*Titre de ta nouvelle : Encore une vie, plus qu'un amour
*Présentation de l'histoire(3 lignes max, pour donner envie de vous lire...):
Harry est devenu un brillant joeueur de Quidditch, mais Voldemort sème plus que jamais la panique et Harry devrait sauver les siens, au péril de sa vie et de ce qu'il était avant...
*Protagonistes : (en gros tu met quels personnages connus du livre interviennent dans ton histoire): Harry Potter, Hermione Granger, Ronald Weasley, Ginny Weasley, Sirius... mais méfiez-vous des surprises
*Catégorie : (cf en bas) Post Poudlard
*Genre : (cf en bas) Action/Aventure/Amour
* Nombre de chapitres : indéterminé
*Complet : (oui ou non) non

Chapitre I : De l’orage dans l’air…

Le stade était bondé le soleil rendait la chaleur insupportable. Dans les vestiaires, les joueurs se préparaient au premier match de Quidditch de la saison. Harry enfilait ses gants d’attrapeur ,qui puaient la transpiration, se leva et alla chercher son Eclair de Feu dans l’armoire à balais. Il n’était agé que de dix-neuf ans et pourtant possédait la carrure d’un homme de vingt-cinq ans. C’était le premier match depuis bientôt deux ans car Voldemort semait la panique partout dans le monde des sorciers, mais maintenant c’était fini songea Harry, ajustant ses stabilisateurs arrières après avoir regardé dehors. Les autres membres de l’équipe le rejoignirent et se mirent en rang par deux attendant que les portes ne s’ouvrent. Il se rappella son premier match de Quidditch losqu’il était encore à Poudlard. Il se souvenait encore de Olivier duBois le gardien qui essayait de l’encourager. Il entendait encore sa voix mais maintenant Olivier était mort comme beaucoup de personnes de l’école qu’il connaissait. Harry entendit une autre voix plus familière cette fois, celle de Ron qui venait d’entrer dans les vestiaires, un bras dans le plâtre. En effet il s’était engagé dans l’armée des sorciers et s’était battu en Cornouaille où il fut prisonnier et torturé pour être le meilleur ami de Harry. Il faisait comme s’il ne s’était rien passé mais Harry sentait qu’il garderait des séquelles toute sa vie. Ron l’encouragea une dernière fois puis tourna les talons et disparu. Harry senti son cœur accélérer lorsqu’il entendit la foule qui criait annonçant le début très proche du match. C’est alors que le portes s’ouvrirent, le soleil éblouit les joueurs un court instant puis toute l’équipe prit son envol pour aller se mettre en formation au centre du terrain. Pendant que l’arbitre évoquait quelques règles de fairplay que Harry connaissait par cœur il jeta un regard par dessus son épaule et chercha Ron, Hermione et Ginny dans les gradins. Il trouva enfin Ginny, couvrant de tendres baisers leur tout petit bébé, âgé de tout juste deux semaines. Cette vision, il ne l’aurait jamais imaginé aussi vite et pourtant elle était bien réelle. Le coup de sifflet de l’arbitre le fit revenir à la réalité. Le capitaine de son équipe, les Faucons d’Oxford, beugla une série de chiffres qui n’avaient aucun sens pour Harry n’étant pas poursuiveur. L’arbitre lança le souaffle et les joueurs se précipitèrent sortant de la mêlée un joueur des Faucons s’avançait avec une vitesse folle vers les anneaux des Lions de Londres il n’était plus qu’à cinq mètres lorsqu’un cognard le frappa en pleine tête et le fit chuter de plusieurs mètres. Pendant qu’une équipe de médecins s’avançait vers le joueur à terre les Lions avançaient en formation serrée vers les anneaux mais le groupe fut très vite tâclé par Sally Perks une fille qui était dans sa volée et jouait dans l’équipe de Serdaigle a Poudlard. Une série de passes fit avancer très vite le souaffle à travers le terrain. Un grand DING ! retentit dans le stade indiquant que les faucons avaient marqué. Harry poussa un hourra et scruta les airs à la recherche du vif d’or. Il fit le tour du stade espérant apercevoir le petit éclat doré mais un autre son de cloche attira son attention et il comprit que les Lions avaient égalisé. Harry sentait que la balle n’était pas dans le camp des Faucons et connaissait donc sa mission ;attraper le vif d’or le plus vite possible. Dix minutes plus tard le score était de soixante à vingt pour les Lions, c’est alors qu’Harry aperçut un petit éclat doré volant aux cotés de Sally. Le jeune poursuiveur n’hésita pas une seconde et fonça mais ce ne fut que lorsqu’il arriva à deux mètres de Sally qu’il comprit que ce n’était qu’une de ces boucles d’oreilles. Elle le regarda un instant et lui fit un sourire resplendissant rendant que Harry s’empressa de lui rendre avant de retourner à la recherche du vif.
Cinq minutes plus tard les Faucons perdaient huitante à vingt et l’équipe de Harry lui lançait de plus en plus de regard faisant comprendre à Harry qu’il serait peut-être temps de s’y mettre. Alors, plus déterminé que jamais il scrutait tous les côtés espérant pouvoir offrir la victoire à son équipe qui en avait plus que jamais besoin. C’est alors qu’il vit la petite noix dorée à deux ou trois mètres du sol. Harry fondit sur sa cible et fut rejoint quelques secondes plus tard par le poursuiveur adverse. La bataille fut serrée mais Harry possédant un balais plus rapide était plus proche du vif que son rival. Ses doigts effleuraient la petite balle lorsqu’un cognard le percuta de plein fouet. Harry se retrouva couché sur le ventre au milieu du stade mais quelque chose s’agitait dans sa main…
Le noir des ténèbres céda la place à la lumière du jour. Lorsqu’il se réveilla, toute l’équipe était là, penché au dessus de lui. Harry se redressa malgré la douleur des côtes cassées il se sentait plutôt bien.
-Ca va champion ? demanda Terry, le capitaine.
-Plutôt bien malgré la défaite…
-Quelle défaite ? demanda Sean, le batteur.
-On a pas perdu ?
-Non au contraire ! Tu as saisi le vif d’or au dernier moment ! s’exclama Sally avec le même sourire que sur le terrain.
-Ca veut dire…
-Qu’on est deuxièmes au championnat ! cria l’équipe.
Il échangèrent quelques propos à propos du match lorsque la voix de l’infirmière résonna dans la petite chambre :
-Monsieur Potter, votre femme est là !
-Bon on va te laisser champion !
Harry échangea quelques « au revoir ! ». Alors que tout le monde se dirigeait vers la sortie, Sally se pencha vers lui et déposa un baiser sur son front en signe d’adieu.
Ginny s’avança tenant dans ses bras leur petit Sirius qui brâillait. Elle le tendit vers Harry qui l’accueillit les bras ouverts avec un grand sourire.
-Comment ça va ? demanda Ginny d’un ton froid.
-Super! On a gagné ! s’exclama Harry.
-Mouais…, soupira Ginny
-Et toi ? Comment vas-tu ?
-Ca va…
-Tu es sûre ?
-Mais oui ! s’énerva Ginny
-Qu’ai-je fait encore ? Qu’est-ce que tu me reproches ?
-Tu crois que je ne remarque rien ?!
-Remarquer quoi ? cria Harry que la colère rendit rouge.
-Sally !
-Sa…Sally ? Tu crois sérieusement que Sally…
-Oui je le crois ! Ai-je tord ?
-Je…ne…Tu n’es qu’une jalouse !
-Oui et alors ? Comment réagirais-tu toi si tu voyais un garçon me faire de grand sourire ? Je suis sûre que tu ne réagirais même pas !
-Arrête ça tout de suite ! Je t’aime et tu le sait très bien !
-Je rentre. Les médecins disent que tu rentreras demain. Alors à demain, dit Ginny ne déposant aucun baiser sur les bouches de son ami
-A demain,Murmura Harry.
Il se coucha, les larmes ruisselant sur ses joux et plongea rapidement dans un sommeil agité.

Chapitre II : Après mûres réfléxions…

Le lendemain il reçut encore la visite de Ron et Hermione qui arrivèrent main dans la main mais voyant l’humeur fracassante d’Harry ils préférèrent se séparer quelques minutes.
-Harry, Ginny m’as tout raconté et je pense que ce n’est pas de ta faute, dit Hermione d’un ton jovial.
-Et elle t’as dit quoi au juste ?
-Que vous vous êtes disputé.
-Et d’après sa vision c’est elle qui a tort ?
-Non c’est pas exactement ça…
-Et toi Ron ?,demanda Harry préférant se disputer avec les deux en même temps afin d’éviter d’éventuelle prise de partie par après.
-Oh tu sais Harry…Moi…Je trouve que le bébé est peut-être arrivé un peu trop vite…Mais cela n’engage que moi !, ajouta Ron voyant le regard plein de haine de Harry.
-Harry, je pense que tu devrais essayer de renouer le dialogue, renchérit Hermione.
-Mouais, approuva à moitié Harry.
-Bon je crois que nous allons te laisser, dit Ron préférant repousser le plus possible la dispute.
-Bon on y va Harry, ajouta Hermione.
-Au revoir, lança Harry.
-Au revoir.
Peut après le départ du couple une infirmière vint lui demander s’il désirait s’en aller maintenant ou plus tard, Harry répondit par l’affirmative bien qu’il ne savait pas où il pourrait bien aller préférant éviter la maison le plus longtemps possible. Ne désirant pas tomber dans le pathétique il décida d’aller se promener au bord de la Tamise afin de pouvoir faire le tri. Il s’était passé tellement de chose en moins de vingt-quatre heure qu’il marcha pendant plusieurs heures. Il avait cette impression étrange que l’on a parfois, cette impression de n’avoir parcouru que quelques mètres alors que cela fait plusieurs heures que l’on marche. Et dans sa tête non plus ça n’avançait pas. Que devait-il faire ? Il savait qu’en perdant Ginny il perdait un amour, SON amour. Et il savait aussi qu’en perdant Ginny il y avait de fortes chances de perdre Ron, son frère et Hermione, l’amie de son frère qui est également une de ses meilleures amies. Alors c’était décidé, il allait lui pardonner.
Il retourna direction le chaudron baveur afin de pourvoir rentré chez lui, le 12 square Grimmauld, la maison que son parrain, Sirius lui avait légué après sa disparition. Sirius c’était aussi le nom de son bébé que Ginny et lui avait choisi en sa mémoire. Lorsqu’il sortit du bus il croisa une vieille connaissance : Seamus Finnigan, un éléve de Poudlard qu’il connaissait par le fait qu’ils étaient ensemble dans la même maison. Ils échangèrent quelques paroles et s’en allèrent chacun de leur côté. Harry ne comprenait pas pourquoi Seamus se baladait ici car il habitait bien plus au sud de Londres.
Après cinq minutes de marche, il arriva chez lui et entra, un grand sourire aux lèvres.
-Bonjour chérie, commença Harry
-Bonjour, répondit Ginny qui avait l’air de meilleure humeur qu’hier.
-Tu a passé une bonne journée ?
-Oui très bonne, tes côtes comment vont-elles ?
-Bien bien, tu sais j’ai réfléchi à ce que l’on s’est dit hier et je pense que c’était vraiment stupide et si tu crois sérieusement qu’il y a quelque chose entre moi et Sally je te promets que non, pour une raison simple : je t’aime à mourir.
-Moi aussi j’y ai bien réfléchi et je m’en veux d’avoir douté en ton amour. Je t’aime. Le souper sera bientôt près. J’ai fait des pâtes, ça te va ?
-Très bien ! répondit simplement Harry en embrassant Ginny.
Le jeune homme sortit de la cuisine et alla voir son fils dans la chambre de l’étage. Il ressemblait beaucoup à Ginny, avec ses petites tâches de rousseur et ses quelques cheveux roux mais avait tout de même un petit air Potter.
Quelques minutes plus tard, il descendit, les bébé dans les bras, et installa Sirius dans sa chaise d’arbitre de tennis tout en racontant à Ginny :
-J’ai croisé Seamus juste avant.
-Oui je sais, il est venu boire le thé ici.
-Ah bon ?
-Oui, je trouvais que cela faisait longtemps que je ne l’avait pas vu, depuis notre rupture.
-Et il va bien ?, demanda Harry essayant de cacher la moindre pointe de jalousie dans sa voix.
-Oui oui, je l’ai invité à dîner demain.Ca ne te dérange pas j’espère ?
-Non, répondit Harry maintenant que ça s’est arrangé entre nous…
Le repas se déroula tranquillement mise à part les quelques jets de sauce bolognaise sur les murs envoyés par Sirius.
La soirée se passa tout aussi calmement. Après avoir mis Sirius au lit le jeune couple regarda la télé moldue et alla se coucher vers vingt-trois heures. La nuit ne fut pas de tout repos car Sirius avait décidé de ne pas dormir lui, ainsi que ses parents.