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 Une lettre à ses parents
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  • Dertil Finnigan
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MessageSujet: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyDim 4 Nov - 0:55:32

Il était tôt ce matin de fin d'été. Le soleil venait à peine de se lever alors que les cours commencerait à peine une heure plus tard. Les premiers signes de l'Automne commencèrent à apparaître, ouvrant le chemin vers l'hiver qui, bien qu'encore lointain, montrait ses premiers signes d'apparition.

La température était anormalement fraîche et Dertil prit facilement froid alors qu'il se déplaçait vers la Volière pour écrire sa première lettre à ses parents... Il leur avait promis de leur tenir une correspondance régulière et dès les premiers jours de cette année académique, il avait déjà manqué à son devoir! Il portait un parchemin et une plume accompagnée de son petit pot d'encre et se lança vers les marches menant à la Volière. Une fois arrivé, il se posa dans un petit coin et écrivit sa lettre, même si l'endroit était inadéquat. Tant bien que mal, il griffona ces quelques mots:


Citation :
Chers parents,

Mes premières journées de cours se sont très bien déroulés. Je trouve la matière très utile et je commence déjà à revoir régulièrement ma matière. L'approche est très amusante même si nous n'avons pas encore le droit de nous "amuser" avec des formules dites "dangereuses" mais dans l'ensemble, c'est intéressant. Nos professeurs sont assez sévères mais la plupart sont gentils, mis à part le professeur Rogue qui me parait très méchants mais bon, on ne peut pas tout avoir!

Le Château est merveilleux, tel que vous me l'avez raconté. Le Choixpeau m'a finalement choisi la Maison de Serdaigle, comme maman. J'espère que cette nouvelle vous enchantera, je m'y plais déjà!

Vous me manquez terriblement. Bisous. Dertil

Il ferma l'enveloppe et la cacheta avant de chercher un hiboux de l'école afin de la transporter jusqu'à ses parents. Il ne se sentait pas plus satisfait de sa lettre mais le principal était de donner de ses nouvelles et d'en prendre à son tour. L'heure avançait à grand pas et il était enfin temps de partir au cours.
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyDim 4 Nov - 15:30:23

Laeticia marchait dans les couloirs du château. L’automne venait de pointer le bout de son nez et déjà, le froid venait, insidieusement, se glisser sous les robes des élèves, les prenant au cœur sans vouloir plus les lâcher. La première année marchait dans le couloir qui était vide, hormis quelques élèves qui venaient se balader dans celui-ci. La rouge et or croisa soudain, au détour d’un couloir, le chat de Rusard : Miss Teigne. Aussi agaçante que son maître, elle se baladait au détour des couloirs. La jeune fille avait vite prit l’habitude de partir à l’approche de Miss Teigne ou de Rusard. En effet, dès qu’on croisait le chat, on était sure d’entendre, quelques secondes plus tard, un mufle souffler sur son cou, cherchant une quelconque odeur de bombabouse ou un coli dangereux. Ainsi, Laeticia croisa la chatte. Elle lui jeta un regard courroucé et la chassa. Aussitôt, la chatte partit en courant, surement chercher son maître. La première année vérifia qu’elle n’était pas dans un couloir interdit et, haussant les épaules, elle continua son chemin. Il n’avait rien à lui reprocher donc, elle ne s’inquiétait pas.

Les pas de la première année la conduisaient vers la volière. Celle-ci se trouvait au sommet d’une tour. Laeti’ avait déjà eut l’occasion d’y aller deux fois. L’endroit était froid et rempli de fientes de hiboux. Des fenêtres, il ne restait que l’embrasure pour que les chouettes et hiboux puissent rentrer se poser sur leurs perchoirs. L’endroit était bruyant et sale. Des cadavres de petits rongeurs ornaient le sol et lorsque l’on marchait dans la pièce, les squelettes craquaient sous les pieds. En hiver, il ne faisait pas bon de s’y aventurer car le froid allait et venait dans la pièce, porter par les courants d’airs glacés. Laeticia y était déjà allée le premier jour de son arrivée et il faisait plutôt froid. Surtout que la tour était soumise à de grands vents ce qui n’arrangeait pas le climat.

Aujourd’hui, Laeticia avait une heure de trou en première heure. Elle avait donc décidé qu’il serait peut-être temps de donner quelques nouvelles à ses parents. Arrivée devant la porte, elle la poussa et celle-ci s’ouvrit dans un grincement. La jeune fille pénétra dans la volière et observa les alentours. Comme d’habitude, des chouettes dormaient, la tête sous leur aile. Elles semblaient toutes dans une forme de léthargie, maintenant que la nuit était finie. Après avoir chassée pendant la nuit, les chouettes dormaient paisiblement, sur les perchoirs. Laeti’ les regarda toutes avec attention. Elle trouva enfin la sienne, perchée tout en haut de la volière, la tête sous son aile. Elle semblait profondément endormie et Laeticia ne doutait pas qu’elle allait se prendre quelques coups de bec quand elle allait la réveiller. La jeune fille sourit et décida qu’il valait mieux qu’elle commence par écrire sa lettre avant de réveiller sa chouette. Quelques secondes de plus pour dormir rendraient peut-être sa chouette plus heureuse au réveil.


Citation :
Salut papa, Salut maman,

Comment est-ce que vous allez ? J’espère que vous n’avez eu aucun problème avec le monde extérieur et ses menaces. Ici, tout va bien. Les professeurs sont sympathiques quoique certains sont un peu agressifs. Le professeur Rogue semble détester ses élèves, sans aucune différence sauf auprès de ses élèves de Serpentard. Il enseigne les potions mais malgré son caractère, il semble être très doué et je pense que c’est un bon professeur. J’ai aussi le professeur Ombrage en Défense Contre les Forces du Mal. Elle est très maternelle. Je ne sais pas si je l’apprécierais beaucoup. Elle ne nous fait faire que de la théorie et j’ai la vague impression qu’elle est à Poudlard pour autre chose que pour nous apprendre à nous défendre.

Sinon, je suis contente. Tout ce passe bien. Les élèves sont gentils et pour l’instant, j’ai essayé de ne pas m’attirer d’ennuis. J’ai été répartie. Je suis chez les Gryffondors, comme vous lorsque vous étiez à Poudlard. Le Choixpeau a un peu hésité mais finalement, il m’a envoyé à Gryffondor. Je suis contente. Les élèves sont gentils.

La nourriture ici est très bonne. Elle est moins bonne que la tienne maman mais nous mangeons bien. Tous les jours, nous nous régalons. Les gens aux cuisines se surpassent. Je vous donnerais bientôt de mes nouvelles. J’espère que vous allez tous bien.

Votre fille qui vous aime.

Laeti’ relut sa lettre. Ce n’était pas glorieux mais ses parents seraient tout de même contents de savoir que tout se passe bien à Poudlard. Elle roula soigneusement le parchemin et le cacheta avec sa baguette magique. Puis, elle reboucha soigneusement le pot d’encre et rangea sa plume et le pot dans son sac. Elle le referma et boucla soigneusement le sac. Puis, elle se tourna vers les chouettes. La jeune fille eut un sourire et elle appela sa chouette.

« Eylis. Viens ici ma grande. J’ai un travail pour toi. »

Avec mauvaise humeur, Eylis sortit la tête de sous son aile et ébroua doucement ses plumes grises. Ses yeux se posèrent sur Laeti’ et avec un hululement sonore, elle étendit ses ailes et s’envola, dans la direction de la rouge et or. Elle vint se poser sur l’épaule de la jeune fille et celle-ci lui caressa tendrement la tête. Elle lui tendit une patte et Laeticia accrocha soigneusement le parchemin à la patte. Après une dernière caresse, elle la prit sur sa main et la dirigea vers une fenêtre sans vitre. Elle lui sourit et murmura.

« C’est pour mes parents. »

La chouette lui mordilla affectueusement le bout du doigt et, après un hululement rassurant, elle s’envola de la main de la rouge et or et s’envola par la fenêtre. Laeticia regarda la chouette s’envoler dans le ciel et eut un sourire. Puis, s’apprêtant à partir, elle vit un élève dans la volière (il était temps !). Elle lui sourit et s’approcha du jeune homme qui avait écrit une lettre et qui semblait déjà l’avoir fait partir.

« Salut, moi c’est Laeticia Hingle, de Gryffondor. »

Elle sourit au jeune homme et aperçut l’insigne de Serdaigle épinglée sur sa poitrine. La jeune fille sourit et caressa du bout du doigt l’insigne de Gryffondor qu’elle arborait sur sa poitrine. La Gryffondor sourit et lissa soigneusement sa robe noire. Elle observait avec attention le Serdaigle devant elle.
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  • Dertil Finnigan
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyDim 4 Nov - 16:13:12

Dertil venait juste d’indiquer l’adresse à l’une des chouettes de l’école lorsqu’il entendit des pas près de la porte de la Volière. La porte grinça légèrement sous son poids !

"Mais qui peut bien venir par ici à cette heure matinale ?"

A cette pensée, il se demanda s’il n’allait pas voir apparaître Rusard, le concierge de l’école, en train de fouiner partout en quête d’une éventuelle faute commise par un des élèves. Lui et sa chatte, Miss Teigne, cherchait toujours les jeunes sorciers fautifs, adorant leur imposer des supplices physiques lors des retenues. Heureusement pour les élèves, les punitions corporelles ont été abolies, au grand et regrettable désarroi de Rusard.

Finalement, le visage de l’intrus se révéla être celle d’une petite fille de son âge qui tenait à sa main une lettre soigneusement cachetée. A cette vue, Dertil, au lieu de paraître plus rassuré, se renfrogna davantage dans sa timidité et baissa le regard, soudainement inspiré par les fientes de hiboux qui parsemaient la Volière. Il se doutait bien que son attitude était ridicule et il avait du mal à se comprendre mais les faits étaient là et il n’avait toujours pas ouvert la bouche pour parler avec l’un de ses petits camarades de Poudlard.
Heureusement, ou plutôt malheureusement, il ne dut pas rester planté là bien longtemps car la jeune sorcière se présenta.


Salut, moi c’est Laeticia Hingle, de Gryffondor.

Il sursauta remarquablement lorsque la voix s’était élevée, vive et claironnante d’une fille qui ne semblait pas rencontrer les mêmes problèmes que notre petite tête blonde. (Enfin, façon de parler puisque ses cheveux sont noirs) Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui parle mais n’était-ce pas prévisible ?


Bien que ces mots n’incitent nullement à une réponse, la courtoisie imposait à son tour de se présenter. Il ne l’avait pas encore remarqué, plongé dans son angoisse mais lorsqu’il posa son regard sur le visage de la jeune fille, il ne put s’empêcher de la trouver mignonne, debout devant lui avec son grand sourire éclatant. A onze ans, on ne se préoccupe pas davantage de ces questions-là mais ce signe semblait peut-être montrer qu’il grandissait… Du moins, c’est ce qu’il se résolu à penser pour se convaincre de foncer, tête baissée ?

Heu… Salut… Je m’appelle Dertil Finnigan, de Serdaigle

Il se sentait maladroit et craignit faire mauvaise figure, il tenait à son image personnelle et ne voulait pas passer pour un timide.

"C’est raté !"

Il la vit toucher délicatement son insigne de Gryffondor, pensant qu’il put y avoir un quelconque signe derrière ce geste, il décida simplement de l’ignorer et tenta de montrer de la bonne volonté.

Que… Que viens-tu faire ici ?

Quelle maladresse ! Que pouvait-on bien faire dans une volière mis à part envoyer une lettre ? Il n’aimait pas les questions bateaux et pourtant il fonçait droit dans ce genre de dialogue, craignant de s’enfoncer davantage, il se tut définitivement, laissant un léger blanc entre les deux jeunes sorciers. Un malaise infini s’installait dans son estomac qui se contractait de plus en plus, victime du stress que lui procurait la situation. A cet instant, il ne demandait qu’une seule chose, pouvoir partir vite et loin, de s’envoler par la fenêtre de la Volière tel un hibou et se retrouver seul avec une limite de plusieurs kilomètres entre lui et tout autre être vivant doué de parole.

Oui, il se trouvait ridicule et non il ne savait comment réussir à surmonter cet obstacle. Il était jeune mais est-ce que la jeunesse pouvait justifier cette attitude ? La Gryffondor qui le regardait d’un air analytique ne se souciait guère de la timidité ou ne semblait pas devoir livrer un combat acharné avec son cœur, pourtant, elle semblait avoir le même âge que lui…

Peut-être que c’était simplement parce qu’elle était une fille et tout le monde connait la timidité légendaire entre enfants de sexe opposé. Mais quoiqu’il se dise, il en arrivait à la même conclusion, la fille qui restait là, devant lui, paraissait à l’aise et donnait l’impression que ce geste, ces mots sortaient naturellement de sa bouche, sans aucune gène. Elle n’avait pas, comme lui, l’impression que chaque mot, chaque geste pouvait s’avérer être quelque chose d’interdit, à ne surtout pas faire ! Non, ce n’était pas normal mais comment changer ? Le saura-t-il un jour ?
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyLun 5 Nov - 12:58:23

[ Diso pour le blabla ]

Laeticia perçut une soudaine gêne chez le Serdaigle. Elle avait jeté un coup d’œil au garçon avant d’envoyer sa lettre et avait constaté qu’il gardait les yeux rivés au sol. Elle eut un sourire et, après avoir envoyé sa lettre et lui avoir parlé, la jeune fille constata qu’il était tout de même capable de lui répondre.

Soudain, il osa enfin croiser son regard. Elle gardait toujours ce même sourire qui la caractérisait tant. Le jeune garçon osa enfin lui adresser la parole. Il semblait passablement surpris de s’entendre parler. Peut-être était-il surpris d’avoir lui-même le don de la parole. Le sourire de Laeticia s’agrandit à cette pensée. Elle était toujours la même, gardant son sourire. Puis, elle entendit enfin le nom du garçon, dans un murmure presque inaudible.


« Enchantée Dertil. »


Il semblait très timide. Avait-il peur qu’elle sorte ses griffes et vienne le dévorer ? Non, c’était impossible, ce n’était ni un loup ni un loup garou ni quoi que ce soit d’autre. La Gryffondor eut un vague sourire en constatant que Dertil était un Serdaigle. Au moins, ce n’était pas un Serpentard. Elle était contente de n’avoir rencontré personne qu’elle n’avait envie de rencontrer. La rouge et or avait prit pour habitude de ne pas juger les gens sur leur apparence mais c’était passablement difficile. Et puis, tout le monde ou presque jugeait les gens sur leur apparence et la petite première année avait parfois du mal à ne pas agir en fonction de ses yeux. C’est ainsi qu’en voyant cet élève si troublé en sa présence et si enfoui dans sa timidité qu’elle eut du mal à ne pas le penser un peu étrange. Son sourire s’agrandit légèrement.

« Ce que je viens faire ici ? »

Elle éclata d’un léger rire cristallin. Qu’elle question. Ce qu’elle venait faire ici ? Oh, pas grand-chose, une petite promenade de santé voilà tout ! Elle était dans la volière oui ou non ? Une chouette s’envola soudain de son perchoir et lui ébouriffa les cheveux au passage. Puis, soudain, elle vint se poser sur son épaule et lui mordilla furieusement l’oreille. La jeune Gryffondor, surprise, se redressa vivement et attrapa la chouette par les ailes. Elle la retourna devant elle et la chouette, furieuse, claqua bruyamment son bec. La jeune fille haussa les sourcils. Ses doigts effleurèrent la tête de la chouette avant de la reposer délicatement sur un perchoir proche. Puis, elle lissa soigneusement ses cheveux et sa robe et se tourna vers le Serdaigle avec un sourire.

« J’ai envoyé un message à mes parents pour leur demander comment ça se passait dehors et leur donner des nouvelles de moi. »

Elle se caressa vaguement les cheveux, perdue à nouveau dans ses pensées comme elle l'était si souvent ces derniers temps. Elle pensait à ce qu’il se passait dehors. La famille Hingle croyait Harry Potter qui affirmait que le Seigneur des Ténèbres était de retour mais elle émettait quand même un doute face à ce qu’avait dit l’élève au professeur Dumbledore. Laeti’ fronça légèrement ses sourcils sans s’en rendre compte, le regard perdu, l’esprit partant vers des mondes inexplorés. Elle ne savait pas trop quoi penser. Soupirant, un hululement la fit revenir à la réalité.

La chouette de tout à l’heure était revenue se poser sur l’épaule de la Gryffondor mais hululer doucement à son oreille. La rouge et or n’avait rien remarqué jusqu’à ce que celle-ci hulule un peu plus brusquement. Elle sursauta et regarda les yeux globuleux de la chouette. Mais que lui voulait-elle ? La jeune fille la prit dans ses mains et la posa sur le perchoir où elle l’avait posé tout à l’heure. Puis, elle se tourna vers le Serdaigle et lui demanda d’un ton brusque.


« Et toi, tu y crois ? »

Laeti’ savait qu’il la prendrait pour quelqu’un de ridicule, qu’il lui demanderait si elle n’avait pas un léger problème cérébral mais peu lui importait. Elle devait savoir. Elle devait savoir quoi penser, quoi faire, si elle était la seule à croire que le Gryffondor appelé Harry Potter avait raison ou tort. Car s’il avait raison, elle savait que sa famille était désormais en danger. Elle commençait à ressentir une légère crampe à son estomac tandis que son esprit prévoyait les pires choses qu’on pourrait penser. Et si, à la fin de l’année scolaire, et si, elle rentrait chez elle et elle découvrait la marque des Ténèbres au-dessus de sa maison, et si elle retrouvait ses parents étendus sur le sol de pierre, les bras en croix, le regard vide, l’expression de leur visage figé dans une marque de terreur. Laeticia avait déjà entendu ses parents lui raconter les temps de peur qui régnait lorsque Voldemort était au pouvoir. La jeune fille ne voulait pas que la terreur vienne s’emparer de son esprit. Elle chassa donc vivement ces pensées sombres de sa tête.

Revenant à la réalité, dans cette volière froide, devant un Serdaigle inconnu qui devait la prendre pour une folle, Laeticia se sentit soudain fiévreuse. Elle eut un pâle sourire et se sentit soudain prise d’une sueur froide. Les endroits où avait vagabondé son esprit lui avaient retiré les vagues couleurs qu’il lui restait sur ses joues rosies par le froid. La rouge et or secoua une nouvelle fois sa tête et elle caressa la tête de la chouette qui était debout sur le perchoir à côté d’elle. Elle hulula faiblement. Laeticia restait à moitié perdue dans ses pensées, à moitié dans la volière où elle était en face d’un jeune garçon totalement timide et lui aussi perdu dans ses pensées.
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  • Dertil Finnigan
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyMar 6 Nov - 11:53:06

A sa grande surprise, la fille lui répondait gentiment à chacun des mot qu'il avait pu difficilement faire sortir de sa bouche. Cette présence, qui lui semblait amicale, le réconforta quelque peu et il osa relever la tête vers le visage de la belle Gryffondor. Une erreur à n'en pas douter car il baissa directement sa tête lorsqu'il la vit légèrement sourire à voir son attitude, il en était sûr, elle se moquait de lui.

Ses pensées faisaient le tour de sa tête et il se mordait férocement les doigts, à n'en pas douter, s'il continuait, il saignerait bientôt mais il ne sentit aucun mal. Le calme fut rapidement rompu par une véritable cacophonie, une agitation soudaine grandit dans la Volière et il était difficile d'en voir l'origine avec toutes les plumes de hibou qui voletaient autour de lui. Dertil ne prit que peu de temps à comprendre que l'origine de ce grand capharnaum n'était autre que la fille elle-même qui avait rejeté un hibou qu'elle semblait connaître.

Le calme revenant petit à petit, il se décida à faire un pas vers la sortie afin de rejoindre le cours qui ne commencerait que dans une demi-heure mais avant même que cet ordre parvienne à son cerveau, la jeune fille reprit la parole, légèrement décoiffée par l'agitation qui avait précédé ce retour au calme. Ces mots, pourtant, n'avaient ni queue-ni-tête et il ne comprit rien à ce qu'elle lui disait. L'angoisse fit rapidement place à la surprise et sans s'en rendre compte il ne prit aucune gène à regarder à nouveau la jeune fille, comme si tout était effacé et que tout recommençait à partir de maintenant. L'air incrédule, il répondit

Croire à quoi?

La question lui parut naturelle et pourtant la jeune fille parut tout aussi surprise. Comme si cette question ne demandait pas d'explication supplémentaire et elle avait surement raison, on n'en parlait dans tous les couloirs, c'était la discussion du moment. Le seul problème, c'est que Dertil ne discutait avec personne à Poudlard et sa toute première rencontre se passe en ce moment, entouré de fientes d'oiseaux et de hululements sonores.

Bien entendu, il en avait déjà longuement discuté avec ses parents, travaillant au ministère, il ne pouvait pas afficher officiellement leur opinion à ce sujet mais ils soutenaient le directeur de Poudlard qu'ils avaient eu l'occasion d'avoir comme professeur et pour qui, ils vouaient une véritable admiration.
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyMar 6 Nov - 22:13:27

Le petit Serdaigle osa enfin lever les yeux vers elle et quand il le fit, il les baissa immédiatement. Elle fronça doucement les sourcils, se demandant si c’était elle qui produisait cet effet au jeune garçon. Si c’était le cas, elle ne s’était jamais doutée que sa beauté faisait des ravages à ce point auprès des hommes. Elle sourit intérieurement à cette remarque. Elle était brune aux yeux verts, âgée de onze ans et pas toutes ses formes. Elle ne pensait donc avoir rien de séduisant dans son apparence. Ses longs cheveux bruns tombaient avec une sorte de lassitude de part et d’autre de son visage angélique et sa poitrine et ses hanches ne semblaient pas être prêtes à s’affirmer. Et même si la rouge et or promettait de devenir une jolie sorcière, elle se trouvait passable. Elle ne pensait pas le moins du monde qu’en la croisant, certains puissent penser qu’elle était jolie. D’ailleurs, en temps normaux, cette pensée l’aurait faite éclater de rire. C’est donc avec le même sourire qu’elle reprit la parole.

« Tu es sur que tu vas bien, tu sembles légèrement malade ! »

Elle ne voulait surtout pas le mettre mal à l’aise mais elle avait cette habitude de toujours dévoiler ses dents aux autres ce qui lui vaudraient peut-être un coup de poing un jour ! D’ailleurs, même si celles-ci étaient férocement brossées tous les jours, Laeti’ ne parvenait pas à comprendre comment cela se faisait qu’elles ne soient pas toutes blanches, comme celles des sorciers très beaux qui avaient leurs photos sur chaque livre dans les librairies. Ba quoi ? C’est vrai ! Comment font-ils ces sorciers à avoir les dents toutes blanches tous les jours ? Etait-ce aussi une branche obscure de la magie qui donnait les dents blanches à quiconque l’explorait ? Laeti’ sourit à cette pensée. Mais, croisant le regard du Serdaigle, elle baissa légèrement les yeux, mal à l’aise à l’idée qu’elle puisse le mettre mal à l’aise. Compliqué n’est ce pas ?! La jeune Hingle sentit le rose venir à ses joues et pourtant, elle le regarda de nouveau en face et lui fit un sourire, un de ceux sincères et éclatants qu’elle avait l’habitude de faire !

Puis, l’élève sembla faire un pas vers la sortie ce qui accentua le nœud de malaise que Laeticia sentait très présent dans son estomac. Elle avait bien sentit que son sourire semblait avoir mit mal à l’aise l’élève bien que celui-ci n’avait aucune autre pensée. Peut-être une vague moquerie mais jamais rien de bien méchant car la rouge et or n’avait pas pour habitude de se moquer des gens : plutôt de parfois les narguer un peu, les embêter un petit peu avec quelques pensées non pensées. D’ailleurs, si elle avait voulu se moquer de lui, elle aurait tout fait pour le mettre beaucoup plus mal à l’aise. Elle n’aurait pas hésité à lui demander, par exemple, pourquoi il n’osait pas la regarder en face, s’il avait peur de se faire mal aux yeux s’il la regardait ! Oh oui, comme toutes les filles, la Gryffondor était capable de faire preuve des pires moqueries et de toutes les embrouilles possible. Elle sourit intérieurement à cette pensée. Laeti’ n’avait pas souvent usé de son pouvoir d’être une ‘femme’. Elle savait très bien se battre avec ses ongles mais elle avait rarement eut l’occasion de le faire.


* Pourvu que ça ne commence pas ici !*

Laeticia sourit puis, son regard vert émeraude se reposa sur le visage de Dertil. Celui-ci la fixait plutôt surpris et déconcerté. Son expression était rapidement passée de la peur, l’angoisse à l’étonnement, la stupéfaction. D’ailleurs, la plus jeune des Hingle n’avait pas signifié clairement ce qu’elle pensé, son appréhension. Pâle à cette pensée, elle ne répondit que quelques mots vagues, embrouillées et perdues dans ses pensées tortueuses.

« Euh rien. Désolé, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça ! »

Elle rejeta en arrière ses longs cheveux bruns et se détourna du Serdaigle. Une larme coula le long de sa joue. La nuit, elle rêvait souvent : elle voyait toujours son père et sa mère morts dans leur maison. Non, Laeticia ne voulait pas devenir la même personne qu’Harry Potter : elle ne voulait pas devenir orpheline après avoir goûté la joie d’avoir des parents. La chouette qui était venue l’embêter tout à l’heure s’envola de son perchoir et vint se poser avec grâce sur l’épaule de la fillette, pressant ses serres dans la chair d la rouge et or. Celle-ci releva la tête et caressa machinalement la chouette qui hulula. Laeti’ eut un pâle sourire et se retourna vers Dertil, ayant sécher rapidement la larme qui avait fait son apparition sur sa joue. Elle adopta un ton dégagé, essayant de retrouver son éclat habituel. C’est ainsi qu’elle reprit la parole.

« Je veux dire, tu crois ce que disent Harry Potter et Dumbledore ? Que le Seigneur des Ténèbres est de retour ? »

Ses parents lui avaient déjà dit de nombreuses fois de prononcer son nom car elle ne devait pas avoir peur de lui. Mais elle n’osait toujours pas, de crainte de le voir transplaner juste devant le portail de Poudlard. Car oui, il est impossible à n’importe quel sorcier de transplaner à l’intérieur de Poudlard comme Hermione Granger le dit souvent, mais ça, Laeti’ le savait déjà car elle aussi avait lut l’histoire de Poudlard ! Le voir là, devant elle, un sourire diabolique dans ce qu’il lui restait de son visage, une lueur démente dans les yeux. Non, elle ne voulait pas que cela se produise.

La chouette semblait sentir son désarroi car elle pressa de nouveau ses serres dans l’épaule de la Gryffondor et celle-ci ne put s’empêcher de sourire. Elle lui caressa une nouvelle fois la tête et murmura, dans un murmure audible et d’une voix douce et calme, perdant légèrement son ton claironnant de d’habitude.


« Rejoins le perchoir veux-tu. »

La chouette hulula une nouvelle fois et s’éleva de son épaule pour se poser sur le perchoir qu’elle avait quitté. Elle regardait de ses yeux globuleux la rouge et or qui sourit en se tournant vers Dertil. Elle connaissait à peu près son âge, il semblait être en même année qu’elle, elle l’avait vu en potions. C’est ainsi qu’elle reprit la parole, adoptant de nouveau ce ton dégagé et claironnant qui la caractérisait tant.

« Au fait, on a métamorphose maintenant. Notre premier cours de métamorphose. J’ai hâte d’y être, pas toi ? »

Peut-être pas le meilleur sujet pour lancer une conversation mais un moyen comme un autre de briser la glace qui s’était installée entre les deux jeunes gens.
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  • Dertil Finnigan
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptySam 10 Nov - 15:16:27

Le profond malaise qui était apparu se dissipa immédiatement lorsqu'il vit la jeune Gryffondor faire couler quelques larmes sur ses joues. Il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait car cette jeune fille souriait par moment et parut géné à un autre, une humeur très variable qui semblait perturber le jeune Bleu et Bronze. Après tout, ce n'est pas à l'âge de 11 ans que l'on commençait à explorer le caractère complexe de l'être féminin. Ces choses-là viendraient bien en temps plus... utiles!

Dertil ne savait pas où se situer devant cette attitude mais il comprit que l'assurance de la jeune sorcière au début de la conversation n'était qu'une simple façade, celle que certains se donnent pour cacher un profond désarroi, il sentait la tristesse dans ses yeux (Comment ne pas le voir...) et dans un élan de vouloir bien faire, il voulut s'approcher et la rassurer un moment. Un jour, il avait pris sa mère dans les bras pour la consoler, ce geste lui semblait naturel et il comptait bien le reproduire à ce moment jugé parfaitement de circonstance. Cependant, comme précisé plus haut, un nouveau sourire s'afficha instantanement sur le visage de la jeune fille ce qui provoquait un curieux mélange digne de la plus belle bouillabaise au chocolat. Un bonheur sur un sourire, un malheur sur une larme. Il s'arreta sec dans son élan alors que le silence se rompit.

Je veux dire, tu crois ce que disent Harry Potter et Dumbledore ? Que le Seigneur des Ténèbres est de retour ?

Aïe, la question difficile qu'il attendait depuis le début de l'année. Il regarda attentivement la jeune Rouge et Or comme pour mieux juger de sa valeur, après tout, elle n'avait pas donné elle-même un avis et en ce moment, mieux valait se méfier de tout le monde car on ne savait pas réellement sur qui on pouvait compter. Les Finnigan travaillant au ministère, ils doivent naturellement suivre leurs idées mais Dertil le savait, ils ne la partageaient pas du tout et ils croyaient Harry Potter. Cependant, il ne voulait pas trahir ses parents et provoquer leur démission en disant la vérité à une fille qu'il ne connaissait pas davantage et qui pouvait très bien dévoiler à ses propres parents les idées des Finnigan, de plus, la manière dont elle avait appelé Celui-dont-on--ne-doit-pas-prononcer-le-non, l'interpella mais un coup d'oeil à son blouson où trônait son écusson de Gryffondor le rassura un peu.

D'ailleurs, il ne pouvait se résoudre à celà, la fille qui le regardait d'un air si "joyeux" ne pouvait penser à des mensonges et à des mesquineries pareilles. Décidé à prendre le risque, il lui réponda d'un ton de concession:

Oui, j'y crois et mes parents aussi.

La jeune fille comprit le sens de ces mots et son ton, elle comprit également que c'était une réelle preuve de confiance, bien sûr elle ne connaissait pas sa situation familiale mais elle pouvait comprendre la difficulté que celà représentait à certains d'avouer ce genre de chose, même si elle pouvait trouver ça bizarre. Il ne voulait même pas savoir ce qu'elle pensait comme si cet aveu pouvait tout casser et pour éviter qu'un malaise revienne, elle changea rapidemment de sujet et Dertil ne pouvait que lui en être reconnaissant.

Au fait, on a métamorphose maintenant. Notre premier cours de métamorphose. J’ai hâte d’y être, pas toi ?

Un regard amusé, Dertil répondit:

Oui moi aussi. Celà me promet de belles surprises et j'avoue ne pas avoir été déçu pour le moment, sauf certainement pour DCFM!

Ils souriaient maintenant, tous les deux et tandis qu'ils se dirigeaient vers l'extérieur, ensemble, ils discutaient allègrement des cours et des activités. Ils s'avançaient vers les salles de classe en traversant le magnique château de Poudlard et ses somptueux tableaux d'un autre univers, d'un autre âge. Une amitié naissait peut-être de cette rencontre fortuite et Dertil décida de se montrer moins fébrile lorsqu'il lui parlerait à l'avenir.
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptySam 10 Nov - 21:05:18

Laeti’ était surprise par sa propre pensée. Elle avait émit à haute voix ce qu’elle ne disait à personne. La Gryffondor souriait encore. Les larmes avaient disparu de son visage. Etonnante la capacité des gens comme elle à changer d’humeur et de visage en un clin d’œil ! Mais, à peine avait-elle pensé qu’elle devrait peut-être retirer ce qu’elle avait dit, la rouge et or entendit avec un peu de stupeur le Serdaigle répondre à sa question.

Oui, j'y crois et mes parents aussi.

Il avait longuement hésité avant de lui répondre mais finalement, il avait osé lui dire ce qu’il pensait. Laeti’ n’en était pas moins d’accord avec lui. Son père aussi travaillait au Ministère de la Magie et il était bien vu pour remplacer le directeur de son département. Elle savait que la famille Hingle risquait aussi gros que la famille de Dertil. La jeune fille sourit et répondit donc à ce qu’il avait dit. Elle savait combien il devait lui en coûter au Serdaigle de parler de ça. Ca devait être très mal vu au Ministère et à Poudlard de parler de Dolorès Ombrage, d’Albus Dumbledore et d’Harry Potter. Elle répondit donc, sur le ton de la confidence.

« Moi aussi j’y crois. Mes parents ne savent pas trop quoi penser mais je suis sure qu’ils soutiennent la déclaration de Harry Potter. Elle est plus cohérente que celle du ministère. Mais comme ils travaillent là bas, ils ne peuvent pas parler publiquement de leur avis sur la question. »

Laeti’ sourit et le fixa dans les yeux, de son regard parfois perçant sans pour autant être désagréable. En fait, ce qu’elle cherchait au fond des rétines du garçon était une trace de mensonge. Bien qu’elle ne soit ni legilimens ni occlumens, elle savait très bien décelé dans les regards les traces de mensonge. La jeune fille eut un sourire tout de même. Ne décelant pas de mensonge, elle sembla se détendre et se dirigea vers la porte de la volière en compagnie du garçon. Le début des cours allait bientôt sonner. C’est ainsi que leurs pas commencèrent à les diriger vers la salle où allait avoir lieu le cours de métamorphose.

Oui moi aussi. Celà me promet de belles surprises et j'avoue ne pas avoir été déçu pour le moment, sauf certainement pour DCFM!

Laeticia sourit à l’annonce que lui non plus n’avait pas apprécié le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Elle avait toujours eut hâte de participer à ce cours mais maintenant que le prof était devenu totalement incompétent, elle se rendait plus compte que les cours étaient beaucoup plus agréables lorsque les professeurs étaient compétents. Par exemple, Rogue. C’était certes un professeur totalement désagréable et particulièrement désobligeant avec ses élèves mais au moins, on savait que ce prof avait de l’expérience et savait de quoi il parlait. Qu’avec Ombrage, on aurait très bien put voir un balai derrière un bureau que ça aurait été pareil. La Gryffondor eut un sourire en pensant à cette prof. Pour leur premier cours, ils n’avaient eut le droit qu’à comprendre que l’autre prof allait les materner toute l’année. La jeune fille répondit donc avec un soupçon d’allégresse.

« Oui, mais généralement, les cours sont plus agréables lorsqu’on a un prof compétent. »

Elle pensait précisément à Rogue. Ce prof avait beau être totalement désagréable, elle pensait sincèrement qu’il était compétent. Ainsi, ils discutèrent vaguement des profs qui peuplaient Poudlard. Le nom de Rogue fut mentionné plusieurs fois. D’après la rouge et or, ce prof était un des meilleurs profs qu’elle ait croisé. Elle savait que c’était rare de tomber sur des profs comme ça et que même s’il discriminait les Gryffondors, c’était un des rares profs qui méritaient qu’on suive avec attention leurs cours ou qu’on fasse bien ses devoirs.

Puis, la sonnerie sonna, indiquant que le cours allait commencer. Les deux élèves se dirigèrent vers la salle de cours. Après que le prof ait ouvert la porte, les deux élèves rentrèrent dans la salle et chacun alla s’asseoir à sa table, attendant avec impatience que le cours commencer. Laeti’ sourit à Dertil puis, elle regarda le prof, attendant le débat du cours. Le prof allait bientôt commencer.

[ Tu postes au parc ?? Ou je sais pas, où tu veux Razz ]
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MessageSujet: Re: Une lettre à ses parents   Une lettre à ses parents EmptyDim 11 Nov - 0:19:21

En revenant du parc, après sa sieste improvisée, Dennis fila droit vers son dortoir, sa lettre bien serrée dans son petit poing maigrelet. Il monta les marches des escaliers quatre par quatre, si bien qu'il fut rapidement arrivé devant le portrait qu'occupait la silouhette massive de la Grosse Dame. Il dut s'y reprendre à trois fois pour que cette dernière comprenne le mot de passe, et deigne enfin le laisser passer. Le petit Crivey traversa alors la salle comune des Rouge et Or en un éclair, et monta dans son dortoir. Il glissa son bras sous son lit, d'où il extirpa sa valise. Il l'ouvrit habilement, laissant apparaître un amoncellement de vêtements en tous genre. Les pulls rayés rouges et or cotoyaient des chossettes violettes, ses jeans enlassaient des caleçons ornés de petits coeurs aux couleurs de sa maison, et ses ceintures garnissaient un ouvrage intitulé " La séduction pour les petits hommes ". Il dénicha au beau milieu de ce fatras une boîte métallique qu'il déverrouilla d'un tour de clef. A l'intérieur se trouvait un nécessaire à correspondance moldu bien peu utile, mais surtout, quelques portions de Miamhibou. Il en prit une, puis relut une dernière fois sa lettre avant de se diriger vers la volière. Il avait corrigé quelques fautes sur un bout de parchemin, où l'on pouvait lire ces quelques mots:
Citation :
Papa, maman,
Je profite de ce moment de détente dans le parc, pour vous écrirent cette petite lettre. Ma rentrée c'est parfaitement déroulée, si on omet le fait que je n'ai pas eu le droit au calmar du lac cette année. Nous n 'avons pas encore été notés, mais je dois déjà rendre mon premier devoir d'Histoire, et le prof de Métamorphose nous a annoncés qu'il nous contrôllerait bientôt.
En ce moment même, quelqu'un dans le parc joue de la cornemuse. C'est si beau ... j'aimerais que vous soyaientez là pour l'entendre, au calme avec moi, au pied du château magique. Je ne m'étais pas encore rendu compte à quel point cet instrument était magnifique.
J'espère que tout va bien à la maison.
Je vous envoie toute mon affection,
Baisers, Dennis

** J'éspère qu'il resta un hibou pas trop c*n de dispo ** songea t-il en s'élançant vers la volière. En effet, ni lui ni son frère Colin ne possédaient de hibou, et Dennis ne gardait pas un très bon souvenir de son dernier passage dans lieu. Désireux d'envoyer des nouvelles à ses parents, il s'était rendu dans la volière, où étaient perchés tout un tas d'oiseaux. Parmis ceux appartenant à l'école, ne restaient plus à dispositon que trois misérables spécimens, et un magnifique hibou au plumage couleur d'ambre. Plus confiant envers les aptitudes de ce dernier que celles de autres animaux, il s'en était approché, et avait accroché, d'une manière un peu trop vive selon l'oiseau, la lettre à ses pattes. Le hibou, sans doute apeuré et certainement doté d'un caractère peu aimable, lui avait répondu par quelques coups de bec, et l'affaire c'était soldée par un aller gratuit en direction de l'infirmerie pour Dennis, ainsi que par une épaisse tâche rouge sang sur sa lettre. Par l'enchaînement des choses, le garçon n'avait donc pas encore eu l'occasion d'écrire à ses parents depuis la rentrée des classes.

Le petit Crivey
arriva bientôt à la volière, la missive soigneusement roulée toujours bien serrée dans sa main droite, et une portion de Miamhibou dans la main gauche. Il s'avança précautionneusement vers les perchoirs, en prenant soin de ne pas glisser sur les fientes et il toisa du regard tous les oiseaux appartenant à l'école qui se trouvaient dans la volière. Ses yeux rencontrèrent ceux du hibou au plumage ambré, qui arborait une fierté inébranlable ... jusqu'à ce qu'il se soit reçu un caillou en plein milieu de son visage écrasé. Il compta au total sept chouettes disponibles, ainsi que deux élèves qui tenait une discussion paraissant pour le moins sérieuse. Soucieux de la réussite de son expédition, il laissa échapper une toux forcée, et arbora le ton sans gêne qui lui était caractéristique:


- Bonjour ! 'savez quelle chouette je pourrais prendre pour envoyer cette lettre ? dit il en désignant la missive qu'il avait au creux de la main.
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