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 Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]
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MessageSujet: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyVen 28 Sep - 20:02:03

[Presque libre en fait : si possible, j'aimerais mieux que ce soit avec quelqu'un que je connaisse pas, ou pas bien ... Elèves bien sûr niarkhéhé ]

Samedi, vingt-deux heures et trente-cinq minutes. Une heure où les enfants de onze ans devraient être couchés, si on en croit les adultes. Tu parles ! Surtout que le lendemain était un dimanche, et qu’ils pouvaient donc faire la grasse matinée. Pourquoi se coucher tôt, alors qu’on pouvait profiter de la soirée ? De plus, les couloirs vides devenaient très attrayants lorsqu’on n’avait plus le droit de s’y trouver.

Seulement voilà, Emilien, lui, faisait partie des rares élèves qui étaient couchés. Quel sérieux me direz-vous ! Pas de blague, si le Serpentard essayait de dormir, c’était simplement qu’il était malade. Depuis le début de la journée, il ne se sentait pas très bien, mais là, ça avait atteint le comble, il lui semblait. Il avait un mal de tête abominable, crevait de chaud et ne se sentait même pas la force de se tourner dans son lit. Il ne pouvait pas rester comme ça, il allait y passer si ça continuait, d’ailleurs. Peut-être qu’il exagérait un peu. Peut-être. Je ne suis pas médecin, je peux pas vous dire. Emilien hésitait à aller à l’infirmerie, de toute façon il n’était pas sûr d’avoir la force de s’y rendre. Pourtant, il n’y avait que là-bas qu’il pourrait obtenir un médicament, et se faire soigner. Depuis le début, il se disait que ça passerait, qu’en fin de journée ça ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Mais ça avait empiré et maintenant, il maudissait la science et la magie de ne pas avoir inventé quelque chose qui empêchait les maladies. C’est vrai quoi, un sortilège, ou un vaccin universel. N’importe quoi.

Emilien n’était pas souvent malade. Mais lorsqu’il l’était, c’était du sérieux. Le problème était là : il atteignait des températures bien trop élevées et restait au lit des jours durant. Après, ça ne lui arrivait que rarement. Qu’est-ce qui était le mieux ? D’être souvent malade, mais de ne pas trop souffrir à chaque fois ? Ou d’être en pleine forme la plupart du temps, mais d’être cloué au lit par la maladie lorsqu’elle survenait ? Difficile à dire. Complètement assommé, Emilien laissait ses pensées vagabonder autant qu’elles le pouvaient, alourdies pourtant par la fatigue et la fièvre. Quelque part, par-delà l’arc-en-ciel … Seigneur ! Que faites-vous, et que dira la Grèce ? Je fais de la bouillie pour mes petits cochons, pour un, pour deux … Ah, ça, c’est Andromaque qui danse la bourrée à l’étage d’au-dessus. Faut-il qu’un si grand cœur montre tant de faiblesse ? Falbala, c’est dans Astérix, ça. Et le monde il est méchant, oui. Le petit Alexandre est attendu à l’accueil. Putain de poule numéro trois ! Ce soir Paris brûlera.

Douloureusement, le Serpentard tourna la tête et fixa le réveil tant qu’il le put.C’était un peu flou, mais il distingua tout de même les chiffres. Vingt-trois heures. Ça ne pouvait pas continuer comme ça ! Il fallait faire quelque chose.

Dans un geste qui lui demanda un effort surhumain, Emilien tendit le bras pour se tenir au rebord du lit. Doucement, lentement, ne pas se brusquer. Le Serpentard se redressa au ralenti, avec l’impression que sa tête pesait des tonnes. Une fois assis, il se prépara à passer à l’étape suivante. A trois … Un, deux, … quatre ! Ha ha, je t’ai eu. Emilien soupira et, toujours avec la même vitesse, se leva. Aussitôt, il eut l’impression que le dortoir tournait autour de lui, et de toute façon il ne voyait qu’à moitié. Vous êtes donc à moitié aveugle ? Je ne vois que la moitié de l’univers. Emilien s’appuya contre le mur, posant son front contre la pierre froide. L’infirmerie ne devrait pas être aussi loin ! Il ferait une lettre au directeur, il lui expliquerait … Et puis s’il disait non pour déplacer l’infirmerie dans le dortoir des première année de Serpentard, il lui ferait un procès. Comme à Chourave, tiens. Ha ha, Chourave ! Choux rave ! Ça craint comme nom. Il aurait pas aimé s’appeler comme ça.

Qui sait par quel miracle Emilien arriva à l’infirmerie ce soir-là ? Guidé par le destin, sans doute. Il dut s’arrêter au milieu des escaliers, car quand il franchit le pas de l’infirmerie, l’horloge indiquait vingt-trois heures trente. A première vue, il n’y avait personne … Emilien en avait presque oublié ce pour quoi il était là. Titubant jusqu’à un lit sur lequel il voulut s’asseoir, il entendit soudain du bruit. Il se tourna vers la source de ce bruit, mais ne vit qu’une silhouette floue. C’était pas un adulte, en tout cas.


- Ave, César ! lança-t-il à tout hasard.

Et Emilien de se laisser tomber sur le lit, manquant de tomber à côté.


Dernière édition par le Ven 23 Nov - 19:45:50, édité 1 fois
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  • Kilian Doyle
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyLun 1 Oct - 21:27:39

"Je ne VEUX pas ! Bordel !"

Kilian lança un regard noir à l'infirmière qui recula d'un pas devant ces propos avant d'ajouter, la mine sévère:

Je vous préviens, jeune homme ! Changez de comportement où j'en informerai le professeur Rogue ! J'ai dit que vous restiez pour la nuit, alors vous restez, un point c'est tout !

"Il est même pas onze heure !"

Et bien le couvre-feu est dépassé, que diable voudriez vous faire de plus ?

"Mais on est samedi !" Insista le brun, pensant à Lily qui l'attendait en salle commune et qui lui passerait un savon le lendemain.

Et dire qu'il avait simplement voulu passer en coup de vent à l'infirmerie récupérer - ce qui voulait dire voler dans son language - discrètement de l'essence de Murlap pour ses petites blessures de guerre. Or manque de chance, il avait été surpris et cette idiote de Pomfresh ne voulait plus le laisser repartir.


"S'il vous plaît ?" Tenta-t-il une dernière fois.

Mais le non catégorique qu'elle lui accorda acheva d'enerver Kilian qui envoya promener la potion de sommeil que la vieille avait laissé près de son lit. Après l'avoir encore une fois menacé, elle s'était retirée, s'assurant qu'il resterait tranquille.

Une fois qu'elle fut sortie il se déplaça jusqu'au lit le plus hors de vu et s'y coucha sur le dos en grommelant. Seul le tic-tac agaçant de l'horloge accompagnait ses pensées et il se mit à compter les secondes, puis les minutes.

1 seconde, 10... 14... 23.. 45... 1 minute... 5 minutes... 10... 15... 37...


*C'est pas vrai, enfermé ici un samedi soir ! Mais j'ai la poisse ! Je me fais chier comme un scrout en cage..*

Qui plus est, il ne cessait de penser à sa jolie blonde qui devait être au comble de l'exaspération à présent. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres. Il allait devoir redoubler d'inventivité pour se sortir de la scène qui l'attendrait le lendemain...

Se disant qu'il étant temps de tenter une évasion, il se dirigea vers la porte mais à peine eut-il sa poignée sur la porte qu'une sirène se mit à hurler et que la voix de l'infirmière résonna dans la pièce:


Monsieur Doyle, dans votre lit et plus vite que ça ! Je vous ai à l'oeil !

Et comme pour illustrer ces propos, il vit une petite boule qui ressemblait à une balle de gofle ou un vif d'or et qui en fait était plutôt un globe occulaire se planter au dessus de la porte.

Kilian poussa un soupir et retourna sur son lit non sans avoir jeté un dernier regard desesperé à l'horloge.

La porte s'ouvrit soudain et un élève qui avait l'air... plus ou moins saoul, au alors très fievreux, entra se dirigeant en titubant vers un lit.

Kilian se redressa et se leva pour aller voir ca de plus près.


"Ave, Cesar"

Le brun se mit à rire, n'arrivant toujours pas à se décider entre l'état d'ebriété avancé et la folie passagère:

"Hugh !" Répondit-il avec un salut indien.

Le nouveau venu s'effondra la tête la première sur son lit, du moins en partie. Le visage enfouit contre l'oreiller, il lui restait un bras et une jambe pendants lamentablement d'un côté.

Kilian s'approcha et se pencha vers lui:


"Tu vas t'étouffer dans cette position !"

Ne sachant pas si l'autre l'entendait réellement, il l'aida à se mettre sur le dos et repoussa ses membres dans le lit, un sourire amusé sur les lèvres. Il semblait vraiment en mauvais point. Et forcément, Pomfresh n'était jamais là quand il fallait.

Il jeta un coup d'oeil au globe au dessus de la porte qui semblait s'être assoupi *C'est malin...* et en profita pour se diriger vers l'armoire. Après un petit alohomora très bien réussi il en ressortit un flacon d'essence de murlap qu'il mit dans sa veste et chercha quelques instants avant de trouver un potion contre la fièvre et les douleurs.

*Ca fera l'affaire, enfin, j'espère*

Il s'approcha du lit et secoua doucement l'épaule du garçon:

"Hey, tiens, bois ça, ca te fera du bien... enfin sauf si t'es bourré... Mais j'ose esperer pour toi que c'est pas le cas !"

Il jeta un regard vers la porte. C'était le moment s'il voulait aller retrouver Liliana. Mais en même temps... il valait mieux s'assurer que l'autre allait bien.
Il soupira... qu'est-ce que c'était difficile à porter d'avoir une conscience...
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMar 2 Oct - 0:46:55

[Je m'incruste, si ca vous dérange, dites moi le et j'effacerai mon message!]

Ce soir-là, Oswald avait un peu abusé du jus de citrouille durant le souper. Il en avait bu à un point tel qu'il dû se réveiller au beau milieu de la nuit pour aller aux toilettes tellement l'envie était pressente. Il avait beau essayer de se retenir, rien n'y faisait. Il avait l'impression que toute l'eau du monde était compressé dans sa vessie qui était sur le point d'éclater. C'est donc avec le regret d'avoir à abandonner son confortable lit que Oswald se dirigea vers les toilettes. Pourquoi est-ce que les toilettes sont aussi loin des dortoirs? C'est sûremement par favoritisme que Dumbledore a mis des toilettes partout sauf dans les cachots! Quelle injustice, Oswald irait déposer une plainte un de ses jours. Non mais c'est effroyable de voir que le directeur n'a aucune pitié pour les serpentards qui ont une envie pressente au beau milieu de la nuit. Quoiqu'il en soit, le blondinet ne mit pas beaucoup de temps pour se rendre en courant à la toilette (c'était une envie très très pressente!). Lorsqu'il eut terminé, le gamin avait l'impression d'avoir couru un marathon et de peser 5 lbs de moins. L'idée d'aller retrouver son lit pour une bonne nuit de sommeil était maintenant devenue la principale occupation du cerveau d'Oswald. Le problème, c'est que le cerveau du jeune Smith ne peut pas faire plus qu'une chose à la fois. Donc, on voulant sortir des toilettes, il ne remarqua pas que le plancher des toilettes était mouillé. Évidemment, le garçon marcha droit sur la seule tuile toute glissante et l'inévitable se produisit; il marcha en plein dessus et glissa. De façon gracieuse, le garçon fit un triple salto-arrière avec une double vrille. Le garçon tendit ses deux bras vers le sol, pour qu'ainsi ses mains touchent le sol en premier de façon à amortir le choc de la chute.

Au moment de l'atterrissage qui était des plus majestueux, un craquement sonore résonna dans les toilettes. Ce bruit fut immédiatement suivi d'une vive douleur dans le petit doigt droit du jeune blond. Par curiosité, il jeta un regard à sa main pour constater l'état du doigt en question. Avec étonnement, le serpentard découvrit un quatrième endroit où son petit doigt pouvait se plier. Fait encore plus inquiétant; son petit doigt pointait maintenant vers l'arrière. Oswald ne pu s'émerveiller plus longtemps sur ce phénomène passionant car la douleur le ramena rapidement à la réalité. Dommage que cela soit aussi douloureux sinon le garçon aurait pu aller se coucher tranquillement comme si de rien n'était. De plus, il aurait pu montrer à tous ses amis à quel point son petit doigt était plus 'cool' maintenant qu'il se pliait en quatre endroits.

Donc, Oswald se dirigeait vers l'infirmerie avec la ferme intention de régler cela au plus vite. Une ou deux potions et le problème serait réglé en un rien de temps. Arrivé dans l'infirmerie, il remarqua rapidement qu'il y avait déjà deux personnes. C'était assez inusité de rencontrer autant de personne surtout à une heure si tardive. Et d'ailleurs, l'infirmière ne semblait pas être présente, comme d'habitude. Ce n'était pas important parce que même si Oswald ne savait pas quoi faire pour guérir la fracture de son petit doigt, un des deux élèves présents saurait sûrement quelle potion prendre. Le blondinet s'approcha d'eux et se positionna au bout du lit sur lequel un garçon était étendu. Le premier élève se tenait debout, n'avait pas du tout l'air malade et Oswald était sûr de l'avoir déjà vu dans un de ses cours ou bien dans la salle commune. L'autre était tellement blême que le blondinet aurait pu croire que c'était un cadavre qui était couché sur le lit.


-Salut les gars, est-ce que...

Oswald arrêta de parler car quelque chose de particulier et de vraiment étrange attira son attention ; le garçon qui était couché sur le lit avait un oeil plus foncé que l'autre! Oswald pensait que c'était dû à une maladie quelconque super rare. Le blondinet, était prêt à être malade pendant des mois entiers rien que pour avoir un oeil plus foncé que l'autre, c'était tellement original!

-Woo! Qu'est-ce qui t'es arrivé aux yeux?! lança t-il en regardant l'autre élève d'un air admiratif.
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  • Liliana Vanloock
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMar 2 Oct - 18:02:21

Plus tôt, beaucoup plus tôt dans la soirée....

"Tu t'es encore fait mal... Va à l'infirmerie."

Les yeux au dessus de son livre de métamorphose, Liliana jeta un regard aux plaies que portaient Kilian. Mais ce dernier ne semblait pas résolut à la laisser.

"J'ai pas envie qu'elle me garde, je préfère passer ma soirée avec toi, Lily Jolie..."


"Oui mais tu ne peux pas rester comme ça, va au moins emprunter quelque chose, tu peux très bien y aller sans qu'elle te voit, elle est toujours enfermée dans son bureau."

A force d'arguments, Liliana parvint à faire céder son petit ami.

"Allez dépêches, en t'attendant je finis de réviser."

Et avec un petit sourire, notre petite vipère avait replongé la tête dans son livre de métamorphose, la matière qu'elle préfèrait avant tout autres.
Le temps s'écoula en minutes, en demi-heure... avant que la jeune élève ne relève le nez de son bouquin. Elle jeta un regard à la salle commune, s'attendant à voir Kilian quelque part, mais bien que ses yeux perçants avaient scrutés la pièce de fond en comble, elle ne trouva pas trace de son petit ami. Que diable faisait-il ? Il lui fallait tant de temps pour faire un simple aller-retour ?
Elle alla s'installer avec ses camarades de dortoir sur un canapé, histoire de patienter, mais bizarrement, le temps ne passait pas plus vite. Ce qu'elles étaient cruches celles-là ! Elles parlaient toujours de la même chose, sortaient toujours les même blagues... Se rendaient-elles compte à quel point elles étaient attérantes ?
Lily regarda sa montre. Une heure s'était écoulée...


*Mais qu'est-ce qu'il fabrique, nom d'un scroutt à pétard ? Il dévalise l'infirmerie ou quoi ?*

A cette heure tardive, le couvre-feu devait-être dépassé... Avait-il été retenu par l'infirmière qui aurait par un malencontreux hasard décidé de sortir le nez de son bureau ?
Il n'y avait pas trente six moyens pour le savoir, et la jeune fille se décida donc. Elle fila dans son dortoir ranger son sac de cours puis redescendit les marches quatre à quatre, direction les couloirs !
Oui, le couvre-feu était dépassé, mais Liliana voulait savoir ce que fabriquait Kilian, et puis depuis quand les Serpentard se soucieraient-ils des règles ? Surtout de celle concernant le couvre-feu, qui était de loin la plus facile à contrer. Enfin quand on ne tombait pas sur Rusard, Miss Teigne ou Peeves, mais bon.

C'est donc avec précautions que Liliana sortit des cachots, se cachant derrière une armure ou une statue dès qu'un bruit suspect retentissait. Elle eut la chance de ne se faire voir de personne, pas même de Peeves qui était pourtant passé devant le couloir qu'elle avait arpenté, et se retrouva sans mal devant les portes de l'infirmerie.
Car non, en chemin elle n'avait pas croisé son petit ami, qui ne faisait apparemment même pas mine de vouloir revenir en direction de la salle commune.

Conquérante, elle ouvrit donc la porte et parcourut du regard la pièce, les sourcils froncés. Et il était là, au dessus d'un des lits de fer. Qu'est-ce qu'il fichait encore là ?


"Il te faut tellement de temps que ça pour trouver de l'essence de murlop ? Tu comptais me faire attendre toute la nuit ?"


Sans faire attention, elle s'approcha et se rendit enfin compte que Kilian n'était pas tout seul. A côté de lui, un garçon dont Lily devinait mal les traits dans le noir, et un autre dont elle n'aurait pas put les deviner puisque son visage était à moitié écrasé sur le lit, l'air totalement amorphe.


"Qu'est-ce qu'il a ? Il en faut une tête..."


Constata-t-elle en baissant les yeux sur le demi cadavre du première année, sans avoir l'air de s'inquiéter plus que ça de son état. Elle se pencha pour mieux observer le visage, et là, reconnait des traits familiers avec...

"Eh ! Mais c'est celui qui m'a empêché de tuer Isaac en cours de potions !"


Raison de plus pour ne pas s'inquiéter ! Liliana se retourna alors vers Kilian, unique sujet de préocupation de sa soirée, qui commençait d'ailleurs à être gachée.


"C'est pour ça que tu n'es toujours pas redescendu à la salle commune ?"

Il avait interêt à avoir une autre excuse que celle-ci, car Liliana doutait que le fait de passer après un uluberlu qui avait defendu son copain face à elle-même en personne passe avant elle.
Durant toutes ses émotions, elle n'avait même pas prêté attention à l'autre garçon qui se trouvait devant le lit, trop occupée qu'elle était à attendre une excuse de la part de son serpent de petit ami.
Ah ! Les filles ! Toutes des chieuses.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMar 2 Oct - 19:18:20

Emilien en était arrivé en effet à un point où sa fièvre pouvait se confondre avec un état d’ébriété, tant elle lui faisait penser et dire n’importe quoi, sans parler de la façon qu’il avait de marcher, titubant comme s’il avait trop bu. Pourtant, le Serpentard n’avait pas touché à une seule goutte d’alcool. C’était juste la fièvre qui le faisait délirer. Son raisonnement était tout sauf sensé, d’ailleurs pouvait-on parler de raisonnement ? Ses idées ne suivaient aucune logique, elles venaient simplement, les unes après les autres, dans un grand désordre heureusement rare. Lui qui d’habitude réfléchissait à chaque question qu’on lui posait, s’interrogeait sur l’effet de ses paroles et la suite des événements, ne se serait pas reconnu lui-même. D’habitude, lorsqu’il était malade, il ne bougeait pas de son lit. La distance de l’infirmerie l’y avait obligé et, évidemment, l’infirmière n’était pas là. Elle lui aurait administré de force une potion contre la fièvre, et l’aurait laissé dormir tranquillement. Le lendemain matin, il serait à nouveau en pleine forme, et la maladie ne serait plus qu’un lointain et mauvais souvenir. Mais elle n’était pas là …

Dans son délire, donc, Emilien n’avait même pas remarqué la présence d’un autre élève. Lorsqu’il avait touché le lit, et que sa tête s’était enfoncée dans l’oreiller si moelleux, il n’était plus qu’à moitié conscient. Cependant, il sentit qu’on le tournait, et cela le réveilla un peu. Merlin, où était-il encore tombé ? Quelle décadence pour un empereur romain …

Car oui, Emilien était un empereur romain. Tout de même. Pas n’importe qui. Bien sûr, il n’y avait aucune incohérence entre ses paroles et ses pensées, ce qui sera prouvé par la suite, mais … Tiberius Claudius Nero, né en quarante-deux avant Jésus-Christ, certes, mais comme Emilien ne croyait pas en Dieu ni donc en Jésus, il s’en fichait un peu. Surtout dans l’état dans lequel il était. Tibère, donc, c’était son nom. Et un peu Emilien aussi, mais chut. Il était empereur, on ne pouvait pas raconter n’importe quoi sur son compte ! Il avait hérité tout naturellement des signes distinctifs de sa famille, les Claudiens : un tempérament têtu et renfermé de la part de son père – chouette ! – et les traits harmonieux – encore plus chouette ! – et le caractère rancunier de sa mère. Pas mal, quand même. Evidemment, il n’avait pas eu tellement de chance : sa mère s’était remariée à un beau-père, Octave, qui le mésestimait, et qui préférait son frère Drusus. Ah, que de malchance …

Pendant qu’Emilien divaguait, l’autre, lui, fouillait un peu plus loin dans une armoire. L’empereur ne leva pas sa tête, qui était trop lourde pour lui à ce moment-là, mais il commença tout de même à se poser des questions. Ah, mais ce devait être un médecin ! Oui, c’était logique. A moins que … A moins que ce ne soit un ennemi ! Qui voudrait s’approprier le pouvoir, et qui profitait alors d’un moment de faiblesse de Tiberius, oui, c’était encore plus sensé … Que faire ? Emilien observa l’autre du coin de l’œil. Ah, mais ce n’était pas n’importe qui ! Il reconnut sur sa toge le signe distinctif de sa maison, ils étaient sans doute cousins quelque part. Mince ! Un drame familial, pour ce pauvre Tibère qui avait déjà tant souffert de ce côté-là. Entre son beau-père qui préférait son frère Drusus, ou Fabio comme vous préférez, et la mort de son père … Tiens, il était mort ? Bof, il ne savait pas trop. C’était difficile à dire, en fait. Depuis qu’on l’avait envoyé guerroyer aux frontières de l’empire, il n’avait plus beaucoup de nouvelles de Rome.

Lorsqu’on le secoua par l’épaule, Emilien n’eut pas autant de force qu’il l’avait souhaité pour réagir. Il se contenta d’un grognement assez significatif, puis examina d’un œil suspicieux le liquide qu’on lui tendait. Ah ! le fourbe. Les empoisonnements étaient chose courante dans l’histoire romaine. Profiter ainsi de la maladie de Tibère, c’était tout à fait vicieux. Pitoyable. Aucun sens de l’honneur.


- Ainsi donc jusqu’au bout tu veux m’empoisonner, malheureuse ? s’écria alors Emilien, prenant un air attristé et révolté à la fois.

Encore une incohérence à souligner, ce que venait de dire Emilien, alias Tibère, c’était une citation d’une pièce de Racine, et le personnage qui parlait était loin d’être l’empereur qu’il était, l’espace de la soirée. Mais quand on est malade et qu’on délire, on ne peut pas vous demander en plus d’être cohérent dans vos propos et actions. C’est comme si on demandait la même chose à un ivrogne ! Seulement Tibère était loin d’être ivre, comme vous le savez déjà.

L’arrivée d’un nouveau protagoniste divertit Emilien de ses idées de meurtre familial. Ses premières paroles furent, certes, un peu familière, mais l’empereur lui pardonnait déjà, tant il était persuadé d’avoir trouvé là un allier. En effet, lui aussi portait fièrement le symbole de sa maison, et il avait un visage fort sympathique. Tibère en conclut donc, sans pouvoir pourtant en trouver la moindre trace dans ses souvenirs, qu’il s’agissait d’un homme bon. Du moins, qui ne désirait pas sa chute. Heureux alors d’avoir quelqu’un pour l’aider, et empêcher le vil personnage de l’empoisonner, Emilien se détendit légèrement. Il n’avait bien évidemment pas pris conscience du lieu où il se trouvait, ni de l’heure qu’il était. Il était bien loin de tout ça. Quand le nouveau venu, que nous appellerons alors Néron – c’était un fou, mais peu importe – lui posa une question sur ses yeux, Emilien porta la main à la partie du visage en question. Ah, ses yeux ! ses fameux yeux. S’il s’était rappelé de la vérité, il aurait peut-être pu répondre quelque chose d’intelligent. Hélas ! Ce fut Tibère alias Herr Puntila qui prit la parole, laconiquement :


- Je ne vois que la moitié de l’Univers !

Drôle d’ironie puisque le personnage, à l’instant où il prononce ces mots, est totalement ivre. Mais nous savons bien que Tibère ne l’était pas. D’ailleurs, si Emilien voyait un peu flou tout à l’heure, à présent sa vision s’était améliorée. Ils étaient dans le noir, et c’était peut-être ce qui lui faisait du bien. Ses yeux n’étaient plus agressés par la lumière et son mal de tête s’en trouvait légèrement diminué. Tourné à présent vers Néron, alias Oswald si vous vous le rappelez bien, Tibère ajouta :

- Aidez-moi, s'il se peut, à vaincre ma faiblesse !

Quelle faiblesse ? Sa maladie, bien sûr ! Néron était là pour l’aider, pour empêcher l’autre d’accomplir son horrible dessein qui était de le tuer, lui, Tibère, pour accéder au pouvoir et au titre d’empereur. Ha ! S’il croyait qu’il allait se laisser faire, il se fourrait le doigt dans l’œil ! En effet, Emilien était quelqu’un de têtu et déterminé, alors pas de blague.

Un dernier personnage entra en scène, et s’adressa au fourbe. L’essence de Murlop ? Il s’agissait sans doute du poison qu’on voulait faire boire à Tibère. Mais il n’était pas dupe, il avait compris l’affaire ! Et cette fille, pourtant de sa maison également, était la complice du vil personnage. Elle attendait que ce dernier ait terminé sa tâche infâme, malheureusement, ça prenait plus de temps que prévu … Toute la nuit ? Oh, elle attendrait même toute sa vie ! Car Emilien ne comptait pas mourir ce soir, oh non ! Toute sa maison devait donc le trahir ? Ô monde cruel ! Que ne suis-je point né simple plébéien, loin des mœurs des hommes de pouvoirs ! Il s’exclama finalement, l’air désespéré :


- Ah ! toute ma raison cède à la cruauté de cette trahison.
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  • Kilian Doyle
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMer 3 Oct - 14:48:19

Le petit était vraiment dérangé !
Il refusa la potion que lui proposait si gentiement Kilian, arguant qu'il voulait l'empoisonner. Le brun ne fit aucune remarque au mot qu'avait emploué l'ahuri pour s'adresser à lui.


*Malheureuse... humpf..*

Après tout, il avait l'air particulièrement mal en point, mieux valait ne pas se formaliser.

Un nouveau venu, un serpy encore, aux cheveux blonds, fit son apparition et allait leur demander quelque chose lorsqu'il vit le petit qui délirait. Il fit une remarque sur ses yeux et Kilian se pencha légèrement. Jusque là il n'avait rien remarqué mais le comateu avait les yeux à moitiés fermés la plupart du temps.
Il raconta encore quelque chose sans aucun sens auquel le brun ne fit aucune attention avant de demander au blond, un certain Oswald si Kilian ne se trompait pas, de prendre sa défense:


"Arrête, j'ai pas l'intention de te tuer !"

Il soupira et tendit le flacon à Oswald:

"Tiens, je crois qu'il le prendra si ça vient de toi... il a une dent contre moi ce débile ! Et dire que Lily m'attend..." grogna-t-il pour lui-même.

Et comme dans son pire cauchemard (XD) une furie blonde entra dans l'infirmerie et c'est le son mélodieux de sa voix hurlante qui donna un indice de l'identité de cette personne à notre petit serpent.


"Lily?"

Elle lui demanda pourquoi il mettait tant de temps et s'il avait l'intention de la faire attendre toute la nuit et il secoua la tête en reculant tandis qu'elle s'approchait d'un air furieux.

"Heu.... je ...non.... mais" Fit-il en montrant l'autre qui divaguait sur son lit.

Mais il n'eut pas le temps de finir son explication que déjà elle demandait ce qu'il avait.


"Je ne sais pas... je crois que..."

Mais la réponse ne sembla pas plus interesser la blondinette qui reconnu dans le malade celui qui l'avait empêché de devenir une meurtrière:

"Ha...? Ho.. je savais pas..."

Qu'est-ce qu'elle allait encore inventer maintenant ?

"C'est pour ça que tu n'es toujours pas redescendu à la salle commune ?"

"Heu...."

Kilian sourit d'une façon qui ressemblait plus à une grimace et il posa son regard sur Oswald puis sur celui dont il ignorait toujours l'identité, esperant une aide quelconque.
Le plus malade des deux continuait à délirer et d'un geste enervé, Kilian reprit la fiole de potion d'une main, boucha le nez du brun de l'autre et lui versa le contenu dans le gosier.


"Quoi ?" Dit-il devant l'air étonné de sa petite amie. "Il m'enerve à dire n'importe quoi..." Se justifia-t-il. "Ca ne devrait mettre que quelques minutes à fonctionner..."

C'est seulement à ce moment là qu'il remarqua l'étrange posture d'un des doigts du blond:

"Ow.... qu'est-ce que t'as foutu ?"

Beneficiant d'une nouvelle distraction pour éviter de faire face à la furie blonde à ses côtés, il fit le tour du lit et retourna fouiner dans l'armoire à pharmacie.

"Heu.... merde... c'est un sort qu'il faut utilisé pour les trucs cassés, non ?"

Il soupira et sortit un autre flacon d'essence de murlap:

"Tiens, en attendant ca devrait... soulager la douleur..."

Puis il se tourna vers sa douce et dit:

"Je... l'infirmière m'a prit en flag et n'a pas voulu me laisser partir... et elle à installé ce truc" ,Il montra l'oeil qui avait retrouvé toute sa vigueur depuis l'entrée fracassante de Liliana. "Ce qui fait... qu'on ne peut plus sortir d'ici...."

Il soupira et se tourna vers le brun:

"Bon alors, t'as finit de divaguer ?"
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMer 3 Oct - 22:18:42

Oswald la conversation entre Liliana et Kilian d'un air amusé. Pour une première impression, il en avait conclu que la blonde était en effet très belle, mais elle avait un ton hystérique et elle était chiante. En plus de ça, elle avait fait une tentative de meurtre ce qui en disait long sur sa personnalité peu sympathique. Mais bon, au moins, elle était mignonne est c'est sûrement pour ça que son petit copain se décida à l'endurer, ou du moins, c'est ce qu'en pensait Oswald.

Quoiqu'il en soit, le blondinet rapporta son attention à Émilien qui parlait d'empoisonnement, de moitié d'univers, etc. Même s'il était fou, il garderai tout de même une place dans l'estime d'Oswald qui considérait toujours qu'avoir des yeux de couleur différent c'était super! En plus, le jeune blond trouvait vraiment drôle ce que disait Émilien, même s'il ne comprenait pas ce que cela voulait dire. Émilien n'eut pas le temps de dire d'autres bizarreries que Kilian lui enfonça de force le contenu de la bouteille dans la bouche. C'était une façon brutale, mais terriblement efficace pour lui faire boire la potion. Le blondinet regarda toute la scène en restant silencieux. Avec toute cette action, il en avait presque oublié sa raison de sa visite à l'infirmerie, mais une chance que Kilian était là pour lui rappeler.


- Mon doigt?...ah oui! c'est vrai...euh ben...vu qu'il est cassé, j'imagine qu'il faut utiliser le même sort que pour les objets cassés...euh c'est réparo ou quelque chose dans le genre, je me souviens pu vraiment...quelqu'un a une baguette?

Le blondinet amena son doit à la hauteur des yeux pour mieux inspecter sa fracture. Définitivement, c'était assez douloureux, surtout quand il essayait de le bouger. C'était qu'un petit doigt et c'était le plus inutile de toute la main, alors c'était pas si grave s'il ne pouvait plus le bouger après tout. Pendant que Kilian fouillait dans l'armoire, Oswald se retourna vers la jolie blonde qui avait l'air assez furieuse. Évidemment, le blondinet ne pu s'empêcher de placer un commentaire à l'intention de celle-ci.

- Eh bien, on voit c'est qui la tête dominante dans le couple...

*C'est assez étonnant que ce pauvre mec n'ai pas encore une laisse autour du cou*

Oswald agrippa la potion que lui tendait Kilian et la bu à grandes gorgées. Le goût n'était pas mauvais, mais le blondinet préférait de loin le jus de citrouille ou encore mieux, la bièraubeurre. Après s'être essuyé du revers de sa manche, Oswald se retourna vers Kilian et le remercia. À ce moment, le jeune Smith était sur le point de partir jusqu'à ce qu'il entende.

-...Ce qui fait... qu'on ne peut plus sortir d'ici....

Ce qui était épeurant, c'était le ' on ', parce que cela signifiait que c'était tout le monde et donc cela incluait Oswald. L'idée de rester coincé dans l'infirmerie n'était pas très plaisante, surtout en compagnie d'une blonde hystérique meurtrière et d'un fou délirant.

-Euh...qu'est-ce que tu veux dire par on? Est-ce que t'es en train de dire que personne ici peut sortir?

En plus que si la maladie d'Émilien était contagieuse et qu'Oswald passait la nuit dans la même salle que lui, il finirait par attraper sa maladie. Il allait délirer et dire des choses complètement dénudés de sens...Le seul bon côté c'est qu'il allait pouvoir se faire passer pour un gryffondor.

*Maintenant que j'y pense, peut-être que c'est un virus et que tous les gryffondors et les poufsouffles sont déjà atteint et que c'est pour ça qu'ils ont toujours l'air aussi débiles. Et si Émilien était atteint de la même maladie, il va contaminer tous les serpentards! Il faut absolument que je trouve un moyen de sortir d'ici avant qu'il ne soit trop tard!*

D'un air inquiet, Oswald se tourna vers Émilien et lui demanda:

-En passant, est-ce que c'est contagieux ta maladie?

Le blondinet ne s'attendait pas à une réponse cohérente de la part du jeune brun, mais ça valait le coût d'essayer.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptySam 6 Oct - 15:55:02

"Lily?"
Bel esprit de déduction ! Kilian n'avait même pas l'air heureux de la voir, cherchait-il à l'éviter ou quoi ? Dire qu'elle en était réduite à parcourir le château à une telle heure de la soirée pour pouvoir retrouver son petit ami qui n'était pas capable de lui fournir une explication valable sur le fait qu'il soit encore à l'infirmerie plutôt que retourné à la salle commune !
Car oui, notre pauvre Kilian s'était mit à balbutier un semblant de phrase incompréhensible plutôt que de répondre clairement à la question de la jolie blonde...!
D'un geste peu assuré, il pointa du doigt l'autre garçon étalé sur le lit, comme s'il était un détail clé de toute cette histoire. Lily se pencha au dessus du lit pour l'observer et reconnut... Un premier année, qui avait eu le toupet de s'interposer entre un imbécile et elle et en plus de lui dire qu'elle avait eu un comportement immature (non mais, on rêve là !).
C'était donc pour lui, que Kilian était resté ? Quel interêt, l'infirmière avait-elle besoin d'assistant maintenant ? D'autant plus qu'elle ne semblait pas être présente, il aurait donc put filer sans problème et laisser l'autre se reposer, car malgré ses yeux à demis-ouverts, il semblait plus endormit que réveillé...
Sans écouter les mots sans rapport concret que prononçait Kilian, Liliana fit remarquer qu'elle avait déjà vu le visage du souffrant, avant de demander si c'était bel et bien pour cette raison que Kilian s'était refusé à la rejoindre.
Il avait interêt à démentir, car Lily n'avait aucune envie de passer après cet individu totalement amorphe et donc peu digne d'interêt.


"Heu...."
Pour seule réponse, Liliana eut le droit à un sourire grimaçant et à un silence gêné.


Ah ! toute ma raison cède à la cruauté de cette trahison.


*???*
Liliana reposa son regard Emilien, les sourcils haussés haut le front. Assurément, en plus d'être plus blanc qu'une fesse de licorne, il divaguait complètement. Car oui, pour sortir de telles phrases sans rapport visible avec quoi que se soit de raisonnable, il fallait divaguer, ou être particulièrement atteint. Avait-il reçut un sort de confusion, où un maléfice rendant souffreteux et bête ? Aucune idée, mais Lily commençait à devenir curieuse pour le cas de ce garçon.
Mais, à peine eut-elle eut le temps de ressentir une once de pitié pour le jeune homme qu'elle vit le bras vengeur de Kilian chopper quelque chose des mains de l'autre garçon pour le flanquer dans la bouche du mourant.
Quelle violence ! Il n'avait rien fait, le mourant, contrairement à lui ! Elle lui adressa un regard choqué, alors qu'il se justifiait, l'air sur la défensive.


"T'es fou ? Tu ne sais même pas ce qu'il a et tu lui donne une potion ? Tu veux le tuer ?"

Souffla-t-elle. Ca lui portait vraiment préjudice de sécher ainsi les cours de potions, s'il ne se transformait pas en quelque chose de bizarre ou ne tombait pas mort empoisonné, ils auraient eu de la chance ! Surtout que Liliana n'avait aucune idée de la nature de la potion qu'il avait prit des mains du troisième protagoniste.

En parlant, de chance, elle ne semblait pas être au rendez-vous, car suite à l'avalage forcé de potion qu'avait subit Emilien, il avait beau semblé un peu plus "réveillé", il semblait aussi plus mal à l'aise, comme sur le point d'arriver à un nouveau stade de la souffrance... oO...
Par simple précaution, Liliana se recula du lit au moment même ou Kilian disait quelque chose d'intriguant.


"Ow.... qu'est-ce que t'as foutu ?"
C'est alors que, pour la première fois, Liliana porta son attention sur le garçon blond qu'elle n'avait même pas prit le soin ne serait-ce que de saluer.
Celui-ci avait l'air passioné par la scène et sembla retourner à lui-même lorsque Ki' s'adressa à lui. Il parla de son doigt, et notre petite blonde dut réprimer un frisson accompagné d'une grimace dégoutée lorsqu'elle porta son regard sur le petit doigt d'Oswald (qu'elle avait maintenant reconnut), qui faisait un angle bizarre et inquiétant dans un sens où il ne devrait pas.
Berk ! Liliana détourna le regard, préférant s'interesser de loin à Emilien qui affichait toujours une tête bizarre. Cependant, elle ne put s'empêcher de se mêler de la conversation lorsqu'Oswald parla de réparer son doigt à coup de "reparo".


"Vaudrait mieux éviter d'essayer ce sort, ton doigt est déjà assez abimé comme ça. Reparo n'est pas un sort de soin, Flitwick en aurait parlé autrement."

Miracle ! Première phrase sage de la soirée. Liliana, face à la vision d'horreur du doigt cassé du Serpentard avait reprit un peu de son calme, bien qu'elle se sentait encore ennuyée d'être là plutôt qu'assise tranquillement dans un canapé de la salle commune.
Pendant ce temps là, Kilian était partit fouiller dans l'amoire de madame Pomfresh en disant des choses que Liliana n'écoutait pas, et Oswald en profita pour faire une petite remarque.

"Eh bien, on voit c'est qui la tête dominante dans le couple..."
Bah quoi ? Ca n'était pas lui qui avait du passer sa soirée avec des cruches complètement nunuches plutôt qu'avec son petit ami qui lui avait pourtant promit de revenir vite de l'infirmerie !
Elle alla se justifier, mais elle n'eut que le temps d'ouvrir la bouche en un "o" parfait et de la refermer, car Kilian venait d'apparaître en conseillant à Oswald de prendre un peu de la potion qu'il lui tendait.
Et elle n'eut pas le temps de protester face à leur inconscience que le blond l'avait déjà avalé.
Lily croisa les bras, les sourcils froncés.


"Et allez, c'est ça, empoisonnes les tous..."

Marmonna-t-elle, la mine boudeuse, avant qu'un Kilian ravigoré ne se tourne vers elle pour lui donner, enfin, l'explication qu'elle attendait depuis plusieurs minutes.
"Ce qui fait... qu'on ne peut plus sortir d'ici...."
Comment ça, on ne peut plus sortir d'ici ? Ridicule ! L'infirmière ne pouvait pas garder des gens parfaitement en forme dans l'infirmerie ! Oswald encore, qui avait le doigt en charpie, et puis Emilien aussi qui devenait de plus en plus inquiétant, mais Kilian... et, et elle ! Liliana n'avait aucune envie de se retrouver enfermée dans l'infirmerie !
Et apparemment, elle n'était pas la seule, car le serpent aux cheveux blond interrogea le brun.

"Euh...qu'est-ce que tu veux dire par on? Est-ce que t'es en train de dire que personne ici peut sortir?"
Soit il hésitait à le croire, soit il avait l'esprit particulièrement lent, car si une personne pouvait sortir de l'infirmerie, tout le monde le pouvait. Hors, "on" signifiait bien qu'en un sens général, il n'y avait pas moyen de sortir sans le faire savoir à l'infirmière qui avait apparemment placé une surveillance magique pendant qu'elle dormait tranquillement...
Injuste, vraiment injuste ! Quelle soirée géniale elle allait passer ! Entourée d'un type qui avait un doigt à faire frissoner d'horreur, d'un petit ami pas capable de faire quelque chose sans se faire remarquer et d'un mec vautré sur un lit en train de mourir ! Merveilleux !

Agacée, blasée, frustrée, tout ce que vous voulez, Liliana alla s'adosser contre un mur en soupirant, alors que Ki' et Oswald parlaient à un Emilien qui ne semblait pourtant pas capable de comprendre grand chose.
Bon alors, avait-il finit de divaguer ? Quand Lily se mit à l'observer, elle pensa répondre par l'affirmative. Oui, en effet, elle pensait qu'il avait terminé de divaguer, car maintenant avec la tête qu'il tirait on aurait surtout dit qu'il était près à passer au stade supérieur... Bravo les garçons, bravo, vous nous l'avez achevé avec votre stupidité !


"Pffff...."
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyDim 7 Oct - 16:37:40

Ah oui, il n’avait pas l’intention de le tuer ? Et ça, alors ? C’était forcément du poison ! Tibère ne croyait pas en ces médecins stupides, il faudrait autre chose qu’une potion de pacotille pour le soigner. Lui, un empereur ! On voulait lui faire avaler de telles sornettes, en plus d’un poison mortel et sans doute foudroyant. Mais dans son état, que pouvait-il faire pour résister ? Car Tibère n’avait pas l’intention de se rendre sans opposer de résistance. Non mais, il n’était pas empereur pour rien. Et les moules ne tombaient pas pour rien, non plus. Le problème avec la fièvre, c’était que ça lui faisait penser et dire n’importe quoi : quel rapport entre un empereur romain et des moules qui tombent ? Il n’y en a pas, évidemment, ou alors seulement dans mon esprit parce que les deux veulent dire quelque chose pour moi. Emilien toisait d’un œil vague Kilian qui semblait de bien mauvaise humeur. Tout ne devait pas se passer comme prévu, il avait dû penser que Tibère serait facile à tuer … Mais non !

Soudain, le brun donna le poison à Néron – alias Oswald, sans vouloir me répéter, j’ai peur que vous ayez du mal à suivre. Comment ? Son allié était donc un traître, lui aussi ? Non ! C’était impossible. Tibère ne se trompait jamais ! Comment avait-il pu voir en Néron un ami si celui-ci était en réalité l’un de ses assassins ? Il ne pouvait pas l’être. D’ailleurs, il semblait hésiter. Evidemment, il n’avait jamais voulu le tuer ! Il fallait à tout prix le ramener dans son camp, et qu’il y reste, définitivement. Emilien le sentait hésitant ; il fallait faire pencher la balance du côté de Tibère. Ce pourquoi il s’exclama avec émotion :


- Vous, nourri dans la fourbe et dans la trahison ?

Heureusement, l’arrivée de la blonde détourna tout le monde de Tibère, qu’on empoisonnerait donc plus tard. Eh bien, quoi ? Elle n’avait jamais vu de malade ? Elle regardait Tibère comme une drôle de curiosité, qui lui renvoya un regard étonné. Il l’avait déjà vue, elle. Où ça ? Ah oui, il l’avait empêchée de tuer quelqu’un ? C’était que Tibère pouvait être héroïque, par moments. Donc, elle avait une bonne raison de vouloir se venger … Il comprenait. Son horreur ayant été bafoué ainsi, elle était obligée de faire du mal au pauvre empereur. Ça lui apprendrait, tiens, à être héroïque. La prochaine fois, il la laisserait faire, si prochaine fois il y avait. Sans avoir particulièrement peur, l’empereur commençait à se demander s’il s’en sortirait vivant. La logique aurait voulu que non, et lui aurait préféré que oui. D’un autre côté, il l’avait empêchée de devenir une meurtrière. Tuer quelqu’un, c’était mal. Ça entraînait des vengeances dans le sang, et d’autres choses peu sympathiques. Donc elle pouvait aussi lui être reconnaissante. Mine de rien, il commençait à y avoir une certaine logique dans ses réflexions.

Mais à peine en était-il arrivé à ce point, que le brun fit preuve d’une grande violence et lui enfonça sa bouteille de poison dans la bouche. Tibère voulut protester, mais l’autre lui bouchait le nez et s’il n’avalait pas, il n’allait bientôt plus pouvoir respirer. Il manquait déjà d’air. Déçu de ne pas avoir d’autre choix, Emilien avala à grand peine le poison, alors que l’autre lui arrachait toujours le nez. Et enfin, il le lâcha. Bien sûr, le poison n’agit pas dans l’instant. Ah, lui qui avait pensé que ce serait foudroyant … Il s’attendait à présent à mourir d’un instant à tout. Ave, Cesar ! Moriturus te salutat ! [gros doute là … tant pis]. Celui qui va mourir te salue ! Effectivement, il commençait à se sentir assez mal, quelque chose se passait dans son estomac … Et c’était loin de lui faire du bien ! Il n’entendit qu’à moitié la blonde faire des reproches à la brute, et lui demander s’il voulait le tuer. Mais oui, il voulait le tuer ! Depuis le début ! Pourquoi serait-il là, sinon ? Le monde tournait autour de Tibère, dans tous les sens du terme … Il commençait à avoir la nausée …

Il n’avait pas bien conscience de ce qui se passait autour de lui, ce pourquoi il manqua toute l’histoire à propos du doigt d’Oswald. S’il avait vu Brutus – Kilian – donner du poison à son ami Néron, sans doute aurait-il pu empêcher le pire. Mais ce fut à ce moment là qu’il eut comme un haut-le-cœur, et qui devait arriver arriva … Emilien se pencha par-dessus le bord du lit, du côté de Kilian, et vomit la potion qu’on lui avait fait avaler de force.

Après quelques secondes de flottement, une pensée cohérente parvint enfin à l’esprit d’Emilien. Qu’est-ce qu’il foutait là, entouré de trois Serpentard plus âgés ? Eh oui, miracle, le jeune Backhand avait enfin retrouvé la raison ! Enfin … Il avait toujours aussi mal à la tête, mais la potion avait peut-être eu un certain effet, à part le fait de le faire vomir. Il se laissa retomber sur l’oreiller, réfléchissant autant qu’il le pouvait. Malade toute la journée, oui. Il était donc arrivé à l’infirmerie par on ne sait quel miracle. En observant les trois élèves, il reconnut Liliana Vanloock, une deuxième année du cours de potions, qu’il avait retenue alors qu’elle voulait tuer Isaac. Finalement, son camarade de dortoir était toujours envie. Quant aux deux autres … Il ne les connaissait pas, sinon de vue, mais avait une opinion plutôt négative du brun, et positive du blond. Qui d’ailleurs s’appelait Néron. Euh … Sûrement pas, il le saurait si un élève de Poudlard portait un nom aussi … spécial. Alors pourquoi Néron ? Et lorsqu’il tourna son regard vers l’autre, le brun, il se rappela qu’il lui avait tordu brutalement le nez, il ne savait plus pourquoi. L’esprit d’Emilien commença à reconstituer l’heure passée …

Oh oh. Il avait eu de la fièvre, et comme toujours, il avait dû délirer. Sur le moment, il ne savait bien sûr pas ce qu’il avait dit, et il le saurait encore moins le lendemain. Il ne se rendait d’ailleurs pas compte que les trois élèves devaient le prendre pour un fou, ce n’était pas ce qui importait. Pour le moment, il fallait sortir de l’infirmerie. Il s’en fichait d’avoir mal à la tête, ça s’était amélioré, maintenant il voulait retourner dans la salle commune ! Ou alors, faire partir les trois autres. Mais ça n’avait pas l’air possible, sinon ils ne seraient pas là … Ou alors c’était pour l’empoisonner ! N’importe quoi, d’où sortait-il une bêtise pareille … Son côté Tibère qui ressortait. Emilien fronça les sourcils.


- Ah, traître ! tu mourras ! s’exclama-t-il avec colère à l’adresse de celui qu’il avait tendance à appeler Brutus.

Autant en profiter ! Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait insulter allègrement un élève, et prétendre ensuite qu’on l’avait fait sous l’effet de la fièvre ! Drôle de raisonnement, d’accord, surtout que le brun ne lui absolument rien fait – si l’on oubliait qu’il lui avait fait super mal au nez, et qu’il l’avait fait vomir. Maintenant qu’Emilien était en pleine possession de ses moyens – ou presque – il en devenait encore plus irritable. Le Serpentard, prenant soin de paraître toujours un peu fou – ce qu’il avait pas beaucoup de mal à faire, en fait – s’adressa aux deux autres :


- Voyez-vous ? Il veut parler, l’infâme !

Il parlait bien sûr de Brutus. Euh, pardon, de Kilian, le petit brun énervé.

- Oh ! ne l’écoutez pas ! C’est un fourbe.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMer 10 Oct - 20:01:34

[Dslé c'est court mais pas d'inspi]

Kilian poussa un soupir exasperé. Il commencait à en avoir vraiment marre. Entre Lily qui l'engueulait, l'autre idiot qui continuait à délirer et Oswald qui était aussi stupide qu'un troll en tutu à vouloir réparer son doigt par un sort pourri.
Bref sa soirée était fichue et il commençait sérieusement à avoir envie d'envoyer balader tout le monde, Lily la première.

Néanmoins, la réaction du cinglé à la potion alla quelque peu dans le sens des paroles de la jeune fille. Le malade se mit à vomir ce que Kilian lui avait fait avalé sur ce dernier.


"Et Merde, putain !" S'exclama-t-il en s'éloignant dégouté.

Il s'était tout de même reculé assez vite pour que seules ses baskets soient atteintes mais il le mal était fait. Emilien se remit à délirer, le traîtant de traîte et autres joyeuseries de ce genre.


"Allez vous faire voir ! Et toi la ferme !" Ajouta-t-il à l'adresse du mourant. "Creve en silence, ca me fera des vacances !"

Il alla s'asseoir un peu plus loin et retira ses godasses avec un geste enervé. Et dire qu'il avait juste voulu être serviable... décidemment, ca lui réussissait pas !

Il jetait des regards agressifs à l'oeil qui servait de vigile, esperant qu'il allait se refermer et qu'il pourrait partir d'ici en les plantant tous. Bien décidé à tous les ignorer, il s'allongea sur le dos sur le lit qu'il s'était choisit... et se remit à compter les secondes...

1... 5... 12... 26....32...54...
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyLun 15 Oct - 13:15:21

"Vaudrait mieux éviter d'essayer ce sort, ton doigt est déjà assez abimé comme ça. Reparo n'est pas un sort de soin, Flitwick en aurait parlé autrement."

*Bla bla bla, et depuis quand est-ce qu'on doit écouter ce que disent les profs?*

Mais Oswald n'eut pas le temps de répliquer lorsqu'il vu Émilien régurgiter le contenu de son estomac. La substance verdâtre et malodorante se répendit sur le beau carrelage. Oswald trouvait ça vraiment drôle jusqu'à ce qu'il se rends compte que si ce pauvre Émilien avait vomi à cause de la potion que lui avait donné Kilian, et qu'Oswald avait lui aussi bu une qu'il lui avait donné, peut-être qu'il allait être malade aussi. Étrangement, le blondinet n'avait pas mal au ventre pour autant. Au contraire, la potion que lui avait donné Kilian lui avait enlevé toute la douleur de son doigt.

Le jeune Smith pensa qu'après avoir étalé le contenu de son estomac par terre, Émilien allait dormir ou au moins se taire. Malheureusement, il continua de délirer. Selon toute évidence, il n'appréciait pas Kilian, et il avait raison. C'était quand même à cause de lui qu'il avait vomi. Kilian réagit très négativement aux paroles d'Émilien, croire qu'il avait voulu l'aider avec sa potion il y a quelques instants et maintenant il lui ordonnait de mourir en silence. La situation était des plus désespérante; il y avait Liliana adossée contre le mur qui paraissait complètement dépressive, Kilian étandu sur son lit à ne rien faire et Émilien qui divaguait. Bel esprit d'équipe les serpentards! On laisse le malade mourir sans même lui donner un coup de main, mais où est l'entraide? S'il aurait s'agit d'un poufsouffle, là je comprendrais mais là, il est question d'un serpentard, donc de quelqu'un qui mérite qu'on lui donne un coup de main.

Ne voulant pas empirer les choses, Oswald garda ses commentaires pour lui. Kilian avait l'air frustré à mort et sa petite copine était sur le point de devenir une véritable hystérique. Apparemment, Oswald n'était pas le seul qui n'avait pas envie de passer la nuit ici. Surtout avec l'odeur du vomi, ça devait presque invivable. Il fallait absolument passer à l'action mais le blond n'avait aucune idée pour sortir de l'infirmerie. Les serpentards avait la réputation d'être malin et ingénieux, mais là Oswald était en panne d'inspiration pour les plans foireux. Heureusement pour lui, il n'était pas le seul serpentard. Se retournant vers ses camarades, le blondinet prit la parole:


-Hey, vous allez quand même pas restez là à rien faire? On est quatre serpentards... Oswald hésita un instant en regardant Émilien ...euh...on va dire trois! Ensemble, on peut sûrement trouver un moyen pour sortir d'içi!

*Ah,et puis merde! Je trouverai bien un moyen de m'en sortir tout seul! S'ils veulent passer leur nuit à respirer une odeur de vomi en compagnie d'un débile profond, c'est leur choix, mais moi, j'me tire d'içi!*

Désespérément à la recherche d'une solution, Oswald jetait des regards un peu partout dans la salle. Aucune idée miraculeuse ne lui vint à l'esprit, mais le blondinet ne baissa pas les bras. Il commença à arpenter la salle, fouillant chaque recoin, ne sachant pas ce qu'il cherchait exactement.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyLun 15 Oct - 14:12:48

Que devait-elle faire à présent, applaudir, siffler son admiration ? Non, elle préfèra afficher un air blasé tandis que Kilian sortait totalement de ses gonds, qu'Emilien se remettait à délirer et que Oswald... Et bah qu'Oswald ne faisait toujours rien d'intelligent.

*Et bien voilà, sur qui va retomber la charge de nous sortir de là ? Pff, laissez-moi deviner... Moi ! Et voilà qu'en plus de ça Kilian fait la tronche, ça va encore être de ma faute ! Et puis ça pue maintenant, je veux sortir, j'en ai marre !*

Poussant un long soupir désespéré, Liliana se laissa glisser le long du mur, tombant les fesses sur le sol, réfléchissant à un moyen de s'échapper de ce qui était en train de devenir un cauchemar éveillé, où l'infirmerie transformée en Enfer, elle hésitait entre les deux possibilités.
Soudain, un miracle se produisit. Quelqu'un avait du appuyer sur le bouton ON du cerveau d'Oswald qui s'éveilla pour dire quelque chose de sensé ! Liliana releva la tête vers lui, son regard morne pétilla un peu, semblant revenir à la vie. Miracle ! Elle ne serait pas toute seule à chercher une solution, si elle se mettait à chercher !
Remotivée, la jeune fille s'appuya sur le mur pour s'aider à se relever et jeta un regard aux deux autres, dont l'un faisait obstinément la gueule...


« En attendant une solution, faut faire disparaître cette odeur. Ca pue c'est une infection ! »

Heureusement, Liliana avait prit pour habitude de se promener avec un petit flacon de son parfum sur elle (quoi, ça vous étonne d'elle ? Mwaha). Sans réfléchir, elle se mit à fouiller dans sa poche pour sortir le parfum et à vaporiser autour d'elle, sans se souvenir que le flacon qu'elle avait en poche était un échantillon du parfum sens-bien (un éveil pour vos sens), le parfum qui rend joyeux qu'elle avait eu gratuitement pour en avoir acheté tout un flacon pour Moriarty lors du bal de Noël.

Aussitôt, elle sentit son humeur désespérée finir de s'envoler, sans qu'elle ne réagisse au fait qu'elle venait d'user bêtement son précieux échantillon de ce parfum de luxe, cela va sans dire...


« Ah, j'oubliais, ma mère utilise un sort super utile pour le ménage... Attendez, je crois que c'est... »


Bon, elle parlait un petit peu dans le vide avec Kilian en mode « allez vous faire foutre », Emilien dans le coltar et Oswald qui était partit faire un tour de pièce comme s'il espérait trouver un passage secret en plein dans l'infirmerie, mais c'est sans s'en formaliser et avec un petit sourire qu'elle sortit sa baguette qu'elle pointa sur la flaque verdâtre et malodorante.

« Récurvite ! »

Pouf ! Presque (à quelque détails près) plus rien ! Ravie, elle haussa le menton comme si elle venait de faire une véritable prouesse et se rappela que Kilian s'était fait vomir sur les chaussures, chaussures qu'il avait abandonné à côté du lit.
De bon coeur, elle pointa sa baguette magique sur les chaussures.


« Récurvite ! »


Pouf ! Plus rien (et là c'est le cas de le dire) !

« Oups... »

Liliana plaqua une main sur la bouche, effrayée par sa propre bourde. Oups, oui, c'était le cas de le dire. Non seulement le vomi avait disparut, mais les chaussures de Kilian avec !

« Euh... J'ai pas fait exprès, désolée... »

Là, c'était cuit, il allait essayer de faire un meurtre. Rangeant son précieux petit flacon (où était écrit en rouge "A ne pas utiliser à trop grande dose") dans sa poche et sa baguette avec, elle se recula de quelques pas, espérant que Kilian ne se rende pas compte de ce qui l'avait fait s'excuser, mais aussi prise d'une merveilleuse envie de rire qu'elle contenait difficilement derrière sa main.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMer 17 Oct - 15:11:31

Ceux qui vont mourir te saluent. Ouais, si ça continuait comme ça, ils allaient mourir d’ennui dans l’infirmerie, puisqu’ils ne pouvaient pas sortir, ou alors ils allaient s’entretuer. Non mais quand on voyait l’autre débile de Brutus, ça paraissait très possible. Qu’est-ce qu’il avait à s’énerver comme ça ? Peut-être bien qu’Emilien avait vomi sur ses chaussures, sans le faire exprès, encore que, et peut-être bien que depuis tout à l’heure, dans son délire il continuait de l’insulter. Ce n’était pas une raison valable ! Avec la magie, on pouvait tout nettoyer en un coup de baguette – mais peut-être que Brutus ne savait pas le faire. Pas envie de jouer les ménagères en tablier à dentelle, qu’il disait. Pas assez viril, mon image en prendrait un coup. Pourtant, Emilien imaginait très bien le deuxième année avec un petit tablier rose et un plumeau. Quant à ses délires .. Bah ! Il n’y avait pas de quoi se vexer. C’est comme quand on se fait insulter par un enfant, il ne sait pas vraiment ce qu’il dit. Franchement, Brutus était beaucoup trop susceptible. Et Emilien savait de quoi il parlait. Niveau susceptibilité, le jeune Backhand était loin d’être le dernier …

Emilien tentait à présent de réfléchir, enfin, autant que faire se peut. Minuit était passé, et l’espèce de truc au-dessus de la porte les empêchait de sortir, s’il avait bien compris. Soit. Maintenant qu’il allait mieux, Emilien n’avait pas plus envie que les autres de passer la nuit à l’infirmerie, d’abord ça puait les médicaments, et puis il n’aimait pas l’infirmière. En plus, les lits n’étaient pas très confortables, et puis pour aller prendre son petit-déjeuner le lendemain, il serait obligé d’attendre que l’infirmière l’y autorise. Sans parler du fait qu’on lui poserait mille questions à son retour dans le dortoir. Pour toutes ces raisons, il n’était pas question qu’il reste là. Malheureusement, il semblait qu’il n’y ait pas grand chose à faire … Quand bien même ils seraient tous en pleine forme, il était trop tard pour qu’elle les laisse sortir. Mais en plus, il y avait l’état encore un peu fiévreux d’Emilien, et le doigt de Néron qui faisait un angle bizarre. Oui, bon, il ne s’appelait pas Néron, on le savait, et Emilien le savait aussi. Mais il ne connaissait pas son vrai nom, alors il n’avait pas le choix, et l’appeler comme ça était la solution la plus simple. Dans ses souvenirs, Néron, c’était aussi un empereur romain complètement cinglé qui avait mis le feu à Rome … mais c’est un détail.

La remarque de Néron, donc, eut au moins pour résultat de faire réagir Liliana. La blonde s’était éloignée un moment, mais était revenue sitôt que Néron avait exposé sa brillante idée, c’est-à-dire, réfléchir pour trouver une solution. Emilien n’était pas en état de sortir quelque chose de très intelligent. Néron avait l’air de ne jamais se trouver en état de le faire. Quant à Brutus, n’en parlons pas. Et Liliana … Emilien se souvenait surtout d’elle comme de la fille qui, malheureusement assise à côté de Gatween pendant un cours de potions, avait été touchée par l’explosion du chaudron. Le première année se rappelait tout aussi bien le geste qu’il avait eu pour « sauver » Isaac, et ce que ce dernier lui avait raconté. De toute façon, on n’en parlerait sûrement pas ce soir.


- Mais qu’il est con, marmonna Emilien en jetant un regard médusé en direction de Brutus, alors que Liliana était la seule dans les environs. Néron était parti se promener dans l’infirmerie …

La blonde – c’est le cas de le dire – sortit alors de sa poche un … flacon … pas encore une potion qu’on voulait lui faire avaler, hein ? Parce qu’on ne sait jamais, ça pourrait être du poison. On avait déjà essayé de l’empoisonner, vous le saviez ? Enfin, c’est une autre histoire. Dès qu’Emilien reconnut un flacon de parfum, il eut le réflexe de se boucher le nez. En général, les parfums, et ben ça pue. Peut-être quand on en met juste un peu, ça va. Mais sinon, c’était une infection. Liliana en vaporisait de partout, elle était malade ou quoi ! Emilien respirait dans sa manche – une technique très pratique qui permet de survivre dans l’ascenseur quand on le prend après le voisin qui pue – et attendait que le parfum se dissipe un peu. Après quelques minutes, il prit enfin le risque de sortir son nez de là, pour constater qu’heureusement, l’odeur n’était pas trop forte. Quant à Liliana, elle s’amusait à lancer des Recurvite par-ci, par-là, comme si elle n’avait que ça à faire. Enfin. Toute trace de vomi avait disparu, on pouvait au moins lui reconnaître ça. Soudain, emportée par sa folie ménagère, elle lança le sortilège sur les chaussures que Brutus avait posées dans un coin – ah, mais c’était ça, la mauvaise odeur ! – et … plus de chaussures ! Emilien ouvrit de grands yeux. Heureusement que ce n’était pas les siennes, il aurait commis un meurtre. Malgré tout, ce n’était pas à lui que ça arrivait, autrement dit, on pouvait bien en rire.


- On va dire qu’on a rien vu, lâcha Emilien à voix basse avec un sourire amusé.

Parce que Brutus, il était déjà assez embêtant comme ça. Alors si en plus on lui donnait une bonne raison de s’énerver, ça allait tourner sanglant. Pas besoin de ça, il était tard et tout le monde était fatigué … Emilien reporta son attention sur le centre de tous les problèmes. Non, pas lui. Le truc au-dessus de la porte. Un peu comme une caméra de surveillance, mais à la sauce sorcier. Sans ça, ils seraient déjà sortis depuis longtemps …


- Y’a pas moyen de le casser, ce truc ? Ou au moins de mettre un truc devant, pour qu’elle voie plus rien …
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptySam 20 Oct - 16:15:17

C'était décidé, sur et certain, sans appel. Plus jamais Kilian ne chercherait à rendre service !

C'est tout du moins ce qu'il maugréait dans son coin depuis cinq bonnes minutes.

Il commençait en avoir ras-le-bol !

Etre gentil n'apportait que des ennuis ! Il aurait du s'en rendre compte à la longue, mais non, en plus d'être particulièrement stupide, il était aveugle, bouché et n'avait en général pas le courage nécessaire pour faire entendre sa voix....
En fin de compte, ce n'était pas vraiment étonnant qu'il ait terminé à Serpentard avec de telles 'qualités'...

Le brun n'accorda même pas un regard à Oswald qui se sentait soudain investit d'une mission divine, tentant desesperement de remotiver les troupes avec un pseudo discour pro-serpentard, dans l'optique de trouver une échappatoire.
Kilian se contenta de rouler des yeux et n'y prêta pas plus d'attention, comme les deux autres...

Sauf que finalement, les deux autres en questions ne semblaient pas posséder ce talent inné qu'il avait de pouvoir ignorer superbement ce qui ne lui plaisait ou ne l'interessait pas.
Il avait toujours agit ainsi avec ces crétins d'adultes, et souvent, ca marchait également très bien avec ces crétins de gamins de son âge.... Oui mais c'était sans compter que le mourant reprenait des couleurs et que sa petite amie -oui SA petite amie, quelle traîtresse- avait l'air de trouver l'idée bonne !

Kilian se retint de lui jeter un regard noir et continua à fixer le plafond avec un interêt démultiplié. C'est fou comme on peut s'interesser à la chose la plus ennuyante du monde avec un peu de bonne volonté et beaucoup de concentration...

Il ne put s'empêcher néanmoins de la féliciter interieurement -plutôt mourir que de lui dire vu l'état d'enervement dans lequel il était- lorsqu'elle fit disparaitre le contenu de l'estomac du tragédien grec et avec lui, l'odeur pestilentielle qui commençait à envahir la pièce.

Le sort fut lancé une deuxième fois, suivit d'une acclamation de surprise qui retint l'attention du brun.

Oups... ce n'était pas bon ça... pas bon....

Essayant de se reconcentrer sur l'une des dalles du plafond, il entendit Emilien murmurer quelque chose et se redressa sur un coude avec agacement pour savoir finalement de quoi il retournait. Bha ouais... il était curieux quand même...

Et là ! Se trouvait sa futur ex petite amie sur le lieu du crime, l'arme dans la main et devant elle, là où auraient du se trouver les chaussures du Serpent : le néant. Elle eut tout de même la décence de s'excuser et d'avoir l'air faussement coupable.

Il soupira et lui jeta un regard blasé avant de reprendre place sur le lit, les bras derrière la nuque.

De toute façon, il ne les aurait jamais remise. Fallait pas exagérer non plus....

Et puis, il aurait une excuse toute faite pour lui faire la gueule quand ils sortiraient finalement d'ici, ce qui l'empêcherait de lui faire une scène parce qu'il avait la stupide idée -inutile de lui rappeler- d'aider ce pov' type...


Plus jamais...


Le pov' type en question semblait avoir retrouvé ses esprits et à présent demandait s'il n'était pas possible de déjouer la vigilence de l'oeil.

Libre à eux d'essayer. Kilian en avait marre et ne voulait absolument faire aucun effort. Entre le débile, le cinglé et ELLE, il avait eu sa dose pour la soirée.

Néanmoins, voulant leur faire l'économie d'une engueulade, il se redressa et marcha-en chaussette, heureusement qu'il avait encore son pantalon- jusqu'à la porte, sur la poignée de laquelle il posa sa main. Aussitôt la même sirène que plutôt dans la soirée retentit et la voix, cette fois très menaçante, de l’infirmière résonna dans toute la pièce un avertissement qui ressemblait plus à une menace, et pour être tout à fait honnête, presque à une menace de mort.

Il grimaça à l’œil qui lui fit de gros yeux (haha *va se pendre*) et jeta un regard équivoque au trois écailleux qui le regardaient.


- Essaye toujours un sort de conjonctivite… soupira-t-il.

Il aurait pu le faire lui-même, mais franchement, ca ne lui disait rien...

Il retourna s’adosser sur son lit et métamorphosa son verre d’eau en une petite balle rebondissante avec laquelle il se mit à jouer. Il la lançait sur le carrelage, elle rebondissait contre le mur et il la rattrapait pour recommencer.

Sol, mur, main, sol, mur, main…

Bah c’était déjà plus amusant que de compter les secondes…

Un sourire en coin, il se demanda combien de temps sa furie tiendrait avant de venir l’étouffer avec sa propre balle…. Après tout c’était sa faute à ELLE, si elle était là…. Pas la sienne…
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyDim 21 Oct - 13:04:36

Malgré ses nombreuses fouilles, Oswald n'avait trouvé que de la poussière et une gomme à mâché qui devait dater de l'âge préhistorique. Malheureusement il n'avait pas vu la moindre trace d'un quelconque passage secret. Ça valait le coup d'essayer ,mais évidemment, le blondinet se rendit compte qu'il perdait son temps. Revenant vers les trois autres, il remarqua que la jolie blonde avait décidé de faire le ménage. Enfin, vu que c'était une femme, elle était super bonne dans ce domaine, cela devait être génétique! niarkhéhé En un instant, plus de trace de vomi dégelasse et plus de chaussure pour Kilian. Donc, elle venait d'éliminer une odeur désagréable pour en faire apparaitre une autre; celle des petits pieds du serpentard. Le problème de l'odeur n'était pas réglé mais au moins Émilien avait miraculeusement retrouvé ses esprits et avait arrêté de délirer pour s'attaquer au problème de l'oeil qui flotte. D'ailleurs, Kilian leur fit une démonstration pour leur prouver que de un, l'oeil magique fonctionnait vraiment et de deux, que l'infirmière avait un sale caractère.

Le blondinet se mit à scruter l'oeil qui les surveillait. Son cerveau commença à réfléchir très fort pour trouver une solution. Casser le truc, pas une mauvaise idée. Frapper sans poser de question, c'était toujours une bonne solution. Mettre un truc devant l'oeil? Pas mauvais comme idée, il s'agit juste de trouver quelque chose pour cacher le globe flottant. Un sort de Conjonctivite? Oswald ne savait même pas que ce sort existait. Donc, il y avait plusieurs possibilités, mais le blondinet eu une idée. Je vous avertis tout de suite, son idée n'était pas très bonne, mais Oswald la proposa tout de même:

-Attend un peu, avec ton sort de récurtruc, si t'es capable de faire disparaitre du vomi et des souliers, pourquoi ça marcherait pas avec ça? Lança t-il en pointant l'oeil.

Fier d'avoir eu une idée si brillante, il se retourna vers les trois autres. Il y avait de grande chance que son plan ne marche pas, mais Oswald était déterminé à sortir de l'infirmerie. Il n'allait quand même pas se laisser abattre si facilement comme Kilian. Comment est-ce que Liliana pouvait sortir avec une épave comme lui? C'est vrai quoi, il était complètement décourageant et il avait une attitude de perdant. Au moins, il y avait les deux autres qui essayaient de trouver une solution.

-On peut aussi ouvrir la porte et s'enfuir en courant! Elle doit pas courir vite l'infirmière, elle pourra pas nous rattraper...

Il fallait absolument que quelqu'un intervienne pour dire à Oswald que ces plans étaient tellement nul que même un troll n'aurait pas pu trouver quelque chose d'aussi stupide.

-Vous en pensez quoi? Qu'est-ce qu'on devrait faire?

Il ne s'attendait pas à une réponse venant de Kilian, mais Liliana avait l'air assez intelligente malgré le fait qu'elle soit blonde, et Émilien avait un peu plus de crédibilité maintenant qu'il avait arrêté de délirer. Oswald regarda ces deux derniers et attendit une réponse...
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMar 23 Oct - 17:11:13

- On va dire qu’on a rien vu.

Oui mais non, Kilian avait beau faire la gueule, la curiosité l'avait apparemment emporté et il lui jeta un coup d'oeil suspicieux avant de découvrir ce qu'il s'était passé.
Le mépris est la pire des armes. Liliana s'attendait à ce qu'il râle, à ce qu'un début de dispute naisse, que... que quelque chose ! Mais non, rien, Kilian se contenta de lui jeter un regard comme si elle était plus ininterressante qu'un veracrasse mort et se réinstalla contre le matelas du lit qu'il avait investit, comme si de rien n'était.

Tu m'en veux tant que ça ? Aurait eut-elle envie de lui dire. Mais en même temps, elle commençait à se sentir passablement enervée du comportement du brun. Mince à la fin ! Ca commençait à lui tapper sur le système ! Elle avait attendu une grande partie de la soirée toute seule son retour, avait finit par s'inquiéter et sous prétexte qu'elle avait un peu rouspetté de le voir toujours là alors qu'il aurait dû la rejoindre il faisait la tronche comme si elle l'avait insulté de la pire des façons !
Les joues rouges, elle fusilla du regard la nuque de Kilian tandis qu'il se levait comme si de rien n'était pour démontrer que l'oeil surveillait bel et bien la porte de l'infirmerie. Ses doigts se serrèrent sur le bois de sa baguette et elle prit une grande inspiration pour ne pas déclencher la guerre civile en pleine infirmerie.
Une chose était sûre, elle garderait son comportement dans le coin de sa tête, et quand l'occasion se présenterait, elle le lui ferait payer de la faire passer pour une cruche !

Sur ça, Oswald voulut se mettre à faire l'intelligent, et Liliana se tourna vers lui avec un regard hautain.


*Quel bouffon, c'est vraiment trop tard pour lui pour être intelligent, il ferait mieux de s'abstenir !*


Malgré ses pensées, elle se contenta de soupirer. Etant donné qu'elle ne savait pas combien de temps encore elle était sensée rester enfermée avec les trois guignols, il valait mieux éviter de lancer des répliques cinglantes tout de suite.

« Récurvite n'est pas un sort pour faire disparaître les objets mais les tâches, sur toi par exemple ça marcherait donc non, je ne peux pas le faire disparaître. »

Expliqua-t-elle sur le ton le plus patient qu'elle le pouvait, chose qui devenait de plus en plus difficile malgré les effluves de parfum qui l'entourait encore. Kilian, lui, avait proposé un sort de conjonctivite, donc elle ne l'utiliserait pas non plus.
Mais... Mais... Faire disparaître... Y avait un sort pour ça, non ?
Oswald jetait des regards implorant à Emilien et à elle, en leur demandant ce qu'ils pouvaient bien faire et Liliana tiqua. C'était la goutte de potion qui venait de faire déborder le chaudron, et elle s'éloigna des trois d'un pas enervé en s'exclamant.


« Vous êtes tous des incapables ou quoi ?! Franchement, y en a pas un pour rattraper l'autre ! Entre l'autre qui fait la gueule sans raison, toi qui cherche inutilement comme si la solution se cachait sous un placard et toi qui ne fait rien du tout, c'est à se demander ce que vous faites à Serpentard ! Si je comprend bien c'est encore à moi de trouver la solution, heureusement que je suis là car je parie un gallion que vous passeriez la nuit ici à tourner en rond si je ne faisais rien ! »


Elle se détourna, ses fins sourcils froncés et brandit sa baguette en direction de l'oeil.


« Evanesco ! »


Lança-t-elle, mais l'oeil voleta de côté pour éviter le sort, et Liliana poussa un feulement entre ses dents.

« Tu m'échapperas pas longtemps... »

Elle fit mine de se détourner, et au moment où l'oeil reprenait place, se retourna rapidement et :

« Confundo ! »

Pouf ! En plein dans l'oeil ! Cette fois, Lily l'avait eut et c'est avec un regard victorieux qu'elle s'adressa à Emilien, le seul qui ne l'avait pas encore irrité.

« Tu peux marcher ? On a pas de temps à perdre. Maintenant si vous voulez rester ici toute la nuit vous avez qu'à continuer à jouer les deux de tensions, moi je m'en fou, je m'en vais ! »

Continua-t-elle en jetant un regard mauvais aux deux autres et en prenant le soin de rester une seconde de plus sur Kilian.
Sur ce, elle alla ouvrir la porte au dessus de laquelle l'oeil virevoltait de façon paniqué en clignant de son unique paupière.


« Bon, vous voulez coucher là ou quoi ? »


Dernière édition par le Mar 6 Nov - 15:49:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMer 24 Oct - 20:27:14

Faire fonctionner ses méninges. Parce qu’il fallait bien trouver une solution, ils ne pouvaient pas passer toute la nuit ici. Seulement, Emilien, tant qu’à réfléchir il préférait le faire sur des sujets absolument inutiles. Mais enfin, pour une fois, il pouvait faire un effort. Donc, il fallait soit casser la saleté au-dessus de la porte, soit l’occulter. Ah, bah voilà le verbe qu’il aurait dû sortir un peu plus tôt. Seulement quand il était malade, Emilien n’avait pas ce vif esprit du poète prosaïque qui sans même y réfléchir construit des phrases élégamment tournées, avec des mots compliqués et inusités, et non sans humour. Cette description n’a bien sûr rien à voir avec Stanislas Gatween. Car le poète fait sourire. Gatween fait pitié. Mais passons. On en revenait au point de départ. Tout le problème venait du faux œil installé par l’infirmière, il suffisait alors de le rendre inutile. Coller quelque chose dessus ? Certes, mais quoi ? Lui lancer un sortilège ? Soit, mais lequel ? Emilien n’en connaissait pas cinquante. Il faudrait d’ailleurs qu’il se cultive un peu de ce côté-là-là, pas qu’il ait subitement réalisé que les études, c’était l’amour de sa vie, loin de là. Mais il fallait avouer qu’il serait utile d’en connaître un peu plus. Rien que celui pour déverrouiller les portes, par exemple. Parce que c’était très utile, ça. Et tout le monde semblait le connaître, en plus, alors …

Emilien vit alors Brutus se lever et se diriger vers la porte. Il le suivit donc des yeux d’un air désabusé. Que pouvait bien compter faire cet abruti ? Une petite démonstration, c’est ça ? Emilien se passa les mains sur visage. Mais qu’il était bête, qu’il était bête ! Sans son intervention, on aurait toujours pu espérer que l’infirmière s’était endormie, ou s’était concentrée sur autre chose. Si ça se trouvait, elle n’avait même pas remarqué qu’ils étaient quatre ! Maintenant, il était clair qu’ils allaient avoir du mal à sortir, ah çà oui ! Cet abruti de Brutus – j’ai l’impression de faire un pléonasme – n’aurait pas pu le leur expliquer de vive voix, non ? Ah, mais non, ce pauvre idiot avait décidé de ne plus rien dire. Dans ce cas, qu’il reste assis là-bas, mais surtout qu’il ne fasse plus rien. La situation était déjà assez pathétique comme ça. Pas besoin de l’empirer.

Et maintenant, il jouait avec une balle. C’était quoi, son plan ? Les exaspérer, jusqu’à ce que l’un d’eux se mette à hurler ? Emilien en était bien capable, le problème était là. Seulement, il voyait bien que Brutus en était conscient. Alors il ne voulait pas lui faire ce plaisir … Déterminé à rester calme quoi qu’il arrive, le première année – le seul d’ailleurs, les trois autres étaient en deuxième année – se mit à écouter Liliana et Néron avec attention. Je ne reviendrai pas sur le pourquoi du comment Néron. C’est comme ça. Habituez-y-vous. Ce dernier, comme brusquement frappé d’un éclair de génie, proposa son plan génial : ouvrir la porte et s’enfuir en courant. Oui, bien sûr … Emilien ne se sentait franchement pas assez en forme pour courir. Bien sûr la peur donne des ailes. Mais dans le cas présent, il n’avait pas peur, il était juste énervé. Et la colère fait plus trembler qu’autre chose. Surtout, il était malade. Assis sur le lit, ça allait, mais s’il essayait de se lever, il ne pensait pas tenir debout. Pratique. Pourtant, il voulait absolument quitter l’infirmerie avec les trois autres. Bref. L’idée de Néron était donc à jeter aux ordures. Mais Emilien devait lui accorder une chose : lui au moins ne s’était pas isolé dans un coin, lui au moins n’avait pas réveillé définitivement l’infirmière, et lui au moins cherchait des idées. Même si elles étaient complètement nazes. Il faisait l’effort de chercher, et était un peu solidaire.


- Nan, courir c’est pas possible. Laisse tomber ça.

Presque aimable, Emilien. Ah, mais quand il était déterminé à rester calme, ça pouvait porter ses fruits … Surtout si c’était une question de fierté, et que le sujet n’était pas si grave que ça. En l’occurrence, ce n’était pas un drame s’ils ne sortaient pas de l’infirmerie. Disons qu’ils n’en mourraient pas. Evidemment, ça ne serait pas joyeux, mais ce n’est qu’un détail. Il suffirait de bâillonner Brutus, et tout irait bien mieux. Pourquoi ne l’avait-on pas fait depuis longtemps, d’ailleurs ? Ça leur aurait évité bien du mal …

Ce fut alors au tour de Liliana d’expliquer à Néron les failles de ses idées. Oui, Recurvite ce n’était que pour nettoyer des tâches … Emilien avait appris un nouveau sortilège ! Pas le plus utile qui soit, certes, mais il ne faut pas mépriser la culture générale. La deuxième année commença ensuite à s’énerver, comme quoi ils étaient tous les trois des incapables. Eh, oh, elle y allait un peu fort. Pour l’instant, elle n’avait rien fait non plus. Quant à lui, il n’était qu’en première année, et n’avait même pas la force de se lever, qu’aurait-il pu faire ? Il essayait bien de réfléchir depuis tout à l’heure, mais il avait mal à la tête. Alors ce n’était pas facile. Et puis elle n’avait qu’à faire quelque chose, elle, si elle était si intelligente ! Ce qui ne tarda pas à arriver. La blonde sortit sa baguette et visa l’œil. Tiens, nouveau sortilège à ajouter à la liste de ceux qu’il ne connaissait pas. Ça servait à quoi ? Emilien ne le saurait jamais, car le sortilège n’atteignit pas sa cible. Ah, dommage … Il aurait bien voulu voir … Par curiosité, quoi. Tant pis. Mais Liliana n’abandonna pas pour autant. Après avoir feinté perfidement – comme tout bon Serpentard devrait savoir le faire – la deuxième année avait jeté un autre sort inconnu. Et cette fois, il avait touché l’œil ! Qui se mit à voler dans tous les sens … confusément ! Sortilège de confusion ! Ah, pas mal, pas mal du tout. Emilien devrait le retenir, celui-là. D’autant plus qu’il n’avait pas l’air bien compliqué, si Liliana l’avait réussi …

Euh, s’il pouvait marcher ?


- Malheureusement, j’crois pas, marmonna-t-il.

Il leva les yeux au plafond, comme pour y trouver une idée. Il n’était pas question de rester là, alors que les trois autres s’en retourneraient dans la salle commune, bien qu’il soit malade. Emilien devait s’avouer qu’il aurait besoin d’aide. Bah, ce n’était pas déshonorant, c’était plutôt normal. Tout à fait normal. Il était malade, après tout. Que faire, alors ? La seule solution était qu’on le porte. Oh, il n’était pas si lourd que ça. Et pas si grand. A peine un mètre et cinquante-cinq centimètres – soit cinq pieds d’après un convertisseur automatique. Bof, je sais pas, ça pourrait être faux comme juste. Peu importe. Restait maintenant à ce que l’un des deux garçons accepte de porter Emilien jusqu’à la salle commune, et ce n’était pas gagné. Le première année jugeait que Néron accepterait plus volontiers, mais il avait comme une envie de se venger de Brutus. Pourquoi ? Pour lui avoir tordu le nez – si, si, il s’en souvenait – et pour avoir réveillé l’infirmière, pour les énerver depuis tout à l’heure avec sa stupide balle. Par contre, Brutus était bête, par définition. Bête, buté, et sans doute persuadé que porter Emilien serait une atteinte à son honneur. Ce qui prouverait qu’il n’avait rien compris. Ce serait beaucoup plus noble de sa part d’accepter. Être capable de porter un ennemi … Enfin, après, tout dépendait du point de vue. Emilien s’adressa donc à Brutus :


- Eh, toi, là ! J’peux pas marcher, porte-moi !

Et Brutus allait lui répondre, avec un grand sourire : « Mais bien sûr, mon enfant ! » C’était là qu’Emilien devait ajouter quelque chose. Lui expliquer pourquoi il devait le porter, pourquoi il y était obligé et pourquoi il n’avait pas choix. (Pourquoi c’était essentiel, existentiel, Diplodocus). Certes, c’était très Serpentard, mais après tout, il n’avait pas le choix. La fin justifie les moyens. Et si Brutus n’était pas trop bête – cherchez l’erreur – eh bien il comprendrait qu’il lui fallait accepter.

- Il est pas question que je reste ici. Si tu m’laisses là, j’expliquerai à l’infirmière comment tu as jeté un sortilège de confusion à son truc de surveillance, et comment tu m’as maltraité alors que j’étais malade.

Emilien fixait Brutus avec sérieux. Il le ferait réellement, si on le laissait moisir là. C’était du chantage, et alors ? Un mensonge, et après ? Ce ne serait ni le premier, ne le dernier. Le Serpentard ajouta :

- Allez, fais quelque chose d’intelligent, pour une fois.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyJeu 25 Oct - 6:18:59

Citation :
Entre l'autre qui fait la gueule sans raison, toi qui cherche inutilement comme si la solution se cachait sous un placard et toi qui ne fait rien du tout, c'est à se demander ce que vous faites à Serpentard !

Kilian ne daigna même pas accorder un regard à celle qui feignait ne pas se souvenir de son nom. Non mais qu'est-ce qu'elle croyait ? Depuis le début, il disait qu'il n'avait rien à faire chez les verts argent. Et honnêtement, après en avoir prit pour son grade sans raison, toute sa bonne volonté s'était envolée. Par conséquent, pour une fois, il correspondait parfaitement à l'archetype Serpentard, égoiste, bête et méchant. Et ca lui convenait parfaitement.

C'est donc Liliana qui prit les choses en main et comme il fallait s'y attendre, avec l'acharnement qui était le sien, elle parvint à ses fins. Le sort de confusion perturba complètement l'oeil magique qui se mit à tourner follement, un peu comme l'oeil de Maugrey quand il avait son "quart d'heure de folie". Quoi qu'après reflexion, un peu comme l'oeil de Maugrey tout le temps... c'était pas pour rien qu'on l'appelait Fol'Oeil. Bref, la voie était donc libre et ils allaient enfin pouvoir sortir d'ici. Merci Liliana. Mais il n'allait sûrement pas lui dire, ingrat jusqu'ou bout. Il en avait marre d'être toujours le premier à s'excuser, à s'écraser et à la laisser le traiter comme bon lui semblait. C'était fini ça. Et il allait lui faire comprendre. Elle avait maintenant un adversaire de taille.

Alors qu'il s'apprêtait à se lever pour quitter l'infirmerie, l'autre mourrant l'interpella, exigeant qu'il le porte.

"Mais bien sûr mon enfant !" Dit-il avec un peu trop d'enthousiasme.

Kilian lui jeta un regard amusé et se redressa en souriant alors que l'autre lui concoctait un mensonge de premier choix, ajoutant que pour une fois, il devrait faire quelque chose d'intelligent.

Le brun acquiesça, l'air faussement songeur en s'approchant du lit de sa victime du malade:


"Tu sais quoi ? Tu as parfaitement raison. Je vais faire quelque chose d'intelligent. Quelque chose que j'aurais dû faire dès le début. Autrement dit : Ne pas m'en mêler... Ton chantage miteux tu le gardes pour toi, parce que crois-moi, je n'aurai aucun scrupule à te le faire amèrement regretter..."

Et de toute façon, que ferait-elle ? Elle le collerait ? Quelle importance !
Sur ceux, sans un regard à Liliana ou Oswald il se dirigea vers la porte qu'il ouvrit une nouvelle fois, sans déclencher l'alarme cette fois.


"Et maintenant, demerdez-vous !"

Et il s'en alla rejoindre son lit.

"Bonne nuit !"

Oui c'était une bonne leçon... à l'avenir, il laisserait crever les petits serpents miteux... sage décision...
Le nouveau Kilian commençait à comprendre les règles de Serpentard... et à les appliquer...
Pour une fois, on ne pourrait pas dire qu'il n'avait rien à y faire...
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyMar 30 Oct - 17:09:18

Comme Oswald s’y attendait, les autres ne mirent pas beaucoup de temps pour constater que les solutions que le blondinet avait proposées était soient stupides, soient impossibles. Mais le regard qu’Oswald lança au deux déclencha une réaction inattendue de la part de Liliana.

*Ça y est, elle est devenu complètement hystérique!*

S’attendant à ce que la crise de colère de la blonde finisse par causer une catastrophe, Oswald fut agréablement surpris de voir qu’au bout du compte, elle avait fini résoudre leur problème. Le premier sortilège qu’elle lança fut éviter, mais elle fit une feinte digne d’une serpentard et en un clignement de paupière, elle projeta un second sortilège dont l’efficacité fut couronnée de succès. Elle était étonnamment intelligente pour une blonde, chose assez rare à Poudlard. La voie était libre grâce à Liliana et à Oswald. Ben quoi, c’était un peu à cause du comportement exaspérant du blondinet que Liliana était devenue hystérique et avait neutralisé l’œil. Donc, sans Oswald, tout cela ne serait pas arrivé. Logiquement, on peut en conclure que c’est en grande partie grâce à lui qu’ils pouvaient à présent sortir de l’infirmerie. Comme d’habitude, c’est Oswald qui réussissait à résoudre tous les problèmes!

S’apprêtant à sortir, le blondinet s’arrêta un court instant. Émilien venait de demandez à Kilian de l’aider à marcher, mais ce dernier lui répondu de la façon la plus aimable, comme tout bon serpentard l’aurait fait. Puis, il quitta la salle avec un chaleureux "Et maintenant, demerdez-vous ! Bonne nuit !". Avec une attitude pareille, il devait en avoir beaucoup d'amis ce Kilian. Oswald le regarda s’éloigner dans le couloir puis, il se retourna vers Liliana.


-C’est pas mon genre de me mêler des affaires des autres mais je serais curieux de savoir comment tu fais pour endurer un mec aussi chiant.

Mais Oswald ne s’attendait pas à avoir une réponse. Il y avait ce pauvre Émilien étant du sur son lit qui faisait pitié. D’un côté, Oswald avait le goût de le laisser pourrir là comme l’avait fait Kilian avant lui. Et oui, la nature de l’homme est paresseuse et transporter quelqu’un, ce n’était pas aussi facile que cela paraissait. De plus, celon la loi du moindre effort qui régissait le cerveau d’Oswald, il faut toujours opter pour la solution qui impliquait le moins de travail. Cependant, le blondinet voulait se convaincre qu’il n’était pas aussi emmerdant que Kilian. De plus, si il rendait un service à Émilien, celui-ci aurait donc une dette envers Oswald. Dans un proche future, le blondinet pourrait sûrement utiliser cet atout. Se dirigeant vers le lit du jeune brun, Oswald lança :

-J’espère que tu t’attendais pas à ce qu’il t’aide. Et puis de toute façon, il était sûrement pas assez fort pour te transporter, contrairement à moi!

Comment le transporter jusqu’aux dortoirs? Il aurait pu utiliser le lit dont les pattes étaient munies de roulettes, mais le cadre de la porte était selon toute évidence trop petit pour laisser passer un lit. Il pourrait l’attraper par les bras et le traîner. C’était une méthode facile et sûrement très désagréable pour Émilien mais ça, Oswald s’en foutais. Le seul désavantage, c’était qu’en le traînant sur le sol, Émilien ramasserait toute la poussière et Oswald ne peut pas se permettre de faire plaisir au concierge Rusard. Il ne restait donc qu’une solution, la plus classique et la moins originale; porter Émilien sur son dos. Après tout, cela ne devait pas être si difficile, Oswald était super musclé (enfin, le plus musclé qu’un garçon de 13 ans peut l’être, c'est-à-dire pas beaucoup) et Émilien était petit et assez maigrichon. Passant son bras sous celui d’Émilien, Oswald l’aida à se relever tout en le soutenant avant d’ajouter :

-Allons-y, on a qu’un étage à descendre, ça devrait pas prendre beaucoup de temps.

Puis, en transportant Émilien du mieux qu’il pouvait, Oswald amorça son départ en direction des cachots.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyDim 4 Nov - 19:41:04

Liliana poussa un léger soupir alors qu'Emilien annonçait qu'il ne se sentait pas la force de marcher. Bien sûr, l'idée de faire signe à Kilian et de laisser les deux estropiés là où ils étaient lui traversa fugitivement l'esprit, mais la jeune fille ne put s'empêcher de se dire que ça n'était vraiment pas sympa. En plus, il y en avait un qui était dans sa classe, et l'idée qu'il lui en veuille ne la réjouissait pas forcément. Non pas qu'elle craigne une revanche, loin de là, surtout pas d'Oswald qui apparemment faisait marcher son cerveau une fois sur cent, mais les deux garçons étaient tout de même à Serpentard. Déjà que les Serpents étaient détesté des autres Maisons, il serait bien de faire au moins preuve d'un minimum de solidarité entre membres du même blason !
Mais... Aïe ! Emilien ne se contenta pas de déclarer qu'il ne pouvait pas marcher, mais exigea en désignant Kilian qu'il le porte. Appréhendant la réaction du jeune homme dont elle connaissait le caractère gentil, mais emporté voir carrément impulsif (nous avons eu la preuve de ce trait de caractère un instant auparavant Rolling Eyes), la jolie blonde fit la moue. Et grimaça carrément lorsqu'Emilien se mit à menacer Kilian de le balancer à l'infirmière.

" Euh... C'est p't'être pas le meilleur moyen, tuvasquandmêmepasfaireperdredespointsàSerpentard... "

OK, c'était pas la défense la plus solide qui soit, mais Liliana n'allait tout de même pas clairement s'opposer à Emilien alors que Kilian lui faisait la tronche pour elle ne savait quelle raison !
Liliana assista à la scène avec une pointe de surprise quand elle vit son petit ami se lever de son lit en souriant. Hmm, quelque chose lui disait que ça n'était pas bon signe.
Ensuite, tout se passa très vite. Kilian envoya balader en beauté le première année et s'en alla en leur disant de se démerder, passa devant elle et lui claqua la porte au nez. Non après relecture, il n'avait pas claqué la porte, mais l'effet que son comportement avait eu sur Liliana fut tel que ça avait été comme si.
Immobile, elle vit le garçon disparaître de son champ de vision et avant qu'elle eut le temps d'assimiler le fait qu'il la mettait dans le même sac que les autres et que le "démerdez-vous" lui était donc à elle aussi adressé, il avait déjà disparut.

Blessée par ce manque de considération (et encore c'est un euphémisme), elle resta plantée devant la porte encore grande ouverte, ses beaux yeux bleus écarquillés sous le choc. Bien sûr, sa réaction aurait put-être d'entrer dans une rage folle, surtout si le dit Kilian n'avait pas édité et qu'il avait annulé le sortilège de confusion sur l'oeil pour les laisser comme trois imbéciles, à nouveaux enfermés, mais heureusement vous n'aurez pas le droit à une crise de nerfs de la part de la jeune Vanloock puisque comme je l'ai dit, Kilichou a édité.

La voix d'Oswald retentit, proche d'elle. La remarque aurait put la faire éclater de rire si elle s'était ressaisit, mais là, elle se contenta de battre des cils et de se tourner vers Oswald, déconfite.
L'espace d'un instant, elle eut envie de se plaindre, de demander aux autres ce qu'elle avait fait pour être traitée de la sorte, mais ça n'était pas le genre de la maison et faire par de ses doutes de vive voix était d'une impudeur qui ne lui ressemblait pas, mais alors pas du tout.
La jeune fille prit donc sur elle, inspira profondément et répondit d'une voix anormalement calme à la remarque de son camarade de classe.


« Et bien là tu vois, je suis en train de me poser la même question. »


Elle eut un faux sourire, haussa les épaules et se tourna vers Emilien, moins décidée que jamais à le laisser moisir là maintenant qu'elle venait de se faire jeter par son propre petit ami, qui d'ailleurs allait en avoir pour des semaines avec cette histoire.
Oswald avait suivit le mouvement et s'était dirigé vers le troisième protagoniste en demandant s'il n'avait pas espéré que Kilian le porterait réellement et Liliana ne put s'empêcher de penser que ça avait été le cas. C'était sans compter sur le caractère désagréable qui semblait animer Kilian depuis le début de la mésaventure...
A son tour, elle s'approcha des deux garçons et, histoire de se changer les idées, s'inquiéta pour Oswald.


« Ca va aller ? Tu vas pas te faire trop mal avec ton... ton doigt ? »

"ton doigt" avait été prononcé avec une légère mimique de dégoût, car l'image de l'auriculaire qui formait un angle anormal était encore profondément gravé dans son esprit. Elle se força à ne pas y jeter à nouveau un coup d'oeil tandis que le blond soulevait Emilien, et elle s'avanç d'un pas rapide jusqu'à la porte, qu'elle poussa un peu plus pour leur permettre de passer.
Lorsque cela fut fait, elle jeta un regard de part et d'autre du couloir avant de passer devant. Devant parce que de une, c'était quand même elle qui les avait sortit de là, et de deux car cela lui permettrait de voir le danger (incarné sous l'apparence de Peeves, Miss Teigne ou le vieux Rusard en chair et en sac d'os) arriver plus vite et de prévenir les deux autres.


« J'espère qu'on ne rencontrera personne, on aura l'air bien si on se fait trouver avec toi qui a ton doigt cassé et toi qui peu à peine marcher... Lumos. »

Chuchota-t-elle en sortant sa baguette et en la pointant vers les couloirs afin d'éclairer les alentours.
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MessageSujet: Re: Ceux qui vont mourir te saluent [terminé]   Ceux qui vont mourir te saluent [terminé] EmptyDim 11 Nov - 18:10:01

[Désolée du retard niarkhéhé]

S’était-il réellement attendu à une réponse positive de la part de cet abruti de Brutus ? Pas vraiment, mais ça valait le coup d’essayer, sait-on jamais. S’il avait accepté, ça l’aurait bien arrangé, tout de même. Comment allait-il faire ? Emilien se savait incapable de faire trois pas sans s’écrouler, bien que sa fièvre ait diminué. Le grand mystère restait de savoir comment il était arrivé jusque-là. Peut-être que la potion que lui fait avaler de force Brutus avait eu un effet de somnifère sur lui. Sans doute. Ah, quel idiot, décidément ! Emilien pouvait d’ores et déjà faire une longue liste de tout ce qu’il reprochait à Brutus, et aurait tout l’été pour réfléchir à une vengeance appropriée. Et puis, il ne devait pas être le seul qu’il énervait … Vers qui se tourner ? Emilien avait remarqué qu’Isaac avait tendance à penser comme lui à propos de certaines personnes. Comme Michel, par exemple. Mais enfin, il n’allait pas l’entraîner dans des plans foireux contre tous ses ennemis, non plus. En plus, s’attaquer encore à un Serpentard, ça devenait mauvais pour la maison. Enfin, on parle de Brutus, alors ils pouvaient bien faire une exception. Des idées lui venant déjà à l’esprit, Emilien jeta un regard noir à l’imbécile qui quittait l’infirmerie, apparemment content de lui – sans doute parce que personne ne lui avait fait remarquer le ridicule de sa sortie.

- Pauvre abruti, marmonna Emilien. Il le regrettera.

Il se rendit compte qu’il avait parlé d’une voix à peu près intelligible, alors que la petite amie du pauvre abruti en question était juste là. Peut-être pas un bon plan … Pourtant, elle devait l’avoir réalisé, que c’était un idiot fini et qu’il vaudrait mieux qu’elle le laisse tomber ! C’était incroyable, ça. Pourquoi la plupart des filles sortaient avec de parfaits crétins et refusaient de l’admettre ? Entre Lucy, et Liliana, maintenant … Enfin, Lucy et Michel, c’était terminé. Bon. Peut-être un peu à cause d’Emilien. Ce dernier était en train de se demander si, à cause de lui, Liliana allait se rendre compte de la bêtise de Brutus et mettrait un point final à leur histoie. Après, on allait croire qu’Emilien portait la poisse, alors que ce n’était absolument pas vrai. C’était juste qu’il avait l’esprit plus éclairé, et le don pour mettre de la lumière sur la vraie nature des gens, c’est-à-dire en général leur débilité profonde. Regardez, avec Michel, ça avait très bien marché : non seulement Lucy l’avait quitté, mais en plus, Bill aussi avait admis que ce n’était pas quelqu’un de très aimable. Bref. Néron paraissait avoir lui aussi remarqué que quelque chose clochait dans le comportement de Brutus car il se tourna vers Liliana pour lui faire une gentille remarque. Surprise, la blonde déclara qu’elle se posait la même question. Ah … Peut-être Emilien pourrait-il compter sur elle pour une éventuelle vengeance … Enfin, pas tout de suite.

Néron se dirigea ensuite vers lui, pour d’abord lui faire remarquer qu’il n’aurait pas dû s’attendre à ce que Brutus l’aide. Oui, mais bon … Au moins, il aurait essayé. Et puis Emilien n’aurait pas été capable de le demander gentiment, alors quitte à s’adresser impoliment à quelqu’un, autant que ce soit à quelqu’un qu’il n’aimait pas. Parce que les deux autres Serpentard, Emilien les trouvait plutôt supportables. Bon, les circonstances étaient un peu particulières, et peut-être était-ce en comparaison avec cet idiot de Brutus, mais quand même. Puis, surprise, Néron se décida à l’aider et le souleva de son lit, pour le hisser sur son dos. Là, Emilien devait avouer qu’il montait grandement dans son estime ! Parce que c’est bien beau de faire le fier, de ne vouloir aider personne, mais c’était quand même beaucoup plus difficile et plus honorable dans le cas présent d’accepter de porter Emilien – il fallait aussi dire que ça l’arrangeait, mais c’était vrai que dans l’histoire, c’était Néron qui s’en sortait le mieux, pas Brutus. Comme Liliana ouvrait la porte, les deux autres suivirent, et bientôt ils se retrouvèrent tout trois dans le couloir.

Ils n’étaient cependant pas encore tirés d’affaire. Et si Rusard survenait au détour d’un couloir ? Ils allaient avoir du mal à s’enfuir, vu l’état d’Emilien. C’était lui qui avait le plus à craindre. Parce que si le concierge apparaissait, nul doute qu’Oswald le laisserait tomber et s’en irait avec Liliana, en courant. Mais ce serait normal, il ne pourrait pas leur en vouloir. Et puis, rien ne disait que le vieux faisait sa ronde de nuit juste à ce moment-là. Les trois Serpentard avançaient, la baguette de la blonde allumée, en faisant le moins de bruit possible. Personne en vue. Même les tableaux étaient silencieux, ils devaient dormir. Et si Rogue venait à passer par là ? Plusieurs professeurs se levaient, la nuit, Emilien le savait bien. Ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait hors des dortoirs alors que le couvre-feu était largement dépassé. Au début de l’année, il avait eu beaucoup de mal à s’habituer à ses camarades de dortoir, et il sortait souvent pour échapper aux Serpentard. Maintenant, il avait fait leur connaissance, et il passait plus de temps dans son dortoir. Il fallait avouer qu’il y avait de quoi … Tiens, d’ailleurs, on risquait de lui poser des questions, à son retour. Emilien espérait que les autres dormaient. Il y avait des chances, il était tard. Mais on était samedi. Bref. Oh, on arrivait dans les cachots ! Et toujours en vie ! Pour une fois, peut-être avait-il de la chance. Emilien s’était déjà posé des questions sur la chance. Mais vu son état, mieux valait ne pas recommencer.

Les trois élèves arrivèrent donc sains et saufs dans leur salle commune, et Emilien fit signe à Néron qu’il pouvait le lâcher. Le première année se laissa tomber dans un canapé, épuisé, et laissa échapper un long baîllement. Malgré la fatigue, il n’avait pas envie de monter dans son dortoir tout de suite. Parce que Néron ne le porterait sûrement pas jusque là, et qu’il lui fallait donc attendre d’avoir récupéré quelques forces avant de s’attaquer seul aux escaliers qui menaient aux dortoirs. Il pouvait même passer la nuit là, tiens. C’était assez confortable. Emilien, dans un élan de politesse, ajouta à l’adresse de Néron :


- En tout cas, merci.

[Voilà, c'est fini pour moi niarkhéhé Après, à vous de voir si vous voulez encore ajouter quelque chose ...]
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