Amaranth était toujours paralysée lorsqu’elle sentit une brûlure indescriptible sur son tibia qui la sortie de sa torpeur. Après un bref instant de réflexion pour comprendre ce qu’il s’était passé, elle jeta un regard haineux à Lucy en se cramponnant le mollet.

*Comment la nature a-t-elle pu engendrer un être aussi dénué d’intelligence. L’autre ne vaux pas mieux ! Lâcher une mygale ! Comme si ce n’était pas encore assez agiter dans le coin.* pensa-t-elle *Ces deux là ne sont ni plus ni moins que des terroriste ! Eux seuls sont coupables de tout ce raffut !*

Après ce procès sommaire, elle reporta sont attention sur l’immonde araignée. Elle progressait toujours d’avantage dans sa direction. Comme Kirieh avait reculé dans les jupons de Clarisse, Amaranth se retrouvait en première ligne. L’alcool à 90° maintenait sont cerveau en activité même si son estomac était plus nouer qu’une pelote de laine à la vue de l’arachnide.

Alors qu’elle cherchait un plan d’action un éclair jaillit de derrière elle et l’araignée s’éleva de quelques centimètres au dessus de sol. Après un bref instant de dégoût au spectacle de ces huit pattes s’agitant en tout sens dans les aires, la jeune Rynn saisit l’occasion. Elle se précipita vers un fauteuil relativement éloigné du foyer de l’agitation. C’était sans compter sur son tibia. Mais même après plusieurs chutes elle parvient à se réfugier derrière le dossier du fauteuil.

Retenant ses larmes et tentant de maîtriser les étourdissement qu’avait provoquer la douleur, Amaranth jeta un regard vers la salle. Ce qu’elle y vit n’était pas pour calmer ses vertiges. L’araignée se tenait à quelques centimètres seulement du visage de Kirieh. Rien qu’à imaginer l’effrois que devait ressentir la petite Malinovski, le cœur d’Amaranth se serra davantage.

« Kirieh ! Vient ici ! » appela-t-elle.

*Mais qu’est-ce que je fais ?*

« Vient là Kirieh ! » hurla-t-elle de nouveau.

[hj] le topic est censé se passer en début d'année, d'après Dargor, le soir de sa répartition ou le lendemain, attention, donc à ne pas oublier ce paramètre! [hj]

Les deux filles bruyantes s’enfuirent et partirent se cacher derrière ce qui semblait être un fauteuil. Clarisse ne les suivit pas du regard et s’en désintéressa totalement, trop occupée à voir les effets de sa perte de contrôle sur l’horrible mygale poilue. Celle-ci chut tristement sur les pieds de Lucy, comme je l’ai déjà expliqué. Là, on peut dire un grand « Ooooups ! ». Fort heureusement, cette dernière ne parut pas trop mal prendre la situation, et la vilaine chose regagna sa place dans la manche de son propriétaire. Et là, on peut dire un grand « Ouf ! » de soulagement. Non, non, ne vous en privez pas, je sais que vous rêviez de le dire ! A présent qu’elle ne lui servait plus à rien, la bleue et bronze rangea sa baguette dans l’une de ses poches et lança un bref sourire d’excuse à la première année.

C’est à ce moment de silence intense, si tant est qu’un silence puisse être intense, que Dargor prit la parole pour dire quelque chose de … pas intéressant. C’est à dire qu’il fit un petit commentaire inutile, disant que c’était d’un coup beaucoup plus calme. Oui, c’était beaucoup plus calme, mais pas la peine de le dire pour que les élèves s’en rendent compte. Non mais c’est vrai, les serdaigles étaient capables de réfléchir par eux même, sans qu’un minus de première année n’ait besoin de leur dire ce qui se passait. Enfin… Clarisse en tous cas n’avait pas besoin de lui pour s’apercevoir que la salle commune était soudainement devenue silencieuse. Merci Dargor, mais ton intervention ne servait à rien. Candidat suivant ! Candidat qui s’avérait en réalité être une mademoiselle, et donc UNE candidate. Là, la rouquine ne compris pas tout, elle déclama une sorte de chanson, dans laquelle elle affirmait être un lapin du non de pinpin qui faisait des bêtises du soir au matin. Une chose était certaine : elle avait bien raison pour le dernier point !

L’écossaise secoua lentement la tête, les yeux tournés vers le ciel. Mais c’était quoi cette génération de dingue qui arrivait après elle ? Nan pasque tout ce qui s’était produit ce soir là, fallait le faire quand même ! imaginez le nombre de catastrophes que ces personnes allaient déclencher en une année, puis en sept années de scolarité, si dès le premier soir ça devenait déjà l’anarchie ! La petite eut soudainement mal à la tête, et ne termina pas son calcul. Le calme était revenu, c’était l’essentiel, elle pouvait à présent en toute conscience quitter ces fous et rejoindre son dortoir, ou Nervia et Siraya devaient déjà l’attendre, afin de se raconter leurs vacances. Et puis, on ne sait jamais, la maladie des premières années pouvait être contagieuse et Clarisse ne tenait pas à être contaminée. Les autres arriveraient bien ç se débrouiller tous seuls, les deux filles iraient à l’infirmerie et le gamin partirait s’occuper de sa vilaine chose poilue et tout rentrerait dans l’ordre. Tant pis pour le vase, tant pis pour le propriétaire des chaussures puantes. Ça, ça regardait Lucy.

_ Bon, je crois que je vais vous laisser, n’oubliez pas que demain il y a cours, et qu’il faudra vous lever. Et… à l’avenir, évitez de faire autant de bruit, les préfets seraient capables de vous retirer des points pour ça, ça serait dommage.

Sur ce, elle tourna les talons et alla chercher le livre qu’elle lisait avant que tout cela n’arrive, et disparut dans les escaliers menant à son dortoir, pressée de retrouver la compagnie de personnes normalement constituée.

[partie]

Kirieh détourna son regard inquiet d’Amaranth pour voir le monstre regagner son antre dans la manche de son propriétaire. Après leur avoir gentiment rappeler que les cours reprenaient le lendemain la seconde fille rousse s’en allât.
La petite sorcière laissa échapper un soupire de soulagement puis se releva.
Elle vit du coin de l’œil que le garçon bizarre bougeait quand elle s’attarda sur ce mouvement elle s’aperçut qu’il laissait encore cette horrible chose en liberté ! Et sur la tête de quelqu’un en plus !!!

*Quel culot ! Il n’en a pas eu assez de faire tan de bruit !! Nan mais tu vas voir toi* s’indigna-t-elle intérieurement

*Euh tu ne crois pas que tu as fais assez de bruit comme ça??* demanda Morgan

*Toi te mèles pas de ça! Ce n'est plus ton affaire!*


S'en était trop pour elle! Elle traversa la salle à grand pas, prenant soin de bien contourner sa pauvre camarade avec l’arachnide dans les cheveux. Le garçon se retourna, sûrement pour voir la réaction de la blondinette, la jeune serdaigle se planta devant lui et lui colla une gifle à travers la tête !

« Non mais t’en a pas eu assez la ?? Après on dit que c’est moi qui suis complètement folle !! Mais les gens qui disent ça ne t’ont pas eu en face d’eux ! On me reproche de faire trop de bruit, de causer des ennuis où que j’aille mais sérieusement, j’ai trouvé mon maître en la matière ! Alors maintenant tu remballe ton monstre, tu le planque bien sinon je sauterai a pied joints dessus !! Et ne me sort pas que j’étais terrorisée tout à l’heure ! J’avais les fesses par terre c’est normal que j’ai paniqué !! »

Les yeux remplis de colère elle fit demi tour et retourna auprès d’Amaranth

« Et toi tu viens avec moi à l’infirmerie ! Je ne suis plus d’humeur à m’amuser maintenant ! »

Amaranth était épuisée. Elle ne pensait plus du tout à son livre. Les seules choses qu'elle désirait à présent étaient de soulager un peu la douleur toujours brûlante de son tibia et d’aller se coucher dans son lit douillet.

La jeune fille poussa un soupir. Elle pensait que le calme allait enfin s’imposer pour de bon ! Elle se releva péniblement en s’appuyant sur le dossier du fauteuil qui lui avait servi de remparts contre l’araignée en prenant un soin méticuleux à ne pas aggraver la douleur de sa jambe. C’est alors qu’elle entendit de nouveau les cris surexcités de Kirieh.

*Ne s’arrête t elle dont jamais ?!!* pensa-t-elle, excédée.

Un rapide coup d’œil permis à la petite Rynn de comprendre la scène : le garçon devais trouver qu’il n’était pas encore assez tard et avais relâcher sa bestiole, et bien sur Kirieh avait réagit très vivement.

*Ces sales gosses sont intenables.* conclut-elle en passant sa main sur son visage dans un geste de fatigue *Tous autant qu’ils sont !*

Une fois son sac vidé, la petite rouquine se rapprocha d’Aamaranth à grands pas.

Citation :

« Et toi tu viens avec moi à l’infirmerie ! Je ne suis plus d’humeur à m’amuser maintenant ! »

C’était quand même vachement gonflé…

"Ne me donne pas d’ordre, veux-tu ?" siffla-t-elle avec une expression de mépris "Sans toi et tout le bazar que tu sèmes à chaque fois sur ton passage, il y a bien longtemps que j’y serais à l’infirmerie ! Maintenant arrêtes de faire autant de chahut et viens m’aider à marcher."

Bien sur, Amaranth était désagréable, comme toujours. Elle ne savais même plus vivre et parler autrement qu’en énervant les autres. Mais seul un œil expert aurait pu capter la complicité qui unissait les deux jeunes Serdaigles. Si Amaranth avait grondé Kirieh, c’était juste pour la forme. La petite Rynn n’aurais jamais accepter que qui que ce soit d’autre lui offre son épaule dans un moment de telle faiblesse où elle, Amaranth Celestina Violette Rynn, en était réduite à clopiner.

[Hj: Voyant que personne ne répond depuis un bon moment, je me permet de griller des tours ^^]

Un large sourire se dessinât sur le visage de Kirieh. Les réactions d'Amaranth lui plairai décidément toujours, qu'est ce qu'elle pouvait être contradictoire parfois... Enfin bref la petite serdaigle savait qu'elle arrivait toujours à ses fins avec son amie, même si ça prenait parfois plus de temps que prévu.

La petite sorcière se baissât et soulevât la jeune fille aux cheveux violets en faisant passer le bras e cette dernière autour de son cou.

"Tu vois, parfois tu deviens raisonnable"

Et avec la plus grande prudence qu'il lui était possible d'avoir elle aidât Amaranth à sortir de la salle commune et à faire route vers l'infirmerie

hj: j'avais complètement oublié ce sujet petit message histoire de partir...

Lucy chantait toujours, indifférente à la manifestation flagrante de solidarité de Clarisse, qui venait de partir, en expliquant, je cite: "Tant pis pour le vase, tant pis pour le propriétaire des chaussures puantes. Ça, ça regardait Lucy." Merci Clis' pour ton soutien... Enfin, elle avait eu le bon goût de leur rappeler qu'ils avaient tous autant, les uns que les autres, cours le lendemain matin, et qu'il faudrait se lever. Histoire sans doute, de les démoraliser, qu'ils cessent de s'amuser... même si, la blague était maintenant lassante, et que l'armistice aurait été la bienvenue.

Malheureusement, Dargor ne semblait pas être de cet avis, et voulait apparamment, jouer encore un peu au détriment de ses camarades. Ainsi, il plaça son araignée sur sa petite tête blonde, et quelques minutes plus tard, lui ordonna de descendre se placer sur son visage. La situation était déjà suffisamment pesante, et il en rajoutait encore une couche, semblant y prendre un malin plaisir. Cela l'amusait-il tellement ? Sans doute fut-il déçu de sa tentative, car elle fut infructueuse; Lucy saisi la bestiole par une patte, sans hurlement, ni aucun cri de la sorte, à peine un regard dégouté et la reposa à terre. Peut-être, avec un peu de chance, et n'ayant pas reçu le succès escompté, le Serdaigle allait-il cesser de jouer ses vilains tours ? Il n'était ni drôle, ni effrayant; elles avaient toutes eu l'occasion de voir que cette chère "Myrta" n'était pas agressive pour deux sous.

Voyant que les déserteurs se faisaient de plus en plus nombreux - Amaranth et Kirieh venaient de quitter à leur tour la salle commune pour se rendre à l'infirmerie -, notre Bleue et Bronze se mit à chanter de moins en moins fort, alors qu'elle s'éloignait du jeune homme pour gagner son dortoir. N'étant pas totalement folle, elle tentait discrètement de se faire oublier. Elle avait eu son compte d'aventures pour ce soir-là, et ne tenait pas à en rajouter. Elle s'esquiva donc sans un bruit dans son dortoir...