petit objet insignifiant, mais à part les rouleaux de papiers toilettes vides, elle ne trouva rien qui puisse être suffisamment inutile pour qu’aucun Moldu n’y touche et serve de Portoloin. Saut peut-être…


« Non… il n’aurait pas osé… après le fumier, ça ne serait pas le tour du… »

Avec appréhension, la jeune fille ouvrit lentement le couvercle de la poubelle. Seul, abandonné au fond du sac plastique, faisait l’ermite… un tampon usager.

« Si… il a osé… »

Et il fallait faire vite. D’ici quelques secondes, des gens débarqueraient dans les WC pour emmener cette folle furieuse prise d’une crise aiguë de schizophrénie qui avait fait fuir toutes ces dames, dont l’une d’entre elle devait certainement être au bord de l’agonie en se demandant quels virus elle avait attrapé après s’être fait mordre le mollet par une albinos enragée.

Le visage déformé par une répugnance sans limite, Mégane plongea la main dans la poubelle… laissa ses doigts quelques secondes en suspense à quelques centimètres du tampon… avant de fermer les yeux, pousser un grognement de warrior et d’enfoncer son indexe dans le petit rouleau de coton tout souillé.





… Mégane ouvrit un œil… puis l’autre… et rien. Non, elle était toujours au même endroit. A présent trop paniquée pour avoir la force de s’énerver, elle éclata d’un petit rire nerveux avant de sortir son guide et de relire une nouvelle fois les indications qu’elle avait recopié. Gare Montparnasse… Niveau - 3… Toilettes des hommes. Des hommes. Hommes. Ce mot raisonna sinistrement aux oreilles de Mégane qui sentit un vertige la gagner, comme si soudain ce répugnant tampon s’était changé en Portoloin. Elle s’était trompée de toilettes…

A pas chancelants, elle sortis des WC pour dames mais fut vite contrainte de reprendre ses esprit en entendant des bruits de pas précipités qui se dirigeaient en sa direction. Sans vraiment réfléchire, elle couru se cacher juste en face, dans les toilettes pour hommes, donc. Par le trou de la serrure, elle observa un malabar de la sécurité débarquer dans les WC, la jeune femme au mollet mordu pointant du doigt comme une hystérique l’endroit où Mégane s’était trouvée quelques instants auparavant. Ne trouvant rien il s’en alla en compagnie de la bonne femme qui continuait à hurler qu’elle n’était pas folle, laissant la poubelle vide sur le sol. Vide ? …

Un sentiment d’horreur fit se dresser tous les poils du petit corps de Mégane qui ouvrit lentement la main pour découvrir qu’elle n’avait toujours pas lâché le tampon. Prise d’une véritable crise de panique, elle secoua sa menotte dans tous les sens, en criant des berk à tout va, n’ayant qu’une seule idée en tête : mettre le plus de distance entre elle et cette…chose… Dans la foulée, elle se cogna à l’essuie-mains accroché au mur, fit un tour sur elle même, glissa sur une flaque de pipi juste en face des urinoirs et exécuta une magnifique traversée des WC pour homme sur un seul pied avant de faire une pirouette en arrière, de se fracasser contre une porte et de se sentire aspirée par le nombril comme si un énorme crochet l’attirait pour l’enfoncer de force dans un conduit d’aération bouché.

De l’herbe. Un sac. Des pièces. Un tampon usager. Voilà les premiers éléments qui s’offrirent à la vue de Mégane lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, enfin arrivée à Poudlard, dieu seul savait comment…


Dernière édition par le Ven 1 Juin - 22:17:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyVen 25 Mai - 15:35:13

Apparemment, la mauvaise humeur des Parisiens avait déjà déteint sur nos jeunes sorciers eux-mêmes alors qu’ils venaient tout juste d’atterrir à Choisy le Roi et Bourg la Reine. Personne ne semblait se soucier de Lucretia qui, pourtant, essayait d’égayer les troupes mais leur avait aussi posé une question à laquelle elle n’obtint aucune réponse. Et pour couronner le tout, une Serpentarde dont le visage et les cheveux d’un blanc immaculé contrastait joliment avec des éclaboussures de fumier niarkhéhé se rua sur elle pour essuyer son crottin de serpent sur sa robe avant de disparaître dans les toilettes publiques les plus proches, avant même que la préfète n’ait eu le temps de répliquer. Cette fois, c’en était trop.

- Bon, je vois, nous sommes à plusieurs milliers de kilomètres de Poudlard et aucune solidarité dans ce groupe, pfff, c’est minable, si vous m’dites que vous n’avez pas de briquet c’est décidé je me barre. Je préfère me débrouiller seule. Je les vvvvrrrrrrr….connais bien moi RRRRRRRRRRRRRRVVVRRR Moldus RRRRRROOOUMvous souhaite bien du courage. VVVVVvvvvvhhhhh…

Son discours fut en effet écourté par le vacarme d’un RER qui arrivait en gare, et vers lequel elle se précipita, pensant qu’il y en avait un toutes les heures à peu près et que celui-ci était son unique chance de finir son TP à temps. Mais elle fut bientôt stoppée par le tourniquet de la gare et s’aperçut avec horreur qu’elle ne s’était pas encore occupée d’acheter ses tickets… Bon, tant pis, elle verrait ça plus tard. Elle passa par-dessus la petite barre en fer et eut tout juste le temps de sauter dans le RER avant que les portes ne se referment dans un « BIIIIP » strident très désagréable.

**Bon… et bien en fait il faudrait savoir où on va, maintenant** pensa-t-elle une fois que le train fut reparti.

Elle sortit la carte de Paris de sa sacoche en vieux cuir, laquelle lui attirait de nombreux regards étonnés en plus du fait qu’elle était encore en robe de sorcier (accessoirement ornée du fumier d’on ne sait quel animal fantastique…). S’en moquant éperdument, elle tourna et retourna la carte dans tous les sens, ce qui ne servait strictement à rien je vous l’accorde puisqu’elle ne savait même pas encore ce qu’il fallait faire. scratch Dans un éclair de lucidité, elle se dit que Van Muller avait quand même peut-être noté les consignes quelque part et elle regarda au dos de la carte. En effet, quelques notes avaient été griffonnées, indiquant succintement :

Citation :
Médailles Notre-Dame + Louvre + Villette, retour Portoloin niveau -3 Montparnasse, toilettes pour hommes.

Elle commença alors à étudier le trajet qu’elle allait prendre pour se rendre à sa première étape lorsqu’elle fut interrompue par une voix sévère au dessus d’elle :

- Bonjour Mademoiselle, titre de transport s’il vous plaît.

Lucretia leva les yeux et observa, perplexe, l’homme qui venait de prononcer ce charabia français, une langue dont elle ne connaissait que quelques mots de base, par conséquent tout ce qu’elle avait retenu était « Bonjour ». L’homme était tout de bleu vêtu et portait une casquette sur laquelle une sorte d’insigne indiquait « RATP ». Hey, on aurait dit l’équivalent Moldu des uniformes de préfet à Poudlard… Un préfet de la RATP, peut-être ? I love you

- Bonnejour, Monsieur préfet de la Air Hey Ti Pi I love you , bredouilla Lucretia avec son plus charmant sourire. Ceci dit, le sourire aurait été encore plus charmant sans cette odeur de fumier qui émanait de sa robe, merci Mégane -__-

- Mademoiselle, est-ce-que je peux voir votre ticket s’il vous plaît, insista l’agent qui commençait à s’impatienter.

- Em… tickett ? No ticket, excousez moi… Pas beaucoup de temps… je…

- Ca vous fera 40 euros d’amende Mademoiselle. Et vous devriez penser à vous laver, vous incommodez nos voyageurs, poursuivit-il en montrant d’un geste les Moldus qui étaient assis à proximité.

Lucretia n’avait pas compris un mot de tout ça mais elle regarda ce que lui montrait l’agent et vit que plusieurs voyageurs tenaient un mouchoir sous leur nez en jetant des regard furibards à la jeune fille.

- Oh ! euh… Ouï, c’est… désolée… je vais changer mes abits… Mon nom est Lucwessia. Je suis de Scotland. Secouons nous les mains ! Very Happy

Elle tendit la main avec enthousiasme vers le préfet de la RATP qui paraissait assez énervé… Pfffff, les Parisiens… Lucretia était pourtant ravie d’avoir l’occasion d’exercer un peu son français…

- Bon, j’ai pas que ça à faire, Mademoiselle vous me suivez au poste s’il vous plaît. non!

- Poste ? Ouii, la posteuh, écoutez ça : Où est Bryan ? A la posteuh. Comment est monne fwançais ? Very Happy

Le RER avait quitté Bourg la Reine depuis un petit bout de temps déjà et la Poufsouffle aperçut soudain, sur le quai devant lequel il était en train de ralentir, un panneau mentionnant « Saint Michel Notre Dame ». Elle se leva d’un bond et salua le préfet de la RATP qui commençait à sortir une paire de menottes…

- Oh ! Excousez moi, je dois aller maïntenant. Oh ho, non, moi suis trop jeune pouw ça. Laughing Haha… petit fouw. Au revoaaar !

Et Lucretia fila vers la sortie, entendant à peine les cris de l’agent qui lui emboîtait le pas mais qu’elle réussissait à distancer assez facilement…

- HEY ! REVENEZ ! C’EST UN ORDRE ! COME HERE ! HEY ! SECURITE !

Mais quelques secondes plus tard, notre héroïne était déjà plongée dans un bain de foule autour de l’église Notre Dame, qui était, il fallait bien l’avouer, assez impressionnante. La seule ombre au tableau était que les gens se poussaient sur le passage de la jeune fille en poussant des exclamations de dégoût et en pointant du doigt sa robe tâchée de fumier. Il était peut-être temps de se changer… Lucretia se fraya ainsi sans aucun mal un passage vers l’entrée de l’église, peut-être y aurait-il un vestiaire à sa disposition… Elle s’engagea dans une allée et aperçut alors des sortes de petites cabines en bois, regroupées par deux. Parfait! Very Happy elle rentra dans l’une d’elle et posa ses affaires sur le petit banc, pour pouvoir aisément enlever sa robe de sorcier. Tout en se changeant, elle remarqua que les deux cabines communiquaient grâce à des petits trous percés dans la paroi qui les séparait. Etrange… Pas top pour l’intimité quand même Rolling Eyes . D’ailleurs, à peine eut-elle enfilé un dernier pull et refermé son sac qu’elle entendit quelqu’un s’engouffrer dans la deuxième cabine. Puis plus rien… Etait-il en train de se changer ? Apparemment non… Lucretia commençait à se sentir étrangement observée, quand elle entendit la voix du nouvel arrivant tout près de son oreille, à travers les petits trous de la paroi :

- Au nom du Père, du fils et du Saint-Esprit. Je vous écoute mon enfant. ange

- AAah !! pale

Lucretia se précipita hors de la cabine et rejoignit l’entrée de l’église au plus vite. Tiens, d’ailleurs, voilà le distributeur de médailles ! Les mains encore tremblantes, la préfète jeta un coup d’œil derrière son épaule avant de chercher sa bourse dans son sac.

** C’était quoi ce mec…** se demandait-elle, anxieuse, tout en introduisant les pièces dans la fente de la machine. « TCHING ! »

- Voilà ! Very Happy ça c’est fait ! Bon et maintenant j’aimerais bien quitter cet endroit au plus vite, j’aime pas trop… dit-elle pour elle-même en regardant encore une fois derrière elle.

Sur le chemin du retour vers le métro, Lucretia regardait sa médaille avec fierté, et décida, pour ne pas la perdre, de la mettre autour de son cou. Elle aurait l’air d’une parfaite petite touriste Moldue comme ça 8) la classe !

**Alors alors… musée du Louvre… Aïe… ça y est je m’y retrouve plus. Rolala y’a plein de changements par le métro ! Et ça, c’est quoi…** se demanda-t-elle en regardant sur sa carte l’épaisse ligne bleue qui représentait la Seine. **Ah ! ça doit être le fleuve. Et ben voilà ! On est déjà au bord du fleuve, et la station du Louvre aussi… ça doit être beaucoup plus rapide en bateau Very Happy**

Elle ressortit donc de la station de métro et descendit vers un quai au bord de la Seine. Plusieurs petits bateaux y étaient entreposés, avec un étrange boîtier à l’arrière. D’ailleurs, elle vit trois Moldus monter dans l’un d’eux, tirer à plusieurs reprises une ficelle près du boîtier avec des « vroum » sonores, avant que le bateau ne démarre au quart de tour dans un énorme « VROUM ! ». Lucretia ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes : à peine eut-elle le temps de réaliser la vitesse à laquelle le bateau était parti que celui-ci avait déjà disparu au-delà d’un pont, laissant de grands remous sur son sillage. Shocked

**Waaah ! moi j’veux ça !**

- Je peux vous aider, Mademoiselle ? demanda une voix derrière son épaule.

- Bonnejour ! Very Happy je veux ce bateau… s’il vouw plait, dit-elle au loueur de bateaux en indiquant du doigt une des barques au mystérieux boîtier…

- Désolé, les bateaux à moteur sont réservés aux particuliers. Et nous ne laissons pas les mineurs monter seuls à bord. Par contre vous pouvez faire un tour en péniche, celle-ci devrait partir dans une dizaine de minutes, expliqua le Monsieur en lui indiquant un gros bateau amarré à quelques mètres de là.

Mmh… Neutral en gros, il lui restait comme choix possibles de retourner au métro ou d’emprunter cette péniche. Mais, en observant celle-ci, Lucretia aperçut une inscription au devant qui mentionnait : « Bibliothèque François Mitterrand ». Ca n’avait pas l’air d’être la bonne direction pour se rendre au Louvre… mais si elle prenait le métro, Lucretia risquait de se retrouver avec le méchant préfet de la RATP qui avait voulu lui passer les menottes pale … Que faire ? Elle ne voyait plus qu’une seule solution. Prendre son courage à deux mains et…

Vroum… vroumm… vroummm… VRRRRRRRROOOOOOOUMMMMM !!!

- WUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! affraid

En deux temps trois mouvements, Lucretia avait sauté dans le premier bateau-express-à-boîtier-bizarre et, imitant le Moldu qu’elle avait observé quelques instants auparavant, tiré la ficelle du boîtier et la voilà partie, s’éloignant peu à peu des cris du loueur de bateau qui lui ordonnait de revenir sous peine de lui envoyer la police aux trousses avec leurs scooter des mers. Le choc du départ avait quand même été violent, et la jeune fille s’aperçut qu’elle aurait peut-être du réfléchir un peu à comment manier ce truc avant de partir… Heureusement pour elle, pour l’instant le fleuve était en ligne droite et le bateau filait droit devant. Mais Indiana Jones Lucretia et son Black Pearl des temps modernes arrivèrent très vite à un virage, et là ce fut la panique. Elle regarda autour d’elle et vit une sorte de barre, rattachée au boîtier. Elle la saisit et décida de la pousser, pour voir si ça changeait quelque chose. Bingo ! la barque avait tourné à droite, HAHAHAHA Lucretia était trop forte. Enfin, presque… car elle commençait à apercevoir au loin la pyramide tant connue du Louvre, mais le hic c’était qu’elle se trouvait dans un univers Moldu, et les transports Moldus, ça fonctionne pas à l’intuition, par conséquent… Comment arrêter cette charrette du diable ??? Fou
Le Louvre approchait… si elle ne faisait rien, elle allait bientôt se retrouver à des kilomètres de son but, pour finir probablement scratchée contre une péniche… d’ailleurs cette péniche approchait aussi dangereusement… pale Tant pis : Lucretia devait absolument s’arrêter.


- RAAAAAAAAAAAAAAAAH *SPLATCH !*


Quelques instants plus tard, des passants ébahis purent voir émerger de la Seine une Lucretia essoufflée, à bout de nerfs, qui se hissa sur le quai toute dégoulinante d’eau. D’eau de la Seine, en plus… elle commençait à se demander ce qui était le mieux comme odeur entre ça et la robe pleine de fumier… -__-'

**Van Muller… tu vas…. mourir… **

Si au moins elle avait sa baguette, ça n’aurait pas été un problème, elle serait déjà sèche et prête pour de nouvelles aventures ! Mais là, c’était vraiment le fiasco. A partir de ce moment là, la préfète se jura qu’elle ne s’accorderait plus aucune extravagance jusqu’à son retour à Poudlard. Médaille, métro, médaille, métro, Portoloin. Point. Ca commençait à bien faire. La boule puante ambulante (après le fumier, les égoûts ! Very Happy Varions les plaisirs… -_-) remonta les escaliers du quai de cette maudite Seine et se dirigea vers le musée, dont elle trouva l’accueil assez facilement. Vous voyez, quand elle est sérieuse, elle peut y arriver niarkhéhé . Hop, deux euros, « TCHING ! », la voilà ta médaille. Et c’est reparti…





Preview du prochain épisode :

Un dimanche matin… Un cours d’Etude des Moldus… une sortie à Paris.
Trois médailles… Un Portoloin. Il ne leur reste que peu de temps… 8)
Nos jeunes sorciers vont-ils être à la hauteur de ce défi que leur a imposé LE maître, le juge, le grand et terrifiant… Shocked VAN MULLER … ?
Vous le saurez… bien assez tôt…..
Twisted Evil


Dernière édition par le Sam 26 Mai - 8:08:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyVen 25 Mai - 17:41:59

« Naaaaaaaaaaan ! J’veux pas … J’irai pas. »

Et de rabattre la couette sur son corps gelé, puisque seulement vêtu d’une grand tee-shirt en guise de pyjama, avant de plonger la tête sous l’oreiller et de se rendormir. Elle n’allait quand même pas se lever un Dimanche matin, à 7h, namého ! Y a pas écrit pigeon ! Parce que même si Lou n’aimait pas les Dimanche, jours de faisage de devoirs en retard, et annonceurs d’une nouvelle semaine harassante, les Dimanche restaient des jours de grasse matinée. Une grasse matinée, contrairement à ce que certaines abrutis pensent, ne consistent non pas à manger de l’huile au petit déjeuner, mais bel et bien à ne pas prendre son petit déjeuner, ou vers midi, parce qu’on a dormi toute la matinée. Or, voila pas que Van Muller, ce psychopathe dégénéré, collait un cours « spécial » à tous les élèves qu’il avait. A tous les coups, ça allait être une visite rasoir d’un musée moldu, avec en prime une méga interrogation, tellement longue qu’il fallait prendre un sandwich pour le midi. Alors non, non, non, Lou n’allait pas se lever pour si peu.

Si seulement ça n’avait tenu qu’à elle … Car il fallait compter sur les autres filles du dortoir, qui avaient pris cette option, et qui empressaient Lou de se lever. C’était déjà la troisième fois qu’une amie de la blondinette venait lui retirer sa couette pour qu’elle se lève. Pour l’instant, le seul effet avait été de rendre Lou assez ronchon. Ce fut Neoki qui trouva l’Argument avec un grand A pour que Lou se lève :


- Hey Lou ! Lavande sera sûrement là, et elle va gagner tous pleins de points tu sais …

Sur que si Lavande gagnait des points, ça changeait tout. En un rien de temps, Lou fut debout. Elle enfila rapidement une tenue moldue, comme l’avait conseillé le professeur d’Étude des Moldus. C’est-à-dire que Lou enfila un collant chair, une mini jupe noire, un pull rouge et des chaussures soit disant très à la mode que sa mère lui avait acheté cet été : c’était genre des basket mais en moins laid, et ça s’appelait « Converse ». Mais ça avait le mérite d’être moldu.

A 7h10 Top chrono, Lou quittait la salle commune des Serdaigles, soit dix minutes après son lever tardif. Et si elle n’était pas lavée, elle était coiffée, maquillée et portait sur son épaule son sac de cours, un sac à dos noir tout simple, qu’elle avait uniquement rempli d’une veste noire, de trois rouleaux de parchemins au cas où une prise de notes soit nécessaire, avec sa plume, et de l’encre. Il restait suffisamment de place pour le sandwich que Lou s’apprêtait à aller chercher aux cuisines. La Serdaigle courut un peu dans les couloirs, et quand elle arriva dans les cuisines, les petits elfes, assez repoussants avec leurs yeux globuleux, se précipitèrent comme à leur habitude devant elle. Lou aimait beaucoup être servit comme une reine, et si elle ne traitait pas mal les elfes, elle n’avait jamais pensé qu’ils puissent mériter des droits ou quelque chose d’autres.

La jeune femme repartit avec son pique nique, et un pain au chocolat qu’elle mangea en montant les étages jusqu’à la salle de Van Muller. Pas mal d’élèves étaient déjà présents, mais Lou n’eut que le temps de saluer ses connaissances d’un sourire, et son amie Camille d’une bise, parce qu’à peine eut-elle posée son sac sur le sol que le prof commença son discours.

Une sortie à PARIS ! YEEEEEEEES ! Mais c’était génial ! Formidable ! Intergalactique ! Lou n’aurait pas pu tomber mieux. Elle avait quand même passé ses neufs premières années en France, et elle parlait couramment français, bien que depuis des années qu’elle ne pratiquait plus du tout, elle était un peu rouillée. Mais elle partait avec un avantage considérable sur els autres ! Par contre, Lou n’avait été qu’une seule fois à Paris, et ça c’était moins bien, parce qu’elle ne connaissait pas du tout la ville (mis à part les lieux mythiques dont elle connaissait l’existence, bien entendu). Mais tout de même ! Van Muller aurait pu faire une sortir n’importe où ! En Espagne, en Chine, en Pologne, en Turquie, mais non ! Il avait pris LE seul pays dont Lou connaissait la langue. Quel coup de chance incroyable !

Le ravissement de Lou disparut bien vite quand on lui annonça qu’elle allait prendre un porto-machin. C’était quoi ? De l’alcool ? Ces parents avaient bu du porto une fois, Lou s’en souvenait, et ils lui avaient bien dit de ne pas boire d’alcool. Pour le moment, Lou n’en avait bu qu’une seule fois, et en plus elle n’avait pas fait exprès. Enfant modèle. ange Mais que pouvait-elle dire au professeur ? Que ses parents lui avaient interdit ? Mais tous les élèves s’étaient déjà regroupés autour du portoloin. (Tiens, petite blague : Pourquoi les hippopotames se regroupent-ils en troupeau ? Parce que c’est celui du centre qui à la radio. niarkhéhé Et pourquoi les rhinocéros se regroupent-ils en troupeau ? Pour faire semblant d’avoir la radio. :dejaadehors: ) Après cet intermède foireux, la suite.

Sauf que les élèves n’étaient pas du tout agglutinés autour d’une bouteille de rhum, mais bel et bien d’une énorme bouse. Euuuuurk. Et les trois quarts avaient posé la main dessus. Re-eurk. Il était hors de question que les doigts délicats de Lou touchent jamais une pareille horreur. Elle ne put cependant pas jouer les raffinées, étant donné que Van Muller s’assura rapidement que les élèves touchaient la chose immonde, en leur prenant au passage leur baguette. Pour la baguette, Lou ne rechigna pas trop, elle savait se débrouiller sans, mais certaines élèves eurent l’air profondément outrés. Lou elle, se refusait à poser sa main sur la bouse pour imiter les autres … elle le fit quand même. A peine eut-elle effleuré le portoloin qu’elle eut l’impression qu’on lui faisait un piercing au nombril, et qu’elle se sentit littéralement aspirée. C’était très désagréable, et la Serdaigle ferma rapidement les yeux. Let it be.

Elle s’écrasa comme une crêpe à l’arrivée.


« Plus jamais ça … Pitié, plus jamais ça … »

Marmonna-t-elle, livide, lorsqu’elle se releva du petit tas d’élèves en s’époussetant bien (sur les autres) et en prenant soin qu’on ne voit pas sa culotte. Y a pas écrit Rosy. Quelle idée de mettre une mini-jupe. En tout cas, aucun doute pour Lou : vu les effets sur elle du portoloin, ça devait être un dérivé de l’alcool. Parce qu’elle était presque dans le même état que lors de son unique cuite : tremblante, tenant à peine sur ses jambes, barbouillée, et avec un mal de crâne épouvantable accompagné d’un tournis qui donnait une allure psychédélique au paysage. Lou s’appuya contre un lampadaire, ferma les yeux, respira bruyamment.

Quand elle rouvrit les yeux, la première impression fut que Paris, c’était gris. Non seulement la route goudronnée était grisâtre, mais les voitures qui roulaient à deux à l’heure dessus était souvent grise,s et leurs pots d’échappements laisser échapper une fumée grisâtre. Le trottoir était gris. Le lampadaire était gris. Le ciel était gris, et les immeubles aussi. Bref, c’était gris. A proximité du tas d’élèves, un petit escalier (bétonné gris niarkhéhé ) s’enfonçait sous terre, et si Lou n’avait pris qu’une seule fois le métro, elle sut reconnaître la bouche qui menait probablement à une gare. Comme les élèves de Poudlard allaient tous par là, Lou joua les moutons et suivit le mouvement.

Bon, étape number One, s’acheter un ticket de métro. En voyant la queue au comptoir, la Serdaigle eut le réflexe de se rendre à une espèce de distributeur automatique. Elle avait choisi de prendre un truc qui avait l’air super pratique, à savoir une carte pour les jeunes qui lui permettaient de prendre le bus, le métro et le tramway toute la journée juste en achetant la carte. Lou avait réussit à tout bien sélectionner lorsque la machine lui demanda de payer. Or, Lou dut bien se rendre à l’évidence : il n’y avait pas de fentes pour mettre les billets (elle essaya bien de les glisser là où on mettait la carte bleue mais ça ne marchait pas). Finalement, la Quatrième année se rendit à un comptoir qui venait d’ouvrir, et elle fut « reçue » immédiatement.


« Hum … Bonjour ! »

Dit-elle en éclaircissant un peu sa voix. Cela lui faisait tout bizarre de reparler français, et Lou qui avait crut qu’elle n’aurait aucun mal, se rendit compte qu’elle en avait beaucoup. Par écrit, sur la machine à ticket, c’était très facile de comprendre, mais pour les gens qui passaient près d’elle en discutant, elle ne comprenait pas trop ce qu’ils disaient. Ils parlaient trop vite, avec un accent, et comme on était dans une gare, Lou n’avait pas le temps de chercher bien le sens des mots. En plus de cela, depuis bientôt 6 ans qu’elle vivait en Angleterre, Lou avait finit par « penser » dans sa tête en Anglais, par « rêver » la nuit en Anglais, et tout. Et de se retrouver comme ça au milieu de gens parlant français, ça lui rappelait son arrivée à Londres, quand elle ne comprenait pas l’anglais.

- C’est pour quoi ?
« Euh … je voudrais une carte Ticket Jeunes pour euh … Euh oui voila. S’il vous plait. »
- Quelles zones ?
« Sorry ? Euh … Pardon ? »
- Pour quelles zones ? 1-3, 1-5, 1-8 ou 3-8 ?
« Euh … je sais pas moi. Quel est le mieux ? Je aller à Notre Dame, à le Louvre, à la Villette et à Montparnasse. »

Heureusement qu’elle était tombée sur un mec sympa. Le moldu lui conseilla de prendre les zones 1 et 3, et c’est ce que la jeune fille fit. Elle tendit alors son billet moldu, se demandant si elle aurait assez d’argent après pour les médailles. L’argent, elle gérait. Mais bon, les euros, c’était super facile quand même. Quand le monsieur lui rendit sa monnaie, ou le gratifia d’un sourire, prit son Ticket Jeunes pour 3,20 euros et elle se dirigea vers la file de personne qui s'était formée devant les espèces de tourniquet permettant d'accéder aux quais.

Lou attendit qu’un RER en direction de l’Aéroport ou de Mitry arrive, et elle n’eut pas à attendre longtemps, il arriva au bout de deux minutes. Elle s’engouffra dans la rame déjà bondée, et comme il n’y avait plus de place assise, elle resta debout, cramponnée à une espèce de barre métallique près de la porte. Elle s’amusa à regarder les petites vignettes qui donnaient les consignes de sécurité, à déchiffrer des quelques tags près de la porte, et à écouter les conversations d’un groupe d’adolescents à côté d’elle. Nombre de mots retenaient son attention, parce qu’elle ne les connaissait pas, et que les jeunes parlaient bizarrement à son goût. Un gros monsieur reluquait les jambes de Lou pendant les deux dernières stations, et elle fut ravie de sauter sur le quai arriver à son arrêt. Jusqu’à présent, elle n’avait eu aucun ennui.

La Serdaigle s’engouffra dans la foule de touristes. Quelques gouttes commencèrent à tomber, et elle espérait que ce soit une pluie « parisienne » : genre il pleuviote pendant 2h, mais c’est presque rien. Pas comme dans le sud de la France, là où Lou avait grandit. En bas, comme on disait, ça vous tombait dessus soudainement, ça durait pas longtemps, mais c’était des pluies diluviennes.

Quand soudain, elle le vit. Non pas Dieu, ni le prince charmant, mais Lee. Il était immanquable. Flanqué d’un pantalon hideux et de mocassins trop cirés, ainsi que d’un kaway de toutes les couleurs, et portant un sac à dos à l’effigie de Bob l’éponge (un dessins animés débiles pour enfants arriérés, selon Lou), Lee offrait un spectacle assez drôle. Un groupe de Japonais s’était même arrêté pour le prendre en photo, courant vers l’entrée de la cathédrale.


« Leeeeeeeeee ! LEEEEEE ! »

Hurla Lou à travers la foule. (Oui, elle avait enfin appris qu’il s’appelait Lee Jordan, et non pas Lii Georges Ann, comme elle le croyait peu de temps auparavant.) Mais le garçon aux dreads ne sembla pas l’entendre (pourtant elle gueulait bien). Il fallait dire qu’il se trouva à deux cents mètres d’elle, et qu’avec le bruit de la foule, de la pluie, et de la ville … Le temps que Lou courre comme une dératée pour rattraper son camarade de Poudlard, il avait disparu. Mais pas la machine à médailles ! Lou glissa comme indiqué la petite pièce de deux euros dans la fente prévue à cet effet, et après un cliquetis bref, la petite médaille grise (comme tout le reste à Paris) tomba dans l’espace situé sous la machine. Lou la serra dans sa main en se disant qu’elle avait enfin sa première médaille, et qu’il n’était que 9h passé. Elle serrait à Poudlard bien avant 20h, c’était sur … Limite, elle se demanda si c’était bien la peine d’avoir prit un sandwich. Mais tout de même, on ne savait jamais.


Dernière édition par le Sam 26 Mai - 11:38:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptySam 26 Mai - 0:56:38

Previously on LOST (à Paris niarkhéhé )...



Episode 1 a écrit:
La première informations de la journée sera que que le cours ne se déroulera pas ici mais dans Paris.
...
...
...
Bonjour je voudrais aller à Notre-Dame s'il vous plait monsieur!
- Mouais, un ticket Zone 1-3 ça va?
- Ben euh... je veux aller à Notre-Dame monsieur!
- J'm'en fous de c'que tu veux mon gars. J'te demande si ça te va un Zone 1-3?

...
...
...
Hé gamin! tu veux pas ta monnaie?
- Hein? Euh... Je pense que si monsieur! Very Happy Merci monsieur! Very Happy Au revoir monsieur! Very Happy

...
...
...
YATAAAAAAAAA!!!! Welcome Neeeeeew Yooooooooooooooooork! Une médaille! Plus que deux!!!!!!! Vite, faut que je me dépêche comme ça j'arriverais premier et j'aurais plus de points! Very Happy Very Happy


Ces évènements se déroulent entre 9h et 10h.



Lee était désormais dans le métro n°1. Il venait à peine de comprendre qu'il s'était trompé de rame et ne savait pas jusqu'où il allait aller. Il regarda alors le panneau au-dessus de la porte pour voir les endroits où ce train l'emmenait. Il était déjà à Concorde lorsqu'il parvint enfin à décrypter la carte. Apparemment, son métro passait par étoile et s'arrêtait à La Défense Grande Arche. C'est alors que notre héros prit une décision qui allait changer sa vie à jamais :

** J'vais aller jusqu'à La Défense machin chose comme ça je pourrais avoir une vue d'ensemble de mon parcours et chercher les bons métro à prendre pour aller chercher les autres médailles. **


Finalement, après une dizaine de minutes dans le métro à observer les gens et surtout à se sentir observé, notre Gryffondor descendit à La Défense. Il parcourut les longs couloirs de la station, grimpa les multiples escalators et arriva finalement devant ça :

TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Grandearche02op7


Et alors il fût émerveillé love Devant lui se dressait ce grand... cube gné Il ne savait pas ce que c'était mais c'était très grand et très impressionnant. Au milieu du cube il y avait une sorte de toile d'araignée géante et des tiges métalliques montaient jusqu'en haut du cube vitré. Le sixième année se retourna et ce qu'il vit fût encore plus gigantique que le cube. Devant lui se dressaient des dizaines de buildings! Certains étaient hyper hauts et Lee devait presque se faire un torticolis pour appercevoir le sommet. Il était émerveillé. Jamais il n'avait vu de choses si grandes. Les tours étaient toutes différentes, elles étaient les unes derrière les autres et formaient une grande avenue au bout de laquelle on pouvait appercevoir l'Arc de Triomphe de la place de l'Etoile.

TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Ladfense01qt8
TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Ladfense02cx2
TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Ladfense03cx2


Lee avança un peu sur cette grande avenue bordée de buildings et l'espace d'un instant il se sentit comme à New York I love you Entouré par tous ces buildings de verre et ces hauteurs gigantesques I love you C'était beau I love you A droite, Lee désigna immédiatement ce building comme son favori :

TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Touredftm9


Il le trouvait beau parce qu'une partie de sa base semblait avoir été arrachée du pied du building. Mais ce n'était bien sûr qu'un détail de l'architecture de ce building et qui le rendait plus beau que les autres. De l'autre côté de l'avenue, il y avait un gros bloc noir. C'était une sorte de parallèllépipède rectangle tout noir et particulièrement moche.

TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Tourarevaws6


Le Gryffondor continua a descendre l'avenue et alors qu'il en était à peu près au milieu, entouré par toutes ces tours, il se retourna et apperçu trois autres buildings plutôt classes :

TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Tourgranite01ha8
TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Toursequoiavy1


Les deux premiers, qui semblaient être jumeaux étaient très classes et avaient une architecture bizarre. Mais Lee les aimait bien. L'autre était joli aux yeux de Lee car il reflétait parfaitement la lumière du ciel I love you Bref, Lee était émerveillé par ce paysage qu'il n'avait encore jamais vu. Il n'arrêtait pas de regarder en haut tandis qu'il descendait l'esplanade. Il avait un peu l'air d'une lumière au milieu de tout ce bleu, ce gris ce noir, lui avec son K-Way multicolore. Au moins il ne passait pas innaperçu ça c'était sûr.

Enfin, il arriva au bout de l'esplanade et aperçu une bouche de métro non loins de lui. Il se tourna alors une dernière fois vers la Grande Arche, tel un cow-boy devant un coucher de soleil, et s'engouffra sous la terre. Une nouvelle fois, il passa son ticket et put entrer dans le métro sans problème. Il arpenta quelques couloirs et tomba sur un plan du métro affiché au mur. Il commença alors à étudier son chemin pour se rendre à la Porte de la Vilette pour aller chercher sa deuxième médaille. D'après le plan, il était obligé de reprendre le métro 1 mais cette fois-ci dans l'autre sens, vers Château de Vincennes.

** Alors voyons voir, si je prends le 1 et que je m'arrête à Franklin Roosevelt je peux ensuite prendre le 9 vers Gallieni. Je descend à Saint Augustin, je marche jusqu'à St Lazare et là je reprends le 13 vers Saint Denis Université et je descends Place de Clichy où je peux reprendre le 2 vers Pré Saint Gervais. Je m'arrête à Stalingrad et je prends le 7 rose jusqu'à Porte de la Vilette et la médaille Very Happy Mais ça fait beaucoup de changement ça... Il doit sûrement y avoir un autre chemin Suspect Si je descend à Charles de Gaulle Etoile, je peux prendre le 2 jusqu'à... Stalingrad et ensuite le 7 jusqu'à la Vilette! Oh ça à l'air pas mal ça Very Happy Ca fait pas beaucoup de changements Very Happy Very Happy **

Ni une, ni deux, notre champion poursuivit son chemin en prenant bien garde de ne pas prendre le mauvais métro et il sauta dans le métro 1 en direction de Vincennes.

Après quelques minutes, le métro arriva à Etoile et Lee descendit, fidèle à son roadbook qu'il s'était fait. Il marcha dans le labyrinthe des couloirs de métro et suivit les panneaux qui indiquaient "2 Nation" Finalement, il arriva sur le bon quai, du moins c'est ce qu'il espérait au fond de lui, et attendit que le métro arrive. Le minuteur installé sur le quai indiquait 4min 36sec. Lee s'assit alors à côté d'un vieux monsieur qui tenait dans sa main une casquette renversée. A l'intérieur, des petites pièces grises et jaunes et d'autres orangées. Lee demanda alors au type :


Dites pourquoi vous avez de l'argent dans votre casquette? Et pourquoi vous la tendez aux gens? Vous voulez donner des sous aux autres? C'est très gentil ça monsieur, vous êtes un honnête homme! Very Happy

Et c'est alors que l'impensable se produisit. Le sixième année plongea la main dans la casquette et attrapa une petite poignée de pièces. C'est alors que ce qui semblait être un vieux monsieur devint un homme fou de rage qui se leva d'un bond!

Rend moi ça espèce de petit con! Voleur je vais t'étripper de mes mains!!!!

Le clochard sortit un couteau de la poche de sa veste et le pointa vers Lee qui fût terrorisé devant tant de violence Shocked Fort heureusement, pendant ce temps, le métro était arrivé et d'autres passagers avaient ouvert la porte du wagon situé juste derrière Lee. Le jeune sorcier se jeta dedans et le SDF le poursuivit mais la porte se ferma juste devant lui. Il fulminait en voyant le jeune garçon dans le métro et surtout avec sa main encore pleine de ses pièces qu'il avait durement gagné au prix de nombreuses heures de mendiage. Mais il ne s'avoua pas vaincu et courru vers le wagon suivant pour y entrer. Et il y parvint le bougre! Le métro démarra et Lee aperçu le clodo dans l'autre wagon. Il le regardait et agitait son couteau en faisant mine de se trancher la gorge et en pointant Lee du doigt. Le Gryffondor avala sa salive tandis qu'il blanchissait pale mais il eut une idée. Il devait agir vite car la prochaine station arrivait et nul doute que le clochard allait changer de wagon pour faire la peau à notre ami. Alors notre héros se dirigea le plus loin possible de son tortionnaire et se cacha pour ne pas être vu par celui-ci. La station arriva et les portes s'ouvrirent. Lee descendit et entra dans le wagon suivant tandis que le psychopate se lançait à sa poursuite. Il courru à travers le wagon, jusqu'à l'autre bout et attendit de voir le méchant pas beau entrer à son tour. Lorsque ce fut le cas, notre ami sortit une nouvelle fois sur le quai et se baissa pour qu'on ne le voit pas depuis le wagon. De cette manière, il passa sous les vitres et rebroussa chemin vers la fin du train. Il devait faire attention car il devait passer devant des portes ouvertes et le méchant ne devait surtout pas le voir. Mais le SDF lui facilitait la tâche en courant comme un dératé dans le wagon. Il put ainsi passer devant les portes sans se faire voir. Enfin, lorsque le clochard arriva au bout du wagon il sortit sur le quai et Lee réentra dans le même wagon. Le clochard continua d'aller dans les wagons suivants et le train repartit. Lee était soulagé mais toujours un peu inquiet. Le vilain reviendrait à la charge et ce jusqu'au terminus :s Il devait donc trouver une cachette pour survivre. A la station suivante, il guetta discrètement le clochard et il le vit descendre pour aller dans les wagons de l'avant du train. Lee sortit alors sur le quai et s'engouffra dans les couloirs de la station. Il se terra dans un coin et attendit que le métro reparte. Il sortit alors de sa cachette et jeta un coup d'oeil discret sur le quai, pour vérifier que le clochard était bien reparti avec le train. Et ce fut bien le cas. Notre Lee souffla et se laissa tomber sur un siège en attendant le métro suivant. Le train arriva alors et Lee grimpa dedans, bien décidé cette fois à arriver jusqu'à Stalingrad tranquillement. Mais il avait quand même peur que le pas beau l'attende aux station suivantes alors il enleva son K-Way trop visible et le rangea dans son sac. Il se plaça dans un coin un peu à l'écart du wagon et s'assit entre deux personnes qui se regardèrent d'un air étonné et agacé de voir ce garçon se mettre juste entre eux d'eux alors que le wagon était presque vide
Bref, le métro repartit de plus belle et à chaque station, Lee avait peur decroiser le pas beau. Mais finalement, il ne le vit plus et arriva entier à Stalingrad. Il descendit paisiblement sur le quai et entra dans les longs couloirs du métro à la recherche du quai du métro 7 rose en direction de La Courneuve...
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptySam 26 Mai - 17:24:04

Lou n’était pas contente. Quand on pensait qu’on nous faisait de grands discours sur Paris, la ville des Lumières. On montrait toujours la tour Eiffel illuminée dans la nuit, ou l’Arche de la Défense, où l’Arc de Triomphe, ou la Pyramide du Louvre, les Champs Elysées, les péniches sur la Seine, une jolie Seine bien turquoise avec un grand ciel bleu par-dessus. Et bien tout ça, c’était du grand n’importe quoi, de la publicité mensongère de 1ère classe. Lou elle, elle était assise devant Notre Dame de Paris, en train de déchiffrer le plan de son métro pour savoir où elle devait se rendre. Elle avait un peu traîné dans la Cathédrale de Notre Dame, et elle regrettait de ne pas avoir emmené son appareil photo : les élèves ne pouvaient même pas faire de tourisme … Lou grommelait aussi parce que Van Muller était un crevard radin : il leur avait refilé une minuscule carte du métro, et les noms des stations étaient écrites en tellement petit que c’était impossible de lire quoi que ce soit. Pour finir, Lou râlait parce qu’un salopard de pigeon de mes deux (jamais de pigeon sur les cartes postales non plus) avait crotté sur sa veste noire, et par conséquent à deux centimètres de sa chevelure blonde. Elle avait fait de grands gestes et manquer renverser une dame enceinte en beuglant comme une malade, quand elle avait remarqué la crotte de pigeon. Sur sa jolie veste noire. Une crotte. Blanche, et déguelasse. Elle avait déjà eut la dose avec le fumier en guise de porto-truc. Et là … Saloperie de pigeon. Lou se jura que la prochaine fois qu’elle viendrait à Paris, elle prendrait sa baguette avec elle, et même qu’elle aurait appris l’Avada Kedavra pour l’occasion, et que ce serait la fin des pigeons. Grâce à elle, ils seraient en voie d’extinction. Enflures de pigeons …

Comme cela faisait une demi-heure que Lou ronchonnait, assise sur des marches d’escaliers, elle se releva, s’épousseta un peu le derrière, et s’approcha d’un buisson dans une allée alentour, dont elle arracha une feuille pour nettoyer la crotte de pigeon sur son épaule. Au début, elle ne fit que l’étaler un peu plus, mais au bout de la cinquième feuille d’arbre, la tache était un peu partie. On avait juste l’impression que sa veste était un peu délavée à cet endroit là. Tant pis, Lou ne pouvait pas faire mieux. Et dire qu’avec un petit « Recurvite » de rien du tout elle n’aurait même pas réfléchi. Finalement, la Serdaigle n’y avait jamais vraiment pensé, mais elle y tenait vachement à sa baguette, et depuis 4 ans qu’elle l’avait toujours avec elle, elle se trouvait un peu démunie sans le bout de bois. Un peu vulnérable aussi.

Mais la jeune femme se sentit bien plus vulnérable quelques minutes plus tard. Elle avait emprunté un souterrain moderne, genre carrelé, avec des affiches de cinéma un peu partout, qui devait relier Saint Michel Notre Dame à Saint Michel tout court … ou un truc dans le genre. En tout cas, elle allait pouvoir prendre la ligne 4 jusqu’à Châtelet pour prendre ensuite la Ligne 7 qui menait au Louvre, où se trouvait une médaille. Elle marchait donc tranquillement, insouciante, croisant parfois quelques personnes, quand un mec entre 30 et 50 ans, à l’air un peu … elle n’aurait su dire à l’air de quoi, mais il était un peu flippant. Le type en question se pencha vers elle, tout en continuant à marcher et lui demanda :


- C’est quoi ton petit nom ?

Même si Lou n’avait pas compris le français, elle n’aurait pas eu besoin de traduction. La Serdaigle blêmit, et fixa fermement devant elle, sans jeter ne serait-ce qu’un regard à l’homme. Mais qu’est-ce qu’elle avait peur ! La gars l’effleurait sans cesse, il marchait à son rythme, et Lou crut qu’elle allait mourir, se faire agresser, violer, et tout. En plus il n’y avait presque personne, et Lou n’avait pas confiance dans les gens : elle doutait que quelqu’un l’aide. Aussi, terrorisée, Lou accéléra-t-elle en descendant des grands escaliers. Elle entendait encore els pas du gars derrière elle, et elle passa très vite le tourniquet qui menait au quai, puisque qu’avec sa carte, elle n'avait pas à sortir un tiquet, le passer dans une fente, attendre qu'il resorte ... La type lui, dut passer un billet, et Lou en profita pour courir un peu jusqu’au quai.

*Faut que je fasse semblant de connaître quelqu’un. Il n’osera rien faire si je suis avec quelqu’un.*

Alors la Serdaigle traîna dans les pieds d’une femme d’affaire blonde qui s’impatientait comme le métro n‘arrivait pas, et Lou à côté d’elle lui souriait comme si elle la connaissait très bien. A 20 mètres de là, le monsieur qui avait abordé Lou la regardait en souriant. Elle avait l’impression que c’était un sourire de fou, alors Lou fit semblant de parler à la dame blonde, en lui souriant bien et tout. Mais que pouvait-elle lui dire ? La Serdaigle lui demanda l’heure dans un Français très incorrect, mais elle ne put entendre la réponse (d’ailleurs elle s’en fichait) car le métro arriva dans un grand bruit assourdissant. Lou monta dans la rame, et le probable pédophile aussi. Il s’assit sur un strapontin, pas loin de Lou qui s’était mise à côté d’une vieille grand-mère. En face d’elle, un jeune cadre téléphonait. C’était très facile de reconnaître un cadre. Ils étaient tous habillés dans un costume/cravate, et portaient une petite sacoche à papier. Et ils avaient tous le même air d’informaticien.

Mais cet informaticien là, il donna une très bonne idée à Lou. Il venait à peine de raccrocher que Lou lui demanda son portable, très poliment, en faisant bien attention aux mots qu’elle utilisait. Le cadre hésita un peu mais finit par lui tendre, et la jeune fille vérifia que le psychopathe sur son strapontin la regardait bien avant de faire semblant de composer u numéro au hasard (c’est-à-dire qu’elle effleurait à peine els touches) puis d’appuyer, toujours faussement, sur le bouton vert.


« Allo, PAPA ! C’est moi ! Tu me rejoins à Les Halles ? Tu m’attends sur le quai ? Super ! A TOUT de SUITE ! »

Dit-elle d’une voix bien forte. Puis elle rendit le portable à l’informaticien, en le remerciant, et se réjouit. Héhéhé … Comme ça le pédophile allait croire qu’elle descendait dans deux arrêts, alors qu’elle descendait à Châtelet, c’est-à-dire dans un arrêt (ils avaient déjà passé Cité). Elle n’aurait qu’à se faire très discrète en descendant à Châtelet, pour qu’il ne le voit pas, et ainsi, il allait perdre sa trace. Héhéhé … En plus, le type croyait qu’elle allait retrouver son père. Décidément, Lou avait eu une très bonne idée.

La chance l’aida un peu, puisqu’à Châtelet, les gens qui descendait ou qui montait étaient assez nombreux, et Lou put se fondre dans la masse aisément. Depuis que le mec l’avait agressé (car Lou avait clairement eut aussi peur que si elle avait été agressée … et puis le harcèlement sexuel, ça commençait comme ça hein) elle se sentait assez mal à l’aise dans sa mini jupe, et elle décida de s’acheter un pantalon. Quand elle descendit au Musée du Louvre (elle avait hésité à descendre à Pyramide, mais non), elle commença donc par chercher des boutiques. Ce n’était pas difficile, il y en avait tout le long du Boulevard.

La Serdaigle se fit klaxonner deux fois, sans savoir si c’était parce qu’elle avait traversé au mauvais moment (elle n’attendait jamais que le bonhomme soit vert, mais juste que la voiture soit assez loin d’elle), ou bien si c’était parce que sa mini-jupe la rendait trop … sexy quoi. Elle penchait pour la dernière option, non pas par prétention, mais par paranoïa. Cela la gêna encore plus, et quand Lou vit un Zara, magasin qu’elle connaissait puisqu’il y en avait un à Londres, elle rentra dedans.

Un jean, juste un jean. Ce n’était pas trop demandé. Lou en trouva un en solde, assez foncé, pour 9 euros 80, elle ne l’essaya même pas et se rendit à la caisse. Van Muller leur avait donné 20 euros (bah quoi t’as pas dit combien tu nous donnais niarkhéhé ) et Lou compta qu’il lui resterait pile 7 euros. Elle ne perdit pas de temps à barvarder avec la vendeuse comme elle le faisait en Angleterre, elle lui dit juste Bonjour et Merci et Au Revoir. A peine fut-elle sorti du Zara, son jean à la main dans un sac plastique, que la Serdaigle rentra dans la boutique d’à côté, un truc qu’elle ne connaissait pas, et alla droit aux cabines d'essayage. Le jean était un peu serré, mais elle s’en fichait. La Serdaigle remit sa mini-jupe dans son sac à dos, et elle sortit de la boutique en même temps qu’une autre dame.


BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP

Lou s’arrêta. Zut de zut ! C’était quoi ça encore ? Pour un peu, elle aurait levé les mains en l’air quand la vendeuse lui demanda si elle pouvait repasser pour voir. La Serdaigle ne comprit pas bien car la vendeuse avait un fort accent parisien, mais il s’avéra que c’était la dame à côté de Lou qui bipait, et la blondinette repartit au Louvre. Il était presque 11h, elle avait perdu pas mal de temps, et comme elle n’avait presque rien mangé ce matin là, la demoiselle crevait de faim. Elle décida de se rendre d’abord à la pyramide avant toute chose, et trouva très facilement le musée. Si c’était comme pour Notre Dame, la médaille devait se trouver à l’accueil … La poursuiveuse eut dut mal à le trouver, elle était allée sous le musée du Louvre, où il y avait un grand restaurant avec des plats qui venaient de partout daans le monde. L'estomac de Lou lui signala que ces bonnes odeurs ne le rendaient pas indifférent du tout. La jeune femme était ensuite passée devant d’autres boutiques, et puis elle avait monté des escaliers, et avait fini par trouver ce qu’elle cherchait.

Tranquille comme tout, la Serdaigle glissa sa pièce de deux euros dans la machine à médaille. Normalement, ça aurait du faire « TCHING ! » et la médaille serrait tombée, mais là ça fit un drôle de bruit, genre entre le cliquetis et le chat qui crache une boule de poil. Et pas de médaille.


« Héééé ! »

S’exclama Lou, engueulant la machine qui venait de lui bouffer sa pièce contre rien. En plus le distributeur ne rendait pas la monnaie, c’était malin tiens. La Serdaigle essaya de récupérer la médaille par en dessous, mais elle manqua juste se casser le poignet en glissant sa main à l’endroit où la médaille devait tomber. Furieuse, la Serdaigle finit par donner un coup de pied dans la machine. C’est à ce moment là qu’un grand monsieur en bleu se pointa.

- Je peux vous aider Mademoiselle ?

Demanda-t-il, sourire ironique aux lèvres. Il devait penser que c’était une délinquante, itou. Alors Lou fit son plus beau sourire, et expliqua son malheur au monsieur, en s'excusant aussi de 'sêtre emporté contre le distributeur ... Il appela un autre type à l’accueil, qui devait venir réparer la machine, et en attendant, Lou mangea son premier sandwich. Histoire de rentabiliser le temps perdu. Il y avait une autre machine à médaille, et Lou vit une élève de Poufsouffle arriver, complètement trempée, pour chercher sa médaille. Mais elle ne la salua pas parce qu’elle n’était pas sur que Lucretia la reconnaisse. En plus, Lou voulait faire bonne impression devant l’agent du Louvre qui avait appelé le réparateur rien que pour elle, alors elle se contenta de se dire qu’il fallait qu’elle se souvienne de demander à Lucretia ce qu’il lui était arriver pour qu’elle se retrouve dans un état pareil. (Z’avez vu cette suite de verbes ? XD) Enfin, un autre monsieur avec une moustache et une boite à outils arriva, il ouvrit la machine, fit un truc dedans, et quand il referma le distributeur, il tourna la petite molette qu’on tournait quand on venait de mettre une pièce, et la médaille tomba enfin.

« Merci beaucoup ! »

S’exclama Lou en prenant possession de sa deuxième médaille de la journée. Et puis elle quitta enfin le musée du Louvre, en sortant son plan du métro. Elle n’avait jamais, jamais entendu parler de la Villette.
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyDim 27 Mai - 0:40:50

Previously on LOST (à Paris niarkhéhé )...


Episode 2 a écrit:
** J'vais aller jusqu'à La Défense machin chose comme ça je pourrais avoir une vue d'ensemble de mon parcours et chercher les bons métro à prendre pour aller chercher les autres médailles. **
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TP (année 3, 4, 5, 6, 7) Ladfense01qt8
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** Alors voyons voir, si je prends le 1 et que je m'arrête à Franklin Roosevelt je peux ensuite prendre le 9 vers Gallieni. Je descend à Saint Augustin, je marche jusqu'à St Lazare et là... **
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Dites pourquoi vous avez de l'argent dans votre casquette? Et pourquoi vous la tendez aux gens? Vous voulez donner des sous aux autres? Very Happy
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Rend moi ça espèce de petit con! Voleur je vais t'étripper de mes mains!!!! fureur

Ces évènements se déroulent entre 10h et 11h.


Lee venait de descendre à la station Stalingrad et il errait dans les couloirs à la recherche du quai du métro 7 qui le mènerait à La Courneuve 8 mai 1945. Mais depuis son arrivée à Paris, il avait appris à se repérer dans le métro grâce aux panneaux accrochés dans les longs couloirs. Bon certes il s'était trompé au début de la journée mais il s'était super bien rattrapé par la suite 8) Et désormais, il se repérait parfaitement dans le tube et il arriva sans mal sur le quai du métro n°7. Il attendit une petite minute et pu monter dans le métro qui l'emmenait vers la Porte de la Vilette et sa deuxième médaille! Very Happy Il profita de ce court trajet pour se reposer un peu et se remettre de ses émotions avec le clochard du métro 2. Le wagon dans lequel il se trouvait était plutôt calme. Il n'y avait pas grand monde. Juste un grand black avec des écouteurs blancs dans les oreilles, une vieille dame agrippée à son sac à main, jetant de furtifs regards méfiants tout autour d'elle, une jeune fille, la vingtaine, qui contemplait l'obscurité du tunnel d'un regard rêveur, une femme plutôt banale et un monsieur qui lisait un journal sportif. Notre Lee, lui, était tranquillement assis dans son siège mais la Porte de la Vilette arriva plutôt vite et notre Gryffondor dut descendre. Il parcourut les couloirs et arriva sur une sorte de grande place.

Devant lui, un immense bâtiment à l'architecture moderne. Les façades étaient toutes vitrées et devant le bâtiment, se dressait une grosse boule argentée. Le garçon aux dreadlocks s'en approcha intrigée mais son regard fut très vite attiré ailleurs lorsqu'il remarqua à côté de cette grosse boule... un sous-marin oO Il s'approcha de cet objet aussi suspect qu'un Poufsouffle dans un endroit dangereux et essaya de savoir comment un tel engin avait pu atterir ici, en plein centre de Paris. Hélas, il n'y avait pas de parisien dans les environs. Alors il se decida à entrer dans la cité des sciences et de l'industrie, le grand bâtiment à l'architecture moderne. A ne pas confondre avec tous les bâtiments plus petits et tout rouges dispersés tout autour du grand bâtiment. L'un d'eux abritait d'ailleurs un fast food français dont le nom indiquait que le service était rapide (pas de noms clown ) et Lee ne manqua pas de le repérer et de mémoriser son emplacement en prévision du repas de midi, hé hé hé. Il entra donc dans la cité des sciences mais en regardant derrière lui vers le fast food et ne vit pas la parisienne qui arrivait vers lui. Et alors ce fut le drame. Une collision effroyable s'en suivit et la femme fit tomber tous ses papiers par terre. Lee vascilla également et se rendit compte de sa bêtise. Immédiatement, il se confondit en excuse et se baissa pour aider la dame à ramasser ses papiers. Il remarqua également qu'elle portait un badge avec le logo de la cité des sciences et notre ami vif d'esprit compris qu'elle était une employé du bâtiment. Il lui demanda alors des renseignements car rappelons le, notre garçon était curieux comme un Serdaigle dans une bibliothèque.


Excusez moi Madame, qu'est-ce qu'un sous marin fait dans le bassin devant le bâtiment? Il a pas pu arriver là par le fleuve car il est quand même loin. Vous voulez bien m'expliquer? titeuple
- Bien sûr monsieur, c'est un ancien sous-marin qui sert aujourd'hui de musée. Bien sûr, il n'est pas arrivé comme ça ici, il a été démonté et réassembler devant la Cité des Sciences et de l'Industrie.
- Ah d'accord. Et c'est quoi tous ces bâtiments rouges sur la place autour du bâtiment?
- Euh... Et bien je ne sais pas trop. Sûrement des issus de secours ou des bâtiments qui abrite des équipements électriques. Ou tout simplement des éléments décoratifs.
- Merci madame. Et ce grand bâtiment c'est quoi? Pourquoi il est tout bizarre?
- Euh... Le bâtiment où nous nous trouvons est la Cité des Sciences et de l'Industrie. C'est un espace d'exposition et de découverte de toutes les sciences où les gens peuvent, grâce à des activités ludiques, apprendre comment fonctionne les choses qui nous entourent comme la lumière, l'électricité, l'eau ou la mécanique.
- Ah oui! Moi aussi au collège j'ai un cours un peu comme ça! On étudie les sciences des moldus ou leur histoire. Parce que nous, on n'y connait rien aux moldus. Enfin moi j'ai passé mon enfance à l'école moldue donc je m'en sors mieux que mes camarades. Very Happy
- Euh... oui euh... Mais euh... j'avoue que je n'ai pas tout compris ce que vous avez dit. Les moldus? Jamais entendu parler de ce peuple.
- Ah euh ben c'est pas grave. Vous savez où je peux trouver une boîte à médailles comme celle-ci?
demanda t'il en montrant sa médaille de Notre Dame.
Oui bien sûr, il y en a une dans le hall, un peu plus loin sur votre droite.
- D'accord merci Madame de la Cité des Sciences! Very Happy Au revoir! Very Happy


Le Gryffondor partit alors dans le hall sous les yeux de la pauvre moldue qui n'avait pas tout compris ce que notre ami lui avait dit. Il pénétra dans le bâtiment et se dirigea vers la droite pour finalement trouver la boîte à médailles. Il chercha dans son sac Bob l'Eponge une pièce de 2€qu'il glissa dans la fente de la machine et une deuxième médaille tomba devant Lee. Il l'attrapa et se retourna en dressant sa main droite en avant, l'index et le majeur levé vers le ciel en forme de V. La scène semblait toute droite sortie de Fort Boyard, jeu moldu populaire mais ici, le nain était remplacé par un grand black avec des dreads oO

Alors notre héros marcha doucement vers la sortie mais il s'arrêta un peu car il se demandait où ses collègues sorciers en étaient. Il regarda autour de lui, au cas où il apercevrait un visage familier mais finalement, il ne reconnût personne. Pas de traces de Lou Belacqua, Lucretia Ulwarth, Camille Arway ni même de Mégane DéCircée. Alors il quitta le bâtiment et se dirigea vers... le fast food! Very Happy En effet, notre héros avait fait pas mal d'efforts depuis le début de la journée et il avait une petite faim. Certes il avait un sandwich dans son sac mais c'était bien moins appétissant que le succulent Long Bacon qu'on voyait sur l'affiche collée sur le mur du restaurant. Alors le sixième année se dirigea vers le fast food et commanda un Long Bacon avec une sauce barbecue. Pour ça, il se sentait à l'aise, il achetait souvent des hamburgers quand il allait en vacances en Jamaïque alors il savait faire. Il ressortit donc du Q**** niarkhéhé avec son hamburger dans la main et commença à croquer dedans à pleine dents tandis qu'il se dirigeait à nouveau vers le métro. Il y entra facilement grâce à son ticket zone 1-3 8) et s'arrêta une nouvelle fois devant une carte du métro pour savoir quel chemin il devait prendre. Il parvint facilement à trouver quel rame l'emmènerait directement à la pyramide du Louvre qui devait en toute logique se trouver non loin du musée du Louvre clown Et la solution était toute simple puisque Lee devait reprendre le métro 7 rose mais cette fois-ci dans l'autre sens, vers Villejuif/Mairie d'Ivry. Il suivit donc les panneaux et s'engouffra dans le métro qui venait d'arriver sur le quai tandis qu'il glissait le dernier morceau de son hamburger dans ce puit sans fond qui lui servait de gosier. Mais alors qu'il s'asseyait sur son siège, il reçu un violent coup sur la tête et entendit un tonitruant :


ESPECE DE PETIT VOYOU!!!!!! ON NE MANGE PAS DANS LE METRO !!!!!! VOYOU !!!!!!!
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyDim 27 Mai - 8:49:20

Tuer un de ses professeurs était-il puni par la loi des sorciers ? Sûrement ce qui était franchement dommage trouvait Lavande Brown, pauvre victime innocente des idées farfelues de son professeur d’Etude des Moldus. Non mais franchement quelle personne normalement constituée forcerait des adolescents en pleine croissance ayant un besoin naturel de dormir à venir en cours un dimanche matin à 7h30 ?! Mais bon, on pouvait donner comme excuse à Van Muller qu’il n’était absolument pas normalement constitué, alors … N’empêche que cela ne lui donnait pas pour autant le droit de priver ses malheureux élèves de leur seule matinée de grasse mat’ ! Enfin, un cours étant un cours, Lavande avait mis son réveil à 7h00 du matin, elle s’était levée à contrecœur, avait détesté toutes les filles du dortoir qui pouvait encore dormir donc Camille ne faisait pas partie de cette liste car elle était également debout pour le cours du taré et s’était habillée. Elle avait ensuite prit un petit déjeuner léger car à ces heures matinales elle ne pouvait jamais rien avaler et était allé aux Cuisines réclamer un sandwich aux Elfes de Maison car Van Muller leur avait conseillé de le faire et pour une fois vu qu’il s’agissait de bouffe, elle préférait être préparée à toute éventualité.

Elle se dirigea ensuite, de mauvaise grâce et avec les yeux encore piquants de sommeil vers sa salle. Elle entra à 7h30 pile et le prof se mit alors à leur expliquer qu’ils allaient devoir se rendre à Paris et ramener plein de trucs de différents endroits dont le seul nom l’effrayait. Mon Dieu mais elle allait se perdre à tous les coups, déjà que Londres côté moldu la paniquait s’il s’agissait d’aller à Paris c’était la catastrophe ! Enfin, Paris étant quand même la capitale de l’amour et des grands magasins elle se dit qu’un mal pour un bien, mieux valait aller se perdre dans la capitale française que dans un trou paumé d’Angleterre, non ? La préfète des Pouffys avait l’air du même avis, Lavande ne la connaissait pas beaucoup, mis à part savoir que c’était de sa faute si Gryffondor avait perdu le dernier match de Quidditch et les quelques cours qu’elles avaient eu ensemble, c’était tout. Enfin, elle l’écouta néanmoins parler pendant qu’ils s’accrochaient au Portoloin qui devaient les amener dans la ville des Lumières. Elle s’accrocha et ressentit pour la deuxième fois de sa vie cette sensation si désagréable d’être arrachée du sol pour être emmenée de force à l’autre bout de la Terre, la première remontant à l’été dernier lorsqu’elle avait assisté avec son père à la finale de Quidditch Irlande/Bulgarie.

Une fois remise de ses émotions, elle jeta un coup d’œil aux alentours et fut extrêmement déçue, alors c’était à ça que ressemblait la plus belle ville du monde, quelle désillusion ! Tout ce qu’elle voyait c’était des immeubles en pierre, tous gris et des gens qui se hâtaient dans tous les sens. Franchement son imaginaire l’avait préparée à mieux, pour parler franchement c’était piteux ! A ce moment même, Lucretia expliqua qu’ils étaient en réalité en banlieue et non dans la ville même, ce qui expliquait l’environnement, ensuite la Pouffy demanda si quelqu’un pouvait lui expliquer ce qu’ils étaient censés faire, elle rajouta même qu’en échange elle pouvait servir de guide.


**Ah voilà qui peut se révéler plus qu’intéressant ! Pour une fois, avoir écouté Van Muller va me servir à quelque chose d’utile, ne pas me perdre dans cette banlieue pourrie ! Il suffit que j’explique à cette fille ce qu’il faut faire et en échange je lui demande de me servir de guide ! Ouais, je vais faire ça !**

Seulement au moment où elle allait répondre, elle entendit près d’elle un mannequin s’animer et dire :

-Le TP doit être réalisé seul, toute tentative de triche sera sanctionnée par une retenue et aucun point !

**Ahh mais il est fou de nous faire ce genre de trucs le vieux Van Muller, il veut nous faire avoir une crise cardiaque ou quoi ? Enfin ça ne m’aide pas tout ça, à ce rythme je ne serais jamais rentrée pour le dîner, moi ! Oh non je finir ma vie ici, je veux pas, je veux revoir Kael moi ! Van Muller je te déteste ! Quoiqu’il en soit, maintenant il ne me reste plus qu’à parler à Lucretia sans rien en retour**

Seulement la Poufy en chef s’énerva car personne ne lui répondait et Lavande décida de s’éloigner au plus vite pour éviter les dégâts. De toute façon, il fallait bien qu’elle commence un jour si elle voulait terminer et revenir à Poudlard !

**Enfin si je reviens un jour ! Bon pas de défaitisme avant l’heure, alors voyons où est-ce que je dois aller, l’église de Notre Dame, alors où c’est ça ?**

La Gryffondor sortit son plan de Paris et après une recherche de facilement 10 minutes, elle trouva enfin sa destination : St Michel/Notre Dame, à moins que ce ne soit Notre Dame des Champs ! Dieu ce que c’était compliqué ! Et puis les stations étaient réellement notées en tout petit, ce n’était vraiment pas facile à trouver ! De toute façon, vu qu’il s’agissait d’un TP de Van Muller rien d’étonnant à ce que ce soit tordu et vicieux ! Enfin, il ne fallait pas se décourager si vite, une étape était franchie, elle avait trouvé sa destination ou du moins deux endroits qui pouvaient l’être, maintenant il ne restait plus qu’à trouver l’endroit où elle se trouvait ! ROHHH MAIS POURQUOI EST-CE QUE LES MOLDUS ETAIENT SI COMPLIQUES, BON DIEU !!!!!!!!!!

**Bon Lavande réfléchis avec logique pour une fois dans ta vie, d’après Lucretia on est en banlieue, donc logiquement ta station doit se trouver en périphérie du plan … pas là … là non plus … toujours pas … ah mais oui, je suis là !**

-Eh vous je suis là exactement est-ce que ce n’est pas fabuleux ? s’écria-t-elle alors en s’adressant à un pauvre passant innocent qui la regarda interloquée et continua son chemin sans proférer un seul mot.

Maintenant, il restait encore à trouver laquelle des deux stations était la bonne et comment s’y rendre. Après plusieurs minutes de concertation avec elle-même, elle se dit qu’une église en pleine ville pouvait difficilement s’appelait Notre Dame des Champs, elle opta donc pour St Michel/Notre Dame. Restait encore à trouver le moyen de s’y rendre.

**Alors voyons, je suis sur le RER B et mais c’est direct !!!!!!!!!!! Trop bien, je ne risque pas de me perdre comme ça ! Bon et maintenant cherchons la station du RER …**

-Euh Monsieur, c’est où la station du RER ?
-Sorri, aï don’t understand l’anglish !

**Oh non c’est pas vrai, j’avais oublié que les français ne parlaient que français ! Et zut, moi qu’est-ce que je fais maintenant, je ne connais pas un traître mot de français ! Ah si Kael était là, enfin ne paniquons pas, je lui montre la station sur le plan et il m’indiquera.**

Et c’est effectivement ce qu’elle fit. Grâce aux indications plus ou moins claires, après quelques tours du pâté de maison, elle finit enfin par se trouver devant la station de RER, là elle se dirigea vers le guichet et demanda un billet pour St Michel/Notre Dame et pour son plus grand bonheur la vendeuse parlait ou plutôt massacrait l’anglais et lui vendit le ticket tant désiré. Elle monta ensuite à bord du RER et s’assit à une place vide. Elle observa les gens et se dit que finalement les anglais et les français se ressemblaient pas mal. Finalement, elle arriva à la sa station, elle sortit et là, elle se trouve devant un gros dilemme, il y avait plusieurs sorties ! Que devait-elle faire ? Elle se décida finalement pour celle de droite car il y avait écrit « Eglise de Notre Dame » sur un panneau.

Elle se retrouva alors catapultée dans la jungle parisienne et cette fois-ci elle reconnut bien la ville dont on lui avait parlé, c’était tellement « WHAOU ». Elle resta ainsi plantée un bon bout de temps à observer les gens marcher dans toutes les directions, jusqu’à ce qu’un monsieur habillé de vert et gris avec une cravate horrible lui parle. Ne comprenant rien, elle lui expliqua avec des mots simples qu’elle était anglaise. Il crut alors qu’elle s’était perdue et elle lui dit que non qu’elle admirait juste le paysage, il sourit, puis elle ajouta que néanmoins s’il pouvait lui indiquer le chemin pour Notre Dame, elle ne serait pas contre. Il le fit, elle le remercia et après 5 minutes de marche, elle se retrouva en face du mastodonte !

**Alors c’est ça Notre Dame ! Dieu ce que c’est impressionnant et puis drôlement romantique, ça doit être le rêve de se marier ici !**

Elle se mit alors à s’imaginer en robe de mariée se dirigeant vers Kaelir pour qu’un prêtre les unisse pour toujours. Elle revint sur terre, lorsqu’un groupe de touristes japonaises lui demanda de se pousser car elle gâchait leur photo. Elle se dirigea donc vers le distributeur dont avait parlé le prof. Elle vit qu’il lui fallait mettre 5 francs (bah oui à l’époque ça existe pas encore l’euro) pour avoir sa médaille. Comparée, à la galère pour acheter le ticket de RER -oui c’est finalement la vendeuse qui lui a pris l’argent elle-même car elle ne savait pas à combien les pièces valaient-, ce fut un jeu d’enfant. Elle mit la pièce dans le distributeur et récupéra sa médaille. Toute fière d’elle, elle se permit une petite pause, s’assit sur un banc et maudit Van Muler de ne pas leur avoir dit d’apporter un appareil photo ! Elle sortit ensuite à nouveau son plan et chercha sa deuxième destination la pyramide du Louvre.

**Tiens je croyais que les pyramides c’était en Egypte, en tout cas c’est ce que disait Ron l’année dernière, je savais pas qu’ils en avaient ramené une à Paris, ça doit être chouette à voir ! Bon alors où c’est ? Ah c’est là ! Oh mais Mon dieu c’est trop galère pour y aller depuis ici, je vais me perdre à coup sûr !**

Démoralisée, elle se demanda s’il ne valait pas mieux arrêter les frais avant de se perdre à jamais dans les méandres de la vie souterraine parisienne, seulement elle refusait de laisser Van Muller se ficher d’elle et si elle abandonnait maintenant aucun doute qu’il ne la lâcherait pas jusqu’à la fin de sa vie ! Elle chercha donc la façon la plus courte de se rendre à Palais Royal/Musée du Louvre et après une demi-heure de délibérations internes, elle en arriva à la conclusion qu’il fallait qu’elle prenne le RER C jusqu’à Invalides, puis la ligne de métro 8 jusqu’à Concorde et de là la ligne 1 jusqu’à sa station. Tout cela était diablement compliqué et elle devrait acheter un ticket de RER et un autre de métro mais elle était bien décidée à le faire !

Elle se releva donc de son banc et retourna à la station du RER en faisant bien attention à faire exactement le trajet inverse qu’elle avait utilisé pour venir. Après 5 minutes, elle se retrouva à son point de départ et se dirigea vers la billetterie. Seulement cette fois-ci, un nouveau problème vint compliquer encore un peu plus ce fichu TP ! Il n’y avait pas de billetterie ! Elle se demanda alors comment les gens qui n’avaient pas de tickets faisaient pour prendre le RER. Elle chercha des yeux une personne pour lui demander de l’aide, mais elle n’en eut pas besoin car elle vit un panneau qui indiquait un distributeur de billets automatique. Elle s’approcha et vit qu’il fonctionnait de la même façon que le distributeur de médailles. Elle inséra donc l’argent et récupéra son ticket, elle monta ensuite dans le RER et lut bien le nom des stations lorsque le RER s’arrêtait pour ne pas se tromper, seulement au bout d’une demi-heure, elle trouva que le temps commençait à se faire long. Elle vérifia alors sur son plan et remarqua horrifiée qu’elle s’était trompée de sens, au lieu d’avoir pris le RER direction Argenteuil, elle l’avait pris direction Versailles !

**Et merde ! Qu’est-ce que je vais faire maintenant, moi ? Bon alors d’abord je descends de cette rame, ensuite je cherche comment me rendre à la rame qui va dans l’autre sens et ensuite on verra !**
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyDim 27 Mai - 8:49:55

Elle sortit donc du RER et chercha un panneau pour la voie de l’autre côté, mais il semblait bien caché, car elle ne le trouva pas. Définitivement démoralisée, elle s’assit sur un banc et fut sur le point de se mettre à crier qu’elle détestait ce pays de m*** et qu’elle voulait rentrer dans sa belle Angleterre, mais au moment où les larmes commençaient à pointer leur nez, sa bonne étoile revint ! Un couple de personnes âgées parlait anglais à côté d’elle ! Elle se tourna alors brusquement la tête vers eux et leur expliqua son problème, en essuyant les premières larmes. Ils furent absolument adorables et l’accompagnèrent jusqu’à la voir d’en face dans le dédale de couloirs et d’escaliers du RER. Elle les remercia chaleureusement, heureuse de pouvoir enfin parler sans renforts de gestes ridicules pour se faire comprendre. Elle monta alors dans le RER qui arrivait et réussit cette fois-ci à s’arrêter à la bonne station et tout et tout, jusqu’à finalement se trouver à la station Palais Royal/Musée du Louvre.

Arrivée là, elle suivit les panneaux et se retrouva dans une salle souterraine avec une drôle de coupole géométrique en guise de toit et beaucoup de touristes étrangers. Elle chercha des yeux la pyramide mais ne la trouva pas, elle se dit ensuite qu’elle devait se trouver à l’intérieur même du musée, à la section Egypte ancienne. Elle serait bien allée jeter un coup d’œil mais elle n’avait pas l’argent pour payer sa place, elle chercha donc le distributeur de médailles dans la foule, le trouva, récupéra sa deuxième médaille et repartit vers le métro.

Elle chercha alors le Parc de la Villette sur son plan et tomba sur la ligne 7 sur une station nommée Porte de la Villette. Elle décida elle-même qu’il s’agissait de l’endroit et s’y rendit en métro. Une fois arrivée, elle trouva la sortie à l’air libre très longue, mais lorsque ce fut fait, elle fut très fière de ne pas s’être perdue ! Elle chercha alors le distributeur et le trouva, elle introduit la pièce et au lieu de sa médaille, devinez ce qui lui tomba dans la main ? Un préservatif ! Elle s’était trompée de distributeur ! Honteuse, elle jeta l’objet loin d’elle en vérifiant que personne ne la regardait et se dirigea vers le distributeur qui se trouvait plusieurs mètres plus loin. Une fois sa dernière médaille en poche, elle entendit un horrible gargouillis ! Son ventre criait famine ! Elle regarda sa montre et comprit pourquoi, il était 16h00 et elle n’avait toujours rien avalé depuis 7h00 ! C’était étonnant qu’elle n’ait pas fait une crise d’hypoglycémie ! Enfin, elle sortit son sandwich et l’avala goulûment, seulement cela ne la rassasia pas suffisamment, mais n’ayant plus d’argent que pour le dernier ticket de Métro, elle se décida à retourner au plus vite au Château pour dévaliser les Elfes !

Remonté à bloc par la faim, elle chercha la gare Montparnasse sur son plan et déjà rodée à chercher les stations trouva très rapidement, elle n’avait qu’un seul changement jusqu’à Montparnasse Bienvenue sur la 4. Elle y arriva donc sans autre difficulté que son ventre qui faisait un bruit monstrueux et, par conséquent, les regards de toutes les personnes présentes dans la rame. Une fois sortie, elle se dépêcha de trouver les toilettes pour hommes et y entra.
Sauf qu’une bande d’adolescents débiles rigola en lui montrant le panneau « Hommes », elle les ignora totalement, entra dans une cabine, chercha des yeux le Portoloin et se dit qu’il devait s’agir du rouleau de papier toilette, elle s’y accrocha donc, mais rien ne se passa si ce n’est que les adolescents ouvrirent la porte -qu’elle avait oublié de verrouiller-, la regardèrent bizarrement et se marrèrent comme des baleines ! Elle fut tentée de leur balancer un sortilège de Chauve-Furie, mais le risque de voir la joie s’afficher sur le visage de Lou lorsqu’elle serait renvoyée la retint. Elle ferma la porte d’un coup de pied sur le nez du plus grand des débiles profonds, verrouilla et chercha le véritable Portoloin. Elle vit alors un vieux paquet de cigarettes et pensa :


**Ca a intérêt à être ça où je pique une crise et les gros c*** derrière cette porte en feront les frais !**

Heureusement pour tout le monde, il s’agissait bien du Portoloin, elle se sentit transportée et se retrouva dans la salle d’où elle était sortie le matin même. Elle sortit alors les trois médailles de sa poche et les présenta fièrement à Van Muller, puis elle alla s’asseoir sur un pupitre, sans jeter un regard aux autres, exténuée et morte de faim, espérant de tout son cœur que les derniers se dépêchent pour pouvoir, enfin, aller se restaurer !
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyDim 27 Mai - 10:28:27

Zélie a toujours été une fille très polie, jamais en retard, en gros, elle était la petite fille très modèle, sage et exemplaire. Non. Bien sûr que non. Finalement, Zélie avait peut-être des défauts, mais parmi ceux-ci, il n'y avait certainement pas la paresse. Du moins, jusqu'à ce fameux dimanche. Non mais franchement, faire lever des élèves d'au moins treize ans à six heures trente de mat' un dimanche ! Sois les vieux n'avait vraiment pas d'occupations, auquel cas, oui, ils n'avaient que ça à faire, ou alors, ils prenaient les élèves pour des sado-masos. Ce qui était, bien entendu, possible. Quoi qu'il en soit, Zélie était dans son propre lit, entouré de très jolis rideaux, et dormait. Cependant. La bleue et bronze, avait prévu de se faire lever. Plutôt que se lever par soi-même, car, comme ceci, elle pourrait en vouloir aux autres, et non à elle-même. C'était donc vers sept heures que la Troisième année entendit, au loin, la voix de Lou. A part un profond grognement, rien ne sortit de la bouche de l'enfant, mais. Ce fut ensuite la voix de la préfète qui parvint aux oreilles de Zélie, d'ailleurs, si elle ne dormait pas aussi profondément, elle aurait demandé un petit renseignement sur la rivalité qu'il y avait entre Lavande, Lou, et Neoki, mais oui, elle avait autre chose à penser.

« Dodooowww. Sileeeeenceeeuuu ! Dodooo ... Points ? Commeeeent ? Dooodooww. »

Puis, du mouvement du côté du dortoir des bleues et bronze. Ce qui, en effet, énerva sérieusement Zélie. Elle se leva donc d'un coup, les cheveux en bataille, les yeux sombres, lançant des regards furieux pour les jeunes filles qui étaient de l'autre coté des si beaux rideaux qui entouraient l'habitat de la Troisième année. Zélie se lev donc brusquement, tirant les rideaux d'un geste qui pouvait être énervé, elle regarda ses amies d'un air furieux et fila vite fait bien fait dans la salle de bains.

« My goood ! Quelle vie de m*er*e !!!! J'me vengerai ! Je me le juure ! »

Oui. Une autre fois, sûrement, mais à ce moment même. Zélie devait s'habiller pour le cours un peu spécial d'Etude des moldus. En fait, là vous avez une Zélie de très mauvaise humeur, mais encore, l'enfant ne savait vraiment pas ce qu'il l'attendait dans quelques minutes ... Franchement. En moins de cinq minutes, elle avait fini, bien entendu, elle n'avait pas mit sa robe de sorcier, non, elle s'était habillée d'une façon tout à fait normale, telle une petite adolescente moldue. Pourtant, il fallait s'en douter que ce réveil ne serait pas des meilleurs. La veille, la jeune fille devait d'ailleurs piquer une crise parce qu'elle devait descendre voir les charmants cuisiniers de Poudlard pour préparer son repas du midi. Donc, forcément.

Quand elle eut finit. Zélie descendit, les autres filles étaient parties, tant pis, elle s'y rendrait seule. C'est peut-être que vers sept heures vingt-cinq qu'elle arriva, les yeux encore brouillés par le sommeil, dans la salle d'Etude des Moldus. Autant lire des BD, si ce n'était que pour les étudier...

Cinq bonnes minutes plus tard, le prof commença à parler, toujours de son ton qui voulait vous faire comprendre que vous etiez le dernier des imbéciles, et que vous n'étiez rien d'autre qu'un simple élève de l'école de magie Poudlard. Bref. Zélie eut quand même le courage d'ouvrir bien grand ses oreilles pour écouter en quoi consisterait ce fameux cours exceptionnel. Portolointé. Paris. Argent moldue.


* Faut pas pousser mémé dans les orties làààà .... ! Nenmého ! Paris ! RER ! Notre dame de truc ! Et on y va en train, bus, RER, etc ! En plus on a le choix ! La chaaaance ! Je veux pas. Je peux pas ! Non ! Je peux pas y aller ! Je souffre de asthmaticité ! Ouais ! C'est le machin que tu respires plus ! C'est super dangereux ! Ca arrive surtout quand vous êtes dans des lieux où il y a énormément de pollution, pis ! Je veux pas y aller à Paris mouah ! Heyyyyy !!!!! Attendez moiii ! Maaamaaannn !! 5.4.3.2.1 YYYAAAAATAAAAAAAAAA*

Le voyage ne fut pas vraiment très agréable, mais de toute façon, ils n'avaient pas trop le choix. Zélie avait fermé les yeux pendant se drôle de portolointage, elle n'aimait vraiment pas. C'était comme si en moins de cinq secondes, vous vous retrouviez en un minou qui se fait aspirer par un aspirateur ! Enfin bref ... Quoi qu'il en soit, à présent, ils étaient tous dans le caca, ils venaient de se faire larguer sur Paris, dans une station de métro, et puis à présent, ils devaient se débrouiller seule !

* J'ai que treize ans Je suis sans mon doudou, sans ma maman, et je vais devoir prendre le métro toute seule ! C'est de la folie, de la pure folie, les sorciers sont des fous, des vrais de vrais fouuus ! C'est qui tout ces gens ? J'les connais pas ! Je ne veux pas les connaître ! Heyypp ! Lucretia ! Lee ! Lou ! Caaaam' Z'allez où là ? HELP MEEE ! Mon Dieu ! Maman ! Papa ! Je veux pas mourir ! Pourquoi vous allez vers les mooonnsieurs ?? Il faut quoi déjà ?*

Zélie regarda dans sa paume de main, elle avait en effet de l'argent moldue pour acheter un billet de métro. Oula. Et il fallait bien entendu qu'elle fasse tout ça toute seule, comme une grande fille ! La Troisième année était française, mais cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas parlé la langue de sa mère ! Comment elle allait faire ?! Franchement ! La bleue et bronze se dirigea vers un jeune homme, beau, mignon, bien élevé, du moins d'après elle.

« Goood Morning ! niarkhéhé »

« Do you speak English ? »

« Yes ! Et le français, mais toutpitipeuoussi ! J'suispaslaprodesbidulestrucsdelangagemouah ! »

« ?! »

« Walà ! Bon. Moi perdue. Amis partis ! Je sais pas où ! Dernier mot dit est Notre dame de ... de ... Notre Dame. Moi. Me. Vouloir aller. Notre Dame. In métro ou On métro. A métro. Nen. En ! Ouais ! En métro Very Happy »

« Vous devez prendre un ticket »

« Moi pas vouloir tour de manège >.< Moi vouloir on métro !!! Direction Notre Dame ! »

« Il vous faut quand même un ticket miss ! »

* J'vais t'en mettre moi des tickettes !*

En effet, ce n'était pas si facile que ça ! En plus, si ça tombe, Zélie c'était la plus jeune et elle devait être accompagnée par quelqu'un ! Onne pouvait pas faire des groupes de deux par simple hasard ? Rhan. Oui. La bleue et bronze était complètement perdue, elle était pourtant bien dans le monde des moldus, celui dans lequel elle avait grandi ! Et elle ne s'y retrouvé même pas, il fallait le faire quand même ! Franchement ! La sorcière regarda d'un oeil méfiant le jeune homme et lui dit sans sourire.

« Bon, on les prend où les the tickettes ? »

« Là-bas ! » Puis il montra du doigt une file de gens.

Zélie regarda tout ces gens qui partaient au travail, enfin, nen, on était dimanche niarkhéhé Donc, ils allaient voir Papy et Mamy etc ... L'enfant regarda une seconde le monsieur et lui dit un vague merci avant se diriger vers ces gens normaux, elle arriva en même temps qu'une grand-mère qui avait l'air d'avoir un lourd panier, la Troisième année ne put s'empêcher de lui sourire, ce qui était, bien évidement, pas très correct. Et oui ! Dans le monde des sorciers, tout le monde était tolérant ! Ou presque, mais les moldus n'étaient pas tout à fait pareils. C'est alors que la fameuse mamy rendit un joli sourire et dit :

« Dis-moi mon enfaaaaant. Ne voudrais-tu pas laisser ta place à une vieille dame comme moi ? »* Allleeeerte ! Une psycopathe ! Une pédophile o.O* « Sorry ma petite ma-da-meu, mais il va falloir faire la queue comme people j'ai des choses à faire mou-ha aussi. »

La sorcière avait essayé de bien articuler. Genre, elle faisait la petite fille qui était totalement sans pitié. La vieille dame regarda d'un air mauvais Zélie et hocha la tête, style, elle comprenait très bien. Pourtant L'enfant savait pertinemment que la mamie était folle de rage qu'une demoiselle de treize ans ne laisse même pas passer une personne agée, mais attention ! Ilne fallait pas se laisser abuser ! Nenmého ! Zézette se tourna alors, il n'avait plus qu'une personne devant elle, puis ce serait enfin son tour. Elle n'eut pas attendre longtemps, le monsieur de devant ne prit pas énormément de temps. Ce fut alors à la rouquine de se lancer. Houba Hop !

Elle sourit légèrement à la jolie madame qui était devant elle et qui fit exactement la même chose. C'était une dame jeune et blonde, et qui la salua avec un beau 'Bonjour'.


« Bon-jour ! Je voudrais aller à Notre-Dame. Pour prier st Dieu de toutes les bêtises que je n'ai pas faites ! niarkhéhé Hum ... The tickette s'il vous plaît. »

« A partir de Bourg-La-Reine je suppose ? »

« Heu... We sommes heu... Bourg-la-reine ? Bin O.K, so heuu...My tickette plize Very Happy »

Zélie paya et dit poliment au revoir à la jolie demoiselle, elle regarda aussi une dernière fois la mamie de derrière et partit en direction d'un métro qui voulait bien d'elle ! Ouep. La jeune fille suivit donc les gens qui semblaient comme elle, c'est-à-dire qui voulaient prendre le métro. C'est alors qu'elle vit un truc à peu près comme le train, mais qui avait l'air plus simple pour de courtes distances. Presque affolée par ce qu'elle voyait, la sorcière ne pouvait absolument pas monter la dedans ! Surtout sans ses parents !

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP

Soudainement, elle se fit bousculer par quelqu'un qui voulait prendre aussi le métro, Zélie se réveilla un peu et courra. Elle se place près d'une barre de fer, sans penser vraiment à s'accrocher, et le départ fut dur. Dès que les portes furent fermées, Zézette tomba presque à la renverse, heureusement qu'un homme d'une trentaine d'années était là, sinon, elle aurait fini par terre. Encore trop sous le choc, l'enfant ne put répondre autre chose qu'un simple 'merci', qu'on entendait à peine.

Juste au-dessus de sa tête, il y avait un plan, peut-être un peu plus simple que celui qu'elle avait dans sa poche, que Van Muller avait distribué avant le départ . Elle jeta un coup d'oeil. Mais bon, rien qu'elle ne comprenait vraiment.

Le voyage dura peut-être vingt minutes. C'est alors qu'elle entendit le nom qu'elle voulait exactement entendre :


« St Michel Notre Dame »

Zélie bouscula légèrement les autres gens et descendit. Elle était de nouveau perdue. Elle regarda autour d'elle, se faisait parfois pousser par des gens un peu trop pressés. Elle suivit alors la foule, et se retrouva dans Paris. Zézette, aveuglée par la lumière soudaine du monde extérieur était enfin arrivée dans la rue. Là, encore plus de monde qu'à l'intérieur. Elle ne savait plus quoi faire. A part suivre la petite pointe qui n'était pas si loin que ça devant elle Trop stressée de se faire enlever ou quoi que ce soit d'autre, la sorcière se mit à courir en direction de l'église. En moins de trois minutes elle était arrivée. Ouf. Il y avait un petit muré. Et Zélie en profita pour se reposer légèrement. Mon Dieu ! Que d'émotions ! L'église était plutôt impressionnante, et la Troisième année ne voulait certainement pas rentrer là-dedans ! Elle se fraya alors un petit chemin à la recherches des fameuses médailles.

« Pardon ! Excusez-moi ! Merci ! Oups ! Sorry ! Pardon ! MAMAMIYAAAAAA !!! Médaillleeess ! Ennfiin ! I am sauvvééeeee ! »

En effet, là juste devant elle il y avait cette distribution de médailles. Zézette sortit des sous de sa poche et donna une ou deux pièce à manger à la machine. Wow. Une médaille ! C'était déjà ça ! Elle avait maintenant fait un tiers du travail ! Et elle avait peut-être mit une heure, voire une heure et demie. Elle n'en savait trop rien. Mais si ! Les neuf heures étaient en train de sonner ! Et vui ... Neufs 'dings' retentirent dans les oreilles de la sorcière qui repartait en direction d'une autre station de métro direction la pyramide du louvre. Regardant fièrement sa superbe médaille qui était dans sa main droite...


Dernière édition par le Dim 27 Mai - 18:45:43, édité 1 fois
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyDim 27 Mai - 15:32:19

Tout guillerette, elle s’avança vers la barre métallique devant laquelle elle était si intriguée, et, en imitant les gens à la perfection, elle glissa son ticket dans la fente et s’avança. Comme par miracle – parce qu’ici on ne parle pas de magie Very Happy –, la barre se poussa pour la laisser passer, et Camille faillit partir sans son ticket tellement elle était contente d’avoir réussit sa première « épreuve », mais une dame bien intentionnée lui rappela gentiment qu’elle risquait d’avoir du mal si elle ne le prenait pas… Razz Avec un immense sourire, la jeune fille alla donc le rechercher et s’arrêta sur le quai de la gare. Maintenant, il s’agissait d’être fine, on entrait dans le cœur de l’action 8) .

Un train entra alors en gare, vert et plutôt en mauvais état ( il devait être sur le terrain depuis mal de temps, ce qui fit un peu flipper Camille… ). La Gryffondor s’avança, suspicieuse, puis alors que tout le monde s’y engouffrait, elle jugea préférable de les suivre et piqua un sprint jusqu’à la porte la plus proche. Une fois dans le métro, elle tourna sur elle-même comme une danseuse étoile et comprit pourquoi ses parents ne prenaient pas le train pour aller au travail.


* OMG y a plus de place. Shocked *

Plus de place assise, mais presque pas debout non plus d’ailleurs, elle était serrée comme une patate cuite entre les gens qui allaient à leur travail ( après tout il n’était qu’à peine 8h ), et qui l’écrasaient contre la paroi du train. Elle commença à se demander comment elle ferait si la marée humaine sortait du train et la poussait sur le quai, ailleurs que sa bonne destination. D’ailleurs, sa bonne destination, c’était dans combien de temps ? Affolée, elle regarda autour d’elle voir s’il y avait un plan, et elle trouva quelque chose qui y ressemblait, au dessus de la porte. Il y avait une sorte de ligne, bleue, avec des noms inscrits sur des espaces plus ou moins réguliers. C’est seulement en apercevant « Bourg-la-Reine » et plus loin « Saint Michel Notre Dame » qu’elle comprit que c’était une carte de la ligne niarkhéhé . Rassurée, elle lut le premier nom qui venait après la station d’où elle était partie et vit que c’était « Bagneux ».

Ainsi, dès que le train s’arrêta, elle se plaqua contre le mur, tandis que les gens pressés sortaient presque en courant du train. Une fois que la marée sortante fut sortie Very Happy , Camille se précipita sur une place qui venait de se libérer, et aperçut le nom qu’elle venait de lire, dans la gare, sur un grand panneau. Elle sourit fièrement en comprenant qu’elle avait bien déduit le système de la carte du métro, et tandis que la marée entrante… entrait, elle sortit sa carte à elle pour la comparer à celle du métro. Bon, ça y ressemblait pas du tout, mais au moins les noms étaient les mêmes. Elle aurait pas été dans la bouse de dragon si le prof leur avait refilé des vieilles cartes ( et il en aurait été capable ! ).

Plusieurs stations et environ 5 minutes plus tard, Camille se leva précipitamment en apercevant le nom de la station qui lui fallait, « St Michel Notre Dame » ( comme si vous le saviez pas, ça fait au moins 4 fois que je le répète ! Mais on sait jamais, si vous n’êtes pas attentifs titeuple ), et elle sauta du métro pour se retrouver donc sur le « quai ».


* The question is now, where is the exit ? * Ouep, Camille s’essaye à l’anglais au français, après tout, elle était à Paris, la grande ville de France, alors… !

Bref, la sortie n’était pas dure du tout à trouver, étant donné les panneaux « SORTIE » ou les flèches qui n’indiquaient que ça. Camille se dirigea donc vers les portes métalliques et se retrouva bientôt en compagnie du bon air pollué de Paris. Ah, les klaxons des voitures, quelle mélodie envoûtante ! Et les gens qui se crient dessus au carrefour, n’est ce pas merveilleux ?! Et les piétons qui promènent leurs chiens sur les trottoirs, si bien que les passants marchant le pied gauche en avant trouvent le bonheur en marchant dans les excréments de nos chers amis les bêtes Very Happy !

Camille fronça le nez sous l’odeur si particulière des échappements des voitures et hésitaient à se mettre les doigts dans les oreilles pour les vrombissements des moteurs, mais elle estimait qu’elle ne passerait pas inaperçue comme ça. Il faut dire qu’elle passait toute l’année à Poudlard, entre les chants des oiseaux et le bruit du vent, se retrouver dans une grande ville était donc bien dérageant, surtout que dans son petit village d’Angleterre à elle, il n’y avait pas du tout la même circulation et elle ne se rendait pas tous les jours à Londres.

Mais tout de même, si on oubliait les petits désagréments, Paris était une très belle ville. Camille s’émerveillait des bus à un étage, des bourdonnements de voix françaises autour d’elle, mais surtout des conducteurs à GAUCHE dans la voiture, mais à DROITE sur la chaussée ! niarkhéhé Elle ne distinguait pas la Tour Eiffel, elle était sans doute trop loin, par contre elle voyait bien Notre Dame. Toute excitée, elle s’élança sur la chaussée ( et le passage piéton ), mais malheureusement sans regarder le feu qui était au rouge. Deux voitures freinèrent pour l’éviter in extremis, et Camille, effrayée, traversa le reste de la route en moins de deux.


* Eh beh, j’l’ai échappé belle ! Manquerait plus que je meure écrasée par une voiture à conducteur de gauche lors d’un TP d’Etude des Moldus ! Ce serait trop fort ! Ben la prochaine fois je ferai attention… *

Mais Merlin ne l’entendait pas de cette manière, et voulait la réprimander niarkhéhé . C’est ainsi qu’un agent de police, assez imposant, à la moustache, se dirigea vers elle et fit d’un ton bourru :

Miss, you didn’t see that the trafic light was red, isn’t it ?
- Heu, eh bien je… Er, no, I wasn’t careful of it, sorry, I’m english, and I was so excited…
- Where are your parents ?
- Ho heuuu… They… They stayed at their friend’s home… And I’m going to see Notre Dame, I’ve their permission…
( Elle butait sur les mots tellement elle avait peur d’une possible sanction. Mais d’un coté elle était tellement stressée qu’elle prononçait bien xD )
- Yer… ( Il semblait y croire moyennement ) Well, I don’t say anything this time, but the next time, be careful ! It’s liable to an amend.
- Yes, sir !
fit Camille, et elle s’éclipsa en vitesse, en se faisant toute petite, tentant de calmer les battements de son cœur. Elle l’avait bien échappé belle là, manquait plus qu’il l’emmène au poste en réclamant de voir ses parents ! Qui étaient en Angleterre en plus ! Elle n’aurait pas été dans la bouse de dragon !

Elle courut donc à moitié vers la cathédrale, en souriant de toutes ses dents, heureuse d’enfin voir Paris ( ça faisait plusieurs fois qu’elle saoulait ses parents pour y aller ). Malheureusement, Paris lui ne semblait pas super heureux de la voir et de grosses gouttes de pluie commencèrent à tomber du ciel gris ( genre c’est Paris qui décide de la météo niarkhéhé ), et Camille leva le nez vers le ciel en grimaçant, et d’un air menaçant, déclama en anglais :


Toi, t’as intérêt à te calmer ! Parce que j’te promets que si je remet la main sur ma baguette tu vas en voir de toutes les couleurs !

Moui bon, Camille, faut pas exagérer non plus, de un tu connais pas de sort capable de créer un arc-en-ciel, de plus tu te tape l’affiche là, juste au cas où t’aurais pas remarqué Very Happy

* Toi la narratrice débile qui me fait passer pour pire que toi, chut ! *

C’est pas toi qui commande ici, misérable pantin Twisted Evil ! Bon maintenant, reconcentrons nous sur l’histoire.

A ces mots, une dizaine de passants se retournèrent en souriant, mais il n’y avait pas de risque car soit ils ne comprenaient pas l’anglais, soit ils comprenaient plus ou moins et pensaient qu’elle faisait semblant ( après tout pour une gosse de son âge c’est normal ! Pour les passants je précise, Camille ne dirait jamais ça si elle n’était pas sûre de pouvoir essayer ! niarkhéhé ). Mais la Gryffondor s’en fichait, il commençait à pleuvoir, son brushong allait être foutu, elle avait une veste mais pas de capuches et elle perdait du temps.

Elle se précipita donc vers Notre Dame, les mains sur la tête pour se protéger de la pluie – comme c’était efficace – et elle s’avança vers une sorte de distributeur. Il y avait marqué quelque chose en français mais Camille ne prit pas la peine de lire, le « 2 € » ainsi que la flèche indiquant une fente étaient bien assez explicites. Elle fouilla dans sa poche et sourit en trouvant une pièce de deux euros. C’est qu’elle commençait à s’y faire ! ( Tu parles, elle était là depuis une demie heure ! )

Avec un « cling » satisfaisant ( bah oui, des fois les machines, ça se bloque, pour confirmation venez voir le distributeur de boisson dans notre gymnase ! xD ), une médaille dorée tomba dans un « trou » et Camille la prit dans les mains.


Ouaaaaayiiii ! déclama-t-elle dans un parfait anglais. ( Dites moi la différence entre un " ouaaaayiii anglais et français ?! xD ) Et de une ! Maintenant, plus que deux ! Avec un peu de chances j’aurais fini avant ce soir 20h… Rolling Eyes D’ailleurs, quelle heure il est ? ( Elle regarda sa montre et fit des yeux ronds ). 8h30 ! Ma parole, j’ai encore du temps ! Je vais pouvoir flâner un peu… Mais commençons par lire cette carte… Et puis après j’irai faire un tour dans la boutique de vêtements, là bas…

Elle s’empara en effet de sa carte et, plissant les yeux, s’acharna à trouver l’endroit où elle était. Elle finit finalement par mettre le doigt sur Saint Michel de Notre Dame, avec un « Ah ! » triomphant, et se mit à réfléchir intensément. Il fallait qu’elle passe par la Villette, et par le musée du Louvres. Eh bah, il faudrait qu’elle prenne beaucoup le métro ! niarkhéhé Heureusement qu’elle avait une carte à la journée. Valable sur les zones 1 et 3 ( en tout cas c’est ce qu’avait dit l’employé Rolling Eyes ). Mais de toute façon, ça allait être un gros, gros périple ! Déjà, elle repéra la Villette et le Musée du Louvres, et comme elle était très près du Louvres, elle se dit qu’elle pouvait reprendre le même métro, changer à la Gare de Châtelet Les Halles, se diriger vers la Gare de Châtelet et ensuite aller au Louvres. Elle sourit, vérifia qu’elle pouvait aller ensuite à la Villette et elle se redirigea bien vite vers la gare ( en vérifiant bien cinq fois avant de passer, si bien que les voitures qui attendaient son passage se mirent à klaxonner ). Tant pis, elle n’irait pas à la boutique qu’elle avait repéré. Pas le temps. Une fois en gare, elle sourit ironiquement à tous les gens qui la regardaient d’un air hautain, à croire qu’ils étaient tous au courant de ses déboires avec le vendeur. Non mais, c’était sa vie, l’avait pas à répéter ça à tous ses clients, déjà il devrait se vanter d’avoir eut à servir une si intelligente, si jolie, si sorcière, si crétine jeune fille ! Et puis, le secret professionnel, il connaissait pas ? Hein ? Hein ? HEIN ?

Bref, Camille, se prenant encore une fois pour la dernière attardée mentale, s’amusait à afficher son plus grand sourire à tous ces bourges de Parisien qui la toisaient, et elle réussit à ne pas casser son trip en réussissant miraculeusement à passer sa carte dans les machines avaleuses-vomisseuses ( nan mais quel surnom ! Vous y croyez, vous ? Nan mais franchement, y a vraiment qu’elle pour inventer ça ! Tout ça parce que la machine avale le ticket et le rend après ! Franchement, franchement… ! xD ). Elle pouvait ainsi, selon elle, en « jeter » ( parce qu’elle avait réussi à rentrer dans une gare ).

Elle se retrouva alors dans la gare ( après trois minutes de dédales incertains ) et se rappela soudain qu’elle n’avait pas marqué les lieux où elle devait trouver les médailles. Malheur horreur massacre à la tronçonneuse ! Affolée – oui elle faisait confiance à sa mémoire, mais jusqu’à un certain point et une heure et quart, ça commençait à devenir critique :sifle: –, elle sortit en vitesse son calepin ainsi que sa plume et son encre (chose difficile, lorsque on fait tout en même temps), et nota bien clairement, appliquée comme jamais ( elle connaissait les possibles effets de son écriture non soignée, entre autres, l’impossibilité de se relire ) :


Citation :
Médailles : Saint Michel (ok) – La Villette – Musée du Louvre
Retour gare Montparnasse, niveau 3, toilettes pour hommes.

Satisfaite et inconsciente de la grosse c… bêtise qu’elle venait de marquer, la fillette rangea son calepin et s’approcha des rails. Le train n’allait pas tarder à arriver, selon le compteur accroché au mur mais aussi selon les gens qui commençaient à s’énerver et qui regardaient leur montre d’un air têtu. Very Happy


Dernière édition par le Dim 10 Juin - 9:54:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMar 29 Mai - 20:17:30

Floc…
Floc…
Floc…

Ca, c’était Lucretia qui se dirigeait vers la station de métro en traînant des pieds, blasée comme jamais. L’eau de la Seine dégoulinait encore sur ses cheveux ébène lorsqu’elle s’arrêta à l’entrée du souterrain. Elle sortit son plan de métro de son sac et l’observa avec attention pour trouver le nom d’une station qui ressemblerait de près ou de loin à « Parc de la Villette ». Au bout de quelques longues minutes à trembloter de froid, penchée sur sa carte, elle repéra la station « Porte la Villette » qui se trouvait sur une ligne rose, qu’elle devait prendre en direction de « La Courneuve, 8 mai 1945 ».

Elle se remit donc en route, ses deux premières médailles tintant joyeusement autour de son cou ce qui lui donnait un air assez ridicule… comment ça elle était plus à ça près ? Mad
Mais en arrivant devant les fameux tourniquets, elle se souvint qu’elle n’avait toujours pas pris de ticket et n’avait pas envie qu’un agent de la Air Hey Ti Pi vienne encore la déranger. Elle l’avait peut-être chaleureusement accueillie sur la ligne RER quelques heures plus tôt, mais son humeur avait bien changé depuis, allez savoir pourquoi… Elle aperçut un peu plus loin un certain nombre de Moldus faisant la queue. Elle se rajouta à la file, déduisant qu’ils devaient tous attendre de pouvoir acheter un ticket. En se dressant sur la pointe des pieds, elle aperçut une petite cabine de base ovale, avec deux symboles qui avaient l’air de représenter un homme d’un côté, et une femme de l’autre. Fallait-il choisir le guichet auquel s’adresser selon son sexe ? Neutral Un quart d’heure passa, puis deux… Oui, tout à fait, une demi-heure, bravo clown . Enfin, le Moldu juste avant Lucretia dans la file s’avança et rentra dans la petite cabine, à son plus grand étonnement.


**Waouh… ça a l’air d’être classé secret défense la vente de tickets…**

La jeune fille commençait à se demander si elle n’allait pas se faire recaler vu sa tenue déplorable et toute trempée, quand la porte de la petite cabine s’ouvrit, lui laissant enfin le champ libre. Avec appréhension, elle entra et se retrouva face à face avec…

**Une cuvette de toilettes ? … gné … La Seine doit être vraiment froide, elle a congelé mon cerveau…**

- Exciousez moooaaaa, lança Lucretia à la file d’attente en ressortant toute gênée des toilettes publiques, jouant des coudes pour pouvoir s’en aller. En fait je n’ai plus envie… niarkhéhé Héhé. Boulet repéré!

**Bon. Encore du temps perdu. Et de la dignité aussi, faisons les choses jusqu’au bout -__- . Alors c’est où cette fichue vente de tickets… Oh, non, pas ça !…**

La Poufsouffle venait d’apercevoir le bon guichet, au vu du panneau « Informations – Vente de tickets », mais quelque chose la mettait très mal à l’aise tandis qu’elle s’en approchait : des petits trous avaient été percés dans la paroi de verre qui la séparait du guichetier, et lui rappelaient le mauvais souvenir de la voix d’outre-tombe qu’elle avait entendu juste à côté d’elle dans l’église Notre-Dame, lorsqu’elle s’était trouvé dans l’étrange cabine de bois pour se changer… Bon, au moins, cette fois c’était du verre, elle pouvait voir à qui elle avait affaire. Maintenant, il fallait réfléchir à ce qu’elle allait demander au guichetier. Même si son trajet en RER depuis Bourg-la-Reine était déjà terminé, Lucretia décida, en honnête Poufsouffle 8) , de payer le ticket qu’elle aurait du prendre en plus de celui dont elle avait besoin pour aller jusqu’à la Villette. En plus, Van Muller allait probablement vérifier les tickets pour noter le TP… alors il ne valait mieux pas voyager gratos niarkhéhé Elle s’approcha donc de l’espèce de vitrine, tout en se tenant à une certaine distance de sécurité des petits trous maudits, et s’éclaircit la voix avant de se lancer :

- Bonnejour ! Je vouloir acheter un tickette pour Bourg-la-Reine, jousqu’à… la Villette ! Very Happy oh, euh, et j’ai passé par… Palais Royal Miousée du Louvre.

- Euuuuh…

L’hésitation du guichetier venait-elle du fait qu’une jeune fille toute trempée avec deux médailles de touriste autour du cou se tenait devant lui, ou bien de la complexité de ce qu’elle venait de lui demander ? Sûrement un peu des deux… Après quelques secondes, il se ressaisit et reprit :

- Un ticket jeune, ça vous va ? Et, euh… Vous êtes sûre que ça va Mademoiselle ?

Lucretia comprit vaguement ce que l’agent lui racontait et elle répliqua aussitôt, retrouvant légèrement le sourire à l’idée de pouvoir encore montrer à quel point son français était raffiné 8) :

- Oui ! Je vais bien ! et vous ? Secouons nous les mains ! Very Happy proposa-t-elle en glissant avec difficulté une main dans l’interstice en bas de la vitrine, celui qui servait à faire passer les tickets et l’argent.

- Ca fera 7,50 euros, répliqua sèchement le guichetier en déposant un ticket orangé dans sa main tendue.

Pestant une nouvelle fois dans son écharpe contre la mauvaise humeur des Parisiens, Lucretia paya (**Haha ! chui sûre que y’en aura dans la classe qui auront oublié leur monnaie… alors que chez les sorciers aussi on rend la monnaie, alors c’est facile…**) et repartit avec son ticket.

Une fois passée la frayeur que le tourniquet, qui venait de manger littéralement son ticket, ne le lui rende pas, elle le récupéra de l’autre côté et continua sa route dans les dédales souterrains. Ses rares connaissances qui avaient déjà été à Paris lui racontaient toujours que les gens se bousculaient dans les couloirs de métro. Au moins, cette fois, c’était loin d’être le cas puisque tous les Moldus qu’elle croisait se retournaient sur son passage tout en faisant quelques pas sur le côté pour éviter de se frotter à ce torchon mal essorré. Lucretia n’en avait que faire, gardant de toute façon en tête l’adage selon lequel « Parigot = tête de veau titeuple » et suivait paisiblement la direction de la Courneuve, jusqu’à arriver sur le quai.

Les places assises dans le métro qui ne tarda pas à arriver étaient déjà presque toutes occupées. La préfète entra dans le wagon le plus en tête du train et s’installa sur un strapontin, non loin d’une bande de jeunes qui discutaient bruyamment. Une des membres du groupe, une jeune fille aux cheveux bruns mi-longs, était debout et regardait quelque chose à travers la vitre qui séparait leur wagon de la locomotive, en piaillant avec enthousiasme :


- Coucou le conducteur du train ! coucouuu ! Razz

A côté, sur des sièges, les autres jeunes avaient l’air plongés dans un débat de la plus haute importance sur le type de pizza qu’ils allaient choisir pour le déjeuner. Un garçon aux cheveux foncés faisait son rabat-joie en disant qu’il n’aimait pas le fromage, une autre fille aux cheveux bouclés n’aimait pas les champignons, et celle qui était debout en train de faire coucou au conducteur vint les rejoindre pour trancher le débat : pour elle, il fallait qu’il y ait du fromage dans la pâte, accessoirement ou pas. Mais tous avaient du mal à s’entendre parler car une autre demoiselle assise derrière le rabat-joie n’arrêtait pas de lui demander si il avait douze ans, faisant beaucoup rire sa voisine qui, pour manifester son enthousiasme, levait ses deux index et ouvrait des grands yeux en faisant : « Youpi ! »

**Ils sont bizarres, les jeunes Moldus Rolling Eyes …** pensa Lucretia avant de détourner son regard vers les ténèbres du tunnel.

Les stations se succédaient trop lentement à son goût. La préfète avait hâte de rentrer à Poudlard, pour aller prendre une bonne douche et surtout manger : le sandwich qu’elle s’était fait à la hâte lors du petit déjeuner n’était plus que bouillie détrempée après son plongeon dans la Seine…
Lorsque le métro s’arrêta à « Stalingrad », la Jaune et Noire à moitié endormie (quoique de temps en temps réveillée par la bande de jeunes qui commentaient avec grands cris leur dernière bataille d'oreillers) rouvrit grand les yeux en apercevant Lee courir à toute vitesse vers un wagon un peu plus loin, ignorant qu’il faisait ça pour échapper à un clochard fou qu’il venait de rouler dans la farine.


**Qu’il est bête… Il croit que le métro va partir sans lui… Laughing **

Maintenant que Lucretia savait que le poulpe était dans le même métro qu’elle, elle se tenait aux aguets à l’approche de la « Porte de la Villette ». Une fois arrivée à la station, les portes s’ouvrirent et elle se jeta littéralement dehors avant de courir à toutes jambes vers la sortie, sans savoir si Lee l’avait déjà devancée ou pas. Même si le temps n’était sûrement pas un critère dans la notation du TP, Lucretia se devait d’être meilleure que lui, par principe. Il avait décidé de la détester depuis leur défaite au Quidditch l’année précédente, maintenant il devait assumer : la course aux points continuait et la Poufsouffle serait impitoyable Twisted Evil .
Grâce aux indications pour les touristes, Lucretia n’eut aucun mal à trouver le Parc de la Villette, impressionnant avec sa grosse boule reflétant les bâtiments tout autour… En s’approchant de la boule en question, la troisième année put lire sur un panneau : « Films Imax – Films 3D Relief »…


**Waaouh ! des films en relief ! Ils sont pas si attardés que ça les Moldus en fait…**

Sur ces pensées, elle vit un groupe de touristes ressortir de la grosse boule très enthousiastes, tenant des paires de lunettes dont la monture était en carton et les « verres » en espèce de plastique transparent vert et rose…

**HaHa, ouais mais ils trichent aussi…**

Lucretia, détournant son regard de la boule, s’apprêta à partir à la recherche de la machine à médailles quand elle aperçut à nouveau Lee se diriger d’un pas décidé vers le bâtiment le plus proche. Arg ! il allait avoir la médaille avant elle ! Discrètement, elle le suivit à distance et resta à l’extérieur tandis qu’il franchissait la porte d’entrée. Inquiète, elle tenta d’apercevoir à travers les murs vitrés ce qu’il faisait et se mit à ricaner lorsqu’elle le vit en pleine conversation avec une employée de la Cité des Sciences. Et, là, un peu plus loin, près d’un distributeur d’eau fraîche et d’un panneau indiquant la direction des toilettes… le distributeur de médailles Twisted Evil Lucretia rentra à son tour dans le bâtiment et, passant derrière Lee sur la pointe des pieds genre l'espion dans Asterix et Cléopâtre, le surveilla d’un œil tout en se dirigeant vers le distributeur.

« TCHING ! »

**Enfin !!! la dernière !!! Maintenant, Montparnasse, le Portoloin et… Poudlaaard, mangeeer, doouche, dodo… love **

Elle enfila autour de son cou l’ultime médaille à l’effigie de la Villette et repartit en courant vers le métro d’où elle était venue.

Et les stations de s’enchaîner à nouveau:
Corentin Cariou… Crimée… Riquet… Stalingrad… bzzzbzbzbzbzZUIP[mode accéléré, y compris les changements à Opéra et Madeleine]….

Quand soudain, à Solférino :


- Mademoiselle, ticket s’il vous plaît.
- Tenez Monnesieur Very Happy

**HAHAHA j’t’ai bien eu cette fois-ci RATP**

Et c’est reparti…
Rue du Bac… Sèvre Babylone… Rennes… Notre-Dame des Champs… Montparnasse Bienvenüe !
Very Happy

Après tous ces allers et retours à travers la capitale française, sans parler de ses mésaventures avec le bateau à moteur, notre héroïne était exténuée et n’avait qu’une hâte : rejoindre les toilettes des hommes au niveau -3 pour trouver le précieux Portoloin de retour… Mais bien évidemment, il fallait que les ennuis la suivent jusqu’au bout… En effet, arrivée à son but au terme d’une descente d’escaliers crasseux tapissés de détritus, Lucretia se passait de l’eau sur le visage lorsqu’elle constata, en regardant le miroir des toilettes, qu’elle n’était pas seule…

- Eh mad’moiselle ! T’as pas une cigarette là… eh qu’est ce tu fous là ? t’as vu comment t’es trempée t’es tombée dans les chiottes ou quoi… La tête de oim v’nez voir ça !

**Ah parce qu’en plus ils sont plusieurs -__- …**

Deux Moldus entrèrent à leur tour. Lucretia ne savait pas si c’était parce qu’elle était fatiguée ou quoi, mais en tout cas, elle n’arrivait pas à comprendre un seul mot de ce qu’ils disaient, elle qui s’était pourtant pas mal débrouillée en français tout au long de la journée. L’un d’eux prit la parole à son tour. Il était habillé tout en blanc et avait rentré son jogging dans ses chaussettes scratch En plus, la jeune fille se demandait bien pourquoi le premier voulait une cigarette vu que son pote en avait déjà une derrière l’oreille. Etrange…

- Eh t’es charmante t’as pas un 06 ?

**Bon Ludwig, où tu l'as mis ce Portoloin…**

En regardant un peu autour d’elle, elle se demanda si elle n’aurait pas mieux fait de rentrer son pantalon dans ses chaussettes, elle aussi… pale une traînée d’urine partait des urinoirs pour rejoindre l’entrée, quelqu’un avait dû tragiquement glisser dessus… En tout cas, Lucretia n’en était pas plus avancée pour trouver le Portoloin. Les Moldus-bizarres-aux-joggings-rentrés-dans-les-chaussettes-et-aux-cigarettes-derrières-les-oreilles la regardaient avec de plus en plus d’insistance… Sentant sur elle la pression, elle se mit à parcourir les toilettes en long, en large et en travers en mettant la main sur tout ce qui pouvait s’avérer être un Portoloin.
Un essuie-main, un lavabo, un rouleau de papiers toilettes, un sac plastique, le boîtier à savon… et toujours pas de Poudlard en vue. Toujours ces mêmes toilettes au niveau -3 de la gare Montparnasse, avec les ricanements des trois visiteurs postés à l’entrée en prime. Paniquée, elle ne pouvait pas accepter l’idée que Van Muller ait pu transformer en Portoloin une cuvette ou un urinoir… Il y avait forcément autre chose, quelque chose… d’hygiénique !
Et là, elle le vit love . Légèrement en retrait sous les lavabos, en mauvais état comme légèrement piétiné, essayant de se faire oublier, petit innocent transpirant la culpabilité… Un paquet de cigarettes. Il était sa dernière chance.


- RRRRAAAAW POudLARD ME VOILAaA ! beugla-t-elle en plongeant littéralement sous le lavabo. (elle avait l’air malin si c’était pas le Portoloin… Rolling Eyes )


Mais ce fut bien le Portoloin. Ce fut bien le salut. Ce fut bien ce fameux tas de fumier d’hyppogriffe dans lequel Lucretia avait presque envie de se jeter tellement elle était heureuse d’être de retour parmi les siens. Mais elle se garda bien de le faire, une seule escapade à Paris lui avait largement suffi… niarkhéhé
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 6 Juin - 15:49:48

Enfin, le train entra en gare, et s’arrêta dans un crissement de rails ( xD ). Camille fut la première à monter car elle se précipita directement dedans, de peur de le rater et aussi de se retrouver encore une fois debout. Elle passa donc la porte et lança, guillerette, et lança un tonitruant :

Bonjour ! ( inutile de préciser qu’elle avait passé dix minutes à espionner deux amoureux qui se tombaient dans les bras pour la première fois depuis deux semaines, feignant de s’intéresser à une bande de gosses suicidaires qui jouaient trop près des rails, qu’elle avait dû attendre une minute et vingt deux secondes d’embrassades passionnées avant que le jeune enfant du couple puisse enfin accéder à son père pour lui dire bonjour, et qu’elle s’était ensuite entraînée plus de six fois pour arriver au parfait accent parisien. )

Elle s’assit donc avec une mine satisfaite, ignorant les mines renfrognées de ses voisins qui n’avaient pas l’habitude de laisser leurs oreilles traîner en présences d’ultrasons si tôt le matin. Consciencieuse, la fillette leva la tête et retrouva le même dessin que dans l’autre train : logique, elle était dans la même gare, pour la même direction, sur la même ligne, dans la même zone ! niarkhéhé

Elle se tortilla alors tandis que son voisin, un vieux papy qui allait sûrement à l’hôpital pour ses examens hebdomadaires d’incontinence (mais qu’est ce que je suis en train d’inventer encore), lui lançait un regard foudroyant (il ignorait qu’elle en recevait des dizaines depuis le matin et qu’un de plus ou un de moins n’allait pas la chambouler le moins du monde), et elle sortit sa carte. Elle devait changer de métro à Châtelet Les Halles, courir jusqu’aux Halles qui y était relié, prendre le métro en directon de la Gare de L’est, et là bas, changer de métro pour aller sur la ligne rose, direction la Villette. C’était la direction la plus simple qu’elle avait trouvé cheers . Qu’elle avait trouvé. Parce que Camille et la simplicité, ça faisait deux. Camille et le métro, ça faisait cinq. Donc 2 X 5 = 10, donc, Camille et les trajets en métro, ça faisait 10 niarkhéhé .

Bref, il fallait qu’elle sorte directement à la prochaine station. Le temps passa très lentement, une fois qu’elle eut rangé sa carte, car le monsieur à coté d’elle sentait tellement la transpiration qu’elle était obligée de bloquer sa respiration le plus souvent possible, et elle faillit même défaillir (pas à cause de l’odeur, mais du fait qu’elle n’avait plus d’air Very Happy ). Finalement, le train ralentit et s’arrêta, et Camille fut la dernière à sauter du wagon (vu qu’elle avait été la première à y entrer).

Une fois sur le quai, elle ouvrit grand les yeux et la bouche. C’était… immense ! Comparé aux autres stations qu’elle avait empruntées, celle-là était largement la plus impressionnante. Pas étonnant, elle était reliée à deux autres stations, et je ne compte même pas le nombre de lignes desservies Shocked . Ainsi, Camille se fit toute petite et s’avança vers la sortie. Une fois à un grand carrefour, elle tourna, et re-tourna, et re-re-tourna sur elle-même avant d’enfin se rendre compte qu’il y avait un panneau, indiquant « Châtelet », ainsi qu’une flèche montrant… une direction Very Happy . Camille se mit à courir dans le couloir, bousculant au passage plusieurs personnes. Pourquoi courir ? Elle avait peur de finir en retard, et elle avait les jambes engourdies. Puis elle n’avait plus de temps à perdre parce qu’il était bientôt neuf heures ; et donc elle se dirigea d’un pas très déterminé vers l’endroit où tous les gens attendaient le train. C’est là qu’une dame, trèèèès charmante ( -_-‘ ) décida se taper la convers’ avec elle.

Et puis, c’était bien marrant de parler anglais, mais j’commence à en avoir marre de tout traduire, donc français = français et anglais = français niarkhéhé Mais dans ma grande bonté généreuse, je vous préciserai quand est-ce que c’est qu’on parle français, et quand est-ce que c’est qu’on parle anglais, bien sûr titeuple


Bonjour mademoiselle ! fit la dame, en français, avec un fort accent parisien. Elle était plutôt vieille, elle devait avoir, oh, 50 ans, par là.
- Heuuu… Bonjour madame…
- Aloooors ? On se promène ? Vous avez bien raison tient, rien de tel que de se balader dans Paris et de faire du shopping, un dimanche matin !
-
* Gnééé mais c’est quoi son problème à la vieille là ? Suspect Pourtant elle porte pas de tee-shirt vert ( héhééé, mauvais souvenir que cette ******* de dame au tee-shirt vert qui « connaissait les jeunes », non mais de quoi elle se mêlait ! xD Bon, fini la parenthèse je raconte ma vie Very Happy ) Mais mais j’veux pas lui parler moi, non mais, elle pense que je vais taper la discut’ avec elle, comme ça, pendant que j’attends le train ? Mais j’ai pas que ça à faire moi, de quoi elle se mêle ??! * Heeeeer… Oui, hum, peut-êtreuh, sorry je ne paawleuh pas très bwien le fwançais, je suis anglêseuh…
- Ooooh vous êtes anglaise ? C’est magnifique, vous avez bien raison de visiter Paris, c’est une merveilleuse ville, moi j’habitais à la campagne quand j’étais plus jeune, et je devais traire les vaches tous les matins parce que mon père avait beaucoup de travail et ma mère était enseignante, mon petit frère était gravement malade, paix à son âme, il n’a pas dépassé les cinq ans, la campagne m’a trau-ma-ti-sée, et dès que j’ai eut dix-huit ans, vous pensez bien je suis partie vite fait m’installer ici ! Comment j’ai eu l’argent… ? Oh, c’est bien simple, j’étais fooolle amoureuse d’un jeune garçon riche, paix à son âme, il a pu nous payer tellement de choses ! Il était très attentionné envers moi sa famille, paix à son âme, ne lui a rien laissé, ils l’ont renié du fait qu’il est venu vivre avec moi avec ses économies. J’ai eu une fillette, elle était tellement adorable à votre âge… ! Paix à son âme, elle s’est fait écraser par une voiture… Le désavantage de la vie en ville, que voulez-vous… Oh, je vous en prie, ne me plaignez pas, j’ai fait le deuil depuis !
-
* …….. Shocked Suspect * Héhé, oui peut-être… huum… Oooh, le trwayn ! Je vais devoir y aller hihiii !
- Ooh, moi aussi ça tombe bien, vous vous arrêtez à quelle station ? Allez-y, passez devant… !
- Heuu, je ne sais pas encore bwien, il faut que je regarde ma carteuh…


Camille lança un regard désespéré aux gens qui entraient dans le train, qui venait de s’arrêter, et il lui sembla qu’elle récoltait des regards de pitié. C’était peut-être qu’une impression mais… C’était dérangeant. Bref, suivie de la vieille dame, et pressée de s’en débarrasser, elle se dépêcha d’entrer dans le train.

Allez-y, là, attendez laissez-moi une place… Pardon monsieur ! Voilà, je disais donc, j’avais une fillette comme vous, très mignonne et tellement attentionnée pour moi ! Elle m’a offert un chien à la fête des mères, à ses 13 ans… Un petit cocker, oh qu’il est était mignon… ! Paix à son âme, c’était lui que ma fille allait promener le jour fatidique… Maintenant je suis seule, je n’ai plus personne à qui parler, donc je me balade, c’est tellement agréable de tomber sur des gens à qui on peut faire confiance !
- …
- Je suis allée une fois en Angleterre, mon mari m’avait offert un voyage, c’est tellement beau là bas ! Big Ben, Londres, la Maison Blanche…
- La Maison Blanche… ?
Camille toussota en roulant des yeux effarés, en se demandant quelle mouche avait piqué cette vieille folle pour qu’elle confonde Londres et Washington. Heu, oui, sûrement… Elle fit un sourire hypocrite à la dame qui, son sac sur les genoux, les yeux brillants, commençait à raconter sa deuxième grossesse qui apparemment s’était soldée par une fausse couche, et elle sortit sa carte en hochant de temps en temps la tête pour faire croire qu’elle était très intéressée par ses dires.

* Donc, je viens de prendre le train de Châtelet, direction le Musée du Louvres… Donc voilà, je m’arrête là-bas et je prends la médaille, je continue sur la ligne rose, 7, en direction du Parc de la Villette… * N’est ce pas ? – Oui, certainement… * Je prends la médaille, et je… Attends… C’est quoi ce plan ?! *

Camille venait de lever la tête pour vérifier avec le plan affiché dans le métro, et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant non pas une ligne rose, mais une ligne violette ! Non pas le chiffre 7, mais le chiffre 4 !

Aaaaaaaaaaaaaah !

La vieille dame stoppa net son récit, qui avait entamé une partie non peu intéressante qui concernant sa vie de couple avec son feu mari, Louis James Alfred Lefebure Wely ( désolée j’ai pas pu résister niarkhéhé ), et regarda Camille avec des yeux ronds, ainsi que plusieurs autres Parisiens, qui se contentèrent de lever la tête et de la regarder en se demandant ce qu’il se passait.

Eh bien mademoiselle, ça ne va pas ? fit la vieille dame. Je sais que le fait que mon mari soit mort piétiné par un cheval n’est pas réjouissant, je vous suis reconnaissante d’être si gentille à mes cotés…
- N… Non… Oui, c’est triste mais je… Vous avez raison, c’est horrible… Je me suis trompée de métro !


Les autres personnes, se retenant d’éclater de rire, replongèrent dans leurs journaux respectifs et la vieille dame fit les yeux ronds, avant de sourire tristement.

Je sais, cela fait toujours un choc d’apprendre cela, et je comprends que vous soyez perturbée par cette horreur qu’est cette mort… Cela a toujours des répercussions sur la vie, par exemple vous êtes tellement choquée par cela que vous faites tout un plat parce que vous vous êtes trompée de métro ! Mais je suis là pour vous, ne vous inquiétez pas.
- Oui oui…
- Je disais donc, c’était lorsqu’on visitait un ranch…


Mais Camille n’écoutait déjà plus la vieille dame, tout ce qui lui importait, c’était qu’au lieu de se diriger vers le Louvres, elle se dirigeait vers la Gare de l’Est. Mais vraiment, cette dame, quelle… ***************************** ! C’était entièrement sa faute si Camille s’était trompée de métro, si elle n’avait pas insisté pour qu’elle passe devant et si Camille n’avait pas été si absorbée dans une idée pour la faire taire, elle aurait sûrement remarqué qu’elle n’était pas sur le bon « quai ».

La jeune Gryffondor se replongea donc dans sa carte, et fut soudain illuminée : si elle s’arrêtait à la Gare de L’est, elle pouvait reprendre la ligne rose, et elle pouvait donc retomber sur le Louvres ! Mieux, après quelques minutes d’activité mentale intense, elle réalisa qu’elle pouvait directement se rendre au Parc de la Villette, reprendre la ligne 7 dans le sens inverse, et ainsi se rendre au Louvres !


* Mais c’est super ! Finalement, j’ai bien fait de l’écouter c’te vieille bique ! Merciiii madame ! Merciii ! Je vais la remercier tient !*

Et donc une cavalière peu expérimentée n’a pas pu contrôler son cheval et…

Et finalement, Camille décida de ne pas la remercier.

Au bout de deux stations, Camille avait l’impression d’avoir les oreilles en bouillie pour Scroutt à Pétard. La bique n’avait toujours pas fini de raconter sa vie, et elle ne se décidait pas à partir. Après l’épisode condensé de sa vie, puis l’épisode de sa vie de couple, elle avait enchaîné sur sa fille, qui apparemment, « ressemblait tellement à Camille »… Et celle-ci se contentait d’hocher la tête en priant pour trouver une idée pour la faire taire.

Finalement, alors que le train s’arrêtait, elle se leva.


Sorry, je vais devouar y aller… Au revouar medame, ravie de vous avouar rencontrée…

Et elle adressa un sourire hypocrite à la vieille femme, qui hocha la tête en lui lançant un « Je serais ravie de vous recroiser un de ces jours, j’habite dans cet arrondissement, si vous me voyez accostez-moi ! ». Mais Camille ne fit même pas attention à ce qu’elle disait, et elle tourna vers la gauche, l’endroit de la sortie, et une fois qu’elle eut dépassé deux wagons après celui qu’elle avait occupé, sûre que la vieille ne pourrait pas la voir, elle se mit à courir et fonça dans l’un des derniers compartiments.

* Yaaaaaaaaaaaaa mon dieu enfin ! J’ai cru que j’aurais plus jamais d’oreilles ! La catastrophe ! Mais elle était cinglé c’te fille ou quoi ?! Qu’est ce que je m’en fiche de sa vie ! Elle n’a qu’à aller voir un psy, c’est fait pour, nan mais ho ! *

Soulagée, elle se laissa tomber sur un siège et ferma les yeux pour somnoler un peu et laisser reposer ses oreilles. Quelques stations plus tard, alors qu’elle ouvrait les yeux pour la vérification stationnelle ( quotidien = tous les jours ; hebdomadaire = toutes les semaines ; stationelle = toutes les stations Very Happy ) de la gare, elle vit qu’elle était enfin arrivée à destination et elle sauta du train.

Après un rapide coup d’œil aux alentours, elle s’approcha de son ancien wagon et vit la vieille dame en pleine conversation avec un homme de son âge, qui semblait d’ailleurs très intéressé par la conversation. Peut-être qu’après tout, cette dame était faite pour se remarier. Paix à la future âme de ce vieil homme.
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 6 Juin - 16:02:37

Bref, Camille se dirigea en sautillant vers le carrefour de couloirs qu’elle apercevait plus loin, en jetant des regards en coins à toutes les personnes qu’elle jugeait louche. Et puis, c’est qu’elle croisait personne de sa classe. Et si elle s’était trompée ? Et si il fallait pas aller à la Villette ? Et si elle s’était paumée, et si tout le monde était déjà rentré, et si personne n’avait pris le même chemin qu’elle ? pale

Elle commençait légèrement à paniquer, pour la première fois depuis le début du TP (il faut dire qu’au début, il était tôt et elle était pas encore assez fraîche pour se rendre compte qu’elle était lâchée en plein Paris et qu’il y avait des tas de détraqués qui pouvaient jeter leur dévolu sur elle). Il était 9h15. Se forçant à respirer calmement, elle regarda les panneaux en s’invectivant mentalement pour cet accès de panique totalement inutile et sans raison. Elle repéra un panneau indiquant la ligne 7 et elle se dirigea dans la direction indiquée. Tout allait bien. Une fois près des rails, elle tourna la tête plusieurs fois, aperçut quelqu’un qui correspondait à ses critères de « louchattitude » et elle se décala vers la droite pour faire semblant qu’elle était avec un monsieur. En même temps, elle espionnait les vieilles mémés qui semblaient vouloir discuter. On n’est jamais trop prudent niarkhéhé

Enfin, le train entra en gare et Camille suivit le flot des gens qui y entrait. Elle vérifia immédiatement que c’est bien une ligne rose sur le plan et qu’il y avait bien un endroit indiqué « la Villette ». Une fois rassurée, elle s’assit toujours près du monsieur en question, qui avait l’air plutôt sympa (les apparences sont trompeuses, mais il y avait une petite fille de 5 ans avec lui, donc elle doutait qu’il avait de mauvaises intentions, surtout que la fillette semblait très heureuse Very Happy ). D’ailleurs, la gamine regardait Camille d’un air curieux, et elle se mit bientôt à lui parler en lui demandant des questions très puériles, du genre « Ils sont où ton papa et ta maman ? » « Pourquoi t’es toute seule ? » « Tu vas chez ma tata toi aussi ? » ( Cette dernière phrase, ma petite sœur avait sorti presque la même à 5 ans, lorsqu’on allait chez mon oncle : « Maman, tout le monde il va chez tonton ? » niarkhéhé ). Le monsieur-à-l’air-sympa souriait, et finalement le temps passa bien vite. Camille sortit du train à la Porte de la Villette, sortit de la station en faisant passer son ticket dans les machines grises, et se retrouva à l’air pollué de Paris.

Cet endroit de la ville n’était pas très différent du reste : des immeubles, des immeubles, des immeubles. Tous gris, tous moches, tous immenses, et plein de gens pressés en costard cravate ou tailleur qui marchaient d’un pas vif et entraient dans ces immenses trucs en béton. Si c’était partout ça, Paris, ben ça valait pas le coup. Dire que Camille s’était imaginée une superbe ville, avec de l’herbe et des immeubles brillants de propreté ! Paris, la ville de l’Amour, bah c’était sûr que la jeune fille ne viendrait pas là en lune de Miel !

Elle apercevait une sorte de grand espace vert un peu plus loin, et elle s’y dirigea. A l’entrée du Parc de la Villette, il y avait en effet une machine distribuant des médailles, et Camille fut bientôt en la possession de son deuxième trésor qui lui permettrait de rentrer chez elle niarkhéhé . Il était 10h. Elle sourit et regarda un peu le parc de la Villette, et elle fut soufflée car ça ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait vu avant dans Paris. Elle en conclut donc que Paris, c’était comme un pain aux raisins : le pain, c’est les immeubles, tout moches tout gris, et les raisins, ce sont les trucs supers jolis du genre la Tour Eiffel (qu’elle n’avait vu qu’en photo, et en fait qui était pas si extraordinaire que ça de son point de vue), le parc ou encore Notre Dame. Le Louvre, ben ça promettait !

Elle rangea donc sa deuxième médaille dans son sac, et comme elle n’avait pas grandement envie d’aller dans le parc, elle flâna un peu dans les rues et fit une pause dans un café. Elle en profita pour boire un thé à la menthe, car elle n’avait pas déjeuné le matin et elle commençait à voir trouble, parce qu’elle n’arrivait pas à rester très longtemps sans manger :sifle: . Puis, elle ajouta un « ok » après « la Villette » dans son carnet. Et, finalement, elle se décida à quitter le café et retourna en direction du métro, vers 10h20. Elle donna son ticket à la machine, comme elle y était maintenant habituée, attendit le métro quelques minutes et y entra.

Camille choisit donc une place bien confortable car elle allait rester pas mal de temps dedans puisqu’il fallait qu’elle aille de la Villette au Louvres, et que ça faisait un bout de chemin ! Heureusement qu’elle avait pensé à manger quelque chose, sinon elle aurait fini comme ce pauvre garçon qui était descendu du train tout pâle et que la mère avait fait asseoir en lui donnant un pain au chocolat (est-ce qu’elle trimballait tous les jours des pains au chocolat sur elle ? Là est la question, et Camille y réfléchit quelques instants vu qu’elle n’avait rien à faire avant de se dire que de toute façon elle ne saurait jamais et que c’était pas la peine de se casser la tête avec ça).

A chaque fois que des gens entraient dans le métro, elle leur adressait un « Bonjour ! » poli, mais à chaque fois, aucune personne ne daignait répondre. Alors elle se demandait s’ils avaient perdu la langue dans un accident de repas, s’ils se trouvaient supérieurs à elle, s’ils avaient leur MP3 dans les oreilles ou si simplement ils étaient trop fatigués pour avoir envie de répondre. Tant de questions existentielles qui faisaient passer le temps tellement, tellement, tellement lentement… T-T Elle se prit à prier ( Very Happy ) qu’un évènement riche en couleurs vienne déranger son trajet morose.

Et trois minutes plus tard, un vieux monsieur à moustache, l’air aigri, débarqua d’un autre compartiment. Camille, les yeux fermés, roupillait, et elle ne faisait pas attention donc à se qui se passait autour d’elle. Ce n’est que lorsqu’elle entendit un « Ticket, mademoiselle. » tout près d’elle qu’elle daigna ouvrir un œil.


* Gnuuu, mais l’évènement perturabteur, c’était tout à l’heure que je le voulais, là je dors, alors plize, let me faire dodo, oki, reviens d’où tu viens je veux dormiiiir…. *

Ticket, mademoiselle.

* Hein, mais qu’est ce que je t’ai dit ? Retouuuurneuh d’où tu viieeens, espèce d’élément perturbateur à la noix ! Je t’ai pas sonné ! … Ou presque ! Tu reviendra tout à l’heure d’accord, je serai prête à t’accorder mon attention ! *

Ticket, mademoiselle ! répéta pour la troisième fois le contrôleur, d’un ton pressé. Mademoiselle ! Je vous PARLE ! Votre ticket s’il vous plait !
- Hein ? Sorry ? Heuu, je veux dire, pardon… ? Ticket quoi ? Ticket vendre, ticket donner, p'ti, qu’est ce qu’y a ?
* Ben, qu’est ce qu’il a ? Ticket, ticket, ticket quoi ?! C’est bon, j’vais pas lui donner mon ticket non plus, j’l’ai acheté, j’en ai besoin ! Non mais ! A moins qu’il en vende ? Ah, peut-être qu’il vend des tickets, bon ben alors… * Non merci, répondit-elle poliment, j’en ai déjà un.
- J’ai besoin de votre ticket, mademoiselle, montrez-le moi !
fit l’homme agacé. C’est pour un contrôle ! Je suis le contrôleur !
- Huuu…
* Contrôleur ? Contrôleur de quoi ? De mes fesses oui ! Pourquoi il veut mon ticket ? C’est le mien n’a moua ! *

Se résignant non sans grommeler, la jeune fille tendit finalement son ticket au contrôleur, convaincue par l’espèce d’uniforme informe niarkhéhé qu’il portait.

L’homme lui rendit en fronçant les sourcils, mais ne dit rien, et il se contenta de passer aux personnes suivantes. Camille se replongea donc dans sa mini sieste, et finalement, elle finit par enfin arriver à l’arrêt Palais Royal – Musée du Louvres. Elle descendit du train et s’étira un instant car elle avait les jambes toutes engourdies, et elle sortit de la gare. Il avait recommencé à pleuvoir et elle grommela. Il était 11h largement passées, et même 11h30. Elle n’apercevait pas encore la pyramide du Louvres dont ses parents lui avaient tant parlé, tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle avait faim, faim, faim, et que son estomac gargouillait bien fort. Forcément, elle n’avait bu qu’un petit thé minuscule ! Elle s’assit alors sur un banc, et sortit son sandwich made in les cuisines de Poudlard, et elle le dégusta tout en observant les alentours. Elle aimait bien regarder les gens qui passaient devant elle, l’air moins pressé que le matin même, car les gens qui marchaient ne se rendaient pas au travail, ils se baladaient pour la plupart. Elle s’amusa de voir tous les pigeons qui s’approchaient d’elle, pas effarouchés du tout, et qui pour certains venaient même sur le banc en reluquant son sandwich.

Généreuse, elle leur en donna quelques morceaux et sourit quand elle vit quatre oiseaux se précipiter dessus et se battre pour avoir le plus gros bout. Il pleuvait moins mais elle avait essuyé le gros de l’averse et elle était littéralement trempée :nairkniark: . Ses cheveux tout mouillés lui collaient au visage et sa veste et son jean étaient dans le même état, mais elle s’en fichait un peu car finalement, ça ne la dérangeait pas et puis elle aimait bien la pluie (même si elle avait fait la moue le matin en voyant le ciel car elle aurait préféré qu’il fasse beau pour découvrir la ville qu’elle voulait depuis longtemps voir). En plus, ça lui rappelait ses premières vacances après Poudlard, lorsqu’elle était allée en Irlande, qu’elle avait dansé sous la pluie et qu’Artemis l’avait prise en photo, même qu’il lui avait montré à la bibliothèque, avec Zélie titeuple . Que de bons souvenirs ! Une fois son sandwich avalé, Camille ferma les yeux et se remémora tous les souvenirs qui lui revenaient en tête ( une fois qu’elle avait commencé à se souvenir de quelque chose de bien, tous ses autres bons souvenirs revenaient au galop Razz ). Les bals, la nuit de la chasse au rat avec Tiphanny et Lola, son tout premier bal avec Seamus – et elle rougissait presque de ce souvenir car elle trouvait, 4 ans après, son comportement tellement idiot ! –, la fois où Lavande et elle avaient essayer vainement d’expliquer un cours d’Etude des Moldus à Tiphanny…

Bref, tant de souvenirs heureux. Elle rouvrit les yeux, il lui sembla quelques minutes plus tard mais en regardant sa montre, elle s’aperçut qu’il était déjà 12h15 ! Elle avait mis pas mal de temps à manger et avait même apparemment piqué un petit somme. Elle s’étira doucement en baillant et s’aperçut que le soleil avait refait son apparition. Tant mieux, elle était trempée, un peu de soleil ne lui ferait pas de mal niarkhéhé . Elle se leva donc, sous les regards étonnés et dégoûtés des passants (elle avait les cheveux tout mouillés qui lui collaient à la figure, et sa veste regorgeait d’eau). Mais tant pis, de toute façon, elle ne pouvait rien y faire. Elle se dirigea donc vers ce qui semblait être un panneau, et qui en était réellement un, et se dirigea comme un automate vers le musée du Louvres. Une fois une petite distance parcourue, elle arriva enfin en vue d’une immense pyramide de verre, au milieu d’une espèce de place, avec une porte sur un coté.

Elle resta plantée là, les yeux grands ouverts, la bouche ouverte elle aussi (inconsciente du fait que ses amis les Parisiens avaient la même réaction qu’elle, mais lorsqu’ils la voyaient arriver et ils avaient plutôt une mine interdite qu’ébahie). C’était beauuuu I love you Sûrement la plus belle chose qu’elle avait vu depuis le début, parce que bon, Notre Dame c’était bien beau, mais ça faisait vieux, et le parc… ben c’était un parc Rolling Eyes Ça, on n’en voyait pas tous les jours, encore moins à Poudlard. Il faudrait qu’elle en touche deux mots à Dumbledore tient, ça ferait une chouette décoration dans le parc Razz


Bref, après avoir légèrement tordu sa manche qui accumulait toute la flotte depuis les épaules, et s’avança vite fait bien fait et acheta sa dernière médaille. Ce qui bien entendu méritait une danse du soleil (elle ressemblait étrangement à la danse de la pluie niarkhéhé ) ! Camille sautilla donc sur place en serrant bien fort sa médaille dans la main et entama des cris guerriers ainsi qu’une ébauche de danse devant les passants qui passaient bien vite leur chemin. Elle envoyait plein de gouttes partout, mais c’était pas grave, comme ça elle sécherait plus vite.

Une fois sa peudo-danse achevée, elle sortit son carnet et ajouta un petit « ok » après le Louvres, et elle retourna à la gare, y entra toujours avec son ticket jeune valable pour la journée, et se rendit dans les toilettes car, mine de rien, elle avait froid. Une fois arrivée à destination, ignorant les dames qui se jetaient sur la porte dès qu’elles sortaient des toilettes, Camille, déjà, soulagea sa vessie, puis se lava les mains et essora sa veste. Elel tourna sur elle-même pour voir s’il y avait des serviettes :doute: et finit par apercevoir les sortes de machines qui sèchent les mains. Après 3 essais infructueux, elle comprit comment marchait l’étrange machine et elle passa dix minutes à s’accroupir en dessus pour se sécher les cheveux, puis sa veste, puis ses chaussettes. Vers 13h, elle sortit enfin des toilettes avec la sensation d’être à peu près présentable Rolling Eyes , et elle se dirigea vers le quai. Une fois là, pour patienter, elle sortit sa carte.


* Bon ! Maintenant, je prends la ligne Rose, je m’arrête à Châtelet ( tient ça me dit quelque chose :sifle: ), je reprend la ligne violette et je m’arrête à Montparnasse… Ouais c’est bien ça, c’est clean, c’est go, ça marche ! *

Le train entra dans la gare et Camille suivit le flot de voyageurs, avec une fierté non dissimulée (elle avait réussi ! Réussi réussi réussiiii ! Enfin, il restait les deux gares puis les toilettes mais sinon tout allait bien ! :heart : ). Le voyage en train se passa dans un calme absolu, et Camille priait pour que ce soit la même chose la fois d’après. Elle sortit à Châtelet, changea de quai et attendit l’autre train, celui qui l’emmènerait vers Montparnasse, direction Poudlard ! Enfin, elle allait pouvoir finir ce voyage, certes, enrichissant, mais elle avait quand même loupé une matinée entière et elle allait perdre encore pas mal de temps.

* Poudlard me voualàààà ! Haan tout ce que je vais pouvoir raconter aux filles ! Bon, j’aurai pas de souvenir, dommage… A moins que le prof nous laisse les médailles… Huuum j’aurais dû acheter quelque chose, remarque il me reste… il me reste… il me reste que 1 euro 30 -___- . Bon ben au moins je regretterai pas toute ma vie de pas avoir acheté quelque chose, j’ai une bonne excuse, plus d’argent ! * pensait-elle en entrant dans le train.

Là encore, le voyage fut morne, seulement troublé par les entrées et sorties des gens. Camille était restée debout la première portion du voyage puis elle s’était jetée sur un siège.


* Saint Michel… Saint Germain des Prés… Saint Sulpice… Que des saints dit-on... Tiii... Ca me rapelle le surnom de Timute en latin... :sifle: Rooooooflllll…. Sleep *
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 6 Juin - 16:19:51

Se laissant bercer par les secousses du train, elle finit par fermer les yeux, et en adoptant comme d’habitude sa technique « j’ouvre les yeux quand le train s’arrête », elle finit par sortir, l’air fatigué, se frottant les yeux, du train. Elle baillait à n’en plus finir, et elle avait froid à cause de son jean qui séchait bien trop lentement à son goût. Bon, ses cheveux étaient secs et sa veste aussi, mais alors qu’est ce qu’elle allait galérer pour se coiffer le soir ! Rolling Eyes

Camille se dirigea donc d’un pas traînant vers les panneaux qu’elle apercevait au loin. Là, elle leva la tête, resta 5 minutes devant le panneau d'affichage, avant d'enfin capter qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Aucun niveau 3 en vue clown

* Mais c’est quoi ce truc ! C’est bien au niveau 3 qu’il faut aller ?! Hein ! Ben oui ! Mais c’est pas juuuuusteuuh, moi je voulais le niveau trouuaaaaa -____- Bon, le carnet, le carnet, le carneeeet… Niveau… 3 ! A moins que… *

Elle observa les panneaux d’un air songeur, un doigt sur le menton, et l’illumination se fit dans son esprit. C’était pas le niveau 3, mais bien le niveau -3 ! Soulagée, elle se dirigea d’un pas léger vers les escaliers. Elle allait enfin rentrer ! Avec ses trois médailles, son jean mouillé, ses cheveux emmêlés : elle allait rentreeer ! Mais c’était sans compter un dernier évènement imprévu. Vi vi, le dernier promis. Enfin. Presque promis.

Hé, toi la meuf là ! Salut !

* Gnéé ? *

Camille se retourna vivement, et par réflexe, plongea sa main dans sa poche, mais elle ne rencontra que le métal froid de ses pièces. Elle tourna la tête à gauche, à droite, inquiète et sur le qui-vive, et enfin elle aperçut la personne qui lui avait parlé.

Enfin, les personnes. C’était une bande de jeunes, quatre précisément, à la peau métissée, aux cheveux noirs, et le premier portait des lunettes de soleil. Des racailles. Manquait plus que ça Neutral . Des dragueurs, sûrement. Ils avaient remarqué la superbe beauté de Camille, dans toute sa splendeur dans son pantalon détrempé… xD

( J’ai vécu une scène du genre, avec des amies, c’était très marquant ! En plus, évidemment, la seule qui intéressait les garçons, c’était la blonde platine, la « plus belle ». Pas que je veuille qu’ils nous abordent p)our moi, loiiiiin loin loin de là Rolling Eyes , mais c’est super sympa de savoir que toi tu compte pour de la m*rde… xD Bref niarkhéhé )


Hé, salut ! répéta le premier aux lunettes de soleil, en s’approchant de Camille avec sa bande. Celle-ci fit instinctivement un pas en arrière (pas besoin d’être français pour deviner ce qu’ils avaient derrière la tête), ce qui fit ricaner l’un des jeunes. Ils ne devaient pas avoir plus de 15 ou 16 ans.
- Salut… fit-elle, méfiante, mais préférant ne pas se la jouer rebelle – on ne sait jamais.
- Ça te dit de faire connaissance ? reprit le premier, avec un fort accent étranger – italien, sûrement.
* Gné ? Nan mais c’est quoi cette technique de drague à la con ? Oo * Elle se contenta de leur jeter un regard méfiant.
- T’as quel âge ?
- Mais ça vous regarde pas !
répondit Camille en haussant légèrement le ton.
- Elle est trop p'tite, p’tain ! fit l’un des garçons.
- Et ? fit Camille dédaigneusement.
- Et rien, reprit le premier. T’es d’ici ?
- Noooon…


Elle s’apprêtait à les lâcher vite fait lorsqu’il reprit :

- Hé, tu t’appelles comment ?
- Ça ne te regarde pas !
- Hé, calmes-toi là ! Faut pas te la péter non plus !
-
* Me la péter ? Hééiin ? C’est quoi ça ? Péter, c’est pas faire « prout » en français niarkhéhé ? Oo Ou boum… J’ai pas fait boum ni prout, moi… Bon, je vais m’éclipser en vitesse… * Je me la pète pas, répondit Camille en haussant un sourcil, préférant jouer la carte de l’intelligente plutôt que de l’anglaise sorcière déboussolée par ce qui lui arrive.
- Hé, t’es l’une des plus belles filles de la gare !
- ………
* Okkééééééééé Shocked …. Alors c’est pour ça qu’ils m’abordent, ben c’est beau la jeunesse parisienne ! Faut dire que c’est normal, y a que des vieux ici :doute: Ou alors des adultes… Y a pas de gens de mon âge… Mais merde quoi ! * Oui, ben, c’est cool, but, j’ai pas que ça à faire ! lança-t-elle sèchement.
- Nan mais c’est bon, t’es pas obligée t’faire style que t’es bourge non plus ! ‘Tain, faut pas te venèr non plus !
- Oui ben ça n’empêche que j’ai pas que ça à faire. Allez, au revoir, adios, bon vent, go draguer AILLEURS !
* Non mais, pour qui ils se prennent, j’ai pas que ça à faire nan, pfff… En plus si c’est des gens mal intentionnés… Meuuh non, rien qu’une bande de jeunes délinquants… tss… *

Et Camille tourna les talons en se maudissant intérieurement de ne pas l’avoir fait plus tôt. Elle entendait les insultes des jeunes derrière elle, mais elle s’en fichait. Qu’est ce qui lui avait pris de ne pas se barrer tout de suite ? Elle était trop fatiguée, et elle était tellement surprise et inquiète de la situation que voilà, elle n’avait pas fait attention. Au tournant, elle se mit à courir en espérant qu’ils ne la suivent pas, en se répétant pour se rassurer que ce n’était qu’une bande de racailles qui avait besoin de flatter leur ego masculin en montrant qu’ils pouvaient plaire Rolling Eyes C’était d’ailleurs sûrement ça, de plus ils étaient horribles.

Elle dévala les escaliers jusqu’au niveau -3, et soupira lorsqu’elle sortit des escaliers sans entendre de pas précipités qui venaient vers elle. Ils l’avaient lâchées ! Elle était saine, sauve, et hâtive de retrouver Poudlard. Quelle frayeur ! Ils avaient pas que ça à faire, ces garçons, là, au lieu de traîner les gares à la recherche d’une fille assez idiote pour les suivre ? Mais QUI serait assez idiot(e) pour suivre des garçons, un, aussi moches, deux, aussi stupides, trois, aussi mal intentionnés ? Et Camille secoua la tête en soupirant, décidemment, vivement que tout ça se finisse. Après la vieille grand-mère bavarde, les pigeons, l’averse, le train, l’agent de la circulation et les weshs (suite à une réflexion de mon amie sur ce terme, je me demande si vous le connaissez Very Happy pour répondre donc à toute question éventuelle, un wesh c’est une sorte de racaille, un rappeur, un garçon qui se la pète quoi ^-^ Et si vous connaissez bah, c’est cool, simplement il m’est déjà arrivée de parler de weshs à des personnes ne connaissant pas le nom, je savais que ma ville était petite mais je savais pas qu’on avait un nom d’argo pour désigner ce genre de personnes… niarkhéhé )… Elle n’avait pas envie de retomber sur un autre évènement bizarre.


* Bon, les toilettes pour hommes, les toilettes pour hommes… Toilettes pour hommes… Où êtes-vouuus… Toilettes pour femme, logiquement, ça doit être à coté… Ah ! Toilettes, homme ! Enfin, avec un dessin d’un monsieur, ça doit être ça. Quoique, les filles des dessins portent des jupes, celui-là n’a rien, c’est peut-être pour les gens entre femmes et hommes ? Les transsexuels ? Les dessins de toilettes des hommes, ils devraient pas avoir, chai pas, un balai dans la main, ou porter un short, une valise… Nan ? niarkhéhé Bon ben, c’est là alors… Gooo… *

Camille s’avança vers la porte et la regarda d’un air dégoûté : elle était toute taggée, elle décida donc de la pousser avec le pied. Il faisait sombre et noir ( :sifle: ), et les toilettes étaient dans un état pitoyable. Il y avait du papier par terre, des paquets de cigarette, des taches indéterminées par terre et une flaque de couleur suspecte par terre ainsi qu’une traînée indiquant que quelqu’un avait sûrement glissé dedans.

* Huhuuuuu… * pensa Camille en ouvrant grand les yeux, plantée comme un crayon dans la terre (bah oui, pourquoi pas ? niarkhéhé ) en regardant ce désastre. Répugnant ! Elle n’arrivait pas à se décider à enjamber la flaque jaune pour ensuite aller fouiller les toilettes à la recherche de quelque chose susceptible de l’emmener à Poudlard. Pas qu’elle était chochotte, mais alors là… ! Et puis la crainte que quelqu’un entre dans la pièce la fit finalement lever la jambe pour retomber de l’autre coté du liquide non identifié. C’était pas ça, au moins, le portoloin ? Oo

Youpiiii… Van Muller, tu sais quoi, je te hais, je te hais je te hais je te hais ! Y a intérêt à ce que le portoloin soit un truc hygiénique sinon je ne réponds plus de mes actes… Bon… Ben puisque je veux rentrer…

Elle prit une grande inspiration et se promit que dorénavant, à chaque cours ou sortie insolite, elle prendrait des gants jetables en plastique, et toucha le lavabo. Aucune aspiration notable. -__- Le savon, idem, la glace, le truc-pour-sécher-les-mains, la porte des toilettes… Dire que sa mère lui avait toujours dit d’éviter de toucher justement les objets dans des toilettes dans cet état Razz Maudissant intérieurement son prof, Camille poussa la porte des toilettes.

Hé bah moi qui avait envie d’aller au toilette, je crois que j’ai trouvé le remède contre l'envie de faire pipi ! Beuuuaaaah c’est dégeulaaaaaasse !

L’odeur était infecte et Camille ne trouva le courage de toucher le papier toilette, le machin pour le « ranger » et les toilettes qu’après s’être bouché le nez. Alors qu’elle procédait à son examination, un grincement de porte se fit entendre.

* pale Oooh my goood il manquait plus que ça ! Nooon pitié pitié je veuux pas qu’on m’embraque dans un poste de police parce que je squatte les toilettes pour hommes ! Pitiiiééé ! *

Camille jeta un petit coup d’œil à la personne qui venait d’entrer dans les toilettes et en remarquant que c’était une femme, elle fit de grands yeux.

Ben meudâme ! Que faites-vous là ? demanda Camille, curieuse, en un français approximatif.
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 6 Juin - 16:28:03

- Mais je suis dans les toilettes pour femmes ! je ne vois pas en quoi cela vous dérange ! fit la femme en lui jetant un regard sévère, digne de McGo en personne.
- O__o’ Jeeeeeuuuh… Je pense que vous… vous vwous êtes trompées de toïlettss…
- Pardon ?
- Ce sont les toïlets pour hommes, ici…
- Mais que faites-vous là, alors ?
s’exclama la bourge avec un air choqué. Vous Vous venez fumer des substances illicites ici ??? Vous venez poser une bombe ? A l’aiiiiid…

Trop tard, Camille venait de se jeter sur la femme, une petite frêle qui devait avoir environ 30 ans (comment pouvait-on être aussi coincé à cet âge là ?), lui appliquant ses mains dégeux sur la bouche pour l’empêcher de crier. La fille faillit défaillir (de croire qu’on l’agressait, qu’elle était prise en otage ou de se rendre compte que les mains de Camille avait traîné un peu partout ce jour là ?) mais n’ouvrit pas la bouche pour tenter de morde Camille – on se demande pourquoi.

- Bon, maintenant, z’allez m’écwouter ! fit Camille en prenant un air menaçant, digne d’un bombardeur. Taisez-vous et écoutez moi ! Vous z’allez rien raconter à la police, okay ? Sinon, vous y pass’rez, on peut vous r’trouver ! * Mouhahahaa je m’épate moi-même 8) Mais la vache, comment peut-elle gober ça, à mon âge fumer des trucs bizarres... quoique... c'est normal... Aeuuurk...j’ai pourtant l’air d’une gentille fillette de 14 ans ! * ( Je ne lui dirai pas qu’on peut avoir des doutes à ce sujet, promis ) Main’nant, vous allez aller aux toïlets, faites c’que vous vwoulez dedans, I don’t care ! Vous bougez pas avant 20 minuts, okay ? Bon, allez, j’rigolais, reprit finalement Camille avec une voix normale en affichant un grand sourire. Je suis pas une Kamikaze ! J’suis une Camill’kaze (légère différence )! Promis, j’ferai rien de mal. Juré, craché, mais je ne vais pas cracher, c’est déjà assez sale here. Je suis juste en train d’faire un pwari avec des friends ! Vous comprenez, m’dame ? Ahahaa, je vous ai fait peur ? Pas grave. Seulement, mes amies ne veulent pas qu’il y ai de gens qui m’help. Vous comprenez ? Ce serait plus dwole sinon. Donc, vous pouvez entrer dans les toilettes, et dans environ 20 minutes, en ressortir, comme ça, je serai partie et mes amis ne se douteront de rien. * Ils auront même pas vu que la dame est entrée, les amis imaginaires Very Happy muahahaaa * Des questions ? niarkhéhé

La dame resta quelques seconde sans rien dire, se demandant sûrement si elle rêvait, cauchemardait, si c’était réel et surtout si Camille était une poseuse de bombe ou une gentille adolescente qui tenait un pari. Finalement, elle acquiesça de la tête (en pensant sûrement que c’était une tarée) et elle se dirigea vers les toilettes en fermant bien entendu la porte derrière elle. Camille se retint d’éclater de rire ; il était évident que la dame ne raconterait rien, de toute façon pour elle ce n’était que l’émotion d’une journée, Camille n’était qu’une fille un peu fofolle et qui pourrait la soupçonner d’être une poseuse de bombe ? xD . Bref, le danger de la madame-qui-peut-aller-raconter-que-Camille-est-une-kamikaze-à-la-police étant écarté et n’ayant jamais réellement existé que dans l’esprit de la Gryffondor, Camille entreprit de refaire un parcours touche-à-tout : les glaces, les portes, les murs, le porte savon… Rien ! Même pas une simili-aspiration du nombril ! Nada ! Camille commençait sérieusement à s’inquiéter quand à la véracité du prof. Et s’il voulait les perdre dans Paris ? Qu’ils ne reviennent plus jamais à son cours ? Qu’en fait il avait pas prévu assez de portoloin ??

Elle avait pratiquement tout essayé et il commençait à se faire tard, il devait être bien 16h passées, voire 16h30. Et, enfin, accrochant son regard comme le sien accrochait les bonbons de chez Honeydukes, elle le vit, enfin, il lui sembla que c’était ça : un paquet de cigarette, tout ratatiné et sans aucune cigarette dedans bien sur. Pas du tout en évidence, caché derrière un des lavabos. Avec un sourire du dernier espoir, Camille s’approcha, pencha la tête, et finalement approcha les doigts.


Bonsoir Poudlaaaaaaard ! ( digne d’un concert à l’Olympia 8) )

Et elle se sentit aspirée brutalement par le nombril, comme prise dans un tourbillon, et quelques instants plus tard un choc brutal se fit sentir si bien qu’elle crut que ses genoux allaient tomber en poussière. Elle avait toujours son sac, qui d’ailleurs amortit sa chute lorsqu’elle se cassa la figure à l’arrivée.

Se relevant bien vite en époussetant ses vêtements, et jeta un regard circulaire à la pièce et conclut bien vite que finalement, elle était très bien ici à Poudlard et qu’elle n’avait pas hâte de retourner à Paris… Du moins, pas maintenant niarkhéhé I love you .
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptySam 9 Juin - 15:28:01

Lorsque nous nous étions arrêté la dernière fois, Lou venait d’acheter sa deuxième médaille, en l’occurrence celle du Louvre. Plan de métro en main, reste d’argent moldu en poche, la jeune femme s’apprêtait à s’engager une nouvelle fois dans la gare du coin. Elle avait eut un peu de mal à retrouver l’endroit, parce qu’à l’aller elle avait pas mal traîné, puisque Lou s’était acheté un jean et tout le bazar. Assise en haut des marches qui descendaient dans les sous-sols de Paris, Lou avait étalé son plan sur ses genoux, et avec son stylo bille, elle était occupée à tracer le chemin qu’elle devait suivre. La Villette, la Villette, où était la Villette ? C’était forcément dans les zones 1 ou 3, car le type du comptoir de Bourg-la-Reine lui avait vendu un ticket pour ces zones là. C’est le moment où Lou venait de lire le nom de « Porte de la Villette » que choisit un monsieur en costard cravate, avec la petite mallette assortie au déguisement en fait les cadres ils ressemblent vachement à l‘agent Smith dans Matrix xD, pour bousculer Lou comme un malotru. Il ne prit même pas la peine de s’excuser, et la Serdaigle qui venait de re-perdre la station lui lança un :

« Fucking french !! »

Bien mérité. Aucune éducation, franchement. Le type tourna rapidement la tête vers elle, et secoua la main comme si Lou était un détail, une poussière collée à ses doigts. Et comme la Quatrième année avait un orgueil assez important, elle prit très mal ce geste. Il se croyait où, l’autre là ? Il l’avait bousculé, et maintenant, il se conduisait ainsi ? Mais il était trop tard pour que la blondinette se révolte. Elle ramena donc ses cheveux en arrière, genre l’Oréal je-me-la-pète-à-mort, avec un côté snob, et reprit patiemment la lecture de sa carte. Bon, l’itinéraire qu’elle devait prendre était très facile, il lui suffisait de prendre la ligne 7 de métro, direction « La Courneuve » et d’aller presque jusqu’au bout. Aucun changement ! \o/

Bien évidemment, une fois dans la gare, la Serdaigle fit très attention aux messieurs louches. C’est-à-dire, rappelons les critères : ceux qui avaient entre 15 et 80 ans, qui la suivait sur plus de 5 mètres OU qui la regardait plus de trois secondes OU qui s’approchait dangereusement d’elle OU qui avait tout simplement une tête de psychopathe (si si, avec un sourire et un regard très particulier). Du coup, il n’y avait plus aucun homme dans la gare dans lequel Lou avait confiance.

Et puis, alors que la Quatrième année n’avait pas fait plus de 20 mètres dans les couloirs du métro, voila pas qu’elle tomba sur une espèce de troupe de gens. Ils étaient 5, âgés d’une vingtaine à une trentaine d’années. Ils portaient chacun une espèce de plaquette en bois, avec un papier dessus, et un stylo accroché à la plaquette dure par un bout de ficelle. Et pour finir, ils portaient des casquettes identiques et criardes, et un badge semblable.

Lou se fit avoir bien sur. Elle avait accéléré le pas pour les dépasser, mais une grande fille brune à l'air niais lui sauta presque littéralement dessus, et lui fit un sourire radieux avant de se lancer dans un loooooooong speach en français, que Lou ne comprit pratiquement pas, et qui traitait des enfants abandonnés qui voulaient faire Lou-ne-savait-pas-quoi. Ou un truc dans le genre. Ou bien c’était ceux qui mourraient de faim. Bref, ce n’était pas très gai en tout cas. La fille brune devait penser que Lou était bouleversée, parce que la Serdaigle ouvraient de grands yeux inquiets. ais c'était juste parce qu'elle ne comprenait pas pourquoi une fille qu'elle ne connaissait pas tapait la discut' avec elle comme ça …

Finalement, la fille brune lui tendit la plaquette avec le stylo, sur laquelle était posée une feuille quadrillée. Les colonnes portaient les noms de « Nom et prénom », « Adresse », « Montant » et « Signature ». gné


- Signe là !

Lui expliqua la moldue. Lou, docilement, s’exécuta. Autant partir d’ici au plus vite. Elle signa dans la case indiquée, d’un L et d’un B, puis elle écrivit soigneusement son nom et son prénom, enfin en guise d’adresse, elle mit « Poudlard, Angleterre » … Montant ? C’était quoi ça Montant ? Oulala … Lou posa le stylo.

« Euh, qu’est-ce que c’est Montant ? »

- Bah tu donnes ce que tu veux. Et tu écris là ce que tu vas donner.

Lui expliqua la fille brune, avec son fameux sourire ravi. (C’est HS, mais en voulant faire le code d’un smiley du Miroir sur Word, je me suis rendue compte que si on fait deux points : puis parenthèse ) ça fait un petit smiley. niarkhéhé C’est trop fort non ?)

« Mais je dois donner quoi ? »

Cette fois-ci, la fille brune tiqua un peu. Elle devait bien voir que Lou était paumée. Anglaise, sorcière, mineure. Zut quoi. Elle ne savait pas ce qu’on lui demandait, elle ! Et elle attendait, patiente, espérant tout de même qu’elle n’allait pas rater son métro. Elle remarqua que d’autres personnes étaient arrêtées, mais que certaines non, et elle se demanda sur quels critères de sélection les gens avec les casquettes interpellaient les passants. D’autant que presque tous les passants interpellés s’en allaient sans signer la feuille.

- Euh … De l’argent …

Répondit enfin la grande fille brune. Elle avait un peu perdu son sourire, mais elle le retrouva bien vite quand Lou sortit de sa poche son billet de 5 euros, le reste de son argent quoi. Lou était un peu inquiète de devoir le donner à une fille comme ça, surtout qu’elle n’avait pas compris à quoi ça allait servir. Et sans compter que Lou devait encore garder deux euros pour acheter la médaille !

« J’aimerais bien vous me faisiez la monnaie, parce que je garde deux euros pour avoir une médaille, et j’ai que ça donc si vous p… »

- Oh mais c’est très bien ça !

S’exclama la brune en attrapant le billet de 5 euros que Lou tenait dans sa main, coupant celle-ci dans ses explications.

« Oui mais ! »

Trop tard. La grande fille venait d’attraper une nouvelle personne, et déjà elle lui tendait la plaquette. Lou n’avait même pas eu le temps de finir … Comment allait-elle faire maintenant ? Elle ne pouvait tout de même pas aller rechercher les 5 euros. La fille venait de les mettre dans une petite sacoche en bandoulière. Lou resta plantée là, la bouche ouverte comme un poisson rouge. C’était quand même incroyable ça ! La fille brune lui avait carrément volé les 5 euros ! Lou n’avait jamais voulu lui donner 5 euros ! Elle voulait lui donner 3 euros ! N’empêche que si elle allait voir un policier, il se ficherait bien de sa tête. Outrée, Lou ne pouvait cependant rien faire. Elle réfléchissait à deux cents à l’heure, et ne pensa pas à suivre les 5 jeunes qui faisaient signer leur pétition lorsqu’ils changèrent d’emplacement. Le truc, c’était que son ces deux euros, Lou ne pourraient pas acheter la dernière médaille, et donc il ne lui restait plus qu’à rentrer à Poudlard …Sauf que voila. Lavande elle, elle aurait toutes les médailles. Et donc elle allait gagner plus de points que Lou. Incroyable ce que la rivalité avec sa pire ennemie pouvait motivée la Serdaigle … mais ici, cette motivation ne lui était d’aucune aide. C’était un problème matériel.

Machinalement, Lou shoota dans une canette qui traînait par terre. A bien y regarder, il y avait pas mal de chose par terre. Des chewing-gum bien crades collés tout les dix centimètres, si bien que le sol en béton arborait un motif léopard. Des tickets de métro usagés, quelques papiers, quelques emballages de nourriture, des mégots écrasés. Et deux petits trucs brillants. Pleine d’espoir, Lou s’accroupit devant le premier, mais ce n’était rien d’autre qu’un bouton, probablement de manchette. Par contre, le deuxième machin brillant c’était une pièce !!! ^^ Le problème, c’était que c’était une pièce de 2 centimes d’euros. Et Lou, il lui en manquait encore 1,98 euros.

Une nouvelle solution s’offrait tout de fois à la Quatrième année. Elle pouvait chercher partout dans Paris, pour trouver des pièces par terre. Ça mettrait beaucoup de temps pour qu’elle atteigne les deux euros, mais c’était mieux que de ne rien faire et que de rentrer au château les mains vides, pour voir Lavande portée en triomphe par les autres Gryffondors parce qu’elle aurait gagné deux milles points, et que Van Muller, dans un accès de bonté, en accorderait juste 10 à Lou pour son TP minable. Mais que pouvait faire la Serdaigle afin de gagner deux euros ? La manche ? Laughing C’était une idée à ne peut-être pas écarter … Bah oui, elle mettait une tenue pourrie, elle trouvait un verre en plastique, et elle écrivait sur un écriteau « J’ai faim » … Le risque, c’était 1) qu’elle se fasse repérer par les flics, et Lou savait que l’on avait pas le droit de faire la manche, 2) que les gens lui donnent des tickets restaurants au lieu de lui donner deux euros.

Contrariée, Lou constata avec effroi qu’il était bientôt 12h15. Une demi-heure qu’elle était dans cette gare, et elle n’avait pas avancée d’un pouce. La jeune fille enfonça les mains dans les poches de son jean et …Mais oui, son jean ! Elle n’avait qu’à aller rendre son jean là où elle l’avait acheté, et la vendeuse lui rendrait l’argent en échange, et même si Lou, de nouveau en mini jupe, risquait de se faire agresser, et bien au moins, elle gagnerait autant de points que Lavande Brown ! (Il faut avoir le sens des priorités dans la vie xD)

La Serdaigle refit donc de nouveau le chemin de la Gare jusqu’au Zara où elle avait payé son pantalon. Elle alla d’abord retirer son jean dans la cabine, vérifiant au préalable qu’il était bien propre. Toute contente, bien qu’il y est dix personnes devant elle à la caisse, Lou se mit à faire la queue comme si elle allait acheter le jean, alors qu’en fait, elle allait le rendre, son ticket de caisse à la main.


« Bonjour ! »

S’exclama Lou avec un grand sourire. Elle posa son jean sur l’espèce de comptoir, sous le nez de la vendeuse, et lui tendit son ticket de caisse.

« On peut ramener les vêtements hein ? »

S’enquit tout de même la Serdaigle.

- Oui, et en échange, vous aurez un bon d’achat chez Zara, de la valeur de l’article que vous échangez.

gné Lou perdit un peu de son entrain. La vendeuse venait de lui dire ça d’un ton blasée, genre Lou aurait du le savoir. Mais Lou n’avait rien compris, c’était quoi l’article ? Lou ne proposait pas un article pour un journal, elle voulait juste rendre le jean.

« Je crois que vous n’avez pas bien compris. En fait, je voudrais rendre mon jean, et en échange, vous me rendez mon argent. »

- Ça ne marche pas comme ça, mademoiselle.

gné Comment ça, ça ne marchait pas comme ça ? Elle était débile ou quoi cette vendeuse ? C’était pourtant simple ce que demandait Lou. Ça ne demandait pas d’avoir fait polytechnique. Ça ne demandait rien du tout. La vendeuse comme la Serdaigle semblaient passablement énervées, mais la Serdaigle le fut encore plus quand la vendeuse lui demanda de circuler. Lou se décala tout de même sur la droite, pour laisser la fille derrière elle payer son tee-shirt. Lou fulminait. Elle voulait aller voir la direction du magasin, dire que c’était inadmissible, mais elle ne voulait pas non plus se faire remarquer.

Tout aurait pu très bien se passer. Lou aurait récupérer son jean, elle serait retourner à la gare Montparnasse, niveau -3, toilettes des hommes, tout ça bien sagement, peut-être même que Van Muller lui aurait quand même donné des points. Si seulement la cliente n’avait pas posé l’argent qu’elle allait utilisé pour payer juste sur le comptoir. Si seulement cela n‘avait pas été, comme par hasard, un billet de 10 euros et une pièce de deux euros. Une pièce de deux euros … Lou se hissa sur la pointe des pieds, au moment où la cliente rangeait son porte-monnaie dans son sac à main. La Serdaigle se plaça juste au dessus de l’argent, et tendit à la vendeuse, toujours assise derrière, le ticket de caisse de son jean. Et Lou lui demanda, le plus naturellement du monde :


« Vous pourriez jeter ça à la poubelle, s’il vous plait ? Je n’en ai plus besoin. »

Rien de bien méchant n’est-ce pas ? Sauf que de son autre main, qu’elle tenait contre son ventre, Lou venait de saisir la pièce de deux euros. C’était très discret, et dés que la vendeuse eut saisit le ticket de caisse désormais inutile que Lou lui tendait, lançant un regard froid à la blondinette, Lou se redressa complètement, et s’éclipsa rapidement, la pièce de deux euros dans son poing serré, son jean sur le bras, son sac sur le dos. Elle eut le temps d’entendre la vendeuse réclamer à la cliente les 1,95 euros qu’il manquait, et la cliente protester, avant que la porte vitrée ne se referme automatiquement dans son dos.

D’accord, c’était mal. C’était mal de voler. Lou ne le referait sûrement plus jamais. Elle était honnête comme fille et tout. Mais là, là c’était une question de vie ou de mort. Enfin pas tout à fait, mais presque, non ? titeuple En tout cas, Lou estimait qu’elle avait eut une bonne raison de voler ces deux euros, et elle ne sentait pas coupable le moins du monde. D’ailleurs, ce n’était que deux euros … pas dix milles. Tranquillement, Lou rentra dans une nouvelle boutique, se dirigea vers les cabines d’essayage, et répéta l’opération qu’elle avait eut l’impression d’effectuer très souvent dans la journée : à savoir qu’elle retira la mini jupe qu’elle avait été obligée de remettre à Zara et qu’elle se rhabilla avec le jean.

Et de retourner à la gare du Louvre. Lou ne se fit pas bousculer par un monsieur dans les marches de l’escalier, parce qu’elle ne s’assit pas dans l’escalier. Elle connaissait parfaitement le trajet qu’elle devait prendre, et fonça directement vers le panneau qui indiquait « Ligne 7, direction Courneuve », sans croiser de pédophile, de vendeuse, ou encore de gens voulant faire signer une pétition. De toute façon, si on lui refaisait le coup, Lou les enverrait balader dés le début, c’était sur.

Enfin, Lou s’engouffra dans une rame de métro qui venait d’arriver. Elle savait qu’elle avait perdu beaucoup, beaucoup de temps. Il était déjà 13h00, et il lui manquait encore une médaille, puis elle devait retourner à la gare Montparnasse. Quand elle avait eut sa première médaille, vers 9h du matin, Lou s’était souvenu que Van Muller avait prédit que certains élèves ne rentreraient pas avant 20h, et elle s’était dit que c’était vraiment les sous-estimer. Mais maintenant, elle se rendait compte qu’avec beaucoup d’imprévus, c’était possible. Zut, je viens de sous-entendre que Van Muller pouvait avoir raison. Oubliez ce que je viens d’écrire les enfants. niarkhéhé
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptySam 9 Juin - 15:28:50

La Cité des Sciences était sous les yeux de Lou Belacqua. Dernière étape avant qu’elle puisse enfin rentrer au château de Poudlard. Cela ne changeait pas vraiment des autres endroits des Paris que Lou avait vu : grands immeubles gris dressés un peu partout. Un peu de rouge toutefois. Quand la jeune fille s’approcha de l’entrée, elle fut intriguée de voir qu’un sous marin se trouvait à proximité d’elle. A vrai dire, elle se demandait si c’était un vrai sous marin ou une imitation en plastique pour les touristes, et comment il avait atterrit là. Si elle avait eut le temps, elle aurait cherché à le visiter. Lou vit pas mal d’enfants un peu partout, et elle se demandait toujours ce qu’on faisait ici. C’était un parc d’attraction ou quoi ? Probablement pas, il n’y avait pas de grand 8, ni rien. Et ce n’était pas un musée non plus, sinon il n’y aurait pas eu autant d’enfant. Conclusion : Lou ne savait toujours pas pourquoi les moldus venaient ici.

Par contre, Lou savait ce qu’elle-même fichait ici, aussi se dirigea-t-elle vers la machine à médaille qui se trouvait juste à l’entrée. Comme à Notre Dame, elle n’avait pas eu besoin de la chercher. Au souvenir de la cathédrale, Lou regarda autour d’elle, histoire de voir si elle ne voyait pas un autre élève. Mais non, il n’y avait pas de trace des autres. A bien y réfléchir, ils étaient sûrement déjà tous passé par ici, et déjà rentrés à Poudlard. Lou ne resta donc pas plus longtemps sur les lieux, et elle préféra retourner tout de suite prendre le métro.

Encore une fois, Lou chercha d’abord à savoir quel train elle devait prendre, plutôt que de monter dans n’importe lequel. Elle reprit donc la ligne 7, mais dans la direction opposée à celle d’avant. Puis Lou descendit sur le quai à la Gare de l’Est. Elle dut tourner un peu en rond dans la gare qui était assez grande pour trouver où prendre la ligne 4, direction « Porte d’Orléans ». Voila. Lou s’ennuya un peu dans le métro, et le temps lui parut long. Elle n’en était tout de même pas à espérer qu’un nouveau fou arrive, ou qu’un lui vole encore son argent (elle n’en avait plus en fait) mais quand même, s’il avait pu se passer quelque chose. Un contrôleur par exemple ! Non, pas de contrôleur. Il se passa quelque chose. Un couple de jeunes de son âge s’installa juste en face d’elle, et les deux adolescents commencèrent à s’embrasser langoureusement sous les yeux de Lou. Il y avait quand même dans chambres d’hôtel pour ça. On aurait Kael et Lavande en cours de Soins aux Créatures Magiques. Rolling Eyes Assez exaspérée, Lou fut très contente de sortir peut de temps après, à la Gare Montparnasse.

C’était absolument immense. Alors, où devait-elle aller déjà ? Ah oui, niveau -3. La jeune fille choisit de prendre les escaliers, parce que cela sentait mauvais dans l’ascenseur, et qu’en plus c’était tout petit et que plein de gens faisait déjà la queue. Elle se retrouva à deux pas des toilettes, et pénétra dans ceux des hommes, non sans avoir vérifié que personne ne la voyait. Mais quelqu’un l’avait vu. Même deux personnes. C’était une dame à l’air hystérique qui criait qu’elle n’était pas folle, et un gros malabar de la sécurité. Si vous avez lu attentivement tous les posts, vous vous souviendrez qu’il s’agit bel et bien des deux personnages qui recherchaient Mégane. Alors pourquoi la femme pointa-t-elle Lou du doigt en hurlant :


- C’est elle !!!

gné Une fois de plus, Lou ne comprit pas. Elle vit que le mec de la sécurité faisait la même tête qu’elle, mais il changea d’expression en s’approchant de la Serdaigle.

- C’est elle !!!

Répétait inlassablement la femme derrière eux, à peu près à un intervalle de 3 secondes à chaque fois. Elle qui quoi ? Se demandait Lou. Elle n’avait rien fait. Elle n’était personne. A moins que … A moins que ce soit pour la pièce de deux euros de chez Zara ! Zut de zut ! La vendeuse l’avait fait suivre !!! Paniquée, Lou allait rentrer dans les toilettes des hommes quand un bruit sourd retentit de l’autre coté, comme si on venait de donner un coup de pied dans la porte. Le type de la sécurité sursauta, et Lou appuya sur la poignée de la porte pour rentrer. Pourvu qu’elle voit immédiatement le portoloin … Pourvu qu’elle voit immédiatement le portoloin.

« Où est-il ? »

S’exclama la Serdaigle, regardant dans les cabines de chaque WC, pendant que la femme hystérique expliquait au malabar de la sécurité que Lou cherchait son psy, et qu’elle-même n’était pas folle, qu’elle lui avait bien dit, qu’elle allait prévenir ses supérieurs s’il ne faisait rien pour empêcher Lou de toucher tous les objets de la pièce. Le grand type baraqué dut être convaincu car il s’approcha de Lou d’un air menaçant, la porte des toilettes pour hommes claquant dans son dos.

- Suivez moi mademoiselle, s’il vous plait.

Demanda-t-il en prenant le ton gentil et bienveillant qu’on utilise pour parler aux dingues. Lou elle, était persuadée qu’il voulait l’arrêter, et ça il ne fallait surtout pas, parce que sinon, elle ne pourrait pas rentrer à Poudlard. Elle recula donc vers le fond de la pièce en tentant d’expliquer au gars :

« Écoutez, c’est un malentendu, je n’ai jamais vu cette pièce de deux euros moi, je ne sais pas du tout de quoi vous parlez d’accord !? »

Alors que le monsieur de la sécurité n’avait jamais fait allusion à la moindre pièce de deux euros. Et tout en reculant, Lou glissa soudain sur une flaque de pipi, qui se trouvait juste en face des urinoirs. Elle s’étala de tout son long, en arrière, manqua s’assommer à un lavabo, et finit allongé sous ce même lavabo. Et puis elle se sentit aspirée par le nombril, et complètement compressée. Sans savoir comment, elle avait réussit à retourner à Poudlard. Elle se retrouva allongée à un mètre du tas de fumier qui leur avait servit de portoloin à l’aller, et Lou choisit de rester allongée encore un peu. A vrai dire, elle avait super mal au crâne. Mais au moins, elle avait en poche trois médailles ! tongue
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 27 Juin - 14:56:12

[HJ Vu qu'il y a du temps encore, j'ai fait mon TP aussi niarkhéhé ]

Pour la première fois de sa vie, Kael avait décidé d’assister à un cours sur les Moldus… Il était curieux de savoir ce que les sorciers pensaient de gens parmi lesquels il avait vécu durant onze années… Etant fils de Moldus, il pourrait se faire une idée de ce que le vieux prof dont on lui avait parlé pensait et s’il faisait des erreurs ou non… Après un petit déjeuner solide, fait de toasts beurrés, de café et d’un bon jus de citrouille frais, et avec dans les poches deux pommes, une banane et une orange (avec un couteau, pour couper l’orange), le Celte rejoignit la salle de cours ou devait se dérouler celui d’étude des Moldus… Le professeur, un dénommé Ludwig Van Muller, était exactement comme il se l’était imaginé… Le Poufsouffle se demanda quand même quel âge pouvait avoir ce type… Sûrement pas loin d’une centaine d’années, si ça n’était plus… Mais comme il avait été bien élevé, il ne posa pas la question à voix haute, vous imaginez un peu pour une première fois… L’explication du professeur sur le cours du jour laissa bouche bée notre petit Franco-anglais préféré… Ils allaient tous à Paris ! Des milliers d’étoiles s’allumèrent dans les yeux bleus de Kael : il allait retourner en France ! Il retint cependant un cri de joie, parce qu’il se serait fait remarqué, vous imaginez pour une première fois… Le moyen de se rendre dans le plus beau pays du monde était un… Portoloin…

*Gné ? Keseksa ? Une porte au loin ?*

Le Préfet regarda autour de lui, et à part la porte de la classe, il n’y avait aucune porte, encore moins au loin… Il plaça sa main au-dessus de ses yeux, comme pour mieux voir loin, justement, mais le résultat était le même…

*Il veut qu’on repasse par la porte ? Mais on va pas arriver à Paris en passant par là… Il a été bercé trop près du mur, le gâteux…*

Encore une fois, cela n’avait été qu’une pensée, vous imaginez un peu pour une première fois… Même pour un dimanche matin… Il prit l’argent moldu, des Euros ! Rien de très étranger pour lui, il n’aurait pas de problème… Puis il pensa aux autres qui ne savaient pas parler français ! C’est bête… Lorsque Muller annonça que le portoloin allait partir, Kael tourna instinctivement la tête vers la porte, avant de se rendre compte que tout le monde touchait un objet…

« Euh… »

Sans se poser plus de question, il jaillit pour à son tour entrer en contact à temps avec la « porte au loin »… Et alors qu’il était ballotté en tous sens, heurtant les autres, il se rendit compte que ce qu’il touchait n’avait rien à voir avec une porte… Il faudrait éclaircir le mystère tôt ou tard… Sans prévenir, tout ce petit monde se retrouva étalé sur le sol, un sol bien dur bien ferme, un peu trop d’ailleurs… Le Celte se releva péniblement, se massant le bas du dos, et regarda autour de lui… Les inscriptions sur les affiches, sur les panneaux, tout était écrit en Français !

« Yahooooo ! » cria-t-il, sans se soucier du regard des gens autour de lui…

Donc, il fallait faire cela seul, rapidement, a priori il n’y aurait pas trop de problèmes… Même s’il ne connaissait pas bien Paris, le Breton y était déjà venu et avait déjà pris les transports… Métro, RER, bus… Il y avait donc ce qu’il fallait pour arriver à tous les endroits prévus… Immédiatement, tout en se disant que sa tenue ne convenait pas au monde des Moldus, il retira sa robe de sorcier, qu’il avait eu la présence d’esprit de passer par-dessus un T-shirt et un jean (ben oui, pour l’étude des Moldus, il avait voulu avoir un minimum l’air Moldu…). Il fourra donc sans ménagement sa robe dans son sac, regrettant que le vieux ait gardé sa baguette, et se mit à courir vers la station de RER… Il ne connaissait pas cet endroit, et en même temps il savait qu’il fallait aller dans le centre de Paris… La première étape était la sublime cathédrale parisienne qui portait le joli nom de Notre-Dame ! Kael l’avait déjà visitée, et il se rappelait qu’elle était sur une île… Il s’arrêta devant un plan, remarqua qu’il y en avait des petits disponibles au guichet, sortit son argent et demanda au guichet, dans un parfait Français, sans le moindre accent :

« Bonjour Monsieur ! Je souhaiterais me rendre à Notre-Dame, mais aussi Le Louvre et La Villette, quel est le mieux pour moi, comme ticket ? C’est pour la journée… »
« Je peux te proposer une carte Mobilis, 5,50€. C’est pour les zones 1 et 2, avec déplacement illimité dans ces zones pour aujourd’hui. »
« Ah euh… Oui, c’est très bien ! »

*Alors… Un billet de cinq et… Mince y a pas de 50 cents… bah 1€ alors…*

Le guichetier lui rendit cinquante centimes d’Euros et lui donna son ticket.

« Merci M’sieur ! »

Sans faire attention à une éventuelle réponse, Kael partit en courant vers les espèces de machins, les bornes, pour passer… Il s’arrêta d’un coup, pour s’assurer de la direction, quand même…

*Aéroport Charles De Gaulle – Mitry – Claye… C’est ça…*

Et avec des ‘pardon’ et des ‘excusez-moi’, et aussi des accidentels ‘sorry’, il se fraya un chemin jusqu’au quai au moment où un RER entrait en gare… Essoufflé, il entra, prit place sur un strapontin… et regarda autour de lui… Il y avait peu de monde et il passait tout à fait inaperçu, tant mieux, il ne fallait pas se faire remarquer… Puis il déplia son plan, sortit de son sac un parchemin, un plume et une bouteille d’encre avant de se rendre compte qu’il se ferait bien remarquer comme ça… Le fils de Moldus qu’il était avait toujours sur lui… Un stylo ! Au moins, avec ce genre d’outil, il ne risquait pas de s’attirer des regards interloqués de la part des dominicaux franciliens… Il garda tout de même le parchemin, puisqu’il n’avait rien d’autre pour écrire dessus… Le train arriva à Bagneux, et une vieille dame entra… Elle s’assit en face de lui et jeta un œil plutôt surpris au parchemin…

*Et merde… Qu’est-ce qu’elle me veut la vioc…*

Avec un regard noir jeté sur le visage ridé de la dame âgée, il rangea le parchemin… Où pouvait-il écrire ? Il ne pouvait pas sur le plan ça deviendrait illisible… Sur le ticket ? Ah ça non, il venait de le payer… Sur sa main ? Mais oui ! Sur sa main ! Content d’avoir trouvé cette solution de secours, il tira la langue à l’octogénaire et consulta le plan

*Alors… Je descends à Saint-Michel Notre-Dame… Euh… Après, ligne violette… La 4… Oui, c’est ça… Cité… Là, y a Notre-Dame ! Après je…*
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 27 Juin - 15:05:48

Le Poufsouffle leva un regard interrogateur… La vieille s’était levée et venait de lui filer un coup de journal sur le crâne, peu violent pour lui faire mal, mais assez fort pour le faire réagir…

« Jeune délinquant ! Comment osez-vous ! Vous devriez avoir honte ! »
« Héééé ! Ca va ! J’suis occupé alors laissez-moi tranquille ! On règlera nos comptes après ! »

La mamie eut l’air profondément choqué, puis elle alla s’asseoir ailleurs… Kael savait de réputation que les Parisiens n’étaient pas du genre à bouger pour défendre qui que ce soit… Il replongea donc sa réflexion…

*En même temps, on peut les faire dans l’ordre qu’on veut… Bon… Alors je dirais Palais Royal Musée du Louvre… Là, on verra si y a la pyramide… C’est la combien ça ? La 7… Je peux la prendre à Châtelet…*

Le Celte leva la tête : il était arrivé à la station Luxembourg, sans s’en rendre compte (en fait, le RER avait sauté les stations Laplace et Gentilly), il devait donc descendre à la prochaine… Sa main était toute griffonnée d’inscriptions étranges, il terminerait à Notre-Dame… Il se leva donc, sans voir que la grand-mère s’était glissée derrière lui… Lorsque la porte s’ouvrit à la station Saint-Michel Notre-Dame, il fit un pas pour descendre sur le quai, mais quelque chose accrocha son pied… Il se retrouva donc à plat ventre, sans avoir eu le temps de se retenir avec ses mains… Il se retourna rapidement, la vioc l’avait fait trébuché avec sa canne… La colère et l’indignation montèrent en lui, il aurait voulu jeter un sort à son agresseur… mais il n’avait pas sa baguette… La porte du RER se ferma sur le visage souriant de la vieille… Kael passa sa main sur son propre visage… Il saignait… Son arcade sourcilière était ouverte, et en plus il aurait une bosse sur le front… Alors que le train partait, le fils de Moldus oublia toute tenue et balança un grand bras d’honneur à la momie…

« Va te faire (censuré) ! » hurla-t-il, faisant sursauter une femme qui passait à côté de lui…

A présent, il fallait rejoindre le métro, ligne 4… D’abord, il sortit un mouchoir de son sac et se tamponna le sourcil… Il fallait que ça arrête de saigner… Il n’avait pas le temps d’aller voir un médecin… Et de toute façon, il n’aurait pas assez d’argent pour cela… Mettant son sac sur son épaule, il repartit en courant… Tous ses vieux réflexes de Moldu français revenaient…

*P’tain… C’est loin…*

Lorsqu’il parvint enfin sur le quai de la station Saint-Michel, il était essoufflé… et en plus un métro venait de lui passer sous le nez… Il poussa un nouveau juron, que nous tairons ici, qui fit adopter à de nombreux usagers des transports en commun un air choqué…

« Quoi ? Ca vous arrive jamais d’être grossier ? » demanda Kael, une expression courroucée sur le visage, alors qu’il s’appuyait sur ses genoux pour reprendre son souffle…

Enfin, après quelques minutes d’impatience, une nouvelle rame arriva. Pour une station, le Celte jugea qu’il n’était pas nécessaire de s’asseoir… Lorsqu’il ouvrit la porte, il fut heureux de constater qu’il y avait des ascenseurs, il n’aurait pas à se crever encore plus pour arriver tout en haut… Lorsqu’il parvint, encore essoufflé, à la surface, il fut ébloui par le soleil… Mais pas de trace de Notre-Dame… Il héla donc un passant :

« Hé ! M’sieur ! Siou plaît ! Not’Dame c’est où ? »

L’homme regarda le Quatrième Année comme s’il n’avait rien été de plus qu’une des multiples crottes de chien abandonnées sur les trottoirs parisiens… Une nouvelle fois, la réponse du Poudlardien à cette expression de dégoût fut un geste grossier fait avec les deux bras… Du coup, personne n’osa s’approcher de lui pour lui donner les renseignements qu’il cherchait… Après un regard circulaire, le Jaune et Noir décida de prendre à droite, vers l’espèce de monument avec des grilles… Puis il prit encore à droite, puis à gauche et longea la Seine… Après quelques minutes, il se rendit compte qu’après la statue de...

« Henri IV ? »

… il n’y avait plus rien… A part de la flotte dégueulasse… Il s’était trompé de chemin… Jurant et pestant contre lui-même et le professeur Van Muller avec ses TP à la con, il poursuivit sa route le long de la Seine, mais de l’autre côté… Et c’est encore plus épuisé encore qu’il aperçut enfin la cathédrale… Il entra et trouva un banc… Le Celte sentait le fauve et du sang séché restait collé à son visage… Il devait être resté assis là, à simplement regarder les décors du lieu saint, lorsque le temps de repartir vint… Il se leva, avec un bas de dos encore douloureux, et chercha un endroit où acheter une médaille…

« Ah… Là… Vite… »

Réunissant ses efforts et son courage (ce qui ne représentait pas grand-chose à ce moment), il se dirigea vers la machine… Il y introduisit une pièce, une médaille tomba… Il n’eut même pas la force de se réjouir… Il fallait qu’il mange quelque chose… Donc, il retrouva son banc, sortit son orange, son couteau, et se mit à découper le fruit qu’il dévora avidement… C’est alors qu’il entendit un cri derrière lui :

« Que faîtes-vous malheureux ! De la nourriture dans la maison du Seigneur ! Sacrilège ! Dehors ! DEHORS ! »

C’était un prêtre, vêtu d’une tunique blanche, et surmontée d’un truc rouge… Ah non, c’était le visage du mec… Il était tellement en colère qu’on ne distinguait même plus sa toque de couleur pourpre… Sans se faire prier (oh le jeu de mots ! C’est très bon ça ! Si, si, c’est très bon !), Kael quitta les lieux… pour aller se réfugier à nouveau dans la station… Avec un point de côté, le souffle court et de l’orange plein les mains, il s’écroula sur un des sièges en plastique sur le quai… Après avoir pris le temps de s’essuyer les mains et de finir l’orange, il remarqua que le quai en face lui était étrangement familier…

« Merde ! J’me suis gouré ! »

En effet, le quai en face était familier parce qu’il y était descendu… et il aurait fallu reprendre celui-là… Se levant, il oublia qu’il était épuisé et courut vers l’ascenseur… qui se ferma devant lui…

« AAAAAAAAARRRRRRRRRRGGGGGGGHH ! »
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MessageSujet: Re: TP (année 3, 4, 5, 6, 7)   TP (année 3, 4, 5, 6, 7) EmptyMer 27 Juin - 15:11:38

Il se mit à hurler, assénant des coups de poings dans la porte métallique… Tout était contre lui, plus jamais il ne reviendrait à un cours d’études des Moldus… Il se mit à maudire Van Muller, puis après s’être calmé, se sentit un peu con, parce que maintenant il avait mal aux mains… A ce moment, la porte de l’ascenseur s’ouvrit… Il y entra et s’appuya le dos (avec le sac) contre une paroi, les yeux levés vers le plafond…

« Merlin, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? »

Donc, il passa devant les bornes pour prendre les escaliers, les bons… Lorsqu’il arriva sur le quai, un métro… partait… Kael eut un rire nerveux… Il se foutait désormais de tout autour de lui, ce qu’il voulait, c’était arrivé en un seul morceau à la ligne 7… Il aurait même voulu rentrer tout de suite, mais il voulait avoir une bonne note, au moins pour que tous ses malheurs aient servi à quelque chose… Un nouveau métro, un peu de marche, un autre métro, des escaliers… La surface ! En regardant autour de lui, le Celte vit qu’il était au musée du Louvre. L’espoir reprit sa place dans son cœur et il se mit en marche…

*La pyramide !*

Alors… Un coup de chance, il put passer sans se faire arrêter, et il trouva la même machine qu’à Notre-Dame… Après s’être procuré une médaille, il sortit son plan du métro… Quelle ligne devait-il prendre à présent ?

*Ligne 7 ? Ouah mais c’est hyper long ! Doit y avoir plus court… Atta… Oui… Je reprends la ligne 4, et après je descends à… Gare de l’Est… Comme ça je fais le chemin en sens inverse et je descends à Montparnasse !*

Là, il en pleurait presque de joie ! Il se voyait déjà à Poudlard, allongé dans l’herbe, à profiter de son dimanche… Mais il n’y était pas encore… Donc, chemin inverse… Re-ligne 7, re-ligne 4, direction porte de Clignancourt… Et là, pour être sûr que rien ne lui arriverait, Kael se cala dans un coin, regardant chaque voyageur dans les yeux, et chaque écriteau donnant le nom de la station dans laquelle ils entraient… Enfin, ‘Gare de l’Est’ apparut… Kael en sortit en courant, il devait trouver la ligne 7… Ce qu’il fit, mais en prenant la mauvaise direction… Un clochard afficha un air d’incompréhension en le voyant passer une deuxième fois devant lui, mais dans l’autre sens…

*Porte de la Villette… Encore une…*

Les portes du métro étaient à peine ouvertes que le Poufsouffle courait déjà sur le quai, direction la surface… Lorsqu’il déboucha à l’extérieur, il vit la Cité des Sciences… Il n’était jamais entré là-dedans mais se doutait que ce qu’il cherchait devait se trouver à l’intérieur… Courant toujours comme un dératé, il entra en trombe, s’attirant les regards interloqués des personnes présentes… Sans leur accorder le moindre regard, il repéra la machine.

« Yeeeeees ! I got it ! »

Il avait parlé Anglais sans faire attention, et une fois qu’il eut en sa possession la troisième médaille, il affichait un sourire radieux… C’est alors qu’il repéra une horloge… Il était déjà trois heures de l’après-midi ! Vite, pas de temps à perdre, il se reposerait dans le métro… Là, un policier l’arrêta alors qu’il sortait du bâtiment…

« Hé vous ! Arrêtez ! »

Obéissant mais affichant un air surpris, le Préfet regarda le flic en se demandant ce qu’il pouvait bien lui vouloir…

« Vous avez perdu ceci. »

Les yeux du Celte passèrent du visage à moustache du représentant de l’ordre à sa main… le plan du métro ! Dans un grand ouf de soulagement, il prit son bien, remercia le policier et repartit en courant… Lui qui croyait qu’il allait être puni… Pourtant, il n’avait rien à se reprocher… Ce ne fut que lorsqu’il fut installé dans le métro sur la Ligne 4 que Kael s’accorda enfin du repos… Il ferma les yeux, tout en serrant son sac contre lui, et pensa à son retour à Poudlard… Finalement, ce voyage en France n’avait pas été si bien que ça… Il avait gagné une bosse, une arcade sourcilière ouverte et un sacré mal au bas du dos… Mais cela resterait une expérience inoubliable (je n’ai pas dit enrichissante)… Il ouvrit les yeux au moment-même où le train entrait à la station ‘Montparnasse-Bienvenüe’… Après un nouveau crapahutage, il demanda :

« Euh, s’cuzez-moi… M’Dame… Le niveau -3, on va par où ? »

La jeune femme derrière son guichet lui répondit aimablement. Après l’avoir remercié chaleureusement (le moment de partir approchait, le Celte avait retrouvé toute sa joie de vivre…), il suivit les indications, jusqu’à apercevoir le fameux panonceau qui disait ‘toilettes pour hommes’… Lorsqu’il entra, Kael se rendit compte qu’il avait plusieurs choses à faire avant de partir… Un paquet de cigarettes, vide, écrasé… Ce devait être ça, la « porte au loin »… Bref, un tour au petit coin, un débarbouillage pour enlever le sang à présent bien sec, et enfin Kael put s’écrier :

« J’arriiiiiive ! »

Il attrapa le vieux paquet et se sentit soudain emporté… Jusqu’à Poudlard… Sans prendre garde de l’endroit où il avait atterri, et avec une énergie nouvelle, le Poufsouffle se remit à courir : direction une salle de bain, et vite ! A la réflexion, non... Il revint, récupéra sa baguette en adressant à Van M. un grand sourire et donc... repartit en courant !
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