Princia n'avait pas eu le temps de tout comprendre. Quelques secondes auparavent, elle était assise là, toute seule et voilà qu'une jeune fille lui tendait maintenant la main. La seule explication c'est que cette jeune fille devait être là avant elle. C'était stupide de se poser cette question. Bien sur qu'elle était là avant elle. Princia essaya de sortir de ses pensées. Elle tenta de tout remmettre dans l'ordre. cette main blanche comme la neige tendue devant elle apartenait à la jeune fille qui avait parlé. Si elle lui avait parlé c'était forcément pour lui dire son nom. Alors quel était son nom? Un instant... deux fractions de secondes... ça y est. Elle s'appelait Zélie Colien. Encore quelques fractions le temps de regarder le blason... Serdaigle, sauvée. Après toutes ces démarches de réflexion, Princia avait jugé bon de prendre cette main. Elle tendit donc la sienne. Elle commença à serrer celle de son interlocutrice et réagit qu'elle aussi devait décliner son nom.

"Princia Lopez"

C'est bon c'était fait. Parfois Princia sombrait dans de tel sommeil latent, qu'elle avait du mal à s'en sortir. Il venait de lui revenir à l'esprit que cette jeune Zélie avait dit autre chose enfin elle l'avait dit avant. Cela avait un rapport avec l'heure et le nombre de gens. Faisons une rapide association. 'est bon tout était compris. Autre problème, Princia ne pouvait rester cette main ... à la main en somme toute, sans rien dire d'autre. Il fallait qu'elle parle mais qu'elle dise quoi? Eh bien qu'elle réponde à ce qu'avait dit la jeune fille avant. Mais que dire?

"Je suis navré je n'avait pas vu que tu était là"

Pas trop de rapport mais enfin il fallait bien s'excuser tout de même sinon pourquoi Zélie aurait-elle fait une telle remarque si rien ne l'avait dérangé. Mais peut-être ne s'attendait-elle pas à des excuses. Il faut dire autre chose.

"C'est vrai qu'à cette heure-ci il n'y a pas grand monde dehors mais il fallait que je prenne l'air."

Tant de noeuds au cerveau pour si peu. Bien sur chez Princia ce ne sont pas réellement des noeuds, juste une longueur de plus pour remettre son organisme en marche qui rendent le tout un peu plus compliquer. mais en fait cette réflexion n'aura duré que quelues secondes. Tout ira beaucoup plus vite maintenant qu'elle est sorti de ses pensées. D'ailleurs tout va tellement plus vite qu'elle réussi même à se relever. c'est plus poli pour parler à quelqu'un qui est debout.

Etant maintenant en pleine possession de ses moyens, Princia n'avait plus aucun mal à réfléchir. Au contraire, elle agissait du tac au tac. Mais elle fut agréablement surprise de la sympathie de la jeune Serdaigle. A première vue, si l'on en jugeait par ses paroles, la Serdaigle avait l'air un peu en colère que quelqu'un se soit adosser à son arbre sans lui demander son reste. Maintenant, cette idée semblait complètement stupide et cette jeune fille était surement la personne la plus amicake que Princia ait rencontrée jusqu'alors.

Pour répondre à ce que venait de dire Zélie, Princia se contenta d'esquissa un joli sourire amicale. Aparamment la Serdaigle la comprenait et c'était déjà une sacrée partie du boulot d'accomplie. Ce que Princia appelait dans sa tête, "le boulot" c'était le chemin qu'il fallait accomplir avant de parvenir à être son amie. Vous savez c'est un peu comme c'est personnage virtuels que l'on dirige sur son ordinateur et que l'on doit faire intéragir avec minutie pour que la barre verte de leur amitié ateigne les 100.

Maintenant si l'on suivait le protocole, l'ethique les us et coutumes, bref appellez ça comme vous voulez, il fallait que Princia enchaine sur quelque chose. Le seul problème c'est qu'elle ne savait pas vraiment quoi. Bien que réveillée, elle se consacra quelques fractions de secondes à cette réflection. Comme rien ne venait elle finit par lâcher l'air désespéré un:

"Merci"

Comme si ce mot pouvait résoudre tout les problèmes. Mais son utilisation dans ce cas précis était tout à fait explicable. Princia ne connaissait pas grand monde dans cette école mais Zélie l'avait comprise pour une fois et en plus, elle n'avait pas cherché à poser des questions quand à la nature de sa décision de prendre l'air. Et comme Princia n'avait jamais eu le compliment ou la reconnaissance facile, la seule chose la plus simple et la plus sincère qui lui était venue à l'esprit ce sont ces cinq misérables lettres qui exprimait toute la reconnaissance du monde (assisté par un beau regard profond et approbateur)

Si l'on en jugeait par la réponse de Zélie, elle devait avoir compris tout ce qui se cachait derrière ces cinq misérables lettres. Depuis le début de leur conversation, princia avait la nette impression que Zélie comprenait beaucoup plus de choses que certaines personnes, du moins au niveau des émotions et autres états d'âme. c'était une qualité de plus en plus rares chez les humains malheureusement. Je dis malheureusement parce que cette qualité évite parfois des centaines de mots qui n'ont aucun sens, tout cela parce que l'on tente d'expliquer l'inexplicable. une émotion ne s'exprime pas, elle se vit tout simplement.

Un silence de mort s'était étendu un instant comme si un ange passait, selon l'expression Moldue. Mais le ronflement, maintenant plus discret du tonerre, s'entendait toujours comme un echo venu de terres lointaines. Il fallait bien rompre ce silence à un moment ou un autre. Princia décida que ce serait ce moment.

"Et toi, tu était aussi venue prendre l'air?"

Simple question dont la réponse tombait surement sous le sens, mais princia n'en avait que faire. Elle voulait juste savoir si elle dérangeait. Parfois les gens ont besoin d'être seul, et la plupart du temps, c'était ce genre de moment que Princia choisissait à son insue pour venir perturber les gens. En effet, Princia était le genre de personne à fonctionner au jour le jour et par conséquent "à la minute, la minute". Elle se laissait guider par ses envies et le hasard s'occupait du reste. C'était d'ailleurs le hasard qui lui avait permis de rencontrer tout les gens qu'elle connaissait aujourd'hui.