//J'aimerais bien rp avec quelqu'un de bon niveau... C'est plus une requête qu'une obligation bien sûr ^^. //

Belenus dormait d'un sommeil agité...
Son esprit avait du mal à refermer cette plaie...
Opération à coeur ouvert où on avait incisé sa raison, suturé les bases de de son existence et auxquels on avait greffés une baguette magique et une robe de sorcier...

Cicatrisation ardue pour un monde auquel il avait encore peine à croire.

Il voulait y croire... Croire à cet univers féerique... Croire à ce nouveau champs de possibilités apparu comme par enchantement...
Croire à cette vision qui s'imposait au jeune Gryffondor.


*Un rêve?*

Il ne dormait plus que par intermittences, et son sommeil fragmentaire ressemblait à un grand huit où montées de réflexions et descentes dans l'absurde s'alternaient.

Il en était arrivé à la décision de ne plus s'interroger sur la véracité de tant de nouvelles émotions, et de commencer à profiter de ces nouvelles connaissances, de savourer ce plaisir de découvrir.

Épicurisme... Voila qui résumerait dans les grandes formes le nouveau mode de pensées du jeune Gryffondor...

Il voulait désormer goutter à toutes les nouvelles saveurs de ce monde et sucer avec plaisir la moindre parcelle de magie telle un bonbon acide.

Épicurisme...

Il avait donc décidé, par cette nuit de printemps, d'aller profiter de cette air magique. Il lui prit une envie soudaine de fendre l'air avec le balais que lui avait prêté l'école.

Il se glissa hors de ses couvertures, s'habilla hativement, et se faufilla hors de la tour de Gryffondor. La grosse dame l'avait laissé sortir en émettant un grognement sourd, preuve qu'elle dormait à poings fermés.
Il se déplaçait pieds nus afin de faire le moins de bruit possible et serrait son balais contre son corps de manière si forte qu'il se meurtrissait la poitrine.

Au moment meme où il sortit et que la brise fraiche et chargée de rosée l'atteignit un bonheur indiscible envahit le jeune homme et un sourrire plein de contentement se mit à poindre sur son visage rayonnant.
Il scruta le lac et lui lança un regard de défi... Il s'imaginait déjà volant au ras de l'eau les pieds troublant l'ondée pour l'instant calme.
Il marcha une quinzaine de mètre savourant le contact de ses pieds nus avec l'herbe humide puis enfourcha son balais, prêt à attaquer les hauteur de cet école de magie tel Don Quichotte devant ces arrogants moulins.