Joaan patrouillait dans les couloirs, à la recherche d'un pouffy à ennuyer ou de quelqu'un à qui confisquer quelque chose. Elle tomba sur une fille seule au milieu d'un couloir, à l'air totalement perdu et portant une pile de manuels.
** Tiens, de la chair fraîche... On va s'amuser un peu.**
- Ben alors ? On s'est perdue ? commença Joana d'un ton faussement compatissant. Tu es nouvelle ? Tu t'es perdue dans l'escalier ? C'est vraiment pas de chance, hein ? Tu sais que je pourrais retirer des points à ta maison, pour t'avoir prise sur le fait en train de te promener seule, alors que c'est strictement interdit par le règlement, par les temps qui courent... Ce serait tellement bien, que dès ton arrivée, Gryffondor perde 5 points pour ton ignorance et ta bêtise !
Se délectant de la situation, Joana attendit de voir comment la jeune fille allait réagir, espérant la voir fondre en larmes ou craquer devant elle, histoire de s'amuser un petit peu plus. Mais bon, ce n'était pas une Pouffy, donc peut-être essayerait-elle de faire sa maline, en sa qualité de Bouffondor...

En voyant cette fille , de loin , Nathalie pensait qu'elle allait enfin retrouver son chemin . Mais lorsqu'elle l'entendit parler elle compris que cette fille n'avait pas du tout l'intention de l'aider . Elle regarda la fille de plus près et vit que c'était une Serpentarde . C'est alors qu'elle compris . En effet on lui avait averti que les Serpentards n'étais pas très gentils avec les élèves des autres maisons .
Tu as raison je suis nouvelle , dit-elle , et c'est bien pour ça je suis là , perdue , je n'ai rien fait de mal. Mais maintenant si cela t'amuse de m'enlever des points en disant que je me promenais dans les couloirs , fais le . Après tout si tu n'as rien d'autres à faire de , disons , de plus intelligent , je n'y suis pour rien

Exactement comme Joana l'avait prévu, la jeune fille était en train d'essayer de retorquer, en s'en prenant à Joana.
** Pas mal, nioveau recrutement maintenant, on en a qui savent faire eutre chose qu'aller pleurnicher dans leur coin...**
- Rien de plus inteeligent à faire ? Vois-tu, il est de mon devoir de m'assurer que les élèves respectent bien les règlements en vigueur dans cet établissement. Et l'une des nouvelles règles que tu pourras voir affichée un peu partout dans l'établissement, à la condition que tu saches lire, bien sûr, parce que je me demande si c'est le cas, est qu'il est STRICTEMENT interdit de se promener seul dans les couloirs... N'as-tu pas entendu parler du professeur d'Histoire qui a été retrouvé mort ? Et de cette petite Serdaigle aussi, qui se promenait dans le parc... Ce serait tellement dommage qu'il t'arrive quelque chose. ironisa Joana. Bien, maintenant que j'ai accompli ma tâche, je vais te laisser te perdre dans les couloirs tranquillement. Avec un peu de chance, Peeves va venir se charger de ton cas...
Joana partit d'un grand éclat de rire, puis ajouta...
- Des fois que tu chercherais la salle commune des Bouffondors, c'est simple. Quand tu arrives devant une bande de crétins en face du portait d'une grosse bonne femme, t'es arrivée...

Similda errait seule, dans les couloirs, sans autres buts que celui de s'éloigner. S'éloigner de tout, tous et ...de tout. Elle en avait marre, marre et marre du bruit et des gens inscoucients. Elle aurait voulu partir, déployer ses grandes ailes transparentes, imprégnées de l'odeur de lavande calmante mélangée aux pins frais de son pays d'origine, la rosée se mêlant doucement dans ses cheveux, la sensation du vent caressant les moindres centimètres carrés de sa peau...**Ahhh!Noooon! Pas encore!**
Similda sursauta lorsqu'elle entendit des voix. Une fille semblait se moquer d'une autre, plus jeune, qui elle, semblait perdue...Et c'était un Gryffondor, qui plus est, qui allait sans doute faire perdre des points à sa **notre** maison...Similda tourna le coin du couloir où elle se trouvait, puis se dirigea vers les voix.
Lorsqu'elle fût arrivée, elle dit d'une voix forte et claire:

- Elle est pas toute seule, on devait se rencontrer à quelque part, mais je me suis perdue, et visiblement,...elle aussi. On était pas censées être seules, et maintenant qu'on s'est retrouvées et qu'on est ensemble, tu n'as plus de raisons pour lui enlever des points!

Puis elle vit la Serpentarde la regarder...d'un regard quelque peu intimidant...**Mais quelle id*ote! Pourquoi j'ai fait ça moi!?!Quel était mon but d'agir de la sorte!?! Je peux savoir s'il vous plaît!!!???!!!**
Elle ouvrit la bouche, la referma, puis resta plantée là, crétinement, les bras pendant le long du corps, à attendre...attendre quoi? Elle n'en savait rien...mais elle attendait.

** Tiens, voilà les renforts qui arrivent... ouh là, vu la tête aux renforts... Elle a l'air encore plus ahurie que l'autre celle-là. Qu'est-ce qu'elle a à me fixer avec ce regard crétin ? On dirait un poisson rouge dis-donc. Elle ouvre et ferme la bouche pour rien dire. De toute façon, elle a rien à dire. c'est marrant comment je les effraie les petits nouveaux, n'empêche.**
Joana se délectait encore une fois de ce genre de situation, où elle se sentait en position dominante. D'un geste désinvolte, elle repoussa ses cheveux en arrière, et daigna accord deux secondes d'attention à la nouvelle venue. Elle commença par lui lancer l'un de ses plus beaux regards noirs et glaciaux, avant de rétorquer.
- Oh, c'est-y pas mimi tout plein ? Paume-mi et Paume-moi qui viennent de se retrouver miraculeusement au moment où j'explique à paume-mi qu'il ne faut pas être seule dans les couloirs. Si ça, ce n'est pas de la solidarité !
Joana, cynique, plaça ses deux mains au niveau de son coeur (ou du moins de ce qui lui servait de coeur) et se mit à battre des cils en accéléré, parodiant des mimiques amoureuses. Elle se redressa ensuite fièrement, et d'un ton redevenu froid poursuivit.
- Bien. Amusez-vous toutes les deux dans votre couloir. Tu vois, Simplette, ajouta-t-elle en direction de Natalie, je t'avais bien dit que les renforts allaient arriver. Parce que le courage, chez les bouffondors, c'est de se coller les uns aux autres en avançant à l'avauglette, et en priant pour que tout le monde s'en sorte et "tout est bien qui finit bien"... Ah, et si vous tombez sur des créatures bizarres à l'air ahuri, conclut-elle en mimant un poisson bouche grande ouverte c'est que vous êtes arrivées chez vous...
Joana partit d'un rire méchant, et s'éloigna dans le couloir. Elle ne voyait aucun intérêt à rester là plus longtemps.

Similda resta (encore) plantée là comme une idiote à regarder la Serpentarde s'en prendre aux Gryffondors et partir dans un grand rire, méchant comme pas possible.
Elle se tourna vers la dénommée Nathalie, sourit timidement, se trouvant réellement stupide en son for intérieur, puis repartit vers sa salle commune, très peu gaiement, bien consciente que ce qu'elle avait fait était tout à fait stupide.**Pourquoi j'ai fait ça, pourquoi...?**