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 Ceres Hymos (Serpentard)
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MessageSujet: Ceres Hymos (Serpentard)   Ceres Hymos (Serpentard) EmptyVen 10 Nov - 11:49:17

*Nom: Hymos

*Prénom: Ceres

*Age de vôtre personnage : 11 ans

*Age du posteur (au moins 14 ans) : 17 ans

*Comment avez vous connu le site? Sur un Top-site

Role Playing:

La pluie s'abattait depuis plusieurs jours déjà sur l'Angleterre. Pourtant, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente, la rentrée aurait bien lieu en ce jour du premier septembre à Poudlard. Contrairement aux autres élèves qui semblaient tous ravis de se rendre à cette école, la jeune Ceres se démarquait d'eux. Dans le train, elle s'était mise dans un compartiment vide, tout au bout de celui-ci. Elle avait montré un certain dédain pour toutes les mères qui enlaçaient leurs enfants avec tant de fougue. Ce genre de scène dégoûtait et agaçait la jeune fille. Elle était donc passée devant eux en leur prêtant le moins d'attention possible. Comme bien souvent, elle avait continué sa route comme si de rien était d’un pas fier et assuré. Tirée à quatre épingles ce jour là, elle arborait fièrement une chemise noire, aussi sombre que sa chevelure d’ébène légèrement ondulée qu’elle avait héritée de sa mère, et une jupe blanche plissée. Ses longs cheveux étaient attachés par un ruban, qu’elle avait noué en chignon assez serré. De taille assez grande et fine, elle avait une allure fière et presque hautaine, car elle paraissait plus âgée qu’elle ne l’était en vérité. C’était ainsi vêtue qu’elle monta dans le train. Un détail chez Ceres avait été omis par tout le monde cependant. En effet, le regard d’un bleu turquoise de la jeune fille se perdait inlassablement dans le vide, sans jamais avoir de point fixe particulier. Elle était aveugle, et c’était pour cette raison qu’elle ne regardait jamais personne dans les yeux. Trop fière et trop distante pour le montrer, Ceres s’était débrouillée seule depuis son arrivée à la gare. Personne ne l’avait accompagnée à la voie 9 ¾ d’ailleurs, et de nombreuses mères avaient été surprises par le visage insensible et fermé qu’elle possédait…

Le voyage jusqu’à Poudlard avait permis à Ceres de faire le vide en elle et de se reposer autant qu’elle le voulait. En effet, car même si elle n'avait de point fixe, il savait être glacial, et tellement noir que la jeune fille était parvenue à éloigner le plus d'élèves possible de son compartiment. De cette manière, de par son regard aussi pénétrant qu'impénétrable, elle prouvait qu'elle n'avait besoin de rien ni de personne, et que sa solitude lui suffisait parfaitement. Personne ne se soucia plus d'elle jusqu'à l'arrivée du train, qui se fit dans le vacarme le plus total. Une fois de plus, Ceres prit les devants et se détacha de cette bande d'élèves bruyants et totalement dépourvus d'intérêt. Elle fut la première à monter dans les barques, se souciant très peu des autres. Ceres avait toujours été ainsi, tellement ancrée dans son monde qu'elle était incapable de se soucier de la vie des autres. Un cri la sortit si violemment de sa rêverie qu'elle eut soudainement une pensée pour un être cher qu'elle avait perdu...Shuro, son jumeau. Avait-elle été chanceuse ou non dans sa vie? Ce fut la question que la jeune fille se posa en repensant à son frère défunt. Le visage complètement perdu et toujours aussi pâle, elle se souvint alors...Ses parents...Sa vie...

Son souvenir était encore assez flou, mais d'après ce que son grand père lui avait dit, ses parents, Alberich et Cassidy, s'étaient mariés peu après leur sortie de Poudlard. Ils avaient quitté l'Angleterre pour s'installer en Grèce, où le père de la jeune fille avait des origines. D'après son tuteur, sa mère avait appris peu de temps après leur mariage qu'elle était enceinte de jumeaux. Or, il y avait à cette époque en Grèce une loi qui stipulait que des jumeaux ne devaient pas être de sexes différents, car sinon le malheur s'abattrait sur la famille et les générations suivantes. Selon les dires de son grand père, la future mère eut rapidement peur en apprenant cela, car la loi disait également que si les jumeaux n'étaient pas de mêmes sexes, les parents devraient tuer l'enfant né en dernier. Le pire arriva alors...Car les enfants que Cassidy mit au monde furent une fille, puis un garçon...C'est ainsi que Ceres naquit, un soir d'avril, dans la cité grecque D'Athènes, où ses parents s'étaient installés. La jeune fille entendit plusieurs fois son grand père lui dire qu'elle était beaucoup plus turbulente que ne l'était son frère, Shuro. Elle appris également qu'à aucun moment Alberich ou Cassidy ne firent part de la naissance de deux enfants. Ils annoncèrent la naissance de Ceres, et cachèrent Shuro aux yeux de tous. D'après ce qu'elle pu apprendre par la suite, ses parents ne purent pas tuer leur enfant de leurs mains, mais ils se mirent à le délaisser, le laissant se débrouiller tout seul. La suite, la jeune fille n'eut pas besoin de son grand père pour s'en souvenir, parce qu'elle la connaissait par coeur. Elle commença à prendre soin de son frère rapidement, lui apportant très souvent à manger. Lorsque leurs parents étaient en, colère et le frappaient, c'était toujours elle qui soignait ses blessures. Ils grandirent ainsi, dans la froideur et la solitude. Mais plus ils grandissaient, et plus Shuro devenait faible et maladif. Lorsqu'une maladie grave fut décelée dans son coeur, Alberich le prit très mal. Il n'était en effet pas question d'emmener le jeune homme à l'hôpital pour des soins, car cela aurait voulu dire qu'il révélait au grand jour son secret, son fils caché...C'était donc à peine s'il pouvait regarder son propre fils dans les yeux...Ceres se souvint alors du jour le plus sombre de sa vie...Elle eut une expression triste, et tout son corps se mit à trembler violemment alors que la barque se dirigeait tranquillement vers Poudlard...

Un jour où Shuro jouait tranquillement avec elle, leur père entra dans la pièce sombre où ils se trouvaient, une baguette à la main. Shuro ne comprenait pas la haine qu'il pu lire dans le regard de son père à cet instant. Ceres se plaça instinctivement devant son frère, bien déterminée à le protéger cette fois. Fou de rage, Alberich gifla sa fille avec une telle violence qu'elle fut repoussée sous le choc. Elle heurta une vieille armoire qui s'ouvrit, Ceres prit un peu du liquide d'une bouteille de produit ménager dans les yeux. Elle se remémora qu'elle dû lutter contre la douleur pour ne pas hurler. Shuro était maintenant à la merci d'un père qui ne voulait que respecter les lois de son pays...Des larmes coulant sur ses joues, Alberich brandit sa baguette vers son fils. A cet instant, le petit garçon avait un petit sourire sur les lèvres, même si sa propre vie allait se finir d'un instant à l'autre. De toute évidence, il avait déjà pardonné à son père. En un éclair, la vie s'était enfuie, laissant au corps de Shuro un immense froid...Ceres avait entendu la formule prononcée par son père, et se dirigea lentement vers le corps inanimé de son frère, même si des larmes de sang s'écoulaient de ses yeux et que son propre corps tremblait. La jeune fille posa tout d'abord ses mains sur son jumeau, et quand elle sentit que sa chaleur avait totalement disparue et qu'il ne réagissait plus, elle se mit à le serrer dans ses bras en hurlant son nom. Son père la regarda le serrer contre elle un bref instant, et il s'en alla comme si de rien était. Ce ne fut dès lors que de la détresse qui pu se lire dans les yeux de la jeune fille. Son propre père avait tué son jumeau de sang-froid sans qu'elle ne puisse rien faire...Ceres serra son frère encore et encore contre elle, murmurant son nom sans s'arrêter, comme si elle avait une chance de lui rendre la vie en faisant ainsi...Elle sentait qu'elle ne pouvait pas continuer à vivre en sachant qu'elle avait été si faible...Elle se souvint qu'elle était restée ainsi pendant environ vingt-quatre heures, et ce fut sa mère qui la trouva évanouie, serrant toujours Shuro dans ses bras, et ayant des larmes de sang séché sur ses joues. Alors rapidement, elle fut envoyée à l'hôpital. Elle refusait de se nourrir, de parler, et même d'exprimer un seul sentiment positif. Ceres se rappella également avoir perdu la force de sourire, car c'était comme si elle avait voulu retrouver son frère en se laissant dépérir...Deux semaines plus tard, ce fut sa mère, Cassidy, qui vint lui rendre visite. D'après ce qu'elle avait compris, elle s'en voulait elle aussi, car même si elle ne l'avait jamais vraiment montré, elle aimait les deux enfants qu'elle avait mis au monde. La mort de Shuro l'avait anéantie, elle n'avait jamais voulu cela, mais Ceres se remémora avoir senti que ce genre de sentiment, ressenti par sa propre mère, sonnait horriblement faux. Quelque soit la manière utilisée par sa mère pour se justifier, elle ne parviendrait jamais à la croire. Cassidy, bien loin de se décourager par la froideur de sa fille, lui raconta la loi dont elle avait été victime...Elle se souvint qu'elle osa lui dire qu'elle voulait compter sur sa fille, et qu'elle souhaitait qu'elle ne la juge pas...

Ceres, assise sur la barque, serra violemment les poings. Elle sentait encore le contact de la main de sa mère sur son épaule. Sa colère s'était déclenchée à cet instant, et même si elle avait un bandage sur les yeux et qu'elle ne voyait plus rien, elle repoussa violemment sa mère. Elle savait qu'elle avait crié, de toutes ses forces:

" Qui t'as demandé de nous mettre au monde si c'était pour nous tuer après? Je ne t'ai rien demandé, et surtout pas de me donner la vie!"

Elle avait déversé sa haine parce qu'elle voulait que sa mère s'en aille, elle ne voulait pas qu'on la console ou qu'on la plaigne...En l'espace de quelques semaines, le caractère de Ceres s'était définitivement forgé. Elle avait perdu toute sa douceur et sa sensibilité d'avant. Elle était devenue comme la neige, froide et insaisissable. Ceres, depuis ce jour, demeurait persuadée que les êtres humains n'étaient que fourbes et menteurs. Sa colère ne se calma qu'au moment où son grand père, Mephisto, lui rendit visite. Celui-ci lui raconta qu'il ne s'était jamais entendu avec sa fille, Cassidy, la mère de Ceres. Elle se remémora alors que c'était à cet instant qu'il lui proposa de venir chez lui, en Angleterre. D'abord très réticente car habitée par une profonde envie de solitude, la jeune fille accepta en sentant la sincérité de ses sentiments. Dès lors, Ceres oublia le temps où elle savait sourire, et elle n'eut jamais plus une existence légère et heureuse. Plus jamais aucun sentiment positif ne se laissa dessiner sur le beau visage ovale de la jeune fille. Car même si son grand père s'occupa d'elle avec tout son amour, Ceres ne croyait plus en rien, comme si elle voulait se punir elle même pour sa faiblesse. Son coeur avait été brisé, et en perdant la vue, elle était devenue distante et presque cruelle avec ceux qui le découvraient, désirant plus que tout se protéger des moqueries et de la souffrance qu'elles apportent. Ce fut pour cette raison qu'elle devint une jeune fille si indépendante et si mûre pour son âge, restant ainsi farouche dans l'âme...Le moins geste porté vers elle lui faisait horreur, et elle n'avait plus qu'une seule envie, se venger de ses parents, et les faire souffrir autant qu'ils l'avaient fait en tuant son frère jumeau sous ses yeux...

Ceres se crispa de nouveau. Elle avait pensé à la mort de son frère pendant tout le voyage sur les barques. Un élève posa sa main sur son épaule, et elle eut un violent mouvement de recul, accompagné d'un regard glacé et dédaigneux. Il lui énonça simplement que son comportement, son tremblement l'avait soudainement inquiété. D'après ce qu'il lui fit comprendre, son était devenu très pâle rapidement. Lorsqu'il approcha de nouveau sa main, Ceres le repoussa avec violence.

" Laisse moi! Quoi que je fasse, où que je sois, ça ne te regarde pas!"

Les barques étaient à présent arrivées, et la jeune fille pris les devants fièrement, comme à son habitude. Comme lors de son arrivée à la gare de King's Cross, elle se démarquait des autres, restant dans l'ombre. Et ce fut donc en se détachant des autres qu'elle entra dans la Grande Salle. Contrairement aux autres, son coeur ne battait pas la chamade, son coeur n'était pas non plus rempli d'une quelconque excitation. Ceres pensait à son jumeau, et elle était par conséquent toujours plongée dans ses pensées les plus sombres. Seul l'appel de son nom pu la sortir des méandres de ses pensées...

- Hymos, Ceres!


Dernière édition par Ceres Hymos le Mar 24 Fév - 9:17:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ceres Hymos (Serpentard)   Ceres Hymos (Serpentard) EmptyVen 10 Nov - 14:34:38

Hummm.......





Je dirais.....





SERPENTARD!
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