Le train en vert [pv les Serpents...]

Sur le quai de la gare, Telemach attendait. Il avait beaucoup grandit, il avait pris une dizaine de centimètres. Ses yeux toujours aussi verts, avaient pris une expression encore plus glaciale qu’à l’accoutumer. Ses cheveux, avait été magiquement coupé. Mais leur couleur n’avait pas changé. Telemach, fut le premier à arriver sur le quai. Le départ était à 11h00 mais Telemach s’était levé à 5h30. Avait préparé ses affaires puis était partis de la maison familiale. Il arriva à 6h00, sur le chemin de traverse, acheta trois ou quatre petites choses bien utile, il passa par l’allée des Embrumes, où il ouvrit la librairie de Mère. Un client lui demanda combien coûtait le livre : « La magie des âges... » Telemach lui répondit, car il connaissait le prix des livres de toute la bibliothèque.

« 8 gallions et 29 mornilles ».

En ce début d’année les Serpentards se retrouvaient sur le quai magique de la gare 9 ¾ un flot de nouveaux élèves fit son entrée. Les secondes années, comme Telemach, regardaient avec un intérêt plus ou moins mitigé, ses nouveaux arrivants. Il aperçut Drussiella Rosier. Une de ses meilleures amies. Une fille formidable qui sortait depuis un certain temps avec Ethan Mathnik. Loup-garou de son état. Ils se tenaient, par la main, un couple d’amoureux. Telemach, cru apercevoir sa chère et tendre Dannia, mais, elle avait disparu juste après. Il entra dans le train suivit de Drussiella et d’Ethan. Telemach, avait pris le coup d’oeil, il repérait vite les sangs purs. La démarche, la classe, la noblesse, la vanité. Ces quatre éléments étaient ceux d’un sang pur. Telemach, monta dans le train déjà plein, de Gryffondors. Il en bouscula une dizaine, un ou deux, il en renversa un, qui tenta de se rebeller mais qui fut cloué au sol par un coup de pied magistral dans les bijoux de familles.

Telemach entra dans un wagon. Un compartiment déjà occupé par deux premières années.

« Sortez tout de suite où vous n’arriverez pas entiers à Poudlard... A moins que vous n’arriviez jamais... les têtes coincées entre deux portes c’est tellement courant... »

Vu que les deux premières années ne réagissaient pas, Telemach sortit sa baguette.

« Bon... Maintenant, je vous préviens. Si a trois vous n’êtes pas sorti de ce compartiment, je pense que je vous fais sauter le crâne. »

Les deux gamins, sortirent en courant. Telemach s’assit. Ses amis, les meilleurs, n’allaient pas tarder à arriver. Une petite première année, ouvrit la porte et d’une voix digne des plus mauvaises opérette demanda :

« Je peux m’asseoir ? »
Telemach fut pris d’un fou rire.
« Non, sale gamine ! Pour qui te prends tu ? Tes parents ne sont-ils pas des moldus ? »
« Si pourquoi ? »
Lui répondit-elle avec un sanglot dans la voix.
« SORS DE CE COMPARTIMENT SALE SANG DE BOURBE ! »
Telemach, sourit, la petite fille partit en courant. Sûrement l’avait-on entendu à l’autre bout du train ? Et alors ?

Telemach, pensa à ses amis. Parmi les meilleurs, il comptait Drussiella Rosier, Kate Black, Leo Livinsky, Ethan Mathnik. Pour ne citer, que les plus proches. Bien sûr l’année dernière, avait été mouvementée mais cela n’avait pas empêché les Serpentards de lier des liens. Il entra dans le compartiment, un compartiment comme les autres à l’exception peut être qu’il allait être peuplé de vainqueurs, des Serpentards. La porte s’ouvrit sur deux personnes se tenant par la main...

Le temps était clair mais elle ne regardait pas le ciel. Passant une main au dessus de ses yeux pour cacher le soleil trop lumineux, elle attendit quelques minutes sur le quai. Des élèves se retrouvaient, s’enlaçant cordialement. Elle posa ses yeux verts sur ce spectacle dégoulinant de sentiment, avant de pénétrer à son tour dans le train. L’attraction ne ressemblait ni plus ni moins à une gigantesque fourmilière, grouillante et criante, qui tentait désespérément de se nicher dans un coin.

Un première année, titubant au centre de l’acclamation, se plaignait vaguement d’un mal quelconque. Apparemment, il avait été un peu trop bousculé. Quel dommage… Lily sourit doucement. Elle se fraya un petit chemin sans chercher à regarder les autres, ce n’était pas le moment t’attirer l’attention, du moins, pas avant qu’elle n’est atteint Poudlard. Elle n’avait pas été répartie mais était sûre d’atterrir à Serpentard…

Du moins, c’était presque sûre non ? Un léger doute envahit les yeux émeraude de la nouvelle. Bien sûre qu’elle irait à Serpentard, comme son père avant elle. Sa mère, elle, était allée à Serdaigle. Cela ne l’étonnait que peu, ses idées étaient trop différentes de celles de son père… Sortant de ses pensées, Lily remarqua un attroupement de nouveau sortir en courrant comme des veaux d’un wagonnet. Son regard se changea en une moue interrogative.

Quel sorte de montre pouvait il bien y avoir pour que des sorcier sortent apeurés, fondant quasi en larme. S’approchant lentement de l’endroit, elle se fit dépasser par une espèce d’hystérique qui manqua de lui marcher sur le pied.

« Nan mais ça va pas ? »

« S’cuse » répondit tout simplement la jeunette, avec un sourire innocent.

Le visage de Lily s’empourpra, qui était elle donc pour se permettre de telles choses, et surtout si familière envers elle ? Soufflant légèrement pour se reprendre, elle passa une main dans ses cheveux pour les lisser, tandis qu’elle passa son regard perçant à travers la vitre. Un jeune homme vert attendait là, perturbé par la demoiselle qui, quelques minutes plus tôt, c’était « excusé ». Quand, soudain, sortant à son tour du compartiment, elle essuya d’un revers de main les larmes qui se frayait un chemin le long de ses joues…

* Mais que leurs fait il donc… *

Empreinte d’une soudaine curiosité, elle posa sa fine main à la peau ivoirienne sur la porte qui contenait la bête. Que pouvait il lui arriver ? Pas grand-chose à son avis. Et puis, le désir de savoir et surtout de tester à son tour ce jeune homme la saisit. Appuyant ses doigts sur l’ouverture, elle compta jusqu’à trois avant d’ouvrir le battant.

* 1…2…3… C’est partit ma grande… *

Et, agissant comme si de rien n’était, elle vint s’asseoir sur la banquette située en face du garçon solitaire. Son regard se porta sur son uniforme, où, se découpant du noir, un fin blason se dessinait, arborant fièrement un Serpent aux charmantes couleurs.

* Serpentard… *

Son habituel petit sourire revint au galop. Elle baissa doucement le regard pour chercher dans sa sacoche un des nombreux livres qu’elle avait « emprunté » à la bibliothèque de son père, qu’elle irait immédiatement remettre à son retour… Enfin, si d’ici là il était rentré… Ce qui l’étonnerait fort. Aussi, passant sa main sur la reliure de l’ouvrage, elle l’ouvrit tranquillement, pour relire le titre avant d’attaquer la préface.

Grandeur et décadence de la magie noire

Bien évidement, la jeune fille voulait connaître le point de vue de l’auteur sur cette forme de magie dont son père était particulièrement friand. Elle ne savait pas encore si à son tour elle l’aimerait ou non, tout ce qu’elle voulait, c’était parcourir les ouvrages de l’homme qui partageait son sang, acquérir une partie de son savoir. Mais que pouvait donc espérer de plus une gamine de onze ans ?

Telemach leva les yeux sur la gamine qui venait d’entrer dans son compartiment. D’une allure plutôt svelte, un pas assez digne elle s’avança. Telemach décrypta son attitude, sa façon de marcher, et en conclu que la jeune fille était de sang pur. Son regard interloqué, quant à la sortie plus que soudaine d’une jeune sang de bourbe, se faisait plus qu’oppressent.

« Tu cherches quelque chose ? Si c’est les ennuis que tu cherches je peux te les faire trouver. »

Il lança un regard fourbe et plein de sous entendus (que je n’entends pas moi même) et d’une manière inquisitrice. Le regard de Telemach était d’un vert émeraude qui laissait entrevoir aux personnes visaient qu’elles n’avaient pas leur mot à dire dans la question de pure rhétorique qu’avait posé Telemach.

« Enfin, laisse tomber je ne voudrais pas forcer tes neurones à réagir. Car étant si jeune tes neurones ne doivent pas encore savoir comment marcher. »

Telemach que la conversation, si on pouvait appeler ça une conversation, n’intéressait pas ouvrit son livre.
La vie n’est qu’un passage, disait le titre. Telemach au fil des pages allait découvrir pour quelle raison l’auteur de ce paves était un escroc et rien de plus. En effet dans ce livre l’idée principale était d’endormir le lecteur avant l’entame du premier chapitre. En effet le préface, qui n’en était pas un durant en fait plus de 50 pages, avait pour caractéristique spécifique de vous répéter pendant cinquante pages la même et unique idée. Celle de : La vie n’est qu’un passage. Le livre étant au bout de trois ligne d’un ennui des plus mortel Telemach ouvrit le haut de la fenêtre et jeta le livre. Le regard de sa compagne de compartiment sembla outré. Il sorti de son sac un livre bleu azur. Sur la couverture le livre ne portait pas de titre. Ce livre était en fait celui de la mort réincarnée.
Le titre ce trouvait dans la première page du livre.
« La mort, la réincarnation, les fantômes et l’immortalité »
Le titre en disait long sur les intentions du lecteur. Si quelqu’un lisait ce livre ce n’était pas pour endormir un enfant, mais bel et bien pour dompter la mort, comprendre la réincarnation...
Telemach aperçut le regard de la jeune fille se posait sur le livre.

« Tu veux quelque chose ? »

La voix de Telemach était parfaitement calme et posée, on ne pouvait y décelait qu’un brin d’excitation, l’idée de repasser une année dans l’école de magie ravissait Telemach. La jeune fille reposait ses yeux sur son livre, dont le titre était fortement connu de Telemach : « Grandeur et Décadence de la magie noire », était un des livres que Telemach connaissait le mieux, il l’avait lu une dizaine de fois, mais ne s’en lassait pas.

« Tu ne devrais pas lire des livres comme celui-ci à ton âge. Tu ne dormiras pas de la nuit. Je te conseille plutôt celui-là. »

Tout en parlant Telemach avait sorti un autre livre de son sac.
« Tout et n’importe quoi sur la magie noire »
Voyant le regard interloqué de la jeune fille Telemach pensa qu’une mise au point était nécessaire.

«Ne t’en fais pas, c’est l’un des livres les plus instructeurs sur la magie noire qu’il n’existe. Je te le donne, il ne m’est plus d’aucune utilité. »

Telemach se replongea dans la lecture plus que palpitante de son livre. Mais il avait l’impression d’avoir oublié quelque chose... Quoi exactement il ne saurait le dire mais il avait oublié « un truc » sûrement rien d’important mais cela gênait le jeune vert et argent. Soudain un éclair de génie.

« Dis moi. Qui es-tu ? Moi je suis Telemach Fribuste. »

Après tout elle s’était « incrustée » dans son wagon, elle devait se présenter c’était la moindre des politesses, enfin c’était ce qu’il semblait à Telemach, qui n’en revenait pas de l’insolence de la jeune fille. Si elle continuait, ils n’allaient pas être amis longtemps, Telemach détestait les gens qui ne montraient pas pattes blanches, et la jeune fille n’avait en rien dévoilait qui elle était.

Alors que Lily s’était assise tranquillement, elle ne put s’empêcher de lever ses yeux vers le jeune homme qui lui parlait comme à une sang de bourbe. Le liquide pourpre qui coulait dans ses veines ne fit qu’un tour avant de reprendre le jeune homme qui s’était adressé sur un ton plus qu’odieux à la futur Serpentarde.

« Les ennuis ? Dis moi… Tu ne crois tout de même pas te retrouver face à une des sang de bourbe que tu as renvoyé ? »

Elle baissa son regard vers l’insigne posé sur la poitrine du jeune homme. Un fin sourire se dessina doucement, aquarelle de rose sur un visage d’ivoire. Serpentard… Voici le caractère qu’ils avaient tous ? Elle ne comptait pas se rabaisser devant des secondes années un peu trop hautaines pensant qu’ils étaient certainement plus malins…

« Mes neurones ? Ne dis t-on pas que les personnes intelligentes se taisent au lieu de provoquer ? Bref… Je te passerais les détails. Que veux tu me faire ? Me lancer un sortilège ? Tu dois connaître le double de ceux que je maîtrise mais ne t’aventures pas sur des chemins bordés d’épines… »

La jeune fille avait promptement claqué son livre en écoutant les remarques déplacés du reptile. Elle avait décidé de ne pas sortir de ses gongs, c’était certainement ce qu’il attendait. Cependant, elle trouva quelque part dans ses yeux, une ressemblance avec la personne qu’elle était. Provoquant, certainement solitaire et trop sûre de lui… Oui… Et cet émeraude qui parsemait ses yeux était le même que le sien.

Elle commençait à peine la lecture de son livre quand elle entendit à nouveau le Serpentard ouvrir sa bouche pour tenter de répandre son venin. Elle haussa un sourcil et manqua d’éclater d’un rire franc. Se ferait elle un ennemi ainsi ? Elle le craint quelques minutes mais se dit que si elle se laissait marcher dessus, elle apparaîtrait comme une tête de turc et finir ainsi ne lui plaisait guère, surtout pour l’honneur de sa lignée. Elle décida donc de passer pour une tête brûlée devant le vert et argent.

« Ce livre ? » Elle sourit légèrement « Il ne relate que de fait que je connais déjà, je voulais juste approfondir les acquis que j’avais déjà… »

Ce n'était pas tout à fait exact... Mais elle seule le savait. Tout à coup, elle vit qu’il lui tendait un livre sur la magie noire. Elle le regarda, intriguée de ce geste plus que douteux. La bernait il ou était il sincère. Elle attrapa délicatement le livre avant d’en caresser la couverture reliée. Relevant la tête, elle sourit légèrement avant de se présenter.

« Lily… Lily Stev »

Avançant sa main vers le jeune homme de seconde année, elle rangea doucement le livre dans son sac avant de le remercier.

« Merci pour le livre… J’en commencerais la lecture dans les dortoirs… »

Puis posant son livre sur la banquette et se leva ensuite pour se placer près de la fenêtre. Admirant d’un œil distrait le paysage défilant sous ses yeux, où formes et couleurs s’emmêlaient sans distinctions, elle se retourna pour fixer de ses deux émeraudes le jeune homme qui semblait élégant.

* Telemach Fribuste… Quel étrange nom que celui de Telemach… *

Elle l’observa quelques secondes, ses cheveux noirs soigneusement coiffés, ses traits fins qui relataient une appartenance au sang pur où encore sa peau d’une blancheur extrême. Elle réfléchit quelques secondes. Ils se ressemblaient beaucoup. Peut être étaient ils parents, après tout, tous les sangs purs l’étaient plus ou moins…

Au dehors du wagonnet, des élèves se bousculaient devant le chariot remplit de sucreries et autres gourmandises. Lily lâcha un soupir mêlé de dégoût…

« Satanés Sangs de bourbe… »

Elle avait chuchoté ça pour elle-même, peut être le garçon l’avait il entendu…

Telemach, ne voulait pas être désagréable, mais juste naturel, peut être que pour certaines personnes son naturel était froid, voir même en dessous des normales saisonnières glacial. Il sourit, elle lui faisait dignement comprendre qu’elle n’était pas de ces sangs de bourbes qui pullulaient dans ce train, mais bien des rares sangs purs qui survivaient encore et toujours à l’envahisseur face à la menace que représentaient les sangs de bourbes.

« Désolé, si je t’ai offensé, je ne sais pas toujours à quoi m’attendre avec les premières années, ne pense pas que je suis un de ces tyrans, qui non que pour unique but dans la vie de faire peur au premières années. Je suis juste un serpent, qui cherche à protéger son territoire des Sang de Bourbes. »

Lily prit le livre qu’il lui tendait...

Citation :: « Merci pour le livre… J’en commencerais la lecture dans les dortoirs… »

« Mais de rien, il est normal, à mon goût ~~douteux~~ de continuer à enrichir les connaissances des générations et des années à venir, je pense que ce livre et le livre de base pour tout Serpentard. »

Pour la première fois depuis l’entrée de la jeune fille, Telemach analysait son physique, il la trouvé étonnement ressemblante à son propre père, ses trait fins, ses cheveux noirs et ses yeux d’un vert si particulier, si intense, et si clair... Il était impossible qu’ils soient de la même famille, Telemach aurait eu vent de l’existence de Lily plus tôt. Du moins il l’espérait... Ca serait triste que les secrets de famille soit aussi bien caché...

« Dit moi Lily... Comment est ta mère physiquement, et comment s’appelle-t-elle ? »

Telemach se mordit instantanément les lèvres, mais quel débile il faisait, en effet la finesse et lui ça avait toujours fait deux ! Il n’en revenait pas d’avoir dit sa comme ça, comme si de rien n’était ! Il allait sûrement Prendre une claque si ce n’est deux !

Pour détourner l’attention, bien que là encore il risquait de manquer de finesse, il allait parler comme un moldu !

« Il fait super beau aujourd’hui ! On a de la chance ! »

Soudain il se rendit compte qu’il s’enfonçait ! En effet ce jour là, il pleuvait des cordes, et les rayons du soleil se faisaient aussi rares que des gouttes d’eau dans le désert !

Il se replia sur lui même mettant ses chaussures sur la banquette, il ouvrit un autre livre. En effet il n’était pas d’humeur à parler de mort, en sachant que la sienne approchait à grand pas. Il sortit le livre qu’il avait appris à aimer, son livre préféré...
« Mythos, Logis, Aryth, Logan » Ce livre racontait les histoires de 4 sorciers noirs, qui avaient un jour créaient la première école de sorcellerie noire en Grèce.

Mythos, était l’enseignant de la mythologie grecque, de la mythologie noire, rare mythologie qui n’avait était retranscrite que dans ce livre. Il fut tué, par un élève bien qu’il ne soit sous la protection divine de Poséidon.

Logis, était le professeur de sortilèges, de métamorphose, époux de Circée, il enseignait à ses élèves l’art de détruire en un sortilège, comme de réduire la taille et métamorphoser le pire animal en une bête des plus attachante. Sa femme le transforma en cochon et pris sa place dans l’école. Le lendemain de l’arrivée de Circée au pouvoir dans l’école, on servait du porc aux 666 élèves. C’est ainsi que fini Logis.

Aryth, lui était le directeur, fondateur de l’école, il enseigné la résistance a la magie blanche, et les duels noirs. Il fut tué le jour où il tenta de détruire, Zeus qui s’était réincarné en sorcier pour voir le développement de l’école.

Logan, lui était le 4°, il avait le poste de professeur de botanique et de potion, il succomba aux charmes ~~discrets de la vie conjugale~~ d’une élève qui lui transperça le coeur avec un de ses baisers, on y avait reconnu Aphrodite.

« Un jour tu devrais te procurer se livre... je pense que c’est le meilleur livre de tout les temps. »

Il espérait faire passer ainsi la question de la minute précédente sous silence.

Ce renversement de situation étonna la jeune fille pendant quelques secondes. Elle qui avait été coupé du monde extérieur durant sa jeunesse, par protection acharnée de ses parents, ne connaissait que peu l’amabilité bien que formée aux différentes formes de politesse et de courtoisie. C’était d’ailleurs ces deux dernières qui avaient empêché Lily de lancer un quelconque livre à la tête du Serpentard.

Mais en vérité, il avait l’air plutôt sympathique, si l’on s’adaptait à la pensée de la demoiselle. Impulsive, elle réagissait souvent mal avec les gens, surtout lors de premières approches. Aussi, elle afficha un léger sourire lorsqu’il s’adressa à elle en de bons termes. Lorsqu’il évoqua son entrée à Serpentard, ses idées défilèrent.

Elle se voyait déjà, comme l’avait expliqué son père, dans la salle commune aux allures confortable de Serpentard. Elle s’en était imaginé chaque recoin, chaque parcelle, chaque flamme crépitante dans la douce cheminée de l’enceinte réservée aux reptiles… Un livre à la main, blottie contre un des moelleux canapés, son esprit fureta dans les landes brumeuses de l’avenir et du futur qu’elle pourrait bientôt serrer dans ses bras. Proche mais encore inaccessible.

* Tout sera si parfait… *

Elle ne penserait plus à rien, plus à ses problèmes, sa petite sœur, sa mère défunte et son père en cavale. Elle ne penserait plus à cet oncle aux allures tyranniques. Sa petite sœur devait se sentir bien seule. Et, passant une main d’un geste rêveur sur la banquette du train, elle se dit que l’année prochaine, elle serait avec elle, cette Eloise qui ressemblait trop à sa mère.

Quand, tout d’un coup, Lily fut étonnée de la question de Telemach, tant elle ne s’y attendait pas. Elle resta figée quelques instants, ne saisissant pas dans l’immédiat l’impact de sa question, et de quelle manière elle devait formuler sa réponse.

« Pourquoi cette question ? »

Elle était quelque peu surprise, qui ne l’aurait pas été. Un simple inconnu vous demande le nom de votre mère aujourd’hui morte… Et dans l’esprit de la jeune fille, elle ne sut comment parler de sa mère… Présent ou passé. La logique d’écriture aurait voulu un imparfait déterminant un temps révolu… Mais Lily avait gardé ce souvenir, cette étreinte spirituelle faute de sa présence physique.

Et pourtant, ce n’était pas elle qui en souffrait le plus, se ressourçant près de son père. Elle lui ressemblait trop, en tous points. Sa mère n’était pas faite ainsi. Blonde aux yeux bleus, elle en était son total opposé. Aussi et finalement, ignorant la dernière remarque sur le temps du reptile plus âgé qu’elle, elle prit la parole.

« Elle était… enfin elle est blonde aux yeux bleus. Stéphanie Ralph, c’était son prénom de jeunesse, elle a quelques origines Malefoy… »

Blonde aux yeux bleus, c’était forcément évident… Peu d’autres sorciers au Sang Pur possédaient cette caractéristique. Lily tourna alors son regard vers la fenêtre où une fine pluie commençait à ruisseler. Un sourire gentiment moqueur se peint sur le visage de porcelaine de la futur Serpentarde.

Et, continuant de le remarquer, elle se revoyait encore et toujours s’avançait vers le Choipeau pour enfin être répartie, ce qui l’empêcher de remarquer l’évidence qui pourtant était flagrante. Son esprit, trop embué, ne faisait qu’imaginer le chapeau immonde et rapiécé dont parlait sa mère, les yeux de la petite fille qu’était Lily à ses 8 ans brillant un peu plus à chaque tirade qu’elle buvait avec entrain.

Sa mère… Tout une histoire.

Telemach sentit en lui une profonde gêne montait... La mère de Lily, était morte, et il lui demandait comment elle était physiquement, mais ce qui l’embêtait le plus c’était qu’il allait devoir continuer sa recherche. Il était persuadé que Lily avait quelque chose de Fribuste en elle, ou était-ce là juste une coïncidence ? Telemach pour sa part ne croyait pas aux coïncidences, il pensait que derrière chaque chose se cachait un peu de magie. Il était sûr, qu’étant un sang pur il avait des gênes communs avec la plus part des familles de sang pur.

Il sortit de sa lecture, qui se faisait de plus en plus dure à poursuivre, surtout que l’esprit du jeune vert et argent n’était pas vraiment à l’ouvrage mais plutôt à la réflexion, l’interrogation et la curiosité.
Il savait quand posant des questions aussi directe à la nouvelle venue, il pénétrait son univers, son coin secret de refuge, mais il n’en avait que faire, il saurait coûte que coûte.
Et comme le disait un proverbe moldu : Advienne que pourra.

« Dis moi Lily, ton père a-t-il un frère ? Si oui, comment s’appelle ton frère ? Et ton oncle ? »

Bien sûr les questions que posaient Telemach à la jeune demoiselle étaient indiscrètes, mais « qui ne tente rien n’a rien » alors autant se jeter à l’eau tout de suite et se faire remballer au moins Telemach aurait essayé.
Mais s’il obtenait une réponse, et que cette réponse était positive, il aurait « gagner sa journée », mais l’argent ne comptait pas pour lui il en avait assez, pas trop jamais trop. Mais il aurait gagné sa journée d’un point de vue typiquement affectif. Après tout, quoi de mieux que de se découvrir une cousine d’un an sa cadette, et qui va passer les six prochaines années avec vous ? Rien tout simplement... Quoi que si découvrir une cousine du même âge ! Enfin là n’était pas la question ! Lily ferait une cousine hors pair, le jeune vert et argent en était sûr. Mais encore fallait-il qu’il ait raison... Autrement dit le plus dur restait à faire. Car Telemach le savait il y avait des fois où deux sous de jugeotte supplémentaires ne lui feraient pas de mal...

Il croisa le regard triste de Lily, un regard scintillant, où il crut déceler une larme, mais il se ravisa, lui demander pourquoi elle pleurait n’était pas la meilleure chose à faire, il s’était déjà mis dans deux beaux draps en lui demandant des renseignements sur le physique maternel de Lily, il ne voulait pas non plus s’attirer les foudres de la jeune fille.

« Tu sais si tu ne veux pas en parler, tu peux le dire, je suis pas très intelligent, mais je peux comprendre que certains sujets ne soit pas franchement agréables à aborder avec certaines personnes. Surtout avec un inconnu. Qui plus est quand l’inconnu s’appelle Telemach Fribuste. »

Les yeux de Telemach brillaient de compassion, pas de pitié, de compassion, la nuance était notable, et le regard scintillant d’un vert plus que pur, croisa celui homologue de la jeune Lily.

*Après tout, ce regard n’est digne que d’un ou d’une Fribuste, mais son nom ne me fait pas penser à un nom de sang pur, il faut que ce soit lui, dit son prénom, si c’est le bon je serai tellement ravi !*

Mais en attendant la réponse de la jeune fille Telemach il faut l’avouer angoissait...

[Désolé il est pitoyable ce post... Je tenterai de me rattraper le prochain coup... Désolé encore pour la nullité de celui-ci!]

Les jambes croisées, Lily tenait toujours son livre entre les mains faute de le lire, sans cesse interrompue soit par les bruits des personnes voisinant, par l’engrenage quoique plutôt silencieux du train magique et surtout, par les questions incessante que lui lançait son interlocuteur toujours situé devant elle. Elle releva la tête lentement, ses longs cheveux noirs s’éparpillaient autour de son visage et ses grands yeux verts le fixaient.

Elle n’avait pas totalement saisit ce qui se passait derrière la tête du vert et argent et ne voulait pas en percevoir ne serait ce que l’once. Peu sociable il faudrait pourtant qu’elle s’attaque à la vie en société, du moins avec ses congénères écailleux. La question suivante lui fit froncer les sourcils.

« Tu es trop curieux… »

Elle avait dit ça d’une voix posée, tournant machinalement une page de son livre, en caressant la surface, matière douce et odorante, reflet du savoir retranscrit pour les générations, elle aimait beaucoup les livres et en avait apporté une bonne partie, de quoi s’occuper entre les cours et le travail personnel. Mais dans ses calculs, elle comptait bien y insérer les séances de flânerie dans la salle commune de Salazar.

Mais alors qu’elle se mettait à rêver à nouveau des lieux qu’abritait Poudlard, des sortilèges et du savoir sorcier qu’elle pourrait engranger, de tout ce que son père et son grand père avant avait pu hériter, sa mère ayant passer sa jeunesse dans les instituts de Beaubâtons et sûrement sa sœur après elle, elle reporta son attention sur le reptile qui n’avait cessé de l’observer.

* Que me veut il, ses questions deviennent trop étranges, il doit avoir un but, que souhaite-t-il me faire dire *

Toujours méfiante, la future verte et argent soutenait son regard, quand elle claqua d’un petit coup sec son ouvrage, le posant doucement à côté d’elle. Elle décida d’éviter de sortir de ses gongs, pas le premier jour, pas la première année… Aussi, elle posa une main sur la reliure de l’œuvre, ses doigts blancs suivant les courbes des fines inscriptions dorées du manuel.

Aussi, respirant légèrement avant de répondre, elle fit décoller une fine mèche noire qui balayait son regard d’un trait sombre. Elle était cependant étonnée de ce qu’elle pouvait retranscrire des yeux de son congénère, semblant y lire quelque chose de singulier, une sorte de pitié bienveillante. Prenant soin de formuler correctement ses mots avant de s’adresser en de bons termes au serpent, elle replaça ses cheveux ébène derrière ses oreilles avant de se pencher à nouveau en arrière, s’installant plus confortablement sur la banquette.

« Mon père ne nous parlait que peu de sa famille, je sais que j’ai déjà un oncle, puisqu’il habite en ce moment même chez moi, mon père étant quelque peu… occupé… »

Son regard brillait d’une colère pointue, elle n’avait qu’une hâte, c’était que cet énergumène s’en aille de chez elle, plutôt que de se trouver l’excuse trop facile de s’occuper de l’éducation de sa sœur… Il était trop étrange et se demandait comment Eloise s’en sortirait seule, bien qu’elle se soit plus endurcit qu’auparavant.

« Mais je crois qu’il venait d’une famille plus nombreuse, il faudrait sans doute que je trouve un arbre généalogique traitant du sujet, si toutefois mes origines m’intéressaient. »

Le sang n’était pas pour elle une attache mais une fierté. Elle aimait se savoir pure, mais quand à ceux qui l’étaient également, elle s’en moquait éperdument à part dans le choix de ses relations, l’amitié étant une chose dont la jeunette ignorait la signification réelle, étant un lien basé autrement que sur la relation et le profit.

[Désolé c’est minable mais je me suis arrêtée trente minutes entre mes révisions pour te l’écrire, je te l’avais promis déjà hier ^^]