Il faisait beau au dehors, la jeune femme avait fini ses cours et était à présent dans son bureau.

Mimmi était assise confortablement dans un fauteuil en cuir, la cheminée était éteinte (ce qui ne fut pas étonnant étant donné la chaleur qu'il faisait ce jour là) et grâce à un vieil exemplaire de la gazette du sorcier, elle s'éventait le visage et regardait le soleil brillant de sa fenêtre, soleil qui reflétait sur son épaule dénudée, soleil qui chauffait tout le parc de l' UMA qu'elle voyait également de sa fenêtre ... le parc...mais oui !!

Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?

Au lieu de passer toute son après-midi, à ne savoir quoi faire, affalé dans un fauteuil à somnoler... elle devait sortir et prendre l'air... c'était capital !
Elle se leva alors, s'étira un long moment puis se dirigea vers un miroir, détacha ses cheveux, passa une main dans ses boucles et les secoua pour plus de liberté.
Elle prit avec elle un exemplaire de « sorcière hebdo » et sortit en direction du parc. A son grand étonnement, elle ne croisa personne dans les couloirs.

Arrivée à la grande porte du hall, l'air se faisait sentir et un petit frisson parcouru le corps de la jeune femme sans pour autant qu'elle regrette d'avoir enfilé une robe d'été. Elle descendit les quelques marches et profita du soleil, enfin .

Elle jeta un regard vague aux alentours, cherchant un endroit calme pour se reposer. Elle marchait, sans vraiment réfléchir et remarqua une chose brillante au sol.
Elle se baissa ,mais ne remarqua qu'un bout de ver cassé.

Lorsqu'elle se releva, elle vit une chose qu'elle n'aurait jamais imaginée à l'instant présent, quelque chose qui lui fit arborer un grand sourire, sans pour autant être moqueur... Un jeune homme marchait, apparemment lui aussi distrait, tellement qu'il avait dû confondre ses vêtements à ceux d'une de ses camarades... c'était à la fois drôle et intrigant .
Peut être était-ce un parit ? Pourquoi pas, après tout ? Une chose est sûr, le garçon venait de remarquer qu'il allait droit sur Mimmi, ou peut être était-ce elle qui progressait vers le jeune homme, elle s'arrêta alors, souriant toujours et attendit une réaction de sa part.

Finallement, l'arbre était une exelente idée, il était plus ou moins caché à la masse des étudiants et l'arbre lui offrait de l'ombre, et quand on porte une robe mode empire avec tout ce que cela implique en ourelets et autres fioritures, on est vite saisi par des bouffées de chaleurs assez insuportable, ainsi l'ombre fraiche offerte par l'if était plus que bienvenu.

*Plus qu deux petites minutes*

Pensat Carl qui voyait enfin son calvaire se terminé, pourtant le calme fut de courte durée car elle finit par lui poser la question, la fatidique question que plus de la moitié des étudiants avaient du se poser quand ils l'avaient croisé dans le parc.
Bien sur, c'était assez prévisible son proffesseur ne s'était pas arretter sa promenade pour rien, et elle ne lui avait pas proposé de se rendre sous cette arbre pour lui faire un discour sur "l'historique de la louche à travers les ages". De plus ,on pouvait considéré que le temps impartit était maintenant écoulé, il n'était plus tenu au secret.

-Ne vous en faite pas professeur, il ne sagit ni de tendance travestisiste (je suppose que le mot existe ) ni de bizutage, c'est plutot une espèce de paris, enfin enquelque sorte.

Voyant à sa tête que le professeur n'avait surementpas comprit, Carl estimat qu'il aurait due etre plus clair, apres tout il s'agissait tout de même de l'un de ses professeur.

-En fait, il s'agit d'une sorte de gage que doit effectuer chaque personne qui souhaite intégrer le bureau des étudiants, le mien était de passez tout une apres midi dans le parc en étant habillié ainsi, cela permet aux autres membres de rire un bon coup et cela permet également aux membres qui intègrent le BDE de ce faire ainsi connaitre des autres étudiants, et je crois que dans mon cas, c'est plutôt bien réussis.

Sur ces mots, Carl se leva.

-Si vous voulez bien m'excuser professeur, j'aimerais passer d'autres vetements maintenant.
Dit Carl tout sourir à son professeur.