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 Orage chez les Rose...[Pv Farrel]
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MessageSujet: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 10:53:20

Vraiment, si Morgana n’avait pas été une jeune fille de bonne famille et bien élevée, elle aurait volontiers craché à la figure de Farrel. Il avait vraiment autant de douceur et de côtés agréables qu’un pou ! Mais elle se retint de dire quoi que ce soit, et cela même si elle avait une envie folle de lui rétorquer que si c’était si désagréable qu’elle le touche, il aurait dû le lui dire…De tout temps l’étudiante avait préféré la franchise au mensonge. Elle n’était plus à une blessure près qui plus est ! Elle soupira donc en s’installant le plus confortablement possible dans le fauteuil, tentant vainement d’effacer de son esprit les paroles pleines de venin de ce jeune homme. Au bout d’un moment, elle finit par rouvrir les yeux parce qu’il venait de reprendre la parole avec ce même ton toujours aussi agréable. Vraiment, elle ne savait pas ce qu’il fallait qu’elle fasse pour qu’il lui parle au moins un peu plus agréablement. En fait, elle se rendait compte au fur et à mesure que ce genre de souhait était inutile, parce qu’il n’y avait que peu d’espoir qu’il veuille être agréable avec elle. Morgana n’y pouvait rien, elle était chaleureuse de nature, et elle avait toujours autant de mal à accepter qu’on la rejette comme cela, sans vraie raison apparente. Il s’était donc levé d’un bond en lui cédant son lit sans vraiment de conviction et en la menaçant au passage de la « jeter » dedans si jamais elle osait refuser. Là, Morgana serra l’un de ses poings, se fichant de si oui ou non la blessure à son poignet allait saigner encore plus à cause de cela. Vraiment, qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donné pour être capable de lui en mettre une afin de calmer ses ardeurs mauvaises ! Elle soupira, sentant que la fureur qu’elle ressentait ne daignait pas se calmer non plus…Elle se releva donc sans douceur et au lieu d’aller bien sagement sur le lit comme il le lui avait « demandé », elle s’allongea à côté de lui par terre et, sans se glisser sous la couverture avec lui, elle lui le menton pour qu’il la regarde bien dans les yeux. Elle n’avait pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds non plus, ce n’était pas du tout le genre de la maison…Son regard n’était pas haineux, mais on pouvait y lire la blessure apportée par les paroles de ce jeune homme mêlée à de la fureur qu’elle avait de toute évidence du mal à contrôler. Il ne fallait pas qu’il perde de vue qu’elle aussi elle pouvait être violente : La preuve était faite, avec sa tante elle avait été tout sauf agréable et douce !

« Je ne vois pas pourquoi je me mettrais sur ce fichu lit alors que je vais très bien. Surtout si c’est demandé si agréablement…Si ma présence te gênes tant, ne t’en fais pas, je ne vais pas rester. Je refuse que toi aussi tu me traites comme un objet, en me menaçant de me jeter sur le lit si je ne veux pas m’y allonger. Tu connais la notion de libre arbitre ? Et bien tu viens de me prouver qu’en plus d’être aussi agréable qu’un pou tu es aussi dur et sec qu’une pierre. C’est vraiment rageant que je commence à t’apprécier, parce que sinon, je t’aurais mis une baffe depuis longtemps. Bonne nuit Bibiche ! »

Morgana se releva, furieuse, et ramassa son sac d’affaires qui était par terre. Elle y rangea la bouteille d’alcool ainsi que ses bandages à l’intérieur, avant de sortir de la chambre en claquant la porte. Une fois bien énervée, il n’y avait plus rien qui pouvait l’empêcher de faire ou de dire n’importe quoi…Cela dit, elle n’en perdait pas pour autant sa malice et son intelligence : Ce fut pourquoi au lieu de se jeter dans la gueule du loup en descendant jusqu’au rez de chaussée de l’auberge, elle transplana dès qu’elle fut sortie de la chambre, se dirigeant directement en quelques minutes jusqu’à sa petite maison, au beau milieu de Londres. Là, elle pu retrouver un bon lit et ses affaires, mais surtout, cette solitude qui faisait partie intégrante de sa vie depuis bien longtemps. Les jours passèrent ensuite, se ressemblant tous, et tandis que l’anniversaire de sa mère arrivait, Morgana reçut une invitation à la grande réception organisée par sa famille au grand Manoir familial, sur les hauteurs de Londres. Lassée rien qu’à l’idée de devoir faire un effort de toilette pour se retrouver au milieu de gougnafiers, elle décida néanmoins de s’y rendre, et cela même si elle n’y restait que cinq petites minutes. Après tout, elle se trouvait toujours en infraction vis-à-vis de la loi parce qu’elle avait rompu son engagement judiciaire…Et cette maudite soirée était, hélas, le seul moyen qu’elle avait trouvé afin d’enterrer la hache de guerre, ou en tout cas de faire mine de le faire. Deux semaines avaient donc passées depuis que Morgana avait rencontré Farrel Hawks, et pour tout dire, elle se demandait de plus en plus s’il la détestait tout bonnement ou bien si c’était dans sa nature d’être mauvais avec tout le monde. Elle pensa souvent à lui pensant ces deux semaines, se surprenant à se demander s’il allait bien ou non…Ainsi, une fois que la fin août fut arrivée, elle dû enfin se rendre au Manoir qu’elle n’avait jamais pu voir en peinture, et pour cause, elle n’y avait passé que sept ans de sa vie, mais sept ans d’enfer…Elle avait donc revêtit une longue robe blanche pour l’occasion, et avait un minimum discipliné sa longue chevelure blonde, afin que celle-ci soit composée de belles anglaises et non d’une vaste touffe indéfinissable. Elle angoissa toute la journée sur la soirée à venir, n’ayant absolument aucune idée de la façon dont sa propre famille, enfin ce qu’il en restait, allait réagir face à sa venue surprise. Alors, elle ne s’y rendit pas en avance mais pile à l’heure, afin de ne pas passer une minute de trop en compagnie des membres de la famille Rose. A sa grande surprise, il n’y avait pas que sa famille à cette maudite réception, il y avait aussi d’autres familles de sorciers qui étaient conviés, et qui n’hésitèrent pas à dévisager violemment Morgana : Elle était hélas le portrait craché de sa mère, et elle était très jolie ainsi habillée et coiffée. Son beau regard bleu scintillait de peur, mais cela ne lui donnait pas un air niais, plutôt un air fragile qui l’embellissait d’une certaine façon. Voilà la raison pour laquelle elle se fit accoster par plusieurs jeunes sorciers, certains séduisants d’autres nettement moins, alors qu’elle tentait vainement de pénétrer dans cette demeure où elle avait eu le malheur de voir le jour. Sa venue tourna immédiatement au drame, parce qu’un jeune sorcier un peu plus âgé qu’elle l’accosta en la prenant littéralement par le bras, lui annonçant qu’il était vraiment ravi d’être le futur fiancé d’une aussi délicieuse demoiselle. Ayant un mouvement de recul, elle fit tout pour qu’il la lâche et le regarda violemment, interloquée. Que venait-il de dire ? Le mot fiancé ? Il n’y avait rien de tel pour faire bondir violemment la jeune fille. Elle fuit ce jeune homme en se mettant à courir jusqu’au buffet qui avait été déjà entamé par quelques morfales, et commanda un verre de champagne, afin de se remettre. Ainsi, ce n’était pas parce qu’elle était regrettée que ses parents avaient eu la mauvaise idée de l’inviter, mais bien pour la caser avec un sorcier bête comme ses pieds, sûrement un excellent parti, qui saurait « la ramener dans le droit chemin ». Morgana voyait ça d’ici, le long discours larmoyant de sa mère comme quoi elle regrettait d’avoir mit au monde une folle comme la jeune étudiante…Elle pensa un instant à son jumeau, et cela en vidant cul sec son verre de champagne. Si jamais il la voyait de là où il était, il devait avoir bien honte de sa sœur…Reprenant confiance et contenance grâce à l’alcool, elle commanda un autre verre qu’elle vida de la même façon que le premier, puis un troisième auquel elle ne toucha pas. Elle prit un air pompette, faisant mine de ne plus contrôler ses gestes, et cela alors qu’elle était parfaitement alerte et maîtresse de ses mouvements. Elle se dirigea alors dans la grande salle de bal qui était bondée d’amis et autres membres de la famille Rose. Elle bouscula plusieurs personnes, jouant toujours ce petit rôle qui l’amusait définitivement beaucoup, bien décidée à gâcher l’ambiance joyeuse de la fête pour faire payer à ses parents ce qu’elle considérait comme une trahison. Puis elle se mit à hurler, une fois qu’elle fut bien en face de tout le monde, mais surtout de ses parents…

« Voilà ce qu’on fait des enfants pas sages hein ?! On les vend et après on les case avec des imbéciles très riches ! Mes pauvres parents, comme vous êtes naïfs et détestables…Vous croyez que j’allais me marier ?! Mais comme vous l’avez si souvent dit, qui voudrait de moi HEIN ?! Morgana est si, Morgana est là…Elle est incapable, elle est nulle, elle est bête comme ses pieds…Taratata ! Vous n’avez pas aussi oublié de dire qu’elle a déjà couché avec la moitié de l’Angleterre ? On n’est pas à une rumeur près hein ?! C’est ça, les aînés de la famille Rose, le grand héritage suprême, des enfants qui DECOIVENT leurs parents…Vous me donnez envie de VOMIR ! »

Morgana était ravie : Tous les regards étaient rivés vers elle, et toutes ces jolies figures autrefois marquées par le rire étaient désormais horrifiées. Elle vida donc son troisième verre de champagne devant cette mignonne assemblée, afin de se mettre à fond dans le rôle qu’elle jouait. Décidément, elle aurait vraiment dû faire du théâtre…Parce qu’il arrivait parfois qu’elle soit convaincante comme jamais. Cela dit, le seul profit, la seule victoire qu’elle voyait dans cette petite scénette, c’était l’expression d’horreur présente sur la figure de ses deux parents. Ils avaient honte, honte de ce que les gens allaient désormais raconter sur leur fille…Mais Morgana était bien au dessus de cela, pour la simple et bonne raison qu’elle savait que bientôt, elle aurait la force de rejoindre son jumeau défunt. Elle salua donc toutes les personnes à l’aide de quelques révérences, et continua à tituber comme une alcoolique jusqu’à l’entrée du grand jardin de cette demeure. Bien entendu, elle referma la porte fenêtre derrière elle, et tout le monde se désintéressa de son sort, parce que les rumeurs commençaient déjà à jaser sur ses parents…Satisfaite, elle se rendit au petit labyrinthe en feuillage qui se trouvait au beau milieu du grand parc et se remit à marcher plus normalement. Elle était hilare bien sûr, mais cela ne l’empêchait pas de verser quelques larmes de soulagement au passage : Comme quoi, même si elle s’était amusée à humilier publiquement sa famille, elle parvenait tout de même à passer du rire aux larmes, pour évacuer tout ce qu’elle avait ressenti. Et d’ailleurs, pour accompagner son état d’esprit, la pluie se mit gentiment à tomber, la mouillant progressivement. Elle tendit pendant quelques secondes les mains vers le ciel, comme pour récolter l’eau. Finalement, elle continua sa route en commençant à ressentir très légèrement les effets de l’alcool : Elle ne se mit qu’à rire un peu plus.

« Ils m’ont honorée de vraies têtes d’Halloween ! Au moins, je ne suis qu’un objet, un clou rouillé, mais je sais pourquoi ! »


Dernière édition par Morgana Rose le Mer 9 Juil - 15:28:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 13:06:49

Question rustrerie Farrel avait fait fort, même pour lui ais arriver à un certain point. Il lui est très difficile d’être social et alors là c’était toujours dans ces moments là qu’il fait ressortir les pires aspects de sa personnalité. Et en même temps, quand on le connaissait bien il devait en quelque sorte avoir une certaine estime envers Morgana pour lui laisser son lit. Lui qui ne partage plus rien depuis bien longtemps maintenant. Même si, cela était dit et fait d’une manière si peu conventionnelle et qui lui était propre. Mais apparemment, Farrel d’eut minimiser le fort caractère de la jeune femme parce qu’il avait cru qu’elle obtempèrerait. Mais il c’était bien entendu fourvoyer… elle vint s’installer a coter de lui. Il voulait déjà se relever pour l’obliger a allez sur ce foutu lit mais elle le devança en prenant la parole. Tout en lui prenant le menton dans la main pour qu’il ne puisse échapper a son regard. En même temps, Hawks n’est pas du genre à avoir le regard fuyant, donc il lui semblait que ce geste était quelque peu inutile mais bref. Elle lui fit bien comprendre que son comportement était inacceptable, qu’il était un handicaper des sentiments et qu’elle ne resterait pas plus longtemps ici parce que apparemment sa compagnie le révulsait au plus au point. Il soupira, elle venait enfin de comprendre… mais il n’avait pas spécialement l’impression d’être gagnant dans l’histoire, pour une fois il ne se sentait pas soulager. Elle se releva furieuse, prit ces affaires et s’en alla. Claquant la porte au passage et voila, il était a nouveau seul dans cette chambre d’auberge. Il entendit un petit plop, ce qui lui fit penser que la jeune femme avait du transplanner. Pourtant, il ne se leva pas de sa place. Il n’alla pas se mettre confortablement sur le lit. Il ne dormirait pas sur ces deux oreilles, allez savoir pourquoi. Non, il s’endormit la, a même le sol avec pour tout confort sa simple couverture. Et encore, pour ce qu’il dormit cette nuit… il n’arrêtait pas de penser a Morgana, a ce qu’elle lui avait dit et ne peux trouver le sommeil. Elle avait raison, il était aussi agréable qu’une feuille de papier de verre et avait un cœur de glace. Pourtant oui pourtant quand elle lui avait lancé cela, c’était bien cet organe qui lui avait fait mal. Comme a chaque fois qu’une personne lui faisait une remarque en somme. Sauf qu’il ne le montre pas, il ne le montre plus… Au petit matin, il s’en alla. Il passa par Gringotts et apprit la mauvaise nouvelle. Oui il avait une clef d’un coffre mais non il ne pourrait pas allez se servir dedans. Il était furieux parce qu’il avait cru l’affaire close mais non. Alors il n’irait pas au chemin de traverse faire ces achats pour sa nouvelle année d’étude parce qu’il n’avait out bonnement pas d’argent. Et il fit ce qu’il ne voulait c’est-à-dire, retourner au manoir des Hawks… cette maison familiale qu’il détestait autant qu’il aimait si rendre. Naturellement une fois arrivé, inutile de préciser que l’accueil fut glacial a souhait. Mais si il voulait avoir de quoi vivre, il devait passer par la case léchage de pompes… c’est ainsi qu’il voyait les choses. Ils aimaient tans le voir se ridiculiser. En fait Farrel resta deux semaines là bas, deux semaines inoubliables à bien des points dans le sens où il fut traiter comme un moins que rien, n’eut droit à aucune considération, pires on ne lui adressait même pas la parole. A ce régime là beaucoup aurait craquer mais pas lui, que ne ferait il pas pour avoir un peu plus de liberté par la suite. C’était les termes du contrat passé entre eux. Pour le moment c’était les vacances d’été et ses parents devaient se rendre à de nombreuses soirées et pour faire bon chic bon genre, ils souhaitaient que leurs deux fils soient avec eux. Histoire de passer aux yeux des autres pour une famille normale… Pauvre idiots qu’ils étaient, cette stupide mascarade ne servait à rien, les rumeurs qui circulaient sur les Hawks étaient déjà bien encrées chez les gens alors pourquoi faire semblant. Farrel ne comprenait pas… deux semaines a devoir allez a gauche et a droite, serrer des mains de gens inconnus qui pour la plupart étaient des partisans de vous savez qui… c’est le comble pour une jeune homme qui veut devenir Auror. Plus d’une fois sa main avaient faillit glisser sur sa baguette et plus d’une fois il avait du faire un effort surhumain pour ne pas exploser face aux remarques de son jumeau. Vous vous demandez sans doute comment Farrel et Connor on fait pour tenir deux semaines sans se sauter a la gorge. C’est simple, en fait il ne se croisait pas sauf aux soirées et encore juste en entrant parce que après c’était chacun pour soi.
Et voila que Farrel était en quelque sorte coincer, et dieu sait pur combien de temps d‘ailleurs, il devait donc se rendre a l’évidence. Il allait encore devoir passer une soirée entière chez des gens qu’il n’avait pas envie de croiser et en plus en compagnie de sa famille adorer. Ce genre de soirée l’avait toujours répugner au plus au point, mais en même temps que ne donnait il pas pour être aux côtés de ces êtres qui le méprisait. En un sens il se contredisait, il voulait être avec eux et en même temps aussi loin que possible... Alors quand ils passèrent le pas de la porte, la famille Hawks était au complet, le père, la mère et les deux fils. Tout deux identiques, comme deux photocopies, sauf au niveau des yeux. Et pourtant même si cela semblait être une scène du quotidien, Farrel se tenait légèrement à l’écart. Et dès qu’ils eurent tous salué les maîtres de maison, il s’éclipsa dans le coin d’une pièce comme il le faisait à chaque fois. La soirée était longue, vraiment rébarbative. Parfois quelqu’un venait près de lui et commençait un semblant de conversation et Farrel les laissait dans le vent et allait se mettre un peu plus loin. Comment çà il n’a pas de manière? Mais si car il pourrait très paraître plus rustre encore, c‘était pas non plus comme si il les prenait par le col en disant de dégager et il en était capable malheureusement. Il ne voulait pas faire de vague c’était tout. Que cette soirée s’abrège au plus vite parce que ça lui filait la nausée. Du coin de l’œil, il voyait sa mère rire aux éclats, son père en pleine discussion avec des hommes du même âge et puis il y avait Connor… Tous les deux s’observait du coin des yeux, il était entouré de sa clic de Serpentard quelques vieux amis en somme. Comme c‘était touchant, bien sur Farrel avait plus envie d‘en vomir qu‘autre chose. Il semblait discuter sans plus mais en connaissant Connor, il savait que cela cachait toujours autre chose. Mais on voyait bien que lui aussi, devoir faire semblant de s’entendre avec son jumeau çà le répulsait au plus haut point. Et puis Hawks n’était pas a l’aise dans son costume noir, il avait l’air d’un pingouin et n’aimait pas être habiller de la sorte cela ne lui ressemblait pas. Même si Connor comme Farrel tout deux avait une certaine prestance ainsi vêtue. Mais il semblait que le jumeau de Hawks était nettement plus a l’aise en société que ne le serait jamais Farrel. Puis, enfin il percuta… Rose, il était dans la maison de la famille Rose. Il connaissait bien une personne portant ce patronyme, c’était Morgana. Comment n’y avait il pas penser plus tôt. Mais en même temps, il avait été tellement prit de cours c’est dernier temps qu’il n’avait tout simplement pas fait le lien. Et puis vu comment elle avait parler de sa propre famille, il doutait qu’elle soit la. Et encore, lui y était bien avec la sienne. Le monde a l’enverre en fait. Puis, le jeune homme se rappela le pourquoi de sa présence ici. Sa mère en avait parler dans la voiture sur le chemin pour venir ici, tout en lui disant milles fois de ne pas faire de vague, de se taire et de ne faire aucun commentaire ni sur vous savez qui, ni sur la façon dont il était traiter. Et lui avait répondu a la charmante tirade de sa mère par un long silence ce qui avait éveiller la colère de son père. Je vous passe les détails mais Farrel fut punit même si cela ne se voit pas d‘ailleurs le jeune homme avait mal au bras… Ils étaient ici pour célébrer des fiançailles entre la famille Rose et une autre famille de sorcier dont il n‘avait jamais entendu parler. Un instant il paru perplexe, si c’était Morgana qui était mise en vente d’une façon bien peu délicate? Il eut très vite sa réponse, alors qu’il était appuyé contre un mur. Seul dans le fond d’une pièce, il entendit la voix de la jeune femme s‘élever dans les airs… Elle avait l’air éméchée et a la vue des propos qu’elle tenait, c’était bien elle que l’on tentait de fiancer contre son gré. Un bref moment, il pensa que la famille de la jeune femme était aussi pitoyable que la sienne.
Tous les regards étaient rivés sur la jeune femme, quoi de plus normal en somme quand on fait un si beau monologue. Farrel regarda la tête des parents de la jeune femme, çà le fit sourire de les voir si horrifier par les propos de leur fille. Et par la suite, il vit que Morgana s’en alla en titubant vers la sortie. Mais ce n’était pas cela qui le préoccupa le plus. Non juste derrière elle, il vit passer une ombre. Un silhouette qu’il connaissait sur le bout des doigts vu qu’elle lui ressemblait. Connor prenait la poudre d’escampette et en plus avant de passer le pas de la porte, ce dernier eut l’audace de regarder Farrel un sourire carnassier sur le bord des lèvres. Ben voila, il savait bien qu’il n’al pas tarder a se rentrer dedans… çà les démangeait tout les deux depuis deux semaines et plus encore. Profitant du brouhaha occasionner par Morgana, Farrel suivit son jumeau déjà un main sur sa baguette, près a riposter. Le jeune homme en oublia un instant qu’il crevait de mal au bras. Il ne voyait qu’une seule chose, une occasion de mettre une raclée a son frère… Quelques pas et la pluie s’invita à la fête. C’est loin d’être grave, cela ne le dérange pas plus. Il vit Connor entre dans une sorte de labyrinthe et le suivit. Avançant dans les allées avec précaution. Il savait de quoi était capable son jumeau. C’est qu’il vit Morgana et non loin d’elle Connor, avec ce sourire si particulier sur les lèvres qui semblait dire alors si je la tue, tu vas faire quoi? Farrel prit peur, il se mit a courir quand il aperçu la baguette de son jumeau. Il couru a toute jambe et il attrapa la jeune femme par l’arrière, la jetant a terre sans grande délicatesse. Il eut juste le temps de s’écarter un peu qu’un éclair rouge passa entre eux deux. Il ne s’occupa pas le moins du monde de Morgana. Et se posa devant elle, alors que Connor était hilare.


« Bien Farrel, vraiment tu es toujours aussi simple d’esprit. Moi a ta place j’aurais laisser se sort la toucher au lieu de te casser le bras. Tu es bien naïf mon vieux mais tans mieux pour moi, il me sera plus simple de te tuer et de faire de même avec cette fille qui n’a aucun respect pour sa famille. Tiens donc en fait, vous vous ressemblez. Deux cloportes que je vais me faire un plaisir d’écraser… »

Farrel s’en voulait, oui parce que Connor avait raisons. Il venait de se casser le bras, il avait bien sentit un crac mais soit. Il n’avait ni crier, ni pleurer pour si peu… la douleur physique, il connaissait sur le bout des doigt. Pourtant face au parole acerbe de son jumeau, Farrel sourit. Le même sourire carnassier que son jumeau… En un sens, il se ressemblait à bien des égards. Se complaisant dans cette lutte fraternelle. Il ne devait en rester qu’un aussi non, jamais ils ne seront tranquilles.

« Tu rêve Connor, je te ferais bouffer les pissenlits par la racine. Tu devrais arrêter de prendre tes désirs pour des réalités. Et puis c’est toi qui parle de respect? Laisse moi rire… Où est ton respect envers ton aine parce que, que tu le veuilles ou non c’est moi le premier né… »

Connor grimaça, Farrel avait depuis toujours su toucher la ou cela faisait mal. Il ne laissa pas son frère répliquer qu’il envoya un joli sort de confusion qui toucha Connor de plein fouet. Farrel se retourna et agrippa la main de Morgana, non ce n’était encore aujourd’hui qu’il se battrait a mort. Pas devant elle… il prenait la fuite en somme… Il détestait çà mais c’était le mieux à faire. Il entendit la voix de son frère qui une fois après avoir reprit ses esprits, criait qu’il allait le faire payer çà. Mais il savait que pour aujourd’hui la représentation était finie… il couru durant un certains temps, puis s’arrêta, la douleur a son bras était trop importante. Il mit un genoux a mettre et leva un regard vers Morgana.

« Charmante soirée n’est il pas? La prochaine fois que je suis invité chez toi, j’essayerais d’éviter de venir… »

Une façon comme une autre de la saluer en somme, il poussa un léger gémissement du a la douleur puis essaya de reprendre un peu de contenance… Du coin de l’œil il l’observa puis prit la parole d’un ton détaché.

« Tu n’as rien de casser au moins? Je sais, je n’ais pas été délicat mais que veux tu on ne se refait pas et en même temps je suis sur que tu peux me pardonner mon indélicatesse, a moins que tu ne souhaitait prendre se sort en pleine figure au quel cas, je suis désolé… »


Dernière édition par Farrel Hawks le Mer 2 Juil - 14:10:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 13:59:08

Morgana cessa rapidement de rire en entendant des bruits de pas derrière elle. Elle aurait souhaité pouvoir comprendre ce qui se passait devant ses yeux, mais tout ce à quoi elle eut droit, ce fut de se faire pousser contre un buisson épineux tandis qu’une lumière rouge avait traversé l’atmosphère. Le temps de reprendre ses esprits, elle vit enfin la scène dans son intégralité : Farrel l’avait pour ainsi dire protégée de quelqu’un qui lui ressemblait tellement qu’elle en fut troublée. Etant donné les amabilités qu’ils se lancèrent, elle se garda bien d’intervenir…Ainsi, le jumeau de l’étudiant qu’elle avait rencontré il y avait de cela deux semaines cherchait à tuer son frère, et elle par la même occasion, comme s’il voulait faire cela en catimini et ne pas faire de vagues. La jeune femme aurait volontiers rit si seulement la situation n’était pas aussi dramatique. D’ailleurs, elle était incapable de bouger, comme si l’alcool mêlé à la peur l’empêchait de bouger. Mais rapidement, elle vit Farrel utiliser sa baguette, lançant ce qui devait être un sort de confusion sur son jumeau avant de la prendre par la main avec la même délicatesse dont il avait fait preuve en la balançant contre le buisson. Bien entendu, Morgana n’eut d’autre choix que celui de le suivre sans rien dire, commençant à fatiguer tandis qu’ils courraient tous deux, unis uniquement par leurs mains respectives. Lorsqu’il s’arrêta enfin, c’était presque la fin du parc de la demeure de la famille Rose et Morgana eut presque envie de soupirer d’aise. En fait, peut-être qu’il était grand temps pour elle de rentrer chez elle sans dire mot…Si Farrel allait bien, elle ne voyait nulle raison de s’attarder ici en fait. Mais il la détrompa lourdement en posant l’un de ses genoux à terre : Visiblement le sort de son frère avait eu l’effet escompté et il avait bel et bien le bras cassé. Il prit la parole avec la même amabilité habituelle, mais elle ne sourit même pas à ce qu’il lui disait. Elle n’en avait pas la moindre envie…Il lui inspirait plus la colère plutôt que la joie, c’était une certitude. Après tout, il ne valait guère mieux que sa propre famille si elle y réfléchissait bien : Lui aussi l’avait traitée comme un objet, lui aussi l’avait traînée dans la boue sans vergogne. Seulement, il n’avait utilisé que des mots et non des gestes, mais dans le fond, la souffrance restait la même, elle se sentait toujours aussi mal à l’aise à ses côtés. Un bref instant, quelques secondes environ, la jeune femme eut très envie de partir en le laissant là, mais comme elle n’était pas aussi cruelle, elle se pencha vers lui en mettant ses deux genoux à terre. Il n’était pas question qu’elle le laisse dans cet état alors qu’il venait en quelque sorte de lui sauver la vie…Il serait toujours temps pour Morgana de prendre ses jambes à son cou une fois qu’il serait soigné. Elle sortit donc sa baguette et plutôt que de lui faire un pansement qui n’allait certes pas soigner la cassure au niveau de l’un des os de son bras, elle lança un sort de soin qui répara la fissure des os. Il devait commencer à avoir moins mal maintenant…Cela dit, comme elle n’était pas complètement aveugle, elle remarqua qu’il avait une autre blessure, qui n’avait rien à voir avec une brisure d’os. Elle releva donc la manche du jeune homme avec un air plus sérieux que jamais, et cela sans lui demander son avis et sans prononcer le moindre mot. Elle déchira ensuite un pan de tissu à la fin de sa robe et commença à lui faire un garrot mêlé d’un pansement qui allait certainement stopper le saignement en attendant qu’il se rende chez un vrai médicomage. Après tout, l’étudiante n’était encore qu’une débutante, elle n’avait pas la science infuse non plus…Elle faisait donc ce qu’elle pouvait pour le remercier, même si c’était plus l’envie de lui cracher à la figure qui prédominait parfois en sa présence.

« Me provoquer et me blesser te fais donc tellement plaisir ? Moi je n’ai pas envie de rire…Et puis, tu n’es pas chez moi, je ne vis pas ici. J’y ai déjà passé sept ans de ma vie, s’est bien assez. Merci de m’avoir sauvée, mais puisque je te rebute tant, j’ai quand même du mal à comprendre pourquoi tu ne l’as pas laissé me tuer. »

Morgana n’avait pas regardé Farrel dans les yeux avant qu’elle n’ait fini de parler. En attendant, elle avait finit son pansement provisoire en le nouant délicatement. Vraiment, tous deux étaient le jour et la nuit, ça sautait facilement aux yeux : Elle avait fait preuve d’autant de douceur qu’elle le pouvait en lui soignant ses deux blessures et en nouant son pansement, et lui, il n’avait rien trouvé de mieux que de la provoquer. Bien entendu, elle passa outre le fait que ses bras nus étaient un peu écorchés à cause du buisson qu’elle s’était prit en plein dos, simplement parce qu’il l’avait tout de même sauvée. Cela dit, un bref instant, sans lâcher son bras qu’elle tenait entre ses mains chaleureuses, elle rapprocha son visage du sien, comme si elle avait dans l’idée de l’embrasser. Elle ne s’arrêta que lorsqu’ils furent à quelques millimètres seulement l’un de l’autre, se rendant compte de la grossière erreur qu’elle allait commettre si elle continuait sur cette voie. Bien entendu, elle mit le geste qu’elle avait manqué de faire sur le compte de l’alcool, tout en sachant qu’il n’y avait pas vraiment que cela. Elle se recula sans vraiment rougir, lâchant son bras par la même occasion et se releva rapidement. Puisqu’en sa présence elle ne parvenait pas à se contrôler, il valait bien mieux qu’elle mette les voiles, et vite. Ce fut pourquoi elle énonça, d’une voix qui se voulait neutre mais qui était légèrement tremblante face à la peur qu’elle avait ressentie :

« Tu réagis comme un crétin Farrel…Mais comme tu dis si bien, on ne se refait pas. Excellente fin de soirée à toi ! Pour ma part, j’estime avoir fait largement ma Béa en restant ici plus qu’il ne l’aurait fallut. Pour finir, tu devrais aller montrer dès demain ta blessure à un vrai médicomage, je ne suis qu’une débutante. Ah oui, et toutes mes plus plates excuses d’avoir osé avoir des « gestes trop conviviaux » envers ta personne. Oh votre majesté comme je regrette ! Prenez donc soin de vous tout seul ! »

Morgana n’était pas vraiment habituée à être sarcastique comme cela, mais il fallait bien si elle voulait se protéger de toute souffrance superflue en la présence de Farrel. Elle mesurait les erreurs qu’elle avait commises en plus : Elle l’avait appelé par son prénom tout en sachant qu’il détestait cela, elle l’avait insulté d’une certaine façon en vue de le faire réagir dans le bon sens, et pour finir elle s’était moquée de ses propres gestes parce qu’elle savait très bien que si elle ne le faisait pas de son propre chef, il allait finir par lui envoyer en pleine face qu’elle était bien trop familière avec lui. En fait, elle était d’une lucidité à toute épreuve et cela ne pouvait que la navrer…Rapidement, elle fit une sorte de révérence pour ponctuer la fin de ses paroles, qui étaient plus dictées pour le bien de Farrel qu’autre chose : Elle lui souhaitait vraiment de se soigner et de récupérer de sa blessure, parce qu’elle l’appréciait. Seulement voilà, puisqu’il était odieux avec elle, elle n’avait pas envie d’avancer à nu devant lui et donc elle utilisait le sarcasme comme protection. Elle tourna ensuite les talons, se déplaçant non plus en titubant mais de la démarche la plus fière qu’elle pouvait. Elle finit par transplaner une fois qu’elle se sut en dehors du champ de vision de Farrel, rentrant directement chez elle, dans sa petite maison londonienne, le seul lieu sur terre où elle avait l’impression d’être vraiment en sécurité. Il fut bien évident qu’elle enleva rapidement sa robe et partit se doucher, comme si elle voulait effacer toutes les traces de cette maudite soirée de son corps. Elle ne ressortit de sa salle de bain qu’une heure plus tard, une fois qu’elle fut bien détendue et plus prompte à trouver le sommeil. Elle pénétra à nouveau dans sa chambre et balança par la fenêtre la robe qu’elle avait mise pour cette soirée, pensant qu’il y aurait bien un quelconque clochard pour s’en servir, comme couverture ou toute autre chose. Elle s’assit ensuite sur son lit et prit le petit cadre où il y avait une photographie d’elle et de son jumeau, lorsqu’ils avaient tous deux sept ans et qu’ils étaient encore heureux à cette époque…Elle se surprit à sourire au milieu des larmes qui coulaient le long de ses joues : Dès qu’elle pensait à son frère, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable…

« Ne t’en fais pas petit frère, bientôt je te rejoindrais. Ce n’est plus qu’une question de temps…Un jour, j’aurais le courage de mettre un terme à cette vie sans intérêt et je te rejoindrais. Je ne sais pas si j’aurais le droit au paradis ou à l’enfer…Mais je suis sûre que toi, tu as été accueilli à bras ouverts au paradis et que tu y écoules ta vie éternelle dans la béatitude que tu mérites… »

Habillée d’une serviette longue, les cheveux vaguement attachés en une queue de cheval basse qui lui donnait presque un air sauvage, Morgana se laissa tomber sur son lit, laissant à côté d’elle le petit cadre. Vraiment, elle ne voyait pas très bien comment elle avait pu sourire ce jour là avec son frère…Puisqu’il était mort quelques heures après cette photo. A cette pensée, la jeune femme ferma les yeux sans s’endormir, pour calmer ses larmes. Une fois qu’elle y fut parvenu, elle les rouvrit, observant ainsi le plafond d’un air rêveur…Comme si elle était capable de rêver alors que son cœur saignait comme jamais !
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 18:49:07

Un genou sur le sol, Farrel essayait de ne pas hurler, de ne pas crier de rage ou de douleur à cause de son bras, qu’importe. Il aurait vraiment voulu la, relâcher la pression en criant à tue tête ho combien il en avait marre. Quitte a passé pour un fou. Pour que le monde comprenne que tout çà le faisait enrager et qu’il voulait que cela cesse. Mais rien… Pas un son, pas un murmure, ni une larme verser. Rien… Incapable de faire ressortir cette amertume qui lui bouffe littéralement sa vie à petit feu. Ni même d’exprimer un semblant de peine, sauf de la colère. Ha çà, il en a revendre au kilo même. Et après on s’étonne encore que la seule manière qu’il ait de s’adresser aux autres soit avec ce ton si peu sympathique. Il essayait de se calmer et comme souvent dans ce genre de situation, il faisait preuve d’une maladresse sans nom. Et la, et bien c’était Morgana qui en prenait pour son grade et encore il lui semblait qu’il n’avait rien dit de véritablement méchant mais soit. Oui il avait forcer la jeune femme a le suivre, parce que même si il chante a tue tête qu’il n’est pas la pour sauver son prochain. Il ne pourrait jamais laisser quelqu’un en danger, se retourner et laisser cette même personne a son sort. L’abandon au sens propre du terme, il connaît et ne pourrait sans doute jamais reproduire pareil scénario. En fait il fait mieux, il fait en sorte que personne ne s’attache a lui. Çà résout le problème à ses yeux. Il du parcourir une grande distance avant de s’arrêter, vu qu’il était tout de même essouffler. A vari dire, il ne voyait plus trop bien a quel endroit de la demeure de rose il se trouvait. En même temps, dans sa course folle il n’avait pas vraiment le temps de faire un plan détailler de l’endroit non plus. Il soupira… Quand ses parents allaient se rendre compte de ce qui c’était passer ici, il allait encore en prendre plein la figure et pas qu’au figurer. Le pire semblait encore à venir en somme. Il avait finit par lâcher la main de la jeune femme. Il regarda Morgana s’agenouiller devant lui. Il la vit sortir sa baguette, lui avait toujours la sienne en main mais pas un seul instant il ne la leva en direction de la jeune femme parce qu’il ne se sentait pas en danger. Et puis si jamais il c’était tromper, et bien advienne que pourra. Mais elle pointa la baguette sur son bras blesser et le répara avec un sort de soin. Ha oui, c’était elle était apprentie Médicomage. Instantanément, cela lui fit moins mal même si une légère douleur persistait. Puis elle semblait avoir remarquer l’autre blessure. Farrel ferma les yeux un moment, pitié pour vu qu’elle ne demande pas d’où cela venait. Il n’avait ni envie de dire qui lui avait infliger cela, ni pourquoi. Elle releva sa manche et vu l’air sérieux qu’elle prit Farrel s’attendait au pire. Il n’avait pas envie de lui mentir mais il ne lui aurait pas répondu non plus. Mais elle ne prononça pas un mot, elle déchira un morceau de sa robe et lui fit un passement de fortune. En fait, il n’avait pas remarqué qu’il saignait. Il ne le vit que quand il posa son regard sur son bras et que sa chemise blanche avait virer au rouge. Puis elle prit enfin la parole. Hawks paru surprit des propos qu’elle lui balança à la figure. Elle lui demanda si cela l’amusait d’être blessant envers elle? Il ponctua la phrase d’un long soupir. Ben voyons oui c’est super agréable d’envoyer balader toute les mains tendues, un vrai petit paradis qu’il s’est orchestrer lui-même comme un grand. D’ailleurs ça se voyait non qu’il était heureux? Et pourtant en croisant son visage, on aurait plus envie de pleurer que d’en rire. Mais il tourna la tête et regard ailleurs, sans plus. Vu que quand il ouvrait la bouche, c’était pour dire de méchantes choses et bien mieux valait garder le silence… Morgana le remercia de l’avoir sauver a quoi il répondit en haussant les épaules. N’avait elle pas comprit que Farrel ne supporterait pas de voir quelqu’un mourir devant ces yeux, même un parfait inconnu? En fait, même lui ne s’en rendait pas comte de cette sorte de « bonté » en lui. Parce que si on lui pose la question crois tu que tu es mieux que Connor, il répondit du tac au tac, non… c’est dire qu’il sait le peu d’estime qu’on lui accorde. Est-ce que cet état d’esprit lui fait mal? Oui et non, çà dépend. Parfois il se dit que si effectivement il devait quitter cette terre et bien personne ne le regretterait. Et parfois, la solitude lui fait peur… Mais c’est jamais simple avec lui, il n’a jamais été simple de vivre avec lui, de le comprendre et de savoir a quoi il pense. Il le sait et alors? Devrait il changer? Non pas temps que certaine chose ne serait pas réglé… Le sujet est clos. Elle ne comprenait pas et buter comme il était, il n’allait sûrement pas lui expliquer. Puis comme morgana semblait presque avoir finit, Hawks regarda le résultat. Mais tous les pansements se ressemblent à ses yeux. Pourtant, elle ne lui lâcha pas le bras. Il leva son regard pour s’apercevoir qu’elle était proche de lui. Trop proche, il fronça les sourcils. Avait elle dans l’idée de l’embrasser? Pourtant, il ne tourna pas son visage non il resta la devant elle, jusqu’à ce qu’elle ne soit qu’a quelque millimètre du sien. En fait, il lorgna sur les lèvres de la jeune femme. Allez savoir pourquoi peut être lui aussi… Non, pas lui, Farrel Hawks l’une des rares personnes en ça bas monde incapable d’éprouver un sentiment qui se rapproche de près ou de loin a de l’affection. Et puis, elle sentait l’alcool… C’était sûrement a cause de çà et de rien d’autre. Mais morgana reprit ses esprit, traitant le jeune homme de crétin par la même occasion. Et aussi l’appelant par son prénom. La encore, il grimaça. Elle s’excusa avec une douce pointe d’ironie, celle la même que Farrel avait si souvent habitude d’utiliser, de ses gestes trop conviviaux qu’elle avait eut envers lui. Il l’entendit qu’elle regrettait et son regard se perdit au loin. Il baissa la tête, oui elle avait raison il devait prendre soin de lui tout seul. Cela avait été le cas dès sa première année à Poudlard… Se rendait elle compte a quel point elle avait taper dans le milles? Sûrement pas. Elle finit par s’en aller, mais avant effectua une sorte de révérence et le laissa seul. Il pleuvait encore. Farrel resta la, sous cette pluie battante. Qu’importe qu’il soit mouillé dans le fond. Il leva la tête vers le ciel et ferma ses yeux. Laissant la pluie agir comme un calmant en quelque sorte. Qu’importe qu’il tombe malade, qu’il attrape dieu sait quoi. Oui elle avait raison, il était bien seul. Et il le savait mieux que personne…

Combien de temps resta-t-il la, il ne su pas trop. Sauf qu’il commençait a avoir froid et a grelotter. Mais l’idée de se relever ne lui traversa pas trop l’esprit. Et si il restait là? On avait qu’à le trouver mort de froid au petit matin, qu’est-ce que cela pouvait bien changer? Mais très vite il secoua vivement la tête, non mais ce n’était pas son genre de s’apitoyer sur son sort et d’attendre bien gentiment que la mort vous prenne dans ses bras squelettiques. Il finit donc par se relever et rejoignit la maison de Rose. Dans l’état ou il était, dès qu’il entra dans la grande pièce il fit comment dire le spectacle a lui tout seul. Un instant, il croisa le regard de son père et il su que Connor avait du lui raconter sa version des faits en omettant bien entendu de dire que tout était de sa faute a lui et pas a Farrel. La fête tourna cours et les Hawks rentrèrent chez eux. Le voyage du retour fut extrêmement calme, le calme avant la tempête, Farrel connaissait et cela n’annonçait jamais rein de bon. A peine le pas de la porte franchie et comme si il n’était déjà pas assez amocher, son père lui flanqua une gifle monumentale. A coté de celle de sa mère, cette dernière était un ange.


« Tu dépasse les bornes Farrel, c’est la dernière fois que tu nous fait affront a moi et a ta mère. Tu vas prendre tes affaires et partir. Le coffre a Gringotts est a toi, mais ne viens plus jamais rien nous demander d’autres. Pour ma part, je n’ais eut qu’un fils… »

Et voila, Farel venait d’entendre en quelque sorte ce qu’il redoutait le plus. Cela du se voir dans l’expression de son visage parce qu’il chercha désespérément un peu de réconfort en regardant sa mère. Son regard semblait dire, toi aussi tu penses çà? Mais quand elle vit les yeux bleu/argent de son fils se poser sur elle, elle détourna simplement le regard. Comme si elle n’avait jamais eut deux fils, comme si elle ne lavait jamais porter durant neuf mois, élever durant 11 ans. Son cœur se sera, c’était pire que tout. Pire que la gifle qu’il venait d’avoir et qui lui avait ouvert le coin de la lèvre. Et puis il y avait Connor, qui avait le sourire aux lèvres. Son jumeau lui balança un valise déjà toute faites. A croire qu’i avait tout orchestrer de mains de maîtres. Et c’est ainsi qu’une famille vole littéralement en éclats… Farel s’abaissa pour prendre ces affaires, quelques vêtements tout au plus, des anciennes photos où il devait sourire lui et son frère. Et fut prier de partir sur le champ d’ici. Mais pour allez ou? Vu l’heure, il n’y avait pas beaucoup de solution. Il tourna les talons quand il entendit Connor prendre la parole.

« Ha au fait, n’oublie pas ton stupide chat… »

Farrel se retourna, il vit son animal de compagnie dans le coin du hall parce que son jumeau lui pointait du doigt l’endroit. Il semblait que l’animal était en piteux état. Farrel alla le prendre dans ces bras puis se retourna violemment vers son frère père a prendre sa baguette magique et lui faire payer ce qu’il avait fait, lui faire ravaler sa fierté et sa jubilation du moment. Mais il sentit une main le prendre par le col. Il tourna son visage pour voir son père et ce dernier le jeta dehors. Farrel tomba a terre, toujours son chat entre les bras. Et sa valise ne tarda pas à prendre le même chemin que lui. Il pleuvait toujours. Que n’aurait il pas donner pour avoir eut de meilleurs notes en soin des créatures magiques, même si cela n’aurait pas servit a grand-chose… un instant, il fut totalement déboussoler. Il avait crié si fort durant toute ses années qu’il voulait sa liberté et maintenant qu’il l’avait cela lui faisait terriblement peur. Il se releva difficilement prit sa baguette, sa valise et transplanna. Un léger pouf ce fit entendre et voila que le jeune homme se retrouvait dans la ville de Londres. Il n’avait pas réfléchit a l’endroit ou il voulait allez mais aussi loin possible du manoir des Hawks. Il regarda autour de lui, c’était un quartier paisible. Et puis la boule de poil qui se mit a gigoter dans ses bras… il fallait qu’il le soigne, c’était primordial. Paniquer, Farrel se leva d’un bond et se dirigea vers la première porte qu’il vit. Si c’était un moldu et bien il demanderais de l’aide? Et pourtant, il déteste çà. Mais il n’avait pas le choix. Pour sur que dans l’état ou il se trouvait, il ressemblait plus a un bandit qu’autre chose mais soit, qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Avant il regarda quel nom était inscrit sur le pas de la porte et sursauta en voyant inscrit Morgana Iris Rose… En cherchant un endroit le plus loin de chez lui, il avait fallu qu’il tombe ici? Il hésita, serrant les poings. N’avait elle pas dit qu’il devait se débrouiller tout seul? Mais pas aujourd’hui, lui aussi devait apprendre a ravaler sa fierté. Il tambourina comme un fou sur la porte, oubliant que si il le voulait il n’avait qu’a utiliser sa baguette pour entrer. Il espérait seulement qu’elle vienne lui ouvrir. Et en même temps, il se disait qu’il ne méritait aucun traitement de faveur non plus.
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 19:33:56

Morgana était toujours allongée sur son lit, à lorgner sur le plafond comme si c’était une œuvre d’art de l’antiquité. Elle se perdit complètement dans ses pensées, au point de ne plus se laisser atteindre ni par le bruit, ni par la douleur mentale qu’elle ressentait toujours. Elle ne se « réveilla » vraiment que lorsqu’elle entendit quelqu’un tambouriner comme jamais à sa porte. Un peu anxieuse, elle se dirigea jusqu’à la porte d’entrée de sa maisonnée sans prendre conscience qu’elle n’était toujours vêtue qu’en serviette. Elle regarda par la petite lucarne de la porte et, en voyant qu’il s’agissait de Farrel, elle ouvrit immédiatement. Elle resta ensuite un bon moment devant lui, peu habillée et avec la clinche de la porte entre ses doigts fins. Elle vit immédiatement qu’il avait dû se prendre une nouvelle gifle monumentale à la vue de sa joue à nouveau rougie, mais elle vit également qu’il tenait un chat entre ses bras, et que celui-ci avait l’air blessé. Quittant son masque de froideur pour prendre une mine plus adoucie, et cela bien qu’elle ne soit pas en mesure de sourire pour le moment, elle lui murmura le simple mot « entre » sans plus de cérémonie. Elle le prit par les épaules et le poussa à l’intérieur, se rendant bien compte qu’il tombait des cordes et qu’il était complètement trempé. Elle prit d’elle-même sa valise et la monta à l’étage, dans la chambre dont elle se servait depuis un an maintenant, et cela dès qu’elle revenait pendant ses vacances d’étudiante. C’était son petit coin privilégié, dont les murs étaient tapis de dessins des personnes qu’elle avait rencontrées, et d’ailleurs, même si elle n’y pensait pas pour le moment, il y en avait même un de Farrel dans un coin. En fait, elle se fichait qu’il voit ce dessin ou pas, tout comme elle se fichait qu’il soit désagréable avec elle pour le moment. Elle ouvrit son armoire et sortit une grande cape de sorcier ainsi que plusieurs serviettes propres, les déposant sur le lit avec un mince hochement de tête, comme si elle invitait l’étudiant à s’en servir. Elle allait le laisser se changer tranquillement, lui murmurant qu’il pouvait prendre tout le temps qu’il voulait, et que pendant qu’il se changeait elle allait s’occuper de soigner cette pauvre bête qui avait l’air d’avoir été bien maltraitée. Elle lui prit très délicatement son petit animal des bras et passa dans la pièce d’à côté, qui constituait son deuxième salon. En elle-même, la maison était assez grande, surtout qu’il y avait deux chambres, deux salons et deux salles de bain. Morgana avait travaillé dur par le passé et par conséquent, elle était aujourd’hui en mesure de s’assumer pleinement financièrement, d’où cette location au beau milieu d’un quartier calme et agréable de Londres. Au moins, ici, il n’y avait pratiquement que des moldus, ce qui était idéal lorsque comme elle on désirait parfois se sortir du monde cruel de la sorcellerie. Une fois dans son petit salon, elle referma la porte derrière elle, et commença à scruter les plaies présentes sur ce pauvre chat. Très étrangement, elle aurait pu accuser Farrel de maltraitance, mais elle n’en eut pas du tout envie : Il l’avait tenu bien trop chaleureusement dans ses bras pour lui vouloir du mal, cela se voyait tout de suite. Comme quoi, peut-être qu’il n’était pas aussi cruel ni aussi désagréable qu’il en avait l’air…Quoi qu’il en soit, elle désinfecta avec beaucoup de douceurs toutes les plaies de cette pauvre bête, bandant l’une de ses pattes afin qu’il puisse se déplacer normalement sans éprouver de douleur. Pendant plus d’une demi-heure, elle s’occupa de cet animal qui n’était même pas le sien, prouvant à quel point elle était une brillante élève, et combien elle avait aimé le cours de soin aux créatures magiques. Une fois qu’elle eut fini de soigner ce pauvre chat, elle l’installa dans une petite caisse qu’elle rempli avec une couverture moelleuse et confortable. Si elle en croyait le ronronnement de l’animal, il devait se sentir en sécurité avec elle, et cela la rassura. Elle le regarda s’endormir doucement et sourit en voyant que ses soins commençaient sans doute à porter leurs fruits et qu’il devait avoir moins mal. Pour finir, elle finit par se rendre à nouveau dans sa chambre, constatant avec bonheur que Farrel avait fini de se changer : Elle aurait sans doute été de très loin la plus gênée des deux si jamais elle l’avait retrouvé nu devant elle ! Elle referma la porte derrière et soupira en ramassant quelques parchemins qui s’étaient écroulés de son bureau. Lorsqu’elle regarda à nouveau Farrel, elle ne su pas très bien quel comportement adopter : D’un côté, elle avait envie de le consoler avec ses piètres moyens, mais d’un autre, elle n’avait pas envie qu’il la repousse ! Un autre rejet de sa part ne pourrait qu’être violemment prit par la jeune fille de toute façon.

« Ton chat va bien. J’ai nettoyé ses plaies et je lui ai fait un pansement solide à la patte. D’ici une petite semaine, il gambadera sans problème…Pour le moment il dort dans une petite caisse que je lui ai préparé, donc il ne risque plus rien. Tu peux rester ici tant que tu le désires, ma porte t’est toujours ouverte…Reste dans ma chambre, les couvertures sont chaudes et le matelas est confortable, je l’ai changé la semaine dernière. Je vais dormir en bas, la chambre est tout aussi confortable. Oh et ne me remercie pas, je n’ai surtout pas envie que cela t’écorche la bouche ou que tu le regrettes ! »

Cette fois, Morgana n’était plus sarcastique, pas plus qu’elle n’avait envie d’être mauvaise ou furieuse. Au contraire, sans se moquer elle était parfaitement sérieuse, elle n’avait pas envie qu’il la remercie s’il n’en ressentait pas l’envie. Elle avait fait cela parce qu’elle avait tenu à lui venir en aide, point. Il n’y avait rien d’autre à voir là-dessous et de toute manière elle n’avait nulle intention de lui demander pourquoi diable il avait frappé à sa porte : Le connaissant, il allait certainement lui répondre qu’il avait trouvé sa maison par hasard et qu’il avait frappé à sa porte en désespoir de cause. Si jamais il lui disait cela, il sous entendait que non seulement elle était un objet, mais qu’en plus elle était la pire bonne poire qui existait en ce monde. Autrement dit, elle n’avait nulle envie d’entendre ces mots, et surtout pas de sa bouche. Elle savait déjà qu’il la méprisait, c’était bien assez ! Pourtant, au lieu de s’en aller tout de suite, elle s’avança vers son lit et enleva le cadre contenant une photo animée d’elle et de son jumeau lorsqu’ils avaient sept ans. Elle la déposa à son emplacement initial, à savoir sur la table de nuit, puis se mit à faire le lit, qu’elle n’avait pas eu le temps de refaire aujourd’hui. Après tout, elle vivait seule, elle n’avait pas forcément besoin de faire un quelconque effort de rangement ! Elle remit les draps bien en place, puis les couvertures chaudes et se dirigea finalement vers la cheminée pour allumer un feu avec sa baguette. Elle se dirigea finalement vers Farrel, ne sachant pas très bien ce qu’elle pouvait ajouter, hormis un « bonne nuit » peut-être…Il n’avait sûrement pas envie de se confier à elle pour le moment et Morgana n’avait pas la moindre envie de jouer les fouines, donc elle lui fit comprendre à l’aide de son beau regard bleu que ce n’était pas la peine qu’il soit sur la défensive ou qu’il s’inquiète, contrairement à ce qu’il pensait elle n’était pas une présence amie bien au contraire. Si tel avait été le cas, elle ne lui aurait pas ouvert sa porte, elle ne lui aurait pas donné de vêtements propres, n’aurait pas soigné son chat et ne lui aurait pas cédé généreusement son lit ! Ainsi, troublée à cette pensée elle n’eut d’autre réaction étrange que celle de le serrer contre elle, en un geste doux qui la surprit violemment. Elle se rendit bien compte de son erreur et s’écarta de lui évidemment, de peur qu’il ne la repousse avec autant de délicatesse qu’il ne l’avait fait pour la protéger de son jumeau. Elle soupira en passant une main dans ses longs cheveux blonds et ondulés, les détachants par la même occasion : Pour tout dire, elle ne savait pas très bien quoi faire…Et pourtant elle ne baissa pas le regard…Parce que c’était comme si elle ne pouvait pas se détacher de ses yeux.

« Pardon, je ne sais pas ce qui m’a prit, l’alcool sans doute. Je vais te laisser dormir tranquille, fais comme chez toi. Tu es libre de partir ou de rester, et si tu as faim, il y a tout ce qu’il faut dans la cuisine. Si tu as besoin de prendre une douche ou de désinfecter ta plaie, il ya tout ce dont tu as besoin dans la salle de bain. Bonne nuit. »

Morgana tourna rapidement les talons et quitta la pièce sans autre forme de cérémonie. En fait, elle ne se mit à rougir qu’une fois qu’elle eut quitté la pièce justement, comme si elle avait terriblement honte de ce qu’elle venait de manquer de faire à nouveau : En fait, il n’y avait pas du tout d’alcool là-dessous, parce qu’elle se sentait parfaitement maîtresse d’elle-même et qu’elle ne sentait plus cette horrible odeur de champagne comme quelques heures plus tôt, alors qu’elle manqué d’embrasser Farrel. Elle descendit finalement les escaliers et claqua à moitié la porte d’un geste rageur, avant de s’écrouler sur le lit qui était nettement moins confortable que celui de sa chambre. Une fois allongée, elle se mit à pleurer à chaudes larmes, et cela pendant plusieurs minutes avant de constater que l’une de ses blessures s’était rouverte parce qu’elle n’avait pas remit de bandage. Elle partit donc en chercher dans la salle de bain qui bordait la pièce dans laquelle elle se trouvait et se fit un bandage des plus réussis, tandis qu’elle s’était assise sur son lit entre temps. Elle essuya ensuite ses larmes, tentant de se calmer par elle-même, alors qu’elle était certaine de se mettre à déprimer dans cette maudite chambre dans laquelle il n’y avait pas ses dessins, ni les photographies qui lui tenaient à cœur. Alors, elle se mit à se blâmer toute seule, ce qu’elle faisait souvent lorsqu’elle ne savait plus où elle en était :

« Ma pauvre Morgana, t’es bonne pour l’asile… »
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 20:52:16

En une sens Farrel ne savait plus trop ou il en était, devait il appeler a l’aide mais qui répondrait a son appel? C’est bien beau d’avoir toujours fait fuir son monde mais maintenant qu’il avait besoin de quelqu’un, qui allait lui tendre une main charitable? C’est pour ça qu’il avait tout d’abord hésiter a toquer a la porte de Morgana. Le hasard faisait bien les choses au non, il ne savait plus. Il avait tout autre chose en tête et puis rien ne disait que ici, il allait être mieux reçu en somme. Elle pouvait très bien le laisser sur le pas de la porte. Et dans un sens, il l’aurait mérité vu son caractère et la manière dont il avait traité la jeune femme pas plus tard que dans la soirée. Pourtant la porte s’ouvrit. Et effectivement Morgana était la. Un court instant, il fronça les sourcils en la voyant si peu vêtue et il se dit même qu’il devait la déranger plus qu’autre chose. Il s’attendait vraiment à ce qu’elle lui referme la porte au nez. Un long silence s’installa et Farrel ferma les yeux près à entendre le pire plus que autre chose. Mais il entendit morgana qui le priait d’entrer. Il fut surprit et ouvrit immédiatement les yeux par la suite. La jeune femme le prit par l’épaule et le poussa a entré chez elle et étrangement il ne batailla pas le moins du monde. A peine franchit le pas de la porte qu’il sentit une douce chaleur l’envahir, après tout il était trempé jusqu’au os et se retrouver a l’intérieur lui faisait le plus grand bien. Morgana prit sa valise et monta a l’étage et Hawks la suivit sans un mot, parce qu’il n’aurait pas su rester en bas seul a attendre. Il entra dans la pièce à la suite de la jeune femme et comprit qu’il se trouvait dans la chambre de cette dernière. Il y avait de nombreux dessins accrocher aux murs, des photos ici et la enfin comme pour tout le monde, une chambre est une chambre. Lui-même en possède une chez… Ha ben non, il n’en a plus… Rien qu’a cette penser, son regard se voila. Le ramenant a cette triste fin de soirée et aux mots de son père. C’est a peine si son esprit avait enregistrer que là dans un coin, il y avait même un dessin le représentant. Un jour normal, il s’en serait certainement indigner mais pas aujourd’hui. Morgana alla fouiller dans son armoire et en sortit des serviettes propres, lui faisant comprendre qu’il serait préférable qu’il se sèche si il ne voulait pas tomber malade. Elle eut même la délicatesse de lui dire qu’il pouvait prendre le temps qu’il voulait… Oui même un empoter comme lui se rend compte que la jeune femme en face de lui sait faire preuve de plus de générosité que dix jeunes hommes comme lui. La jeune femme finit par prendre le petit animal qu’il tenait doucement contre lui, il hésita un instant mais il se résolu bien vite a le lui laisser. Elle devait être bien plus compétente que lui dans ce domaine. Avait elle remarqué que ses mains tremblaient? Il priait pour qu’elle n’ait rien vu mais c’était bien la réalité. Elles tremblaient et semble t il c’était pas a cause du froid, ni du fait qu’il était mouillé. Alors c’était quoi? De la rage contenue? De la peur ou une sorte d’angoisse? Où c’était ainsi qu’il exprimait une certaine tristesse vu qu’il ne savait plus pleurer depuis bien longtemps? Certainement un peu de tout. Morgana était sortie de la pièce depuis un petit temps mais Farrel resta là, imperturbablement debout. Le regard un peu hagard puis il passa une main dans ses cheveux. Ils étaient mouillés. C’est ça qui le ramena a la pièce en fait. Il regarda encore une fois autour de lui pour retomber sur les serviettes. En prit une au hasard et s’essuya un peu… Puis sans trop faire attention, il prit sa valise en sortit des vêtements propre et se changea. Une fois sa chemise mouille enlever, inévitablement il tomba sur cette énorme balafre qu’il avait sur le torse, cadeau de Connor pour leur 16 ans. Il passa une main dessus puis soupira et prit un t-shirt sec et l’enfila…
Puis la porte de la chambre qui s’ouvre a nouveau et Morgana qui apparaît. Encore heureux que Hawks était habiller parce que aussi non… Ben en même temps il lui semblait qu’il n’aurait pas spécialement crié au drame pour si peu. Elle finit par lui dire que son chat allait bien, il en soupira de soulagement d’ailleurs. En un sens il se sentait coupable, ce chat était comme sous sa protection. Mais il n’avait pas su le protéger correctement. Il faisait un piètre apprenti Auror en somme. Incapable de sauver un chat, qu’en serait il d’un humain? Pour la première fois, Farrel doutait de ses capacités. En somme, ils avaient réussit a le faire flancher. Mais en même temps qui n’aurait pas perdu pied, ne fusse que quelque instant après ce qu’il avait du subir. Son mental avait été mis a dur épreuve et même si il est semble t il solide comme un roc, il n’a pas un cœur de pierre. Comme certains semblent le penser… mais Hawks n’était pas au bout de ses surprises car la jeune femme lui offrait par la même occasion un toit. Il leva la tête et la regarda avec des yeux de merlan frit. Il n’avait pas penser un seul instant qu’elle recueillerait un chien galeux comme lui. Et elle insista sur le fait que si il n’avait pas envie de la remercier ce n’était pas la peine qu’il le fasse. A ces mots, il ne fit que baisser la tête. Apparemment, elle semblait bien le connaître. Le jeune homme pensait qu’elle allait le laisser a présent mais elle alla prendre une phot qui traînait sur son lit et que Farrel n’avait même pas remarquer. Quand elle la déposa sur la table de nuit, il l’observa un peu plus pour remarquer qu’il y avait des enfants dessus. Une photo de sorcier qui bougeait en temps réel. Pas comme celle des moldus figer à jamais pour l’éternité. Puis il regarda Morgana faire le lit, chose qu’il trouvait quelque inutile. Mais la jeune femme ne devait pas vraiment savoir a quel point Farrel peu être bordélique. Elle alla même jusqu’à allumer un feu… en fait, bizarrement il se sentait a l’aise ici. La présence de Morgana l’avait calmer plus qu’autre chose même si il ne comprenait pas pourquoi. Il sentait qu’elle n’était pas ennemie mais de la a le prendre pour une amie. Farrel ne sait pas trop ce que ces en fait… et puis elle le prit dans ses bras. Hawks se rendit aussi tôt mais ne la repoussa pas pour autant. Un autre jour, il l’aurait s’en doute repousser violemment et il serait partit en trombe de cette maison mais pas aujourd’hui parce que aujourd’hui n’avait pas été un jour comme les autres. Même si il ne disait rien cela devait sûrement se voir qu’il était perturber et en rare était les fois ou Farrel ne disait rien… elle s’excusa aussi tôt de son geste et Farrel restait toujours de marbre. Peut être avait il du mal a digérer ce qui c’était passer chez lui. Non plus chez lui, chez ses parents. Mais devait il encore les qualifier de parents? Quelle question idiote…
Encore une fois il l’ente dire qu’il était libre de rester au pas et que si effectivement il le voulait et bien il y avait tout ce qu’il fallait dans la salle de bain. En somme, on aurait presque cru qu’il était comme chez lui. Elle lui souhaita bonne nui te s’en alla. Mais comment trouver le sommeil après ce qu’il avait du entendre? Il ne pouvait pas, c’était presque impossible. Il alla fouiller dans sa valise et en sortit une photo. Un très vieille photo ou tous réunit, ils étaient souriant et rieurs, tous rassembler dans leur magnifique jardin par un soir d’été. Les enfants couraient dans tous les sens, même si il étaient identique l’on pouvait aisément faire a différence. Farrel le plus farceur des deux et Connor le plu timide a toujours vouloir se cacher derrière les jupons de sa mère. Ça avait bien changer depuis… il soupira et déposa la photo juste a coté de celle de Morgana. Puis se leva, il sortit de la chambre et se dirigea la ou le chat reposait. Il n’eut pas difficile a trouver la dites boite qui lui servait de lit d’appoint et il s’accroupit. Un sourire aux lèvres en entendant animal ronronner signe qu‘il devait effectivement allez mieux. Pas qu‘il mettait les compétences de Morgana en doute mais il avait voulu le voir de ses propres yeux. Il tendit sa main pour le caresser mais s’arrêta a mis chemin.


« Excuse moi mon vieux… Je te promet que çà n’arrivera plus. »


Puis il déposa sa main sur le torse de l’animal et sourit timidement. Il s’excusait de ne pas avoir été la, même si ce ôtait qu’un animal en somme. Mais ce chat c’était a peu près la seule personne que Farrel tolérait près de lui et en plus l’animal semblait l’apprécier alors. Il se releva doucement puis descendit en bas. Il avait autre chose a faire, ou plutôt a dire. Ses pas le dirigèrent vers l’autre chambre, là ou devait se trouver Morgana. Il toqua avant d’entrer. En fait il n’entra pas a proprement dit. Il entre ouvrit seulement la porte de la pièce. Quand il prit la parole, Farrel paru hésitant et pour cause c’était pas tout les jours qu’il tenait de tels propos.

« Heu… Je voulais juste te remercier… Je suis vraiment désolé de m’incruster chez toi de la sorte. J’essayerais de ne pas trop t’apporter d’ennuis et çà ne m’écorche pas la bouche de te remercier car tu sembles être l‘une des rares personne a ne pas me tourner le dos. Merci pour le chat… Du fond du cœur. »

Apparemment les miracles existaient ou alors il était trop sonner pour être le Farrel des grands jours. Il lui semblait qu’il avait certainement assez ennuyer la jeune femme et referma la porte de la chambre doucement, on entendit a peine un petit claquement. Mais ce n’est pas pour autant qu’il alla se coucher. Non il alla juste s’installer dans le salon. Se laissant tomber su un fauteuil comme une masse morte et en soupirant de plus belle. Il lui semblait qu’il allait avoir toute la nuit pour ruminer ce qui c’était passer dans le manoir des Hawks parce que le sommeil n’était pas près de la gagner.
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 2 Juil - 21:35:22

Morgana était toujours en train de ruminer ses pensées morbides lorsqu’elle entendit la porte de sa chambre d’amis s’ouvrir doucement. Ne prenant pas encore la peine de tourner son regard, elle comprit immédiatement qu’il s’agissait là de Farrel et de nulle autre personne : Il n’y avait personne d’autre dans cette maison de toute manière. En fait, elle ne savait même pas pourquoi elle lui avait offert un toit sans rien lui demander en échange…Elle savait qu’il devait détester la pitié, et bien qu’elle n’en ressente pas le moins du monde à son égard, il avait dû penser qu’elle devait prendre pitié de lui. Elle ne prit pas la peine de le regarder tandis qu’il venait de prendre la parole, tout simplement parce qu’elle n’avait pas terriblement envie qu’il voie ses larmes…Oui, Morgana pleurait à chaudes larmes, elle se laissait aller pour la première fois depuis bien longtemps. Elle se fichait qu’on la traite de pleurnicheuse, elle en avait pour ainsi dire bien besoin. Elle le laissa donc s’exprimer, faisant mine de ne pas être atteinte par ses paroles alors que dans le fond elle n’en perdit pas une miette. Seulement voilà, elle n’avait pas la force de le rattraper pour tout dire…Elle le laissa refermer la porte de la chambre derrière lui, ne bougeant pas d’un pouce tandis qu’elle se retrouvait de nouveau seule à en crever, et donc en proie à ses terribles angoisses qui refaisaient surface lorsqu’elle était affaiblie comme ce soir. Bientôt, elle se remit à penser à ce moment de sa vie où tout avait basculé : Le jour de ses sept ans, le jour de la mort de son jumeau. Elle l’avait laissé mourir, elle n’avait pas su le protéger…Et depuis ce jour, Morgana avait peur, peur d’être à nouveau maltraitée, peur d’être rejetée encore et encore jusqu’à ne plus avoir aucune volonté. En fait, d’un côté, elle attendait la mort avec plus d’impatience que n’importe qui, et d’un autre côté elle était la première à repousser bi en tête sa propre mort. En ce moment, elle avait un désir de survivre plus que jamais prononcé…Etait-ce du à sa rencontre avec Farrel ? Non, c’était impossible, il était aussi désagréable que possible avec elle. Pourtant, elle se surprit à se relever violemment de son lit pour courir le rejoindre dans le salon, ne prenant pas conscience qu’en fait, elle était toujours habillée de la même façon, à savoir d’une simple serviette. Il n’y avait vraiment que Morgana pour n’attacher absolument aucune importance aux détails vestimentaires, et cela même si elle s’habillait toujours avec énormément de goût. Elle ne referma pas la porte du salon une fois qu’elle l’eut ouverte à la volée, elle s’avança simplement dans la pièce, les traces de ses larmes étant encore un peu omniprésentes sur ses joues. En fait, elle avait rarement été aussi affaiblie devant quelqu’un, mais c’était un peu comme si elle se fichait qu’il puisse utiliser sa faiblesse pour lui faire du mal. Alors, au lieu de le fuir parce qu’il l’avait déjà blessée à plusieurs reprises, elle prit l’une de ses mains dans les siennes et le fit relever afin qu’il soit juste devant elle. Morgana n’avait pas de fièvre, pas plus qu’elle n’avait l’esprit embrumé par l’alcool, non, elle savait pertinemment ce qu’elle faisait. Ce fut donc en connaissance de cause qu’elle pencha son visage très légèrement afin d’atteindre les lèvres de Farrel. Ce baiser plus que surprenant qu’elle lui donna fut très timide au début : Et pour cause, il y avait longtemps qu’elle ne s’était plus laissée aller à embrasser quelqu’un. Mais une fois qu’il se fut plus franc, plus prononcé et empli de sous entendus, Morgana se détacha progressivement de Farrel, comme si elle le respectait trop pour continuer dans cette voie. Elle baissa un instant le regard une fois que ce baiser eut pris fin : En fait, maintenant qu’elle s’était autant laissée aller, il allait être difficile pour elle de revenir en arrière. Seulement voilà, elle ne s’écarta pas de lui pour autant et ne le fuit pas, en ce sens qu’elle replongea à nouveau son regard dans celui du jeune homme qui devait se demander depuis un bon moment pourquoi il avait fallu qu’il tombe sur une folle pareille…Et lorsqu’elle eut enfin reprit tous ses esprits, elle pu enfin prendre la parole et expliquer à demi mot son geste, sans vraiment entrer dans les détails :

« Je suis désolée et en même temps je ne le suis pas. Je sais que dans le fond tu méprises les gens comme moi, et cela sans me connaître, mais tu as raison, je suis quelqu’un de méprisable. J’avais un jumeau moi aussi, un petit frère que j’aimais plus que tout…Mais je l’ai laissé tomber dans une immense bassine d’eau, et comme je n’ai pas réagit alors que j’étais juste devant lui, il s’est noyé. Cela fait de moi une meurtrière non ? Quelqu’un qu’il faut montrer du doigt, qu’il faut bannir ou enfermer dans un asile…Je ne sais pas bien ce qui m’est arrivé après, à part le fait que j’ai été vendue par ma mère et torturée pendant des années par ma tante…Laquelle m’a effacé tous mes bons souvenirs et m’a rendue amnésique. Tu vois, tu ferais mieux de me fuir, puisque tu es tant révulsé, ça ne devrait pas te poser trop de problèmes je pense…De plus, je t’ai dis que je ne voulais pas que tu me remercies. Mon geste n’a été fait que parce que je ne voulais pas que tu me détestes toi aussi…C’est raté hein ? En plus d’être une meurtrière, je suis quelqu’un d’intéressé…Quel déshonneur sur la famille Rose ! Ne t’en fais pas, je te laisse la maison. Je ne passerais pas la nuit ici, tu pourras donc respirer « de l’air non pollué » ».

Morgana avait laissé coulé ses larmes durant toute sa tirade, ne sachant plus quoi faire pour faire taire cette fichue voix en elle qui lui hurlait de serrer Farrel contre elle et de ne plus le lâcher, comme une bouée de sauvetage. Mais comme elle ne voulait pas être un poids pour lui, elle avait inventé une partie de cette histoire afin qu’il n’ait d’autre choix que celui de la haïr, de la mépriser et de la fuir. Certes, son jumeau était mort, mais ce n’était nullement sa faute parce qu’elle était une enfant naïve à l’époque…Et puis, elle avait largement payé le prix de son erreur en souffrant plus souvent qu’à son tour par la suite. Alors, sur ses belles paroles, elle se mit à courir et claqua la porte du salon derrière elle, demeura si furieuse contre elle-même qu’il n’y aurait plus rien ni personne qui serait capable de l’empêcher de fuir. Elle monta jusqu’à sa chambre et attrapa une chemise et une jupe courte dans son armoire avant de les enfiler à toute vitesse. Il fallait qu’elle parte, maintenant tout de suite, parce qu’elle avait honte, honte d’avoir embrassé ce jeune homme qui devait être déjà bien assez chamboulé et honte de s’être montrée aussi misérable devant lui en s’accusant de la sorte. Alors, dès qu’elle fut habillée, elle redescendit en courant et claqua la porte de la maison, se fichant du fait qu’il pleuve comme jamais dehors. De toute manière, même si elle tombait malade, cela n’avait pas grande importance. Elle se mit à courir en laissant ses larmes couler, tentant de se soulager par le biais de ses larmes. Une fois qu’elle fut dans la rue voisine, elle fit une rencontre malencontreuse : Un homme visiblement très intéressé par la jeune femme l’avait prise par le bras avec un sourire carnassier, comme si elle demeurait de la viande à déguster à tout prix. Elle aurait pu se dégager, lui mettre un coup de pied bien placé ou même hurler au secours, mais elle ne fit rien de tout cela. En fait, elle l’incita même, poursuivant dans sa fureur idiote cette quête de la mort qu’elle cherchait tout en la repoussant. Au moins, elle se disait qu’elle n’allait plus être un poids pour personne…

« Allez-y qu’on en finisse… »

Morgana sentit les lèvres de cet inconnu contre son cou, et ce fut à ce moment là qu’elle comprit qu’au lieu de faire honte à sa famille, c’était en premier lieu à elle-même qu’elle faisait honte. Elle le repoussa donc violemment en lui collant une gifle monumentale, et se remit à courir en direction de sa maison, dont elle redécouvrit avec bonheur la porte soigneusement décorée par ses soins. Elle pénétra à nouveau à l’intérieur, la respiration haletante, le visage rougit par l’effort physique intense mêlé à la peur qu’elle venait de subir. Il lui fallut bien quelques minutes pour reprendre ses esprits, et une fois que ses pensées eurent repris un brin de clarté, elle remonta jusqu’au salon, retrouvant toujours Farrel. Son regard était empli d’excuses, et elle avait tellement de choses à lui dire qu’elle ne savait pas très bien par où commencer. Elle se contenta donc de sécher ses larmes pour bien montrer que ça y était, sa petite crise ridicule lui avait enfin passée. Elle reprit convenablement son souffle et se lança enfin, d’une voix plus assurée et déterminée qu’elle ne l’aurait cru :

« Pardon pour tout…Je crois qu’en fait je ne suis pas vraiment quelqu’un de fréquentable malgré tout. Je voudrais t’aider mais je ne suis déjà pas capable de m’aider moi-même, alors tu cours vraiment à la catastrophe avec moi ! Tu as raison de te détacher de moi, je crois que ça vaut mieux. Mais avant de regagner ma chambre et de te laisser définitivement tranquille, je voulais que tu saches que la seule raison de cette crise d’hystérie est qu’en ta présence j’ai du mal à garder mon calme dans tous les sens du terme. Et cela sans en comprendre la raison. Tu devrais aller essayer de dormir, tu as l’air fatigué. »

Voilà, le plus dur était fait, maintenant Morgana se risqua un léger sourire timide avant de regagner effectivement sa chambre d’amis. Elle se mit en pyjama cette fois, avec ce vêtement rouge vif en soie qu’elle aimait tant, et se glissa dans les draps sans pour autant fermer les yeux. La pièce était désormais plongée dans le noir parce qu’elle avait éteint la lumière, mais cela ne faisait que lui rappeler l’insignifiance de sa vie et de son être, pas vraiment ce qu’il fallait pour s’endormir paisiblement !
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyJeu 3 Juil - 19:01:11

Farrel avait donc prit place d’une manière peu délicate dans un des fauteuils que possédait Morgana. Il est loin d’être un jeune facilement mal à l’aise et gêné chez les autres, en fait cela se remarque au premier coup d’œil en somme. Encore une fois, il soupira à croire que cet état était le seul qu’il allait bien pouvoir avoir en cette nuit. Un soupir ne veux rein dire en soit. Mais ici ne chercher pas un soupir qui ce veut le signe d’une quelconque satisfaction, ici si Hawks souffle ainsi c’est plutôt a cause d’une certaine exaspération et surtout de beaucoup de désolation. Il savait que depuis de nombreuses années sa présence n’était plus trop requise chez lui, enfin dans le manoir des Hawks. Mais jamais avant ce soir cela n’avait été dit aussi clairement. En somme, ils avaient mis les points sur les i et d’une manière si peu aimable que s’en était triste a en pleurer si seulement il savait ce laisser allez a cette émotion là. Enfin en même temps, le jeune homme savait a quoi s’en tenir a présent c’est-à-dire a pas grand-chose, si ce n’est plus rien pour être plus exacte. Enfin soit, il ruminait dans son coin parce que de toute manière il n’avait pas plus sommeil que cela. De plus, l’on ne pouvait pas dire qu’il était d’humeur joyeuses comme aurait il pu l’être d’ailleurs? Même si le fait que Morgana ait soigner son animal de compagnie le rendait plus que content mais il y avait toujours cette autre partie de lui qui refusait de se laisser allé a une quelconque explosion de joie trop intense. Que voulez vous on ne se refait pas en somme… Un tas de questions lui trottait dans la tête. Et Connor avait fait tout cela exprès ce qui cela dit en passant ne l’aurait pas surprit autre mesure? Et pourquoi se déchaîner sur un animal, était il plus fou encore que ce qu’il ne l’avait imaginer? Jusqu’au allait allé la barbarie de son jumeau? Et la il avait déjà une réponse, jusqu’au bout. Jusqu’à ce qu‘il commette l‘irréparable… Il semblait que Farrel manquait de temps. Il en avait toujours manqué en y réfléchissant pour tout et rien. Et lui dans cette histoire, est il réellement différent? Dans le sens ou, lui aussi serait prêt a prendre la vie de quelqu’un si cela se révélait nécessaire. Pas si différents que cela en fait, lui et Connor se ressemble à bien des points. Il frissonna et pas a cause du froid mais rien qu’ont l’idée de se dire que lui et son jumeau était pareil. Comment en était il arriver a un si haut point de dégoût l’un envers l’autre? Des années de pratique en somme, des chamailleries et d’idée préconçues. Il s’affala encore un peu plus dans le fauteuil, en étendant les bras sur le long dossier de celui-ci. Et puis il y avait Morgana… Il ne pouvait pas rester ici bien longtemps, il ne voulait de un ni être un fardeau pour elle, ne pas être dans son chemin et de deux, il ne voulait pas la mettre en danger. Être proche de lui, c’est être en danger permanent en somme. Bien sur c’est quelque peu exagéré mais si Connor est dans les parages et bien oui toutes personnes ayant un semblant de lien avec Farrel risquait gros. Même un simple animal de compagnie, c’est pour dire. Imaginez une personne a qui Farrel tiendrait réellement. Le jeune homme se remit à soupirer. Le silence que lui avait offert la jeune femme face à ses remerciement, certes bien maladroit, l’avait quelque peu offensé. Dans le sens ou, rare sont les fois ou il se perd en excuse et remerciement quelconque. Et en même temps, il pouvait aisément comprendre que vu son comportement l’on n’est pas spécialement envie de l’écouter parler et cela même si pour une fois il était en quelque sorte amical…
Une chose était sur, la nuit allait être longue et interminable si il continuait a broyer du noir seul dans son coin. Et puis la porte de la chambre qui s’ouvre à la volée et Morgana qui fait son apparition dans la pièce. Farrel ne s’y attendait pas trop, ce qui le fit légèrement sursauter. Et puis, elle était toujours aussi peu vêtue mais l ne baissa pas le regard pour autant. Il la regardait, arquant un sourcil an se demandant qu’est-ce qu’il avait encore fait pour qu’elle face une entrée si fracassante. En plus, cela se voyait qu’elle avait pleurer. Par sa faute a lui? Oui, il ramenait souvent les pleurs des autres a lui, parce qu’elle ne serait pas la première qu’il ferait pleurer et sûrement pas la dernière malheureusement. Il ouvrit la bûche mais avant même qu’un seul son ne soit prononcé, la jeune femme lui prit l’une de ses mains et le leva. Ce qui eux pour cause qu’il referma sa bouche aussi tôt allait elle lui demander de partir? Au quel cas et bien il sortirait tout simplement. Mais non, si il avait su ce qui se passait dans la tête de Morgana. Peut être se serait il enfuit de peur… De peur de quoi en fait? Il ne savait pas trop. Et avant même de pouvoir faire quoi que se soit. Elle l’embrassa… Un baiser qui se voulait timide au début mais qui prit une toute autre tournure dès lors ou Farrel lui-même le lui rendu sans aucune gêne. C’était une sensation bien étrange et en même temps tellement agréable. Inutile de préciser que rare, très rare son les fois au Hawks se laisse allé à un tel degré dans le relationnel. Et sans s’en rendre compte, il posa timidement une main dans le dos de la jeune femme, en fait il ne faisait que l’effleurer. Il n’est pas assez franc pour laisser sa main complètement déposer sur le dos de cette dernière. Mais toute les choses on une fin et ce baiser aussi devait bien se terminer un jour. Elle replongea son regard dans celui du jeune homme qui devait paraître bien troubler. Dans un sens, il ne comprenait pas. Et en même c’était bien logique vu qu’il n’arrivait jamais à comprendre les autres. Mais lui qui s’attendait a être mis a la porte encore une fois durant la soirée c’était retrouver embrasser par la jeune femme… il y avait bel et bien de quoi ne pas trop comprendre dans le fond. Et en même temps, elle pouvait se vanter de lui avoir clouer le bec comme personne car en se moment même c’était comme si il n’arrivait pas a articuler le moindre mot. Un Farrel muet, on aura vraiment tout vu. Et puis la voix de Morgana. Elle s’excusait de son geste et en même non puis la sorte de révélation. Il tomba des nues quand il entendit qu’elle aussi avait un jumeau mais qu’à l’heure actuel ce dernier était mort. Un accident au vue de ce qu’il avait entendu mais la jeune femme semblait s’en vouloir plus que de raison. Morgana s’emporta dans une sorte de tirade il ne comprenait pas tout mais il savait que sur certains point il ne pouvait lui donner tort. Mais il ne la méprisait pas, en fait il ne faisait que faire semblant que oui pour pas qu’il s’attache… Alors dans le fond lequel des deux était le plus méprisable? A croire qui ni l’un ni l’autre n’avaient une grande estime d’eux même. Hors, même si il ne le montrait pas il avait bel et bien de l’estime envers la jeune femme… Ha pourquoi lui est il si difficile de faire un compliment? Un seul pourrait peut être arranger les choses qui semblait tourner au vinaigre quand Morgana lui dit qu’elle lui laissait la maison et qu’elle s’en irait d’ici. Non, non, il ne voulait pas en arriver là.
Hawks paru presque choqué quand il fit une larme couler sur la joue de Morgana parce que il savait que si il y avait maintenant un quiproquo entre eux, c’était grandement de sa faute a lui.
Il resta comme un piquet de gare, entendant bien des portes claquer mais rien a faire, il e savait pas quoi faire ni quoi dire pour la calmer. Quand enfin il reprit ses esprits, Morgana semblait partie et il se retrouva seul. Comme il l’avait bien été si souvent ces dernières années. Il porta l’une de ses mains sur ces lèvres, un bref moment en se demandant si il avait rêver ou non. Puis a nouveau de bruit dans l’entrée, des pas qui se dirige vers le salon ou il se trouvait et Morgana devant lui. Trempée. Il tourna la tête et la regarda un bref moment. Son expression était mêler d’une sorte d’incompréhension flagrante a un certains inquiétude qui c’était éveiller en lui quand il c’était rendu compte qu’elle était partie dieu sait ou et qu’il était seul dans cette maison qu’il ne connaissait pas et qui n’était pas a lui. Il aurait pu s’emporter contre elle, lui cirer dessus mais il n’en fit rien. Elle avait l’air aussi accablée que lui, en cela il la comprenait donc à son sens pas besoin qu’il en rajoute une couche. Puis elle s’excusa. Et puis les paroles de la jeune femme, elle lui disait qu’elle n’était pas une personne fréquentable. Lui non plus. Qu’elle n’arriverait pas a l’aider parce qu’elle n’arrivait pas à s’en sortir elle-même. La aussi il se reconnu dans ses propos là et qu’il ferait effectivement mieux de ne pas s’intéresser a elle. Il ponctua la phrase d’un soupir. Qu’elle ne comprenait pas que quand il était près d’elle elle n’arrivait pas a resté calme bien longtemps. Sur quoi, elle ajouta qu’il ferait mieux d’aller dormir…
Dormir? Vraiment, ce simple fait allait réellement l’apaiser? Lui rendre son entrain perdu depuis toutes ces années. Il laissa la jeune femme regagner sa chambre et resta planter la. A croire qu’il allait finir par prendre racine en somme. Mais il n’avait pas eut le temps d’en placer une, pas une seule. Il se tourna pour se diriger vers sa chambre… Puis fit volte face et alla se planter devant celle ou Morgana était.
Il mit l’une de ses mains sur la porte, elle paraissait grande. Il aurait aisément pu devenir un pianiste de renom si jamais il avait prit le temps d’apprendre à jouer de cet instrument. Il ne savait pas si tomber de fatigue Morgana dormait déjà ou pas. Mais il prit la parole, le principal a ses yeux étant qu’il disait ce qu’il avait envie de dire. Et si elle ne l’entendait pas tans pis tans mieux, il n’allait pas le répéter deux fois de toute manière.


« Si tu veux mon avis et peut être que tu t’en contre fiche mais je vais quand même te le donner. Tu es loin d’être une personne méprisable Morgana. A mon sens, tu serais même l’inverse et peut être que je suis le premier a ta le dire mais tu es une personne bien. Quand on y pense je suis peut être la personne la plus mal placer pour te complimenter et même que peut être, ce que je viens de te dire ne te feras ni chaud ni froid. Mais si personne ne te l’a dit par avant et bien c’est que tout ces gens ne méritaient pas de te connaître. Quand a moi… Et bien, je ne mérite pas que tu prenne soin de ma personne car si tu veux réellement voir quelqu’un de méprisable tu n’as pas a allez bien loin tu en a un justement sous ton toit… »

Il soupira bruyamment. Certes, Farrel avait toujours les mots pour qu’on le déteste plus qu’autre chose. Et même quand il faisait un compliment, on dirait plus que cela sonnait comme un reproche plus qu’autre chose mais la il essayait d’être agréable en somme. Il ferma les yeux puis reprit son discours.

« Je serais certainement partit demain au aurore, je ne veux pas te mettre dans l’embarra. Non parce que ta présence me répulse mais parce que c’est la mienne qui te mets en danger. Tu peux prétendre que je ne veux pas te voir dans mon champ de vision et tout ce que tu veux mais si j’avais eut une vie plus calme, cela aurait été un véritable plaisir de faire ta connaissance. En fait s’en est déjà un mais l’histoire s’arrêta la je pense… Même si… Rien, bonne nuit et encore pardon pour le dérangement. »

Pourtant ce n’était pas difficile de dire même si j’aurais bien aimé apprendre à mieux te connaître. Mais il ne pouvait pas. Pas le temps, il le sait… il tapa sa main sur la porte, dans un léger bruit sourd puis tourna les talons et s’en alla en haut. Il monta les escaliers quatre a quatre et alla se coucher dans la chambre. Sans prendre le temps de se changer, rien. Il se laissa tomber sur le lit. Regarda le plafond et éternua. Il fit une légère grimace en pensant que si ça se trouvait demain en se levant il serait peut être malade a avoir traîner sous la pluie durant dieu sait combien de temps.
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyJeu 3 Juil - 20:26:20

Morgana ne se sentait pas mieux dans ce lieu baigné par l’obscurité, et pourtant, Dieu sait combien elle aurait aimé se sentir mieux, moins oppressée, moins triste tout simplement. Pour tout dire, elle ne savait pas très bien quoi penser sur les évènements qui avaient toujours bercés sa vie…Etant donné qu’elle était amnésique et que beaucoup d’évènements lui échappaient, il était fort probable qu’en fait, elle s’en veuille pour rien concernant la mort de son jumeau. Mais c’était humain de souhaiter que ce frère tant chéri lui revienne, parce qu’il avait été de loin son seul soutien en cette vie. Sa famille dans son intégralité lui avait tourné le dos depuis la mort de celui-ci, comme si elle était l’enfant maudite, celle qui n’aurait pas dû naître, celle que l’on ne devait surtout pas côtoyer…Rapidement, elle s’était forgé une carapace, de colère et de peur, et depuis elle ne parvenait plus à vivre en contrôlant normalement ses sentiments. La preuve était faite que ce soir et depuis sa rencontre avec Farrel, elle n’avait pas cessé de réagir plus bêtement que jamais : Elle l’avait sauvé de sa tante alors que de toute évidence il ne souhaitait qu’une chose, mourir…Elle avait ensuite soigné ses blessures pour s’entendre dire que ce n’était pas la peine…Et même ce soir, alors qu’il l’avait remerciée pour les soins qu’elle avait apportés à son chat, elle avait prit cela presque comme une insulte. C’était comme si elle l’appréciait mais qu’en même temps elle ne supportait pas qu’il l’approche, qu’il la touche parce qu’elle était certaine qu’il allait finir par la blesser, d’une manière ou d’une autre. Cela dit, à cette pensée, Morgana se retourna violemment dans son lit, quelque chose la troublait…En fait, il ne l’avait jamais touchée de lui-même, c’était toujours elle qui avait fait le premier pas, le touchant alors qu’elle savait pertinemment qu’il pouvait la repousser. En fait, c’était elle qui était la plus à blâmer dans l’histoire, parce qu’à aucun moment elle ne lui avait demandé son avis, ni quand elle avait soigné la petite plaie provoquée par la gifle monumentale de la mère du jeune homme, ni quand elle l’avait serré contre elle, ni quand elle l’avait embrassé…En fait, elle était vraiment méprisable, parce que si ça se trouvait, il devait maintenant avoir une dent contre elle à cause de tout ce qu’elle avait osé faire. A cette pensée, Morgana sursauta…C’était insupportable pour elle de songer qu’une fois personne en plus pouvait la détester. Et le fait que sa porte de chambre s’ouvre accentua sa peur comme jamais, parce qu’elle sortit de ses pensées sombres un peu trop brutalement à son goût. Elle ne distinguait pas bien le visage de Farrel malgré la pâle lumière qui se trouvait dans le couloir, mais elle écouta ce qu’il avait à lui dire, n’en perdant pas une miette, comme si ce qu’il allait lui dire pourrait la guider d’une quelconque façon. En fait, elle voulait savoir si elle avait un espoir d’être appréciée par lui ou non…Alors, pour l’encourager à poursuivre jusqu’à ce qu’il ait fini, elle ne dit rien, aucun mot ne dépassa ses lèvres. Elle se permit même un sourire radieux lorsqu’il lui énonça qu’elle était une personne bien, il ne pouvait pas savoir à quel point cela lui mettait du baume au cœur qu’il lui dise cela alors que depuis le début il n’avait fait que la repousser et rien d’autre, lui prouvant qu’en fait, ce qu’elle faisait ou rien, c’était du pareil au même. Néanmoins, son sourire disparut bien vite lorsqu’il s’accusa d’être quelqu’un de méprisable et qu’il allait partir demain dès que l’aube serait levée si elle lisait bien entre les lignes. C’était étrange, à cet instant précis, elle ouvrit la bouche pour lui crier qu’elle voulait qu’il reste, mais il coupa court à son envie parce qu’il lui énonça qu’il allait la mettre en danger…Si seulement il comprenait à quel point elle se fichait de rester en vie ! Elle préférait milles fois mourir en ayant eu la chance de rencontrer quelqu’un de bien plutôt que de vivre encore des décennies sans jamais connaître quelqu’un capable de lui tendre la main. Morgana désespérait de trouver effectivement quelqu’un qui saurait la comprendre, accepter ses qualités comme ses défauts et qui éviterait de la pointer du doigt dès qu’elle ouvrait la bouche. Oui, c’était vraiment de cela dont elle avait le plus besoin. Alors, le fait d’entendre qu’il ne voulait la mettre à l’écart que pour cette raison lui donnait encore plus envie de le détromper sur la question…D’ailleurs, elle se leva violemment de son lit alors qu’il avait fini de parler, espérant bien qu’il allait attendre qu’elle en place une mais non, il referma délicatement la porte en s’excusant encore pour le dérangement. Il lui avait aussi souhaité une bonne nuit, mais ça elle l’occulta rapidement parce qu’elle se mit à réfléchir intensément quant à la démarche qu’elle devait suivre pour le rattraper…Finalement, après quelques minutes d’intense réflexion, elle s’élança à sa poursuite et pénétra tout doucement dans sa chambre, après avoir monté les marches deux à deux, le plus rapidement qu’elle avait pu. Elle referma la porte derrière elle, le trouvant allongé sur le lit et entendant qu’il venait d’éternuer. Elle s’en fichait, elle avait quelque chose à lui dire et elle n’avait pas envie de passer par dix millions de chemins :

« Reste. Reste avec moi… »

Morgana ne savait pas très bien comment des mots aussi simples et aussi courts étaient parvenus à son esprit, mais le fait était là, elle les avait prononcés et le pire était qu’elle ne le regrettait même pas. Non, comment aurait-elle pu regretter quelque chose qu’elle pensait vraiment ? Il n’avait nulle part où aller, et elle ne pouvait pas dire qu’il l’indifférait totalement, surtout après l’avoir embrassé si franchement comme elle l’avait fait quelques temps plus tôt…Alors, pour ponctuer ses paroles, elle s’avança jusqu’à lui et s’agenouilla sur ce lit dans lequel elle avait tant dormi depuis qu’elle avait décidé de louer cette maison. Elle passa doucement sa main sur son front et constata qu’il n’avait pas de fièvre…Tout ce qu’il lui fallait, c’était un peu de chaleur, rien de plus. Alors, elle se leva et remit deux bûches dans la cheminée afin que le feu ne s’éteigne pas, puis revint près du jeune homme en le glissant sous les couvertures. Elle commençait à se dire qu’elle devait le gonfler avec ses attitudes stupidement maternelles, mais pour le moment, elle avait plus important à penser. Une fois qu’elle l’eut confortablement installé sous son édredon bien chaud, elle contourna le lit pour y pénétrer à son tour, sans pour autant le toucher. Non, elle se disait qu’il viendrait vers elle s’il en avait envie et uniquement s’il en ressentait l’envie. Morgana ne voulait plus le forcer comme elle l’avait fait jusqu’à maintenant…Surtout lorsqu’elle avait osé l’embrasser. Cela dit, elle comprenait maintenant qu’elle l’avait juste en face de lui qu’il avait dû rester sur sa fin face à ses premières paroles, celles qu’elle avait prononcées juste après être entrée dans la pièce…Et en comprenant cela, elle ne pu que poursuivre sur sa lancée, ayant pour but de l’encourager et non l’enfoncer encore un peu plus…Elle savait qu’il n’avait pas besoin de cela pour le moment.

« Tu n’es pas insignifiant, tu n’es pas méprisable non plus, tu es toi, tout simplement. Tu veux savoir ce que je vois ? Un jeune homme blessé par la vie qui n’ose pas montrer qui il est réellement parce qu’il a peur d’être blessé davantage. Mais moi je lis dans tes yeux que tu n’es pas aussi cruel que tu veux bien le démontrer par a+b. C’est vrai, tu as heurté mon orgueil, ma fierté et un peu mon cœur aussi…Mais tu as été tellement doux par rapport à ceux qui ont ruiné ma vie que je n’y pense déjà plus. J’ai conscience que je ne peux pas te pousser à rester si tu veux t’en aller, mais n’est-ce pas à moi de décider si je veux risquer de te connaître ou pas ? Je me fiche de mourir dans cinquante ans ou dans deux mois…Pour le moment, ma vie n’a plus aucune saveur parce que tout le monde m’a reléguée depuis longtemps au rang de folle furieuse. Si tu penses comme eux, je te laisserais partir…Mais si tu veux rester dis le moi, je t’en prie…Tu ne crains rien ici, je peux t’aider, je suis sûre que je le peux…Il faut juste que tu arrêtes de me regarder comme si j’étais une bête curieuse qui veut s’immiscer dans ta vie pour te blesser…Je ne suis pas ton ennemie Farrel…Si je l’avais été, je ne t’aurais pas accueilli ici. Je te l’ai dis, ma porte te sera toujours ouverte, quoi que tu décides. »

Finalement, Morgana se plaça sur le dos, soupirant doucement. Ses poignets la faisaient horriblement souffrir et elle tentait de garder un visage impassible alors qu’elle savait très bien qu’elle devait encore avoir de la fièvre. Elle ne suait pas encore au niveau du front, mais elle avait les mains moites, ce qui n’était guère moins significatif. La jeune fille avait juste la décence de ne pas le faire voir à son hôte, parce qu’elle se rendait oh combien compte à quel point il n’avait pas besoin de ça pour le moment. Elle ferma les yeux deux minutes avant de les rouvrir brutalement, se rendant compte qu’au final, elle était dans le même lit que le jeune homme et qu’il était peut-être gêné…Elle tourna donc son visage qu’elle avait marqué au maximum avec un sourire pour éviter de montrer sa souffrance…

« Si cela ne te dérange pas, j’aimerai dormir ici. Promis, je ne te toucherai plus sans ta permission, je n’ai pas envie que tu me méprises non plus…Je vais rester sagement dans mon coin et ne t’inquiètes pas, pendant la nuit, je ne ronfle pas, je ne parle pas en dormant et je ne bouge quasiment pas. Si tu as besoin de quelqu’un contre qui dormir je suis là, pas la peine de te sentir gêné. Je veux juste m’assurer demain que tu n’es pas malade. Pour le moment, tu n’as pas de fièvre, mais je n’ai pas envie que tu t’en ailles d’ici en étant malade. »

Morgana partait du principe qu’il allait camper sur ses positions et partir au petit matin…Elle voulait juste qu’il ait la décence de la réveiller d’une part pour lui dire au revoir, mais aussi pour lui montrer s’il était malade ou non. C’était sa façon maladroite de prendre soin de lui, et cela même si de son côté elle souffrait beaucoup et que ses poignets saignaient encore abondamment. Elle se tourna sur le côté, face à Farrel, et tenta de fermer les yeux. Mais face à lui, c’était oh combien difficile ! Ce fut pourquoi elle les rouvrit pour mieux plonger son regard dans le sien, comme si elle n’allait jamais s’en lasser…De plus, elle tremblait de froid et de douleur, et comme elle n'avait pas envie d'y penser trop intensément pour le moment, le regarder était un excellent moyen de se déconcentrer là dessus.
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyLun 7 Juil - 9:51:41

Farrel était donc revenu dans cette chambre, la sienne pour une nuit en somme. Bien que, il aurait aimé être dans sa vraie chambre, dans la maison où il a grandit, ou il est né. Mais que reste t il maintenant? Plus rien ou si peu. Tans de souvenir balayer en un revers de main, des souvenirs effacer en quelques secondes a peine. C’est effrayant de voir à quel point tout peut être oublié en un battement de cil. Et tout çà a cause de quoi dans le fond? Juste parce qu’il était différent, qu’il ne rentrait pas de le même moule que les autres… C’est pathétique dans le fond. Un long soupir se fit entendre dans la pièce. Mais une autre question pointe le bout de son nez. Méritait il autre chose? Il ferma un instant les yeux. Si Hawks est loin d’être facile avec les autres, il est encore plus dur envers lui-même. A ses yeux, il est une personne méprisable qui mérite le sort qui lui est réservé. Vrai ou faux, qu’importe dans le fond parce qu’au final sa vie n’en serait pas plus rose pour autant. Tout se mélange dans sa tête, qu’avait il vraiment fait pour mériter un tel traitement? Et pour toute réponse le silence de la pièce. Ce silence implacable, qui vous prend a la gorge et qui fait plus mal de des centaines de décibels. Hawks passa une main dans ses longs cheveux noirs… Il ne savait plus trop ce qu’il faisait ici. Comment il était arrivé là. Le hasard? Si seulement il croyait à ce genre de chose et pour une fois, oui il aurait bien aimé que le hasard soit une réponse en soit. Mais il sait que cela n’est pas possible… Mais quoi alors? Il laissa cette question en suspens parce qu’il n’avait pas envie d’avoir mal a ma tête juste en essayant de trouver une réponse a une question tout en sachant qu’il n’y arriverait sûrement pas aujourd’hui. Il était quelque peu perdu. Lui habituer à tout bien organiser autour de lui, ce qui est ironique quand on sait à quel point le jeune homme est bordélique avec ses affaires… Mais le reste, il ne faisait pas preuve de beaucoup de laisser aller avec sa vie. Hors ici, tout son petit quotidien avait bien été chamboulé. Et pourtant, il ne se sentait ni mal à l’aise, ni gêner ou quoi que se soit d’ailleurs… Il ne sait plus trop ou il en est et franchement il n’a pas spécialement envie de le savoir mais bon… Comment pouvait il bien trouver le sommeil dans pareil circonstance, c’était impossible, son cerveau partait dans tout les sens. Des tonnes et des tonnes de questions l’assaillaient et pourtant il devait dormir. Tout son corps lui criait de dormir parce qu’il en avait besoin mais rien. Il n’y arrivait pas, son esprit était bien trop perturber pour pouvoir ne fusse que fermer un œil. Le jeune homme ne devait pas être dans la chambre depuis bien longtemps quand la porte de cette dernière s’ouvrit. Il se doutait bien que cela devait être Morgana, qui d’autre serait rentrer ici de toute manière. Mais il pensait qu’elle allait dormir ou bien qu’elle n’oserait pas venir le déranger. Il c’était tromper. Maintenant il fallait savoir si cela allait le déranger ou pas… Mais a peine eut elle rentrer que l’idée de la chasser de la pièce ne lui traversa même pas l’esprit… Étrange parce que si cela aurait toute autre personne, Farrel se serait empressé de dire qu’il ne voulait as être déranger. Hors ici, il restait bizarrement muet. Et puis il y avait ce que la jeune femme venait de lui demander. De rester avec elle… Encore heureux que pour le moment la pièce était plongée dans le noir parce que aussi non elle aurait vu à quel point il avait été surprit de l’entendre lui dire cela. Avait il mal entendu? Non, non, il a toujours eut une excellente audition. Puis des bruits de pas et la jeune femme qui se rapproche tout doucement du lit où il se trouvait. Elle n’était pas bien loin de lui, puis la main de cette dernière sur son front, semblant voir si il était fiévreux ou pas. L’avait elle entendu éternuer? Sans doute que oui… Il la suivit du regard, quelque peu intrigué, lorsqu’elle alla rajouter des bûches dans la cheminée pour qu’il fasse un peu plus chaud. Intrigué, il l’était parce que cela faisait des années que personne ne c’était vraiment intéresser a lui de cette façon. L’attitude si maternelle de la jeune femme envers Farrel ne le rebutait pas. C’était étrange, elle le bordait quasi et lui ne bronchait pas le moins du monde. Puis Morgana qui vint se mettre sous les couvertures, dans le même lit que lui… Il se crispa un peu mais en même temps, il n’était pas chez lui. Ce lit était plus celui de Morgana que le sien en somme, alors avait il réellement son mot a dire dans l’histoire? Bien sur qu’il l’avait… mais c’était la seule chose qu’il c’était dit en lui pour se trouver une excuse en somme. Alors que si il ne se voilait pas la face, la réponse aurait plutôt été qu’il avait tout simplement envie de sentir la présence de la jeune femme à côté de lui… Il secoua un peu la tête, était il cassé? Il aurait bien cru que oui. Puis la voix de morgana qui s’éleva dans la pièce. Elle lui disait qu’il n’était pas insignifiant, qu’il n’était pas méprisable… Il aurait aimer la croire mais cela était tellement encrer en lui qu’il ne pouvait dès lors pas changer d’avis sur lui-même en deux secondes. Il l’écoutait parler, ne perdant aucune miette de ce qu’elle lui disait même si il donnait plus l’impression de n’écouter que d’une oreille hors c’était faux. Lui un jeune homme blessé? Il aurait aimer pouvoir dire que non, mais la c’était se mentir a soi même. Morgana ne pouvait pas taper plus juste en somme. Alors elle pensait qu’il n’était pas cruel, il soupira. Il n’était pas vraiment du même avis qu’elle. Mais peut être qu’elle changera d’avis un autre jour, qui sait. Et si il arrivait à lire entre les lignes, la jeune femme semblait vouloir apprendre à le connaître. Çà aussi c’était nouveau en somme. D’habitude, il parvenait très bien a faire fuir tout le monde hors là non. Elle avait raison, ce n’était pas lui de dire si oui ou non elle avait le choix de rester près de lui… mais en même temps, vu qu’elle savait qu’il était en danger, pourquoi vouloir tout même le connaître? Bien sur, il pouvait comprendre qu’elle n’avait pas peur de mourir, lui non plus d’ailleurs mais de la a risquer sa vie pour le connaître lui, c’était cela qu’il ne comprenait pas. Il n’était pas assez important pour qu’on veuille faire cela, il ne le méritait pas… Farrel restait bien de son coté du lit, droit comme un i. preuve qu’il ne devait pas se retrouver bien souvent dans ce genre de situation. Était ce un peu de gêne? Peut être, mais lui répugne vraiment a ressentir ce genre de sentiment. Un léger silence puis a nouveau la voix de Morgana. Plus proche, parce qu’elle avait tourner son visage vers lui. Il regardait encore le plafond mais la regarda un moment du coin de l’œil. Elle lui demanda si elle pouvait dormir ici. Bien entendu si cela ne le dérangeait pas. Si vraiment cela l’aurait déranger il ne serait bien évidemment plus là. Il serait sortit en trombe de cette pièce sans autre cérémonie hors il était encore la donc… Tout en précisant qu’elle ne le toucherait plus en sachant à quel point cela le dérangeait. La jeune femme se tourna face à lui, plongeant son regard dans le sien. Il en fit autant… Puis tenta de dédramatiser la situation en somme. Plus certainement pour qu’il se sente à l’aise que pour autre chose.

« Tu ne sembles pas avoir peur de m’appeler par mon prénom… »

Dit il avec un légère fausse pointe d’irascibilité dans la voix, puis il la fixa de son regard bleuté, regard qui semblait amuser dans un sens. Oui en fait, cela ne le dérangeait pas plus que cela d’entendre la jeune femme l’appeler Farrel mais soit c’était plus pour arquer le coup qu’autre chose… Mais a peine après ce semblant de reproche, Farrel se mit a sourire timidement.

« C’est assez spécial, tu m’ouvre ta porte et me voila chez toi, alors que nous nous connaissons que d’aujourd’hui. Je vais te dire, je ne sais pas si je suis effectivement quelqu’un de bien ou pas. Et je ne veux pas mettre ta parole en doute mais… Vois tu, même si au fond de moi je suis peut être quelqu’un de respectable. Je suis forcer d’être le contraire parce que aussi non, je crois que certaines personnes prendrait un malin plaisir de me marcher dessus. Hors je préfère milles fois le faire moi-même… Tu vois, je ne pense pas que ce soit là des paroles d’une personne digne et bien élevée. Mais tu as raison, je suis comme je suis… »

Il baissa un instant son regard vers la bas. S’accepter c’était déjà quelque chose de bien en soi non? Puis il soupira, si seulement sa famille aussi pouvait l’accepter tels qu’il était. Cela aurait été beaucoup plus simple. Mais il mit ses pensées dans un coin sombre de sa tête, il n’avait plus envie d’en parler, ni d’y réfléchir pour ce soir. Il releva la tête et soupira de plus belle. Pourquoi donc avait il l’air aussi exaspérer? Il n’al pas tarder a le dire, parce que il est trop franc. Qualité ou non, si il a quelque chose a dire, il ne se prive pas. En bien ou en mal, il n’a jamais eut sa langue dans sa poche de toute manière…

« Je ne te comprends pas Morgana. Çà crève les yeux qu’en ce moment même tu souffre de douleur et pourtant, tu ne dis rien et tu essaye en plus de me consoler. Hors je ne t’ais rien demander la dessus… »

Il fit une légère grimace parce qu’il se rendit immédiatement compte qu’il avait été trop loin dans le sens ou, il n’aurait pas du dire si franchement qu’il n’avait pas demander a ce qu’elle s’inquiète pour lui. Mais maintenant qu’il la connaissait un peu mieux, il savait qu’elle était comme cela. Il murmura un faible désolé, pour ce qu’il avait dit tout en regardant ailleurs. Puis, il fit une chose a laquelle elle ne devait sûrement pas s’attendre. Lui non plus d’ailleurs… Il la prit dans ses bras, elle tremblait et elle était gelée. Hors lui n’avait pas spécialement froid. Il lui offrait un peu de chaleur. Il pouvait bien faire cela non? Cela devait être étrange a bien des niveaux mais il avait fait cela naturellement.

« Je pense que la personne qui a le plus besoin de repos ici, c’est toi. Tu m’as l’air bien plus affaiblie que moi alors laisse moi un peu te réchauffer, c’est bien le minimum que je puisse faire pour te remercier de m’héberger alors que je sui venu ici totalement a l’improviste… »

Un instant il paru réfléchir, était ce vraiment le seul moyen qu’il avait pour la remercier? Non il pouvait faire autre chose, mais Farrel est bien loin d’exceller dans ce domaine. Mais la encore, ce fut comme si son corps réagissait avait sa tête et d’une main il leva le menton de la jeune femme, rapprocha ses lèvres des siennes et l’embrassa. Bien sur son baiser a lui était bien plus éphémère et surtout pus maladroit mais le geste était la. Il retira sa tête puis la regarda droit dans les yeux.

« Je n’aime pas devoir quelque chose a quelqu’un… Maintenant on devrait dormir. »

Et sur ce, il ferma les yeux. Même si le sommeil ne gagnerait pas de si tôt il fit tout comme. Tout en la gardant blottie conte lui et en même temps, si elle ne voulait pas. Elle pouvait aisément se dégager de son étreinte.
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyLun 7 Juil - 11:10:07

Morgana savait qu’elle s’aventurait sur un chemin très dangereux avec Farrel, mais pourtant, c’était comme si elle s’en fichait totalement. Elle ne voyait pas très bien comment elle pourrait souffrir plus en fin de compte…Déjà qu’elle était fiévreuse et à deux doigts de s’évanouir, il l’aurait giflée qu’elle n’aurait strictement rien ressenti comme douleur. Mais elle doutait que cet étudiant là soit si cruel pour oser la frapper alors qu’elle lui avait ouvert la porte de chez elle. En un sens, si elle lui avait ouvert sa porte, c’était bien parce qu’elle avait un minimum confiance en lui et qu’elle ne le craignait pas. D’ailleurs, il n’y avait pas grand-chose en ce monde dont elle avait peur, et cela bien qu’elle ait souffert de sa peur contre sa tante pendant de nombreuses années…Aujourd’hui, le regard noir de sa tante ne lui faisait plus le moindre effet et même la mort ne l’intéressait pas plus que ça…Elle se disait que si ça se trouvait, elle avait fait son temps et qu’elle n’était plus désirée en ce monde…Farrel le lui avait fait ressentir au début, et au fur et à mesure qu’il s’était adressé à elle, il avait renouvelé la chose. Vraiment, Morgana devait être un peu masochiste sur les bords, parce qu’elle cherchait toujours à connaître des personnes qui elles ne voulaient que l’écorcher, la blesser pour mieux la mettre de côté ensuite. Farrel n’avait fait guère mieux, il avait repoussé son aide, et maintenant qu’elle lui demandait de bien accepter sa présence dans le lit sur lequel il se trouvait, elle sentait la crispation de son corps qui ressemblait fort à un dégoût très nettement prononcé envers la jeune femme. En fait, il n’était pas maladroit, il faisait preuve d’une gougeatterie intense, comme s’il voulait être sûr et certain qu’elle n’allait pas avoir envie de le connaître. Certes, l’étudiante n’avait pas un raisonnement très rationnel, mais il pouvait au moins la respecter assez pour lui laisser la possibilité de lui exposer son point de vue. Elle finit donc son discours, dévoilant un peu de ce dont elle avait envie, avant de se rendre compte qu’en fait, il était fort probable que le jeune homme ne désire pas rester à ses côtés…En fait, c’était même une certitude. Si Canaan Raven qui était beaucoup plus doux et poli que Farrel n’avait pas trouvé utile de l’aider et de veiller sur elle, elle ne voyait pas très bien en quoi cet étudiant juste à côté d’elle allait agir différemment. D’ailleurs, la sentence tomba un peu comme un couperet lorsqu’il lui énonça qu’elle n’avait pas peur de l’appeler par son prénom. Disons que la phrase en elle-même n’avait strictement rien de choquant, et qu’elle l’aurait probablement bien mieux acceptée si seulement il n’avait pas montré son irascibilité vis-à-vis de son comportement à elle. Morgana comprenait maintenant pourquoi elle était toujours aussi seule dans cette grande maison : Elle devait être tellement insupportable qu’en fait, elle n’avait pas besoin de fuir ce monde pour être détestée, il suffisait qu’elle ouvre la bouche pour dire ce qu’elle pensait haut et fort pour que tout s’écroule autour d’elle. Tout ce qu’elle avait tenté d’édifier au cours de sa misérable vie avait toujours fini par s’écrouler d’une manière ou d’une autre, il en avait toujours été ainsi…Alors maintenant que c’était Farrel et nulle autre personne qui lui faisait comprendre qu’elle le dérangeait, elle se faisait milles et un film dans son esprit possédant une imagination débordante. Elle eut très envie de baisser le regard pour lui prouver son désaccord, mais elle n’en fit rien, elle ferma juste ses émotions et redevint aussi muette qu’une carpe. Il pouvait se vanter de la mettre dans une rage folle juste avant qu’elle ne décide d’elle-même de ne plus rien dire afin de pas être infiniment blessante ! Elle était tellement focalisée sur cette intonation de voix dont il avait fait preuve qu’elle ne vit même pas le semblant de sourire qui se dessina sur ses lèvres, parce qu’elle ne voyait que son regard pour le moment. Elle avait peur, elle tremblait de plus en plus violemment à cause de sa peur…Oui, elle avait peur, mais pas de lui, peur qu’il la rejette lui aussi comme toutes les autres personnes à qui elle avait un tant soit peu tenu. Finalement, son discours suivant lui fit comprendre qu’en fait elle faisait une grande erreur de jugement…Mais elle ne revint pas pour autant sur ce qu’elle avait pensé précédemment. En fait, il n’était pas cruel, il était juste d’une bêtise à toute épreuve, surtout pour ne pas comprendre pourquoi Morgana faisait tout cela. Mais, pour le moment, elle n’avait pas la moindre envie de lui mettre les points sur les i…Soit il allait être capable de comprendre tout tout seul, soit elle allait effectivement finir par fuir cette maison pour ne plus se souvenir de ce qu’ils s’étaient dit à un moment donné.
Morgana n’avait encore rien répondu face au flot de paroles de Farrel, mais un soupir dépassant les lèvres du jeune homme lui annonça qu’en fait, il ne devait pas en avoir fini. Cette fois, il n’y avait pas à dire, il avait à peine ouvert la bouche qu’elle sentait déjà les milles poignards invisibles transpercer son cœur. Elle se retenait, contenant ses larmes et sa rage, mêlées à une tristesse sans faille, mais elle ne pouvait pas dire qu’elle était très à l’aise pour le moment, bien au contraire…Il disait vrai, il ne lui avait rien demandé, et Morgana se maudit intérieurement de lui avoir bêtement tendu la main. En fait, c’était sûrement sa plus grossière erreur, surtout étant donné le remerciement qu’il était en train de lui donner : Ses mots semblaient aussi acerbes et amers que ceux de sa tante, c’était tout dire ! En fait, peut-être qu’il était aussi fait pour la piétiner lui aussi…Elle plaça une de ses mains en bout de matelas, prête à se lever, mais il la coupa net dans son élan parce qu’à la surprise générale, il la prit dans ses bras. Il devait sentir maintenant à quel point elle tremblait, de froid d’une part mais aussi de peur, parce que oui, elle avait peur qu’il ne finisse par s’en prendre à elle sans égards…Il parla à nouveau, et Morgana trembla de plus belle, c’était comme si elle était une statue de glace entre ses doigts. Oui, elle avait besoin de repos et de tranquillité, c’était ce que son médecin lui avait conseillé tout au long des vacances, mais on ne pouvait pas dire qu’avec ce qu’il venait de lui dire, elle soit tout à fait prête à se laisser aller à rêver ! Au contraire, son cœur et ses émotions étaient tellement fermées qu’elle avait l’impression qu’elle allait exploser…Et ce n’était donc pas le meilleur état d’esprit pour trouver un sommeil paisible et réparateur.


« Je vais très bien, je ne souffre pas. Pas physiquement en tout cas…Pardonne moi d’être aussi antipathique et repoussante…Je sais bien que tu ne m’as rien demandé, je ne voulais pas te blesser et si je l’ai fais, crois bien que cela ne se reproduira plus. »

Morgana laissa couler plusieurs larmes juste avant que Farrel fasse une seconde chose à laquelle elle ne s’attendait pas du tout : Il leva son menton à l’aide de sa main et prit doucement possession de ses lèvres, comme si c’était un geste naturel et parfaitement normal. Bien entendu, son baiser était plus timide que celui qu’elle lui avait donné, mais le geste était là, il la remerciait ou plutôt il lui rendait ce baiser qu’elle lui avait donné, parce qu’elle doutait qu’il soit très désireux de la remercier pour le moment. Il la regardait droit dans les yeux, mais Morgana elle baissa le regard dès qu’elle fut séparée de lui, comme si elle sentait son cœur exploser. En fait, avec ce geste, il ne lui avait vraiment pas facilité les choses…Surtout si c’était pour dire qu’il « ne voulait pas lui devoir quelque chose ». Morgana se sentit presque offensée…Parce qu’il savait mettre les pieds dans le plat comme personne et que visiblement, le fait de déplaire à ceux qui avaient le malheur de lui tendre la main ne semblait même pas le gêner outre mesure. Mais elle, ça la gênait, et ça la gênait même affreusement…Elle ne prit donc pas la peine d’essuyer ses larmes, les laissant même continuer de couler, éprouvant le désir de ses libérer au moins une fois, quoi qu’il lui en coûte. Puis, lorsque les soubresauts donnés par ses pleurs s’atténuèrent un minimum et qu’elle eut enfin la force de dégoiser deux mots, elle s’empressa d’ajouter :

« Endors-toi, tu en as besoin. Pour ma part, laisses-moi rectifier ce qui a besoin de l’être : Tu n’es pas cruel, tu es un gougeât. Donc tu vois, tu as toujours un espoir de t’améliorer, tu ne sers pas à rien…Pas comme moi. »

A ses mots, Morgana se défit de son étreinte et lui tourna le dos un bon moment, espérant bien que ses pleurs allaient finir par s’atténuer. Elle ne supportait pas de pleurer devant quelqu’un qu’elle ne connaissait pas vraiment, et il ne pouvait pas savoir à quel point il était capable de la blesser facilement. Certes, ce n’était pas la chose la plus difficile du monde, la blesser, mais elle avait naïvement espéré qu’il serait au moins un peu plus doux maintenant qu’ils se connaissaient un petit peu mieux et qu’elle lui avait offert un toit. Naïvement était bien le mot, parce qu’elle se rendait compte qu’elle s’était fourvoyée comme jamais. Avec lui, il n’y avait vraiment pas de douceur à attendre, pas plus qu’une aide pour se sentir mieux…Non, Morgana s’en retrouvait bien entendu toujours au même point, à ne pouvoir compter que sur elle-même. Mais alors qu’elle commençait à trouver la douleur à ses poignets vraiment insupportable, elle se leva du lit, pensant que Farrel devait dormir lui, et remit les couvertures correctement pour éviter qu’il ne s’aperçoive de son absence. Elle sortit de la chambre pour se diriger dans la pièce voisine, qui était son bureau, l’endroit où elle rédigeait tous ses devoirs de vacances et où elle aimait se recueillir en vue de dessiner quelque chose, pour passer le temps ou s’occuper l’esprit. Elle avança jusqu’à son grand bureau en bois sculpté puis, une fois qu’elle fut assise à son habituelle chaise, elle posa son front contre le bureau, frottant les bandages de ses poignets nerveusement, comme si ce geste virulent et incontrôlé pouvait faire taire la douleur intense qu’elle ressentait. Plusieurs larmes coulèrent par la suite, juste avant qu’elle ne les essuie d’un geste rageur qui en disait bien long sur ce qu’elle ressentait. Que n’aurait-elle pas donné pour être loin d’ici, avec son jumeau, à cet instant précis…Avec lui, elle n’avait jamais souffert, elle s’était toujours sentie à l’aise. Aujourd’hui, elle était livrée à elle-même et emprise par une douleur qui n’avait rien de supportable. Et, au-delà de tout ce qu’elle ressentait déjà, il y avait Farrel, qui lui n’avait pas eu le moindre mot gentil pour la rassurer depuis le début. Mais Morgana releva sa tête au moment même où elle pensa à lui : Il ne lui devait rien, il n’avait pas à la rassurer. D’une part parce qu’elle doutait qu’il en fût capable, et d’autre part parce qu’il devait la mépriser et ne pas avoir la moindre envie de la rassurer. Alors, à cette pensée, les larmes réapparurent aux bords de ses yeux et elle recommença à pleurer, comme si elle venait d’être ramenée un peu trop brutalement à la dure réalité de sa vie. Elle posa ses bras sur son bureau et sa tête sur ceux-ci. Tremblante de peur et de douleur, gelée, elle ferma néanmoins les yeux…Mais elle ne s’endormit pas, et pour cause, elle souffrait bien trop pour cela.

« Il ne me doit rien, rien du tout…Mais ce n'est pas étonnant, me je suis toujours entichée de gens qui ne me voulaient que du mal et rien d'autre. Je dois avoir la tête en forme de punching ball! »
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyLun 7 Juil - 18:08:35

Farrel avait essayer d’être plus ou moins agréable hors bien sur il rata le coche, il s’en rendit très vite compte. Ce qui le confirma dans sa pensé, il n’était pas quelqu’un de sociable et ne le serait peut être jamais d’ailleurs. Certes chacun de ses gestes étaient maladroits et un peu gauches dans ses paroles c’était encore pire. A croire qu’il avait oublié comment il fallait faire pour être gentil avec les autres. Et puis avait il un jour été quelqu’un d’aimable. Élever selon les préceptes de Salazar Serpentard, pouvait il dès lors devenir quelqu’un de bien? Il en doutait grandement… Pourtant, il a bien été envoyé à Gryffondor. Mais n’y avait il pas eut une erreur quelque part. Bien sur que non, le choipeau magique ne se trompe jamais. Tout en lui n’était pourtant qu’une sorte d’antipathie, sa voix, ses gestes, ce qu’il entreprend dans la vie… Alors pourquoi serait il différent ici? Pourquoi il essayait d’être ce qu’il n’était pas, enfin semblait il… Il ne méritait pas qu’on lui tende la main vu qu’il ne savait pas remercier par la suite. Il entendit la jeune femme lui dire qu’elle allait très bien… malgré le fait qu’elle tremblait encore plus violement q’il y avait quelques secondes a peine. Il savait au plus profond de lui que cet état de fait était sûrement du a cause de sa présence, de ses pares ho combien virulentes… Et au final ce fut la jeune femme qui s’excusa en lui disant qu’elle n’aurait pas du l’aider puisqu’il n’avait rien demander et qu’elle n’avait pas voulu le blesser. Blesser? Oui peut être mais ce n’était pas à cause d’elle. Alors pourquoi c’est si difficile à lui faire comprendre? Il parlait la même langue mais Farrel était tellement empoter a certains niveaux qu’il est quasi impossible de savoir quand effectivement il essaye d’être aimable ou pas. C’est bien cela son plus grand problème dans le fond. Il soupira de plus belle, incapable de se faire comprendre des autres. Pourtant il y avait bien des signes qui ne trompaient pas? Non? Si il ne l’appréciait pas, si il ne voulait pas la remercier, pourquoi dès lors s’inquiéter de sa santé? La prendre dans ses bras? Lui rendre ce baiser?… Si Farrel ne s’intéressait pas un peu a elle, il n’aurait jamais fait cela. Il ne le fait jamais d’ailleurs. Mais il est difficile de lire entre les lignes chez lui, car même si ces gestes montrent certaine chose, ses paroles montrent souvent le contraire et c’est bien dommage. Et puis les larmes de la jeune femme, cela le désarmait plus qu’autre chose. Il savait qu’il avait été trop loin, qu’il n’aurait pas du dire ce qu’il avait oser prononcer mais c’était plus fort que lui… Morgana enchaîna en lui disant que a première vue, c’était plus lui qui avait besoin de sommeil. Ha oui? Pourtant il n’avait toujours pas envie de fermer l’œil pour le moment. Puis elle lui dit qu’il n’était pas quelqu’un de cruel mais plutôt un goujat… Il ne prit même pas une mine offusquer parce qu’en somme, elle n’était pas la première a le lui dire alors une fois de plus ou une fois de moins. Sur quoi elle ajouta qu’ou moins lui servait à quelque chose. Vraiment, première nouvelle. A quoi servait il alors? A ennuyer et repousser son monde? Alors il aurait préférer ne servir a rien… Puis la jeune femme s’extirpa de ses bras, sans trop de difficulté puisqu’il ne voulait en aucun cas la retenir. Il l’enta sangloter et il ne savait absolument pas quoi faire. La consoler? Est-ce qu’il en serait vraiment capable? Ou alors sa veine tentative serait encore interprétée comme un offrons? Puis elle finit par se lever du lit, il s’en rendit aisément compte parce qu’il ne dormait pas le moins du monde. Il l’entendit se rendre dans une autre pièce et il s’allongea un instant sur le dos, observant le plafond. Il était méprisable a bien des points, voila ce qu’il se mit doucement a penser… les gens normaux ne l’appréciaient pas et ceux de sa famille non plus. En somme quoi qu’i face il n’est jamais assez bien ni pour les uns ni pour les autres. En étant lui-même, il fait fuir tout le monde… Un instant, l’idée qu’il sera sûrement seul toute sa vie lui traversa l’esprit. Çà lui fit peur… mais en même temps, il était en quelque sorte abattu. C’était çà la triste vérité. Étonnant que Morgana n’ait pas encore fait le lien. Il soupira encore une fois pour montrer à quel point il était exaspérer de tout, de rien, de lui, de sa vie, des autres. Rien n’est facile avec lui et encore moins vivre a ses cotés. Il le sait, il ne se voile pas la face et c’est d’ailleurs pour cela u’il est si souvent seul. Mais allez savoir pourquoi, il se releva. Il ne voulait pas spécialement que la jeune femme ait une mauvaise opinion de lui. Car même si il est loin d’être avec lui-même, Farrel est capable du pire comme du meilleur. Même si le plus souvent c’est le pire qui prédomine.
Farrel se leva donc d’un bond, cette nuit il ne dormirait pas c’était une certitude d’ailleurs. Il voulait mettre certaine chose au clair avec Morgana, il se dirigea vers la porte de la pièce ou elle avait fuit puis il l’entendit. Elle disait qu’elle avait le don de s’entourer de personne qui lui voulait du mal… Il resta un moment en suspens, sa main sur la clinche de la porte et n’entra pas… Il cligna des yeux quelques instant, alors lui aussi elle pensait qu’il lui voulait du mal? Çà ou dire qu’il était quelqu’un de mauvais revenait au même a ses yeux. Il ne voyait pas de grande différence. Il fit un pas en arrière. Il semblait blesser et peiner en même temps. Voila pourquoi il ne s’attachait a personne. Pour ne pas souffrir encore plus même si c‘était lui qui faisait plus souffrir les autres. Il souffrait déjà bien assez a ses yeux, même si il le cachait bien, égoïstement oui il ne pensait qu’a sa propre douleur pour le moment et se fichait éperdument du reste. Il tourna les talons, en faisant le moins de bruit possible. Sa présence en ces lieux, semblait ne plus être voulue… Ici aussi apparemment il ne servait à rien lui non plus. C’est pas vraiment grave, se ressentiment il connaît sur le bout des doigts et alors? C’est pas pour autant qu’il va crier au drame, faire une scène et hurler au monde qu’il en a marre… Il prit sa valise, ironiquement il pensa qu’il n’avait en somme même pas eut le temps de la défaire pour se rendre compte qu’il n’était peut être pas le bien venu ici. Il l’attrapa dans un geste râleur. Au moins son chat était sauver et en cela il serait éternellement reconnaissant envers Morgana. Mais la aussi, il lui semblait que l’animal serait cent fois mieux ici qu’avec lui… Ne rien prendre avec soi, laissé le passé au passé et ne pas tisser de liens, jamais… Tels est devenue la devise de Hawks après de nombreuse année a être si souvent déçu en quelque sorte. Connor devait avoir raison, ni lui, ni son jumeau ne méritait vraiment d’être né. Un dernier regard vers la porte et puis il prit sa baguette et transplanna ailleurs. Juste un léger bruit sourd bien caractéristique au transplanage. Si il avait attendu deux secondes de plus, il se serait rendu compte qu’il avait oublié certaine affaire. Mais il n’apporte que peu d’intérêt aux choses matérielles. Sauf qu’il avait oublier la photo de sa famille sur la table de chevet de Morgana. Et même a quoi bon trimballer cela avec lui? Cette famille était morte depuis bien longtemps maintenant. Quand il réapparu, il se retrouva a Londres bien entendu. Dans cette ruelle. La ou se trouvait le Chaudron baveur. Il regarda la piteuse enseigne et fit une grimace… Voila a quoi ressemblait un semblant de maison a ses yeux. Pas vraiment folichon mais soit, il ne lui suffisait que d’avoir un toit sur la tête. Vraiment? L’on pouvait vivre juste avec çà? Si seulement cela avait pu être vrai, oui si seulement… Il entra d’un pas lent et cherchant le gérant. Il l’apostropha en lui demandant si il lui restait des chambres. Ce a quoi l’homme lui répondit que oui… Ben il lui en fallait une. Il sortit quelque pièces de sa poche et en même temps cette fichue clef de coffre. Il la regarda un instant…


« Dis donc, tu compte rester planter la encore longtemps? Tu vois bien que tu es dans le chemin gamin… »

Hawks leva la tête et regarda un instant si c’était bien a lui que l’on s’adressait. Oui c’était a lui que ces propos étaient envoyés. Il rêvait ou ce cloporte en long manteau noir l’avait appelé gamin? Il retourna violement. C’était tout ce qu’il lui manquait pour que la soirée finisse en apothéose… Une engueulade en bonne et due forme. Il eut un sourire mauvais sur le visage, de ceux qui n’annonce jamais rien de bon.

« Toi, tu oses t’adresser a moi de cette façon? Tu en as du courage ou alors tu es bête comme tes pieds. Dis moi tu serais toujours aussi grande gueule si je te lançais un sort juste pour voir si un être aussi insignifiant que toi vaut vraiment la peine que je m’adresse a lui… »

Farrel avait le regard noir, vraiment quand il s’agissait de s’attirer les ennuis il était un champion en somme. Et alors? Chacun ses points forts hors lui s’attirer les pires embarras il est un as. L’homme qui venait de l’accoster sortit sa baguette, trop lentement… Farrel fut en effet plus rapide et calla la sienne dans la jugulaire de ce pauvre type sans importance. Il le plaqua contre un mur avec toute sa force d’ailleurs. Lâchant du même coup sa valise qui tomba a terre. Qui avait pu dire un jour qu’il n’était pas quelqu’un de mauvais? Parce que la il montrait bien a quel point il pouvait être irritable et violent parla même occasion.

« Vas y tu allais faire quoi hein? Tu penses que tes petits sortilèges qui ressemblent sûrement à des petits pétards mouiller vont me faire peur? Laisse moi rire, du menu frottin comme toi je les écrase au petit déjeuner alors casse toi et sort de cette auberge. Trouve t’en une autre parce que si je te croise demain matin, dieu sait ce que je peux te faire… »

Farrel n’y allait par le dos de la cuillère en somme et en même temps il n’avait pas envie d’être agréable. L’homme baissa sa baguette, ils en resteraient là aujourd’hui en tout cas… quand il fut sortit de l’auberge, Farrel ramassa sa valise paya sa chambre et voila comment sa soirée finit. Seul et contrarier comme jamais. Demain, il avait beaucoup de chose à faire. Déjà allez chez Gringotts, puis faire ses achats pour l’UMA. Auror, il prononça ce mot comme si il avait un quelconque pouvoir magique. Il finit par s‘endormir…
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyLun 7 Juil - 19:13:41

Morgana avait toujours ses bras croisés sur le bureau, et sa tête posée contre ceux-ci, mais pourtant même dans cette position il n’y avait pas moyen, elle ne parvenait pas à s’endormir. Il y avait quelque chose qui la tracassait, qui hantait son esprit et qu’elle ne parvenait pas à s’enlever de la tête. C’était le fait qu’elle avait eu la fâcheuse impression d’être odieuse avec ce pauvre Farrel, tout simplement parce qu’elle n’avait pas eu la finesse de l’accepter tel qu’il était. Elle soupira à cette pensée et rouvrit les yeux un bref moment, tandis qu’elle venait d’entendre des bruits de pas provenant de la chambre…Est-ce qu’il allait venir la voir et tenter de discuter avec elle ? S’accrochant à cet espoir idiot, la jeune femme releva la tête en souriant bêtement. Mais le bruit de pas cessa bien vite et la poignée de la porte ne bougea pas d’un pouce, tout comme la porte en elle-même. Le bruit finit même par s’éloigner, et elle entendit un bruit semblable à celui d’un transplanage résonner dans la maison, comme le vent dans les arbres. Immédiatement, elle se releva de sa chaise et rouvrit la porte qui conduisait à la chambre à la volée, pour mieux se rendre compte que Farrel avait fuit, qu’il n’était plus ici…A cause d’elle. Prise d’un violent remord, Morgana fit ce qu’elle ne se permettait jamais de faire en temps normal, elle tomba à genoux et laissa ses larmes couler comme un torrent, ne pouvant plus s’arrêter de pleurer. Pour quelqu’un qui s’était promis de ne plus jamais verser une larme depuis qu’elle avait quitté l’horrible demeure de sa tante, elle se laissait bien beaucoup aller depuis qu’elle avait rencontré ce jeune futur étudiant de l’UMA…C’était sans doute parce qu’il l’avait touchée bien plus profondément que n’importe qui d’autre avant lui et que cette fuite caractéristique la blessait encore plus que toutes les paroles acerbes qu’il avait pu avoir jusque là. Mais, lorsqu’elle comprit enfin que ce n’était pas en restant ici à pleurnicher qu’elle pourrait l’aider, elle se mit en quête d’un vêtement mettable avant de décider de partir à sa poursuite. Elle vit au passage qu’il avait oublié un cadre à photo, et ni une ni deux elle le prit avec elle avant de transplaner au beau milieu de Londres, alors qu’il pleuvait toujours autant. En moins de cinq minutes, elle fut complètement trempée, mais elle poursuivit sa course folle à travers les rues de Londres, hurlant le prénom du jeune homme jusqu’à ne plus avoir de force. Au bout de quatre heures de recherche, elle eut la merveilleuse idée de partir demander au Chaudron Baveur si jamais quelqu’un avait vu le jeune Farrel, et, par chance, l’aubergiste le conduisit à sa chambre, prenant sûrement pitié d’elle parce qu’elle était trempée et qu’elle devait être aussi pâle que la mort. Timidement, Morgana pénétra dans la chambre du jeune homme, une fois que l’aubergiste fut éloigné, et referma avec une précaution extrême la porte derrière elle. Elle était tellement trempée que le vieux parquet fut bientôt imprégné d’eau, mais elle n’y prêta pas grande attention : Elle se dirigea jusqu’au lit et constata rapidement qu’il était en train de dormir. Elle n’alla pas jusqu’à penser qu’il dormait d’un sommeil paisible, mais au moins il se reposait, c’était déjà ça. Elle déposa donc la photographie qu’elle avait tenu toujours contre elle afin qu’elle ne soit pas trop mouillée sur la table de chevet, toujours en prenant une infime précaution afin de ne pas le réveiller. Elle le regarda ensuite en souriant, il semblait tellement calme quand il dormait…Elle prit donc une chaise et s’assit dessus, juste à côté du lit, afin de veiller sur lui. Elle le lui avait dit un peu plus tôt dans la soirée non ? Elle voulait être là le lendemain à son réveil afin de constater si oui ou non il était malade ou pas. Par conséquent, toute la nuit durant, Morgana ne dormit pas, même pas pendant une seconde. D’une part, la douleur à ses poignets ne cessait de la travailler, et puis elle avait tellement peur que Farrel ne se réveille qu’elle s’était préparée à toute éventualité et n’avait pas fermé l’œil. Quand elle constata qu’il était sept heures du matin, la jeune femme passa tout doucement sa main contre le front de l’étudiant et constata avec joie qu’il n’avait pas de fièvre, du moins pas pour le moment. Rassurée, elle s’apprêta à partir alors qu’elle vit une liste de « courses » ou plutôt d’affaires scolaires sur la grande table de la chambre…Ne réfléchissant pas cent sept ans, elle la prit et partit de son propre chef faire les courses pour Farrel, se doutant bien qu’en se réveillant il allait être furieux…Mais elle s’en fichait, il pouvait bien la maudire, elle voulait se faire pardonner et quoi de mieux que de lui rendre ce service ? De toute manière, elle ne voyait pas d’autre solution afin qu’il ait l’envie de lui pardonner sa bêtise…Elle passa donc de magasin en magasin, achetant tout ce qui se trouvait sur la liste, trouvant les meilleurs livres et les meilleurs ustensiles indispensables pour l’UMA, dépensant dès lors sans compter. Elle avait beau vivre par ses propres moyens, Morgana avait tout de même pas mal d’argent de côté, durement gagné il faut le dire…
Une fois qu’elle eut tout ce qui se trouvait sur la liste, elle revint à l’auberge, dans les alentours de huit heures et demie, saluant l’aubergiste au passage chaleureusement. Elle déposa tout ce qu’elle venait d’acheter le plus silencieusement possible au pied du lit de Farrel, juste avant d’avoir l’idée d’écrire un petit mot d’explication sur un parchemin…Après tout, elle n’avait pas dans l’idée de rester à son chevet, parce qu’il ne le voudrait certainement pas et qu’elle n’avait pas envie qu’il s’offusque de sa présence. Par conséquent, elle lui emprunta l’un des parchemins qu’elle venait d’acheter, ainsi d’une plume d’oie flambant neuve et un peu d’encre avant de se mettre à griffonner rapidement le mot suivant : « Farrel, puisque tu es parti aussi vite de chez moi, je n’ai eu de cesse de te retrouver…Tu sais, je ne suis pas parfaite, mais je ne voulais pas que tu partes de chez moi. Quand je t’ai demandé de rester, j’étais sérieuse, je n’ai pas cela pour rire ni pour me moquer de toi. Je ne sais pas pourquoi, mais même si parfois tu me blesses j’ai besoin de toi. Tant pis si tu me maudis pour m’être attachée à toi, ça m’est égal, tu n’auras qu’à rajouter cela à la liste de mes méfaits ! J’ai pris la liberté d’acheter moi-même tes affaires pour l’UMA…Je connais mieux que toi les bonnes adresses pour acheter les meilleurs objets pour l’Université et empoté comme tu l’es, tu te serais sûrement énervé. Il valait donc bien mieux que je le fasse, tu ne crois pas ? Tout est donc à côté de ton lit, considère cela comme de bien modestes excuses pour ce que j’ai dû te faire subir. Il ne me reste plus qu’à te souhaiter une bonne scolarité à l’UMA, je suis certaine que tu t’en sortiras très bien. Un conseil, ne sors pas trop aujourd’hui, tu n’as peut-être pas de fièvre mais on ne sait jamais, mes sens ne sont pas très clairs ce matin. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me trouver. Morgana. » Bien entendu, la jeune femme s’empressa de poser le parchemin sur le coussin voisin de celui sur lequel Farrel dormait avant de lui déposer un léger baiser sur les lèvres et de s’enfuir comme une voleuse en transplanant. Dans tout le chaudron baveur, tout le monde ne parlait que d’elle et du fait qu’elle avait dû chercher Farrel des heures sous la pluie…C’était l’aubergiste qui avait été ébahi en premier parce qu’elle avait eu l’air aussi fragile que du cristal en arrivant ici. Mais soit, maintenant, elle était chez elle et bien entendu, elle avait attendu d’être bel et bien chez elle pour appeler son médecin habituel…Il ne fallait pas croire, avec tous les efforts qu’elle avait fais et le fait qu’elle avait couru pendant près de quatre heures sous la pluie, Morgana n’était pas en très bon état. D’ailleurs, en l’examinant, le médecin lui trouva quarante de fièvre et une mine affreuse…C’était logique dans le fond, à force de ne pas se ménager comme elle le faisait elle ne risquait pas de voir ses stigmates guérir ! Elle eut donc ordre médical de rester au lit aussi souvent qu’elle le pouvait et de payer quelqu’un pour s’occuper de ses repas et de ses courses…Parce qu’il était évidemment prohibé qu’elle sorte ! Pourtant, une fois son fidèle médecin partit, Morgana s’empressa de se lever pour donner à manger au chat de Farrel, qu’il lui avait laissé visiblement. Celui-ci semblait reprendre du poil de la bête et cela lui fit plaisir…


« Bonjour mon joli…Mange à ta faim, tu n’as rien à craindre avec moi…Je vais bien m’occuper de toi. »

Morgana fut prise d’un vertige à peine avait-elle fini de parler, aussi laissa-t-elle l’animal finir de se nourrir tranquille pour retourner dans son lit, son vrai lit, celui qu’elle avait osé prêter à Farrel le temps d’une nuit et dans lequel il n’avait pas dû rester plus d’une demi-heure…Elle s’engouffra à l’intérieur des couvertures, mais dès qu’elle dormait, elle était prise par de si violents cauchemars qu’elle se réveillait rapidement en sueur, l’air plus anéanti que jamais. Finalement, elle se recoucha mais refusa de fermer les yeux : Comme si elle n’était pas assez mal en point, il n’y avait pas en plus besoin de rajouter d’aussi honteux cauchemars…Elle finit même par se relever pour aller prendre une douche glacée dans le but de faire tomber la fièvre, mais ses jambes l’abandonnèrent à son triste sort et elle tomba sur le sol, se rattrapant au fauteuil qui était à portée de sa main. Maintenant, elle était encore plus avancée, parce qu’elle n’avait même plus la force de se déplacer…Bien entendu, elle déposa sa tête lourde comme jamais contre le moelleux du fauteuil avant de soupirer à plusieurs reprises, sa respiration s’accélérant avec l’angoisse qu’elle ressentait. Oui, elle avait peur de mourir…Et c’était sûrement à cause de sa rencontre avec Farrel.

« Pourquoi ai-je aussi peur de disparaître tout d’un coup ? Est-ce à cause de Farrel ou parce que j’ai l’impression que ma tête va tout bonnement exploser d’une seconde à l’autre ? »
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyLun 7 Juil - 20:35:36

Étrangement dans cette chambre d’auberge, sans aucun confort particulier et totalement anonyme, Farrel trouva le sommeil. De la a dire qu’il dormait d’un sommeil réparateur, c’était peut être s’avancer un peu vite, mais nulle doute qu’il dormait d’un sommeil de plomb. Généralement, il ne dort pas des masses mais quand il dort, un troupeau d’hypogryphes pourrait passer juste a coté de lui pas sur qu’il se réveillerait pour si peu… Lui qui avait cru qu’il allait passer une nuit blanche a regarder le plafond du Chaudron baveur, il tomba assez facilement dans les bras de Morphée. Qui sait, peut être que la petite altercation qu’il avait eut avec cet inconnu avait effacer le peu d’énergie qui lui restait ou peut être qu’en fait, ainsi il avait pu laisser sa rage sortir rien qu’un peu. Et que ainsi soulager, il pouvait dès lors dormir un peu. Bien sur, il se reposait mais d’un sommeil sans rêves. La aussi, cela faisait bien longtemps qu’il ne rêvait plus. Plus d’espoir, plus d’espérance, tout cela eut tôt fait que ses nuits ressemblaient étrangement à ses jours. C’est-à-dire vide de tout…
Farrel se mit tout doucement à bouger dans ce lit, trop grand pour lui seul. Un rayon de soleil passa à travers un rideau et atterrit sur son visage. Il grimaça et se cacha sous la couette. Hawks au réveil, çà vaut le détour en fait. Il n’a jamais été du matin. C’est durant cette partie de la journée qu’il est le plus facilement irritable parce qu’il ne se réveille jamais du premier coup. Il grogna sous l’édredon mais trop tard en fait, il était réveillé. Foutu auberge avec ces rideaux, il se leva doucement. Passa une main dans ses longs cheveux qui était pour l’heure défait et qui lui tombait en cascade sur ces épaules. Il se frotta les yeux puis soupira en se laissant retomber comme un poids mort dans son lit. Pas envie de se lever directement, mais voila étant donner qu’il avait eut la délicatesse d’un éléphant il vit une petite feuille volée dans les airs… Un instant il la regarda planer dans les airs et retomber sur le lit. Curieux, qui était donc entrer ici pour déposer cela sur son lit en plus? Il prit le petit bout de papier en main et le lu… Il fronça un instant les sourcils quand il se rendit compte que c’était Morgana en personne. Alors elle l’avait cherché après son départ? Pourquoi? N’avait elle pas laisser sous entendre qu’il ne la traitait pas bien, alors pourquoi encore essayer de le retrouver malgré tout. Il ne comprenait pas… Et au plus il lisait ce qui était noter sur ce petite bout de papier, au moins il comprenait. Elle avait besoin de lui? Personne n’avait jamais eut besoin de sa personne, on le lui avait fait assez comprendre… Même avec son sale caractère, il y avait donc quelqu’un pour qui sa présence était nécessaire? La encore, la première réaction du jeune homme fut de se demander pourquoi. Et il y avait le fait qu’elle avait noter sur cette lettre qu’elle avait été faire ses achats pour l’UMA. Là, il écarquilla les yeux plus que surprit. Cela faisait depuis son entrée à Poudlard qu’il faisait ses courses seul, comme tout les ans mais pas cette année. Il tourna légèrement la tête, pour voir qu’effectivement dans la chambre traînait tout un tas de paquet. Des livres, des manuels divers et varier, de l’encre, des plumes toutes neuves, en fin tout ce dont il avait besoin en somme. Devait il être content? Il ne savait pas, c’était étrange pour lui que quelqu’un d’autre que lui s’occupe de tout ce qui le concerne. Après tout cela fait plusieurs années qu’il se prend en charge lui-même. Bien sur quand on voit le résultat, on se doute qu’il n’a jamais eut quelqu’un derrière lui pour lui apprendre a vivre en société mais bon il a fait comme il a pu avec les moyens du bord. En plus, Morgana semblait commencer a le connaître. Car oui, tous les ans quand il doit faire ses courses pour la nouvelle année scolaire cela se termine sur une prise de bec avec soit un commerçant ou un passant et même certaines années les deux. Et puis la suite, il devait prendre cette élan de générosité pour des excuses? Là il soupira, il n’avait ni envie qu’on le prenne en pitié, ni qu’on lui tende la main comme si il manquait d’argent ou qu’elle ne se perde en excuse… puis elle lui conseilla de ne pas sortir, car même si il ne semblait pas avoir de fièvre, il fallait être prudent. Prudent? Voila un mot qu’il ne connaît pas, comme d’autres d’ailleurs. Comme si il allait rester bien sagement dans cette chambre, à broyer du noir sur sa misérable vie. Rester cloîtré entre quatre murs, en voila une chose qui le rends hors de lui. Alors même si il était malade comme jamais, il est quasi rare de le voir rester dans son lit et attendre que cela passe. Farrel posa le bout de papier sur un meuble non loin du lit et bouscula quelque chose. Il regarda, puis vit que c’était la photo de sa famille. Tiens ça non plus il ne se souvenait pas de l’avoir prise avec lui… aurait il aimer qu’elle soit perdue? Il n’avait pas de réponse a cette question. Une partie de lui se disait qu’il était content de ne pas l’avoir perdue et une autre lui hurlait de la jeter a la poubelle parce que cette famille là n’avait jamais exister. D’ailleurs même la, en voyant tout ces personnages purent il se demandait souvent si cela n’avait pas été une vaste mascarade et rien de plus… Hawks bailla puis rangea l’objet dans sa valise, entre temps bien sur il était en fin sortit de son lit. Il regarda tous ces paquet sur le sol, il lui semblait qu’il ne pouvait pas accepter tout çà. C’était trop et en plus il ne le méritait pas, même pour des excuses. Et surtout pas pour des excuses qu’il trouvait ne pas être indispensables en fait… il alla se rafraîchir dans la petite salle de bain, prenant même le temps de prendre une douche bien chaude. Puis enfila des vêtements assez simple en fait. Il regrettait de ne plus pouvoir mettre son uniforme rouge de Gryffondor qu’il avait si fièrement porté par le passé. Passé qui n’était pas si lointain en somme. Mais une toute autre partie de son histoire allait commencer et pas des moindres… Il laissa ses affaires là, son ventre criait famine en quelque sorte. En y réfléchissant cela faisait un petit bout de temps qu’il n’avait rien avaler. Il entra dans la grande salle de l’auberge et la quelque visage se tournèrent vers lui. Il arqua les sourcils en se demandant bien entendu ce qu’on lui voulait, mais ne dit rien. Il alla tout simplement s’installer dans un coin. Attrapant au passage un exemplaire de la gazette des sorciers et entreprit de lire les nouvelles. Mais il n’y avait rien a faire, Farrel n’arrivait pas a se concentrer sur sa lecture, trop de bruit autour de lui, trop de mouvement et il n’arrivait pas a en faire abstraction. Il commença a taper du pied sur le sol, bon il venait cet aubergiste qu’il passe une commande et qu’on en finisse… Et puis, sans trop faire attention il se mit a écouter les conversations pour au final se rendre compte qu’il n’y avait qu’un seul sujet aujourd’hui. Dès lors, il comprit pourquoi on l’avait regarder quand il avait mit les pieds dans la salle principale vu que le seul sujet des commérages avait été Morgana en personne. On entendait une vieille femme dire que la jeune fille avait été dans état pitoyable en arrivant ici. Ce a quoi, une autre enchaîna qu’elle avait du chercher durant des heures. Farrel tourna la tête en soupirant bruyamment… Il n’avait jamais demander cela lui. Puis ce fut le tour d’un homme de s’immiscer dans la conversation, en disant que le jeun e homme devait être quelqu’un de peu fréquentable pour qu’elle soit partie si vite, enfin plus tôt avant qu’il ne se réveille. Hawks le foudroya du regard, non mais ils le cherchaient la ou quoi. Il tapa ses deux mains sur le bord de la table et se leva d’un bond… regagnant sa chambre à grande enjambée. En fait ils avaient gagné en somme. Il avait réussit à l’inquiéter, parce qu’il avait vu que Morgana avait été mal en point hier soir et qu’elle n’aurait jamais du courir après lui sous la pluie durant tans de temps. Ce n’était pas encore maintenant qu’il mangerait en somme… il rassembla ces affaires, toutes ces affaires, ce qui le fit ressembler a la tour de Pise en quelque sorte. Les bras charger, il eut un mal de chien a trouver sa fichue baguette. Il l’attrapa du bout des doigts et transplanna sauf que la il savait pertinemment ou il devait aller. Quand il réapparu ce fut directement a l’intérieure de chez Morgana. Dans le hall d’entrée en somme. Il déposa dans un coin sa valise, ses paquets dont certains avaient en la bonne idée de tomber sur le sol dès qu’il fut apparu. Il soupira mais les laissa là, il n’avait pas spécialement l’intention de rester longtemps de toute façon. Juste le temps de voir si elle allait bien, rien de plus… Il se mit donc a la chercher dans la maison, passant de pièce en pièce pour au final tomber sur elle. Elle était la, sur le sol la tête affalée sur un fauteuil. Il avait bien fait en somme de venir bien qu’il soupira encore plus. Il chercha du coin de l’oeil de quoi la couvrir. Tomba sur une sorte de couverture qui fera sûrement l’affaire pour le moment et la déposa doucement sur les épaules de la jeune femme. Il prit un air sérieux avant de prendre la parole. Exaspérer Non ce n’était pas cela… le timbre de sa voix était plus calme que d’habitude.


« Tu n’aurais pas du… Tu n’aurais pas de partir a ma recherche par un temps pareil. Et il ne fallait pas pour mes affaires, je ne peux pas accepter. Je n‘ais en rien mériter tout çà. Et puis pourquoi devrais tu t’excuser, je n’ais jamais demander cela non plus. »

Farrel regardait ailleurs un instant, puis tourna son visage vers elle. Il s’abaissa puis passa ses mains en dessous du corps de la jeune femme. Il la souleva assez facilement en fait. Étonnant, il fut délicat comme jamais. Il commença a avancer, ses pas étaient sur et il ne flancherait pas. Il monta les escaliers pour monter Morgana dans sa chambre car vu son était elle avait besoin de calme et de repos… Le chemin, il le connaissait. Une fois arriver a la chambre, il passa le pas de la porte et déposa la jeune femme sur le lit. La encore, il faisait preuve de beaucoup de délicatesse. Preuve qu’il n’était pas fait que de rustrerie. Il l’installa donc et la couvrit. Puis une fois qu’elle fut sous les couvertures il posa une main sur le front de Morgana pour constater qu’elle avait bel et bien de la fièvre en ce moment…

« Bien, je pense que je n’ais pas le choix. Que tu le veuilles ou non, tu vas devoir me supporter. En tout cas le temps que tu ailles mieux. Je suppose que te laisser seule ici dans ton état serait pure folie… Et puis, j’ais pas envie d’alimenter les commérages de l’auberge. Tu as du faire une entrée fracassante… »

Farrel se releva, la surplombant de sa taille. Et posa ses mains sur ses hanches et prit un air pensif, a peine quelque secondes en fait. Puis il reposa ses yeux vers elle. Çà tête valait de l’or en ce moment, il fit une légère moue, comme si il venait de se faire grondait puis baissa les yeux avant de parler.


« Excuse moi d’être partit si vite, si tu es dans cet état c’est sûrement de ma faute. J’ais plus l’habitude que les autres s’occupe de moi. A vrai dire, c’est comme pour mes courses. Je les fais seul depuis mon entrée à Poudlard… Enfin bref, si ça ne te dérange pas j’aimerais rester ici. Je ne suis pas sur d’être d’un grande aide mais soit… »

Avait il l’air gêner? Non ce n’était pas cela. Disons qu’il s’excusait aussi pour son comportement et que pour essayer de réparer les choses et bien il proposait son aide, aussi maladroitement que possible bien entendu.
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMar 8 Juil - 8:04:02

Topic terminé! La suite ~> Une grave erreur se paye très cher
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 9 Juil - 15:28:24

(Finalement je continue ici, puisqu'elle revient à sa maisonnée chérie!! XD^^)

Morgana avait fermé les yeux, espérant sûrement qu’elle était en train de vivre un cauchemar et que d’ici quelques minutes elle allait se réveiller enfin…Mais plus les minutes s’écoulaient, moins elle sentait que c’était un cauchemar…Non, si elle rêvait, elle ne souffrirait pas autant et elle n’aurait certainement pas autant de fièvre. Elle ne sentirait pas non plus chaud et le froid lui parcourant tout le corps, sensations plutôt brutales après tout le plaisir qu’elle avait ressenti avec Farrel…Elle entendait les mots de celui-ci, il n’y avait pas à dire, dans le fond il savait s’y prendre pour la piétiner. Un peu plus et il serait le champion du monde…En fait, elle aurait pu depuis très longtemps lui décerner ce prix tellement elle avait été souvent heurtée par ses paroles. Encore heureux, il n’en était pas venu aux gestes violents, mais pour combien de temps encore ? La situation était critique pour la jeune femme, parce qu’elle venait de subir la pire déception de sa vie. Voilà de quoi était peuplée son existence, de déceptions, de souffrances multiples et de colères qu’elle ne pouvait décemment pas contrôler. Dans le fond, elle ne parvenait pas à mettre de l’ordre dans ses idées quoi qu’elle fasse, et ce n’étaient pas les réactions de Farrel qui allaient l’aider à y voir plus clair, bien au contraire. A vrai dire, elle avait très envie de partir en claquant la porte, parce que visiblement il était incapable de faire preuve de la moindre douceur envers elle, et bien qu’il lui ait prouvé l’exact contraire hier soir. Il avait été saoul, donc ça ne comptait pas le moins du monde, mais en fait Morgana aurait presque préféré que cet état dans lequel il s’était trouvé en l’embrassant de lui-même soit éternel. Elle regrettait ce moment où elle s’était sentie revivre dans ses bras…Mais à peine avait-il ouvert la bouche, à peine s’était-il réveillé et s’était-il offusqué qu’il avait rompu la magie du moment qu’ils avaient passé ensemble. Il n’était donc pas étonnant qu’elle veuille fuir puisque de toute évidence il ne voulait pas d’elle dans cette pièce. Très étrangement, lorsqu’il la couvrit doucement et qu’il lui fit comprendre qu’en fait il n’avait pas mentit, elle ne le cru pas. Comment aurait-elle pu le croire ? Il avait tout fait pour qu’elle s’offusque de cette nuit elle aussi, de son côté ! Alors elle rouvrit les yeux après qu’il ait fini de débiter sa tirade, soupirant plus que jamais. Elle regrettait presque de l’avoir rencontré pour tout dire…Parce qu’avant lui, elle souffrait mais elle souffrait moins. Depuis qu’elle le connaissait, elle versait des torrents de larmes, elle avait l’impression de se débattre plus que jamais pour du vent…A cette pensée, elle eut presque envie de refermer les yeux et de s’endormir, mais il murmura quelque chose à laquelle elle ne s’attendait pas. Cela lui ôta bien entendu toute envie de dormir ou de se reposer et cela bien qu’elle fut épuisée, parce qu’il venait de murmurer, contre toute attente : « Dommage, j’aurais bien aimé me souvenir ». Le sang de Morgana ne fit qu’un tour…Elle lui en voulait, elle avait toujours l’intention de le fuir mais elle voulait qu’il se souvienne du trouble qu’il avait créé en elle. Elle se releva donc, ramassant la couverture qu’elle venait de faire tomber par inadvertance, et s’avança vers Farrel pour finalement la lui mettre sur les épaules. Une fois que ce fut fait, elle défit les boutons de la chemise du jeune homme sans lui demander son avis et une fois eut tout déboutonné, elle embrassa à nouveau langoureusement la cicatrice de Farrel, celle qui semblait tant le dégoûter…Elle avait également posé ses mains sur son torse, qu’elle enleva une fois qu’elle releva la tête. Elle posa sa main derrière la nuque du jeune homme afin de l’amener à elle et de prendre possession de ses lèvres, se donnant totalement dans ce baiser, de la même manière qu’elle s’était donnée à lui durant cette nuit. Son autre main avait prit la baguette du jeune homme qui était dans sa ceinture, afin de toucher sa nuque avec le bout de celle-ci. Elle pensa très fort au sort difficile qui consiste à redonner quelques souvenirs à la personne qui a pu oublier…Elle ne pouvait le faire que parce que de tels souvenirs n’étaient pas réellement oubliés et qu’ils étaient encore enfouis dans la mémoire du jeune homme…Ce fut ainsi qu’il eut certainement les images du moment où elle l’avait retrouvé dans la rue jusqu’à la fin de cette nuit. Le reste, il devait s’en souvenir de lui-même puisque c’était le moment où il s’était réveillé…Elle relâcha ensuite son étreinte, détachant doucement ses lèvres des siennes et posant la baguette qui ne lui appartenait pas sur le lit. Son regard à elle était neutre, comme si elle ne ressentait plus rien…Mais ce n’était pas le cas, elle jouait juste la carte de l’indifférence afin de sortir définitivement de sa vie.

« Au moins tu sauras ce que tu m’as dis et ce que tu m’as poussée à faire. Tu feras ce que tu veux de ces souvenirs, peut-être voudras-tu les oublier finalement je ne sais pas…Mais puisque tu ne crois pas aux miracles et que tu refuses continuellement que je pénètre dans ton espace vital alors je n’ai plus rien à faire ici. Je ne tiens plus à avoir de regrets…Alors adieu Farrel, je te souhaite beaucoup de bonnes choses pour la poursuite de ta vie. »

Morgana se releva à ses mots, titubant toujours bien sûr, mais demeurant encore plus déterminée que précédemment. Elle finit donc par partir en claquant effectivement la porte derrière elle…Elle transplana une fois en dehors de l’auberge et se retrouva devant chez elle, alors que la pluie tombait encore en rafales sur la belle ville de Londres. C’était un peu comme si le ciel lui-même lui faisait comprendre que ses sentiments étaient compris…Oui, cette pluie était semblable à toutes les larmes qu’elle avait envie de verser mais qui pourtant ne coulaient pas…Et alors qu’elle restait plantée devant son petit pavillon, elle sentit le haut de sa robe blanche se mouiller progressivement, à une vitesse presque folle. Cela dit, son vêtement ne se mouillait pas d’eau de pluie, elle se mouillait de sang…Quelqu’un l’avait poignardée de dos et elle ne sentait plus aucune douleur tellement le choc avait été rapide…Elle finit par s’écrouler à même le sol, évanouie et aux portes de la mort, tandis que son agresseur dont elle n’avait pas vu le visage détalait comme un lapin. Elle ne su jamais combien de temps elle resta là, agonisante sur le pas de sa porte. Quelqu’un l’avait en vérité amenée à Sainte Mangouste, un moldu qu’elle avait pour voisin et qui avait été alerté par des bruits de pas suspect alors qu’il rentrait paisiblement chez lui. Elle ne su pas non plus combien de temps elle passa dans ce fichu hôpital, le ventre transpercé et désormais couvert de bandages, afin de cacher la cicatrice qu’elle allait probablement garder toute sa vie. Elle fut reconduite chez elle par sa mère, qui avait été appelée dès son admission à l’hôpital, alors qu’elle s’était réveillée quelques jours auparavant. Elle était encore bien ensuquée à cause des antis douleurs massifs que les médecins lui avaient donnés, mais la surprise de voir sa mère à son chevet fut telle qu’elle parvint tout de même à y avoir un minimum clair. Celle-ci souriait, mais ce sourire sonnait tellement faux que Morgana, même à moitié endormie avait pu le remarquer…

« Tu as frôlé la mort chérie…Tu m’as fais une belle peur. J’ai mis les meilleurs détectives à la poursuite de ton agresseur…Ne t’inquiètes de rien, je vais bien m’occuper de toi. Je crois d’ailleurs que tu as largement besoin que quelqu’un s’occupe de toi ! »

Morgana avait fini par rouvrir violemment les yeux, intriguée par les mots que lui tenait sa génitrice. Elle s’assit sur son lit et ce fut à ce moment là qu’elle saisit le sens de ses mots : La douleur à son abdomen était telle qu’elle en poussa un cri déchirant de souffrance. Sa mère eut à nouveau un sourire, et, comme elle avait de la fièvre, Morgana eut une réaction un peu trop violente malgré son état : Elle se releva et poussa sa mère vers la sortie sans même se rendre compte que sa plaie commençait à se rouvrir. Elle ouvrit la porte d’entrée et la poussa de plus belle, visiblement furieuse. Cela se lisait sur son visage marqué par la colère qu’elle n’avait pas besoin d’un garde chiourme…D’ailleurs, sa génitrice eut beau tempêter, cela ne la fit pas changer d’avis. Elle était furieuse, et même le fait de voir qu’une fois de plus Connor Hawks était lui aussi devant chez elle, hilare n’arrangea rien à son humeur plus que maussade…D’où les hurlements qu’elle poussa en vue de se faire bien entendre…

« JE ME CONTREFICHE D’AVOIR FROLE LA MORT, TU M’ENTENDS ?! JE VEUX QUE TU DEGAGES DE LA !! » Morgana reprit un bref instant son souffle, tandis qu’elle semblait prompte à s’écrouler d’un moment à l’autre. Il fallait dire qu’elle avait effectivement frôlé la mort de près et que ce genre d’émotion forte n’était pas du tout recommandé dans son état… « NE REMETS PAS LES PIEDS CHEZ MOI !! TU NE SERAS JAMAIS LA BIENVENUE ICI !! JE N’AI NUL BESOIN D’UN GARDE CHIOURME, JUSTE QU’ON ME LAISSE TRANQUILLE !! »

Sur ses mots, Morgana avait tourné les talons et refermé la porte de sa maison aussi sec. Elle ne voulait plus avoir affaire à des cloportes dans le genre de sa mère...Elle eut même envie de penser la même chose de Connor Hawks, mais elle se retint parce qu'elle savait qu'en pensant cela, elle insulterait aussi Farrel...Reprenant contenance, elle remonta péniblement les escaliers pour parvenir finalement à sa chambre et s'écrouler complètement sur le lit. Le pyjama blanc en soie qu'elle portait était légèrement taché de sang, preuve que sa blessure s'était rouverte et qu'elle n'avait pas fini d'être embêtée...A cette pensée, elle ne pu que soupirer. Il n'y avait vraiment qu'elle pour se mettre dans des situations pareilles: Elle avait tout de même couché avec un homme pour sauver sa famille d'un procès qui l'aurait anéantie, puis elle avait fait de même avec Farrel durant la nuit...Elle avait l'impression d'être une prostituée et que dans une autre époque elle aurait mérité d'être pendue. Mais elle perdit cette idée de vue parce qu'elle dû contracter son corps meurtris: La douleur était très intense et la fièvre ne l'aidait pas à se sentir mieux ni même à y voir plus clair...Elle finit par se tourner et s'allonger plus confortablement, fermant un bref instant les yeux: Tant qu'elle pouvait se reposer, la position dans laquelle elle se trouvait importait peu!
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 20 Aoû - 20:14:09

Comment en était il arrivé là? Ha oui bien sur l’alcool mais est-ce que cela permettait de mettre une réponse a tout ce qui c’était passer? Pas si sur que cela dans le fond. Mais qu’est-ce qui avait bien pu lui traverser l’esprit. Si seulement Farrel avait eut une réponse a toute ses questions, peut être serait il l’homme le plus heureux du monde? Mais oui bien sur comme si il pouvait se permettre de croire encore aux miracles… il n’a plus quatre ans et il sait que les aléas de la vie sont bien moins rose que ce les gens tentent de vous faire croire quand l‘on n‘est encore qu‘un gamin insouciant et plein de rêves et d‘espoir. Foutaise oui... Pitoyable en somme, c’était bien le mot qui lui collait le plus à la peau pour le moment. Comment devait il prendre la chose? Rationnellement? C’est bien mal connaître Farrel dans le fond. Il sait que cette situation est due en grande partie a cause de lui mais de la a l’avouer. Faut pas rêver non plus. Hawks dans toute sa splendeur en fin de compte. Incapable de reconnaître ses torts, de faire preuve d’une once de compassion. On ne lui a pas apprit ce que ce mot voulait dire de toute manière. Et pourtant… Oui pourtant, tout au fond de lui il se rend bien compte qu’il fait mal. Qu’il la blesse. Ce n’est pas vraiment son intention mais que peut il faire d’autre? Il n’a pas le temps pour çà… pas le temps de tisser des liens, même si la présence de la jeune femme le rassure, le calme bien plus qu’il ne veut l’admettre. Tout est si compliquer. Et en même temps se serait si simple de dire ce qu’il ressentait la maintenant. Mais il y avait un tels contraste entres ses paroles, ses gestes et ce que le jeune homme ressentait au plus profond de lui. Tans mieux dans le fond. Il a mit tellement de temps à se forger sa carapace, se serait utopie de croire qu’elle volerait si facilement en éclats. Et même si au détour d’une rue, il croiserait l’amour. Comment pourrait il le reconnaître, lui qui doit faire avec la haine et a comment dire oublier l’essence même de ce mot. Oui, tout est vraiment trop compliquer pour une personne aussi renfermer que Farrel surtout lorsqu’il faut parler a cœur ouvert. Il a perdu le mode d’emploi. Certes il est franc, voir même trop. Cynique et ces paroles sont acerbes mais rare sont les fois ou il ment ouvertement sauf en ce qui concerne ce qu’il ressent. La on se retrouve très vite confronter a un mur de glace si paix qu’il parait incassable. Un long soupir se fit retentir. Monotone et las comme jamais… Cette nuit, il n’avait pas été libre de ses moyens et pour cause il était saoul comme jamais il ne l‘avait été auparavant. Cette nuit il c’était montrer doux et tendre envers elle, cette nuit il n’avait été que Farrel et non cet odieux personnage qu’il se prête a jouer depuis de nombreuses années maintenant. Mais il ne faut pas croire qu’il ne se complait pas dans cette vaste mascarade car Hawks fait partie intégrante de Farrel en somme. L’un ne va pas sans l’autre, c’est ainsi. A prendre où à laisser… le jeune homme est loin d’être une personne véritablement sensible même si il peut se montrer affectueux mais inutile de rajouter que ces moments là sont plus que rares. Mais même en se voilant la face, en jouant les vierges effarouchées (alors que franchement ce genre de stéréotypes ne lui va pas du tout) il y avait toujours cette petite voix qui lui murmurait a l’oreille qu’il aurait aimer se souvenir de cette nuit. Et non avoir a la place ce mal de crâne horrible, une bouche pâteuse a souhait et la vague impression que tout son esprit était embrumer et surtout pas la moindre idée de ce qui c’était passer entre eux deux. Il aurait voulu savoir. Peut être que se voir capable de tendresse, cela pourrait l’aider à s’accepter. Peut être que le souvenir de Morgana loin d’être dégoûter de lui, pourrait le sauver de lui-même? Ou peut être pas, tout est possible avec lui. Comme il a l’habitude de le clamer haut et fort, il est capable du pire comme du meilleur. Bien que soyons franc avec lui c’est plus le pire qu’autre chose. Un catastrophe ambulant et encore les mots sont faibles. Farrel ressemble plus à un éléphant dans un magasin de porcelaine quand il s’agit de relationnel. C’est pour dire.
Enfin bref, sans trop savoir pourquoi il laissa s’échapper un « Dommage, j’aurais bien aimé me souvenir ». Mais il le pensait vraiment. Aurait il du réfléchir avant de parler. Et puis peut être que la jeune femme n’avait pas entendu, il avait dit cela tellement doucement. Mais pas de chance, morgana devait avoir l’oreille plus fine qu’il ne le pensait. La jeune femme se releva d’un bond. Farrel le va la tête en direction de Morgana quelque peut absent. Elle finit pas s’avancer vers lui. Il ne la quittait pas des yeux. Redoutait il ce qui allait se passer? Non, mais en même temps oui. C’est étrange, avec Morgana il était désemparer comme si tout lui échappait et pourtant, dieu sait comment il aime avoir tout bien en main. Il n’aime pas les surprises et bien d’autres choses encore. Un rabat-joie de première classe, quand on ne regarde que de coté l’on en vient à se demander si cela vaut vraiment la peine de se décarcasser pour un jeune homme comme lui. Farrel sembla avoir tellement de défauts… mais çà c’est quand on ne gratte que la surface et que l’on abandonne facilement. Il sentit la couverture sur ses épaules, continuant de la regarder se demandant tout au fond de lui ou elle voulait en venir. Et puis la jeune médicomage fit une chose à laquelle Farrel ne s’attendit pas. Si bien qu’il n’eut pas le temps de dire ou faire quoi que se soit. Encore que, l’aurait il voulu? Elle défit les quelques boutons de sa chemise ce qui fit apparaître cette affreuse cicatrice. Aussi tôt Farrel détourna son regard. Preuve ultime qu’il ne pouvait regarder ce corps qui était le sien. Et puis elle finit par lui embrasser langoureusement le torse. Farrel se contracta un bref moment mais cette sensation était ho combien merveilleuse. Un long soupir se fit a nouveau entendre mais celui la était loin d’être énerver ou encore outrée non il soupirait d’aise comme jamais. Encore un peu et l’on pourrait croire que Farrel apprécie ce moment. Mais c’est bien le cas, pas encore assez sobre pour s’emballer et monter sur ces grands chevaux peut être? Non, la il est conscient et bien en possession de ses moyens donc quand Morgana approcha de ses lèvres, c’est en connaissance de cause qu’il lui rendit plus ou moins se baiser qui semblait tellement passionner. Il avait baissé sa garde… Il ne sentit pas la main de la jeune femme prendre sa baguette qui trônait nonchalamment dans une des poches de son pantalon et ne vit pas que cette dernière pointait sa propre baguette magique dans sa nuque… Et là, tout lui revint en mémoire… L’altercation dans l’allée des embrumes, ses nombreux verres de trop, puis sa rencontre avec Morgana a la sortie d’un de ces fameux bar et cette nuit… toute cette nuit, lui passait devant les yeux. Si bien qu’il avait du mal a se reconnaître dans ses faits et gestes. Mais aucun doute possible c’était bien lui et personne d’autre. Il resta un instant là, la bouche entre ouverte. Stupéfait par ce qu’il venait de voir ou plutôt par ce qu’il venait de se souvenir. Puis la voix de Morgana, elle semblait lointaine au début mais très vite il revint a la réalité. C’était étonnant, il lui semblait que les paroles de la jeune femme sonnaient comme un adieu. Était ce cela qu’il avait voulu? Non, bien sur que non. Mais entre ce qu’il veut et la réalité il y a une marge pour ne par dire un immense fossé. Et puis, Morgana finit par se lever et s’en alla. Il aurait du la retenir, lui expliquer qu’il tenait a elle mais voila, il ne bougea pas d’un millimètre. C’était mieux pour elle. Oui pour elle, pas pour lui. Car pour le moment, sentiment qu’il ne connaissait que trop bien c’était la douleur qui lui tiraillait le coeur et non une quelconque victoire. Aujourd’hui, il n’avait rein gagner. Non encore une fois cela résonnait a ses oreilles comme un échec cuisant. Il aurait aimer que tout se passe autrement mais alors il n’aurait pas du naître tels qu’il était…


« Des regrets hein… Ouais, j’ais l’impression que j’y suis abonner… »

Farrel regarda autour de lui, cette chambre vide. Un léger pincement au coeur, encore une fois il se retrouvait seul. Encore une fois, il ne devait cet état de fait qu’a lui-même. Faire fuir les autres, il fait cela avec tellement de brios que cela est devenu une seconde nature… il se sentait idiot de parler tout seul. Il se sentait minable de l’avoir laisser partir sans rien lui dire mais voila, mensonges ou pas il lui semblait que c’était le mieux a faire. Et le mieux n’est pas toujours une partie de plaisir, çà aussi il l’a apprit a ses dépends….
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MessageSujet: Re: Orage chez les Rose...[Pv Farrel]   Orage chez les Rose...[Pv Farrel] EmptyMer 20 Aoû - 20:15:14



Plusieurs jours passèrent, tous aussi monotone les uns que les autres en fait Farrel n’arrivait a sortir de sa tête cette nuit. Car même si Morgana pensait qu’il aurait eut envie de les oublier tels n’était pas le la cas. Pire, cela le hantait plus qu’autre chose et il n’arrivait pas à comprendre pourquoi bien que la réponse soit évidente. Il joue les fier, essaye de se détacher le plus des autres mais dans le fond ce n’est pas pour cela qu’il y arrive vraiment. La preuve, il semblerait qu’il ne veuille pas oublier la jeune femme… Et puis le train train quotidien, les cours, l’université mais rien a faire. La encore son esprit, ses pensées était tourner vers morgana. Il ne l’avait pas encore croiser depuis cette fameuse nuit. Il c’était même rendu compte qu’il la cherchait parfois du regard, allez savoir pourquoi d’ailleurs… Ou encore, il se sentait quelque fois avide de la rencontrer mais très vite le naturel revenait au galop et il se maudissait presque de penser de la sorte. Cela lui ressemblait si peu. Vraiment? Le jeune homme finit par soupirer. Et finit par regarder devant lui. Ses pas l’avait amener jusqu’au chemin de travers. Il haussa les sourcils, il ne s’en était même pas rendu compte. Mais voila a rester planter la en plein milieu du chemin quelqu’un finit pas le percuter. Il soupira et se retourna violemment pour se rendre compte que ce n’était qu’une vieille femme. Tss… Il tourna les talons sont rien ajouter de plus. Il aurait très bien pu exploser comme une marmite bouillonnante mais franchement a quoi cela aurait il bien pu servir? A part montrer à quel point il pouvait se montrer irritable? Sauf que çà beaucoup de gens sont déjà au courant et pas besoin de se donner en public pour cela. Hawks enfuit ses mains dans les poches de sa veste et passa devant une librairie. Allez savoir pourquoi il entra et acheta un exemplaire du journal des sorciers… en fait, ce n’est pas très rare de le voir avec un journal en main. Sauf que la ces derniers temps, il n’y avait pas trop penser donc c’était peut être le temps de se remettre a la page. De voir ce que le ministère disait, les dernières nouvelles, les derniers potins… Il avançait le nez perdu dans les grandes pages du journal du monde des sorciers quand il tomba sur quelques lignes maladroitement cassées entre deux gros titres. Il avala difficilement sa salive car les titres de l’articles était on ne peut plus significatifs… « Attaque d’une apprentie médicomage, la famille rose sous le choc. Mais que font les Aurors?… suite page 12... ». La réaction de Farrel fut immédiate, il laissa tomber le journal au sol. C’était a peine si il avait regardé la photo de la mère de Morgan jointe à l’article, cette dernière semblait bouleversée. Mais les apparences sont si souvent trompeuses. De toute façon la n’était pas la questions. Mais quelques secondes après avoir commencer sa course folle, Hawks s’arrêta net. Se traitant d’idiot, ben oui dans la panique il en avait oublier qu’il était avant tout un sorcier. Et au lieu de courir comme un forcené, il n’avait qu’à sortir sa baguette et transplanner… Ce qu’il fit illico presto. Instantanément il se retrouva au coin e la rue de chez morgana. Il devait savoir si elle allait bien. Mais la encore il ne pu pas directement se rendre sur place. Il aperçu de l’autre coté de la rue son jumeau, son éternel copier conforme. Que faisait il la? Il souriait ben il n’allait pas sourire niaisement encore longtemps. Farrel se retourna pour lui faire face, droit comme un i. Il ne savait pas pourquoi, mais au fond de lui une voix lui disait que peut être Connor n’était pas étranger a tout cela. Il posa son regard bleu argent sur son cadet.

« Si j’apprends que tu as tremper la dedans tu vas passer un sale quart d’heure frangin. Qu’importe que le même sang coule dans nos veines, je te ferais connaître ce que le mot désespoir veut dire. N’oublie pas Connor, le moindre petit doigt que tu as trempé là dedans pourrait te coûter cher… Sur ce passe une mauvaise journée… »

Toujours aussi affectueux enfin de compte. Il ne laissa pas le temps a son frère de répliquer bien que il reconnu le son de son voix mais ne comprit pas un traître mot. Il lui répondit d’un haussement d’épaule et repartit en courant pour arriver devant chez Morgana. De l’extérieur tout semblait calme mais il n’allait pas rester la devant la porte a ce demander si oui ou non elle allait bien. Il sortit sa baguette lança un sort et la porte s’ouvrir toute seule… il s’engouffra dans la maison. Elle pouvait très bien lui dire qu’elle ne souhaitait pas sa présence. Mais flûte, du moment qu’il la voyait respirer c’était bon même si elle le traitait de tous les noms. Il se souciait de son état c’était aussi simple que cela. Et plus qu’il ne voudrait jamais se l’avouer. Un miaulement, Hawks baissa les yeux. Ha oui, le chat… Il était toujours la et semblait allez beaucoup mieux il lui lança un chut. Puis se demanda pourquoi Est-ce qu’il demandait a l’animal de se taire. Encore un peu et l’on aurait dit un voleur. Quoi que il était bien entrer comme tels… Du coup il appela a haute voix la jeune femme mais n’eut comme réponse que le silence de la maison. Était elle la du moins? Rien n’en était moins sur. Un autre long soupir. Et il finit par regarder dans toutes les pièces. C’était encore le meilleur moyens de vérifier dans le fond. Jusqu’à ce qu’il ouvre doucement la porte de la chambre de la jeune femme et constata qu’elle était bien la. Et maintenant que faire? S’en allez ou rester? Tout semblait allez bien si ce n’était cette tache de sang… Farrel eut un frisson d’horreur. Alors oui quelque un avait essayer de la tuer. Et directement après cette constatation, un sentiment de fureur. Celui qui avait oser allait le payer… Il s’avança vers le lit de Morgana. Elle était fiévreuse cela se voyait comme le nez au beau milieu de la figure. Mais voila, lui n’est pas médicomage et d’ailleurs ces connaissance en la matière sont quelque peu restreintes. Il se dirigea vers la salle de bain. Il connaissait l’endroit donc… Cherchant dans les armoires, il revint au chevet de la jeune femme avec un morceau de tissu imbiber d’eau froide. Peut être était elle réveiller ou pas. Qu’importe dans le fond. Il essaya le front de la sorcière. Délicatement d’ailleurs.

« Mais que c’est il passer? Comment se fait il que tu te retrouve dans cet état? Je ne comprends pas… Si je dois attraper celui qui a osé poser la main sur toi, il devra courir vite le gredin car je ne pourrais contenir ma rage. Quitte à devoir allez à Azkaban pour cela. Je suis désolé pour tout… j’ais peur que se soit du au fait que tu me connaisse que cela soit arriver. Si tels était le cas, je ne me le ordonnerais pas… »

Farrel s’assit sur le bord du lit de la jeune femme. Il s’abaissa un peu et allez savoir pourquoi déposa un chaste baiser sur le front de cette dernière. Oui, il avait peur. Peur d’apprendre que le fait le côtoyer pouvait la mettre en danger, ce genre de nouvelle pourrait le détruire ou le rendre fou de rage. Mais ce baiser aussi simple soit il pouvait dire tellement d’autre chose.


[Obliger de poster en deux post ^^' mais ca doit pas être pour beaucoup de lignes je crois XD ]
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