Le jeune garçon descendait tranquillement les escaliers après le diner, en direction des cachots où se trouvait sa salle commune. Il était monté dans le but de trouver un peu de calme en haut des tours mais celles-ci avaient déjà été envahies par des couples plus vieux que lui. N’ayant pas vraiment envie d’assister à leur bécotages mielleux, le garçon avait préféré rentrer « chez lui ».

Ce faisant, après avoir discuté un instant avec un des tableaux, un sac qui tombait bien vite faillit le heurter, et il ne dut son salut qu’à un très vif reflexe. Le jeune garçon regarda avec un étonnement non caché l’objet qui dévalait les escaliers, menaçant les autres élèves qui utilisait ces mêmes marches, puis se détourna en haussant les épaules, alors qu’une fillette de son âge lui passa sous le nez, courant comme si elle avait le Diable aux trousses, dans la même direction du sac. Un haussement de sourcils accompagna la course de la demoiselle, avant que 'Mael retourne à ses reveries.

Arrivé en bas, Samael ne pensait déjà plus à cet étrange incident qui résultait surement d’une maladresse consternante, mais en marchant un peu, il vit la jeune fille qui avait courut après le projectile qui avait faillit le tuer (si, si….) dans l’escalier au risque de se rompre le cou, et un fin sourire moqueur naquit sur ses lèvres. Il s’approcha d’elle, descendant les dernières marches. La mine boudeuse, assise sur son précieux sac, elle semblait perdue. Le masque indifférent des Serpentards affiché sur son beau visage, le sourire moqueur, le garçon lui adressa enfin la parole.

« C’est vous la détentrice de ce dangereux objet qui a faillit assommer une dizaine d’élèves dans les escaliers ? »

Le jeune garçon chercha un instant le blason qui lui indiquerait quelle était la maison de la fillette, mais le trouva pas. Peut-être ne l’avait elle pas encore accroché. Le sien, vert et argent, brillait fièrement sur torse, clamant la maison à laquelle il appartenait.

« Samael Läus, Serpentard en premier année. » dit il simplement pour se présenter. « Vous êtes ? »

Eloïse leva les yeux vers l'inconnu et se releva précipitamment, s'époussetant. Quelle entrée, oh mais oui, elle qui rêvait d'arriver fièrement, elle était plutôt mal partie. Mais bon, elle pensait que cette personne allait l'aider, lui dire que ce n'était pas bien grave. Que ça arrivait souvent, qu'il ne fallait pas s'en faire. Ah ah, la Poufsouffle était bien naïve. Alors qu'elle arborait son plus beau sourire, les premières paroles et le sourire moqueur du jeune homme la déçurent beaucoup. Puis, vint la honte, ses joues se mirent à virer aux roses alors qu'elle grimaçait.

"Hem...N'exagèreriez-vous pas un peu? Je veux dire, ce sac, qui m'appartient, aurait pu bousculer un élève qui n'aurait fait qu'une petite chute et..." Mais en regardant les escaliers, elle comprit qu'une petite chute pouvait être fatale.

"Oui, c'est mon sac qui a faillit assommer une dizaine de personnes."Soupirât-elle.

Eloïse fut soulagée, le jeune homme se présenta. Peut-être ne voulait-il pas la traîner devant le bureau du Directeur et n'avait trouvé que cet évènement pour aller vers Eloïse. Oui, sûrement!A cette pensée, elle reprit un peu plus d'assurance.

"Enchantée, je suis Eloïse Hingins, Poufsouffle, également en première année!" Dit-elle en un sourire charmeur.

La jeune fille se releva rapidement alors que Samael lui parlait, peut-être un peu gênée d’être surprise dans une telle position. Elle commença par essayer de minimiser l’accident, puis, après un coup d’œil vers l’escalier pentu, elle soupira et confirma que le sac lui appartenait bien. La jeune fille semblait désolée de cet accident, et le jeune garçon hocha la tête, avant de lui adresser à nouveau un sourire moqueur qui paraissait pourtant un peu plus chaleureux que le premier.

La jeune fille se présenta, et lorsqu’elle lui dit quelle était sa maison, Samael ne put s’empêcher d’esquisser une moue narquoise. Bien sur, Poufsouffle. Voila qui n’était guère étonnant, vu la maladresse dont la fillette venait de faire preuve. Si Samael n’avait pas tous les aprioris des Serpents, il était d’accord pour dire que la plupart des Poufy était parfois capable d’une balourdise sans nom…

« Voila qui ne m’étonne pas. Les poufsouffles sont bien reconnaissables pour leur maladresse… »

Son ton neutre n’avait rien de méchant ou prétentieux. C’était le ton des Verts et Argents, et ‘Mael s’en servait sans même s’en rendre compte, plus par habitude que par nécessité. Il regarda autour de lui, et s’aperçut que le couloir était vide de toute autre présence. Sans doute le couvre feu n’allait-il pas tarder à tomber, si ce n’était pas déjà le cas.

« Tu crois que tu pourrais retrouver ta salle commune ? Je ne sais pas l’heure qu’il est, mais je pense que si on nous retrouve en dehors de nos dortoirs maintenant, on risque les ennuis… »

Le garçon avait dit cela d’un ton léger. Lui connaissait bien le chemin qui l’emmènerait dans son dortoir, et il pouvait facilement s’y rendre en quelques minutes. Mais, bien qu’il appartienne à la maison des Serpents, Samael ne se voyait pas la laisser tomber comme ça. Il ne connaissait pas Héloïse, mais elle lui était sympathique et par principe, il ne pouvait pas décemment faire cela. Ce fut l’arrivée de Miss Teigne qui le tira de ses pensées. Samael ramassa le sac de la fillette avant de lui désigner d’un signe de tête le couloir d’en face.

« Nous avons tout intérêt à quitter cet endroit rapidement ! » lui dit il, sans penser à lui expliquer le rôle du chat qu’elle ne connaissait peut-être pas.

Eloïse fut plus détendue, malgré le sourire moqueur qui avait élu domicile sur le visage de son interlocuteur. Elle n'était pas du genre à s'emporter pour si peu, cependant, la remarque du garçon ne lui échappa guère. Alors comme ça, les Poufsouffle était maladroits? Bien, elle l'étai, elle devait l'avoué...Mais elle n'appréciait pas la façon dont Samael avait dit cela. Bien que son ton soit neutre, elle y lu une certaine moquerie qui ne lui plaisait guère. Mais elle ne dit rien, après tout, ce n'était pas si méchant!Elle resta donc silencieuse jusqu'à la question suivante du jeune homme:

"Ma salle commune? Franchement, si tu me laissais, je passerais la nuit ici!Je ne comprends rien à ce monde et ce château immense ne m'aide pas!Je suis venue par simple curiosité, je n'ai rien!Pas de baguette ni de livres, alors me retrouver dans ce château serait un exploit!" Lançât-elle d'une voix exaspérée.

Cela ne se voyait pas assez à sa tête qu'elle était complètement perdue? Non, il fallait qu'elle l'avoue. Elle n'appréciait pas cela, s’avouer vaincue n'était pas son genre. Mais là, elle avait vraiment besoin d'aide, et l'avouer lui faisait du mal. Elle se sentait un tantinet humiliée.

C'est alors qu'Eloïse vit un chat, il n’était pas très beau et les regardait méchamment. Eloïse mourrait d'envie de lui botter l’arrière train, ayant l'impression que l'animal voulait en faire de même avec elle. Mais, étant trop petit, il devait se contenter de ce regard assassin!Elle regarda alors Samael prendre son sac. Si celui-ci n'était pas son guide elle l'aurait giflé avant de reprendre son sac et de déverser sur le pauvre garçon un flot incessant d'insultes. Mais là, elle ne pouvait pas, ne devait pas le faire, sinon, elle passerait la nuit dans le couloir. Elle suivit donc le jeune homme, silencieuse.

Après quelques minutes de silence, Eloïse soupira.

"Dis moi, je ne comprends pas grand chose à ce qui m'arrive. J'ai reçu une lettre, mes parents et moi on pensaient que ce n'était qu'une blague. Puis, les phénomènes étranges m'ont entourés. A partir de ce moment là, ils ont commencés à y croire un peu et puis, nous sommes allés à la gare .Comme ça, même si ça nous semblait irréel. Et d'un coup, j'ai traversé un mur. Après, je me suis retrouvée ici...Je ne connais rien de ce monde, je n'arrive pas à me persuader que c'est vrai!" Elle semblait vraiment perdue.

"C'était pareil pour toi ou..." Demandât-elle, timidement.

Si la jeune fille était blessée par l’ironie et la moquerie naturelle du garçon, elle n’en montra rien, et resta silencieuse. Elle ne sembla pas apprécier de devoir avouer qu’elle était bel et bien perdue, et Samael le ressentit nettement au ton de sa voix. Et si la colère qui émanait de la Poufsouffle ne le contrariait absolument pas, il fut très étonné d’entendre la suite de ses paroles. Elle n’avait ni baguette, ni fourniture scolaire ?! C’était bien la première fois qu’il entendait cela.

Le jeune garçon ne releva pas toutefois cette étrange information et emmena Héloïse dans un couloir annexe où personne ne passait plus. Samael poussa ensuite une porte qui grinça à son passage, et ils débouchèrent dans une vieille salle de classe visiblement abandonnée qui sentait le renfermé. Ici, au moins, on ne viendrait pas les chercher. Il posa le sac de la jeune fille sur une table poussiéreuse, et consentit enfin à répondre à la fillette.

Celle-ci venait de lui dire clairement qu’elle ne connaissait absolument pas le monde de la magie, et elle était venue ici presque par hasard. ‘Mael comprenait mieux cet air perdu qu’elle avait... Cela devait être extrêmement déroutant d’atterrir dans une communauté inconnu et découvrir ainsi la magie. Le sourire moqueur qu’il avait affiché auparavant fut remplacé par un semi-sourire amical.

« Bienvenue dans le monde de la magie ! Elle existe réellement, et tu va apprendre ici à la contrôler. J’imagine, non, c’est même sur, que tu es issue d’une famille moldue, tout comme moi. C’est un peu déroutant au départ, mais crois-moi, on s’y fait. Poudlard est une école pour les jeunes sorciers comme nous, mais il en existe plusieurs autres. »

Héloïse lui demanda ensuite si c’était son cas aussi. Le garçon, si il venait aussi d’une famille moldu, avait prit le temps de se renseigner, de s’informer. Il avait été dérouté aussi, au départ, mais aujourd’hui, il n’envisageait plus sa vie sans la magie.

« Tu ne t’es jamais aperçut d’événements bizarres qui sont arrivés alors que tu étais en colère, triste ou que tu ressentais une émotion très forte ? C’était de la magie, simplement, que tu as déclenché grâce à tes talents de sorcière. »

Le jeune garçon, d’un geste de la main, désigna la salle de classe où ils s’étaient réfugiés.

« Si je t’ai entrainé ici, c’est parce que le chat qu’on a vu, Miss Teigne, est toujours, toujours suivie par le concierge. Et si Rusard nous avait trouvé, nous aurions certainement eu une retenue… »

‘Mael s’assit sur une chaise poussiéreuse avant de se tourner à nouveau vers la fillette. Il comprenait à quel point elle devait se sentir perdu et seul. Moldue, sans aucune connaissance magique… Aussi le jeune garçon avait cessé d’afficher son sourire moqueur habituelle, non pas par pitié mais pour éviter qu’elle se sente agressé.

Eloise suivit docilement son guide, jetant, de temps à autre, un regard curieux autour d'elle. Elle passa devant une vieille armure, celle-ci sembla la suivre du "regard". Eloïse ne pu s'empêcher de frissonner et d'accélérer le pas. Elle resta aux côtés de Samael alors que celui-ci la conduisait dans une ancienne salle de classe .Ils pénétrèrent dans la pièce, plongée dans la pénombre .Après quelques minutes, les yeux de la Poufsouffle s'habituèrent à l'obscurité qui régnait. Elle resta silencieuse, tournant sur elle même pour observer les lieux. Il était difficile d'imaginer, qu'avant, ici, dans cette pièce on enseignait la magie. Cette salle ressemblait tant à une salle de classe normale...Et pourtant, ce qu'on y faisait était...Anormal. Elle reposa alors son attention sur le Serpentard.

"Moldu? Ce mot signifie quoi au juste?" Demandât-elle en grimaçant.

Puis, écoutant le jeune homme, elle hocha la tête .Il est vrai que chaque phénomène étrange c'était produit quand Eloïse avait eu très peur ou était très triste...Elle resta songeuse, les yeux fixés sur le tableau noir de la salle.

"Ah bon? Même si j'avais dis que j'étais perdue, il m'aurait collée?" Demandât-elle, étonnée.

La jeune fille esquissa une grimace alors qu’il employait le mot moldu, et Héloïse ne tarda pas à lui demander ce que cela signifiait. La jeune garçon lui lança un regard presque étonné, puis se reprit et haussa les épaules d’un air indifférent.

« C’est un mot que tu entendras sans doute souvent. Il désigne tous les gens qui ne sont pas sorciers. Tes parents n’ont pas de talents magiques, ils sont donc moldus. »

Le garçon se demanda comment elle pouvait faire pour tenir le coup alors qu’elle était aussi ignorante du monde sorcier et aussi perdue. Samael avait besoin de contrôler la situation, de savoir à qui ou à quoi il avait affaire pour se sentir bien, pour se sentir lui-même. La jeune fille lui demanda alors si le concierge l’aurait collé alors qu’elle était perdue, et face à cette innocence, le jeune garçon esquissa un rictus sans joie.

« Rusard n’apprécie pas tellement les élèves… Il aimerait beaucoup que le directeur rétablisse les punitions corporelles, si tu veux un exemple. Alors crois-moi, il t’aurait mis une retenue sans hésiter, et avec un grand plaisir. »

Samael haussa les épaules, habitué au sadisme du surveillant. Il se demandait néanmoins comment la jeune fille allait s’en sortir, sans fourniture scolaire, sans baguette et sans guide. Si certains professeurs auraient l’amabilité de comprendre la situation de la Poufsouffle, d’autres se feraient une joie d’ignorer la situation. Son directeur de maison, par exemple…

« Tu sais comment tu vas faire pour tes fournitures scolaire ? Il faudrait que tu ailles à Près-Au-Lard pour trouver des plumes et du parchemin, mais pour le reste, il faudrait aller sur le Chemin de Traverse… »

Le jeune garçon avait pu savoir tout cela en glanant des informations grâce aux autres élèves et aux informations demandés aux professeurs les plus indulgents. C’était là-bas que se trouvaient tous les magasins indispensables pour acquérir toutes sortes de manuels mais surtout une baguette magique. Mais il fallait savoir s’y rendre, et le garçon doutait qu’elle sache comment faire. La poudre de cheminette ne devait rien lui dire, et sans baguette magique, impossible d’ouvrir le mur du bar…

Eloïse écouta attentivement Samael, mais son regard parcourait la pièce. Elle s'approcha du bureau du professeur, tourné vers les autres petits bancs des élèves, et fit glisser son index dessus. Elle eu une grimace dégoûtée en regardant son doigt, couvert de poussière. Elle souffla et la poussière voleta en l'air quelques secondes avant de retomber sur le bureau. Elle se retourna et regarda le Serpentard.

"Donc, moldu signifie sans talent magique. Mh..." Elle parut un instant songeuse puis, regarda la porte. Elle se mit à déambuler dans la pièce, rêveuse, avant de se tourner de nouveau vers son guide.

"Il est si méchant?! Mh, au moins, je suis prévenue!" Dit-elle d'une petite voix.

Quand il parla de villages, elle leva un sourcil interrogateur. Elle n'avait jamais entendu ces noms et ne savait pas comment s'y rendre. Elle se senti vraiment mal. Comment allait-elle faire?

"Heu...Je ne sais pas comment me rendre en ces lieux et, je n'ai pas d'argent ici!!" Elle grimaça et se dandina, sentant la panique l'envahir.

Le jeune élève de Poufsouffle parut accepter ses explications avec plus ou moins d’étonnement, et fit quelques commentaires auxquels le jeune garçon parut accorder peu d’attention. Il réfléchissait en fait aux moyens possibles afin qu’Héloïse obtienne ses fourniture scolaire. Et il n’en trouvait aucune… La jeune fille souleva un autre problème en parlant de son manque absolu d’argent sorcier.

« Tu n’as pas d’argent moldu ou tu n’en as pas du tout ? Sinon, je pense qu’il sera toujours possible d’échanger les pièces moldues contre des sorcières à la banque. Pour le Chemin de Traverse ou le Près-Au-Lard, n’importe quel imbécile pourra t’y conduire… »

Samael ne se rendit compte qu’après avoir prononcer ses paroles qu’elles pouvaient paraitre insultantes pour la jeune fille. Il lui jeta un regard neutre pour voir comment elle l’avait pris. Il paraissait que les Poufsouffles étaient souvent très susceptible. Moins que les Serpy, sans doute mais…. Le garçon s’assit confortablement sur une chaise après en avoir enlevé la poussière d’un coup de main blasé.

Ainsi installé, le jeune garçon s’apprêtait à passer un bon bout de temps dans la salle, si ce n’est la nuit. Le garçon se demandait de quel genre de famille pouvait bien provenir Héloïse. Quels parents cinglés accepteraient de laisser partir leur fille dans une école dont ils ne savaient rien ?! Etonnant tout de même. Bien que cela aurait été une agréable solution pour son paternel, s’il était encore vivant. A ce souvenir, une ombre passa sur le visage du garçon. Son père, malgré sa mort, lui était toujours aussi haïssable….

« Sinon, tu as des frères et sœurs ? » demanda-t-il, d’un ton nonchalant.

Eloïse se laissa tomber sur une chaise, les yeux exprimant une grande inquiètude. Que faisait-elle ici? Pourquoi était-elle venue? Elle ne comprenait rien, n'avait pas d'argent. Et puis, apparemment, ici, peut de gens l'aideraient. Elle enfouit son visage dans ses mains et ferma les yeux. Quand elle ouvrirait les yeux, elle serait chez elle, étendue dans son lit... Elle ouvrit les yeux et enleva les mains de son visage, à sa grande déception, elle était toujours dans la salle de classe. Elle poussa un long soupir, désespérée et se tourna vers Samael.

"Et bien, j'ai ceci" Dit-elle n sortant quelques pièces et un billet d'argent moldu.

"Même si on me l'échange pour de l'argent sorcier, je crains de ne pas avoir assez pour m'acheter tout ce qu'il demande!" Elle rangea son argent dans sa poche alors que Samael continuait.

Elle ne réagit pas vraiment à la dernière phrase qu'il dit. En ce moment, Eloïse pensait à autre chose. Elle laissa son regard parcourir de nouveau la pièce, se demandant comment elle allait s'en sortir. Elle regarda Samael et fit un mince sourire.

"Je me demande vraiment ce que je fiche ici...Mh? Non, je n'ai pas de frères ni de soeurs, je suis fille unique. C’est bien triste." Elle grimaça.