Quand le bain prend l’eau. (PV avec Kenza)

Malia avait passé une dure journée et le poids de ses malheurs se faisaient toujours ressentir sur ses épaules pales. Des cours atroces, des élèves des plus exécrables et une humeur matinal massacrante de sa collègue de chambre n’avait pas accablé Miss jusqu'à ce qu’elle entre dans la salle de bain. En fait, rien n’avait plus choqué Malia que d’arrivé devant une salle comble d’élèves prenant leurs bains. Trop de personnes, pas de temps! Il avait fallu qu’elle repousse sa relaxation jusqu’au prochain moment qui pourrait lui convenir. Vu l’état de ses cheveux, elle espérait que cela serait bientôt. Ces derniers devenue gras après un cours plutôt enlevant de Sortilèges lui avait valu le bonheur d’être trempé de la tête au pied ce matin-la. C’était déjà peu amusant, mais ses cheveux avait séchés tous de travers et lui laissait au loisir de se rompre les doigts a essayer de les démêler.

Malia se laissa glissé le long du mur avant d’attendre qu’un bon groupe avait fini de prendre son bain. Il ne restait plus maintenant que 2 ou 3 élèves qui était en train de se changer dans les cabine. Le soulagement de se retrouver seule la laissa plus encline a choisir une baignoire de la grosseur d’un spa. La, elle pourrait se laisser immerger par les eaux et enfin prendre le repos qui lui était du. Avec souplesse, elle tendit son bras vers le robinet et puis laissa coulé l’eau dans la baignoire, une eaux chaude et rassurante. Elle se pencha difficilement pour attraper une bouteille de bain moussant avant de regarder se former son spectacle favoris. Le bain se remplissait a une vitesse folle et les bulles augmentaient leur masse sous une forme exponentielle. Elle tata la masse translucide puis sourit et soupira d’un confort purement visuel.

Il ne lui restait plus que se plonger dans l’eau bouillant et participer a cet glorieuse paix qu’elle aspirait tant; celle du corps et de l’esprit. Libérée des doutes et des maux soufferts, des paroles échangé ainsi que de ses soucis. Voilà a ce qu’aspirait cette jeune femme. Au petit plaisir quotidien de prendre un bain. Son esprit concentré sur son plaisir, elle se déshabilla habillement avant de se glissé sous le manteau de bulle. Du bout du pied, elle toucha l’eau avant de se laissé glissé telle une couleuvre dans le bassin d’eau chaude. Son visage a travers les bulles aurait pu semblé être comique mais la jeune fille profitait de cette joie sans même se douter que son bain débordait.

-Ah, soupira-t-elle. Que tous les bains soit loué!

Kenza adorait prendre son bain quand la salle était bondée.
En effet, elle avait toujours le chic pour se mettre dans de beaux draps et, cette fois-ci, elle allait dans le bain.
Dès le premier jour, elle était entrée dans les bains de Poudlard. Seule alors, elle en avait profiter pour fouiller jusque dans les moindres recoins, histoire d'avoir une cachette au cas-où.
Et aujourd'hui elle avait attendu, cachée sous une petite baignoire abandonnée de tous.
C'était toujours pareil.
Il y avait toujours au moins une personne qui restait plus longtemps, dans le but de se détendre.
Est-il possible de se détendre avec Kenza dans les parages ? Bien sûr que non.
Miala avait souffert et ne serait pas au bout de ses peines…
Lorsque sa victime eu le dos tourné, Kenza se glissa souplement dans l'eau, après avoir pris la précaution de bricoler dans les robinets, ainsi, lorsque Miala ouvrirait l'un des robinets, de l'encre de chine bleue marine en sortirait.
Kenza adorait se salir et, en bondissant de l'eau telle une furie, sa victime serait morte de peur.

Quel plan diabolique !Elle va me détester plus que Rogue !

Après avoir sympathisé avec quelques elfes de maisons qui la vénérait (elle avait découvert une nouvelle méthode pour ciré la rambarde d'escalier -voir : Oups… chez les garçons…-) ils avaient , sans lui demander pourquoi, offert de la branchiflore qui venait tout droit du placard de monsieur Rogue…

[on ne cherchera pas s'ils avaient eu la permission du propriétaire]

A présent, Miala se savonnait soigneusement sans se douter de ce qu'il allait lui arriver. Kenza espérait simplement que Miala ne resterait pas trop longtemps, la branchiflore ne la faisait tenir sous l'eau plus d'une heure.
Avant d'avoir pris le Poudlard Express, elle s'était muni de quelques rudimentaires pour faire des bêtises : quelques aiguilles pour cheveux pour ouvrir les portes(moyen moldu tellement classique que certains sorciers oubliaient de protéger leur portes contre), une longue vue très précise et d'autres bricoles dont le nom ne doit pas vous être révélé…
Pour cette mission-là, elle avait seulement besoin de la longue-vue ultra-discrète et imperméable…vous vous demandez sûrement pourquoi…

Elle la surveillait depuis au moins un bon quart d'heure et, quand elle avait entendu Malia s'exclamer que les bains devaient être loués, elle ne put contrôler son fou rire.** Il faut vraiment être timbré pour dire une chose pareille !! **
Kenza adorait embêter les élèves qu'elle ne trouvait pas assez terre à terre et elle s'amusait follement !

[C'était aussi pour cette raison qu'elle s'entendait à merveille avec sa cousine Lyna...]

Mais elle remarqua un petit problème... en riant ainsi, elle avait produit des ondes...
et l'innocent Malia s'en était rendu compte...

-Oups... j'ai pas fait exprès...

**Décidement, ce serait sa phrase fétiche !**

Malia était étendu dans l’eau et bien que complètement couverte et reposé, reporta son regards vers le bassin d’eau chaude. Les bulles se dissipaient lentement et il lui faudrait se laver très bientôt avant de se transformer en raisin sec. Elle passa son bras au rebord du bain afin d’attraper le savon qui traînait dans son sac. Rien à faire, elle ne le sentait pas, ni même le trouvait les yeux fermés. Dès lors, elle laissa sa complaisance et ouvrit difficilement les paupières. Elle lui semblait lourde et scellé comme un sac Ziplock moldu. Aucune chance de se laisser tenté par la lumière vacillante des torches scintillante de la salle de bain. Puis comme une force du désespoir, elle les ouvrit tout en poussant son bras à attraper ce qu’elle cherchais, dès lors, il ne lui restait plus que la surprise flagrante de son bras couleur bleu nuit et opaque.

Elle clignait des eaux comme franchement étonné puis se mit à fulminé sans grâce ni même peur de se le faire reprocher. Rien, non rien, n’aurait pu la blessé plus que maintenant et elle trouvait la plaisanterie très disgracieuse et désobligeante. Comme pour ne pas pleurer, elle attrapa le pain de savon d’une main, avant de s’écrouler littéralement dans le bain, sans peur ni honte de ses larmes de dégoût. Qui avait bien pu l’achevé? Un Serpentard qui avait trop exagéré dans ses manœuvre? Ou encore un de ses ennemis qu’elle ne connaissait pas et qui contrairement à Édan ne se laissait pas découvrir à la première occasion? Malia avait les larmes aux yeux et puis se fut finalement les seules choses translucides qui s’écoulait dans ce bain maintenant. Des larmes chaudes et regretté qui n’aurait jamais dû être là.

Malia remarqua les bulles puis, comme elle s’attendait à ce que le malfaiteur soit encore sur la scène à observer son plan diabolique se mettre en œuvre, se glissa jusqu’à elle. D’un léger tour de main, elle cramponna Kenza avant de la dévisager sérieusement. Sa propre maison l’avait trahie. Elle n’avait aucun problème avec les Serpentards et voilà que même eux ne la poussait pas aux pleurs. Kenza allait regretté amèrement ce qu’elle avait fait, pas par les armes, mais simplement de remords, Malia y comptait bien.

Oups... j'ai pas fait exprès..., ce furent les dernier mots que Kenza prononça.
Elle aurait peut-être mieux fait de ne pas la déranger...
En effet, Malia avait apparemment passé une mauvaise journée car elle l'avait prise et l'observait méchamment.
Kenza, gênée, ne pensait pas qu'elle allait réagir ainsi.
Un sourire timide s'étira sur ses lèvres, dévoilants sa généreuse dentition qui était devenue couleur prune :
- C'était juste une blague…, fit-elle d'une petite voix.
Fallait pas le prendre méchamment…Moi, quand on me fait des blagues, ça me met de bonne humeur pour le reste de la journée… fais-en pas tout un plat, c'est juste de l'encre…
Si le Kraken aurait bien voulu, on serait avec la peau de couleur noir ébène mais il a pas voulu, il m'a fait comprendre que c'était de l'encre qui s'effaçait pas…
Et puis c'est pas la fin du monde ! Tu en es pas morte !
Eh ? Pourquoi est-ce que tu me regarde comme ça j'ai rien fait ! Enfin… pas grand chose…

Kenza croyait que Malia allait ressembler à une tomate bien mûre. Elle gonflait les joues et était rouge de colère.

** Qu'est-ce qui se passe ? J'aurais dû me taire ?**

Voyant le danger arriver et la main de Malia resserrer son étreinte, elle pensa qu'il était temps de fuir.
Penser, c'est bien. Mais penser trop tard, c'est… inutile.
Heureusement pour Kenza, même si mère nature ne l'avait pas dotée d'un cerveau très performant, elle l'avait doté d'ingéniosité et de malice.

** Tu va voir ma cocotte ! Tu va voir, je sais peut-être m'attirer des ennuis, je sais aussi m'en ressortir, c'est ma spécialité (surtout m'attirer des ennuis… mais c'est une autre histoire) !! **

Plus ingénieuse qu'intelligente, elle avait tout de même pris soin de garder sa longue-vue dans sa main et, puisque l'eau n'était plus limpide, Malia ne la voyait pas.
Lentement, elle fit remontersa longue-vue et pria pour qu'elle ne soit pas trop endommagée.
Elle était presque sûre qu'elle se batterait contre Malia. Non pas qu'elle déteste ça mais... se battre... dans l'eau... c'est pas vraiment pratique.
Ce ne serait pas la première fois qu'elle règlerait ses comptes à coups de poings et de pieds.
** C'est pourtant dommage qu'elle le prenne ainsi... j'aurais voulu ~~être un artiste~~ pouvoir mieux la connaître... j'aurais peut-être dû m'y prendre d'une autre manière, mais c'est une Gryffondor, elle devrait savoir que je suis pas la seule à faire des blagues...**

Malia le regard déconcerté regardait la Gryfondor qui cherchait un moyen de se défendre. Si on aurait été dans un tribunal, elle aurait perdu, car elle l’avouait ouvertement, c’était l’une de ses machinations. Elle la regarda le visage autant tant d’impression qu’un mine n’aurait pas su lui même d’ou elle tenait se visage neutre; tel un masque, il lui couvrait le visage afin de cacher la douleur qui la brûlait. Quelle journée de merde! Mais vraiment! Rien. RIEN n’avait fonctionné comme elle le voulait et elle se sentait de plus en plus dans un monde appart. On aurait dit une société secrète ou elle était la seule participante, dans un monde qui semblait être tous contre elle. Le Kraken, un montre de l’océan, je suppose. Elle déblatérait des choses qui n’avait ni queue ni tête et elle jeta un regard désespéré sur la jeune arrivante. Les choses devraient être clair! Ce n’était pas un jeu à faire avec Malia! Ou du moins, pas quand elle était d’un humeur à déchaîner des ouragans!

Elle ne se sentait pas la force de jouer avec l’esprit de l’autre toile d’encre et n’avait plus qu’une envie se reposer dans un bain d’eau net et allé dormir. Rien de plus, rien de moins. Marre de jouer aux négoces, elle fixa le plafond comme pour appeler à l’aide, dieu je ne sais qui. Elle se doutait que ce bain n’était qu’un série de plusieurs, et elle ne voulait pas retomber dans un de ses pièges stupides. D’un tour de main, Malia se rendit au robinet et les ferma, le bain était encore stable et ne débordait pas encore tout à fait. Imaginant sans excès à quoi elle devrait ressemblé, la lionne ou plutôt la loutre de rivière car elle en avait la couleur, s’avança jusqu’à Kenza. Puis la main à tâtons, elle essaya de l’extirper de l’eau dans succès. Elle suivit le trajet de la longue vue, avant d’attraper par les épaules sans comparse.

-Lesquels sont trafiqués? Que j’aille ailleurs? Tu ne vois pas que je ne suis pas d’humeur à jouer avec toi? Que faudra-t-il que je fasse pour que tu le réalises!

Malia tenant fermement la jeune fille, la secoua un peu comme elle ne répondait pas dans l’instant. Décidément, leur rapport commençait bien mal et si elle voulait encore de sa présence un jour, il lui faudrait une grande sagesse pour ne pas mettre le petit lilas du mal de mauvais poils.

Kenza regardait au loin, le regard triste.
C'était la première fois où on lui parlait, où on réagissait ainsi face à elle.
Souvent, ses "victimes" se battaient contre elle, lui criaient dessus ou riaient avec elle à gorge déployée lorsqu'il s'agissait d'amis.
Elle comprit que Malia ne lui pardonnerait pas facilement et qu'elle ne se ferait pas beaucoup d'amis. Les seuls qu'elle avait jusqu'alors étaient moldus et elle avait dû les quitter lorsqu'elle était partie pour Poudlard. Elle recommençait à zéro et, jusqu'à présent ses blagues tournaient toutes à la dérision.
Soudain, elle se sentit très seule et comprit qu'elle ne reverrait pas de sitôt ses parents.
La honte -brûlante- s'emparât d'elle.
Elle n'osa pas regarder Malia dans les yeux et pensait qu'a l'heure qu'il était, Malia aurait pût être sa meilleur amie si elle l'avait rencontrée avant et si elle ne lui avait pas fait ce coup tordu.
Plus elle réfléchissait, plus elle remarquait qu'à la place de Malia elle aurait été dans une crise de colère et aurait frappée la créatrice de cette blague débile.
Elle s'en voulait énormément.
Elle savait que Malia n'avait pas passé une journée si belle que ça.
Elle savait que la journée de Malia avait été un enfer. Et pourtant, elle lui avait fait cette blague de très mauvais goût.
Comprenant soudain qu'elle n'aurait jamais d'amis, qu'elle finirait sûrement seule au fond d'une bibliothèque (si elle avait un jour décidé d'arrêter avec ses bêtises), le nez dans un vieux livre ennuyeux.
Elle réalisa tout ce qu'elle avait gâché, tout ce qu'elle avait à jamais détruit.
Une larme de honte, de tristesse et de remords roula sur sa joue. Elle n'arrivait toujours pas à regarder Malia dans les yeux et se savait énormément ridicule.
D'autres larmes coulèrent et elle commençait à hoqueter. Elle tenta de se justifier :
- Je suis un monstre. Fait ce que tu veux de moi. Je n'ai trafiqué aucune des autres baignoires et lavabos mais je sais que tu ne vas peut-être pas me croire.. snif…je t'en supplie, lâche-moi.
J'ai honte. J'aurais pût devenir ton amie et j'ai tout gâché. Je sais aussi que je suis une simple idiote, une imbécile, tout ce que tu voudras…Et je sais que tu ne me pardonneras pas.
Sache que je m'en veux de ce que je t'ai fait et j'ai une dette envers toi. Je sais que je ne peux pas faire retour en arrière mais je ferais tout ce que tu voudras pour me racheter.

Malia n’avait qu’un envie le calme, la paix et la tranquillité. Maintenant, qu’elle ne pouvait plus compter sur aucun, elle se leva lentement comme un arbre noué vers le rebord de la baignoire. D’un geste de main habile, elle fit vider le bassin dans lequel elles trempaient. L’onde opaque et bleue commençait à s’écouler lorsqu’elle passa le pied du bord sec de la baignoire. La seconde n’était qu’à deux pas, et vite elle boucha l’orifice du fond et partit l’eau, avant de mettre littéralement et dans toute son intégralité la bouteille de savon mousse.

* Assez rigoler! Du moins, pour cette fille. Assez pleurer aussi! Y’à pas de moyen dans ce bas monde pour qu’on nous fiche la paix. Maintenant, elle va m’en vouloir de l’avoir traitée ainsi. La galère!!*

Malia passa le pied dans la baignoire, qui déjà était envahie par les bulles de savons. Alors qu’elle se glissait le dos contre la paroi du fond et la tête près du robinet, elle remarqua l’air qu’avait sa collègue, rien de très enjoué. Elle aurait dû être contente, elle avait réussi son plan mais elle a place, on aurait dit un animal qui savait ses tords et voulait qu’on lui reproche systématiquement. Non, ce n’était pas son genre à elle. D’ailleurs, maintenant qu’elle savait qu’on était rarement seul à quelque part, elle songea que seule dans cette baignoire qui se vidait, très vite la jeune fille prendrait la fuite et s’enfuirait dans les dortoirs de leur maison, et peut-être même elle ne la reverrait plus jamais. La blonde détestait les histoires qui finissait mal et c’est avec beaucoup de témérité qu’elle dit :

-Allez viens, j’aime pas les gens tristes! Tu me juge bien mal si tu penses que je vais m’en prendre à toi et accepter que tu aies une dette envers moi. Assied-toi, d’une manière ou d’une autre, il te faudra reprendre un bain, car les elfes de maisons risquent de rager quand demain, il tomberont sur des draps couverts d’encres.

Elle rit doucement et sourit, en espérant que cela détendrait la situation.

- Tu ne m'en veux pas ?Moi non, de toute façon, on est quittes maintenant... on n'a qu'a à aller dans une autre baignoire, tant pis si on rentre trop tard à la salle commune... :sifle:
Et puis, j'aime bien jouer à Miss Bond...
Peut-être que comme ça, on sympatisera... niarkhéhé

Aller, on sors de la baignoire, on prend une deuxième douche rapido et on oublie tout !
T'es d'accord avec moi ?

** Pourvu qu'elle accepte ! Ce serait trop bête qu'après ça, on se déteste !! **

Lentement, Kenza se leva, passa sa jambe au-dessus de la baignoire et posa un pied au sol.

** Ouf ! Pour une fois que je glisse pas !**

Elle fit de même avec son autre pied et ...

- Tu penses que je peut prendre le peignoir ou que je risque de trop le salir ?

Intelligente comme elle était, elle s'était posée cette question où il était très difficile de répondre, du moins pour elle.
Je connais pas grand monde ici. Je les connait seulement de vue...
Est-ce que tu pourrais me présenter tes ami(e)s ?
Je crois que plus je ferais des bêtises, moins j'aurai d'amis...

Malia avait un peu mal à la tête, mais laissait Kenza vider son sac. Le corps recouvert d,eau, sa peau commençait à reprendre des teintes plus nette. Elle avait la forte impression qu’il lui faudrait prendre 2 ou même 3 bains avant d’être complètement blanche sans que sa peau porte encore une lueur bleutée. Elle espérait qu’elle ne ferait pas une chute, et tout sembla se dérouler sans encombre. D’une main agile, La grande blonde attrapa son savon qui était encore marqué de l’encre. Doucement, elle commença à se récurer fortement. Pendant ce temps, sa collègue parlait sans cesse, on aurait dit véritablement une pie, et bien que la situation était ridicule, elle y ressemblait de plus en plus.

-Assied-toi.

Elle prit une petite pause.

-Non, je ne connais pas beaucoup de personnes ici, quelques membres de notre maison, et plusieurs qui est sont plutôt les ennemis. Mais bon, si tu cherches des personnes sympathique, va voir William de notre maison, ou encore Brooke. Sinon, il y a Nervia et Trevor de Poufsoufle. C’est à peu près tout le monde que je connais, disons un peu.

Elle continua a se récurer et agitant sa barre de savon solidement, comme si elle voulait décollée chacune des parties de cette dernière. Peu à peu sa peau apparu, un ton de pêche cerné de bleu et rougie de la pression du savon, son bras inverse à celui qui tenait la barre de savon reprenait une couleur de santé.

-Tu risques de te faire beaucoup d’ennemie en faisant des tours pareils… Préférable que tu vises ceux qui te sont exécrables ou qui sont méchant avec l’un d’entre nous. C’est comme ça qu’il faut se tenir les coudes…

[sincérement désolée pour le gros retard... je suis simplement la Reine des "pas douées "]

Kenza avait presque fini d'enlever l'encre qui la souillait mais elle avait encore l'impression d'être souillée...
A présent, Kenza avait honte... quelle idiote elle était !!

**Promis, la prochaine fois, je me renseigne pour savoir qui est la personne à laquelle je ferais une blague ...ainsi, je le ferais que à ceux qui ne le prendront pas méchemment ! niarkhéhé

**

Malgré tout, elle sentit ses joues s'empourprer, c'était plus fort qu'elle ! Elle réussit tout de même à ne pas pleurer (sous le coup de l'émotion) ** Oh non ! faut pas que je pleure ... ça craint !!** et regarda Malia dans les yeux :

- Si jamais tu as des soucis, tu peux compter sur moi : je te dois un service, ou deux. Je m'en veut vraiment mais il se fait tard et
Peut-être que toi aussi tu as envie dene pas rester là encore longtemps.
Si tu veux bien, je me propose pour te donner un coup de main et ranger tes affaires, ainsi, on gagneras du temps...

Malia considéra la jeune fille d'un oeil attentif, elle doutait qu'elle mente, mais elle doutait qu'elle puisse manquer à son désir de vouloir se reprendre, beaucoup trop de gens lui avait promis sans raison, et beaucoup l'avait déçu, ce qui donnait peut de chance à Kenza, mais elle croyait en la bonne volonté de son amie.

-Je te crois mais je doute que tu puisses faire quoi que se soit, du moins plus que te taire en se moment, si tu veux bien profitons d'un moment de paix avant de rejoindre la salle commun. IL y aura bien assez de brouhaha la-bas pour faire activer une armée de chauve-souris.

Elle soupira d'aise, puis continua à se frictionner. Comme l'eau prenait des teintes foncé, elle ouvrit le bouchon dans le fond du bain et actionna les robinets afin de diluer l'eau déjà préscente.

-C'est pas mieux comme ca!

Décidement, elle avait toutes les deux moins l'air de loutre.