Le professeur Bonitas entra dans la salle de classe, les élèves étaient déjà installés. L'ancien Médicomage retira de sa tête un chapeau vert pomme, assortit avec sa robe, et le posa sur son bureau. Il prit sa baguette magique et la pointa d'un geste négligent vers le tableau noir, immédiatement la craie se mit en mouvement et écrit en belle lettre:

Citation :

Sébastien Bonitas
Ancien élève de beauxnatons (1925-1932)
Médicomage à St Mangouste (1933-1981)
Professeur de soins aux créatures magique (1986-1993)
Professeur de soin Magique (1995- aujourd'hui)

Voilà pour les présentations, dit-il une fois que la craie eu fini, Maintenant je vais vous expliquer votre travail d'aujourd'hui car nous avons du retard. Comme vous le savez les soigneurs, qu'ils soient moldus ou sorcier, ont une connaissance qui peut se révéler destructrice, car comprenez le bien, chacune de nos actions peuvent avoir des conséquences terribles pour le patient. C'est pourquoi un moldu décida un jour de créer un serment qui faisait jurer aux soigneurs de ne pas utiliser son savoir si il y avait un risque pour le malade, de quel moldu s'agissait-il?

Le professeur regardait patiemment ses élèves en passant ses doigts dans sa vielle barbe grise. Et il se revoyait à leurs places:

*Ce temps est bien loin maintenant.*

Et il s'assit sur sa chaise, en attendant une réponse, et en espérant que la jeune génération ne méprisait pas autant les moldus que leurs parents.

Lill arriva assez en avance à ce cours-ci, en fait elle était la première.
Sans trop s'en formaliser, elle se dirigea vers une place du second
rang, une vieille habitude chez elle qui lui permettait d'être
tranquille, sans trop se mettre en avant ,mais assez proche pour bien entendre le cours.

La jeune fille sortit ses affaires de son sac et commença à jouer machinalement avec sa plume la faisant tourner entre ses doigts fins, chose à éviter avec une baguette soit-dit en passant, au risque d'y laisser les doigts cités plus haut.

Lill jeta un coup d'oeil à sa montre, plus que quelques minutes avant le
début du cours, la salle commençait d'ailleurs à se remplir et la jeune
fille continuait de jouer avec sa plume fixant désormais la porte d'entrée.

Un vieil homme entra alors dans la classe, un vieil homme habillé en costume vert pomme. De surprise, Lill fit tomber sa plume sur le sol, non pas qu'elle soit contre les costumes étonnants, mais tout de même... Elle se pencha vers le sol pour ramasser sa plume qui avait glissé sous son bureau.

*Bravo ma grande, je suis sûre que la première impression que tu lui laisseras sera celle d'une fille farfouillant au sol.*

Se rasseyant convenablement plume à la main, Lill vit que le professeur s'était dirigé vers son bureau et qu'il avait ensorcelé la craie pour écrire au tableau.

*Expérience impressionnante, il va s'en dire...*

Elle était en train de finir de lire ce qui était écrit quand le professeur prit
la parole pour poser une question sur un serment. La jeune fille avait lu ça dans un livre un jour, elle fouilla dans sa mémoire à la recherche du nom de ce serment qui était d'ailleurs le même que celui de son créateur.

"Il me semble que son nom était Hippocrate, monsieur."

La réponse à sa question, à sa grande surprise, ne tarda pas, elle fut donnée par une fille du second rang, qui avait fait tombé sa plume, ce qui amusa le vieille homme qui pouvait aujourd'hui à peine écrir sans trembler.

Citation :

"Il me semble que son nom était Hippocrate, monsieur."

Oui c'est exacte, je t'ajoute cinq points, et c'est la seule chose en soins que les sorciers ont prise aux moldus, car les soigneurs moldus ressemblent plus à des charcutiers qu'à de soigneurs. Mais se serment est trés important: en voici une traduction.

Il pointa sa baguette vers une pile de parchemin sur son bureau et en anvoya un devant chaque élèves. Dessus il était écrit à l'encre verte:

Citation :

"Je jure par Apollon médecin, par Esculape, Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, et je les prends à témoin que, dans la mesure de mes forces et de mes connaissances, je respecterai le serment et l'engagement écrit suivant :

Mon Maître en médecine, je le mettrai au même rang que mes parents. Je partagerai mon avoir avec lui, et s'il le faut je pourvoirai à ses besoins. Je considérerai ses enfants comme mes frères et s'ils veulent étudier la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je transmettrai les préceptes, les explications et les autre parties de l'enseignement à mes enfants, à ceux de mon Maître, aux élèves inscrits et ayant prêtés serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.

Dans toute la mesure de mes forces et de mes connaissances, je conseillerai aux malades le régime de vie capable de les soulager et j'écarterai d'eux tout ce qui peut leur être contraire ou nuisible. Jamais je ne remettrai du poison, même si on me le demande, et je ne conseillerai pas d'y recourir. Je ne remettrai pas d'ovules abortifs aux femmes.

Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans la pureté et le respect des lois Je ne taillerai pas les calculeux, mais laisserai cette opération aux praticiens qui s'en occupent. Dans toute maison où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des malades. Je m'interdirai d'être volontairement une cause de tort ou de corruption, ainsi que tout entreprise voluptueuse à l'égard des femmes ou des hommes, libres ou esclaves. Tout ce que je verrai ou entendrai autour de moi, dans l'exercice de mon art ou hors de mon ministère, et qui ne devra pas être divulgué, je le tairai et le considérerai comme un secret.

Si je respecte mon serment sans jamais l'enfreindre, puissè-je jouir de la vie et de ma profession, et être honoré à jamais parmi les hommes. Mais si je viole et deviens parjure, qu'un sort contraire m'arrive! "

Une fois que tous les parchemins furent distribués il attendit que les élèves puissent le lire, et leur demenda:

Qu'elles sont vos impressions sur ce texte?

Dés que le texte fut lu par les élèves, les réponses ne tardèrent pas. Le professeur regardait ses élèves expliquer leurs idées, discuter celle des autres, tout en essayant de trouver une trace encouragement dans son regard. Car le vieil homme n'intervenait pas, il attendait, écoutant certes, mais sans laisser paraître le moindre signe.

Citation :

*Un patient n'aide pas le médicomage c'est le médicomage qui aide le patient*

pensait-il et il voulait que ses élèves s'y habituent.

Cependant plus il écoutait plus il était fier de ses élèves qui avaient su voire dans le texte les principaux point en les analysant et en soulevant des questions fondamental sur la fonction de la médicomage. Quand les principales idées furent abordées, il pris enfin la parole tout en se levant.

Très bien, tout d'abord je vais vous dire un mot sur notre rapport avec la loi, qu'a judicieusement souligné Miss Hargreaves, déjà en tant que sorcier nous n'utilisons l'euthanasie que dans des cas extrêmes, la dernière a eu lieu alors que Vous Savez Qui était au pouvoir, cependant il peut nous arriver de passer outre la loi, car elle est faite pour une simplicité de fonctionnement. Mais si nous outre passons la loi, cela signifie t-il que nous n'avons aucune règle? Non! Ce dernier mot fut dit avec une grande fermeté. Mais nos règles ne viennent pas de la loi mais de notre serment. Et se serment c'est à vous de l'écrire, et cela va être votre premier devoir, ce serment sera personnel, n'essayez pas de copier le style de celui-ci, car comme vous me l'avez tous dit, il est dans notre monde obsolète, mais vous pouvez vous en inspirer. Ah, une dernière chose ceci sera votre serment "provisoire" car durant votre dernière année vous en ferez un autre, qui prendra la forme d'un serment inviolable. Il laissa retomber sa voix et ajouta, Mais pour l'heure le cour est fini, vous pouvez toujours me poser des questions sur le cour ou sur votre devoir.

Le professeur se rassit et attendit que les élèves sortent.

HJ: vous avez une semaine (hj) pour rendre vos devoirs ce qui nous donne jusqu'à lundi prochain minuit dernier délai date du MP faisant foi. Le topic du cour reste cependant ouvert pur toute question.