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 Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE]
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MessageSujet: Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE]   Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE] EmptyMar 6 Fév - 15:38:45

La jeune Mathilde était là, a une heure pas possible à errer sans but dans les couloirs, simplement vêtue d’un jean et d’un manteau noir de grande marque puisque c’était un des trente modèle de la nouvelle collection Chanelle. Cette firme représentant des millions de Gallions avaient été créée par Caca Chanelle elle même. Mathilde la remerciait intérieurement d’avoir fait ce manteau qui lui tombait en dessous du genou et qui lui tenait chaud même si elle n’avait en dessous qu’un tee-shirt vert et Argent signé Le temps des Serpents. Elle entendit un bruit de pas dans les escaliers qui descendaient dans les cachots. Immédiatement la main de la jeune Verte et Argent se glissa dans sa poche en un réflexe presque inconscient. Elle pointa sa baguette vers la cause de ses pas qui s’accéléraient et elle vit déboucher un chat. Une haine sans borne naquit dans le creux de l’estomac de Mathilde, qui détestait avoir peur pour rien. Elle passa en revue le peu de sortilèges qu’elle connaissait et en trouva un qu’elle allait lancer au chat gris et un peu tacheté qui était en réalité celui du concierge, le concierge parlons en du concierge un cracmol inutile.. Elle pointa sa baguette sur le chat et murmura d’une voix à peine audible la formule du sortilège.

« Aguamenti. »

Le sortilège fonctionna et un jet d’eau sortit du bout de bois et alla frapper de plein fouet le chat surpris d’être ainsi attaqué. La pression de l’eau propulsa le chat mouillé sur le mur et ce ne fut qu’après qu’elle soit sûre et certaine que le chat était bien trempé jusqu’aux os qu’elle arrêta le sortilège en un mouvement de baguette. Elle regarda le résultat et le vit que le chat était bel et bien arrosé comme elle le voulait, un sourire mauvais s’accrocha à ses lèvres, et le sourire devint un rictus indescriptible. Mais Miss Teigne n’était pas au bout de ses surprises, en effet Mathilde s’était mise en tête qu’après avoir mouillé le chat du concierge il valait mieux le réchauffer, alors elle pointa de nouveau sa baguette sur une Miss Teigne frigorifiée.

« Tarantallegra. »

Miss Teigne était tellement frigorifiée qu’elle ne put se déplacer pour éviter la gerbe magique qui fonçait droit sur elle et qui la percutât en pleine face, le résultat fut hilarant et particulièrement moche à voir. La chatte de Rusard se tordait dans tous les sens possible et inimaginable dans une danse folle qui avait pour but de la sécher. Mathilde rit d’un rire cristallin mais avec dans sa voix une méchanceté et une cruauté qu’elle s’étaient récemment découvertes. Elle regardait encore le félin se débattre contre le sortilège quand soudain dans les escaliers qui venaient en sa direction. Pour plus de sécurité elle mis la capuche noire de son manteau et leva le sortilège sur le chat du concierge. Les pas approchaient et Mathilde n’avait pas fini de torturer le chat de Rusard, elle pointa pour une troisième et dernière fois la baguette sur le chat.

« Rictusempra. »
Dit elle d’une voix sûre d’elle et assez contente d’elle. Elle était là depuis six mois et elle avait déjà une parfaite maîtrise des sortilèges de la première année. Mais elle n’avait pas le temps de faire un résumé de ses exploits de première année. Le sortilège venait de percuter Miss Teigne et elle commençait à miauler, ou à rire, comme une hyenne. Une voix résonna dans le couloirs. C’était Rusard le cracmol de concierge, qui approchait. Il appelait sa chatte et arrivait à grands pas dans le couloir.
Mathilde ne paniqua pas elle prit la première porte, utilisa un Alohomora parfait et entra. Elle entendit Rusard hurlait quand il vit le sort qu’elle avait réservée à Miss Teigne, et il partit avec dans les bras une Miss Teigne toujours morte de rire.

Quand Mathilde fut sûre qu’il n’était plus dans le couloir, elle sortit et en courant sortit de l’enceinte même du château. Elle courut jusqu’à ce trouver nez à nez avec Rusard, qu’elle fit tomber dans sa course. Non mais il la poursuivait ou quoi, comment ce faisait-il qu’il fût là ? Il avait due faire une ronde extérieure pour vérifier que les élèves ne traînaient pas dehors. Pour être sûre qu’il ne lui cause pas d’ennuis, elle se retourna et lui fit face, alors qu’il était encore au sol et qu’il fulminait de rage. Elle était toujours sous sa capuche, et elle sortit sa baguette et d’une voix qu’elle fit grave pour ne pas être reconnu elle lui lança un sortilège pour qu’il soit plus occupé à trouver un moyen de briser le sortilège que de lui courir après.


« Jambencoton. »
Elle le regardait qui essayé de se remettre sur ses jambes alors qu’elle ne le portait plus. Elle partit en courant dans la direction opposée à celle qu’elle avait souhaité à la base. Elle se dissimula derrière un arbre, puis pointa de nouveau sa baguette vers le cracmol.

« Finite Incantatem. »
La flèche magique fondit dans la direction de Rusard qu’elle percuta et qui se releva. Il partit dans la direction de Mathilde il se rapprochait dangereusement, heureusement le noir était presque total et elle était vêtue de noir. Il lui passa à côté sans même s’en rendre compte. Il parlait dans sa barbe mais Mathilde comprit qu’il disait que s’il retrouvait le garçon qui lui avait jeté ces deux sort il lui ferait payer.
Une fois le vieux concierge hors de vue, elle reprit sa marche tranquille, mais elle se sentait comme observée et elle prit la direction du cimetière. Il était pas moins de trois heures trente du matin, qui pouvait bien être encore debout à part elle ? Elle continua sa route d’un pas pressé et elle déboucha dans un endroit qu’elle connaissait fort bien, le cimetière. Elle était même en dehors de Poudlard ! Comment avait-elle fait ? Elle avait vraiment marché plus vite qu’elle ne le croyait. Elle s’assit sur une tombe pour reprendre son souffle, puis ne voyant plus grand chose d’autre que des ombres, elle sortit sa baguette et murmura la formule du Lumos. Au bout de sa baguette la lumière se fit belle et blanche. Elle voyait maintenant qu’elle était assise sur la tombe d’un Chausson ? Un chausson au pomme ? Ca valait le coup de le déterrer ! Mais non D’Ernest Chausson. Un professeur mort assassiné par Lord Voldemort, c’était inscrit sur la tombe. Ce coin était plein d’onde négative et Mathilde aimait ça. Mais elle n’aimait pas du tout le bruit de pas qui s’arrêta devant elle. Elle dit vite un Nox, la lumière s’éteint et elle fit une roulade parterre sans même avoir prit la peine de regarder qui était en face d’elle.
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MessageSujet: Re: Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE]   Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE] EmptyMar 17 Avr - 17:05:03

La nuit était froide. Très froide... Drapée dans son long et épais manteau rouge, Cyanur bravait la température sans trop de problème. Elle avait rabattu son grand capuchon sur sa petite tête blonde afin de se protéger du vent. À cette heure aussi tardive, la jeune fille de 11 ans aurait du dormir depuis longtemps. Pourtant, tel n'en était pas le cas. La pauvre souffrait d'insomnie depuis quelques jours déjà. Elle carburait au chocolat mais, habituellement, les barres de cacao décidaient de faire effet le soir venu seulement. Vraiment exaspérée de cette situation, la petite avait décidé d'aller se promener.

** C'est déjà mieux que de me retourner dans mon lit sans arrêt... **

C'est ainsi qu'elle marchait dans le froid hivernal, doucement, lentement, sans trop s'attarder aux choses extérieurs. Elle savait très bien au fond qu'elle n'avait pas le droit de se trouver dehors à cette heure aussi avencée de la nuit. Elle ne réalisait pas tout à fait ce qu'elle faisait. En fait, elle marchait, tout simplement, sans penser à rien.

Soudain, elle entendit un bruit. C'est alors que la petite réalisa qu'elle était dehors, dans le noir, seule. Elle vait atrocement peur du noir. Elle commença à paniquer. Le bruit s'intensifia. Cela semblait être des bruits de pas. Ils venait dans sa direction, et plutôt rapidement. La petite, ne sachant plus quoi faire, courru se cacher dans un petit bosquet près des murs du château. Elle ou observer la scène de loin. Heureuse de voir que les bruits ne vennaient pas de monstres prèt à la dévorer, la petite put reprendre une respiration normale. Elle observa. Une fille ou un garçon, elle était trop loin pour en être certaine, arriva en courrant. Il ou elle était poursuivit par le consierge. L'espèce de Cracmol Rusard. Lui, elle le reconnu assez rapidement. Il criait après l'élève. Elle n'entendit rien, la distance étant trop importante. Pourtant, elle vit clairement qu'un sort fut lancé par l'élève et que celui-ci parti en courrant. Une fois le gamin rendu plus loin, le sort se dissipa.


** Non... Si le croulon me trouve, je suis morte. Je vais être en retenue pour le restant de mes jours. Peut-être même plus... **

La petite attendit que l'homme regarde ailleurs pour sortir de sa cachette. Dans un sprint monumental, la blondinette courru comme elle n'avait jamais courru de sa vie. Bien entendu, il fallut que Rusard se retourne. Dificile de se camouffler dans un manteau rouge sang sur fond de neige. La pauvre n'eut d'autre choix que de courrir encore. L'homme la poursuivait mais que pouvait-elle faire. Elle courrait et courrait encore. Son jeune âge lui permettait d'avoir une énergie plus grande et donc, une vitesse plus importante. Elle finit par semmer son poursuivant.

Quand elle réalisa enfin ou elle se trouvait, elle eut la peur de sa vie. Elle était dans un cimetière. Un Cimetière! Se trouve-il sur Terre un endroit moins accueillant? La petite eut le temps d'appercevoir une lumière avant de la voir disparaitre aussitôt. Elle se risqua donc, frigorifiée autant par le froid que la peur.


- Lum... Lum...

La petite baffouait et ne savait plus trop ce qu'elle disait.

** Voyons Cyan ressaisis-toi... **

- Lumos!

Un faible halo apparu au bout de la baguette brandit droit devant. Avec la lumière, ce n'était pas vraiment plus rassurant mais au moins elle voyait. Elle risqua encore quelques mots.

- Qui est là?
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MessageSujet: Re: Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE]   Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE] EmptyMer 18 Avr - 11:29:47

Suivie ! Elle avait été suivie, comment était-ce possible ? La seule solution qui se présentait à l’esprit de la première année était que la personne était partie du même endroit qu’elle avec une petite minute de retard. L’autre avait maintenant allumé sa baguette et Mathilde décernait parfaitement ses traits. C’était une Serpentarde, et non de moindres, une fille qu’elle avait connu dès les
première heures de cette année. Cyanur Dedrak, mais les jeunes filles n'avaient pas eu le temps de sympathiser. On ne pouvait pas dire qu’elles étaient amies mais plutôt consœurs pour l’instant du moins. Mathilde ne considérait en fait personne comme son ami, elle avait au mieux des camarades mais très peu d’amis.

Edan avait été le seul pour qui elle s’était ouverte et il était le seul à qui elle tienne vraiment, mais qui savait peut être que Cyanur saurait comment percer les défenses de la jeune Vipère et qu’elles deviendraient amies.

Quelque chose fit sourire Mathilde, la deuxième Vipère avait bafouillé en prononçant la formule, ce n’était pas très rassurant il fallait l’accorder de se retrouver dans un cimetière tout noir, mais Mathilde avait pour l’instant un avantage, elle savait où elle était située et elle savait comment se mouvoir sans tomber sur les tombes. Elle ramassa des cailloux au sol et les envoya à quatre points différents. Le bruit de la pierre frappant les tombes donna l’impression qu’il n’y avait pas un mais bien cinq personnes. Cinq ? Non impossible quel était ce cinquième bruit plus doux que les quatre pierres ?

Même si l’état de panique n’était pas encore déclenché Mathilde sortit de l’ombre. Révélant son identité à Cyanur. Elle brandit sa baguette et murmura la formule magique de la lumière. Le sortilège Lumos fit son effet et une petite boule de lumière blanche apparut bientôt au bout de la baguette de la jeune Mathilde.


« Je ne t’ai pas fait peur j’espère. Si tel n’est pas le cas tu m’en vois désolée. Je suis Mathilde Roma, mais tu peux m'appeler Mathilde. Et toi tu es... »

Elles avaient été en cours ensembles mais elles ne se connaissaient pas vraiment et Mathilde jugeait impoli de ne pas laisser la personne se présenter. Mathilde commençait à avoir l’estomac noué, les bruits de pas étaient omniprésents maintenant comme si quelqu’un tournait autour d’elles. Et si ce n’était pas qu’une impression, si quelqu’un rodait vraiment ?

La peur la saisit au ventre, rarement Mathilde ressentait des émotions aussi fortes, ce n’était pas une peur normale, c’était une sorte de peur malsaine, elle sentait l’angoisse irrationnelle monter en elle et prendre sa source dans l’adrénaline délivrée par son organisme.


**Où est-il ? Là… Non il est ici ! Ce bruit à gauche était-ce lui ?* Il faut prendre les choses en main…**

Mathilde pivota pointant sa baguette vers l’endroit où le bruit avait fait son dernier mouvement. Elle allait enfin utiliser son sortilège préféré. Elle l’avait apprit pendant l’été mais elle ne pouvait l’utiliser que rarement.

« LANCÉTINCELLE ! »

Du bout de la baguette de la Vipère sortirent trois sphères vertes comparables à un feu d’artifice. Elles se dirigèrent droit vers l’endroit visé, entrant en contact avec des arbres elles s’éteignirent. Mais avant que le noir ne fût de nouveau total Mathilde, ainsi que Cyanur, purent distinguer une ombre éviter les trois boules de magie. La lumière que diffusait la baguette de Cyanur permit à Mathilde de lancer un regard apeuré à sa camarade de classe. Qu’allaient-elles faire ?

« Tu crois qu’on peut se défendre ? On fera plus amples connaissances après. »

Elle en doutait, mais à deux elles pourraient peut être tenir, après tout un contre deux c’était elles qui avaient l’avantage du nombre. Lui par contre avait l’avantage de la surprise aucunes des deux Vipères ne savaient où se trouver précisément cette chose. Homme ? Animal ? Ou autre chose… De plus dangereux. La lune était pleine ce soir là mais un loup garou n’aurait pas attendu pour les attaquer. Mathilde lança un regard anxieux à son amie de fortune. Ce seraient elles ou lui. Et Mathilde ne voulait pas y passer.

D’un geste déterminé elle lança un nouveau sort. Lui aussi était nouveau mais il pouvait être très efficace si elle pointait sa baguette au bon endroit.

« Ligature. »
Le bruit des chaînes se fit entendre, mais le seul bruit qui parvint aux oreilles de la Brune fut le bruit du fer qui s’entrechoque, le sort n’avait pas atteint sa cible. Et maintenant elle avait vraiment peur.

[J'ai pas modifié les sortilèges utilisaient, on fera genre je les connaissais xD puis pour le prochain post je me remettrais avec les sorts de premières années.]
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MessageSujet: Re: Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE]   Quand les Serpents se rencontrent [PV MA BEAUTÉ EMPOISONNÉE] EmptyMer 23 Mai - 3:01:57

L'obscurité se faisait de plsu en plus dense. Elle flottait autour de la petite Cyanur comme si celle-ci s'était trouvé dans un lac noir et opaque. Un sorte de peinture sombre qu'il est impossible de percer. Elle ne pouvait même pas dire si elle avait les yeux ouvert ou fermée. Peut-être la douce lueure de la lune bien haute dans son lit étoilé rendait la vision plsu disponible mais cela n'aidait point la jeune fille des serpents. Sa peur avait prit le dessus sur elle. Cette peur qui l'empêche d'avencer. Alors que la lune cherchait son chemin à travers les tombes, la petite ne cherchait qu'à partir mais comment le pouvait-elle? Derrière, il y avait le vieux consierge fou et partout devans, il y avait cette noirceur. Elle avalait la jeune fille telle une bête affamée. Cette peur lui rongait l'âme. Les jambes tremblantes et le geste saccadée... La petite avait du mal à respirer, elle se sentait étouffé par l'obscurité. Une simple couleur, une absence de lumière avait cet effet sur la petite. Les phobies ne s'expliquent pas. Pour Cyan, la noirceur était une phobie qui lui empoisonnait la vie. Elle n'était pas ce qu'on pouvait appeller quelqu'un de courageux au départ. Elle avait plusieurs peur mais elle tentait de les combattre. Surement plus par orgueuil que pas désir de dépassement mais le résultat restait le même. Cette fois, elle avait fait un effort considérable en se rendant jusque là. Surtout dans un cimetière... Elle n'était pas de ses Serpentard gothique dans l'âme qui trainent dans els cimetière et qui se ventent de n'avoir aucune émotions. La petite en avait des émotions. Pour l'instant, celle qui l'abittait n'était pas du tout agréable.

Finalement, la petite avait réussit à lancer son sort de lumière. Elle l'avait bafoué au début, la peur la paralysant un peu trop. Après un essaie lamantable, la petite baguette avait prit une lueur floressante d'un blanc timide. Elle avançait doucement, hésitante, entre les pierres tombales. Elle ne s'attardait pas lire les épitaphes, trop occupé à paniquer intérieurement. Elle avait même osé demander qui était là. La réponse fut des moins satisfaisante. Elle entendit des bruit venant de cinq endroit différent. Cinq... Alors, cinq personnes se trouvaient ici. L'attendaient-ils? Était-ce quelques élèves désireux de lui faire une peur bleue? Surement pas... Aucun élève ne se promenerait dans un cimetière en pleine nuit. Alors surement des adultes. Des Mangemots, sans aucun doutes. Étaient-ils la pour la tuer? Pour quel motif? Elle n'avait rien fait. La pauvre se torturait l'esprit à la recherche de réponses qui ne vennaient pas.

Au beau milieu des intérogations sans fins de la jeune fille des serpents, un des individus se présenta à elle. Cela ne menqua pas de faire sursauter la pauvre petite appeurée. Au début, la petite ne voyait pas la nouvelle venue mais quand cette dernière illumina sa baguette de quelques mots magiques, la petite se calma. Il s'agissait d'une élève visiblement. Elle n'était surement pas plus agée que Cyanur. En fait, elle était certaine de l'avoir déjà vu.


** La salle commune oui... Elle est de Serpentard aussi... **

Comme pour confirmer les pensées de la blondinette, l'autre fille se présenta. Elle se nommait Mathilde Roma. Maintenant, Cyan se souvenait. Il s'agissait bien là d'une fille de sa maison. Et qui plus est, une fille de son année. La petite se présenta à son tour.

- Je suis Cyanur Dedrak... Mais tu peux m'appeler Cyanur ou Cyan comme tout le monde. Je suis en première année à Serpentard. Comme toi non?

La petite avait bafoué un peu au début de sa phrase. La peur qui l'avait habitée n'avait pas disparue en quelques secondes. Par contre, la fin de sa présentation avait été plus calme. Ce calme n'avait été que de courte durée. La petite se remit à entendre des pas près d'elle. Elle cru bon de demander à Mathilde ce qu'elle en pensait.

- Les pas qu'on entend, estce que ce sont d'autre élèves qui sont venus avec toi? Dis moi que ce sont des élèves...

La blondinette fut rapidement fixé. L'autre serpent avait l'air aussi paniqué qu'elle. Quand celle-ci lança son sort en direction d'un buisson, la petite n'avait plus aucun doute. La peur la reprit aussitôt. Cette peur qui lui nouait l'estomac et lui donnait la nausée... Cyanur avait une philosophie quant à la mort. "Pourquoi s'en faire avec la mort? Après, tout est fini... Ce n'est pas le début mais bien la fin d'un calvaire." Même avec cette pensée, la petite avait tout de même peur. C'est alors que la vipère lui demanda si elle savait se défendre.

- Me défendre? J'ai à peine quatre mois de fait en cours de Sortilège... Je ne sais pas me défendre. Mais je sais courire...

Un autre sort retentit mais celui-ci manqua sa cible. Sans plus attendre, le Poison attrappa Mathilde par la main et courru en direction des tombeau. Plus loin dans le cimetière, les tombeaux se dressaient, fière monuments à de défunts importants. Les cabanes de marbres se comptaient en nombre de quatre. La Vert et Argent courru avec sa compagne vers la deuxième cabane. Avant d'arriver, elle murmura un sort.

- Nox...

Ces paroles eurent pour effet d'éteindre les deux baguettes. Ayant repéré la porte de la cabane avant que toute lumière disparaisse, la petite pu se rendre et pousser la lourde porte. Elle entra en compagnie de l'autre Serpentard. Elle poussa de toute ses forces sur la lourde porte de marbre.

- Aide-moi!

Une fois la porte fermée, la petite raluma sa baguette.

- C'était quoi dehors?
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