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 Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]
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MessageSujet: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyDim 9 Sep - 13:45:15

I love you Dallas ! Ton univers impitoyableuh ! I love you



Lucy se promenait cette après-midi là dans le parc de Poudlard, lorsque le grain de folie qui l'habitait la prit de nouveau :geek:. En effet, elle avait entendu parler de la forêt interdite, des punitions exemplaires pale qui suivaient les expéditions des élèves assez audacieux pour contourner les règlements de Poudlard et y entre, au mépris des dangers qu'elle contenait pale. Mais elle avait surtout entendu parler de ces parterres de citrouilles vertes qu'Hagrid entretenait non loin de l'orée du bois ! Des citrouilles vertes, c'était comme les pommes bleues sur le bracelet que m'a offert mon petit frère pour mon anniversaire love: c'était peut-être pas commun, mais en tout cas les pommes bleues étaient magnifiques I love you: alors pourquoi pas les citrouilles vertes ?

Vous l'aurez donc deviné, malgré l'interdiction formelle de pénétrer dans la forêt interdite, la petite Bleue et Bronze comptait bien aller voir de plus près cette nouvelle espèce de citrouilles. Si quelqu'un en Angleterre avait connu la pastèque et lui avait dit qu'il ne s'agissait pas de citrouille, la fillette ne se serait pas déplacée. Mais sans doute l'aurait-elle regretté. Puisque Pinpin devait rencontrer ce jour-là... Milou I love you ! Mais elle ne le savait pas encore Rolling Eyes... Donc notre Dallasseuz' 8) traversa donc l'étendue herbeuse du parc en prenant son temps, gardant comme repère la cabane de Hagrid qui se rapprocha petit à petit tandis qu'elle arrivait à l'orée du bois. S'assurant que personne ne l'avait vue, la blondinette ignora la voix qui lui disait qu'elle se ferait frapper si jamais elle se faisait prendre. Oh, son agresseur en serait pas Rusard, bien que l'envie l'en démangerait certainement, mais Dumbledore ne le laisserait pas la maltraiter tongue. En revanche, Zélie Colien, elle n'hésiterait pas trois secondes pale en s'apercevant que l'Aiglonne avait fait perdre des points à sa Maison niarkhéhé !

Bon, sa folie l'abandonna quand elle se retrouva seule entre les arbres qui ne faisaient pas encore vingt mètres de haut, mais ils devaient en faire au moins trois :sifle: ! La première année serrait sa baguette dans sa main, au cas où, elle savait toujours transformer du bois en inox 8) et user d'un sortilège de lévitation Rolling Eyes ! A présent très rassurée Razz, elle chercha l'endroit où poussaient les pastèques. Pourquoi avait-elle voulu vérifier l'existence de ces citrouilles vertes ? La fillette n'était même pas passionée de botanique, loin de là niarkhéhé; c'était sa bête noire, le jardinage, vraiment, elle détestait Mad. Il ne manquerait plus qu'elle se perde et là ce serait le pompon ! D'ailleurs, vers où se trouvaient ces fichues plantes ?


- Ohéééé citrouilles vertes... où êtes-vous ?!

On ne sait jamais hein. Les portraits pouvaient parler chez les sorciers. Alors, pourquoi diable les citrouilles vertes ne seraient-elles pas douées de parole également ? Et puis, entendre sa propre voix lui faisait prendre conscience que tout n'était pas perdu, seulement elle :sifle:. C'est vrai quoi, elle n'était ni aveugle, ni sourde, ni muette et elle avait sa baguette magique pour se défendre des créatures qui hantaient les ténèbres de la forêt depuis de longues années Suspect. Le tout, c'était de ne pas faire de bruit, afin de ne pas se faire remarquer niarkhéhé. A cette pensée, la Serdaigle pâlit pale. Que venait-elle de faire :connerie: ? A présent, ce serait de sa faute, et seulement de sa faute si un loup-garou venait la manger Sad ! Elle d'ordinaire exempte de toute bêtise :sifle:... elle venait de commettre une atroce boulette. Les larmes ne lui montèrent pas aux yeux, car c'était une super-héroïne 8), et qu'elle savait affronter tout plein de genres de situation niarkhéhé, mais il s'en était fallu de peu pour qu'elle ne perde le contrôle d'elle-même et se mette à hurler sa terreur encore plus fort que les appels qu'elle avait émis quelques minutes auparavant.

Comble de l'ironie, la première année, finit par tomber sur la clairière où poussaient ces "fameuses" citrouilles vertes, et constata qu'il ne s'agissait que de pastèques, qu'on trouvait souvent en France, à ceci près qu'elles étaient géantes faim!. Alors pourquoi ne connaissaient-ils pas ce fruit, en Angleterre ? Elle réalisa que le climat du pays était d'ordinaire bien trop froid pour qu'on puisse en faire pousser, alors comment se faisait-il que celles-ci soient déjà en train de pousser Suspect ? Et si c'était une variété qui ne nécéssitait ni chaleur, ni soleil sunny, alors pourquoi les avait-on plantées au beau milieu de la forêt plutôt que dans le parc ?! Lucy s'assit sur un "bébé citrouille verte" de taille déjà importante, et attendit que quelqu'un vienne, connaissant suffisamment son don de l'orientation pour savoir que si elle se mettait en chemin là, tout de suite, elle ne sortirait du bois que quelques semaines plus tard, et serait probablement parvenue à l'opposé de Poudlard. D'ordinaire, les légumes géants à Poudlard, étaient des citrouilles, pour Halloween. Alors quoi ? Des pastèques d'Halloween ? love


Dernière édition par le Sam 24 Nov - 10:46:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyDim 9 Sep - 17:33:17

Bien loin de la forêt interdite, dans Poudlard même, Emilien était en grande réflexion. Assis dans l’un des fauteuils de la salle commune, il avait posé un bout de parchemin sur une table, et son livre de potion à côté. Eh oui, il travaillait. Les devoirs, c’est important !



D’accord, il ne travaillait pas vraiment. Jouant machinalement avec un crayon – bien qu’ils soient à Poudlard, les élèves avaient parfois besoin de crayons, pour faire des schémas, par exemple – il réfléchissait, comme dit précédemment. Pas à son devoir, bien sûr. Oh, il avait essayé. Le livre et le parchemin n’étaient pas là pour rien ! Seulement, ça l’avait rapidement ennuyé, et puis il avait pensé à autre chose … En ce moment, il y avait deux choses qui occupaient son esprit, du moins principalement. Il y avait toujours beaucoup de petits sujets insignifiants qui occupaient son esprit. En cet après-midi de juin, il se demandait ce qu’il allait faire pendant les vacances très prochaines, s’il allait partir chez son père ou chez sa mère, pour commencer. Autrement, c’était surtout ce qui s’était passé l’autre jour qui le perturbait … Un beau matin, Emilien s’était amusé à jeter un bout de gâteau dans l’assiette de Gatween, à la table des Serpentard. Beaucoup de choses en avaient résulté, tout ça à cause d’un singe stupide …

Le singe ! Où était-il passé ? Emilien se rappela qu’il l’avait cherché, avant de commencer ses devoirs. Benedetto restait en général dans la salle commune, ou bien dans le parc, alors il devait être dehors … Le Serpentard décida qu’il ferait mieux d’aller le trouver, au lieu de rester comme un idiot à faire semblant de travailler. De toute façon ce devoir était nul, ses camarades de dortoir l’auraient sûrement fait, ils pourraient l’aider. Comment ça, il n’est pas le seul à penser comme ça ? Non mais moi, c’est différent. Je suis pas en première année, moi. Je suis en première tout court. Même que ça craint. Emilien laissa donc tomber son devoir pour partir à la recherche de Ben. Ce maudit singe lui causerait toujours des ennuis ! Des ennuis, et des Poufsouffle. Une fois, il avait été assailli par des filles de la maison des Blaireaux, en quatrième année, qui voulaient savoir si Ben était gentil, si elles pouvaient le caresser, s’il mangeait des cacahuètes ou pas … Emilien les avait aimablement envoyé promener, en pensant que si Ben mangeait des cacahuètes, ça voulait dire qu’il mangeait des Ashley, ce qui finalement ne serait pas si mal. Dire que les scénaristes de Dallas avaient pensé qu’il pourrait sortir avec elle, ils sont fous ! Heureusement que je m’y oppose, pour la santé mentale d’Emilien.

Le garçon traversa le grand hall et se retrouva dans le parc. C’était le mois de juin, il faisait donc assez chaud dehors. Assez, car tout est relatif. On est en Angleterre, ne l’oublions pas. Emilien chercha vaguement son animal des yeux, mais le soleil n’aidait pas. L’autre jour, lui et Gatween avaient entamé une petite discussion fort déplaisante, que l’arrivée de Lucy avait interrompue. S’en étaient suivis des lancers de jus de citrouille et de pudding, puis tous avaient quittés la Grande Salle. Quel magnifique début de journée, n’est-ce pas ! Mais l’histoire ne s’arrêtait pas là, puisqu’ils s’étaient tous retrouvés dans les couloirs, quelques minutes plus tard. Emilien avait tout d’abord ignoré Lucy, et discuté avec Bill, qui était arrivé entre temps. Puis le temps des excuses était arrivé, il avait eu droit à des excuses de Mariana, de Lucy, puis d’Ashley. Ashley ? Il ne savait toujours pas pourquoi, mais en tout cas, son entrée en scène avait été si stupide, et était vraiment tombée au mauvais moment, de sorte qu’Emilien l’avait gentiment remballée. Est-ce que Bill lui en voulait pour ça ? Emilien savait que les deux Poufsouffle s’appréciaient beaucoup, mais bon … Bill devait l’admettre lui aussi, Ashley avait vraiment été bête sur ce coup ! Le Serpentard ne regrettait en rien ses paroles. Si elle n’avait pas pu comprendre par elle-même que ce n’était pas le moment, il n’y avait pas cinquante solutions pour le lui apprendre.


- Ben !

Emilien venait d’apercevoir son singe, un peu plus loin. Peut-être par esprit de contradiction, l’animal s’en alla en courant, droit vers … la forêt interdite. Ah, génial. Ça devait bien arriver un jour ! Le Serpentard n’y était jamais entré, pour quoi faire ? Et puis, s’il se faisait prendre, il aurait droit à une super punition, et beaucoup de points en moins. Déjà que Serpentard était avant-dernier pour la coupe des Quatre Maisons, pas la peine d’aggraver leur cas. Maintenant, il n’avait pas vraiment le choix. Mine de rien, Emilien aimait bien l’animal, et il ne pouvait pas le laisser se faire dévorer par quelque créature habitant la forêt … Bah, en plein jour, ça ne devait pas craindre grand chose ! Il n’aurait pas besoin d’aller très loin, Ben allait reconnaître sa voix, et revenir vers lui. Croisant les doigts pour que ce soit le cas, Emilien entra à son tour dans le forêt … Après quelques mètres, il se rendit compte que, bien que ce soit l’après-midi et que le soleil tape fort, à l’intérieur de la forêt on aurait dit qu’on était en début de soirée. En effet, les feuilles des arbres empêchaient le soleil de percer … Emilien se retourna, il pouvait encore voir le parc derrière lui. Pourquoi ne pas faire demi-tour ? Ben reviendrait sûrement tout seul … D’un autre côté, il était curieux. Ce pourquoi il s’enfonça dans la forêt, en ayant conscience de la bêtise qu’il commettait.

Le plus étonnant, l’autre jour, avait été la décision de Lucy : elle et Gatween, c’était fini. Enfin, c’était « en pause ». Qu’est-ce que ça voulait vraiment dire ? Après ça, ils pourraient … recommencer ? Ça paraissait un peu bizarre aux yeux du Serpentard, mais bon. Emilien n’avait pas pu s’empêcher de ressentir de la joie à cette nouvelle, mais il savait que c’était mal. Mal d’être heureux du malheur des autres. Même si on parlait de Gatween. Depuis, il n’avait pas eu l’occasion de parler à nouveau à Lucy. Pour sa part, il n’arrivait pas vraiment à faire le point. Pourquoi ça le rendait si heureux, cette affaire ? Est-ce que Lucy pouvait être plus qu’une amie pour lui ? D’un autre côté, une amie, c’était bien aussi … Mieux valait qu’ils restent amis, longtemps, plutôt que … Ah, tiens ! Ce n’était pas Lucy ? Emilien cligna des yeux plusieurs fois, en apercevant plus loin la Serdaigle. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il l’aurait rencontrée dans le château, ou bien dans le parc, il ne se serait pas posé la question, mais là ! Emilien s’approcha, de toute façon il avait perdu Ben de vue depuis longtemps, et observa les lieux. C’était une clairière, où poussaient des sortes de … plantes, vertes. Des énormes balles vertes, un peu allongées. Intrigué, Emilien fit tout de même un petit sourire à son amie.


- Tiens, c’est marrant que tu sois là. Tu t’es perdue, toi aussi ?

Emilien jeta un coup d’œil à l’une des … choses, géantes et vertes, non loin de lui. Pour quelqu’un qui détestait tout ce qui touchait à la botanique – un point commun avec Lucy, d’ailleurs – ce n’était pas pour le réjouir. Il ajouta finalement :

- Euh … c’est quoi, ces trucs ?
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyLun 10 Sep - 12:54:58

Lucy était assise sur les pastèques love depuis un bon moment, et s'ennuyait ferme. D'ordinaire, cela ne la dérangeait nullement de méditer un moment, mais ces derniers temps, la réflexion n'était guère propice à de nouveaux sujets. Lui revenaient en boucle les évènements des jours précédents Sad, qui n'avaient rien de joyeux, et auquel elle ne pouvait, de toute manière, plus rien faire. Alors que gagnerait-elle à ressasser tout ça, à part se faire du mal ? Malheureusement, comme nous pouvons le constater le plus souvent, l'être humain, a des tendances sado-mazochistes. Vous savez, celles qui font que certains soient des fans de Rogue :sifle:, ou que d'autres rédigent des scénario comme ceux des Simpsons Twisted Evil? Il arrive aussi que certains hommes apprécient qu'on leur marche sur le dos avec des chaussures à talon aiguilles comme dans Desperate Housewives love. Bref, la fillette ne faisait pas exception, et ces temps-ci, elle songeait plus à ce qui la tracassait qu'à ce qui la rendait heureuse. Raison pour laquelle elle avait tenté de s'occuper par n'importe quelles activités afin de s'aérer l'esprit, l'une d'elle ayant contribué à son arrivée jusqu'ici Razz. La Bleue et Bronze avait pensé qu'en se fixant comme objectif d'aller voir ces fichues fausses citrouilles, elle ne penserait pas à Stanislas et aux autres avant que la nuit ne soit tombée, que la salle commune des Serdaigles ne soit vide et qu'elle soit contrainte d'aller se coucher, sans personne à qui parler pour se changer les idées.

Raté. La voilà qui se retrouvait morose, à se demander si elle aurait pu si prendre avec plus de délicatesse pour annoncer à Stan qu'elle ne voulait plus sortir avec lui. La petite ne regrettait pas un seul instant sa décision niarkhéhé, mais elle avait beau être fière, elle avait toujours craint de blesser les autres, et se demandait si elle n'aurait pas pu user de plus de diplomatie, annoncer son choix à son ex [à 11ans xD Razz] en privé par exemple. Mais la fillette avait préféré faire savoir à tout le monde que c'était de sa faute et non pas celle du Serpentard si elle choisissait de rompre, par égard pour ce dernier I love you. Parce que oui, elle le respectait, elle le respectait infiniment. Raison pour laquelle Lucy n'avait pas tenu à continuer cette espèce de comédie plus longtemps.

Un autre détail la tourmentait, d'une nature assez différente, quoique ayant tout à avoir avec l'histoire. Pourquoi s'était-elle sentie plus soulagée de savoir qu'Emilien I love you la pardonnait que de savoir que Stanislas love l'excusait de son comportement niarkhéhé ? C'aurait logiquement du être l'inverse, étant donné que l'un était son meilleur ami, et l'autre était encore son petit ami à ce moment précis. Mais non ! Lucychérie devait se faire des idées, voilà tout ! Elle avait déjà conclu l'affaire ainsi après leur réconciliation dans le Poudlard Express; elle ne pouvait pas être amoureuse de Milou Rolling Eyes, il était un ami bien trop proche :sifle: !


*C'est tout simplement impossible...* songeait-elle.

De toute manière, quand bien même elle l'aurait aimé, çà n'aurait jamais été réciproque ! Il la considérait certainement comme sa petite soeur ou elle ne savait trop quoi, d'où sa réaction envers Stanislas. Il avait voulu la protéger voilà tout, il n'avait vraiment pas de quoi être jaloux... si niarkhéhé ? L'amour rend aveugle et quand on parle du loup, le voilà qui vient !
Prom'nons nous dans les bois, pendant que le loup y est pas, car s'il y était il nous mangerait :sifle: !
La voix d'Emilien retentit donc d'entre les arbres, appelant manifestement Ben. Tiens, il faisait encore des siennes pour changer...


- Ben y es-tu ? Milou que fais-tu ? Ah salut...

Au lieu de répondre "Je met ma chemise" ou bien "Je met ma culotte" :sifle:, Emilien constata qu'elle était également perdue. Typique du Grand Méchant Mi-Loup :susect:. Si elle admettait ce dernier fait, et qu'elle disait qu'elle voulait se rendre à Poudlard, il lui indiquerait très certainement un chemin assez long, tandis qu'il userait du raccourci. Une fois dans le chateau, il se rendrait dans le bureau de Dumbledore, le mangerait faim!, et attendrait que Lucy arrive - il attendrait longtemps Razz - et lorsqu'enfin elle pousserait la porte du directeur, le Grand Méchant Mi-Loup la laisserait s'approcher, déguisé en vieillard Rolling Eyes, puis l'avalerait toute crue ! Et notre Petit Chaperon Bleu ne voulait pas attendre que les médicomages l'extirpent de l'estomac du glouton.

- Que tu as de beaux yeux Mère-Grand Moi, perdue 8) ? C'est mal me connaître ! Ah euh, nan, j'étais juste euh... en train d'me prom'ner niarkhéhé ! affirma-t-elle d'un ton, qui comme vous pouvez le constater, était très convainquant I love you

Bon, d'accord, s'il avait eu vent de ses multiples dérives rien qu'à l'intérieur du chateau, il saurait bien évidemment qu'elle était on ne peut plus paumée. Comme d'habitude... toute la journée, je vais jouer à faire semblant ! [version Julien love]
Emilien I love you demanda ensuite ce qu'étaient les plantes sur lesquelles elle avait impérialement posé son séant 8). Ouiii ! Elle était sauvée ! Les loups mangeaient des fruits parfois, enfin, ptêt' pas les loups mais les renards en tout cas niarkhéhé ! Donc si elle lui disait que c'était comestible, il mangerait sans doute les pastèques plutôt que la Bleue et Bronze !


- C'est des fruits, des pastèques. C'est comestible, y en a en France niarkhéhé.
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyLun 10 Sep - 17:51:48

Bien sûr, Lucy avait tout deviné ! Emilien comptait lui indiquer un mauvais chemin, le plus long possible, tandis que lui grâce à sa merveilleuse mémoire, pourrait rentrer au château plus tôt, afin de manger Dumbledore. Rien que la première partie de l’histoire ne tenait pas debout : Emilien n’aurait pas une assez bonne mémoire pour rentrer au château le premier. De plus, il n’était absolument pas anthropophage. Et puis, Dumbledore était censé savoir se défendre un minimum, ou alors il n’avait rien à faire au poste de directeur. Quant à la suite … C’était tout aussi improbable. Bref, l’esprit de Lucy avait de drôles d’idées. Emilien, pour sa part, se demandait simplement comment cela se faisait-il qu’il croise, par hasard, en plein milieu de l’après-midi, dans la forêt interdite qui comme son nom l’indique si bien, était interdite aux élèves, non seulement une élève de Poudlard, mais une élève qu’il connaissait ! Et merde la tartine de tarama sur mon jean. Oh, pardon. Il n’empêche que j’en voulais pas, en plus, moi, de cette tartine ! Je disais donc, Lucy avait trop lu le Petit Chaperon Rouge et se prenait pour le petit chaperon bleu, tandis qu’Emilien se posait des questions qui n’avaient pas lieu d’être : c’est comme ça, point.

Le Serpentard crut bien entendu son amie sur parole, lorsqu’elle déclara qu’elle était là parce qu’elle se promenait. Bien sûr ! On se promenait souvent dans la forêt interdite, lorsqu’on était élève à Poudlard ! Tout le monde savait, par exemple, qu’elle n’était nullement dangereuse, qu’aucun monstre ne l’habitait, et qu’il était parfaitement autorisé de s’y rendre. Ce pourquoi elle portait ce nom, d’ailleurs. Emilien se demandait toujours ce que la Serdaigle avait pensé lorsqu’elle avait décidé d’entrer dans la forêt. Une drôle d’idée avait dû traverser son esprit … Il se concentra ensuite sur les pastèques désignées par la Serdaigle. Ah oui effectivement, ça lui disait quelque chose. Sauf que lui, il aurait appelé ça anguria. Bah, ça revenait sans doute au même ! Il n’aimait pas trop le goût de ces fruits, qui bien que comestibles n’étaient pas très bons. On lui en avait déjà fait manger en Italie – eh oui, on n’en trouve pas qu’en France, ce fruit dégueu touche beaucoup d’autres pays – et il n’avait pas du tout aimé ça. Alors si Lucy pensait que pour atténuer sa faim, il allait se jeter sur les pastèques plutôt que sur elle, elle se trompait. D’un autre côté, il n’avait pas faim. Et une fois pour toute, il n’avait rien d’un cannibal !

Mais intéressons-nous de plus prêt à ce fruit si passionnant. La pastèque, ou melon d’eau est une plante herbacée, de la famille des Cucurbitacées – ce nom ! – originaire d’Afrique, largement cultivée pour ses gros fruits lisses, à chair rose, rouge, jaune, verdâtre ou blanche, et à graines noires. Le terme désigne également ce fruit. Il faut distinguer la pastèque comestible plus judicieusement appelée melon d’eau de la pastèque à confiture, non directement comestible. Le fruit pèse généralement, à maturité, cinq à neuf kilos. Après ce petit passage fort instructif, nous pouvons en déduire que les pastèques géantes cultivées dans la forêt interdite pesaient donc très très lourd. On s’en fiche ? Roh, mais il ne faut pas mépriser la culture générale ! Vous n’avez pas l’attitude intellectuelle pour aller en seconde générale ! N’ayez pas des rapports ancillaires avec votre professeur ! Oups, overdose de souvenir de troisième. Vive les cours de latin ! Emilien s’assit sur un des fruits, lui aussi, et réfléchit tout en attrapant un autre fruit plus petit. Il le tournait dans ses mains, faisant mine de l’observer, mais c’était comme quand il faisait semblant de travailler. En ce moment, il y avait une question qu’il aurait bien posée, mais …


- Attends. Si t’es perdue – personne se promène dans la foret … - et moi aussi, comment on est censés sortir de là ?

Non ce n’était pas celle-là, quoique cette dernière était tout aussi importante. Non, ce qu’il se demandait, c’était pourquoi Lucy avait brusquement décidé de rompre avec Gatween. C’était vrai, quoi ! Un peu plus tôt elle aurait déclamé ses qualités à qui voudrait l’entendre, aurait fait un portrait élogieux du Serpentard, et lui aurait couru après en pleurnichant pour implorer son pardon, pour un rien, en plus. Alors ? Pourquoi, d’un seul coup, s’était-elle tournée vers lui en déclarant « On ne triche pas en amour » ? Emilien devait avouer que ça le rendait perplexe. Ça lui semblait même assez bizarre. La relation entre Lucy et Gatween avait été assez importante pour que les deux amis se disputent, et pourtant ça se terminait en un claquement de doigt ? Etrange. Emilien finit par lever les yeux de sa pastèque et ajouta, sur un ton un peu hésitant :

- Bon, de toute façon on trouvera pas de solution en deux secondes … Sinon, ça va toi, en ce moment ? Enfin …

Il ne termina pas sa phrase, Lucy devait avoir compris de quoi il parlait.
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 12 Sep - 15:08:44

D'abord, Lucy n'avait pas de drôles d'idées. Elle n'avait que des idées géniales 8). Et de un, comme dirait Emilien tongue. Ensuite, effectivement, Milou aurait du lui sauter dessus, mais pas pour la manger, ce qui n'aurait pas été très déontologique - et surtout très mauvais pour son estomac Suspect -; pour l'embrasser 8). Ben quoi c'était vrai, il était amoureux d'elle I love you, elle était amoureuse de lui love. Bon, d'accord, à propos de ce dernier détail, il n'avait aucun moyen de le savoir puisque la petite était quelques jours auparavant avec Stanislas et qu'elle ne s'en rendait pas compte elle-même. L'amour rend-il vraiment aveugle ? En tout cas, il ne rendait pas tout à fait stupide, car malgré le fait qu'Emilien n'est toujours pas admis son amour inconditionnel pour la belle, il s'était rendu compte qu'elle lui mentait.

*Putain, comment y sait Shocked ? Mourue, j'aurais du trouver un truc plus crédible...*


Et oui, pour une fois, vous avez l'immense privilège d'entrapercevoir les pensées d'un génie 8). Oui, bon d'accord, la plupart des génies bénéficiaient non pas seulement d'une intelligence fulgurante, mais aussi d'un grain de folie plus ou moins développé niarkhéhé.
Marchiiii les copines love ! Désolée, mais chui malade pour mon anniv' et mes namies ont quand même trouvé le moyen de m'apporter des cadeaux ! I love you <3 Bon, reprenons quand même ce rp love...
Donc, vous en concluerez bien évidemment que, folle ou non - ah ces mauvaises langues Rolling Eyes... -, la Bleue et Bronze méritait d'être vénérée en bonne et due forme 8). Même si elle n'avait en tête que des excuses minables, qui ne fonctionnaient pas une seule seconde Rolling Eyes. Et puis minceuh, il en fallait quand même de la culture générale de la part d'une sorcière pour connaître les contes na ! Pasque Charles Perrault, les frères Grimm...etc, ils étaient loin d'être connus une fois que l'on quittait le monde moldu ! Alors d'avoir lu le Petit Chaperon Rouge, c'était mieux que de l'avoir bamancé dans le lac sans un regard de considération pour cet ouvrage :sifle:. Ca vous rapelle personne ? Moi, si niarkhéhé.

Finalement, en y réfléchissant bien, les pastèques n'étaient pas tout à fait de fausses citrouilles, étant donné que ces légumes oranges, faisaient aussi partie de la famille des cucurbitacées, sauf erreur de ma part. Seulement, il subsistait une différence majeure entre les deux végétaux, autres que l'appartenance aux fruits ou aux légumes. Tout simplement parce que la pastèque, quoi qu'en dise Emilien, c'était non seulement super bon love, mais en plus très pratique niarkhéhé. Pourquoi ? Premièrement parce qu'elles contiennent beaucoup d'eau et qu'elles sont particulièrement rafraîchissantes, et deuxièmement, parce qu'on peut en faire de magnifiques chapeaux :sifle:. Bien que peu commun, il faut l'avouer Razz. A ceci, opposons la citrouille; c'est tout simplement immonde Suspect, comme la courge, et en plus ça fait peur affraid ! C'est bien pour cela que le soir d'Halloween on utilise des citrouilles Suspect ! On leur taille des yeux effrayants et des dents de cucurbitannibales pale ! Déjà leur couleur orange est repoussante, alors avec une bougie à l'intérieur en plus, quand vous voyez ce truc briller dans la nuit => affraid ! C'est bien simple, lorsque ma soeur, l'année dernière, s'est ramenée à la maison en voulant en mettre une je lui ai tout de suite dit : "Ca va pas la tête affraid ? T'as quel âge Shocked ?" ! Bon, d'accord, c'est pas vrai niarkhéhé. Je l'ai laissée faire parce qu'après elle va faire la tournée des maisons et que quand elle revient avec plein de bonbons je pioche dedans :sifle:. Droit d'aînesse que voulez-vous niarkhéhé. Et même si ce droit n'entrait plus en vigueur :sifle:, je vous assure que je trouverais un autre moyen. Taxe sur la beauté ou l'intelligence par exemple... 8)

Là-dessus, alors que chacun plongeait dans une petite réflexion très intéressante sur ces pastèques, Emilien posa une question fatale. C'était tout simplement mortel, ou comment achever un cerveau en une phrase Suspect. Comment ils allaient sortir d'ici ? Ah parce qu'ils étaient sensés sortir en plus Razz ?! Elle était parvenue à se rendre toute seule jusqu'à cette clairière, Milou pouvait bien la ramener lui I love you ? Apparemment pas. Dommage. Même le petit coeur qui marche toujours ne veut pas marcher Sad. Parce qu'ils étaient perdus. La blondinette n'avait fichtrement aucune idée quant à la solution miracle qui les sortirait de ce pétrin. Cependant, la question lui arracha un petit rire nerveux.


- J'aimerais bien le savoir. Généralement quand je pense que la direction que je cherche est à droite, je vais à gauche, et ça marche. Sauf que parmis ces arbres bah... y a plus ni droite ni gauche...

Emilien conclut qu'ils ne trouveraient pas comment s'extirper de ce trou perdu en un claquement de doigts, et enchaîna donc sur un autre sujet. Comment elle allait ? Ah bah ça... C'était le grand problème. Elle allait bien. Super bien même. En dehors du fait qu'elle craignait d'avoir blessé Stanislas, même si ça ne semblait pas être le cas. Il avait très bien pris sa brusque déclaration, et à sa grande surprise, avait dit avoir pensé la même chose Suspect. Lui non plus ne semblait pas regretter grand chose. Et la seule raison qui poussait Lucy à penser si souvent à cette rupture, c'est qu'elle se demandait, non pas si elle avait fait une bêtise, mais si elle n'aurait pas du être plus peinée. Car elle ne l'était pas du tout...

- Je vais bien, Stan l'a très bien pris mais... je me demande si... je comprend rien. Je devrais être triste et... je ne ressens rien. Sauf peut-être du soulagement. Je suis bizarre non ?


C'était vrai. Elle avait couru s'excuser auprès du jeune homme, pour une raison qu'elle ignorait. Peut-être avait-elle craint une réaction explosive telle que celles d'Emilien ? La Serdaigle ne savait pas exactement, pourquoi elle prenait conscience seulement maintenant, que ce qui lui avait semblé si important, n'avait pas tant compté que ça pour elle.
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 12 Sep - 19:43:00

Ce fameux « Et de un » … Vous aimeriez bien savoir ce que ça veut dire, hein. Peut-être, un jour … Enfin c’est surtout à la condition que Samael et Nathan soient toujours présents. Au pire je serai seul au monde avec Isaac, et Emilien aura toujours aussi peu d’amis à Serpentard. En parlant de cette maison, que les choses soient claires : ce n’était pas parce que Lucy et Gatween s’étaient séparés, qu’Emilien allait arrêter de détester Michel ! Loin de là. Quand Emilien se faisait un ennemi, il ne l’oubliait pas du jour au lendemain, bien que Michel ait totalement mérité qu’on l’oublie. Et puis maintenant que j’ai trouvé des gens qui pensaient comme moi à propos de Michel, on va pas laisser tomber ! Peut-être qu’avec lui ce ne sera plus vraiment Dallas – quoique toujours un peu – mais ce sera quand même très amusant, si ça se fait. Mais nous, joueurs, sommes les seuls à savoir tout cela. De même que nous, joueurs, sommes les seuls à avoir remarqué qu’Emilien était amoureux de Lucy, et réciproquement. Oh, c’est mignon ! Oui mais comme on se l’est souvent dit dans Dallas, l’amour rend aveugle. De pourquoi les personnages, eux, ne s’en rendent pas compte. Ce serait beaucoup trop simple. Pour cette même raison, bien sûr qu’Emilien n’allait pas sortir avec Lucy tout de suite ! Voyons, ce serait trop facile …

Emilien tentait de réfléchir : comment feraient-ils pour sortir de la forêt ? En plein jour, déjà, elle n’était pas très rassurante. Mais quand la nuit serait tombée, ce serait une horreur. Bien, alors la sortie, c’était par où ? Par où était-il arrivé ? Mais d’ailleurs, avait-il avancé en ligne droite, depuis qu’il était entré dans la forêt interdite ? Il s’était contenté de suivre Ben, mais … Ce dernier avait à nouveau disparu. Et on n’était pas dans un film : le singe n’allait pas réapparaître comme par magie, et lui guider jusqu’à la sortie ! Quelles solutions s’offraient à eux ? Premièrement, essayer de trouver la sortie tous seuls. Ils risquaient de se perdre davantage, certes, mais ils avaient également une chance de sortir vivants avant la nuit. Deuxièmement, rester là en espérant qu’un insouciant passerait par hasard par là. Quelle bonne idée ! Combien y avait-il de chance pour qu’une personne passe justement par là ? C’était une forêt interdite, dangereuse ! Personne n’était censé venir ici. Troisièmement, envoyer un signal grâce à leur baguette magique. Ils n’étaient même pas sûrs qu’on verrait ce signal, et si c’état un professeur qui venait les trouver, bonjour la punition ! Ils risquaient peut-être même le renvoi. Quatrième solution : rester là et manger des pastèques pour survivre. Non, c’est une blague. Il n’y a que trois solutions, en réalité.

On parle de jeter des livres dans le lac ? Présente ! Enfin, présent, parlons en la voix d’Emilien. Certes il avait jeté grand nombre de livres dans le lac du château, mais pas le Petit Chaperon Rouge ! D’ailleurs ce topic je l’ai jamais fini, dommage. Je reprends : Emilien avait donc balancé l’Œuvre de Zola, Orgueil et Préjugés, La Vie de Jésus, Apprendre l’Italien, Raison et Sentiments … Si j’avais écrit ce rp un peu plus tard dans l’année, il aurait probablement jeté La Princesse de Clèves, ainsi que Zadig, Candide, Herr Puntila und sein Knecht Matti, et j’en passe. Vous pourriez en déduire qu’Emilien n’était pas un passionné de lecture. Certes. Mais même moi, joueuse, les aurait jetés, ces livres ! Pourtant, je lis plus que la plupart des gens de ma classe. Ah, ces jeunes. Et si Lucy n’était pas contente de la façon dont le Serpentard traitait ses livres, elle n’avait qu’à se plaindre à ses parents, qui les lui avaient achetés ! Puis d’un côté, c’était aussi de sa faute à elle, s’il les avait balancés. Bref.

Lucy lui expliquait qu’elle avait un très mauvais sens de l’orientation. Bien ! Très bien. Ils étaient bien partis pour sortir ! Quand elle parla de gauche et de droite, Emilien se rappela les cours de mathématiques en primaire … Quel rapport, me direz-vous ? Y’en a un, vous inquiétez pas.


- Bah c’est pas compliqué, pour la droite, ben c’est pas la gauche, c’est l’autre. Et la gauche, c’est l’autre droite. Mais tu t’en fiches, tu peux toujours dire que la gauche c’est la droite, et dans ce cas la droite ce sera l’autre.

Ce n’était qu’un tout petit résumé d’un long discours d’un professeur de maths qu’il avait connu jadis … Comment ça, c’est moi qui l’ai connu ? Ah ben, sans doute. Voyez pourquoi les maths l’année dernière c’était galère. Mais vous savez, c’est comme l’Europe et l’Italie ! Si t’es en Italie, t’es forcément en Europe, alors que si t’es en Europe, t’es pas forcément en Italie ! Et tu peux être européen sans être italien, alors que tu peux pas être italien sans être européen. En Europe, on a aussi la Franche-Comté, et si on habite en Franche-Comté, ça veut dire qu’on est européen, mais pas italien ! Parce qu’on peut être en Europe sans être italien ! Comme quand on est en Angleterre par exemple, quoi que l’Angleterre c’est compliqué. Mais quand on est en Italie, on est forcément européen ! Sauf si on est en vacances, bien sûr, mais dans ce cas … Enfin. L’essentiel, c’est que vous ayez compris.
C’était un cours de maths en direct de la salle 141 de mon lycée. Retransmission terminée pour cause de suicide des élèves
.

- Oublie ça, ajouta Emilien avec un petit rire semblable à celui de la Serdaigle un peu plus tôt.

Et Lucy répondit à sa question, à savoir comment elle allait en ce moment, plus précisément depuis l’autre jour. Tout s’était passé très vite. Et comme la fin de l’année approchait, les professeurs les préparaient aux examens pour passer en deuxième année, qui certes n’étaient rien par rapport aux Buses et aux Aspics préparés par les cinquième, sixième et septième années. Donc Emilien n’avait même pas eu le temps de discuter avec son amie, au calme. Pour ce qui était des explications, le Serpentard préférait avoir une conversation tranquille avec les personnes concernées. Il n’aimait pas beaucoup être entouré de trop d’élèves … Lucy comprit bien sûr de quoi il parlait, elle allait bien, disait-il, et Gatween l’avait très bien pris. Etonnant. D’un autre côté, ça prouvait qu’il était bien hypocrite et n’aimait pas vraiment la Serdaigle. Il y avait de quoi être vexée, pour Lucy. Cette dernière lui avoua qu’elle ne ressentait aucune tristesse à propos de cette histoire, et Emilien faillit sourire. Déjà qu’il trouvait ça méchant de sa part d’avoir été heureux de la tournure des événements … Du soulagement ? Bizarre ? Non, ce n’était pas ce qu’il aurait dit, mais … Emilien pouvait-il répondre franchement sans qu’on ramène tout à lui ? Quoi qu’il dise, comme il était impliqué dans l’histoire, ça le concernerait forcément quelque part … Après avoir hésité quelques secondes, il répondit :


- Non, t’es pas bizarre, c’est peut-être juste que … Que tu tenais pas tant que ça à lui. Enfin, j’en sais rien, je peux pas juger. Par contre, que lui l’ait bien pris, je trouve ça étrange, conclut-il avec un petit sourire en coin, le regard dans le vague.
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptySam 15 Sep - 6:00:44

Oui, Lucy aurait bien aimé ce que ça voulait dire et de un. Enfin moi. Pasque elle, elle a que 11 ans donc, 4ans de plus que moins que moi qui pourront lui servir pour découvrir le secret à Milou. Entre amants amis :sifle:, on aurait pas du avoir de secret l'un pour l'autre I love you.
.... Gros blanc ....

Comment ça elle était la première à en avoir d'abord :sifle: ? Mais c'était pas la même chose niarkhéhé !!! Comment voulez-vous que Lucy raconte l'histoire de l'alcool à 90° sur le tibias blessé d'Amaranth, la chaussure puante qui avait brisé un vase antique de la salle commune des Serdaigles, et sa soeur jumelle qui avait attérit sur Kirieh, ratant de peu l'araignée de Dargor :sifle:. Allez raconter ça quand vous êtes l'auteur de ces débordements... niarkhéhé il n'y a pos de quoi être fier. Déjà que tous ses sympathiques camarades avait du propager les faits alors... l'effet traînée de poudre vous connaissez ? C'était certain que maintenant, Précieuse aurait de quoi se moquer d'elle. Y faudrait qu'à l'occasion, elle trouve quelque chose pour l'enfoncer aussi I love you. Peut-être le fait qu'elle était parente avec Nathan niarkhéhé ? Qui sait, elle avait honte de ce point, c'était donc un terrain à exploiter Twisted Evil... D'ailleurs, ce cher Natnat', Milou semblait le connaître. OMG affraid ! Rassurez-moi... ce n'est pas son ami... si Suspect ? Alleeeez 'Milien, t'es pas copain avec un McLane hein pale ? Steuplaiiiit, dis-moi que c'est pas vrai, que t'as juste été con, comme l'autre jour I love you...
Bref, nous n'avons guère le temps de nous attarder sur les fréquentations douteuses du Serpentard, aussi peut-on penser que s'il s'entendait réellement bien avec Nathan McLane, il aurait mieux fait d'aller voir chez Michel [new expression Razz]. Ou de se pendre, au choix. C'est moi qui le dis hein niarkhéhé, pas Lucy I love you. Elle, elle tient pas à ce qu'ils se voient plus que ça en fait :sifle:.

La Bleue et Bronze aussi réfléchissait très fort. Un jour, on verrait probablement de la fumée s'élever en doux volutes au-dessus de la tête, provenant de ses oreilles :sifle:. Mais elle n'allait pas émettre ses propositions à voix haute hein, sinon, 'Milien y dirait encore qu'elle avait de drôles d'idées. Nawaaak niarkhéhé ! Elle pensait seulement que si Emilien montait tout en haut d'un lui-même-très-haut des arbres, le Serpentard pourrait apercevoir le chateau et leur indiquer la direction à suivre ! "Milou mon chéri frère - pas de relations incestueuses :sifle: -, Milou, ne vois-tu rien venir ?" Et à cet instant, il répondrait, "Je ne vois que tes yeux qui brilloient et tes cheveux qui blondoient" love. Dans la vie il y a des cactus moments où il fallait oser prendre des risques 8) ! Ca me fait penser à cette fable d'Oesope que je dois apprendre [la version grecque évidemment -_-'], qui a inspiré La Fontaine pour La Cigale et la Fourmi. Et la fable d'origine, nommée La Cigale et les Fourmis, se conclut par cette morale [et encore chui généreuse je vous la donne traduite 8)] : L'histoire montre qu'il ne faut pas que quelqu'un soit négligeant en toute chose pour ne pas éprouver de désagréments ni prendre de risques. Eh bien, notre blondinette, c'était la cigale, qui venant demander de la nourriture, se voyait rire au nez et répondre: "Mais si tu chantais aux temps chauds, danse en hiver." et qui trouvait l'idée excellente niarkhéhé. En effet, le suspens, l'action, l'inconnu du lendemain love... tout cela était nettement plus excitant qu'une vie plate, sans surprises ! C'était décidé, elle allait s'enfuir avec Milou love ! Dès le lendemain I love you ! Enfin, plus précisément, dès le lendemain du jour où elle se serait rendue compte qu'elle ne pouvait plus se passer de lui Rolling Eyes. Etait-ce mauvais pour la santé ce genre de chose ? Le gène de la méchanceté ne risquait pas de déteindre sur elle, puisqu'elle le possédait déjà, quoi que profondément enfoui sous le calme qu'elle conservait la plupart du temps 8). A quelques rares exceptions :sifle:...


- Et si tu montais dans un arbre ?

Aaarg. Elle l'avait dit aha. Boulette ! La star des Dallasseuz' 8) n'en menait pas large là. Emilien allait encore la regarder bizarrement avec ses deux magnifiques nyeux qu'elle adorait tant love. Enfin bon, elle pouvait aussi le contempler comme s'il était devenu fou Shocked, vu le baragouinage qu'il venait de lui sortir à propos de sa droite et de sa gauche. La petite elle avait appris ça en CP, la gauche c'était la main avec laquelle elle écrivait, la droite c'était l'autre niarkhéhé ! C'était pas plus compliqué que ça I love you !!! Cependant, son ami devait avoir encore beaucoup de mal, car il laissa tomber l'affaire en moins de deux.

Milou affirma qu'elle n'était pas zarbi comme diraient certains :sifle:. Ca le changeait pour une fois de ne penser qu'elle ne l'était pas I love you. Enfin, c'était tout à son honneur, il percevait enfin la réalité 8) ! Il suggéra que la Serdaigle ne tenait peut-être pas autant qu'elle l'avait cru à Stanislas. Cette affirmation la fit sourire, surtout lorsqu'Emilien ajouta qu'il n'était pas dans sa tête et qu'il ne pouvait pas juger Rolling Eyes. Le voir essayer de considérer l'histoire d'un point de vue objectif était particulièrement comique :sifle:.


- Allez, te fatigue pas, va. Je sais très bien que tu peux pas le voir, pour toi c'est normal de pas tenir à lui, dit-elle, amusée.

Il déclara ensuite qu'il trouvait étrange que Michel ait si bien pris l'affaire. Il fallait avouer que ce n'était ce à quoi elle s'attendait, mais tant que le Serpentard n'entamait pas une dépression, la fillette devait s'avouer qu'elle se moquait un peu de sa réaction. L'important était que tout ce soit bien passé. Et ils étaient redevenus de simples amis, sans même employer de phrases stéréotypes du genre "restons amis" qui avaient le don d'agacer la petite. Un livre plein de phrases comme ça, là elle l'aurait jeté dans le lac sans hésitation ! Ainsi que son livre de physique-chimie, et éventuellement quelques autres ouvrages :sifle:... En revanche, jamais de bouteille à la mer tant qu'une dernière goutte était susceptible de s'être logée au fond I love you ! Pas de gâchis love !
Pour en revenir à la discussions des deux premières années, il est vrai que sur le coup, Lucy n'avait pas vraiment su comment réagir, aussi n'avait-elle pas relevé.


- Bah c'était un peu surprenant mais bon, de toute manière c'est fini donc ce qu'il en pense...


Elle n'ajouta pas; je m'en balance, mais elle le pensa très fort, il faut le reconnaîtr 8). Et puis, ça aurait fait trop plaisir à Emilien I love you.
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyDim 16 Sep - 17:27:57

Seulement, voilà, ce que voulait dire le « Et de un », Emilien ne pouvait pas le lui dire. C’était en quelque sorte un secret entre lui, et ses camarades de dortoir, Michel exclu bien sûr. Cet idiot n’avait pas daigné se joindre à eux, prétentieux, hautain et méprisant qu’il était. Tant pis, il en paierait les frais. C’était aussi l’une des raisons pour lesquelles Emilien ne pouvait rien dire à Lucy. Bien sûr, on n’était pas certain que ça se ferait, et Emilien hésitait un peu, mais … Surtout que s’ils le faisaient, et que Lucy apprenait qu’Emilien en était, elle n’allait sûrement pas trop apprécier. Déjà qu’elle n’aimait pas quand il parlait de Michel en mal, alors là … Bien que ce soit fini entre les deux première année, Emilien était convaincu que Lucy se préoccupait toujours du sort de Gatween. Et si on prend tout ça d’un point de vue plus calculateur, Lucy pourrait avoir pitié de Michel, et ça la rapprocherait à nouveau de lui. Ah non, ça, ce n’était pas une bonne chose ! Ou alors, il fallait faire peur à Michel au point qu’il n’en dirait jamais rien à personne. Ou bien encore, Emilien pourrait toujours dire qu’il n’avait pas eu le choix, et qu’elle ne connaissait pas les autres Serpentard de première année, qui lui en auraient fait voir de toutes les couleurs s’il avait refusé. De toute façon, si Nathan et Samael ne répondent pas, si ça se trouve on le fera jamais.

Nooon, jamais Emilien n’aurait osé dire que Lucy avait de drôles d’idées, voyons ! Gentil comme il était ! Il pouvait dire du mal des autres, mais pas d’elle, quand même, sachant que Pinpin pète la gueule, ce serait pas une bonne chose. D’ailleurs vous aurez remarqué qu’au lieu de répondre que c’était sûrement parce que Michel était moche et bête, il avait juste dit qu’il n’en savait rien. Si ce n’était pas faire des efforts, ça ! Quand il le voulait, Emilien pouvait être tout à fait aimable et poli, il ne fallait pas croire. Par contre, il n’était jamais hypocrite comme Gatween : il disait ce qu’il pensait, lui ! Et si Michel pensait vraiment tout ce qu’il disait, alors c’était un cas désespéré … Ah, c’en est un ? De toute façon, il ne devrait plus tant intervenir dans Dallas, puisqu’il a dit lui-même qu’il en avait marre. Haan ! C’est quoi ça ! Il veut être payé davantage, c’est ça ? Et si on augmente pas son salaire, il nous menace de quitter le tournage avant la saison 2 ! Il peut crever ! Ou alors il est pas content du scénario, il a peut-être mal pris l’histoire du lustre. Et puis le public ne l’aime pas trop, sans doute, alors ça n’aide pas … Moi je dis, pète la gueule ! Roh, mais pourquoi les gens sont jamais d’accord avec moi ? C’est pas grave, je sais que j’ai raison.

C’est alors que Lucy proposa qu’il monte dans un arbre, et Emilien ne put s’empêcher de la fixer d’un air surpris. Euuuh … C’était un peu haut, nan ? Les arbres de la forêt interdite étaient encore plus hauts que les arbres normaux, et puis Emilien n’était pas doué pour ce genre de choses. Et puis il n’était pas un singe, lui ! Le singe, c’était Ben. Où était-il cet idiot d’ailleurs ? Est-ce qu’un singe pouvait, comme un chien, les conduire jusqu’à la sortie ? Ce serait bien … Pff et si ça se trouvait, l’animal était déjà de retour au château … Quelle idée de venir le chercher, aussi ! Emilien aurait mieux fait de rester tranquillement au château, quoique dans ce cas, il n’aurait pas rencontré Lucy, et cette dernière se serait perdue. Comment ça, ils étaient déjà perdus ? Emilien hésitait juste entre deux directions, mais était-il venu en ligne droite ? En tout cas, ce n’était pas Lucy qui les sortirait de là, s’il avait bien compris … La Serdaigle n’avait pas un très bon sens de l’orientation d’après ce qu’il en savait, et ce qu’on racontait. En parlant de ça, Emilien n’avait rien entendu à propos de ce qui s’était passé dans la salle commune. Bah, de toute façon, Lucy ne savait pas non plus ce qui se passait dans la salle commune de Serpentard … Elle n’aurait peut-être pas trop apprécié.


- Euuuh mais oui, bien sûr ! répliqua Emilien avec ironie. Après tout, ils font pas plus de dix mètres, ça devrait être faisable !

Emilien, en ayant assez de rester assis, se leva et fit quelques pas dans la clairière aux pastèques. Ça commençait à l’énerver de rester là à ne rien faire ! D’un autre côté, s’ils partaient dans n’importe quelle direction, et que ce n’était pas la bonne, ils seraient encore plus perdus ! Alors, que faire ? Il avait entendu parler d’un sortilège qu’on pouvait lancer pour que la baguette magique indique le nord. C’était sans doute très utile, quand on savait si le château était au nord ou au sud … Mais dans le cas présent, ça ne servirait à rien. Emilien, au passage, donna un petit coup de pied dans une pastèque, qui roula un peu plus loin. A peine une seconde plus tard, une pastèque d’une taille beaucoup plus importante tomba à quelques centimètres d’Emilien, manquant de peu écraser sa tête. Héé ! C’était quoi ce délire ! Depuis quand les pastèques poussaient dans les arbres, d’abord ! Emilien avait fait un bond de côté et regardait de loin les restes de la pastèque qui s’était écrasée là. Ça lui rappelait une certaine histoire de lustre qui tomberait … Eh ben, il avait frôlé la mort ! Vu la taille de la pastèque, il ne serait pas resté grand chose de sa tête ! Il se promit donc de ne plus toucher à aucun fruit de la clairière, ils devaient être maudits, ou quelque chose comme ça … Très solidaires, en tout cas.

Lucy lui avait répondu qu’elle savait très bien ce qu’Emilien pensait de Gatween, et que ce n’était pas la peine qu’il se fatigue à ne pas dire de mal de lui. Enfin, ce n’était pas exactement ce qu’elle avait dit, mais … Emilien eut un petit rire, oui, pour lui c’était tout à fait normal ! Qui pouvait donc bien tenir à un mec pareil ? Sa mère, peut-être. Son père, à la limite. Quoique, un père aimant réellement son fils l’aurait-il éduqué comme ça ? Emilien avait un peu de mal à comprendre comment Lucy avait pu aimer Gatween, mais bon … Hé, j’ai une explication, moi ! C’est comme les interactions fondamentales. J’avais un devoir dessus. D’ailleurs je l’ai pas fini, j’ai rien compris. Et ben en fait, c’est comme un atome, y’a Emilien qu’est un électron, donc chargé négativement, Lucy un proton, donc chargé positivement – jusque là c’est super vrai – et Michel, un neutron, donc complètement neutre – et sans intérêt. Les forces électromagnétiques font que les charges positives et négatives s’attirent, donc c’est encore logique. Et les forces nucléaires font que les protons et les neutrons restent ensemble, mais c’est comme s’ils étaient obligés. Ça marche, non ? Et pis Ashley et Mariana c’est des électrons aussi, donc elles et Emilien se repousse. Voilà, vous voyez que ça marche !


- Si tu le dis … C’est pas moi qui vais te contredire là dessus ! Le pire, c'est les gens qui disent que c'est de ma faute ...

Il avait ajouté ça sur un ton parfaitement détaché, comme si ça n'avait pas grande importance, que c'était un fait comme un autre. En réalité, la question cachée était "Et toi, tu en penses quoi ?". Seulement, il ne comptait pas la poser, point. Le Serpentard réfléchissait à ce qu’il pourrait dire, et à la fois à un moyen de sortir de là. Quant à ce à quoi la Serdaigle pensait, j’en sais rien. C’est pas à moi de le dire. Emilien observa un peu les alentours, et finalement déclara :

- Je crois que je suis venu par là … Mais je suis pas sûr. Au pire, on part par là, et si au bout d’un moment on est pas sorti, ben on fait demi-tour …
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 19 Sep - 21:03:52

De façon très surprenante, Emilien la regarda avec de grands yeux lorsque Lucy proposa qu'il grimpe dans un arbre. QUOI ?! Lui Shocked ? Un singe ? Nan ! Pasque Milou c'était un héros, [comme Hercule, de zéro en héros :sifle:] et qu'il devait, pour sa bien-aimée, être capable de risquer sa vie love. Nous conviendrons que c'était la petite qui avait eu l'idée, mais comment aurait-elle pu elle-même monter aussi haut Sad ? Douée comme elle l'était, elle attendrait d'avoir escaladé sept bons mètres cheers avant de tomber Suspect. Histoire de ne pas s'en sortir vivante quoi Sad. Exactement ce qu'aimerait Dargor, qui ne sait pas comment répondre à mon post au lac niarkhéhé. Roo franchement, c'est pas si compliqué hein :sifle:. Y suffit de s'imaginer à sa place, et là, vous vous demandez deux choses. La première; qu'a subi la pauvre fille pour être aussi timbrée :sifle:, la seconde, et je suis sensé réagir comment niarkhéhé ? En transposant ses pensées dans celles du personnage on peut arriver à un bon rp à partir de rien !!! Sauf moi niarkhéhé [encore mon complexe de supériorité 'Milien... help!], pasque mes pensées sont pas exactement identiques à celles de Pinpin... et disons que certains de nos goûts diffèrent :sifle:... Peu importe, revenons à nos buissons niarkhéhé. Enfin, buissons dont la cîme semblait momantanément hors de vue :sifle:...

- Même pas pour moi ? Tant pis...

Vous avez remarqué ce changement astucieux de couleur quand elle parle love ? Ca fait plus de couleurs différentes dans le message, et ça va avec mon kiiiit love même si ça craint pasque c'est pas le même rose. OSEF, c'est ça niarkhéhé ? Tant pis pour vous I love you !!! Pasque vous êtes obligés de lire ce que j'écris, même si c'est trop nul, au cas où vous manqueriez une information importante niarkhéhé ! Comme ces petits trucs en dessous des pages de contrat :sifle:. Dans ces cas-là faut ammener sa loupe et lire attentivement, sinan on risque de vendre son âme au diable, comme dans ce film, comment ça s'apelle niarkhéhé ? Mais c'est pas grave pasque les démons y peuvent être gentils, comme dans 7jours pour une éternité, ou encore, la meilleure preuve, c'est Milou dans Dallas quoi :sifle:. Même si il est parfait hein love ! Ca n'empêche pas ! D'ailleurs, Lucynouchette, elle pourrait pas finir avec lui si il était pas aussi génial qu'elle love. D'ailleurs, c'est quoi cette histoire de protons, électrons et neutrons non! ! OBJECTIONS M'sieur l'juge ! D'abord, le rp, c'est pas un endroit pour parler de physique-chimie, c'est un lieu de détente, pas un laboratoire de tortures na !!! Ensuite, les protons étaient peut-être attirés par les électrons, mais c'est là que nous pouvons apercevoir la première faille dans la théorie de 'Milien. Primo: admettons que Lucy soit un proton et Ashley et Mariana des électrons pale. Ca voudrait dire que la fillette attirerait ses deux autres camarades et réciproquement affraid ?! NAAA MAIS CA VA PAS LA TÊTE ?! Chocking Shocked ! Deuxio: si les électrons se repoussaient et que Pyrrhus et Big Mama en était, comment alors, se faisait-il que la Serdaigle les ait trouvées l'autre jour, l'une dans les bras de l'autre, dans la tour d'astronomie, à la belle étoile Suspect ? Vous pouvez m'expliquer ce phénomène là :sifle: ? Alors nan, pas d'histoires d'atomes lorsqu'on se trouve dans la forêt interdite, à la limite de la mort pale !

Surtout qu'Emilien, il manqua de très peu l'occasion d'aller rejoindre son pote Cerbère... vous savez, ce chien de garde qu'il a dressé - probablement pour attaquer les vieilles dames Michel -, et qui ressemble fort étrangement à Touffu - et c'est Mariana qui aurait récupéré dla bave sur le crâne :sifle: ? Tandis que Milou s'était levé et s'était mis à gesticuler en tous sens, ce qui devait arriver arriva [phrase à l'annonce tragique]. Une telle malchance est sûrement due à la fréquentation de Big Mama niarkhéhé. Mais lorsque l'on s'aperçoit que les namies de Zélie sont encore vivantes et fêtent même leurs anniversaires :sifle:, on se dit qu'il reste encore un peu d'espoir sur cette pauvre terre I love you. Enfin, c'est la deuxième fois que Lucy avait été terrorisée légèrement impressionnée par cette grande Serdaigle, qui une fois de plus, vint lui hurler dessus afin qu'elle se rende à l'examen de vol pale. Tiens, il y a eu des cours de vol durant l'année :sifle: ?
Breffons, ce qui compte, c'est qu'une pastèque manqua d'arracher, non pas seulement le bras du Serpentard, comme l'aurait fait un lustre, mais également sa tête. En voyant ça, la petite se leva d'un bond.


- It's raining watermelon ! Alelluja ! Ca va ?! T'as rien ?! demanda-t-elle, inquiète.

Puis réalisant qu'il allait très bien, la première année se rattrapa. Cà aurait trop fait plaisir à Emilien qu'elle se préoccupe tellement de lui alors qu'elle venait à peine de quitter Stanislas. Il était encore vivant après tout Rolling Eyes! Et puis, surtout, elle ne voulait pas, qu'en sachant à quel point il comptait à ses yeux :sifle:, il se croit libre de lui resservir à l'occasion, quelques crises comme celle à laquelle elle avait eu généreusement droit à Noël I love you.

- Va pas t'imaginer des trucs hein... c'est juste que j'veux pas être seule ici...

Sous-entendu: "Tu peux t'imaginer des trucs, et sans toi je serai probablement morte avant la tombée de la nuit." Mais ça, la Serdaigle avait beaucoup trop de fierté pour l'avouer 8). Maintenant qu'elle était debout, elle savait que si elle s'asseyait, elle n'aurait jamais assez de courage pour se relever de nouveau Sleep. Raison pour laquelle la blondinette resta à côté du brundinet I love you, veillant à sa sécurité. Dégagez le passage, Pinpin y pète la gueule 8)!
Mais Emilien reprit, comme si de rien n'était, comme s'il avait pas faillit mourir de manière atroce Sad sous les yeux même de sa fiancée, qui n'aurait plus eu qu'à se suicider, le coeur brisé Sad. Comme dans Roméo et Juliette I love you sauf que ça se passe pas exactement pareil tongue ! Il expliqua que le pire, c'était les gens qui pensaient que c'était de sa faute s'il haïssait Stan. Bien sûr que non hein ! Théoriquement, c'était la faute de Lucy, étant donné que Milou était jaloux de Michel parce qu'il était sorti avec Pinpin :sifle:. Et que, comme il était trop fier - tiens, lui aussi niarkhéhé ! - pour le reconnaître, il le détestait toujours, par principe. Mais ça, la fillette n'en savait rien. Pour elle, le fait qu'Emilien ne puisse pas se voir Stanislas n'avait aucune explication logique... on ne sait jamais vraiment pourquoi on n'aime pas certaines personnes, quoi qu'elles fassent :sifle:...


- Pfff... comme si on faisait exprès de pas se voir les gens... y en a vraiment qui savent plus quoi inventer pour dire du mal hein !

Lucy sauveuse de l'humanité Milou I love you. Enfin bon, c'était un peu l'inverse qui se produisait là, parce que ce dernier proposa une solution pour sortir de la forêt :sifle:. C'aurait été certainement plus rassurant s'il avait été sûr de lui, ce qui était loin d'être le cas :niarkniar:. Mais il valait mieux tenter le coup que rester là à attendre que le temps s'abernaudit, les poules s'accroupiottent à monlaha, y va en v'ni une r'verdée ! passe niarkhéhé.

- D'accord mais tu vas devant ! J'te couvre !

Comme ça elle ne serait pas trop loin de lui en cas de danger, mais la première année ne serait pas non plus la première en ligne de mire d'une quelconque horrible bête...
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyVen 21 Sep - 19:23:25

Pour commencer sur l’histoire des pensées du personnage et du joueur … Bizarrement, vous remarquerez qu’Emilien a tendance à penser comme moi, c’est-à-dire que si je dis, par exemple, qu’Emilien trouvait le rose pour écrire très moche, eh bien on peut en déduire que je le pense aussi. Ou encore, si Emilien pense que plein de couleurs et plein de smileys dans un message ça sert à rien et ça fait mal aux yeux, c'est peut-être que j'ai la même opinion. De même, lorsqu’Emilien déteste un élève, c’est que je dois en penser à peu près la même chose, enfin, pas à ce point là, mais … c’est sans doute qu’il y a quelque chose qui me déplait. Ou alors il s’agit d’un très bon joueur mais le caractère de son personnage et du mien sont incompatibles. Bon, je m’arrête là, parce que sinon, vous allez prendre tout ce que pense Emilien pour vous, et je vais me faire détester. Enfin, ne vous étonnez pas si mon petit Milien n’aime pas Dargor. Il ne savait pas quoi répondre au topic ? Y’a pas nécessité de se casser la tête, pour un topic pareil, franchement. Et hop vous avez vu la transition ? Entre les pensées d’Emilien et le topic dont je ne dirai plus rien sous peine de me faire lyncher ? Ah bah c’est comme Milien, je dis ce que je pense, c’est tout, juste par moyen détourné des fois.

Passons tout ce paragraphe inutile à propos des électrons et protons … Mais comme par hasard, c’est toujours les jours où j’ai physique que je me retrouve à répondre à ce topic – non c’est que la deuxième fois, bon. Il vaut quand même mieux que je vous parle de ça, plutôt que des cours d’anglais … cours d’anglais qui se passe dans une salle de biologie, donc avec des tables avec du carrelage dessus. Vous savez quoi ? Ça occupe vachement bien de colorier les carreaux avec un crayon à papier, en m’appliquant bien, ça m’a pris toute l’heure … Bon eh bien si on en revient quand même à la physique, sachant que le topic de la tour d’Astronomie a à peine été survolé par moi, joueuse de Milien, ma théorie marche quand même – en gros ce qu’il faut retenir c’est que Emilien repousse tout le monde sauf Lucy, quoi. A peu près. De toute façon en physique je fais des petits dessins sur la table, ils sont magnifique, parce que moi contrairement à d’autres, je sais dessiner. Le seul problème c’est qu’ils sont sur la table, quoi. Tant qu’on me prend pas en flagrant délit, tout va bien. Ah zut, j’dois y aller. Bon, on finira ce rp demain, après les deux heures de ping pong … Autant vous dire que ça va être brillant.

Emilien fut assez surpris de la réaction de Lucy. Non pas du fait qu’elle s’inquiète pour lui, mais ce qu’elle avait ajouté ensuite. Qu’il ne se fasse pas d’idée ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Ça lui semblait parfaitement normal qu’elle demande s’il allait bien … Cela demandait réfléxion ! Emilien avait un peu de mal à comprendre. C’était son amie, alors elle s’inquiètait, c’était … normal, quoi. Prévisible. Quelles idées pourrait-il se faire à part celle-là ? Si le Serpentard avait été susceptible, il aurait pu penser qu’elle voulait dire qu’il ne fallait pas qu’il coire qu’ils étaient si amis que ça. Ah, Emilien était susceptible, en effet. Alors, que penser ? Se pouvait-il que Lucy lui en veuille à propos de Gatween ? Quoi que les gens puissent dire, sans Emilien, toute cette histoire aurait continué sans doute plus longtemps. Mais le Serpentard avait ouvert les yeux à Lucy, ou en tout cas avait insinué le doute en elle à propos de Gatween. Et elle avait brusquement décidé de rompre alors qu’Emilien l’ignorait superbement. Alors que les deux première année se décidaient donc à partir vers l’inconnu, pour tenter de trouver la sortie, Emilien déclara, sur un ton parfaitement nonchalant, presque sur le ton de la plaisanterie :


- Qu’est-ce que tu voudrais que j’imagine, à part le fait qu’on soit amis ?

Mais il n’ajouta rien de plus, il ne voulait pas que ça ait l’air d’un reproche, quoi qu’il aurait aimé que Lucy lui réponde que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire, et que bien sûr, ils étaient amis. Ce que la Serdaigle ne ferait probablement pas, question de fierté. Bref. Ils avaient donc décidé de partir en ligne à peu près droite, à travers les bois.

Etait-ce vraiment une bonne idée ? Emilien avait tendance à penser que non, qui sait ce qu’ils pourraient rencontrer en chemin ? Comme tout élève de Poudlard, il avait entendu parler des créatures qui habitaient la forêt interdite … Des trolls, des centaures, des loups-garous, des vampires, bref chacun y allait de son histoire. Si possible, Emilien aurait aimé ne croiser aucun d’entre eux, dans l’idée de sortir de là vivant. Le Serpentard n’était pas spécialement doué en sortilèges, alors s’il fallait se défendre … Sa main, dans sa poche, se referma sur sa baguette magique. Si jamais il voyait une créature suspecte, il faudrait qu’il la sorte. S’il y pensait. En attendant, la forêt n’avait rien de rassurant. Le temps avait passé, et il faisait encore plus sombre que lorsqu’il y était entré. Les arbres, immenses et dont les feuilles empêchaient tout lumière d’éclairer le sol, ne ressemblaient en rien aux arbres des forêts normales. Ils étaient gris, comme sans vie. Quant au sol, il était humide par endroit, si bien qu’ils risquaient de marcher dans la boue, voire dans des flaques qui s’étaient formées. Par moment, on ne pouvait même plus parler de flaque : autant dire un étang. Bizarrement, la forêt était silencieuse, très calme, ce qui n’était pas pour rassurer Emilien. Lucy suivait de peu. Je te couvre, qu’elle avait dit. Ouais …


- T’as pas entendu quelque chose ? demanda-t-il soudainement.

En effet, il lui semblait avoir entendu un bruit … Ce qui somme toute était inquiétant ! Bien sûr, c’était exactement le genre de situation dans laquelle on croit entendre un autre bruit de pas, alors qu’il ne s’agit que du sien. Emilien ne savait pas trop. Il venait enfin de penser à ce qui se passerait, s’ils ne trouvaient pas la sortie, d’y penser sérieusement. La nuit tombée, ce serait encore pire ! Si ça se trouvait, ils erreraient pendant quelques jours, avant de mourir de faim. Est-ce qu’on ne penserait pas à les chercher, au château ? Y avait-il un moyen de les trouver, grâce à un sortilège par exemple ? Pas de pensée pessimiste. Ils allaient trouver la sortie. Forcément.

Et alors qu’il s’inquiétait à cause de cette histoire de bruit, il ne perçut pas celui d’un objet lancé dans les airs, et manqua de peu de se faire à nouveau écraser par une pastèque. C’était quoi ce délire ? Ils étaient loin de la clairière aux pastèques maintenant ! Et les pastèques ne poussaient pas dans les arbres ! Emilien leva plus rapidement les yeux que la dernière fois, et put apercevoir, tranquillement assis sur une branche, un monstre assez singulier. De la taille d’un humain, c’était une sorte de croisement entre un singe, et une grenouille. Sa peau était verte, et lisse. Ses maigres membres se terminaient par des pattes palmées, et ses doigts avaient une forme de ventouse. Quant à sa tête, elle n’avait rien d’humain : entre ses deux yeux rouges globuleux, ses deux petites cornes, sa bouche étirée garnie de petites dents pointues, le bulbe rouge surplombant son front, et son énorme gorge gonflée … Si Emilien avait déjà eu l’occasion d’étudier cette créature, il aurait su reconnaître un Clabbert, et aurait su qu’il n’était pas très dangereux. Enfin, tout est relatif. Pour le moment, l’animal en question les regardait d’un drôle d’air, et surtout, jouait avec une pastèque qu’il faisait tourner entre ses longs doigts souples. Emilien fit une grimace. Alors c’était ça, qui balançait des pastèques ? Il se demandait surtout si ça valait le coup de sortir sa baguette ou non.


- Tu crois que c’est gentil, ce genre de trucs ? marmonna Emilien.

Si ça se trouvait, il pouvait parler ! Ou comprendre ce qu’on disait. Le Serpentard hésitait toujours, lorsque, faisant preuve d’une agilité qui faisait penser à un singe effectivement, se balança de branche en branche pour atterrir sur le sol de la forêt, à quelques pas d’eux …


[à toi de voir, maintenant :sifle:]
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMar 25 Sep - 17:50:02

Tiens les moyens détournés je connais aussi pour parler aux gens ! Enfin, quand je les aime pas je ménage pas mes mots :sifle:. Genre cette pouf' de première qui adopte le style émo pour se faire un genre Rolling Eyes, à midi elle passe devant moi dans la queue du self et elle me sort "c'est ma place hein !" genre c'était super important. Et quand je lui ai dit très calmement qu'y fallait pas qu'elle s'inquiète, qu'elle allait manger Razz, elle a semblé étrangement vexée :sifle:. A moins que je n'ai effectivement besoin de ma calmer Suspect ? Ca me semblait pas trop le cas niarkhéhé. Mais bon, nous pouvons parler longtemps de nos journées comme ça, tout en ramenant le sujet au personnage, ou en en partant niarkhéhé. Par exemple, si je vous disais que ce devait être pratique que dans la Grande Salle, les profs n'aient pas à se déplacer entre la nourriture et leur salle de self ? Ce qui évite de se taper la honte en trinquant à votre future présidente de la république, j'ai nommé votre meilleure amie niarkhéhé. Surtout quand c'est votre ancien responsable de niveau qui passe et qui se met à rire... On avait pas l'air de cruchoïdes avec notre verre levé, à exploser de rire tongue... et là, je reviens à Lucy en disant qu'elle est certainements plus cruchoïde que nous :sifle: !!! Mission accomplie 8) !

En TP de physique ce matin on a planté des épingle dans une plaque de liège love !!! Je vous dit pas l'activité passionnante, le tout étant censé nous renseigner sur la longueur de d avec tant de longueurs. J'préférais la formation de Thalès qui permettait de trouver la taille du tableau. C'était tout aussi fantastique de lever une règle de ving centimètre à bout de bras, pendant que vos voisines mesurent la distance entre votre oeil et la règle I love you. Ca y est, j'ai commencé un nouveau paragraphe de hors sujet total. Je devrais faire un film, intitulé: Le Merveilleux Destin de Moi. Déjà ça sonne pas égocentrique... on voit tout de suite de qui ça parle au moins :sifle:. Bref, la physique ça sert à rien, ça c'est la thèse. L'argument ça encombre, et l'exemple ces paragraphes totalement inutiles. Mais qui sont quand même là. Vous inquiétez pas, je ne compte pas faire S. S c'est trop semblable au suicide que Lucy risquera de provoquer quand elle annocnera à Dargor qu'il est très gentil mais que les araignées, très peu pour elle...

Qu'est-ce qu'elle voulait qu'il imagine ? Ah ben ça y est, maintenant, qu'imaginait-il qu'elle veuille dire ? Trop drôle. C'est moi qui suis en forme, navrée. Mais là, la Serdaigle était proprement coincée. Soit elle répondait la vérité, c'est à dire qu'elle ne voulait pas que Miloo sache combien elle tenait à lui et ainsi abuser de sa patience en lui resservant ses comédies, soit elle lui disait que c'était tout simplement parce qu'elle ne tenait pas à lui que ça. Hors, la petite ne souhaitait dire ni l'un ni l'autre. Aussi prit-elle un ton embarassé, qui se voulait rassurant.


- Bien sûr qu'on est ami ! Mais je sais pas des fois je sors des trucs je sais pas pourquoi...

A l'instant même où elle parla, son coeur se serra de regret. La fillette n'aimait pas mentir, en tout cas, ça dépendait à qui niarkhéhé. Mais elle avait déjà, l'autre jour, ravalé sa fierté, et son orgueil en avait pris un pénible coup.
Ils avaient à peine commencé à marcher que Lucy était déjà terrifiée... ce n'était pas particulièrement l'idée de risquer de s'enfoncer encore plus loin dans la forêt interdite et d'y mourir dans d'atroces souffrances mais bien que, depuis la fin de leur première discussion, elle s'était aperçue que la lumière avait nettement baissé. Qui disait la nuit, disait des créatures encore plus ignobles, qu'ils soient ou non, enfoncés dans les bois... Et plus l'ombre s'agrandissait, se formait autours d'eux, plus le coeur de la Bleue et Bronze battait d'appréhension. Qu'est-ce qui lui avait pris de venir ici ? Franchement ! Mais elle devait se montrer aussi courageuse qu'Emilien, lequel tenait avec fermeté sa baguette, au fond de sa poche... Si jamais ils se faisaient dévorer par un monstre, elle se battrait avec autant d'honneur qu'elle pourrait en montrer. Allons, il s'agissait de se maîtriser, de se remémorer tous les sortilèges qu'elles connaissait... le sortilège de lévitation, faire apparaître de l'eau, et métamorphoser des copeaux de bois en inox. C'est que c'était pratique pour sauver sa vie tout ça dites moi niarkhéhé ! On entendait même pas leur pas, dont le son était gardé captif dans la boue qui constituait le sol. Ca aussi pratique tiens, s'ils voulaient courir... ce n'était pas exactement le bon moment pour effectuer un magnifique dérapé et finir acrobatiquement les fesses par terre :sifle:. A ce moment précis, un léger craquement retentit, et ce n'était pas Milou. Sursautant, Lucy se rendit compte qu'elle avait déjà aggripé le bras du Serpentard pale. Qu'elle lâcha quand elle se fut calmée, c'est à dire quelques secondes plus tard, lorsqu'aucune créature effrayante n'apparut immédiatement pour faire d'eux son repas.


- Si je... j'ai entendu... c'était quoi à ton avis ?

Inutile désormais de faire comme si elle n'avait pas peur... elle était démasquée. La seule consolation qu'elle avait, c'est qu'étant nettement plus petite qu'Emilien, elle souffrirait moins longtemps si ils se faisaient manger. Génial. Toujours très rassurant niarkhéhé. La petite songeait à ces détails si réjouissant lorsqu'une pastèque lanqua de nouveau la tête de Milou, et vint s'écraser à deux centimètres et un milimètre à peine, du pied de Pinpin. Qui eut le réflexe très sage de regarder qui s'amusait encore à leur jeter des fruits alors qu'ils s'étaient déjà grandement éloignés de la clairière. Pour découvrir à son grand desarroi une bête. Ou un monstre si vous préférez. Etait-ce une goule ? Non, ces créatures n'étaient tout de même pas assez malfaisantes pour survrivre dans la forêt interdite, si pale ? En tout cas, c'était aussi manifestement plus grand qu'elle, et la fillette se renfrogna à cette constatation, piquée. C'était pour l'une de ces raisons qu'elle avait hâte de gagner quelques années. Premièrement parce qu'elle souhaitait vivement les centimètres manquant qui allaient avec, et ensuite parce qu'approvisionner son cerveau de quelques sortilèges défensifs au minimum, serait une activité plus que bienvenue niarkhéhé. Au moins, elle, elle était jolie 8). Maigre consolation si l'on calculait le nombre de minutes qu'il devait lui rester à vivre. Mais la fillette, elle, n'avait pas une peau d'apparence imperméable, vert moche, des pattes palmées qui devaient être très pratique pour déboucher les WC. Inutile de parler du visage, mais nous le ferons dans le but de rajouter des lignes. Prenez Lucy. Deux yeux gris, un front normal, des dents blanches découverte par de charmants sourires, des cheveux blonds très clairs... Prenez la bête, des yeux globuleux à souhait qui les regardaient d'un maléfique regard rouge, des cornes rappelant celles des chèvres, des dents qui méritaient bien d'être lavées, dont le cerveau semblait disproportionné, et une gorge qui semblait avoir été en contact avec une potion d'enflure...

La créature, le Clabbert, dont elle n'avait jamais entendu jusqu'au nom, les regardait d'un air malveillant, jouant nonchalemment avec une pastèque qui allait probablement manquer de peu leurs têtes dans quelques minutes. Aussi eut-elle un rire jaune, étranglé, lorsqu'Emilien lui demanda si elle pensait qu'il était gentil. Gentil ?! Alors qu'il en était à sa troisième tentative de meurtre ? Se rapprochant de Milou, elle répondit, sans lâcher le monstre du regard.


- Va savoir pourquoi, j'ai un doute là-dessus...

C'est le moment que la perfide chose choisit pour se balancer jusqu'à attérir à quelques centimètres d'eux. Le regard goguenard qu'elle lança à la Serdaigle n'échappa pas à cette dernière. Comment ça, le truc se moquait d'elle ? L'indignation lui fit reprendre un minimum de courage, c'est à dire qu'elle rougit de colère et renvoya un regard hautain à la créature. Qui la considérait toujours comme si elle avait eu en face d'elle une créature tout à fait innoffensive. Quelle insulte pour Pinpin !!! Laquelle réagit promptement, une fois de plus blessée dans sa fierté. Elle jeta un regard glacial au Clabbert, et se tournant vers Emilien lui demanda, espérant que le monstre ne comprenait pas le language humain, d'un ton plaintif:

- Chui pas si ptite que ça pourtant... si ?

C'était bien le moment de complexer ! Si ce n'était pas une attitude Lucynienne ça... Elle attendait la réponse du Serpentard, le regard plus inquiet qu'elle ne l'aurait voulu, lorsqu'une palme gluante vint s'enrouler autours de son bras. La patte de la créature. C'était répugnant !

- Mais lâche-moi !!!!
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 26 Sep - 15:56:28

- Aïe.

Seule réaction d’Emilien lorsque Lucy lui enfonça ses ongles dans le bras, terrorisée par un bruit dont ils ne connaissaient pas la provenance. Si ça se trouvait, c’était Ben. Espérons-le, en tout cas. De toute façon, la Serdaigle lui avait lâché le bras, quelques secondes plus tard, et on n’en parla pas plus. Emilien n’y accorda lui-même pas une grande importance, ça lui avait juste fait mal.

D’ailleurs, il pensait le moins possible au fait qu’ils étaient dans la forêt interdite, très dangereuse et réputée pour ses créatures sanguinaires, que la nuit allait tomber d’une minute à l’autre, qu’ils étaient tous seuls et qu’ils ne savaient pas dans quelle direction aller, que si ça se trouvait ils ne sortiraient jamais d’ici, et qu’ils moureraient peut-être dans peu de temps. Non, Emilien ne pensait à rien de tout ça, enfin il s’en empêcher le plus possible. Comment ? En occupant son esprit avec autre chose, une chanson, en l’occurrence. Sans blague, ça marchait bien. Une histoire d’arc-en-ciel, de rêves qui devenaient vrais, et de monde merveilleux où les soucis fondaient comme du sorbet au citron. Qu’est-ce qu’il aurait donné pour y être en ce moment même. Se répétant fortement les paroles, et avec le son de la guitare en tête, Emilien continuait à avancer. Le seul problème, avec cette technique, c’est que ça occupait vraiment toutes ses pensées. Alors lorsque Lucy lui demanda ce qu’était le bruit qu’ils avaient entendu, à son avis bien sûr, la pensée d’Emilien pourrait se résumer très facilement : il en était à « Somewhere … »


- Ov … Euh, aucune idée.

De toute façon, quelques minutes plus tard, les deux première année se rendaient bien compte de ce que c’était. Le Clabbert, bestiole absolument abominable et sans aucun sens esthétique, leur avait lancé une nouvelle pastèque. Il fallait croire qu’il avait quelque chose contre Emilien, car c’était la deuxième fois que celui-ci était visé. Peut-être que la prochaine fois, ce serait le tour de Lucy ? Et ne vous imaginez pas qu’Emilien était du genre superhéros trop courageux. Pas du genre à se jeter entre la pastèque et la Serdaigle, si jamais nouveau lancer de pastèque il y avait. Eh, oh, il n’était pas Gatween, non plus. D’ailleurs celui-ci ne l’aurait probablement pas fait non plus, alors … Arrêtons de comparer Emilien et Stanislas. Tout le monde a bien compris qui était le meilleur des deux, le plus intelligent, le plus drôle, et le plus intéressant. Alors c’est de l’histoire ancienne. Arrêtez de me le ressortir à tous les post ! J’en ai marre, moi, je fais de mon mieux, mais vous pouvez pas l’oublier, hein ! De toute façon, c’est toujours comme ça avec vous. Et savez quoi ? C’était truqué ! De la triche ! On aurait dû gagner, pour Paris 2012 !

Le Clabbert, donc, comme dit dans mon précédent post – eh oui, tout ce qui précède n’était que résumé inutile de la situation – était descendu de sa branche royale d’où il les regardait hautainement, dans une attitude qui rappelait quelqu’un à Emilien. Finalement, il aurait mieux fait d’y rester. Il était encore plus répugnant comme ça.

Ah oui, Lucy avait un doute quant au fait que la bestiole était gentille ? Pourtant, un Clabbert, par définition, ce n’était pas très dangereux. Evidemment, il y a la définition, et il y a la réalité, à côté de laquelle la définition fait souvent profil bas. Emilien ne se rappelait aucun cours de soins aux créatures magiques de cette année, mais de toute façon rien ne disait que le Clabbert était au programme. Avec les sorts que cette promotion connaissait, on n’avait pas de quoi se défendre, et pas de quoi être fier non plus. Qu’est-ce qu’ils avaient, comme choix ? Petit récapitulatif, en images …

Petit flash-back. Emilien, assis tout au fond de la salle, s’ennuyait à mourir en cours de Sortilèges et Enchantements. Quand vint enfin le temps de la pratique, le professeur leur expliqua comment bouger leur baguette de façon à faire monter une plume dans les airs. Passionnant … Emilien se promit de s’entraîner, dans la salle commune.
Deuxième éclair de lumière blanche. Le Serpentard, quelques tables derrière un couple aux manières mielleuses et écoeurantes, j’ai nommé Lucy et Gatween. Le sortilège étudié ? Pour lancer de l’eau. Le premier essai d’Emilien se termina par une insulte de Gatween, carrément méprisante et qui donnait malgré tout raison au jeune Backhand sur le caractère de cet abruti.
Un autre éclair. La pratique ! Il fallait faire quoi ? Transformer des copeaux de bois en inox … ? Comme la plupart des autres élèves, Emilien se dit que ça ne servait pas à grand chose. Il pointa vaguement sa baguette sur les copeaux en marmonnant sans bonne volonté la formule. Tiens, ça ne marchait pas ? Emilien se dit qu’il s’entraînerait dans la salle commune.



C’est tout. Comme l’a dit Lucy, pour ce qui était de sauver des vies, en l’occurence la leur, ça n’allait pas être très utile. Au pire, sa baguette, il pouvait essayer de crever les yeux de la bestiole avec. Ah, berk, rien que d’y penser, ça me dégoûte. C’est alors que Lucy nous fit sa crise de complexité, et Emilien, complètement abasourdi, ne sut pas trop quoi répondre. Si elle était petite ? Mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? Ce n’était pas le moment ! On s’en fichait complètement ! Ne me dites pas qu’elle était énervée … parce que le Clabbert était plus grand qu’elle ? Emilien n’eut même pas le temps de répondre que l’animal – si on peut l’appeler comme ça – avait attrapé le bras de la Serdaigle. Lui au moins n’avait pas d’ongles à enfoncer pour faire mal. Mais ça ne devait pas être bien agréable non plus … Lucy qui criait au Clabbert de la lâcher, tandis que la bestiole ne semblait avoir aucune envie d’obéir, il fallait qu’Emilien intervienne. Pas super-héros, on a dit. Le Serpentard, dans un élan de courage et de bravitude bravoure, profita du fait que le Clabbert était concentré sur autre chose, et lui donna un grand coup de pied dans ce qu’on pourrait appeler le tibia. L’effet fut immédiat : la créature émit un bruit entre le hurlement et le glapissement, quoiqu’un peu grinçant, et lâcha le bras de la Serdaigle.

L’air furieux du Clabbert n’était pas là pour rassurer Emilien. Le bidule sur sa tête était devenu plus rouge que rouge, et il regardait les deux enfants avec des yeux tout sauf aimables … Le Serpentard n’attendit pas une éternité et déclara :


- On ferait mieux de pas le laisser nous attraper cette fois …

Et il commença donc à courir, suivi de Lucy, en toute logique. Ce n’était pas vraiment la direction dans laquelle il avait décidé de partir pour trouver la sortie, mais tant qu’ils mettaient le plus de distance possible entre eux et le Clabbert, tant pis s’ils se perdaient encore plus, l’important était de lui échapper ! Emilien s’efforça de ne pas penser à ce qu’il se passerait, s’il les rattrapait. Puis il se dit que pour ne pas céder à la panique – d’accord, déjà fait – il valait mieux penser à autre chose. Quoi de mieux qu’une chanson ? Le Serpentard recommença à chanter mentalement la chanson de tout à l’heure, tout en courant le plus vite possible. Ce n’était pas évident, dans cette forêt de malheur, où les racines des arbres semblaient se tendre pour leur faire des croche-pieds … Soooomewheeeere, over the rain … Argh ! Une pastèque venait de s’écraser juste derrière Emilien, qui accéléra encore, si c’était possible.

Si on lui avait dit, ce matin, qu’il se retrouverait à courir le sprint, en pleine forêt interdite, poursuivi par une grenouille taille géante, menacé d’être écrasé par des pastèques, avec les paroles de Over the Rainbow en tête …
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyDim 7 Oct - 20:43:20

Non, à cet instant, alors que le Clabbert lui avait attrapé le bras, Lucy ne pensait pas à faire de Mariana la marraine de ses futurs enfants avec Milou, encore moins si elle avait des idées tordues de noms du genre Billius et Mario :sifle:. Pauvres gosses Rolling Eyes... Il faut dire qu'il y en a qui ne sont pas gâtés hein ! OMG, si Big Mama avait de telles idées de prénoms pour les enfants des autres, qu'est-ce que ce serait lorsque Dash se serait fait bonne soeur et qu'elle aurait le champs libre pour conquérir Startouffe ? Non, il était tout de même suffisamment censé pour ne pas tomber amoureux d'elle,... non Suspect ? Pinpin ne se serait jamais douté que pendant qu'elle cherchait délibérément un moyen de faire lâcher sa prise à l'hideuse créature, les deux jeunes gens prenaient peut-être un bain ensembles :sifle:. Peut-être même qu'ils élaboraient des plans stupides pour pousser Lucy et Emilien l'un dans les bras de l'autre. Encore des gens qui se mêlaient de ce qui ne les regardait pas. Franchement, ça m'éneeerve les gens comme ça tongue... Vous connaissez le spectacle de Gad, L'Autre c'est Moi ? Ben Lucy, c'était la fille du genre à prendre sa douche, aller s'habiller, puis retourner dans la salle de bain en chausettes et marcher dans une flaque Razz. Ou alors si vous préférez, à attendre trente minutes que l'eau boue quand c'est la plaque d'à côté qui chauffe :sifle:. A côté vous avez Emilien, le blond qui ne l'est pas vraiment, mais lui il a la classe. Sûr que quand y mangeait un sandwich y avait pas les tomates qui sortaient la tête pour voir ce qui se passait à côté. Alors imaginez le couple explosif qu'ils auraient fait. Et puis, si Emilien était parfois agacé par les comportements de Lucy, il les cherchait la plupart du temps !

En l'occurence, elle ne demandait que deux petites choses I love you. La première et la plus urgente était que son Milou chéri d'amour love la rassure et lui dise que même si elle n'était pas très grande, elle était en revanche d'une beauté éclatante I love you. Ou quelque chose dans le genre quoi niarkhéhé. La seconde était qu'il l'aide. Il lui jeta un regard interloqué, lorsqu'elle lui demanda si elle était si petite que ça. Ensuite, super Milou, héros malgré lui, décocha une puissante béquille comme diraient mon ptit frère, mon cousin et le voisin avec qui on est sortis à deux heures du mat' cet été, qui eut un effet immédiat. La créature émit un son qui rappelait désagréablement les joueurs de violons qui ne savaient pas jouer de leur instrument Suspect. Un crissement désagréable, qui aurait pu devenir aussi abominable que celui de la craie sur le tableau une fois amplifié pale. Le réflexe de Lucy fut de porter ses mains à ses oreilles, et miracle, il n'y eu pas de bras de Clabbert pour interférer dans son geste niarkhéhé. Elle en profita aussitôt pour faire un pas en arrière, afin d'être certaine qu'il ne l'attraperait plus, et de ce fait, rentra dans Emilien - je tiens à préciser que 'est tout à fait par hasard que l'auteur a choisit ce point de chute :sifle:. Ce dernier suggéra avec une vive intelligence qu'elle ne lui connaissait pas qu'ils feraient mieux de ne pas rester trop longtemps dans les parages.

Il n'en fallait pas plus à la Bleue et Bronze, qui courut aussi vite qu'elle le pouvait. Vu la fréquence à laquelle elle pratiquait la course, c'était sans doute l'adrénaline qui lui permettait d'être presque sur les talons du Serpentard. Et à ce moment là, si une chanson avait du lui venir en tête c'aurait été "Si t'es une petite patate".

<< De nos jours la vie est dure
Quand on est une petite patate
[...].........
Alors mon ptit gars
Si t'es une petite patate comme moi
Jte conseille de courir vite
Si tu veux pas finir taillé en frite ! >>


En l'occurence, le terme de purée aurait été plus exact Razz. Parce que le monstre continuait à leur lancer des pastèques, et vu l'allure à laquelle elle s'écrasaient sur le sol, la fillette n'avait aucune envie de servir de cible et de supporter l'impact entre l'énorme fruit et elle. Emilien accéléra encore, comment diable faisait-il Shocked ? Elle était déjà au maximum, et elle avait beau ne pas ralentir, elle voyait bien que son meilleur ami la distançait, tandis que le Clabbert la rattrapait, sautant de branche en branche dans les arbres. Elle ne pouvait pas utilisé son souffle pour crier, elle en avait besoin pour courir, alors que faire ? Essayer de ne surtout pas perdre de la vitesse, sachant que ses jambes se déroberaient sous elle au moment même où elle s'arrêterait, était une priorité. Jamais elle n'avait piquer de sprint aussi rapide, et son corps avait un certain mal digérer l'effort qu'elle faisait Rolling Eyes. Une pastèque heurta la terre et rebondit devant elle, alors, tentant de gérer son souffle, Lucy sortit sa baguette, toujours en courant, lança un wingardium leviosa sur le fruit, et l'envoya en arrière, espérant vaguement que ce serait en direction du Clabbert.

*'Milieeeen !!!!!*

Si seulement elle avait pu lui crier de l'attendre... mais c'était même pas la peine. Elle n'aurait jamais assez de respiration pour ça, et ensuite, elle se ferait hurler dessus comme quoi ils n'étaient pas à Djerba la Douce, et qu'elle était inconsciente. Patati et patata, toute la journée ça n'arrête pas [...] Ce soir Cendrillon Lucy sera la plus jolie I love you ! Bon, admettons que certains détails ne collent pas tout à fait :sifle: avec notre histoire. Mais ce qui était certain, c'est que lorsqu'elle finirait par se coucher dans son lit - oui, elle espérait encore ne pas mourir niarkhéhé - elle serait la plus fatiguée. En attendant, le sang lui montait à la tête, et elle commençait à voir flou. Bientôt, sa vue se brouilla complètement, alors qu'elle courrait au hasard, tentant de suivre les bruits de pas d'Emilien qu'elle entendait de plus en plus éloignés. Incapable de distinguer les petits objets des gros, elle trébucha contre un rocher, et s'étala de tout son long par terre. Sa tête tournait, son coeur battait la chamade, de peur de se retrouver toute seule avec le Clabbert affraid, mais aussi parce qu'elle entrait en hypertension, réaction du à son trop gros effort Razz.

La blondinette était donc par terre, trop faible pour se relever, toute force ayant quitté ses muscles. Cela faisait bien une quinzaine de minutes qu'elle courrait aussi vite qu'elle le pouvait, elle qui ne tenait d'ordinaire pas cinq minutes à une allure tranquille :sifle:. Une envie de vomir monta en elle au moment où des spasmes se mirent à l'agiter pale. Tremblante comme elle était, ses muscles se rétractant malgré elle, la petite parvint difficilement à attraper sa baguette, et elle savait qu'elle était incapable de viser pour lancer un sort, mais le contact avec le bois avait quelque chose de rassurant. Aussi quand elle distingua vaguement une forme s'approcher d'elle, elle leva sa baguette. Désorientée comme elle l'était, elle était bien incapable de dire avec certitude s'il s'agissait d'Emilien ou du Clabbert. Après tout, ils avaient tous deux à peu près la même taille elle ne voyait rien d'autre qu'une masse informe. Brandissant maladroitement sa baguette devant elle, toujours agitée de spasmes, elle était bien en peine d'agir de quelque manière que ce fut. En plus de ses spasmes, l'épuisement l'avait gagnée encore plus qu'elle ne le pensait Sleep, et elle était aussi submergée de l'envie de dormir que lorsque Mariana avait raté son sort sur elle niarkhéhé. La Serdaigle marmonna quelques menaces peu impressionantes, compte tenu de son incapacité à articuler, et du fait évident qu'elle était absolument innofensive désormais Suspect.


- Pardon Milou...

Ce fut les derniers mots qu'elle réussit à dire, et bien qu'imprononçables, elle était réellement désolée d'être un tel poid pour le jeune garçon. Lucy était non seulement incapable de faire réagir ses membres à ses injonctions, mais en plus, à présent, une brume envahissait son esprit tout entier Sleep. Si ses sens étaient déjà incapables de saisir le moindre évènement qui se déroulait autours d'elle, c'était maintenant absolument sûr; elle devenait de moins consciente au fur et à mesure que le temps passait, sombrant dans les profondeurs du sommeil Sleep. Ce n'était pas faute d'avoir essayé; depuis que Lucy était tombée, elle avait tenté de ramper au sol pour avancer encore un maximum, mais n'y était pas parvenue. Qui avait pu penser qu'Emilien aurait été bien mieux avec elle ? Il pensait qu'elle était insupportable, et elle, persuadée que le don d'attirer les ennuis de Mariana était contagieux, pensait être une charge plus qu'autre chose.

Elle gisait inconsciente au sol, perdue dans un sommeil sans rêves Sleep, des spasmes la parcourant toujours régulièrement de la tête au pied, quoiqu'à des fréquences de plus en plus espacées. Pinpin avait fait tout son possible, pour réussir à, pour une fois, ne pas décevoir Milou. Et comme d'habitude, elle n'avait pas atteint cet objectif, elle était nulle Sad...
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 10 Oct - 12:20:20

[Moi aussi je connais la chanson de la patate xD]

Emilien courait. Il courait comme il n’avait encore jamais couru, la peur lui donnait des ailes et il ne pensait à rien, sinon à aller encore plus vite. La course, à l’école, il n’avait pas toujours aimé ça. Il se rappelait parfaitement les cours de sport, où le professeur les mettait par quatre, chacun dans sa ligne. Emilien se retrouvait toujours avec des garçons qui couraient tellement vite, qu’il savait bien qu’il n’avait aucune chance. Dans ce cas, pourquoi se fatiguer ? De toute façon, il arriverait dernier.Un jour cependant, devant l’air hilare qu’adoptaient les trois garçons qui allaient courir avec lui, il avait pris la décision de tout faire pour les battre. Ils étaient passés de simples camarades de classes à adversaires, à ennemis, et rien ne comptait désormais plus que de les dépasser. Il avait vu le professeur donner le signal de départ, et après, il n’avait rien eu en tête, sinon la ligne d’arrivée. Il avait poussé ses capacités le plus possible, et la motivation lui donnait la force d’aller de plus en plus vite. La ligne d’arrivée était là, il avait gagné ! Il l’avait passée dans un état second, persuadé d’avoir remporté une grande victoire, encore grisé par l’effort qu’il avait réussi à fournir, qui lui avait semblé tout à fait extraordinaire. Bien sûr, ce n’était pas pour autant qu’il avait gagné le respect de ses camarades …

Dans la forêt interdite, ce n’était pas la motivation de dépasser les autres, de se dépasser soi-même, mais bien la peur qui le faisait avancer à cette vitesse. En temps normal, il se serait écroulé après deux minutes, surtout qu’à Poudlard, ils ne faisaient pas beaucoup de sport … Emilien avait oublié tout ce qui l’entourait. Il évitait les branches, sautait par-dessus les racines, comme dans un rêve, un autre univers. Un moment, il se revit, sur le terrain de sport de l’école. Le clabbert était l’un de ses abominables gamins, et s’il arrivait le premier, il gagnait la course. C’était ce qu’il y avait de plus important. Emilien n’avait même plus conscience du mouvement de ses jambes, devenu automatique, ni du contrôle de sa respiration. Il courait, c’est tout. Droit devant, le plus vite possible. Pas question de s’arrêter avant d’avoir franchi la ligne. La ligne ! Elle était là, il la voyait ! Quelques mètres plus loin ! Il avait gagné ! Le Serpentard, dans un dernier effort, accéléra encore, si c’était possible, et franchi donc la ligne d’arrivée, proche de l’euphorie. Il se laissa tomber dans l’herbe, épuisé, la respiration saccadée. Il respirait comme s’il n’arrivait pas à avaler assez d’air à chaque fois, et qu’il en voulait plus, toujours plus. Son cœur battait à une vitesse incroyable et la tête commençait à lui tourner, ce pourquoi il ferma les yeux, fier de lui tout de même.

Et là, il commença à penser, à réfléchir, même. Quelque chose clochait. Plusieurs choses, en fait. Il valait mieux y aller petit à petit, ou alors il allait rater un point important … Qu’est-ce qu’il faisait là ? Non, d’abord, où était-il ? Emilien ouvrit les yeux. Dans le parc, allongé dans l’herbe, il faisait nuit et on voyait pas mal d’étoiles. Ensuite, il avait couru dans la forêt, pour échapper à une sale bête. Oui, une chose entre le crapaud et le singe, qui lançait des pastèques. Pourquoi était-il entré dans la forêt ? Pour trouver Ben ! Ce dernier l’attendait patiemment quelques mètres plus loin ; ah, s’il avait su, il ne serait jamais entré là-dedans … Mais il manquait quelqu’un, c’était évident. Oh, mince ! Lucy ! Emilien se redressa brusquement. Lorsqu’il avait commencé à courir, elle était juste derrière lui, pourtant ! Se pouvait-il qu’il l’ait totalement oubliée, tant il était concentré sur sa propre course ? La belle preuve d’égoïsme ! Et maintenant, où était-elle ? Si elle était un peu moins rapide que lui – après tout c’était une fille – elle devrait arriver très bientôt … Mais non, elle n’arrivait pas. Que s’était-il donc passé ? Et si le clabbert l’avait rattrapée ? Et c’était de sa faute, en plus ! Le Serpentard se releva aussi vite qu’il le put, et là sa fatigue devint évidente. Ses membres lui paraissaient si lourds, et il n’avait pas l’impression de pouvoir sérieusement s’appuyer dessus, pourtant, il le fallait bien …

Emilien s’enfonça alors à nouveau dans la forêt. Logiquement, s’il allait tout droit, il retournerait sur ses pas, et lorsqu’il voudrait sortir, il lui suffirait de faire bêtement demi-tour … Du moins, c’était ce qu’il espérait. N’ayant jamais lu le Petit Poucet, il n’eut pas l’idée de semer des cailloux blancs pour retrouver son chemin. De toute façon, vu la population de la forêt, quelqu’un les aurait sûrement mangés. Oui, les cailloux ! Doit bien y avoir des animaux qui mangent des cailloux, quand même … Le Serpentard essayait de ne pas paniquer, et surtout de ne pas se demander si le clabbert ne l’attendait pas au détour d’un arbre après avoir sauvagement tué Lucy et l’avoir déchiquetée en mille morceaux. Il valait certainement mieux penser à autre chose. Emilien soupira et sortit sa baguette, pour lancer un Lumos assez correct. Le sort qu’il savait le mieux lancer, en vérité … La nuit était donc bien tombée, et la forêt n’en était que plus effrayante. La perspective d’un clabbert prêt à vous tomber dessus n’arrangeait rien … Et s’il ne retrouvait pas Lucy ? C’était fort possible, après tout, elle avait très bien pu emprunter un autre chemin. Et si elle le cherchait ? Tout le monde sait que la meilleure façon de ne pas trouver quelqu’un qui nous cherche, c’est de le chercher aussi. Néanmoins, il ne pouvait pas bêtement rester en dehors de la forêt. Peut-être qu’il aurait pu aller chercher de l’aide … Mais tant qu’il y avait un moyen de s’en sortir seul, il préférait cette solution.

Ah ! Là, il y avait quelque chose ! Emilien s’en approcha, à pas lents puisqu’il n’avait plus la force de courir. Plus il avait avancé dans la forêt, plus il s’était rendu qu’il avait vraiment utilisé toutes ses forces pour s’en sortir … Et quelle ironie, il y retournait ! C’était tellement bête … Mais bon. La « chose » en question ressemblait à une silhouette humaine, et dès qu’il eut tourné le rayon lumineux de sa baguette vers elle, il reconnut Lucy. Allongée par terre, l’air pas très consciente. Le Serpentard se dépêcha, en essayant de ne pas céder à la panique. Bon, pas de sang, elle n’avait pas été blessée par le clabbert, pas de trace de pastèque non plus.


- Lucy !

Pas de réponse. Et maintenant, il était censé faire quoi ? Il vérifia fébrilement son pouls, ouf, elle n’était pas morte. Toujours était-il qu’il ne savait pas quoi faire, à présent. Il ne savait même pas ce qui lui était arrivé ! Et si le clabbert était non loin, tapis dans l’ombre, pour mieux les dévorer lorsqu’il serait sûr de les prendre par surprise ? Emilien en conclut que la première chose à faire, était de sortir de la forêt, que Lucy soit consciente ou non. Une fois dans le parc, il pourrait réfléchir calmement, l’emmener à l’infirmerie, n’importe quoi. Le Serpentard se redressa, il se souvenait à peu près de la direction qu’il avait prise … A peu près. En espérant qu’il ait une bonne mémoire. Puis il tourna son regard vers Lucy. Il ne serait certainement pas capable de la porter sur une si grande distance ! Pas qu’elle soit grosse, mais enfin … Lui, il n’était pas spécialement fort. Après avoir autant couru, en plus …
On allait essayer, c’était la moindre des choses. Il n’y avait pas un sort pour déplacer les choses ? Oui, mais pour les gens, est-ce que ça marchait ? Et puis, s’il faisait ça, il n’aurait plus de lumière … Rah ! Voilà pourquoi une lampe de poche aurait été plus utile que cette stupide baguette en bois ! Emilien souleva donc Lucy de terre comme il put, et fit quelques mètres en portant la Serdaigle, avant de devoir la reposer. Non, ça n’allait pas être possible ! Le Serpentard n’avait pas plus de force qu’un asticot, et Lucy pesait bien plus lourd que prévu. Il s’assit donc par terre, essayant de réfléchir et surtout, de trouver une solution. En plus, il commençait à faire froid, et il n’avait pas pris de veste … Evidemment, c’était l’été … Il n’avait pas pu imaginer qu’il se perdrait dans la forêt …


- Bon Lucy s’tu pouvais te réveiller, ça m’arrangerait bien.

Meilleure solution pour ne pas céder à la panique, parler, même si c’était dans le vide. Voyons. Lucy avait fait un malaise, en quelque sorte. Il avait déjà vu des gens faire un malaise, enfin, une fois. Mais il était trop petit, il ne se rappelait rien du tout. A part qu’il ne fallait pas relever la personne en question. Dans ses souvenirs, ils avaient juste attendu. Ouais, mais il ne pouvait pas attendre des heures, non plus … Lui balancer de l’eau ? Juste un peu, on verrait bien. Le Serpentard lança donc un magnifique Aguamenti – comme quoi les sortilèges appris cette année lui auraient quand même servi à quelque chose – pour faire couler un filet d’eau sur le visage de la Serdaigle, en espérant un résultat, quel qu’il soit …
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyDim 21 Oct - 11:37:28

Aussi loin qu’elle pouvait s’être perdue dans les méandres du sommeil, Lucy entendit qu’on l’appelait. La voix, elle la connaissait, elle était familière et plutôt rassurante, mais à qui appartenait-elle ? Ce n’était pas celle de Chris, pas non plus celle de Michel ou de Startouffe… certainement pas le susurrement de Dargor, alors ce ne pouvait être qu’Emilien… Inconsciemment, la petite se battait dur pour se réveiller, les spasmes ayant cessé de l’agiter définitivement, après que son corps se soit relâché. Les cris de son ami l’aidèrent à y parvenir un minimum, autant dire que si elle n’avait plus vraiment de forces, et était toujours incapable de distinguer précisément ce qui se passait, elle était à demi-consciente. Allongée au sol elle sentit que quelqu’un ou quelque chose essayait de la déplacer, avec moult difficultés, il est vrai. Cependant, aussi épuisée qu’elle soit, la petite protesta, décidée à ne pas se faire enlever par un Clabbert ou une autre créature du style. Elle remua légèrement, marmonnant des menaces indistinctes à l’encontre de ce qui la soulevait. Ce n’était pas les palmes gluantes et froides de la chose lanceuse de pastèques, ni quelque chose de très poilu. Alors quoi ? En tout cas, ce qui l’avait déplacée, ne réussit pas à la porter plus longtemps, et la déposa au sol, avec ce qui semblait être, des précautions pour ne pas qu’elle se blesse. Emilien ? Si Lucy ne parvenait pas à bouger, à voir ou à parler correctement, elle était en tout cas désormais tout à fait consciente.

- Bon Lucy s’tu pouvais te réveiller, ça m’arrangerait bien.

Oui, et elle, ça l’aurait arrangée de pouvoir répondre. Lorsqu’elle sentit un léger filet d’eau lui couler sur le visage, la Bleue et Bronze tenta de se relever, elle parvint à se soulever légèrement du sol. Elle reprenait progressivement des forces, et désormais, elle sentait même sa langue. Ce qui voulait dire que normalement elle devrait arriver à articuler correctement. De toutes manières, il était impossible que Milou n’ait pas remarqué l’effort de la Serdaigle pour se relever, et la vue de la fillette s’était éclaircie. Elle n’allait pas montrer à Emilien jusqu’à quel point elle avait été nulle maintenant, n’est-ce pas ? Raison pour laquelle elle prit vaillamment appui sur un rocher et força les muscles de ses jambes à se réveiller, pour ensuite se redresser. Soutenue par un arbre, elle sourit à Milou comme s’il ne s’était absolument rien passé. Bon, on voyait parfaitement qu’elle ne pétait pas la gueule, son visage était un peu plus pâle que d’habitude, ses gestes moins léger, mais elle ne voulait pas montrer la fatigue qu’elle éprouvait alors que son ami, malgré tout, était parvenu à la porter sur quelques mètres. Et surtout, ne pas montrer la peur panique qui l’avait envahie lorsqu’elle s’était rendue compte qu’elle était toute seule, laissée derrière par le Vert et Argent. Fière un jour, fière toujours n’est-ce pas ? Le coup passé, elle se rendait compte de l’inquiétude qu’elle avait eue lorsqu’elle l’avait perdu de vue. Mais il était venu la chercher…

- Merci...

Quoi ?! Quand on est une blonde, personnage principale de la série Dallas et que votre futur amant vous sauve la vie, on est sensé fondre en larme, et couiner bêtement dans les bras de son héros c’est ça ? Dommage, Lucy n’était pas ce genre de fille, et Emilien n’aurait certainement pas supporté de l’entendre sangloter abondamment plus de trois secondes. Ca y est, le scénario du film à l’eau de rose moyen brisé, peut-être pourra-t-on reprendre le cours de ce rp normalement. La fillette était décidée à essayer de se remuer, et tant pis si elle n’arrivait plus à marcher, elle s’accrocherait aux arbres. En tout cas, elle n’obligerait pas Emilien à rester deux minutes de plus dans cette forêt maudite simplement parce que ces stupides muscles refusaient de se réveiller ! Ses jambes tremblaient, mais elle les ignorait délibérément, et souhaitait que son ami en fasse de même. S’il commençait à devenir gentil, elle se sentirait encore plus mal, et se sentirait obligée de s’excuser, et de lui rappeler que Ah ! Elle lui avait bien dit… oui, elle lui avait répété qu’il n’était pas si méchant que ça, ils avaient même eu droit à un sujet de dispute plutôt violente là-dessus… Effectivement, sa reconnaissance n’égalait pas le plaisir qu’elle ressentait à cette constatation. La prochaine fois que Miloo lui expliquerait qu’il était égoïste et méchant, elle lui rappellerait son acte de bienfaisance. Il était revenu, alors que rien ne l’y obligeait, et elle l’avait senti, il s’était tout de même un peu inquiété. Sans savoir pourquoi, cela lui procurait quelque part dans le cœur, un sentiment de sérénité, un léger bonheur, qui l’envahissait quand elle revoyait les yeux d’Emilien penchés au-dessus d’elle, cherchant une solution pour la réveiller. Ses beaux yeux… Se rendant compte qu’elle fondait littéralement à cette pensée et que c’était tout à fait ridicule, Lucy décida de reprendrele cours de l’action là où ils s’en étaient arrêtés.

- Y faudrait peut-être qu’on sorte maintenant…

Avant qu’Emilien ait eu le temps de lui répondre quoi que ce soit qui eût pu la forcer à se reposer encore un peu, où quelque chose du genre, elle s’approcha de lui. Son pas titubant la faisait ressembler à quelqu’un qui aurait un peu trop bu. La Bleue et Bronze saisit la main de son ami, décidée, et la tira pour le relever. Quand ce fut fait, elle le lâcha et tenta de marcher toute seule, d’un pas tout ce qu’il y avait de plus déterminé. Ce n’est qu’après quelques pas qu’elle se tourna de nouveau vers Emilien. Notre chère petite venait de prendre conscience d’un détail, auquel elle n’avait pas songé quelques instants auparavant.

- [color:6f16=blue:6f16]Euh… on allait par où déjà ?


Oui, elle n’était pas la mieux placée pour choisir la direction à emprunter. Elle ignorait totalement qu’Emilien avait réussi à sortir de la forêt, mais lui faisait entièrement confiance. Partir devant ne serait certainement pas la meilleure idée qu’elle pourrait avoir de l’année, elle avait déjà du mal à tenir sur ses jambes, alors ajouté à cela son médiocre sens de l’orientation, pour ne pas dire inexistant, et là, ce serait certain que les deux amis seraient morts avant l’aurore. Ce qui l’aurait arrangée, c’aurait été un appui d’Emilien, mais elle ne pouvait pas lui demander. Je vois d’avance la remarque : Ah les filles ! Mais elle attendait que son meilleur ami se propose, elle n’allait pas réclamer de l’encombrer plus qu’elle ne le faisait déjà ! Dans l’ombre des arbres, et l’humidité de la forêt, Lucy eut un frisson. Il faisait nettement plus froid que lorsqu’ils étaient dans la clairière, et Emilien n’était pas le seul à avoir oublié de prendre une veste. Après tout, l’été, il est censé faire un minimum chaud, même en Angleterre…Notre éternelle optimiste n’était donc vêtue que de son uniforme, lorsqu’elle était entrée dans la forêt interdite. Et ils n’en étaient toujours pas ressortis, sachant qu’entre-temps, ses vêtements avaient été humidifiés par l’aguamenti de Milou..

Elle se demandait parfois pourquoi elle n’avait pas fait ses études à Beauxbâtons, en France. Là-bas au moins, ils profitaient de l’été comme une saison chaude, et non pas comme d’une période un peu moins froide que les autres ! Bon, cela dépendait aussi, certaines années, le temps pouvait être exécrable, mais généralement, le soleil souriait la majeure partie des mois de juin, juillet et août. Il aurait eu tôt fait de la sécher, même largement plus vite que la veille, où elle avait été jetée au lac par Dargor. Il fallait croire que depuis qu'elle était arrivée à Poudlard, elle était vouée à se faire arroser, à s'évanouir, s'endormir ou à être blessée. Il n'y a plus aucun doute: quelqu'un voulait sa mort, et manquait de peu son objectif. Qu'avait-elle fait de mal ? A part les immondes tongues offertes à Précieuse, avoir fait semblant de sortir avec Nathan, et avoir quelque peu malmené Mariana ?


-{color=blue] T'as revu Bill, Ashley et Mariana depuis l'autre jour ?

Penser à autre chose que ses malheurs, présents et passés, serait certainement plus efficace que la solution de la bouteille. Par ailleurs, ils auraient bien été en peine de dénicher une suele goutte d'alcool dans la forêt interdite. A moins bien sûr, de se rendre dans la cachette secrète de Rusard, où étaient rangées, dans une caisse elle-même enterrée sous terre, quelques bouteilles de whisky pur feu, ainsi que quelques bouteilles de vin en pleine macération, et dont le goût ne devait pas tarder à devenir excellent. Qui au château, doutait encore de l'alcoolisme prononcé du concierge, qui, pour des raisons évidentes, ne pouvait conservé sa bibine dans son bureau ? Trop d'élèves y entraient pour qu'aucun ne tombât sur sa réserve secrète, et contrairement à la réserve personelle de Rogue, aucun élève, du plus timide au plus effronté, ne craignait de fouiller dans les biens du vieux cracmol.

[pour tes nyeux sensibles I love you... désolée du temps, l'inspiration a eu beaucoup de mal à venir !]
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 24 Oct - 16:26:17

[C'est gentil ça I love you]

Résumons la situation. Emilien, du haut de ses un mètre cinquante-cinq, était dans la forêt interdite, alors que la nuit était tombée. Ce n’était déjà pas très normal. Qui plus est, il n’était accompagné d’aucun adulte. Donc, il enfreignait le règlement. Ce côté-là ne le dérangeait pas particulièrement : non pas qu’un règlement ait été fait pour être enfreint, mais beaucoup de ses règles ne méritaient pas d’exister. Et puis, tant qu’on ne le prenait pas en flagrant délit, il n’y avait aucun problème. Seulement, cette règle-là, qui interdisait aux élèves de se rendre dans la forêt interdite – d’où son nom, d’ailleurs – elle était totalement justifiée. Parce que c’était réellement dangereux. Rien que le Clabbert, qui pourtant était loin d’être le pire animal qui peuplait la forêt, était effrayant. Malheureusement, il faut croire que le danger et l’interdit attirent les gens. Ce pourquoi Emilien retournerait dans cette même forêt interdite au début de sa deuxième année, bien qu’il ait vécu cette expérience traumatisante. Enfin, il ne le savait pas encore, bien sûr. Pour terminer, il n’était pas seul, certes, mais il était accompagné d’une élève de son année, pour le moment inconsciente. C’était encore pire que d’être seul. Parce qu’il était obligé de s’occuper de l’élève en question. Bon, c’était son amie, alors évidemment qu’il n’allait pas la laisser là … Même s’il commençait à avoir franchement froid. Et faim. Et un peu peur, il devait l’avouer. Qui lui disait que le Clabbert n’était pas là, caché dans les ténèbres, une pastèque à la main, et souriant de toutes ses dents jaunes et pointues ? Hein ? Qui ?

Il faut croire qu’Emilien se posait très souvent des questions existentielles. Par exemple, pourquoi l’animal qui représentait Poufsouffle était-il un blaireau ? Pourquoi faisait-il chaud au sud, et froid au nord ? A cause des climats, certes, mais pourquoi les climats ? Et pourquoi est-ce que la forêt interdite était peuplée par des monstres féroces, et non pas par de gentils petits animaux inoffensifs ? Pourquoi n’y avait-il pas une barrière pour empêcher les élèves d’entrer dans la forêt ? Et Dumbledore n’avait-il pas peur que l’un de ces terrifiants monstres qui habitaient la forêt, n’en sorte et ne pénètre dans le parc ? D’ailleurs, pourquoi …

Ah, Lucy se réveillait ! Enfin, elle bougeait un peu, non ? Si, si ! Il ne rêvait pas. Elle essayait de se redresser, et avant qu’Emilien n’ait eu le temps de l’aider, elle s’était relevée, appuyée contre un arbre. Elle n’avait pas l’air très en forme, et c’était normal, mais enfin, s’il ne fallait que marcher, ça suffirait pour sortir. Bien sûr, s’il fallait courir parce que le Clabbert était de retour, ça serait une autre paire de manches. Mais Emilien comptait sur son extraordinaire chance. Pour le moment, on ne pouvait pas dire que la chance était avec lui … Quoique. Il avait réussi à retrouver la sortie. Etait-ce de la chance, ou bien simplement de la logique ? Emilien ne savait pas vraiment s’il devait croire à la chance, en réalité. Tout ce qui arrivait, découlait de l’acte d’une personne, d’une volonté quelconque, d’un monstre de la forêt interdite parfois aussi. Alors était-il question de chance et de malchance ? Ce n’était pas du hasard. S’il avait retrouvé la sortie, c’était parce qu’il avait compris, qu’il s’était rappelé qu’il devait aller tout droit, et dans cette direction précisément. Si le Clabbert ne leur avait pas déjà sauté dessus, c’était parce qu’il les avait perdus de vue, qu’il était déjà passé à autre chose. Ce n’était pas de la chance. C’était juste que ce Clabbert était bête, point. Enfin, c’était une question compliquée, et Emilien se dit que ce n’était peut-être pas le moment d’essayer d’y répondre.

Maintenant debout, Lucy le remerciait. Emilien haussait les épaules, après tout c’était de sa faute, il avait couru trop vite sans faire attention à elle. Alors c’était normal de revenir en arrière. Ils étaient amis, en plus. Et puis, on allait pas y passer la nuit. D’ailleurs, Lucy semblait de cet avis, car elle déclara qu’il fallait sortir de la forêt. En effet. Quelle heure était-il maintenant ? Puisque la nuit était tombée, et qu’on était au moins de juin, on pouvait en conclure qu’il était au moins dix heures … Il fallait espérer que personne ne les attendait au château pour leur enlever des points et leur donner une retenue. Enfin, les points, ce n’était pas ce qui comptait le plus pour Emilien … Disons que Serpentard était presque dernier, alors ce n’était pas dans les derniers jours qu’on allait dépasser Serdaigle, qui était largement devant. Ce n’était pas une chose capitale, qu’il sache. Il y avait plus important, en ce moment précis. Sortir de la forêt, par exemple. Après seulement ils pourraient envisager d’échapper à Rusard. Lucy avait du mal à marcher, selon toute évidence, bien qu’elle l’ait « aidé » à se relever. En fait Emilien s’était levé plus par lui-même que tiré par Lucy, parce que sinon, il serait encore par terre. Bien. A ce rythme-là, il leur faudrait un bon quart d’heure pour sortir de la forêt … Par où, demandait Lucy.


- Par là, répondit Emilien après avoir hésité une demi-seconde.

Il ne ferait plus l’erreur de se perdre. Les deux première année se mirent en route, dans la direction indiquée par Emilien. Ce dernier marchait au ralenti, afin de suivre le rythme de la Serdaigle, qui bien sûr avançait plutôt lentement … Apparemment, elle lui faisait confiance quant au chemin à emprunter. Tant mieux. Ça éviterait à Emilien de se justifier en expliquant qu’il était déjà sorti de la forêt. Parce que bon, avoir couru assez longtemps pour arriver dans le parc, sans même remarquer que Lucy n’était plus là … Mieux valait taire cette partie de l’histoire. Lucy se dirait juste qu’il avait un super sens de l’orientation. Etait-ce faux ? Ben, il n’en savait rien, puisque maintenant il se dirigeait en sachant parfaitement où était la sortie … N’empêche, tout à l’heure il avait réussi à la trouver. Alors qu’il courait sans réfléchir. C’était peut-être parce qu’il ne réfléchissait pas qu’il l’avait trouvée. Ça lui réussissait bien de ne pas réfléchir, en fin de compte. C’était quelque chose sur quoi il devrait méditer, à l’avenir. Même si ça voulait dire réfléchir. On verrait bien. Ça ne nécessitait pas une réflexion immédiate, même si en réalité, Emilien aimait bien réfléchir à des choses inutiles. Ça faisait passer le temps, et ça lui évitait de penser aux choses désagréables du présent. Comme le fait qu’il soit dans la forêt interdite à plus de vingt-deux heures, et que peut-être un monstre les observait, quelques mètres derrière eux. Par acquis de conscience, Emilien jeta un petit d’œil en arrière. Rien. Enfin, il ne voyait rien. Mais on ne voyait rien, puisqu’il faisait noir. Normal, donc.

Evidemment, Emilien n’avait pas eu la super idée de proposer de l’aide à Lucy pour marcher. Bah quoi ? Pas qu’il n’ait pas vu qu’elle avait un peu de mal. Mais il n’était pas empathique et il estimait que si elle avait besoin d’aide, elle pouvait le lui demander. Bien sûr, vu la fierté de la Serdaigle, elle ne le ferait pas, à moins d’y être vraiment obligée … Mais il n’y avait pas pensé. Il était plongé dans ses pensées philosophiques particulièrement passionnantes, et n’avait même pas remarqué qu’un long silence s’était installé. Il fut presque surpris lorsque Lucy posa une question. Euh, Bill, Ashley, Mariana ? Qui ça ?


- Euh, Mariana, non. Mais j’ai mangé avec Bill et Ashley l’autre jour.

En effet, après la scène du petit-déjeuner, le coup de théâtre dans les couloirs, les passionnants cours de la matinée qui représentaient respectivement l'acte trois et quatre de la pièce, Emilien s’était rendu dans la Grande Salle pour déjeuner et avait passé le repas à la table des Poufsouffle. Un peu suicidaire de la part d’un Serpentard, à vrai dire. Mais Emilien n’avait pas été trop embêté par ses condisciples. Il avait juste eu droit à quelques remarques lancées au passage, mais rien de bien grave. Les Serpentard devaient avoir d’autres préoccupations, comme travailler pour battre Gryffondor avant la fin de l’année … Bref. Emilien avait donc pris place à la table des Blaireaux, à côté de Bill et d’Ashley. Tout d’abord il lui avait fallu subir la question un peu bête – et c’est un euphémisme – d’Ashley, qui demandait s’il était fâché. Franchement, elle cherchait à empirer la situation ou quoi ? Bref, Emilien s’en était tiré en ne répondant ni oui, ni non. Ils avaient ensuite discuté de choses et d’autres, avant qu’Ashley ne s’en aille, comme quoi elle était pressée. Ce n’était pas ça qui avait dérangé Emilien, loin de là. Parfois, la Poufsouffle lui tapait un peu sur les nerfs – et deuxième euphémisme. Mais c’était là qu’avait vraiment commencé la discussion, entre lui et Bill. Ce dernier lui avait rapporté les derniers mots de Stanislas, qui l’avait traité entre autres de bouseux. De toute façon, maintenant, il pouvait aller se faire voir … Avait suivi une conversation qui bien que tout aussi intéressante, n’avait pas apporté grand chose. Si ce n’est que ça ne servait à rien de se prendre la tête et de presser les choses.

Emilien regardait en l’air, comme s’il cherchait une façon de formuler clairement sa réponse, afin de lui tout lui faire comprendre en une seule phrase, et prit la parole avec grand sérieux.


- Nous avons eu une conversation passionnante sur ma profonde amitié pour Stanislas.

De toute façon, ce n’était une nouvelle pour personne, Emilien détestait Gatween, et voilà. La nouvauté, c’était que Bill avait commencé à comprendre pourquoi. Peut-être avait-il entraperçut sa stupidité, ou bien son hypocrisie. Les deux, sans doute. Son mépris, sa hautaineté. Emilien reporta son attention sur le chemin, enfin la direction qu’ils prenaient. D’ailleurs, il lui semblait apercevoir déjà la sortie …
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyMer 14 Nov - 18:32:14

Effectivement il valait mieux pour Lucy qu'elle suive Emilien plutôt qu'elle fasse confiance à son propre sens de l'orientation. Pourquoi Emilien connaissait-il déjà le chemin ? La Serdaigle ne cherchait pas d'explications, se contentant de faire confiance à son ami. Elle n'avait pas plus envie de réfléchir que lui, et de toute manière, à quoi cela les aurait-il avancés, puisqu'autours d'eux, l'obscurité se voilait de plus en plus ? Bientôt, ce serait la chance qui les sortirait d'ici, comme elle avait manifestement aidé Milou à sortir de la forêt quelques dizaines de minutes auparavant. Et maintenant, la Bleue et Bronze s'appliquait à ne pas s'éloigner de Milien, qui lui, ne semblait pas encore avoir été contaminé par la malchance. Enfin... c'était quand même lui à la base, que le Clabbert visait. D'ailleurs, dans ce cas là, pourquoi était-ce elle qui avait été la victime d'un kidnapping ? Il faudrait trouver un moyen anonyme de prévenir Dumbledore que de dangereux criminels trouvaient refuge dans la forêt située à côté de son établissement. Peut-être la créature, en plus d'essayer d'abîmer légèrement Miloo à l'aide de pastèques, avait-il voulu le ruiner en lui faisant payer une rançon pharaonesque ! Et à cet instant, on en reviendrait à l'adage du voleur volé... car Emilien ne voudrait certainement pas payer pour récupérer Lucy... En revanche, il était bien son genre de trouver une combine pour récupérer la petite sans rien payer, et faire ainsi enrager le Clabbert. Ca, c'était une attitude qui lui correspondait nettement plus.

Ils étaient en train d'essayer de sortir d'une forêt contenant multiples monstres, plus affreux les uns que les autres, et la nuit ne faisait qu'ajouter une touche de glauque supplémentaire à la situation, déjà guère reluisante. Si elle n'avait pas trouvé détestable l'idée de passer pour une trouillarde, Pinpin aurait aggripé le bras de Milou et s'y serait accroché, bénéficiant de tous les avantages que cela pouvait procurer, au détriment de cet inconvénient... majeur. Premier avantage: elle aurait pu prendre appui sur le jeune homme sans lui demander son avis. Second avantage: elle aurait été certaine de ne pas le perdre une nouvelle fois. Et enfin, le dernier, et non le moindre; le contact l'aurait rassurée.
Malheureusement, elle ne pouvait pas faire ça. Il fallait donc trouver un autre moyen d'éviter toute pensée terrifiée concernant les loups-garous, les araignées géantes, ou tout être répugnant susceptible de trouver attrayante la forêt interdite. Et la conversation avait semblé à la Bleue et Bronze, être le meilleur moyen. Elle avait donc demandé tout naturellement au Serpentard s'il avait revu leurs amis communs ces derniers jours. La précision n'était pas donnée, mais elle était évidente, ces derniers jours représentaient tout le temps passé depuis sa "rupture" avec Michel. Bon, d'accord, son vrai nom, c'était Stanislas... Mais il l'avait tellement agacée, lorsqu'heureuse qu'il n'ait pas mal pris sa décision, il avait traité Emilien devant elle ! Sans se préoccuper le moins du monde de ce qu'elle pourrait ensuite ressentir ! Bon, son ami faisait exactement la même chose, mais c'était... différent.

Le Vert et Argent déclara qu'il avait mangé avec Bill et Ashley. Lucy songea que demander où, serait malvenu, mais elle les imaginait mal déjeuner dans la Grande Salle, un Serpentard à la table des Poufsouffles se ferait huer aussi vite par ses camarades, que les Poufsouffles en question se feraient jeter s'il leur venait l'idée farfelue de s'approcher de trop près de leur table. Remarque, un miracle pouvait toujours se produire en faveur d'Emilien !
Un autre détail étonnait Minipousse; qu'il ait supporté Dash tout un repas durant. Lui, si prompt à la franchises, ne l'avait visiblement pas envoyée balader alors qu'il était visible que la Blaireautte avait le don de le mettre sur les nerfs. Cela ne l'aurait pas traumatisée de toute manière, elle qui n'avait aucun scrupule à casser des chevilles à ses amies, au beau milieu de la nuit, et qui était incapable de lancer un contresort... Sans doute la présence de Bill avait-elle apaisé le caractère fougueux et pour le moins emporté du Serpentard, et l'avait empêché d'être trop sec...
Startouffe avait d'ailleurs, du s'empresser de narrer la fâcheuse scène qui s'était déroulée sous ses yeux à Emilien. Michel qui l'avait traité de bouseux... Ca, la Serdaigle s'en doutait. Elle était en revanche, loin de penser que le Poufsouffle avait demandé au Serpentard s'il n'était pas un petit peu amoureux d'elle. Si cette conversation avait eu lieu entre elle et le romantique, la petite aurait sans doute rit, en lui assurant qu'il ne pouvait rien y avoir d'autre entre elle et Milou que de l'amitié. Il se disputaient bien trop pour ça, et ils étaient tous deux aussi agacés des comportements de l'autre... Certes, elle tenait à lui sans doute bien plus qu'à aucun des autres Dallasseurs, mais cela ne signifiait strictement rien ! L'idée d'un couple entre nos deux héros, si elle était touchante, restait tout de même impensable aux yeux de Lucy.

Alors qu'elle allait demander à Emilien quel avait bien pu être son sujet de conversation avec le Poufsouffle, Pinpin fut devancée. Son meilleur ami répondit un quart de seconde à la question muette qu'elle lui adressait. Une réponse qui ne la surprit pas du tout, et qui eut pour effet de la faire grimacer dans le noir. Heureusement que plus aucune lumière ne perçait à travers les branches des arbres à la hauteur si impressionante de la forêt. Milou aurait pu constater, avec plaisir sans doute, que c'était le nom de Michel, qui lui avait fait froncer le nez. Bill avait-il, lui aussi, participer de façon active à la conversation, ou au contraire, s'était-il tu, écoutant le Serpentard déclamer des tirades longues comme le jour dénigrant son condisciple ? Il avait sans doute, lui aussi, dit du mal de Stanislas, mais qui pouvait leur en tenir rigueur ? Il s'était montré si méprisant envers Emilien... Loyal, Billounet avait sans doute accouru à la rescousse de son ami. N'était-ce pas ce qu'elle-même avait fait, en priant Michel de cesser de parler comme ça ?


- Tout à fait réciproque d'ailleurs, maintenant qu'on en parle. Il semble qu'il t'apprécie énormément...
dit-elle avec ironie. A tel point que j'aie du lui demander d'arrêter de parler de toi comme d'un Dieu !

Après un moment de silence, elle reprit, d'une voix douce:

- Tu ne fais pas attention à ce qu'il dit, hein ? C'est peut-être un beau parleur, mais les seules choses qu'il sort, quand c'est à ton sujet, ce sont des conneries, qui ne méritent pas que tu t'attardes dessus.


Oh mon Dieu ! Encore un subit accès de gentillesse pour Lucy Duncan ! Appelez une ambulance, des médecins ! Prévenez les journaux télévisés, les autorités, que la fin du monde est proche ! De plus en plus proche d'ailleurs, car il lui semblait voir un trou de lumière entre deux arbres. Seraient-ils en train de parvenir à l'orée de la forêt ? Alelluja ! Minipousse cligna des yeux, et l'allucination ne partit pas. Devaient-ils en conclure qu'ils allaient rentrer sains et saufs au chateau ? Subir les maladresses de Mariana, écouter les âneries d'Ashley et supporter la gentillesse de Bill, encore et encore ? A l'instant, rien n'aurait pu faire plus plaisir à la la Serdaigle.
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MessageSujet: Re: Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished]   Dallas, bonus: une histoire de pastèques ?! [Finished] EmptyDim 18 Nov - 21:38:10

C’était vrai, c’était la première discussion qu’Emilien avait avec Lucy depuis ce fameux épisode dans les couloirs, à la fin duquel Emilien avait envoyé balader Ashley, et Lucy avait dramatiquement rompu avec Gatween. Comment Emilien aurait-il pu savoir que la Serdaigle avait été énervée par l’attitude de l’autre idiot ? Ce dernier avait d’ailleurs très bien pris la nouvelle, ce qui n’étonnait pas le jeune Backhand, d’une certaine façon. Pourquoi y aurait-il accordé de l’importance, après tout ? Il y avait de quoi être vexée, à la place de Lucy, mais sur le moment, ça n’avait pas semblé être le cas. Comme quoi, entre eux deux, il n’y avait pas dû avoir grand chose … Et comme on s’en doute, ça faisait plutôt sourire Emilien qu’autre chose. Mais attention, c’était seulement parce qu’il détestait Gatween, qui était un sale hypocrite méprisant et hautain, et que Lucy était sa meilleure, rien de plus, n’est-ce pas ? Emilien en était presque convaincu, même si sa discussion avec Bill avait ramené à la surface quelques questions enterrées depuis longtemps. Emilien s’était contenté de les repousser comme s’il s’agissait simplement de quelques miettes de pain sur une table. Seulement, les miettes étaient tombées par terre, et viendrait un jour le moment où il faudrait réellement s’en occuper. En passant le balai, par exemple. Mais Emilien n’était pas très doué en ce qui concernait le ménage …

Lucy lui répondit que sa profonde amitié pour Gatween, qu’il avait évoquée un peu plus tôt, était tout à fait réciproque. C’était drôle, ça ne l’étonnait pas du tout ! En effet, si au début Michel avait joué la carte de l’indifférence, ça n’avait pas tardé à se transformer en mépris. Peut-être que l’aversion dont Emilien faisait preuve envers Gatween avait aidé dans ce sens-là … Il aurait été étrange que Stanislas apprécie Emilien, puisque ce dernier le détestait, et ne se privait pas pour le lui faire savoir : des remarques sarcastiques, des critiques, un sortilège malencontreusement lancé sur lui en cours, un chaudron qui ex … Oups, vous n’avez rien lu ! Rien vu, rien entendu ! Toujours est-il que Stanislas n’aimait pas Emilien, c’était bien compréhensible. Par contre, le traiter de bouseux devant Lucy, ce n’était pas franchement une bonne idée ! C’était très méprisant, comme insulte, et faisait bien sentir à quel point il se pensait supérieur à tout le monde. De plus, ce n’était pas la première fois qu’il l’utilisait : en Sortilèges, par exemple, lorsqu’il avait accidentellement lancé un Aguamenti sur lui … Apparemment, Gatween avait un vocabulaire certes peu commun, mais très réduit. Dans ce cas, ça ne servait à rien d’utiliser des mots aussi compliqués, s’ils étaient si peu diversifiées, il passait plutôt pour un idiot ou au mieux, un robot … Lorsque Lucy déclara qu’elle devait demander à Stanislas d’arrêter de parler de lui comme d’un Dieu, Emilien se mit à rire.


- Ça ne m’étonne pas, tiens, j’ai toujours su qu’il me vouait une admiration secrète.

Il y eut un silence, pendant lequel ils continuèrent à avancer. Emilien reconnaissait de plus en plus de choses, cet abre là-bas par exemple, ou bien ce rocher. A présent, il était totalement certain qu’ils avaient pris le bon chemin. A un moment il avait eu quelques doutes c’était vrai, mais la preuve était là qu’ils étaient infondés. Soulagé, il ne laissa rien paraître de ce changement d’état d’esprit et continua tranquillement son chemin. La sortie était proche ! Finie la forêt interdite, fini le Clabbert, finies les pastèques qui volent ! Emilien avait été carrément traumatisé par cette histoire de soi-disant citrouilles géantes, et ne serait plus jamais capable de manger de pastèque. Déjà qu’au départ il n’aimait pas beaucoup ça, mais alors, il les aurait en horreur et ce jusqu’à la fin de ses jours, probablement ! Quant au Clabbert, eh bien il avait dû s’en retourner dans les profondeurs de la forêt, les oublier, se trouver une nouvelle proie, ou s’entraîner au lancer de pastèques, activité à laquelle il n’était pas si bon que ça, puisqu’il les avait ratés à plusieurs reprises. Heureusement, d’ailleurs, une pastèque géante, ça devait faire mal, surtout si on se la prenait dans la tête …

Lucy brisa le silence pour parler à nouveau de Gatween. Oh, non, Emilien ne faisait absolument pas attention à ce qu’il disait. Il avait pour principe de ne pas accorder d’importance aux propos tenus par des abrutis … Surtout lorsqu’ils étaient aussi creux que ceux de Michel ! Aucune argumentation, rien. C’était un bouseux, point. Que répondre à ça ? Emilien n’estimait pas nécessaire de s’en préoccuper. Si encore Gatween avait déclaré qu’il était égoïste parce qu’il n’avait même pas offert de cadeau à Lucy pour Noël, que c’était un menteur parce qu’il ne disait jamais toute la vérité, ou qu’il était violent parce qu’il s’était battu avec un Poufsouffle au bord du lac, là il aurait été touché. Puisque c’était la vérité. A partir du moment où ses insultes n’avaient aucun fondement, Emilien pensait que ses amis se rendraient compte de leur stupidité. Gatween, un beau-parleur ? Même pas, comme dit précédemment, son vocabulaire était en réalité très pauvre, il se répétait sans cesse, et ses longues phrases n’avaient pour effet que d’embrouiller ses pauvres auditeurs. Dans la phrase de Lucy, Emilien aurait volontiers supprimé le « quand c’est à ton sujet ». Pour lui, Gatween ne disait que des idioties, encore et toujours des idioties. Quand on est bête, de toute façon, que peut-on dire d’autre ? Le mieux dans ce cas, c’est de ne rien dire, ça évite d’être pris pour un abruti. Dans le cas de Michel, c’était un peu tard … Ils étaient trop nombeux à avoir pris conscience de sa débilité. Emilien, Isaac, Bill … Et bien d’autres encore
.

- T’inquiète pas pour ça, j’accorde pas spécialement d’intérêt à ce qu’il dit, en général.

Et puis, le plus fort pour insulter Emilien, c’était le jeune Backhand lui-même. Mais passons. En effet les deux première année, à force d’avancer, s’étaient bien rapprochés de la sortie ! Quelques pas encore, et ils se retrouvaient dans le parc. Jamais Emilien n’aurait cru qu’il serait si heureux de revoir une école. Pourtant la vision du château, qui se dressait devant eux comme une masse sombre mouchetée de points lumineux, lui fit plus plaisir que jamais. Il resta quelques secondes là, à observer les fenêtres derrière lesquelles on devinait encore des mouvements – le couvre-feu ne devait pas encore être passé – puis se décida à reprendre le chemin en direction du château. Qu’il était bon de se retrouver en univers connu ! D’être dans un environnement rassurant, protégé, où rien ne pouvait lui arriver ! Il n’y avait plus personne dans le parc, évidemment, il faisait nuit. Lorsqu’ils arrivèrent enfin aux portes encore ouvertes du château, Emilien ne se fit pas prier deux fois, et entra aussitôt. Son extrème gentillesse l’empêcha de proposer à Lucy son aide pour monter jusqu’à la salle commune de Serdaigle, située dans les tours. Bah quoi, lui aussi il était fatigué, il avait couru plus vite qu’elle encore … Après avoir souhaité une bonne nuit à son amie, donc, il rejoignit la salle commune de Serpentard, puis les dortoirs. Là, il se laissa tomber sur son lit, et ne mit pas plus de quelques minutes à s’endormir.
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