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| Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mer 21 Nov - 12:13:30 | |
| Apposition de Mescaline Sin Un jour exceptionnel pour la jeune femme. Un jour qu'elle attendait depuis très longtemps... Elle allait enfin recevoir la fameuse marque des Mangemorts. Sans plus attendre, elle avait mit sa mère au courant, plus pour la désespérer davantage que pour lui faire plaisir, elle qui était persuadée qu'elle ne réussirait jamais dans ce domaine. Eh bien elle se trompait lourdement, car la Belle avait déjà franchit le premier pas, dans la salle d'initiation, et s'apprêtait à rejoindre le rang des Mangemorts débutants. Quel honneur... Fallait-il encore qu'elle se montre digne durant l'entretient qui allait la confronter au Lord, pour la première fois seule à seul.
Elle n'avait pas peur, sentant au plus profond d'elle même que l'échec était impossible. Vêtue de la tenue réglementaire des fidèles du Seigneur des Ténèbres, elle s'approcha d'un petit groupe de Mangemorts. Elle entra ainsi dans une pièce assez imposante, sans aucune fenêtre, et très faiblement éclairée, et les hommes la laissèrent patienter. Elle sortit sa baguette de sa poche et l'examina en attendant, non sans hâte, l'arrivée de son Maître. Elle se creusa les méninges afin de trouver des mots justes et respectueux qu'elle pourrait ressortir durant le face à face. Elle l'avait déjà vu plusieurs fois, en l'occurrence pendant l'épreuve de torture, ainsi que lors de la préparation du complot pour la destruction de l'UMA. Mais à chaque fois, elle avait été entourée d'autres personnes.
Pour la première fois, elle allait pouvoir lui parler et recevoir une réponse qui était destinée à elle et rien qu'à elle. Fallait-il encore qu'il lui pose des questions... Mescaline savait que la souffrance allait certainement être terrible, aussi se prépara-t-elle psychologiquement. Elle ne pourrait que s'en remettre, et elle aurait récolter la Marque, l'unique et précieuse marque que peu de personnes pouvaient porter. C'était un signe de "confiance" de la part du Lord, un sorte de pacte qui l'unirait à jamais à lui.
Elle respira par à-coup, et se leva, détaillant la pièce sous toutes les coutures. Une cheminée ronflait dans un angle. De nombreux tableaux étaient accrochés et leurs occupants dormaient silencieusement dans leur cadre. Elle releva la tête et remarqua que, bien qu'elle fut large, la pièce n'était pas très haute de plafond. Le stress commençait à monter. Sinon, elle n'aurait jamais fait attention à ces petits détails insignifiants. Elle s'apprêta à se rasseoir, le noeud à l'estomac, lorsque un grincement attira son attention. Ca y était. Il arrivait. Elle se retourna, debout derrière son siège en signe de respect et lorsqu'elle vit sa silhouette se dessiner dans les rares rayons de lumière, elle posa un genou sur le sol et inclina la tête. |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Dim 25 Nov - 15:51:24 | |
| Le Lord sortait d'une réunion importante avec Chan Mell et Torin Bower quand on vint lui dire que la jeune Initiée, Mescaline Sin, l'attendait dans la salle d'anoblissement. Il acquiesça et renvoyé l'importun. Elle attendrait encore un peu, il n'avait pas terminé. Il se tourna alors vers la jeune fille qui était littéralement en adoration devant lui.
"Chan, va te mettre au travail, il faut que tu puisses nous garder la connexion le plus longtemps possible, j'ai quelques mots à dire au monde des Sorciers. Quant à toi, Bower,", il se tourna vers l'interpellé, "je veux voir le contenu de ton intervention avant que nous prenions l'antenne. Je te laisse libre d'en choisir le sujet."
D'un geste de la tête, il les congédia et s'avança à travers les couloirs du repaire. Il traversa une antichambre très lumineuse par rapport à la pièce où il se rendait. Il aimait bien cette mise en scène. La porte grinça alors qu'il la fermait. Il posa délicatement sa capuche sur son crâne chauve et poussa alors la deuxième porte, celle de la chambre d'anoblissement, celle où se trouvait la jeune femme. Un rayon de lumière éclaira la pièce est disparu quand il eut refermé. Elle attendait, un genou à terre, qu'il daigne l'autoriser à se relever. Il s'approcha lentement et la détailla longuement puis sa voix froide emplit l'air glacé:
"Relèves-toi, Sin. Assieds-toi ici et laisse les liens t'immobiliser."
La chaise d'apposition… Il avait torturé Bower Junior dans cette pièce. Il lui avait montré ce qu'il valait. Le Mage Noir eut un sourire discret à se souvenir et remonta d'un geste souple la manche gauche de la jeune fille. Ses deux bras et ses jambes étaient maintenant ligotés par des cordages qui s'étaient enroulés d'eux même autours de son corps. La pointe douce de sa baguette caressa la peau fine. Il avait envie de la blesser, de lui faire du mal… Mais il savait contrôler de genre de pulsions, il savait qu'il lui suffirait de trouver une Moldue dans le village voisin et il pourrait assouvir ses désirs de torture. Pour diriger et être respecter, il ne faut rien faire arbitrairement. Cette peau trop blanche et trop belle lui donnait des envie de cruauté, mais il ne devait pas torturer ses Serviteurs sans une bonne raison. Certes, il régnait pas la terreur, mais aussi par la justice, sa justice… Et non seulement cette jeune fille partageait son point de vue sur les Sangs Impurs, mais en plus son propre Sang était Pur. Le Lord, tout en aimant torturer et faire souffrir, détestait l'idée de faire couler du Sang Pur… C'était du gâchis ! Il détestait l'idée que certains Sorciers de Sang Pur s'opposent à lui…
"Reste digne", murmura-t-il avant de prononcer la formule d'une voix forte: "MORSMORDRE !" |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Dim 25 Nov - 19:34:59 | |
| La jeune Mescaline se releva hâtivement lorsque le Mage Noir l'y autorisa. Elle resta droite, immobile, évitant de regarder l'homme dans les yeux bien qu'elle en eut extrêmement envie. Elle ne put que lui jeter un rapide coup d'oeil, mais de toutes façons, son visage était caché, tout comme le sien, par la large capuche noire. A peine eut-elle le temps de se remettre sur ses pieds que déjà, le Lord avait prononcé d'autres paroles glaciales. Aussitôt, la Belle sentit des cordes s'enrouler autour de son corps. Emprisonnée, elle ne pouvait plus faire le moindre petit geste et décida de calmer son poul, car il ne pourrait que le sentir. Lorsqu'elle y fut parvenue, l'homme lui saisit lentement son avant-bras gauche et appuya sa baguette dessus. Le Seigneur des Ténèbres dégageait une ora incroyable et glacée, tout comme son être, et tout comme la pointe de sa baguette qui, au contact de sa peau, la fit frissonner. Un murmure s'échappa d'entre les lèvres de l'homme :
"Reste digne"
Mescaline acquiesa d'un discret signe de tête et ferma un instant ses paupières, attendant que le sortilège la frappe. Tout ce qui lui restait à faire était de serrer les dents...
"MORSMORDRE !"
Aussitôt, le corps de la Belle se fit plus rigide, sans se tendre pour autant. La douleur insupportable que lui infligeait cette baguette la fit doucement gémir, mais elle ne cria pas. Elle ne pouvait pas hurler comme une perdue dans cette pièce, en compagnie de son Maître. Elle deviendrait la honte du Repère... Elle serait considérée comme une femme fragile, facilement impressionable... Ces pensées la bloquèrent et elle put ainsi souffrir en silence. Elle mordit ses lèvres et ses dents fendirent la chair tendre et pulpeuse, faisant couler le sang afin de s'empêcher de crier. Elle maintint sa tête légèrement en arrière pour éviter que son masque ne s'imprègne du liquide rouge. Certaines épreuves, physiques ou morales, se devaient bien d'exister. Par exemple, cette expérience. Une douleur atroce, certes, mais elle allait officiellement devenir Mangemort débutante. C'était un tout nouveau stade de franchi, si seulement elle parvenait à la fin, du moins.
Mais sa vie n'avait été qu'un entremêlement de douleurs qui avait laissé de nombreuses cicatrices. Son père en était le principal responsable. Des images se mirent à défiler dans sa tête. Les coups que son père lui infligeait régulièrement, sa mère qui faisait comme si elle ne voyait rien, ses deux frères cadets riant à côté d'elle, la montrant du doigt. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, la Belle espérant que le Lord verrait ces images, qu'il mettrait un terme à sa souffrance mentale. Une ultime image s'afficha dans son esprit, un des seuls souvenirs liés à sa famille qu'elle pouvait trouver agréable : le poignard d'argent s'enfonçant dans la poitrine de son père et sa mère qui hurlait à ses côtés, essayant vainement d'éponger son sang. Sans s'en rendre compte, Mescaline esquissa un sourire, une joie intense se répandant en elle. Tout cela était désormais terminé. Son défunt père ne pourrait plus jamais la maltraiter, et son chemin vers la victoire se faisait plus court de jour en jour. Elle rouvrit ses paupières et put voir la Marque des Ténèbres qui se dessinait sur son avant-bras.
Soudain, tout s'arrêta. Son bras cessa brutalement de lui faire mal. Le Lord leva sa baguette et toute souffrance disparut, laissant place à la Marque, aussi belle que celle qu'elle avait vu sur le bras de Torin, aussi délicate et effrayante à la fois. Les liens se relâchèrent et la Belle se redressa sur son siège et se remit debout. Son masque cachait les larmes, la colère ayant laissé place à une certaine émotion qu'elle n'arrivait pas à qualifier. Elle tenait fermement la manche de sa veste pour que celle-ci ne retombe pas sur le dessin. La bouche légèrement entrouverte, son visage exprimait une joie telle qu'elle aurait presque ressemblé à de la démence. Elle soupira de bonheur et murmura doucement :
- Merci, mon Maître...
La Marque des Ténèbres représentait beaucoup pour elle. C'était un honneur, un signe de fidélité qu'elle devait au Lord en personne, mais aussi une preuve vis-à-vis de sa mère qui jamais ne l'avait crue. Elle adressa un hochement de tête à l'homme qui l'avait propulsée dans une euphorie incontenable et sortit de la pièce, les pans de sa cape flottant derrière elle. |
| | | - James Kirkby
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| Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mer 20 Fév - 20:16:34 | |
| Apposition de James Kirkby Enfin... James avait attendu impatiemment l'arrivée de ce message, pendant quelques jours qui avaient duré une éternité. Il avait donné le meilleur de lui-même lors de l'épreuve d'initiation, il avait imaginé des raffinements dans le sadisme, avec un esprit d'innovation qu'il ne s'était jamais connu jusque-là. Sans doute la présence du Seigneur des Ténèbres l'avait-elle inspiré... Quoi qu'il en soit, le jeune homme s'était écarté des sentiers battus de la torture qu'il avait pratiquée jusque-là, pour se lancer dans des nouveautés... Des nouveautés qui avaient porté, puisque l'un des Mangemorts assis auprès du Lord lui avait sobrement indiqué : -Rentre chez toi, Kirkby. On te convoquera.A cette phrase, le jeune sorcier n'avait pu retenir un léger soupir de soulagement. Ces quelques mots signifiaient en effet qu'il avait passé avec succès l'épreuve d'initiation... Un échec aurait été sanctionné, tout simplement, par un éclair de lumière verte, juste châtiment pour qui faisait perdre son temps au Seigneur des Ténèbres. James avait regagné Wolf's Den, frémissant d'excitation ; pendant ces quelques jours d'attente, il avait dû lutter contre l'envie frénétique d'annoncer à tout le monde qu'il avait été admis parmi l'élite des sorciers... ou contre l'envie de lancer des sorts à tort et à travers, juste pour extérioriser ce sentiment de toute-puissance qui l'avait envahi... Il avait tant espéré être un jour digne de devenir l'un des serviteurs du Seigneur des Ténèbres, et voilà que c'était chose faite... enfin presque... Le travail au Ministère lui avait semblé infiniment ennuyeux ; le coursier n'avait guère la tête à son ouvrage. Il attendait sa convocation, et négligeait quelque peu son travail. Les remontrances de ses supérieurs ne l'atteignaient guère ; il avait l'impression de porter une sorte de talisman dans sa poitrine, au point qu'un de ses chefs, au Ministère, avait décrété que le jeune homme était amoureux, pour être aussi étrange- comme si une femme, quelle qu'elle soit, pouvait causer une telle frénésie...
Et enfin, la convocation était arrivée, à la fin d'une journée de travail. James avait immédiatement suivi les instructions figurant sur le message, et il s'était retrouvé au repaire, là où il avait déjà passé l'épreuve d'initiation. Il était attendu ; un sorcier le conduisit immédiatement dans une pièce différente de la première, une pièce sombre seulement meublée d'une sorte de chaise peu engageante.
Demeuré seul, James se mit à arpenter la pièce nerveusement. L'excitation faisait désormais place à un sentiment d'appréhension : serait-il digne de recevoir la Marque ? saurait-il se comporter face au Seigneur des Ténèbres ? Une foule de questions surgissait dans son esprit, rendant pénibles ces ultimes instants d'attente.
Soudain, d'une façon qui l'étonna (c'était, finalement, comme s'il était déjà lié au Seigneur des Ténèbres), James sut que le Lord approchait. Comment le savait-il ? Il n'avait entendu aucun bruit ; simplement, il avait eu conscience d'une présence qui s'imposait à ce lieu, une présence de plus en plus prégnante. La bouche soudain sèche, le jeune homme cessa de faire les cent pas ; instinctivement, il se tourna vers une porte ménagée vers le fond de la pièce, certain que le Seigneur des Ténèbres entrerait par là.
Il attendit que la porte fût ouverte, et que le sorcier qui approchait eût pénétré dans la pièce ; alors, sans réfléchir, très vite, il s'agenouilla, comme s'il avait du mal à rester debout en présence du Seigneur des Ténèbres. |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Sam 23 Fév - 12:58:43 | |
| James Kirkby.
Le Lord Noir avait fait convoquer cet homme pour pouvoir lui apposer la Marque des Ténèbres. Quelques jours avant, il avait assisté à une initiation digne d'un futur Mangemort. Bien sûr, le jeune homme n'avait pas encore toutes les capacités d'un Mangemort actif et totalement efficace, mais il était certain que ça allait venir. Le Seigneur des Ténèbres allait le tester, lui faire passer des épreuves et bientôt il compterait un serviteur efficace de plus parmi ses troupes.
Voldemort était dans une salle de réunion en train de réfléchir à une demande de Bellatrix au sujet d'un fête tout en parcourant des documents sur Flamel et le Parchemin d'Alexandre. Bellatrix avait été enfermée pendant 13 années, elle avait besoin de se changer les idées, certes, mais une fête… ce n'était vraiment pas une chose avec laquelle le Lord pouvait perdre son temps. Néanmoins, il pouvait être positif que les Mangemorts fassent un peu connaissance entre eux, que les anciens rencontrent les nouveaux et inversement. De cette manière, il y aurait peut être moins de guerres intestines comme le conflit auquel il avait eu droit en Novembre lors de la préparation de l'attaque de l'UMA.
Bien. Il donnerait son accord.
On frappa à la porte et un homme entra et s'inclina.
"Monseigneur, il est arrivé."
Le Lord fit un geste pour congédier l'homme et rangea ses documents avant de se diriger vers la salle d'apposition. Comme à son habitude, il portait une longue robe noire sans capuche, laissant son crâne chauve à l'air libre. Il traversa les couloirs de son pas imposant en ignorant totalement les Mangemorts s'inclinant sur son passage et il entra enfin dans la salle d'anoblissement.
Le jeune homme était agenouillé à terre. Le Mage Noir eut un sourire et s'avança vers lui.
"Kirkby, tu m'es adressé par un Mangemort qui me sert depuis de nombreuses années. J'espère pour lui et pour toi que tu te montreras à la hauteur."
Il marqua une pause et se dirigea vers le siège d'apposition. Il sortit sa baguette d'if et, d'un geste souple du poignet, dégagea les sangles pendant sur le sièges.
"Lève toi et viens t'asseoir. Ne résiste pas, laisse les sangles t'immobiliser."
Tout était bien organisé au repère. Le siège allait, de lui même, relever la manche gauche puis immobiliser entièrement le jeune initié. Effectivement, il était plus facile d'être attaché lors de l'apposition pour être sûr que le corps ne bougerait pas trop à cause de la douleur provoquée par le sortilège. Ensuite il ne resterait à Voldemort qu'à prononcer la formule…
[HJ : tu peux me faire jouer un peu si tu veux] |
| | | - James Kirkby
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| Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Sam 23 Fév - 16:32:21 | |
| A mesure que le Seigneur des Ténèbres s'avançait vers lui, James se courbait de plus en plus, et il finit presque prosterné devant le Mage noir. La présence du Lord avait comme refroidi l'atmosphère déjà glaciale de la pièce, et un frisson parcourut l'échine du jeune Kirkby. Enfin, il allait recevoir la Marque... enfin, il allait pleinement devenir un homme... La voix glacée du Lord s'éleva dans la pièce, une voix ni agressive, ni sévère, mais qui exprimait tout de même une menace à peine voilée. Etre digne de cette Marque, être digne du Seigneur des Ténèbres, ou... ou en subir les conséquences, et James ne voulait même pas les imaginer.
*Oui, Maître, je serai à la hauteur... Je n'épargnerai rien pour vous satisfaire...*, pensa-t-il avec ferveur -sans oser prononcer ces quelques mots à voix haute : il n'avait pas été autorisé à parler, il eût été très irrespectueux de prendre la parole, d'autant qu'aucune de ses pensées ne devait échapper à son Maître.
La voix du Seigneur des Ténèbres s'éleva à nouveau dans la pièce ; quelques ordres brefs que le jeune sorcier exécuta tout aussi rapidement. Il s'assit sur l'étrange fauteuil qu'il avait déjà remarqué, ses bras sur les accoudoirs, et sa manche gauche se releva, découvrant un avant-bras à la peau claire. En dépit de l'angoisse qui s'était emparée de lui, James ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine curiosité, et il observait attentivement ce qui se passait. Il était en train de vivre le moment le plus important de toute sa vie, et il importait d'en graver chaque détail dans sa mémoire. Des sangles s'enroulèrent étroitement autour de ses bras et de ses jambes, une autre enserra son torse, l'empêchant de remuer d'un demi-centimètre ; l'esprit tout occupé à autre chose, James n'avait pas réfléchi que l'apposition de la Marque pouvait être douloureuse, et que ces sangles devaient l'empêcher de se débattre. Seul son avant-bras gauche demeurait découvert, et le Seigneur des Ténèbres vint se placer face au jeune initié, sa baguette dans sa main droite. Un instant, un instant seulement, James osa lever les yeux vers le visage blafard de son Maître ; immédiatement après, il baissait la tête, comme s'il venait de se brûler. Il lui était impossible de soutenir le regard rouge et impérieux du Seigneur des Ténèbres. Le bout de la baguette d'if entra en contact avec la peau de son avant-bras, un contact étonnamment léger, qui ne laissait pas prévoir à quel point l'apposition serait pénible. Pour la troisième fois, le Seigneur des Ténèbres parla, et il prononça, cette fois, un seul mot, une incantation inconnue de James :
-Morsmordre !
Une douleur terrible s'empara aussitôt de l'avant-bras du jeune sorcier, et s'étendit rapidement à tout son corps. James aspira une brusque bouffée d'air, et se raidit sur son siège ; ce fut le seul signe de souffrance qu'il manifesta, et encore regretta-t-il de n'avoir pas su mieux se maîtriser. Toujours silencieux malgré tout, il se demanda fugitivement s'il avait bien entendu, et si le sort lancé n'avait pas été un Doloris ; mais il devait bien reconnaître qu'un simple Doloris n'aurait pas gravé sur sa peau une tête de mort aux contours nets, un serpent sortant de sa bouche. Fasciné, le jeune homme regardait apparaître cette tête de mort, cette Marque qu'il avait tant espérée ; et il se reprocha de n'avoir pas prévu la douleur. En recevant cette Marque, il se vouait au Seigneur des Ténèbres, corps et âme, il lui donnait droit de vie et de mort sur lui ; un tel acte ne pouvait se faire sans douleur, puisqu'il renonçait en cet instant à toute liberté, à tout intérêt personnel. Désormais, il ne s'appartenait plus ; désormais, il ne devrait avoir d'autre but que de satisfaire son Maître, quelles qu'en puissent être les conséquences pour lui-même. L'apposition de la Marque ne prit guère plus de quelques minutes, mais elles parurent plus longues au jeune sorcier, occupé à contrôler ses réflexes. Lorsque le bout de la baguette se détacha finalement de sa peau, la douleur décrut rapidement, et James se détendit. Il n'avait pas poussé le moindre gémissement, il avait supporté la douleur infligée par son Maître avec une certaine fierté. Il recevait la Marque, l'honneur suprême, comment aurait-il pu laisser la douleur occulter ce moment si important ? Le jeune Mangemort (il pouvait enfin porter ce nom, comme on porte un titre de noblesse) quitta des yeux son avant-bras désormais marqué, et il releva la tête. Un immense sentiment de gratitude le faisait sourire légèrement, et il se permit, pour cette fois, de prendre la parole pour murmurer :
-Merci, Maître... merci... |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mer 27 Fév - 12:21:13 | |
| Quand il apposait la marque, le Lord Noir était toujours un peu déçu… Soit le Mangemort se montrait trop sensible à la douleur et cela ne présageait rien de bon pour l'avenir du Serviteur qui risquait de renoncer un peu trop vite. Soit le Mangemort faisait tout pour résister à cette douleur, comme s'il la refusait alors qu'elle venait directement du Seigneur des Ténèbres et celui-ci était frustré de ne pouvoir s'en délecter. James Kirkby trouva presque le juste milieu car sa réaction à la douleur fut agréable au Lord, mais malheureusement il se contint par la suite, ne laissant même pas un gémissement lui échapper… Mais le Mage Noir ne dit rien, se contentant de fixer, de son regard incandescent, le crâne prenant forme sur la peau et de suivre le trajet du serpent qui s'installait sur l'avant bras du jeune homme. Quand la Marque fut bien nette et qu'il fut sûr qu'elle était bien ancrée, il retira sa baguette faisant cesser la douleur par la même occasion.
Le jeune Mangemort leva alors les yeux sur lui et le remercia de l'honneur qu'il venait de lui faire. Satisfait, Voldemort eut un sourire qui ressemblait plus à un rictus qu'à autre chose (tu imagines Voldemort sourire, toi ?) et rangea sa baguette après avoir fait un geste qui provoqua le relâchement des sangles de la chaises. Kirkby était libre de repartir et sa manche reprit place sur son avant bras cachant la marque nouvellement apposée. Le Maître prit alors la parole.
"Ne la touche pas à la légère, James, car elle te sert à m'appeler si besoin est. Elle me servira aussi à te faire savoir quand je veux que tu te présentes devant moi. Quand elle te brûlera, tu devras transplaner au plus vite. La Marque te guidera. Mais ne perd pas ta couverture pour autant, James. Tout espion au Ministère est important. Fais-y ta place. Entre dans un service, celui que tu veux, fait en sorte qu'on te fasse confiance. Devient mes yeux et mes oreilles, mais n'oublie pas que tu n'es pas le seul Mangemort au Ministère, ne nuit pas à mes Serviteurs.
Tu es désormais un Mangemort. Débutant, certes, mais un Mangemort tout de même et cela implique beaucoup de responsabilités, tu dois en avoir conscience. En contrepartie, tu es le bienvenu ici. Une chambre va être mise à ta disposition, tu peux l'aménager comme tu veux, ça sera ta cachette, ton refuge si tu en as besoin. Par contre, j'attends de toi que tu me prouves que tu es digne de ma confiance. J'attends de toi que tu m'expliques par écrit ce que tu attends des Mangemorts et la raison pour laquelle tu tenais à nous rejoindre, mais aussi ce que tu peux m'apporter, ce en quoi tu peux m'être utile.
Je ne suis pas pressé mais… le plus tôt sera le mieux…"
Sur ces mots, le Lord Noir se détourna et quitta les lieux sans un regard de plus. Il avait été suffisamment éloquent pour la journée et son nouveau pion avait certainement compris le message. Maintenant, il avait d'autres hypogriffes à foueter… |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mar 25 Mar - 16:48:21 | |
| Apposition d'Albin Gravitz Lorsqu’Albin était sorti de la salle de torture, il s’était senti puissant. Faire souffrir une femme comme il l’avait fait puis la tuer d’un simple coup de baguette provoquait un énorme contentement. S’était la première fois qu’Albin tuait une personne et il était près à le refaire. Mais il ne faut pas abuser des bonnes choses et il le ferait qu’avec une bonne raison. Il était rentré chez lui, comme un simple homme après une simple journée de travaille. Il avait salué sa voisine d’un habituel « Bonjours Mme Fitz » et s’était enfermé chez lui. On lui avait dit d’attendre qu’on le contacte pour lui donner les prochaines instructions. Docile aux ordres il avait passé les jours suivants à mener une vie normale. Il était allé travailler, essayant de se concentrer sur ce qu’il faisait, mais il revoyait sans cesse les images de la torture. Il aimait revoir les moindres détails, entendre les moindres cris sentir les moindres souffles. Mais il devait aussi travailler correctement pour ne pas attirer l’attention sur lui.
Chaque soir en rentrant chez lui il regardait s’il n’avait pas reçu les prochaines instructions su seigneur des ténèbres, mais chaque soir était une déception de plus. Puis un jour en rentrant chez lui la vieille Mme Fitz l’interpella dans les escaliers : « - Albin, vous avez reçu une étrange lettre ce matin. Je l’ai mise sous votre porte ! »Le cœur d’Albin s’était mit à battre la chamade, il remercia brièvement sa voisine et avait monté les marches quatre par quatre. Il ouvrit sa pote d’entrée à la volée et pris la lettre. Il l l’ouvrit sans plus de cérémonie et la lu d’une traite. S’était sa convocation. Il la relut encore une fois pour être sûr de ne pas se tromper.
Il savait qu’il était impatient, et se n’était pas bon pour un mangemort. Il suivit donc les instructions à la lettre et se retrouva à nouveau dans le repère des mangemorts. Deux hommes l’interceptèrent à l’entrée, et le conduisirent dans une pièce faiblement éclairée. Albin reconnut la pièce où il avait torturé la moldue. Mais aujourd’hui il savait que s’était à son tour d’être torturé, mais s’était pour la bonne cause. Les deux colosses le poussèrent avec force sur la chaise qui trônait au centre de la pièce. Albin maintenant assis, sentit quelques choses lui attraper les poignets. D’abord surpris il essaya de retirer ses mains mais un des gardes s’approcha de lui le forçant à garder ses mains pour que des lanières les tiennent immobiles. Albin se laissa faire, il savait ce qui l’attendait et il était venu pour ça. Les gardes s’écartèrent d’Albin, prenant sa baguette au passage. A ses pieds des flammes venaient lui lécher les orteils et Albin commençait à avoir des montées de chaleur. Entre la chaleur qui l’envahissait tout d’un coup et le stresse de ce qui l’attendait, Albin sentait des goutes de sueur lui perler le long du front. Ce n’était pas le moment de passer pour une mauviette au près du seigneur.
Reprenant maitrise de lui, il regarda droit devant en attendant que le seigneur s’occupe de lui. Dans son champ de vision il ne voyait personne ce qui augmentait sa peur. Soudain vers la droite il vit une ombre noire approcher, le seigneur des ténèbres approchait, vêtu d’une longue cape noire faisant penser aux détraqueurs. S’était le moment de se montrer fort et digne de la « confiance » qu’allait donner à Albin par l’intermédiaire de la marque des ténèbres.
Albin voulu s’abaisser, se rappelant qu’il était attacher, il effectua un simple mouvement de la tête.« - Maître, c’est un honneur pour moi ! »Il aurait voulu parler d’une voix assurée mais tout ce qu’il réussi à faire s’était une voix tremblotante complètement enfantine. |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Ven 4 Avr - 18:52:59 | |
| Le Mage Noir était en train de ranger des documents pendant qu'une potion des plus douteuses mijotait sans le chaudron de sa chambre quand il entendit frapper à la porte. Il se dirigea vers la partie "publique" de la double pièce et, d'un mouvement de baguette, ouvrit la porte. On lui annonça alors que le jeune Gravitz était arrivé et avait été préparé pour l'apposition. Le Seigneur des Ténèbres se contenta d'acquiescer et congédia le messager.
On aurait pu croire qu'il aurait attendu de laisser poireauter son nouveau pion un moment, mais la lueur dans les yeux du Mangemort quand il lui avait annoncé qu'Albin était prêt ne lui paraissait pas de bon augure. Il savait que cet homme là n'appréciait pas forcément les petits jeunes et se plaisait à les tester pour s'assurer qu'ils seraient soumis et obéissants. Mais le Lord avait besoin de serviteurs, il n'était pas vraiment pertinent de leur faire peur ou de les faire fuir. C'est donc, seulement quelques secondes après qu'il quitta sa chambre après avoir baissé le feu et qu'il se dirigea vers la petite salle.
Et il ne fut pas déçu. Des flammes brûlaient sous la chaise alors que le jeune homme était désarmé et attaché. Pourtant, il semblait avoir surmonté l'épreuve de ses futurs confrères puisqu'il inclina la tête en saluant son maître. Le Lord noir fit un geste rapide pour éteindre les flammes et s'avança de manière à entrer un peu mieux dans le champ de vision du garçon. Car, à ses yeux, ce n'était vraiment qu'un enfant à qui il avait à faire. Il se disait que ses serviteurs étaient de plus en plus jeunes mais il savait que l'épreuve d'initiation était suffisante pour être certain que ses pions avaient les tripes requises pour le servir.
Sans dire un mot, il observa longuement l'homme attaché. Son regard écarlate explorant le moindre détail. Jeune, certes, mais pas forcément inutiles. A sa connaissance, Albin travaillait au Ministère, comme James. Bientôt, quand le Ministère serait sien, ces deux garçons deviendraient des hommes important de la politique Magique. Ils étaient destinés à un grand avenir… Mais avant cela, ils devaient apprendre l'obéissance et la soumission. Le Mage Noir ne pouvait pas prendre le risque de donner du pouvoir à un serviteur pas assez formaté. Il avait besoin de pantins et de rien d'autre. Il ne leur demandait pas de réfléchir, juste de se soumettre… Et c'est avec ce désir de domination extrême qu'il pressa la pointe de sa baguette d'If sur l'avant-bras dénudé du jeune Gravitz.
"Morsmordre."
La formule avait été prononcée avec une froideur déconcertante et la peau, fine à cet endroit, se mit à rougir. Jamais le Mage Noir n'avait testé cet incantation sur lui même, mais il l'avait créée volontairement douloureuse. Il savait qu'elle allait provoquer comme une douleur, une brûlure qui allait se répandre dans tout le corps. C'était d'ailleurs pour cette raison que la chaise était munie de liens. Pour que la marque soit efficace et puissante, elle devait être net, il ne fallait pas trop de mouvements pendant l'apposition et la douleur était en fait plus une gène qu'autre chose dans ce moment important.
Quoi qu'il en soit, Voldemort restait totalement indifférent aux réactions de son serviteur, se concentrant plutôt sur l'apparition de la marque. Il ne se lassait pas vraiment de se spectacle. Ce crâne qui apparaissait, provocateur, magnifique puis le serpent qui sortait de la bouche et venant s'enrouler autour jusqu'à ce que tout s'immobilise comme un éloge de sa puissance. Il relâcha alors lentement la pression sur la peau redevenue pâle (outre la marque sombre, bien sûr) et d'un mouvement souple du poignet libère le jeune homme.
Le regard incandescent vient alors se poser sur le visage du nouveau Mangemort et plonge dans les yeux clairs comme pour tester la résistance du garçon. Va-t-il baisser le visage ou soutenir le regard de son maître ?
"Tu es désormais un Mangemorts, Albin Gravitz. Vas prendre possession de ta chambre."
Et le Seigneur des Ténèbres, n'attendant même pas que l'homme enfin libéré s'agenouille devant lui, se détourna et quitta les lieux d'un pas rapide.
[HJ : si tu ne souhaites pas répondre derrière moi, envoie moi un mp pour que je lance l'apposition suivante. Sinon, j'attendrai ta réponse (que je lirai bien sûr ^^). Tu peux créer ta chambre et j'attends ta "lettre de motivation" ^^] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Sam 5 Avr - 9:21:39 | |
| Lorsque le maitre approcha de lui Albin garda la tête baissé regardant son bras où allait être apposée la marque. Il sentait le regard de Voldemort sur lui et ne bougea pas attendant avec impatience et en même temps peur le moment fatal. Après plusieurs minutes ou peut être quelques secondes, Albin n’avait pas la notion du temps, il sentit la baguette de son seigneur se poser sur son avant bras. Il sentit la baguette s’enfoncer dans sa chair, mais se n’était rien à comparé ce qu’il sentit ensuite.
Une fulgurante douleur partie de son bras, s’était comme si on le brûlait jusqu’à l’os. Albin ne devait rien laisser paraitre, il contracta tout son corps et serra les dents. Ses narines s’écartèrent sous la douleur mais il ne bougea pas d’un millimètre.
Puis la douleur se propagea le long de son corps, elle arriva d’abord à l’épaule puis envahi le torse, le bassin, et les jambes. Albin serra le poing de sa main libre et se concentra pour ne pas crier. Il ne devait pas se montrer faible, il devait maitriser ses sentiments et s’était le moment de faire ses preuves.
Il pinça les lèvres et sentit sa cervelle exploser sous la douleur qui traverser son cerveau. Ses yeux allaient exploser sous la pression d’un instant à l’autre. Il leva le regard vers son maitre mais celui-ci regardait la marque avec attention. Cette marque qu’il avait tant espérée, la raison d’être était enfin là, sous ses yeux. La pression de la baguette se relâcha et la douleur disparu. Ou du moins elle s’atténua, il sentait son bras picoter mais comparé à ce qu’il venait de subir la douleur passait inaperçue.
Le seigneur des ténèbres regarda Albin dans les yeux. Ce dernier leva les yeux vers son maitre et soutint son regard une seconde avant de baisser les yeux. Regarder son maitre dans les yeux était encore plus insoutenable que l’apposition de la marque. Enfin le Seigneur donna une dernière recommandation à Albin et s’en alla sans plus de cérémonie. Albin aurait voulu se prosterner, remercier son maitre, mais il ne put rien faire étant toujours attaché. Un mangemort vint le détacher sans ménagement et le conduisit dans un couloir sombre où plusieurs portes donnaient. Il en ouvrit une qu’il désigna comme la chambre d’Albin et le laissa tout seul. Sa marque noire sur son bras blanc. Albin la regarda un moment, la scrutant avec toute l’attention qu’elle méritait puis redescendant sa manche sur son bras il entra dans ce qui était maintenant sa chambre de mangemort. |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Sam 31 Mai - 1:09:32 | |
| Apposition de Thomas Alser
Cela faisait tellement longtemps qu'Alser était parti en quête d'un pouvoir plus grand qu'il en avait oublié de prévenir son maître. La marque n'étant pas encore déposée sur son bras, il n'avait pas réussi à tenir avec le Lord un contact même éphémère.
Il avait besoin de partir, la puissance étant son seul but, il en était revenu plus fort, il en était certain, et encore plus loyal envers Lord Voldemort, à tel point qu'il avait oublié son passé, par pure volonté pour tracer une nouvelle voie s'offrant à lui, qui commencerait dès le moment où la marque serait apposée sur son bras, qui était maintenant tendu face au mage noir.
* Il n'y a plus de regrets en moi, plus d'hésitations, je suis vôtre, Maître ... *
Il savait que Jedusor pouvait lire dans son esprit, et il n'y opposa aucune résistance, il le voulait, et malgré sa prochaine mission qui consisterait à développer un pouvoir d'[Occlu/Legili]mentie, à ce stade de son développement, reçevoir la marque réveillerait en lui une certaine ambition.
Même le loup garou, Alser ne savait plus qui il était, n'avait pas le prestige de la marque des ténèbres ...
Il était attaché, et essaya de se rappeler ce qui l'avait amené dans cette pièce, comment il avait appris que l'Apposition était ajourd'hui. Un souvenir fusa dans sa tête, si rapide qu'il n'en vit que quelques images, suffisantes à redonner la vision du passé à l'homme.
Une lettre lui avait été envoyée ce matin, du Lord lui même, il y avait répondu dès la minute suivante, en lui disant qu'il serait là, présent, le Lord hésitait à déposer l'Apposition car il y avait un autre Mangemort qui l'attendait ... Alser devait faire vite, et c'est ce qu'il fit ...
Lorsqu'il pénétra dans la pièce baignée par l'obscurité, il ne distingua rien, pas un objet, juste un flot noir, constant, qui guidait maladroitement ses pas, sans qu'il puisse diriger quoi que ce soit Alser se posa sur une chaise, elle aussi noire, elle paraissait invisible.
Des chaînes, des cliquetis ... Thomas se retrouva lié, mais aucune peur ne se dégageait, il attendait le moment avec tellement de volonté ...
* Maître, j'attend votre honneur ... *
Il y eut un silence, et un froid se dégagea dans la salle, le Mangemort sentit le battement de son coeur se réduire, lentement, jusqu'à devenir quasi nul, ses sens se perdaient et ses yeux plissaient sous une lumière inexistante, comme si on l'éclairait de milles feux, mais la pièce demeurait noire.
La peur le gagna, la mort aussi, la puissance du Lord avait tellement augmentée qu'elle dépassait l'aura qu'attendait Alser ...
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| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Sam 31 Mai - 16:41:10 | |
| Thomas Alser.
Cet homme avait un peu trop pris de distance d'après le Mage Noir et il était temps d'y remédier. Avec la rumeur qui amplifiait au sujet de son retour, le nombre de partisans ne faisait qu'augmenter et le Lord commençait à être débordé. Il devait gérer les missions, le piège à venir contre Potter pour récupérer la prophétie, les nouveaux mangemorts, la future prise de contrôle du Ministère… Il ne pouvait donc pas tolérer que ses serviteurs prennent des initiatives sans son accord.
Il avait donc fait convoquer le jeune Alser en lui faisant comprendre qu'il avait intérêt à se soumettre maintenant s'il ne voulait pas perdre la vie. La menace avait fait son effet puisque la réponse avait été prompte et que le Mangemort s'était présenté au rendez vous à l'heure dite. Comme les autres avant lui, il avait été conduit jusqu'à la salle réservée à l'anoblissement et on lui avait donné de l'ordre de s'asseoir.
Quand le Seigneur des Ténèbres était entré dans les lieux, Alser était attaché, l'avant bras dénudé, prêt à subir l'apposition de la marque des ténèbres. Subire était le mot précis qui convenait puisque l'apparition de la Marque sur la peau du Mangemort serait accompagnée d'une douleur cuisante. Mais avant cela, le puissant sorcier tenait à s'assurer que son serviteur était toujours son serviteur. Il plongea alors son regard au plus profond de celui de son vis à vis.
"Ton absence prolongée m'a inquiété quant à ta soumission, Alser… Et il n'est pas bon pour toi que je doute de ta bonne foi…"
Etant un grand Legillimens, le Mage Noire était aussi un grand Occlumens et il connaissait les moyens de déjouer la Legillimencie. Pour cette raison, il ne cherchait pas des phrases toutes faites ou des images trafiquées dans l'esprit de ses victimes mais plutôt des sensations, des sentiments… Et les réponses qu'il puisa dans l'esprit de son serviteur lui plurent. Il y avait la crainte naturelle que les hommes éprouvaient face à lui ajouté à une dévotion plaisante. Néanmoins, la peur lui semblait grande. Cet homme ne l'avait pas trompé mais… Il semblait l'avoir sous estimé. Un sourire se dessina sur sa face de serpent, étirant sa bouche sans lèvres alors que, de sa cape noire comme la nuit, ses doigts anormalement longs tiraient une fine baguette d'if donc l'extrémité se posa délicatement sur la peau fine de l'avant-bras gauche du Mangemort. Il murmura alors, menaçant :
"Plus que jamais, ta vie m'appartient, désormais, Alser. Ne t'avise plus de me décevoir… Morsmordre !"
Le sortilège avait été prononcé sur un ton plus fort, plus ferme… plus cruel. Aussitôt, la peau se mit à rougir alors qu'un crâne se dessinait en surface, prenant un certain relief. Peu à peu, un serpent sortit de la bouche du squelette pour s'installer lui aussi à cet endroit. Mais le Mage Noir ne s'intéressait pas spécialement à ce spectacle qu'il commençait à connaître par cœur, non, il observait attentivement les signes de souffrance sur le visage et le corps du Mangemort qui avait mis tant de temps à revenir.
Finalement, il décida que c'était assez et retira sa baguette de la peau désormais tatouée de l'homme. Il fit un pas en arrière, admirant son œuvre puis, d'un geste nonchalant, il défit les liens.
"Inclines toi devant ton maître, Thomas."
Ca y est, le Lord appelait son Mangemort par son prénom. C'était une habitude qu'il avait prise. Leur faire croire qu'ils étaient important en les nommant ainsi en privé. Mais il était rare qu'il utilise le prénom d'un Mangemort en public… De quoi faire régner un peu de jalousie entre ses serviteurs.
Une autre apposition suivait immédiatement celle-ci, il donna donc ses consignes et congédia son nouveau… pion :
"Tu es ici chez toi, désormais. Ta chambre t'attend. Quant à moi, j'attends un rapport sur toi même. Vas, maintenant, mon Mangemort."
[HJ : Donc, Thomas poste et sort puis Iseut entre.] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Dim 15 Juin - 0:46:14 | |
| Sa peau chauffait mais la douleur éprouvée ne réussit pas à combler sa fierté de porter à présent la Marque des Ténèbres. C'est à peine si un mot sortit de sa bouche pour remercier le Lord, maisl il voulait tellement l'exposer maintenant ... sa marque .
"Inclines toi devant ton maître, Thomas."
Il se prosterna aussi bas qu'il put afin de montrer que son allégeance pour Voldemort n'avait pas de limite, et que sa joie ne faisait que grandir, engloutissant les moments passés il y a quelques secondes.
Les bras du mangemort était à présent libérés, lui permettant ainsi de se lever et de faire face à Jedusor, un petit sourire se dessinant sur les lèvres d'Alser .
" Maître, vous ne serez pas déçu par mes services, et ni par mes résultats ... "
Le Lord l'avait appelé par son prénom, un sentiment de confiance venait d'apparaître, ou plutôt d'être terriblement accentué dans son esprit, Thomas avait le courage de tuer n'importe qui maintenant, les simples paroles semblaient l'avoir changé .
"Tu es ici chez toi, désormais. Ta chambre t'attend. Quant à moi, j'attends un rapport sur toi même. Vas, maintenant, mon Mangemort."
Il se dirigea vers la porte après avoir eut l'aval de son Maître, et vit une silhouette rentrer dans la salle, comme si elle attendait son tour depuis des années. |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Lun 16 Juin - 10:12:41 | |
| Apposition d'Iseut Wildblow Le jour était venu. Une lettre lui était parvenue pour l'avertir que son Apposition n'allait pas tarder. Elle ne put s'empêcher de laisser éclater une joie démoniaque, et son rire retentit d'on ne savait quelle ruelle sombre...
A force de rôder comme une louve dans les alentours sans nouvelles ni instruction du Lord, Iseut commençait à avoir les pensées lourdes d'ennui. Sa dévotion envers Voldemort était toujours la même, elle avait besoin de la marque pour le prouver. Son tour était venu. Un éclair, un grondement de tonnerre, un bruissement de cape, Iseut marchait d'un pas rapide vers le repaire des Mangemorts. Aucun doute : elle frémissait d'impatience.
Dans les couloirs sombres et glauques, Iseut sentait pas à pas qu'elle se rapprochait d'un pouvoir que nul ne pouvait égaler : le pouvoir des ténèbres, les ondes mortelles l'entouraient et la ravivaient, elles dégageaient les brumes dans sa tête.
Une ombre s'avançait en face... Un Mangemort sans aucun doute. Elle croisa un regard perçant, et sentit qu'il ressortait de l'antre du Mage Noir ; là, au bout du couloir, son Maître l'attendait. Elle pénétra dans la pièce. Une chaise, des ténèbres ; c'est tout ce qu'elle distinguait. Et pourtant, tous ses sens lui indiquait qu'Il était là. Là, oui, partout, même dans son esprit, et elle se délectait de sa présence.
Iseut s'inclina. Son impatience allait la rendre folle, mais elle ne devait le montrer... bien que Voldemort l'eût très certainement ressenti."Maître, je suis prête à donner ma vie pour vous servir"Sachant ce qu'on attendait d'elle, elle marcha tranquillement vers la chaise, les battements de son coeur cognant à tout rompre contre ses côtes, un frisson lui parcourut l'échine, et elle s'installa. De lourdes chaînes vinrent l'emprisonner, ça y était, elle était à la merci du Lord, et elle leva vers Lui un regard profondément dévoué, d'où tintait une petite lueur de folie et de malice qui traduisait son impatience.
Tout son être soumis au Prince des Ténèbres, elle attendit... |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Dim 22 Juin - 14:35:58 | |
| Le jeune homme semblait bien sûr de lui, mais avait-il seulement conscience qu'il ne valait mieux pas pour lui qu'il déçoive le Lord ? Se rendait-il compte que c'était une évidence, aux yeux du Mage Noir, qu'il n'allait pas être déçu ? Quiconque ne se montrait pas à la hauteur des désir de Voldemort connaissait le trépas…
Le Seigneur des Ténèbres regarda donc son serviteur se retirer avec satisfaction. Il disparu dans le couloir et, quelques secondes après, une silhouette féminine pénétrait en ces lieux. Le temps pressait et bientôt les Mangemorts prendraient le pouvoir sur le monde sorcier. L'homme ayant vaincu la mort avait donc décidé de réaliser plusieurs appositions en même temps sur les Mangemorts qui avaient satisfait l'épreuve d'initiation. Iseut attendait depuis un moment déjà et le Mage Noir ne savait même plus pourquoi il n'avait pas pris le temps de faire son apposition plus tôt. Elle avait enduré cette attente avec difficulté apparemment puisqu'elle tremblait d'impatience en s'inclinant devant lui.
"Maître, je suis prête à donne ma vie pour vous servir."
Le Mage Noir eut un sourire et s'approcha d'elle de manière à ce qu'elle puisse le voir plus nettement dans l'obscurité de la pièce. Son regard incandescent était posé sur elle, possessif, dominateur, sadique.
"Je n'en attends pas moins de toi, Iseut. C'est ton destin, tu mourras pour moi assurément, mais tu connaîtras la gloire."
Il avait dit ça comme un évidence. Combien de ses Mangemorts, déjà, étaient morts à son service ? La guerre allait de nouveau éclater, cette femme aurait-elle, comme Bellatrix, la force de survivre à tout cela ? Il l'ignorait, mais il savait qu'il le saurait bien assez tôt. Finalement, elle se releva et alla s'installer sur la chaise spéciale. Les liens l'immobilisèrent, sa manche gauche relevée jusqu'au coude. Elle frissonna et leva les yeux vers lui.
Curieux, il murmura la formule pour forcer son esprit et plongea son regard dans le sien de manière à entrer en elle. Elle n'opposa aucune résistance et le laissa faire. Il ressenti une soumission totale et absolue, une adoration sans bornes et il en éprouva un plaisir intense. Elle lui plaisait déjà, cette petite. Ressortant de tout cela, il se concentra sur sa tâche se posant une question idiote. Allait il plus apprécier la torture qu'elle allait subir ou son adoration ? Question idiote. Il sourit cruellement, pressant la pointe d'if sur la peau fine et c'est d'une voix ferme et assurer qu'il s'exclama :
"Morsmordre !"
[HJ : désolée pour la piètre qualité…] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mar 24 Juin - 10:57:04 | |
| Les mots que Voldemort venait de prononcer firent naître en elle une bouffée de fierté, c'était presque jouissif, la voix de son maître résonnait partout, se faufilait derrière elle, c'était comme une main qui lui enserrait doucement la gorge, tandis qu'elle était attachée, à sa merci, une voix qui montait le long de son échine pour se propager dans son sang, et là...
Oui elle le sentait, il la possédait et fouillait les recoins de son esprit afin de trouver un quelconque mensonge, et elle jubila, elle était entièrement soumise... Le Lord ressortit du fin fond de l'âme d'Iseut et celle ci, les yeux toujours plantés dans ceux de son maître, attendit la formule. Elle vit un sourire cruel sur le visage du Lord, et leva un peu plus le menton, montrant qu'elle était prête. Elle savait qu'elle allait souffrir, mais n'était-ce pas pour enfin montrer sa dévotion ?
Le mot retentit, comme précédement, dans la pièce, et dans sa tête... La pointe de la baguette de Voldemort était posée sur son avant-bras nu, et elle sentit son sang se chauffer, sa peau rougir, comme si un serpent l'avait mordue et répandait son poison dans ses veines. Iseut ne bougea pas, ne parla pas, elle garda ses yeux plantés dans ceux de Voldemort, scrutant la moindre lueur sadique, le moindre éclair de plaisir. Elle commençait à trembler. Non pas de peur, ou de lâcheté, mais un mélange d'excitation et, il fallait l'avouer, de douleur. Malgré tout, il suffisait d'être docile, ce n'était plus qu'une question de temps.
De toutes petites gouttes de sueur perlaient sur sa nuque, et ses lèvres se forçaient à ne pas tremblotter. A la place, une sorte de sourire apparut, sans qu'Iseut elle-même ne puisse se l'expliquer. Elle ne savait plus à présent si son bras était brûlant ou glacé, peut être les deux, c'était une sensation indéfinissable...
Son bras, prisonnier de l'emprise maléfique, finit par ressentir un léger relâchement. Au bout de quelques minutes, la douleur s'estompa quelque peu. Iseut vit que son maître ne touchait plus son bras. C'était fini.
Alors son regard passa sur la marque. Une belle marque noire, ancrée dans sa peau, qui ne s'effacerait jamais, qui la liait pour toujours au Lord, et qui créa dans son ventre une sorte de pression... Un "boum" discret, et Iseut laissa échapper un petit rire. Depuis le temps qu'elle attendait cette marque, elle voulait la sentir sous ses doigts, mais le puissant regard du Lord l'en dissuada. Les liens se défirent, Iseut était libre.
Enfin... Libre n'étant qu'un mot. Elle pouvait partir, rejoindre ses appartements, elle était Mangemort à présent. Mangemort. Sa vie venait de commencer...
"Merci, mon Maître, merci..." |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mar 24 Juin - 11:51:20 | |
| Il était rare que les Mangemorts soutiennent longtemps le regard du Mage Noir. Iseut le fit pourtant et le Lord ne s'en offusqua pas. Ce qu'il lisait dans son regard lui plaisait, il avait l'impression d'avoir devant lui Bellatrix telle qu'elle était plusieurs années auparavant. Il sourit à la fois cruel et satisfait alors qu'elle le remerciait. Oui, vraiment, Bellatrix. Il retrouvait la folie, l'adoration, la soumission, la passion. Il se souvint de l'apposition de la sorcière. Azkaban avait fait sombrer la femme encore plus profondément dans la folie. Bien sûr, elle n'en était que plus cruelle et plus efficace, mais il lui manquait l'élan de la jeunesse, l'insouciance de l'obéissance absolue. Bellatrix avait changé et juste au moment où le Lord s'en rendait compte, une jeune femme aux mêmes caractéristiques se présentait devant lui.
Elle avait encaissé la douleur de l'apposition sans le quitter du regard, heureuse, souriante, riant même. Elle avait tremblé à la fois de plaisir, d'excitation et de douleur et le Lord avait adoré ce spectacle. Alors qu'elle se relevait, il la saisit par le menton pour observer son visage avec intérêt. Son regard perçant semblait chercher la moindre faille dans ce regard fou. Finalement, il murmura de sa voix sifflante :
"Prends la chambre au fond à droite, elle est juste en dessous de la mienne… Tu peux le faire Iseut, j'en suis persuadé…"
Il parlait pour lui même, un regard profond, perturbant, l'observant sans vraiment la voir, superposant à son visage celui de son bras droit. Il l'a lâcha alors et termina sa phrase.
"Tu peux dépasser Bellatrix, Iseut… Dépasse là !"
Puis il se détourna et, riant, il quitta la pièce. La journée avait été fructueuse. Il attendait de voir ce que ça donnerait, il était impatient de découvrir les ressources de la jeune femme, ce dont elle était capable…
[HJ : c'est très court, mais j'espère que ça va te plaire ^^] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mer 2 Juil - 21:48:37 | |
| Apposition de Sven Molovich La lettre était parvenue et Sven n'avait rien dit. Il s'était levé, cessant tout activité; s'habillant toujours sans mot. Le jeune sorcier avait ensuite rangé ses affaires, nourrit son chat et son hibou avant de se diriger mécaniquement vers le repaire des mangemorts. Ses yeux vairons n'exprimaient rien d'autre que le vide. C'était un peu comme la fin d'une vie, de la vie tout court. Sergeï mis au courant le rejoignit dans le repaire en souriant, l'air fier; plus encore que le jour d'obtention du diplôme avec honneurs de son fils à la sortie de Dumstrang. Sven le salua poliement d'un hochement de tête; son père ne lui tint pas rigueur de l'inexistence de paroles, comprenant l'émotion du jeune Slave.
En réalité le sorcier n'était pas heureux de cette apposition, c'était la fin de l'espoir...Enfin si tenté qu'il y en ait eu. D'un pas élégant et sobre à la fois, l'initié se dirigea vers le couloir où Sergeï le laissa seul avec un "Ne me déçoit pas Fils". Sven portait une robe de sorcier classe mais simple à la fois, sans fanfreluches inutiles. C'était une tenue de soie noire bordée d'un liseret d'émeraude s'accordant parfaitement avec son oeil droit. Le Slave fit ce dont pour quoi il était doué depuis toujours...Se composer un masque et vider ses pensées pour garder l'esprit totalement vide d'émotions, quelque part en lui le grand chien-loup d'ébène lui tenait compagnie. Son animagus éveillé depuis quelques semaines désormais avait déteint sur lui, affinant encore sa silhouette et ajustant un zeste de grâce dans ses mouvements...Mais le changement n'était pas que physique; le jeune homme pouvait aussi sentir qu'il n'était plus seul! Une partie de son coeur jusque là inconnue et vide le soutenait sous la forme d'un grand chien-loup.
Sven esquissa quelques pas jusqu'au seuil de la porte entrouverte; délaissant à l'entré ce qui pouvait rester de sentiments. Il était devenu ce jeune homme froid, discret et vidé d'âme; le mangemort qui exécutait sans discuter les ordres; calculateur et intelligent sans être spécialement sadique cependant...Un peu dur à cerner, mystérieux avant tout. Le jeune homme cacha le chien-loup bien au fond de son être, l'endormant doucement pour le rendre invisible. L'animal se coucha sagement sur une paroie de coeur et se fondit en lui pour ne faire qu'un avec Sven. Maintenant il fallait entrer.
Un air neutre et calme calqué sur son visage d'ange le jeune Slave entra, regardant autour de lui avant de revenir au centre là où se trouvait le seigneur des Ténèbres. Sven posa ses yeux au niveau de la tête de l'homme sans vraiment la voir à cause de l'obscutité... Mais ce ne fut que l'affaire de quelques secondes; il baissa la tête ensuite, en signe de respect et s'approcha en s'inclinant avec grâce et légèreté en guise de salut. Les mots étaient futiles sans doute face au Lord; aussi le Slave préféra parler via les gestes. Son attitude changea, il restait droit pour ne pas avoir l'air servile et stupide comme Queuedver... Mais son visage baissé était une marque d'humilitée et ses yeux vairons mi-clos également. Le sorcier s'approcha un peu plus mais pas trop non plus, La chaise n'attendait plus que lui. Balayant ses longs cheveux d'un geste de la main, ne pensant strictement à rien le sorcier-parce qu'il n'y avait rien à penser dans un tel moment tout simplement- s'assit tandis que de lourdes chaînes entravaient son corps sveltes; il releva brièvement la tête puis attendit le bon vouloir de Voldemort...
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| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Dim 13 Juil - 11:59:25 | |
| [HJ : Je me permets de faire jouer Sven. Je pense coller au personnage mais si ça te dérange, surtout n'hésite pas à me le dire, j'éditerai. C'est ton perso, quand même ^^]
Sven Molovich, fils de Sergei. Le Lord avait déjà eu un problème avec un fils de Mangemort. Il se souvenait encore du regard ambitieux du jeune Bower qui avait d'ailleurs fini par éliminer son père. Mais Bower avait commis une erreur, il avait souillé le sang de son fils. Sven, lui, était pur, comme son père. Les fils de Mangemorts… C'était toujours étrange. Certains s'opposaient à leur père avec violence, d'autres étaient des petits chiens obéissants, mais tous suivaient les idéaux familiaux : ceux du Lord. A quelle catégorie appartenait l'aîné des Molovich ? Le Lord ne le savait pas encore, l'initiation ne lui avait montré qu'un jeune homme au visage froid mais il savait qu'il ne tarderait pas à avoir la réponse.
D'ailleurs, la porte s'ouvrit et l'homme s'avança. Il était d'une grande beauté. Voldemort n'avait jamais vu la mère du jeune homme mais il en avait entendu parler, c'était une femme très séduisante bien qu'un peu idiote à ses yeux. Son fils, lui, semblait irréel et le Mage Noir comprit bien vite ce qui lui donnait cette impression… Ce qui l'accentuait en fait. Tout cela était faux, joué, étudié. Il n'y avait aucun naturel dans les attitudes du jeune homme, aucune vie non plus. Servile et obéissant avant même qu'on ait donné un ordre, il s'assit et se laissa emprisonner par les chaînes. Le Mage Noir était frustré par ce manque d'humanité. Un tel masque de perfection risquait de le privé de son plaisir de l'apposition, il devait percer les défenses de l'homme, mettre ses faiblesses à jour.
Silencieusement, le Mage Noir sortit de l'ombre et s'approcha du jeune homme. Il tendit la main pour attraper une mèche de cheveux qu'il laissa couler entre ses doigts longs et fins. Il sourit avant de passer les doigts précédemment cités sur le visage de sa victime et de lui relever le visage jusqu'à pouvoir plonger son regard écarlate à pupille verticale dans le regard bicolore du futur Mangemort. Il murmura :
"Tu ressembles à une poupée de porcelaine, Molovich, je n'ai qu'une envie en te voyant… Te briser."
Un sortilège imprononcé fut lancé, celui de la Legilimencie, et le Sorcier Ténébreux pénétra l'esprit de son captif. Il ne chercha pas des mots, des phrases, des idées. Non, comme à son habitude il parti dans les tréfonds de l'émotions. Il cherchait les impressions, les sensations, les sentiments, les images qui se formeraient automatiquement dans l'esprit du slave. Déjà, il pouvait lire une certaine peur, une fébrilité que le visage ne laissait pas transparaître mais ce n'était pas assez. Il fallait qu'il aille voir plus loin, qu'il provoque une réaction… Il sourit, mauvais…
"Qui crains-tu plus que tout autre, Sven ?"
La voix avait été mielleuse, douce mais chargée de menaces. D'une main ferme, le Mage Noir immobilisait toujours le visage du slave et scrutait attentivement la réaction de son esprit. En toute logique, la réponse à sa question devait être lui même. Sven répondrait assurément que c'était le Mage Noir qu'il craignait plus que tout… Mais c'est une autre image qui apparut dans l'esprit du jeune homme. Deux images en fait. Tout d'abord, le Mage Noir discerna son Mangemort : Sergei Molovich, le père de Sven. Ainsi, avant même de craindre le Lord, c'était de son paternel que ce gamin avait peur. L'image fut ensuite remplacée par une scène plus complexe. La torture et le viol d'une jeune femme. Sergei était plus jeune, il s'agissait donc soit d'un souvenir ancien, soit d'une affabulation de l'esprit du jeune homme. Un sourire mauvais se dessina sur le visage du Mage Noir alors qu'il se redressait. Il regarda le garçon de haut en bas et annonça la sentence sur un ton de confidence à vous glacer d'effroi :
"Sache, jeune homme, que te mettre à mon service te libère de ton père. Je ne tolèrerai pas qu'il te nuise car désormais tu es mien… Mais plus encore que tu l'as craint, tu dois me craindre moi. Je ne veux pas te voir jouer à la perfection, je veux que tu sois parfait. Mais je ne tolèrerai pas que tu me mentes. Ne fais pas semblant de contrôler la situation… ENDOLORIS !"
Avant d'en faire son jouer, son pion, son serviteur, le Seigneur des Ténèbres voulait voir le vrai visage de Sven Molovich.
[HJ : en espérant que je n'en ai pas trop fait…] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Lun 14 Juil - 21:19:59 | |
| [hj : Non c'est parfait !!! Après tout c'est toi qui a crée ce perso donc tu le cernes très bien]
Le Seigneur des Ténèbres s'approcha lentement, sa main cadavérique se glissant dans les mèches d'ébène du jeune homme lui arrachant un frisson imperceptible. Le contact était froid et désagréable, imposant malgré ce simple frôlement. D'ailleurs ces longs doigts étrangers ne se privèrent pas pour caresser un peu le visage de l'Animagus, rehaussant fermement son menton afin que leurs yeux se rencontrent. Les prunelles de Voldemort étaient étranges, sinon plus encore que celles de Sven: d'un rouge écarlate aussi luisant qu'un rubis et aussi violent qu'une tâche de sang. Le futur Mangemort laissa lentement glisser son regard sur le visage anguleux du Lord. Tout chez lui semblait près à faire mal, à heurter. Sa peau semblait tranchante et il semblait à Sven que se cogner ou même frôler ce menton sec et carré lui ouvrirait la joue comme une faux. Le pire restait ses mains et ses yeux qui à eux seuls, sans l'aide de la voix, paraissaient capable de lancer des ordres que l'on ne pouvait refuser. La maigreur de Voldemort ne lui donnait en aucun cas un air légèrement fragile et angélique comme le Russe, au contraire...Cela lui donnait une allure de roi, de chef sanguinaire intransigeant au possible.
"Tu ressembles à une poupée de porcelaine, Molovich, je n'ai qu'une envie en te voyant… Te briser."
Sven regardait toujours l'homme au traits reptilien; il observait chacun de ses gestes à la dérobée mais ne se plaignait pas, irrémédiablement froid et disponible même si c'était contre sa volonté bien sûr. Le jeune homme ne baissa pas les yeux aux dires du Lord, ayant l'impression que cette initiative le fâcherait plus qu'autre chose; et de toutes façons le sorcier n'était pas assez vivant pour ne pas rester immobile comme une statue; où une poupée de porcelaine comme le disait si bien Voldemort. Intérieurement bien entendu le Slave était inquiet; il se força au calme, enfouissant encore un peu plus tous ses sentiments afin de ne pas être trahi...Mais le Lord était puissant, vraiment puissant...
"Qui crains-tu plus que tout autre, Sven ?"
Le sorcier regardait toujours Voldemort; rien ne semblait avoir changé sinon que le temps s'était comme arrêté. La pire question qui puisse être posé venait d'être sursurrée par la voix inquiétante du Seigneur des Ténèbres. Sven leva doucement son regard vers les prunelles rouges du Maître. L'impression qu'il ne fallait pas répondre se fit ressentir, bien sûr peut-être se trompait-il de façon de percevoir...Mais selon Sven le Lord allait préférer chercher la réponse lui-même, cela fit frissonner le Slave et cette fois c'était bien perceptible. Le jeune homme ferma les yeux, s'attendant au sort inévitable...
Les mots de l'incantation ne vinrent pas mais la présence du Lord était là, dans l'esprit du Slave qui préféra le laisser faire. Lever la barrière contre un être aussi puissant que perverti tenait du suicide pur et simple. En ce moment Sven voudrait mourir mais pas en rechignant contre le Lord, ce serait très long et très douloureux comme mort... Trop pour le Russe qui se maintient donc sagement dans son siège; tellement immobile qu'aucune chaîne ne cliqueta.
La torture et le viol de Stéphanie lui revint aussitôt en mémoire et Sven ne put empêcher un tremblement intempestif de s'en prendre à ses doigts fins; parcourant ses mains puis ses bras jusqu'aux épaules. Lorsque les yeux du sorcier se rouvrirent c'était pour découvrir le regard mauvais, possessif et pervers du Lord ainsi qu'un horrible sourire implicitant bien des choses...
"Sache, jeune homme, que te mettre à mon service te libère de ton père. Je ne tolèrerai pas qu'il te nuise car désormais tu es mien… Mais plus encore que tu l'as craint, tu dois me craindre moi. Je ne veux pas te voir jouer à la perfection, je veux que tu sois parfait. Mais je ne tolèrerai pas que tu me mentes. Ne fais pas semblant de contrôler la situation… "
Et voilà L'homme serpent avait eu sa réponse ... Etrangement ce dernier ne paraissait pas en colère; mais bien sûr c'était certainement faux songeait le Slave, le Lord était très réputé pour cacher son jeu à merveille, et que le calme chez lui, signe du calcul qu'il effectuait était plus dangereux encore qu'une rage explosant au grand jour. Les paroles de Voldemort étaient étranges, il libérait Sven de son père, semblant vouloir le "protéger" de cet homme. Mais apparemment ce n'était pas une bonne chose du tout ! Le jeune Russe se rendait compte petit à petit qu'il était en train de changer de main; mais que la nouvelle était plus dangereuse, plus prompte encore à l'écraser, à l'étouffer car avec le Seigneur des Ténèbres son jeu ne pouvait pas fonctionner, qui plus est Sergueï était tout de même son père et quelque part il aimait ses enfants.
Sven ne répondit pas, les paroles de l'homme serpent le détruisaient doucement; le Lord piétinait son masque après quelques minutes seulement d'observation et le Slave n'avait plus d'abri maintenant. Démuni et inquiet le Mangemort ne pouvait plus faire grand chose à part garder son visage neutre; son visage...C'était la seule chose qui semblait encore lui appartenir un peu. Soudain le Lord arrêta son discours et Sven intrigué leva les yeux vers lui par réflexe. La phrase avait été laissé en suspens, elle n'était pas finie, le ton impliquait une suite mais laquelle ? Le Seigneur des Ténèbres avait-il vraiment besoin de chercher ses mots comme tout le monde ?
"ENDOLORIS !"
C'était donc ça ? Sven sentit l'obéissance de son corps disparaître tout à coup. Sergueï lui avait déjà jeté ce sort pour l'entraîner mais c'était tout autre chose; celui du Lord était saisissant de part sa puissance nettement supérieure. Le jeune homme ferma les yeux sous la douleur intense qui le parcourait, contractant chacun de ses muscles. Plus les secondes s'écoulaient et moins c'était supportable; l'entraînement personnel et celui de Sergueï atteignit bientôt ses limites et à partir de cet instant le visage de Sven commença à montrer des signes de faiblesse. Il ne savait pas combien de temps il avait tenu stoïque mais maintenant c'était insupportable. Il remonta automatiquement les bras comme pour les porter à son visage afin de protéger ce dernier mais les chaînes le retinrent cruellement; cliquetant comme jamais. Bien que le bas du corps parvienne à demeurer immobile les mains du Slave s'enfoncèrent sur la chaise tandis que ses yeux aveuglés par la douleur se fermaient hermétiquement. De petites rides se dessinèrent au coin de ces derniers, creusant le visage de Sven qui n'avait encore laissé échappé aucun son pourtant.
Pas encore...Mais cela ne saurait tarder...En effet un gémissement s'accrocha bientôt à ses lèvres fines, ce fut le seul mais autrement tout son corps criait à la douleur et au mal-être; une larme involontaire perla de ses cils, coulant sur sa joue pour atteindre lentement le sol et mourir aux pieds du Lord. Comme rendu muet par l'horreur le Mangemort en devenir ne savait que faire d'autre et se concentrait le plus possible pour ne pas laisser d'autres gouttes cavaler sur son visage d'ange, ce visage d'ange tordu par la souffrance à présent et qui évoquait plus la peinture d'un être torturé qu'autre chose. C'était si intolérable que l'Animagus se demandait si bientôt il ne s'évanouirait pas...Sans pousser un cri, en silence comme toujours. Ce silence même qu'était toute sa vie.
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| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mar 15 Juil - 11:14:08 | |
| Le Seigneur des Ténèbres avait lancé un sortilège de Doloris sur son futur Mangemort enchaîné et il se délectait du résultat. Le brun tentait de se contenir, de bouger, mais son masque parfait avait cédé et son visage ne reflétait plus que la douleur. Un gémissement et une larme lui échappèrent et le Mage Noir stoppa alors le sortilège. Il attendit un moment, le temps que le jeune homme reprenne son souffle et que le regard vairon se pose de nouveau sur lui. Voldemort avait un sourire à la fois mauvais et satisfait. Il acquiesca comme pour lui même et prit la parole d'une voix froide et sans aucune émotion :
"Il faut que tu aies bien conscience de la situation, Sven. Ton père est un Mangemort qui a un rôle important. Tu dois le savoir, il me sert d'espion dans les pays slaves de l'Europe. D'ailleurs, tu peux être rassuré, je vais certainement le renvoyer en mission à l'étranger. Il doit donc à tous prix cacher sa condition de Mangemort. Tu ne dois donc, en aucun cas, lui nuire. Si tu le fais, c'est moi qui te punirais, sois en certain."
Le regard du Mage Noir était profond, pénétrant, comme si il cherchait à ancrer encore plus les informations dans le cerveau du jeune homme.
"Pour ne pas lui nuire, tu dois avant tout cacher ta condition de Mangemort, toi aussi. Je ne veux pas d'un homme recherché obligé de se cacher. Entre au ministère, devient prof, prends une boutique… fais ce que tu veux mais travaille. D'après ce que j'ai compris, tu n'es qu'un soumis sans caractère. J'attends donc de toi que tu obéisses sans broncher et efficacement sans prendre d'initiatives. Tu pourrais monter haut de cette manière. A long terme, j'aurai besoin de poupées malléables telles que toi dans les hautes sphères de la société. Vois le bon côté des choses, en m'obéissant aveuglément, tu vas obtenir richesse et renommée… et en plus je vais te débarrasser de ton père. Mais n'oublie surtout jamais, Sven : ne me déçoit pas. En aucun cas."
Le Mage Noir était assez satisfait en fait. L'un de ses Mangemorts venait de lui offrir un chien dressé totalement modelable et qui ne le trahirait jamais. Il tendit alors le bras, pressant la pointe de la baguette d'if sur la peau fine du jeune homme et il eut un petit rire de plaisir. "Sois fort", ordonna-t-il, moqueur, avant de prononcer distinctement la formule qu'il avait créé étant jeune, un formule qui ne se démodait pas et que tous craignaient aujourd'hui : Morsmordre.
Aussitôt, le corps du jeune homme fut parcouru d'une chaleur vive comme si ses veines prenaient feu. Pourtant, ça n'avait rien à voir avec le Doloris qu'il avait subit un peu plus tôt. Cela dura un moment, pendant lequel un crâne apparu sur l'avant bras du Mangemort. Un serpent sortit alors de la bouche du crâne pour s'enrouler autour jusqu'à s'immobiliser. La Marque des Ténèbres était apparue. Satisfait, le Mage Noir rangea sa baguette et fit un geste pour que les chaînes se relâchent.
"Une chambre t'attend au repère. Tu peux l'aménager comme bon te semble et y vivre tant que tu veux. Tu es désormais un Mangemort à part entière. J'attends un rapport sur toi même. Un rapport honnête sur tes capacités, tes convictions et tes projets. N'oublie pas que je peux fouiller ton esprit, ne t'avise jamais de me mentir, Sven."
Sur cette dernière menace, il quitta la salle d'apposition, laissant le nouveau Mangemort seul avec lui même, ses questions, ses doutes, ses espoirs…
[HJ : désolée, c'est court… si tu ne veux pas poster derrière, préviens moi que je lance l'apposition suivante] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Lun 21 Juil - 20:06:53 | |
| "Il faut que tu aies bien conscience de la situation, Sven. Ton père est un Mangemort qui a un rôle important. Tu dois le savoir, il me sert d'espion dans les pays slaves de l'Europe. D'ailleurs, tu peux être rassuré, je vais certainement le renvoyer en mission à l'étranger. Il doit donc à tous prix cacher sa condition de Mangemort. Tu ne dois donc, en aucun cas, lui nuire. Si tu le fais, c'est moi qui te punirais, sois en certain."
il ne réagissait pas, écoutant attentivement mais ne cillant pas. Sven semblait accepter les informations et les enregistrer mais ne faisait aucun commentaire. C'était évident à ses yeux que le Lord le méprisait, plus que n'importe qui d'autre...Sans doute à cause de son obéissance parfaite. Il était le petit chien bien élevé et agréable car il ne jappait pas quand on ne le lui demandait pas. Finalement le Slave ressemblait à Pettigrow en moins ambitieux, plus capable et plus digne...Mais si le pouvoir ne l'avait pas mené ici la peur l'avait bien forcé à rster. Sven n'était pas aussi lâche que le rat sans doute et pas aussi prompt à ramper; capable de travailler indépendamment, bien et de construire des statégies mais c'était presque pareil.
"Pour ne pas lui nuire, tu dois avant tout cacher ta condition de Mangemort, toi aussi. Je ne veux pas d'un homme recherché obligé de se cacher. Entre au ministère, devient prof, prends une boutique… fais ce que tu veux mais travaille. D'après ce que j'ai compris, tu n'es qu'un soumis sans caractère. J'attends donc de toi que tu obéisses sans broncher et efficacement sans prendre d'initiatives. Tu pourrais monter haut de cette manière. A long terme, j'aurai besoin de poupées malléables telles que toi dans les hautes sphères de la société. Vois le bon côté des choses, en m'obéissant aveuglément, tu vas obtenir richesse et renommée… et en plus je vais te débarrasser de ton père."
"En m'obéissant aveuglément, tu vas obtenir richsse et renommée...Cela n'intéressait guère le Mangemort en devenir qui n'y croyait pas vraiment. Tous les dictateurs promettaient une récompense pour faire avancer leurs troupes mais Sven n'en avait pas besoin; il avançait sans demander rançon de son travail sinon la paix. Le Slave fut néanmoins intéressé par la proposition visant à le débarasser de son père. Voilà finalement ce qui intéressait le Russe: la liberté...Le reste, la célébrité sinistre et la richesse imbibée de sang ne lui plaisaient pas vraiment. Le jeune homme se rappelait être allé à moscou, le jour de ses 7 ans pour son anniversaire...Et aussi parce que sa mère avait une affaire urgente à régler; une fois cette dernière accomplie elle avait accepté de monter dans une charette tirée par deux chevaux comme on en voyait dans la ville pour faire visiter les lieux aux gens n'étant pas du coin. Sven avait alors rêvé, aux côtés du conducteur de mener lui aussi une jolie carriole menée par deux chevaux bruns de Russie...Le sorcier avait toujours adoré les bêtes et cette vie-là lui aurait bien suffit sans doute.
"Mais n'oublie surtout jamais, Sven : ne me déçoit pas. En aucun cas."
En cet instant le Slave ressentit qu'on lui demandait une réponse, c'était sa perception à lui en tout cas. Redressant la tête d'un air neutre le sorcier accepta de croiser le regard pénétrant du Lord parce que ce dernier semblait l'y inciter afin de bien se faire comprendre.
-Oui Maître Yoda
Fit-il d'un ton solennel avant de se rassoir bien droit dans son siège, aussi bien qu'il le pouvait toujours. La baguette en If du Seigneur des Ténèbres toucha son bras tandis que le petit rire de ce dernier touchait son coeur, le cristallisant et l'enrobant d'un froid glacial et mortel.
"Sois fort"
Le Slave garda les yeux ouverts et frémit lorsque le sort fut lancé. Il sentit la douleur s'écouelr en lui comme un venin suffisamment vicieux pour décider de ne pas tuer. Le jeune homme garda ses paupières ouvertes malgré tout, une larme perlant au coin de ses yeux sans couler cette fois cependant; il n'émit pas un son et ne se débattit pas malgré la douleur ardente qui courrait son corps fin. Le sorcier se sentit comme violé de l'intérieur, dans sa chair et sa dignité -si tenté qu'il en ait une-son dernier monceau de liberté s'enfuyait à grands pas et ce constat était encore plus douloureux que la morsure du sortilège.
Le grand chien-loup qu'il était gronda au fond de lui, en colère contre lui-même de n'avoir pu empêché le collier de venir gâcher sa vie. Mais c'était peine perdu pauvre chien; ce n'était qu'un collier de plus rajouté aux chaînes entravant ses membres; la seule différence résidait dans le fait que maintenant il ne pouvait même plus bouger sa tête librement. Assurément Sven éait tombé sur pire tyran que son père et pourtant c'était si peu immagineable. Puis enfin, le fer rouge sembla s'éteindre doucement, laissant une marque profonde sur le bras légèrement mat du Slave...Le jeune homme la regarda avec étonnement puis vague tristesse qu'il cacha bien vite.
"Une chambre t'attend au repaire. Tu peux l'aménager comme bon te semble et y vivre tant que tu veux. Tu es désormais un Mangemort à part entière. J'attends un rapport sur toi même. Un rapport honnête sur tes capacités, tes convictions et tes projets. N'oublie pas que je peux fouiller ton esprit, ne t'avise jamais de me mentir, Sven."
-Oui Maître.
Fit-il laconique en se relevant bien droit. Là était toute la complexité du Mangemort; il était soumis mais élégant et digne à la fois dans sa façon de marcher, sa manière de parler, de bouger...On aurait dit le petit prince du monde le plus gracieux qui soit qui avançait sur un chemin sans embûches mais un petit prince bien humble pour un prince...Obéissant, sage et esclave. Le jeune homme exécuta un très légère réverrence, ne s'abaissant pas à ramper aux pieds de Voldemort comme Pettigrow. Son geste aussi simple fut-il et éphémère marquait bien sa déferrence pourtant, celui d'un Imperium informulé auxquel le Lord n'avait même pas besoin de penser pour lui donner vie et courber l'échine de Sven.
D'un pas souple, toujours l'air de rien, un peu rêveur, un peu charmeur et mystérieux malgré lui le Russe quitta la salle. La larme ayant coulé sur sa joue et ses traits d'ange déchu tordus de douleur avaient disparu et aucune trace ne demeurait. Restait en patûre aux impatients attendant dans le repaire de voir comment Sven s'en était sortit...Q'un jeune homme pareil à celui qui les avait quitté...Semblait-il. |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mar 22 Juil - 15:57:00 | |
| Apposition de Mizore Bachelard Mizore était à Poudlard, elle s'occupait de ranger quelques affaires de-ci de-là, alors qu'elle s'apprêtait à descendre dans la grande salle pour manger, elle vit une forme noire derrière une fenêtre de sa salle de classe. La jeune femme ouvrit la fenêtre et tendit don bras vers l'extérieur, un corbeau se posa sur son poignet, l'animal portait une lettre en papier noir dans son bec. La jeune femme caressa l'oiseau et le déposa sur une table, elle prit la lettre et alla dans son bureau pour l'ouvrir...Enfin ! Enfin elle l'avait reçue! LA lettre! Celle qu'elle attendait depuis si longtemps... La jeune femme attrapa sa capé marron glacé qu'elle mit sur ses épaules et sortit du château à grandes enjambées... Il n'y avait personne, tous étaient au festin. Mizore regarda du côté de la cabane de Hagrid, ce gros bouffi de demi-geant bon à rien était lui aussi au dîner. L'héritière de la fortune Bachelard esqissa un sourire, elle traversa le parce rapidement et se dirgea vers Près-au-lard, accrochant son capuchon sur ses cheveux bleutés... Une fois dans le village elle transplana en direction du repère...Mizore arriva assez tard, elle avait fait plusieurs détours au cas où quelqu'un la suivrait, on est jamais assez prudent... Elle était même allée au manoir des Bachelard pour utiliser le réseau de cheminée et arriver dans une boutique fermée depuis longtemps. Toute trace du chemin qu'elle avait suivit était inutilisable. La jeune femme poussa la porte du repère qui grinça sur ses gonts, elle entra et se dirigea vers la salle... La salle d'apposition était encore plus loin que celle d'initiation, Mizore reprit le même couloir, sa cape frôlant le sol et soulevant de petits volutes de poussière. Les lumières vacillaient au souffle d'air que créée son passage. Enfin elle arriva devant la porte. Mizore s'arrêta devant, son oeil gauche bleux foncés pétillé de bonheur alors que le droit, bleu clair était neutre...La jeune femme pénétra dans la pièce. Cette dernière n'était pas très grande, il y avait quelques fauteuils et une cheminée qui crachait ses dernières flammes, des flammes rouges... Seulement deux chandeliers portaient des bougies. Mizore perçut la présence de quelqu'un, SA présence... La jeune femme rejeta en arrière son capuchon et mit un genou à terre, elle baissa la tête, honorant son maître. Elle savait qu'IL savait tout ce qu'elle pensait, qu'il était inutile de dire des mensonges, IL savait TOUT. La jeune femme parla d'une voix douce et chantante comme la source. Alors que dans sa tête résonnait son autre elle, plus dure, plus folle, plus exitée et heureuse que jamais. Mizore savait très bien qu'IL l'entendait, qu'IL la connaissait... Sûrement mieux qu'elle...Je suis là pour vous servir mon Seigneur... * pour vous servir sans jamais faiblir* Nous ne vous decevrons pas... *jamais, cela ne se peut!* Nous vous offrons notre vie * nos actes, nos pensées, notre âme si nous en avons une* La jeune femme se tut et son doucle aussi. Son oeil bleu clair fixait le sol poussiéreux et regardait les rais du parquet. Son oeil bleus foncés pétillait, il bougeait et tentait de voir où IL était et comment IL réagissait... |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Mar 19 Aoû - 13:52:34 | |
| [HJ : Pardonne moi pour cet inacceptable retard…]
Le Mage Noir avait particulièrement apprécié la manière dont la jeune Bachelard avait usé des runes lors de son épreuve d'initiation. C'est pour cette raison qu'il avait décidé de faire d'elle un vrai Mangemort et de lui apposer la Marque des Ténèbres qui différenciait ses pions actifs de ses pions "chair à canon". Le fait qu'elle soit professeur était aussi un bon début quant à l'invasion de Poudlard par les Mangemorts. Il fallait néanmoins qu'elle se montre très discrète car Dumbledore était un sorcier très puissant et jusqu'ici, par sécurité, le Seigneur des Ténèbres n'avait pas osé laissé d'autres Mangemorts que Severus Rogue sous le nez du Directeur de Poudlard. Rogue était un excellent Occlumens à tel point que Voldemort lui-même ne cherchait plus à fouiller son esprit. La jeune Mizore aurait du travail pour se montrer à la hauteur et échapper à la vigilance du vieux rabougris. D'un autre côté, sous peu, Poudlard serait entre les mains du Lord et il s'en réjouissait d'avance. Pas qu'il ait confiance en ce gamin de Malefoy, mais Bellatrix lui avait touché deux mots du serment inviolable qui unissait désormais Severus et Narcissa. Si Drago échouait, son maître de potion finirait le travail. Dans quelques mois, il aurait perdu l'un de ses meilleurs Mangemorts ou il serait maître de Poudlard.
Il voyait déjà comment les choses allaient évoluer. Severus directeur, Mizore pour les Runes, Alshain pour les Potions, les Carrow en Défence contre les Forces du Mal (la bonne blague…) et Sortilège, par exemple… Plus d'étude des Moldus, évidemment… La plus difficile à évincer serait cette vieille pie de Minerva McGonagall… Mais il y arriverait. Déjà le Ministère tombait entre ses mains alors Poudlard se devait de suivre.
C'est l'esprit empli de ses pensées joyeuses que le Mage Noir reçut la jeune femme. Celle-ci s'agenouilla aussitôt devant lui et commença à parler. Alors qu'elle prononçait son monologue, le sorcier fronça ses sourcils inexistants. Il y avait là un détail qu'il avait laissé échapper. Un détail à la fois important et dangereux. Lentement, il s'avança vers la jeune fille et lui intima l'ordre de se redresser ce qu'elle fit, évidemment [HJ : je me permets ^^]. Il lui saisit alors le menton et plongea son regard incandescent dans celui bleu bicolore de sa vis à vis. Le sortilège de Legillimencie fut imprononcé et il plongea dans l'esprit perturbé de la jeune fille.
Il comprit tout de suite qu'il y avait deux personnes face à lui et que la deuxième était proche du fanatisme, presque autant que Bella l'était. Un Mangemort totalement soumis, obéissant aveuglément sans poser de question, il n'y a rien de mieux… Mais un Mangemort avec une double personnalité au sein de Poudlard, il n'y avait rien de plus dangereux. Il relâcha la jeune fille et se détourna d'elle.
"Assieds-toi", ordonna-t-il.
Il n'y avait qu'une seule chaise qui semblait destinée aux visiteurs. Un fauteuil en bois d'où pendait d'innombrables chaînes. Celles-ci s'empressèrent de s'enrouler autours du frêle corps tout en remontant sa manche gauche. Sortant sa baguette d'If, Voldemort revint vers la jeune fille. Sa voix était dure, menaçante, alors que la pointe de l'arme s'enfonçait lentement dans la chair mise à nue.
"Cette partie de toi qui m'est totalement dévouée, tu te dois de la cacher, Mizore. N'oublie pas que tu vis au milieu de nos ennemis, aux côtés de Dumbledore. Personne à part moi, pas même ta famille, pas même tes alliées, ne doit connaître l'existence de cette facette que tu caches derrière ta prunelle sombre. Si elle est découverte, ta servitude envers moi le sera aussi et tu ne me seras plus utile. Dans ce cas, s'ils ne te tuent pas, je le ferai moi même. Soit vigilante, Mizore… Très vigilante…
…
Morsmordre !"
Alors que la jeune fille brûlait de l'intérieur, la Marque des Ténèbres se dessina lentement sur la peau fine et pâle de l'avant-bras dénudé. Lorsque le crâne et son serpent furent parfaitement définis, le Seigneur des Ténèbres rangea son arme et la chaise relâcha sa proie. Le Mage Noir la détailla encore un moment avant d'ajouter :
"Tu peux aller t'installer dans tes nouveaux quartiers. J'attends de toi un compte rendu détaillé sur toi même, ton double et tout ce que tu peux apporter à la cause. Va, Mizore, et reste sur tes gardes."
Comme à l'accoutumée, pour faire croire à une certaine proximité, une confiance inexistante, il appelait son nouveau pion par son prénom…
[HJ : Tu peux poster pour tout décrire et quitter la salle. Si tu veux une réponse de plus, dis le moi, mais je ne crois pas que ça soit nécessaire.] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement Dim 24 Aoû - 18:07:56 | |
| Le Lord s'approcha de la jeune fille, lui ordonnant de se relever. Comme si elle avait été attachée à des ficelles, tirant son corps, ne lui obéissant pas, elle se releva comme un pantin, seulement absorbé par SA voix, par tout ce qu'IL dégageait... Il s'approcha d'elle et lui prenant le menton, il plongea ses yeux dans ceux de Mizore... Elle y vit une puissance immense, un désir profond, elle y vit aussi la mort, la peur et la souffrance... Mais cela ne lui était pas réservé... IL observait ses yeux... ses yeux... Mizore se sentit comme envahie dans son propre esprit, elle ne comprit pas ce qui se passait, l'intrusion était parfaite, le sort lancé sans qu'elle ne comprenne ce qui se passait... Car ce n'était pas elle qui intéressait le Lord mais L'Autre. Cet Autre. Furie insondable, totalement soumise et avide de faire ses preuves. Véritable carnassière des temps modernes. C'était ELLE que cherchait le Lord... Après un temps que Mizore ne put réellement compter, il la lacha et lui ordonna de s'assoir sur une chaise. Mizore obéit, gentil toutou. Les chaînes s'enroulèrent autour de ses bras et de se jambes, plaquèrent son buste et ses épaules contre le bois. L'une d'elle remonta sa manche gauche, et passa autour de son corps, serrant plus fort que les autres, s'incrustant dans la peau de Mizore... celle-ci serra les dents, elle ne devait pas crier, la douleur n'était rien. Alors que le Lord pointait sa baguette blanche sur elle, Mizore ferma les yeux, le tembour de son esprit résonnait en écho. Son autre elle jubilait, véritable démente, enfin était arrivée SON heure !!! Personne à part moi, pas même ta famille, pas même tes alliées, ne doit connaître l'existence de cette facette que tu caches derrière ta prunelle sombre. Mizore serra les dents, son père connaissait la vérité... Enfin pas vraiment, il se doutait de quelque chose, mais ne savait pas quoi... Puisque c'était ainsi, elle ne devrait plus jamais rentrer chez elle, cela ne lui poserait aucun problème. La seule personne qui savait qui elle renfermait était se mère... décédée. Morsmordre !" Le feu arriva sur son bras, il monta le long de son bras, dévorant ses chairs, brûlant ses veines, ses artères, son sang se liquéfia, la flamme vorace monta dans son cou, elle redscendit le long de sa colonne vertébrale, jusquà son coeur. Mizore ouvrit les yeux, elle serrait les dents, refusant d'émettre le moindre son, pourtant la douleur lui brouillait la vue, elle ne pouvait même pas sentir la Marque qui se dessinait sur son bras. Son autre elle était aux enfers, et elle adorait ça, elle avait réussi !! Enfin elle avait battut cette saloprie de mère qui l'enfermait dans un talisman et avec des potions dégoutantes, enfin elle gagnait du terrain sur l'esprit de Mizore, Mizore la faible... Elle ne lui laissait plus que son corps le temps de ses cours et lorsqu'elle était avec des gens qui n'était pas favorables à la cause du Lord, seulement pour servir au mieux son maître ! Enfin, le feu cessa de la consummer, la chaise lâhca la jeune femme qui s'abattit dans la poussière, elle se releva encore groguie, le Lord la contemplait, enfin il prit la parole. "Tu peux aller t'installer dans tes nouveaux quartiers. J'attends de toi un compte rendu détaillé sur toi même, ton double et tout ce que tu peux apporter à la cause. Va, Mizore, et reste sur tes gardes." Mizore s'inclina. Bien maître... elle sortit de la pièce, toujours éclairée aussi faiblement, son oeil clair encore nappé de douleur, son oeil foncé scintillant de milles lumières. Cette fois-ci, elle était arrivée à son but, elle faisait partie des mangemorts... [j'espère que la réponse est sufisante, je vais de ce pas faire la lettre!! ] |
| | | | Sujet: Re: Antichambre d'anoblissement | |
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