On vient d'ici ^^

- Lola, tu cries... Tu me fais mal à la tête

<< Oh euh, oui pardon. Bon d'accord je me tais je ne voudrais pas faire pire que mieux. Et puis si déjà tu ne te sens pas bien je .. Bref. >>

Lola se tut une bonne fois pour toute. Elle était un peu surprise des paroles du jeune garçon. Alors, toujours serrant sa main, elle ouvrit la bouche pour à nouveau dire des conneries essayer de convaincre Artémis de l'accompagner à l'infirmerie mais il la coupa dans son élan. En fait, il parlait depuis tout à l'heure mais elle ne l'écoutait pas vraiment.

J'crois que je t'aime bien.

Et là, elle fut bien contente qu'il lui ait demander de se taire. Et pour une fois, elle fut contente de ne pas pouvoir parler. Autant d'habitude, elle se serait écriée contre celui qui lui aurait interdit mais là, elle l'adorait. Il évitait de la mettre dans une situation plutôt embarassante où elle n'aurait trouvé à dire que des étourderies plus grosses qu'elle. Alors elle sourit simplement, sans rien dire.

Et alors qu'elle avait failli oublier qu'Arty était mal en point, il se leva, l'entraînant avec dans un mouvement pas très sûr .. Elle faillit tomber mais elle se rattrapa sur lui. Un peu trop proche de lui, elle sentait son coeur battre très vite contre elle et elle sentit un frisson quand il lui mumura à l'oreille. Elle se sentait défaillir. ELle était trop près de lui, trop près d'un malade et elle avait peur qu'il meure dans ses bras !! Alors qu'elle se faisait des films plus morbides les uns que les autres, elle frissonait.

-Emmene moi...

* Emmène moi? Mais l'emmener où ? Moi je veux pas mourir ! J'ai pas envie d'aller avec lui ! *

Et alors qu'elle allait lui faire part de ses pensées, elle tilta à la suite de la phrase.

-Emmene moi... emmene moi à l'infirmerie Lola. je ne peux pas tenir longtemps...

<< Haaaan d'accord ! Euh .. oui on y va Artémis. Tiens bon ! >>

Elle sourit quand elle l'entendit parler. Et puis il semblait aller un peu mieux. Alors elle se détacha un peu du mur, avec soulagement quelque part. Comme si son corps tremblant avait été vraiment terrifiant pour la jeune fille. Son sang ne fit qu'un tour et elle remit en vitesse toutes les affaires dans son sac, tout était en désordre, bourré dans le sac de cuir.

Et sans perdre une seconde, elle reprit la main de son ami. Ami ? Ils se connaissaient à peine. Mais cette rencontre était tellement spéciale, elle s'y était sentie tellement impliquée qu'elle le considérait déjà comme un ami. D'ailleurs, elle ne savait presque rien de lui .. Mais ce n'était pas le moment de poser des questions.

En lui adressant un regard confiant, elle l'entraîna vers l'infirmerie, accélérant le pas à chaque mètre parcouru. Le contact qu'elle avait avec la main d'Artemis était comme un soulagement, comme pour le convaincre de ne pas abandonner, pas maintenant. Elle sentait son pouls battre à travers sa peau. Et leurs mains commençaient à glisser, à cause de la moiteur. Mais elle ne le lâcherait pas.

La proximité de l'infirmerie était idéale et elle s'approcha en hâte, sans regarder si l'infirmière était présente ou non, du lit le plus proche. Le même ou Bann était allongé quelques jours plus tôt.

<< Allonge toi là. L'infirmière va arriver. >>

Dit-elle avec espoir. Après avoir balayé la pièce du regard, aucune présence de Melle Defeo. Alors elle éspérait toujours qu'elle serait dans la réserve. Puis, en se tournant vers Arty :

<< Ca va ? >>

Question plutôt inappropriée puisque, non, ça n'allait pas. Mais l'infirmière viendrait vite le soigner et tout rentrerait dans l'ordre. Elle éspérait ..

[ Désolé d'avoir mis plus de deux mois à répondre.. Je vais essayer de me faire excuser ]

[ C'est pas tip-top, mais il faut que je me remette dans le bain ]

Les cheveux du jeune homme reposaient devant son visage tel un rideau qui interdisait l'accès à la vision que pouvait offrir l'expression de douleur qui tordait la bouche du garçon. Sa main était crispé à l'intérieur de son t-shirt blanc qui commençait à être sérieusement maculé de tâches à chaque fois qu'il se mouvait ne serait-ce que pour se redresser, projettant une infime gerbe de sang contre ses habits et déclenchant une vague de douleur paralysante dans tout son corps. La chute qu'il avait encaissé n'avait pas réellement tout arrangé, il avait mal à la gorge également, une soif arride.

Il esquissa un léger sourire qui disparut aussi vite qu'il était apparu, rapidement remplacé par une nouvelle moue de douleur qui le faisait se tordre. Des pensées incohérentes se bousculaient à l'intérieur de sa tête et il ne savait que faire, ni que penser. Il avait senti le coeur de la jeune femme battre dans un rythme anormalement rapide, un tempo trop pressé, qui démontrait une marque de stress évidente.

<< Oh euh, oui pardon. Bon d'accord je me tais je ne voudrais pas faire pire que mieux. Et puis si déjà tu ne te sens pas bien je .. Bref. >>

Il lui avait dit de se taire, mais il ne savait pas réellement ce qu'il voulait. D'un côté, sa voix lui apportait quelque chose de rassurant et de réconfortant, mais d'un autre côté, chacun des mots qui sortaient de sa bouche retombaient sur le crâne de l'adolescent comme une pierre, le secouant intérieurement. Il sentait qu'il avait de la fièvre, et ce de manière certaine puisqu'il avait l'impression d'avoir un ballon en guise de cerveau et d'être réduit à l'état de légume à cause de son état cérébral du moment, il venait d'upgrader ses capacités intellectuels, passant du petit pois au chou fleur...

Et Lola l'aida à se lever, tenant toujours fermement la main d'Artemis qui lui se sentait si faible, sans force. Il s'était fait assommer par un sac, quand les autres sauraient ça, il passerait surement pour plus bête qu'il ne l'était déjà, mais avec l'habitude, les railleries lui passaient au dessus de la tête, et là il n'était pas à même de réfléchir. Il succombait, et sa main cherchait fievreusement celle de la jeune femme, la serrant comme un ultime secours, un réconfort de dernier instant. Il regardait devant lui, recherchant de ses yeux bleus la porte qui le conduirait à des soins salvateurs. Le débit sang qui s'écoulait lentement de sa plaie commençait à s'amoindrir, laissant tout de même quelques trainées suinter le long de son visage, le faisant hoqueter d'horreur. Et sa main se crispa sur celle de Lola, et il ferma péniblement les yeux, des étoiles valsant dans son regard. Ses paupières étaient closes, un voile noire commençait à s'étendre devant lui, il sentait ses forces le quitter.

A travers le poignet de la jeune femme, il sentait les battements rythmés de son coeur. Des coups réguliers qu'il percevait en appuyant son pouce au départ de son avant-bras, il se laissait bercer par cette étrange mélodie et en rouvrant ses yeux, c'est un spectacle blanchâtre qui l'accueillit. Quelques lits étaient alignés et cette vision fut stoppé par un long clignement d'oeil déclenché par la douleur. Il se laissa tranquillement faire lorsqu'elle l'aida à se coucher dans les draps blancs et propres qui ne tarderaient pas à être tachés de son sang. De cette plaie qui le faisait atrocement souffrir, de cette plaie qui laissait la vie s'échapper. Il n'avait plus envie de lutter et il se laissa glisser, fermant délicatement ses petits yeux, le contact de la main chaude de Lola serrée dans la sienne. Il n'entendait pas les paroles rassurantes de la jeune fille, il sourit tout de même durant quelques minutes avant de s'évanouir, au moins dans un lieu propice.

----- Quelques heures/jours/mois plus tard -----

Les lèvres du jeune homme s'entrouvrirent et juste quelques syllabes syncopées peinerent à sortir, laissant un mélange qui ressemblait à quelque chose qui ne devait pas s'éloigner de : "Lo...errghl..a..". Ces quelques mots mirent le temps qui fallait à sortir, formant, enfin, distinguement le prénom de la jeune fille. Le regard profondément bleuté du Poufsouffle se porta sur la gauche de son lit et il découvrit un tas de cachets et de sirop, le tout soulignés par un amas de compresses qui avaient visiblement servi à éponger le sang qui avait envie de faire un tour.

La main du garçon se porta à son crâne et il sentit le contact bizarre de ce qui semblait être des bandages. Il tapota son index contre sa tempe avant de le laisser glisser le long de sa joue et de sourire bêtement, il était en vie, l'infirmière ne méritait donc pas d'être licensiée. Il leva les yeux et put voir le parc par la fenêtre. Les arbres n'étaient plus réellement comme il les avait vu en partant, combien de temps était-il resté comme ça ? Stoïque sur un lit blanc, à se faire éponger, la douleur torturant son sommeil. Il ne savait pas trop. Il se doutait juste qu'il avait surement raté le Bal de Noel, et que sa cavalière était partie bécotter un autre plouc serpentardien. Mais ça il s'en foutait royalement, il cherchait Lola des yeux. Où était-elle ?

[ Je me doute, moi j'ai du dire à ma cavalière que je ne pourrai pas venir hier soir à 3h du matin, je suis pitoyable quand je m'y mets :S ]

Le garçon esquissa un faible sourire, il était encore obligé de battre frénétiquement des paupières, essayant de s'acclimater à la lumière ambiante, s'habituer aux doux rayons de soleil qui venaient lécher l'armature métallique du lit dans lequel il avait reposé durant presque un mois, mais ça il ne le savait pas encore. D'ailleurs il ne se souvenait de pas grand chose, il avait encore un affreux picotement qui le titillait au niveau de ses tempes, mais ce n'était pas non plus quelque chose d'extraordinaire vis-à-vis de l'aventure qu'il venait de vivre. Malheureusement, ou bienheureusement, il n'avait presque plus aucun souvenir si ce n'est qu'il avait failli chuter d'un escalier et qu'une jeune Gryffondor du nom de Lola était venue l'aider. Le reste n'était qu'un amas de souvenirs flous qui se bousculaient et s'entrechoquaient inutilement dans son cerveau, causant encore des légères décharges qui le faisait trembler.

Durant combien de temps était-il resté dans cette état comateux ? Alors qu'il sortait à peine de sa léthargie, il était encore à se poser des questions toutes plus futiles les unes que les autres, renforçant le malaise qui progressait en lui. Mais la seule chose qui lui venait à l'esprit, là, à cette instant précis était de remercier celle qui l'avait sauvé, celle qui l'avait soutenu durant le voyage qui lui avait paru interminable jusqu'à l'infirmerie, celle qui l'avait assommé avec sa sal$^*%#¤ de sac !

Dehors, il faisait beau, mais aucun chant d'oiseau ne semblait atteindre la position du jeune homme. De quoi se souvenait-il exactement ? Il se voyait, lui, et une jeune fille, Lola. Elle le soutenait et l'escortait péniblement, et cette vision le fit souffrir. Il se leva lentement de sa couchette, laissant le matelas aux ressorts en acier grincer durant un long moment. Il se déplaça dans la pièce, alors que l'infirmière accoura vers lui, ordonnant un retour au lit dans la minute qui suivait, que c'était pour son bien et tout le train-train médical habituel. Mais lui, il n’en avait rien à faire, le garçon aux cheveux rougeoyants s’était placé devant la fenêtre et son regard se perdait au dehors. Il plaqua ses mains contre le verre glacé et ce contact froid le fit frissonner. Il avait maigri et d’affreuses cernes dessinaient le contour de ses yeux bleutés, il voyait son reflet à travers une certaine transparence et cette vision lui fit baisser le regard. Il avait honte de lui-même, il s’était arrivé à une chose qui l’horrifiait plus que tout. Il détestait avoir besoin de soins médicaux, mais l’urgence avait pris le dessus. Le Poufsouffle saisit une chaise et il se laissa choir de manière peu élégante, encore un peu fatigué, des fourmis dans les jambes.

Il entendit un grincement, et il la vit, Lola se tenait là, dans l’embrasure de la porte, ses cheveux blonds glissant contre ses épaules. Et il eut un léger sourire avant de se concentrer de nouveau sur le paysage extérieur, il écrivit quelque chose avec des gestes peu précis dans la buée qui s’était formée sur la fenêtre. Une certaine impassabilité traversait son visage et il ne disait rien, il entendait l’eau du robinet couler, un clapotement régulier, et il ferma les yeux, se laissant bercer par ce rythme particulier qui lui rappelait un autre son similaire. Il se souvenait des battements de cœur de Lola, ceux qu’il avait ressentis alors qu’elle l’emmenait ici. La seule scène qui lui restait, le reste étant flou, invisible, imperceptible.

Une question lui venait à l’esprit, ou plutôt lui torturait le cerveau depuis quelques minutes : Est-ce que quelqu’un était venu veiller à son chevet ? Sûrement peu de personnes, à moins qu’on l’ait pris pour un phénomène de foire, l’exhibant pâle dans son lit qui ne devait pas être plus blanc que le garçon. Il se détourna du paysage grisonnant que lui offrait le parc, pour regarder Lola. Elle venait de poser un verre d’eau, et il vit un petit pain posé à côté. Il s’avança et saisit la boisson qu’il but doucement, un sourire candide sur le visage. Il s’assit sur son lit, le faisant grincer de nouveau. Il l’écouta parler, s’attendant à ce qu’elle ne s’arrête plus, mais elle ne dit presque rien. Le jeune garçon reposa son verre dans un léger tintement et il posa ses yeux sur le visage de la rouge et or. Fixant ses yeux, attendant quelque chose, sachant qu’il n’aurait rien, et lui aussi il se tut, laissant le silence planer après les quelques mots qui sortirent de la bouche de la demie-Vélane. Puis ses lèvres s’entrouvrirent, et il parla simplement, d’une voix à la neutralité étonnante.

« On s’est inquiété ? Réellement… »

Il ne savait pas quoi dire, les mots se bousculaient et il avait du mal à choisir les bons, il lui semblait que la première à faire serait de dire :

« Merci… »

Lola esquissa un sourire quand elle remarqua l'accoutrement du jeune Poufsouffle. Son long t-shirt blanc lui donnait l'air d'un fantôme, impression renforcée par son teint pâle, maladif. Malgré ça, Artémis avait une certaine élégance dans ses gestes. On aurait pu croire qu'il se réveillait d'une sieste, de quelques minutes à peine. Son regard, posé sur la jeune fille, la gênait. Elle était tout à fait perdue dans ce flot de sentiments. Est ce qu'elle lui en voulait ? Oui ... Ou alors étiat-ce parce qu'elle avait envie de lui en vouloir ? Comme le ferait toute personne normale ? C'était difficile pour la jeune fille qui en ce moment était plus préoccupée par son apparence et sa petite personne. Beaucoup la considéraient comme la fille superficielle et pas très intelligente, tirant son savoir des livres. Et peut-être s'était elle habituée à ce personnage qu'elle incarnait ?

En tout cas, ce jour là, 27 jours plus tôt, elle avait changé. Ce jour là, elle n'avait pas pensé à elle, elle avait oublié ses malheurs et pendant presque un mois avait gardé l'image de ce jeune garçon étendu sur un lit blanc, seul. Pourquoi avait-elle été si bouleversée ? Lola s'était découvert cette faculté de penser aux autres plus qu'à elle et à s'attacher à quelqu'un ... Bien sûr, elle était attachée à beaucoup de personnes, comme ses amies, ses parents et ses petites soeurs qu'elle aimait beaucoup, mais c'était différent. En quoi ? Elle n'aurait su le dire. Mais cette rencontre avait lié ces deux enfants d'une manière très spéciale. Et Lola ne savait plus faire la différence ! Est-ce qu'elle lui en voulait ? Ou alors est-ce qu'elle avait eu peur pour lui ?

Il reprit la parole, sèchement, la coupant dans ses pensées. Elle avait mal à la tête. Ses paroles lui parvenaient comme un bourdonnement incessant, long ... Seuls quelques bribes de phrase devenaient compréhensibles :

<< Ce n'est pas ta faute ... Tu m'as sauvé la vie ... Est-ce que tu t'en veux ... ? >>

<< Oui. >>

Elle avait les yeux fixés sur lui. La rouge et or se sentait tirée de tous les côtés. Elle voulait rester ici, ici pour être avec lui, lui expliquer ce qu'elle pensait, ce qu'elle ressentait. Mais elle voulait partir, partir et ne plus jamais le revoir, ne plus entendre son nom, qu'il disparaisse !

<< Tu n'aurais jamais dû m'embarquer la-dedans Artémis ! Pas moi ... J'ai eu si peur. >>

Et voila. Ce qu'elle ne pouvait pas dire, ce qui était si flou au fond d'elle était sorti. Elle avait honte d'elle, honte de s'être attachée un tant soit peu à cet inconnu qui l'avait amenée ici, tous les jours, inconsciente. Son trajet habituel pour se rendre en cours avait changé. Elle était chaque jour un peu plus enthousiaste de le voir réveillé. Et maitenant que c'était fait, elle voualit qu'il se rendorme, pendant longtemps, le temps qu'elle grandisse un peu et qu'elle puisse faire le point sur ses pensées.

Elle sourit discrètement quand il la prit dans ses bras. Ils étaient froids, timides, tremblants. Mais c'était assez agréable. Soulageant. Un poids venait de s'enfuir, elle était redevenue une enfant de 14 ans, heureuse. Elle voulait oublier ce qui s'était dit avant, avant ça. Son regard pétillait, elle voulait rire, sauter, courir, jouer ... Sa main empoigna celle d'Artémis qui semblait si faible ...

<< Tu peux sortir ? On va dehors ? On oublie tout ? On recommence ... >>

( Désolé pour le retard, mais pas d'inspi', puis la flemme, puis le brevet, puis re-flemme ^^' )

Artemis tenta une figure quelque peu excentrique, un mélange de roulade arrière fusionnée avec un atterrissage bruyant sur le sol. Il se releva, les cheveux légèrements désordonnés mais un sourire étrange sur son visage. Il savait que la jeune fille regardait fixement son corps d'athlète et cette sensation le fit rougir. De quoi avait-il l'air dans cet assortiment de vêtements pâles, très peu joyeux et qui commençaient à lui taper un peu sur le système. Cela faisait tout de même plusieurs semaines qu'il était vêtu de cette façon pas trop colorée, habitué à quelque chose de plus chatoyant. Il se passa de nouveau la main dans les cheveux, lentement et gracieusement, remettant de l'ordre dans ses mèches rebelles. Puis il fixa sa main et une moue s'esquissa sur son visage lorsqu'il apperçut que ses ongles avaient repoussé. C'était rare, lui qui adorait les ronger, par stress, ennui et toutes sortes de raisons exquises. Le garçon avait un peu mal à la tête, un effet post-médical surement dû aux tonnes de médicaments qu'il avait ingurgité durant ces très longs 27 jours. Il se mit à marcher dans la pièce, semblant plongé dans un état de reflexion intense. Les mains sur les tempes, decrivant de courts mouvements circulaires.

Il pensait, réfléchissait, s'extasiait. Il venait de se réveiller, des tas de questions se bousculaient toujours en lui. Ses pas étaient marqués par le choc des boules de neiges contre les murs, les fenêtres. Il s'arrêta brusquement, leva son doigt en l'air, ouvrit la bouche comme pour s'exclamer d'on ne savait quelles paroles avant de tout refermer, s'accélerant pour aller en direction d'une tablette de métal sur laquelle reposaient un verre d'eau et un assortiment de cachets de couleur verte ou jaune. Il saisit les-dits médicaments et les pris d'un air naturel, comme s'il avait fait cela toute sa vie. Il grimaça avant de se tourner vers Lola. Elle venait de parler, sa voix venait de retentir dans la pièce. Il venait de la lacher et voulait déjà la reprendre dans ses bras, elle lui avait semblé si froide. Glaciale. Mais ce contact resterait jalousement et secrètement un court moment où il s'était profondément très bien senti. Elle venait de lui proposer de sortir, profiter de la neige qui tombait légèrement au dehors, recouvrant les brins d'herbe persistants.

Il avait bien envie de s'amuser, de courir, de jouer, de se rouler dans la neige sans retenue. De rattraper ces 27 jours à tout jamais perdu. La sensation des cachets qui descendait encore dans sa gorge lui tira un sourire étranglé. Sortir ! Oui, il n'avait envie que de ça. Encore fallait-il que l'infirmière soit d'accord. Mais il n'en avait strictement rien à cirer, il sortirait, quoi qu'il en coute. En pleine marche, il bifurqua et prit la direction de Lola, parlant d'une voix parfaitement audible, détachant chaque syllabe de sa précédente, afin que la jeune fille le comprenne parfaitement :

« Je te suis ! Je suis en manque de jeux, d'amusements ! Propose moi ce que tu veux. Je t'accompagne Lola »

Il saisit la jeune fille par la main et l'aida à se lever de sa chaise, ses doigts glissant ensuite hasardement sur le vetêment qui couvrait le ventre de la jeune femme. Puis, le Jaune et Noir se mit à sauter en extention, laissant sortir sa joie, résistant à la pulsion qui lui disait de pousser un cri afin de se libérer.

« On va au parc ? Un bonhomme de neige ! Oh ! Regarde ! Comme les premières années s'amusent bien dehors ! Moi quand j'étais plus jeune, enfin non, j'suis pas encore vieux, hein ? Bon quand j'avais leur âge, je me faisais juste pourchasser par les Serpentards (cf le topic avec Jo' dans le Parc qui est d'ailleurs toujours pas fini >.< )... Ou sinon on va ailleurs, je sais pas... Près du Lac ! Il parait que sa surface gelée est somptueuse l'hiver ! Même qu'on peut super bien voir les bêbêtes qui vivent dedans »

Il s'arrêta subitement de parler, réalisant qu'il avait peut être un peu trop débitéré un flot de paroles peu compréhensibles et passablement ininteressantes. Saisissant la main de la jeune fille, il posa son index sur ses lèvres et montrant à Lola qu'il ne fallait pas parler, essayer de s'enfuir sans que l'infirmière ne les repère. Il prit la direction de la porte, tirant sur la main de la Demi-Velane pour l'insciter à le suivre rapidement. Le Poufsouffle était un peu rouillé, un mois d'inactivité ne l'avait pas rendu plus silencieux, enfin plus réfléchi ou bien plus rapide. Physiquement parlant bien sur. ( :sifle: ) Il ouvrit la porte et s'aventura dans le couloir, il se plaqua contre le mur et saisit Lola par la taille afin de la faire sortir. Un sourire se peint sur son visage et il se rendit compte qu'il avait totalement oublié de se munir d'un pull pour résister au froid hivernal, enfin il pourrait toujours se réchauffer avec Lola ( Hum xD ).

C'est fou comme le petit Darty était pervers...

[ HJ ] Je te laisse choisir le lieu où ils s'amusent, ce roleplay aura beaucoup bougé hein Allez, je sais que tu n'as pas internet, mais je t'attend de pied ferme ( Désolé pour le post accessoirement court, mais je rajouterai p'tre des éléments en éditant, si l'envie me prend [ /HJ ]

[La suite de ce topic est ici ^^ ]