Demeure de Rookwood fille

Typiquement londonienne, la maison de brique rouge d'Alshaïn Rookwood se trouvait dans les quartiers résidentiels nord de la capitale de la Grande-Bretagne. Cachée derrière un frêne encore jeune et des buissons d'aubépine, elle était modeste et austère. Vieille de presque un siècle, le plancher craquait et le vent sifflait lorsqu'il se prenait dans les volets verts et les interstices. Un chemin de pierres immaculées reliait le trottoir étroit au perron minuscule à une marche et à la porte de chêne peinte en vert forêt au-dessus de laquelle une fenêtre en demi-cercle laissait pénétrer la lumière. Au-dessus encore se trouvait une longue et étroite fenêtre rectangulaire donnant sur l'escalier qui permettait d'accéder au premier étage. Le toit incliné était recouvert de bardeaux noirs. Il s'y trouvait également un puit de lumière. Sur le mur opposé à celui mitoyen, Alshaïn avait fait installer une cheminée qui facilitait et les déplacements et le chauffage lors de froides soirées d'hiver.

Une clôture de fer forgé noire et un muret de pierres rouges délimitaient le petit jardin encombré de plantes diverses, la plupart très utiles dans diverses potions et poisons. Les fenêtres qui donnaient sur le jardin étaient celles du salon, de grandes baies vitrées qui se répétaient au deuxième étage pour éclairer la chambre d'Alshaïn, la plus grande.

La cour arrière comportait une petite terrasse couverte sur laquelle Alshaïn se plaisait à prendre le thé les jours de beaux temps autour de la petite table aux motifs asiatiques. La cour était entourée de palissades en bois de cèdre rouge pour préserver l'intimité. Un grand saule occupait le fond de la cour.

L'intérieur quant à lui était sobrement décoré, impersonnel et austère. L'entrée donnait sur le corridor et l'escalier en bois franc qui craquait au moindre pas. Un tapis gris, ordinaire, terne permettait aux visiteurs de s'essuyer les pieds. Face à l'escalier, une armoire dans laquelle Alshaïn rangeait ses trois capes, ses vestes et ses souliers. Les portes de l'armoire étaient deux grands miroirs.

À la droite, le salon, avec des teintes sombres, pourpre, prune, sang, bordeau... D'épais rideaux de velours noirs permettaient de préserver et l'intimité et des regards des curieux. Une grande cheminée occupait le mur droit sur laquelle Alshaïn avait posé quelques photos. Aux côtés de la cheminée, de grands chandeliers transmettaient une lumière diaphane. En face, un sofa pourpre se tenait, prêt à accueillir trois convives. Devant la fenêtre, un fauteuil unique, tout aussi pourpre, aux côtés duquel se tenait une bibliothèque en ébène dans laquelle se trouvaient diverses livres de tous les genres, passant des romans aux grimoires de magie noire ou aux livres de potions. Un épais tapis persan couvrait le sol. Face au sofa, une table basse de style moderne, asymétrique, en marbre noir, sur laquelle siégeait une grosse chandelle qui diffusait une odeur épicée. Sur les murs étaient accrochés quelques tableaux de paysages mystérieux d'artistes inconnus.

Jouxtant le salon, il y avait la salle à manger aux teintes à peine plus chaleureuses que le salon. La longue table en chène massif était entourée de six chaises et un bouquet de roses éternelles trônait au centre dans un vase en verre soufflé. Une nape de Provence mettait un peu de vie dans ce débor austère. Elle illustrait des oliviers et leurs fruits. Le buffet, du même bois que la table, contenait toute la vaisselle d'Alshaïn, qu'elle avait hérité de sa mère. Un chandelier était suspendu au-dessus de la table. Sur le mur opposé au salon, il y avait la porte patio, qui donnait sur la terrasse. Adjacente à la salle à manger, la cuisine, dans laquelle s'acharnait Coline, l'elfe de maison. Alshaïn n'y mettait que rarement les pieds, ayant même ajouté des portes pour cacher de sa vue la cuisine.

Quant au premier étage, il comportait quatre pièces : deux chambres, un bureau qui servait également d'atelier et une salle de bain.
La chambre à coucher d'Alshaïn était la première qu'on voyait. Tout aussi austère que les autres, elle comportait des couleurs sombres, avec un couvre-lit de velours pourpre et des meubles de bois foncé. Dans le coin près de la porte qui donnait sur la salle de bain, il y avait une plante aussi haute qu'un homme. À côté, une petite table face à la baie vitrée avec deux chaises de style ancien et une chandelle. Deux tables de chevets encadrait le lit, sur lesquelles trônaient chacune deux chandelles. Au pied du lit, la malle noire et vide d'Alshaïn sur laquelle était gravée ses initiales dorées. La malle contenait un double-fond, que la jeune femme avait jugé bon d'installer à ses 16 ans. Face à la malle, son armoire, du même bois que le lit, dans laquelle se trouvait tous les vêtements d'Alshaïn, de la robe de soirée au maillot de bain.

La prochaine pièce, la salle de bain était attenante à la chambre principale. Petite, mais pratique, elle contenant un bain de marbre blanc et une douche pour les matins pressés. Le sol était couvert d'un carrelage beige orangé. Une toilette opposait le bain. Le lavabo était encastré dans un comptoir au-dessus duquel se tenait un grand miroir. Dans le comptoir, Alshaïn avait rangé tous ses produits de beauté, shampooings, savon et autre, le comptoir lui servant également de coiffeuse. Face au lavabo, une armoire contenait des serviettes de toutes les tailles.

Le bureau d'Alshaïn lui servait davantage d'atelier pour fabriquer diverses potions et poisons que de lieu d'étude à proprement parler. Une grande table prenait la majorité de la place, sur laquelle trônait un gros brûleur, et les murs étaient couverts d'armoires de toutes les tailles dans lesquelles elle enfermait à clef tous ses ingrédients, de l'arsenic le plus dangereux à l'eau de source la plus inoffensive. Une autre armoire contenait couteaux en argent, chaudrons, louches, balances et autres outils nécessaires à la confection de potions. La pièce ne comportait aucune fenêtre, mis à part une minuscule qu'Alshaïn avait condamné, car certains ingrédients étaient photosensibles au point de se détériorer à la lumière. Elle s'éclairait à la seule lueur des chandelles.

La dernière pièce, c'était la chambre d'ami, impersonnelle et sobrement décorée. Des meubles en pin blanc, dont une commode et deux tables de chevet, ainsi qu'un lit, une chaise et une table de travail consistaient l'unique mobilier. Le plafond épousait la forme du toit, tout comme dans la chambre d'Alshaïn, donnant à la pièce un cachet particulier.

Voilà! Vous venez de visiter la demeure d'Alshaïn Cassiopée Bérénice Rookwood! à une prochaine fois!^^

**Kate Black** Nombre de messages : 199 Age : 32 Date d'inscription : 25/04/2006

Kate acquiesça aux paroles d’Alshain , c’était mieux que de rester dans les sombres allées , l’allée des ambrumes , cela pouvait être dangereux même pour les aimants de magie noire.
On pouvait se faire agresser pour un oui ou un non .
Lui tenant fermement le bras , elle n’avait encore jamais encore tranplanée , cela aller une première pour elle , ce qui l’a laissé quand même anxieuse.
Cette sensation d’être compressé comme un vulgaire déchet n l’expérience laissé plutôt a désirer et n’avait plus tellement envie de le refaire de si tôt .
Ouvrant ses yeux noirs le « voyage » l’avait un peu secouée tout de même , elle se trouvait a présent dans la maison ou résidait sa mère n depuis toutes ses années .
Et dire quelle en était si proche depuis quelle était a Poudlard.

Elle observait les lieux qui l’entouraient , ne parlant toujours pas , elles se trouvaient sûrement dans la salle a manger.
Mais ce quelle ne pouvait pardonner a Alshain , c’était quelle l’es fait grandir en Bulgarie si loin de tout ce quelle était n avec une femme qu’elle détestait plus que les sangs de bourbe eux-mêmes c’était pour dire.
Combien de fois elle l’avait laissé seule , quelle l’avait tapé en lui disant quelle n’était digne de son nom.
Mais maintenant , elle se rappelait de tout ses souvenirs avec un certain sourire , elle n’y prêter plus attention , elle était digne de son nom : Black.
Elle ne salirait pas son nom comme son père.

La jeune Back leva ses yeux noirs vers sa mère , elle remit ses longs cheveux noirs derrière son oreille , on observait quand même beaucoup de similitude entres elles.
Elle avait peut être pas ses yeux , mais ceux de son père , la taille c’est vrai que Kate n’était pas très grande , mais même avec sa taille , elle savait très bien se faire respectée.
La pièce était colorée tout le contraire de la maison ou elle habitait la plupart de l'année , la maison de Salazar Serpentard…..

D'un geste nonchalent, Alshaïn retira sa cape et la laissa tomber sur une chaise de la salle à manger. Coline se chargerait de la ranger. Elle fit signe à Kate de faire de même. Son visage impassible ne trahissait aucunement ses intentions envers elle. Son regard foncé la balaya de la tête aux pieds, inquisiteur et perçant, mais incapable de deviner à quoi pouvait bien penser sa fille. (Si elle s'était montrée un peu plus attentionnée aux leçons de son père, peut-être aurait-elle été capable de maîtriser un tant soit peu la legilimencie. Mais à seize, dix-sept ans, on a bien d'autres choses à penser.) Et pour une fois, le fait d'ajouter un déterminant possessif à côté du nom «fille» s'imposa de lui-même. Était-ce dû à un relent d'instinct maternel? Peuh! si on pouvait appeler cela ainsi, pourquoi pas...

Le rapide examen d'Alshaïn, pratiqué dans un état beaucoup plus calme que la dernière fois, permis de déterminer que Kate semblait robuste et que l'aura qu'elle dégageait présageait qu'elle avait hérité du potentiel magique des Black. Cette constation sembla faire naître sur les lèvres d'Alshaïn un léger sourire. Prévoyait-elle pour cette jeune personne à peine sortie de l'enfance quelque dessein inavouable? Ou était-ce simplement la fierté d'une mère pour son unique enfant?

"Assieds-toi,"murmura-t-elle, comme si elle n'avait pas voulu éveiller quelqu'un. C'était le cas aussi. À l'étage, dans la chambre d'ami, Griseldis dormait profondément, épuisée par son voyage en balai de Durmstrang à Londres. "Je vais demander à Coline de préparer le repas. As-tu déjà dîné?"