Pour une fois, oui pour une fois, Yorek était d'humeur euh... ( ... joviale? Non ce n'était pas vraiment le mot. Enthousiaste? Non ça se dit pas ça ). Bref Yorek était de bonne humeur ( Oui ça c'est bien ).

Aucun de ces congénères n'avait mal réglé son réveil, il ne s'était pas pris les pieds dans un quelconque pull ou pantalon qui trainait. Pour l'instant aucun accident.
Il avait même trouvé le jus de citrouille à son gout ce matin!D'habitude il le trouvait un peu trop fade.

Yorek savait qu'il avait cours de botanique. Il avait pris l'habitude de toujours vérifier son emploi du temps du lendemain avant de se coucher. Enfin aussi souvent qu'il y pensait!

Il avait donc traversé le parc, regardant à droite à gauche. Les flop flop du lac contre la berge... Le bruit de la légère brise qui couchait les brins d'herbe... Le Serpentard profita de ses quelques secondes de bonheur simple et arriva devant les Serres.

Serre n°1.
Le Serpentard entra, son sac en bandoullière et s'arrêta sur le pas de la porte. Ses yeux verts balayèrent la serre des yeux. Des plantes à droite... Des plantes à gauche... Des plantes partout... Une serre quoi!
Il salua le professeur d'un signe de tête qu'il accompagna d'un sourire et s'avança lentement, regardant un à un les quelques élèves présents.

Il repèra alors un de ses camarades Serp qui lui était encore inconnu. Yorek posa son sac à côté de lui et s'assit à sa droite." Salut..." murmura t-il.

Matthias se sentait vraiment seul dans cette serre humide, avec comme seule compagnie une grosse femme laide, et deux Serdaigles aussi lèche botte les unes que les autres. Mais le pire, c'était que Matthias avait remarqué que l'une d'elle était complètement tarée. En effet, elle s'était mise à chanter, une chanson que d'ailleurs Matthias ne comprenait absolument pas... Déjà pendant les cours précédents, elle avait tendance à partir dans d’interminables discours pour répondre à une simple question posée par la prof...

***Hum, vraiment bizarre cette fille, même si la nature semble lui avoir donné quelques facilités physique...*** Pensa Matthias en regardant la jeune Angélique, élève de Serdaigle.
C'est pendant que Matthias, affalé sur une chaise, tel une loque ayant trop bu, regardait les plantes une à une, qu'il entendit un autre élève entrer dans la serre numéro 1.

***Ah ! ! ! ! ! Enfin un reptile !*** Ca y'était, Matthias était soulagé, il avait trouvé un camarade pour ce cours. Peut être serait il moins ennuyeux... Le jeune garçon lui dit, sur un ton apparemment amical un vague salut. Le Mattou lui répondit donc poliment :

- Salut congénère... Tu ne peux pas savoir le soulagement que j'ai à enfin voir un camarade de maison... Je commençais à déprimer...

Il dit ces quelques mots en regardant les deux autres élèves déjà présents, avec un regard non des moins sévères, et effrayants. Puis Matthias se retourna vers le garçon, et lui dit, en lui tendant la main :

- Oh, excuse moi, je ne me suis pas présenté, Matthias Jackard, Serpentard, comme tu l'avais sûrement remarqué, et toi ? A part Serpy ?

C’était l’heure du cours de botanique. Ce n’était vraiment pas la matière dans laquelle il désirait aller.
« Une matière tout juste bonne pour les Poufsouffles » comme l’avait déclarer un élève de Serpentard dans un couloir.

**Sécher ce cours ne pourrait que m’attirer des ennuis et il me reste encore beaucoup à faire avant de quitter cette école**

Il en était à ce point dans ses réflexions quand il entendit un superbe chant.

**quelle voix…c’est incroyable !!**

Il se mit à courir dans la direction d’où provenaient les paroles et se retrouva devant la serre numéro 1.
Il entra le cœur encore battant autant par l’effort qu’il venait de fournir que par le trouble dans lequel l’avait plongé la complainte qui avait frappé son oreille.
Il salua le professeur Chourave d’un signe de tête tout en reprenant son souffle et regarda les élèves déjà présent. L’une de ces trois filles devaient sûrement être la chanteuse, mais laquelle ?!
Il fût également étonné de constater qu’aucun Gryffondor n’était présent, peut être c’était il trompé de cours...il hésitait à s'installer.

Comme à son habitude, Yorek avait sortit sa plume pour la faire tourner entre ses doigts. Une sorte de passe-temps... Il était devenu très agile avec l'entrainement!

Citation :

- Salut congénère... Tu ne peux pas savoir le soulagement que j'ai à enfin voir un camarade de maison... Je commençais à déprimer...

Yorek, amusé par l'accueil de son camarade, dévisagea les élèves présents un à un, de manière absolument indiscrète. Il n'en connaissait pas un, mis à part la Serpentarde. Y'en avait même une qui chantait! Yorek ne distinguait pas les paroles, surement une de ces chansons à la mode dont les filles raffolent... A vomir.

" Tu m'étonnes! " répondit Yorek en roulant des yeux.

Yorek n'avait qu'une seule envie, c'était de faire léviter un pot de fleur au dessus de la tête de la chanteuse en herbe et de le faire tomber sans autre forme de procès, pour la faire taire. Mais il n'avait pas envie de faire perdre des points à sa maison. Une chance pour elle qu'ils soient en cours...

Le Serpentard serra amicalement la main de Matthias avant d'ajouter:
" Yorek Wolgan. Enchanté."
Le mot 'enchanté' ne sortait pas souvent de la bouche de Yorek lors des présentations. Oui, il était vraiment de bonne humeur...

( HJ:J'aurais bien continuer la convers' mais je pars demain... )

Angélique continuait à rêvasser en chantant à tue-tête cette chanson qui l’avait si longtemps inspirée ,tout à coup la vie était plus elle et on pouvait découvrir de nouveaux yeux plus puissants que les premiers, les yeux de l’âme qui comme les rayon du soleil s’infiltre dans n’importe quel monde portant une vision éclairée et véridique, la vraie vision .L’œil humain était l’un des organes les plus faibles ne pouvant voir ni le trop grand ni le trop petit, mais la vision de l’âme est au dessus de tout ,elle puise dans le cœur : cette mine où l’amour est l’or et la haine le fer ,cette vision qui a fait de la vérité son emblème et qui n’appartient qu’aux âmes assez pures et naïves pour incarner cette innocence vierge ,cette docilité, elle ne frémit que devant ces rois et reines des âmes comme peut le faire la pierre qui porte Excalibur devant un vrai roi celui qui sera digne de posséder ce pouvoir sera bien au dessus des mortels .Certes il ne sera pas plus fort, ni plus rusé, ni même plus beau mais il aura la puissance de la virginité cette chose sauvage qui pousse en chacun de nous et que les barbaries de la guerre et les sentiments diaboliques étouffent dans le berceau .Ceux ou celles qui sauront la garder, la materner, et grandir tout à son rythme posséderont ces yeux où se verse l’innocence en cascade , lui donnant un regard plus meurtrier que celui d’une vipère, plus redoutable que celui d’un homme de génie puisque dans ses yeux nous voyons ce que nous sommes vraiment et nous nous rappelons ce que nous aurions du être notre vraie nature .Angélique possédait ce pouvoir de voir bien plus loin que le corps, bien plus loin que les étendus de mers, bien plus loin que les labyrinthe de l’âme,car en simple regard elle pouvait attendrir Arès lui-même,elle n’avait pas besoin de parler pour exprimer l’amour qui est incarné en elle .Elle est peut être cette version améliorée de Pandore entretenant encore les dons des Dieux mais évitant la curiosité et remplacée par l’innocence naïve d’un enfant .Elle avait un de ses regard sous un de ses sourires qui font pardonner le plus outrageux des crimes, même en face de Dieu,car elle n’était pas seulement une conception ,une arrière petite fille de Prométhée mais tout ce qui était pur en l’homme et en l’angélique se regroupait en elle pour former le talisman qui la protégera des vautours et qui lui permettra de mener à bien sa mission .L’Angélique se mettait parfois en colère se montrait pendant quelques occasions capricieuse mais n’était-ce pas là le caractère d’une impératrice ?Elle ignorait le mot jalousie et celui de la rancœur, ce serait trop l’alourdir dans son voyage au pays des Rêves, là où les songes n’ont pas de fin ni de limites là où tous les rêves deviennent réalité .Angélique avait souffert des maux de l’humanité depuis son enfance mais son talisman la protégeait de la corruption de l’âme,elle restait douce mielleuse comme le cœur mou d’une huître difficile à ouvrir mais qui à l’intérieur comporte la plus belle des perles elle est petite certes ne rivalisant même pas avec ses cousines mais son éclat pur aveuglerait un mortel ignorant .Elle passait une main rêveuse sur sa peau comme l’aurait fait un amant passionné il verrait ses yeux brillants comme des astres; il verrait sa petite bouche, qu'il ne lui suffisait pas de voir; il admirerait ses doigts, ses mains, ses poignets et ses bras à demi nus; ce qui lui était caché il l'imaginerait plus parfait encore.Tout en souriant aux anges un sourire des plus délicieux mais qui n’était destiné à personne seuls aux anges et aux personnes capables de distiller son corps pour voir tout au fond bien au fond une plante d’Angélique qui si elle vous juge digne et apte à voir sa « fille », fleurira hors saison et de l’une de ses fleurettes vous verrez Angélique dans un sommeil profond, un sourire de petit enfant sur les lèves,dans sa visite chez le Dieu des rêves elle était bercée par les chants de sa protectrice ,protégée par ses fleurs qui étaient prête à se sacrifier pour garder ce petit enfant tant désiré des démons de l’âme .On ne voyait pas une fille telle qu’Angélique tous les siècles car la fleur qui s’épanouit dans l’adversité est de loin la plus belle et la plus chère,il était difficile de trouver cette équilibre entre l’innocence et les dons afin de ne pas en faire une vaniteuse qu’elle reste une simple mortelle, une humaine émissaire de la paix et de la pureté.
Les éloges de cette jeune file ne manque pas ,mais comme le peut être la pureté en étant livrant au monde, on en riait et se moquait car elle n’avait aucune protection son rôle était de montrer l’exemple de l’innocence, de trouver la personne qui soit bien à elle, qui l’aime pour ce qu’elle est vraiment et qui saurait par son amour la protéger .Dans le monde des sorciers le talent de la jeune fille comptait pour les sorts mais mis à part son agilité elle restait faible psychologiquement ,un sorcier expérimenté pourrait plonger dans ses pensée comme dans un ruisseau claire et limpide .Redoutable par sa beauté et sa baguette, elle restait faible par la défense d’esprit, elle qui croyait encore que tous les gens étaient bons et qu’il ne suffisait que de leur parler et de les connaître pour faire sortir leur nature innée .Angélique était comme cette petite brebis qui croyait à l’amitié du Loup mais qui un jour ou l’autre inévitablement sera dévorée par ce loup affamé non sans avoir combattu avant comme le dernier duel d’un être qui se savait condamné .Juste en assumant cette mission innée et en portant ce nom ,Angélique avait accepté la malédiction de ne pas vivre longtemps mais de vivre « purement ».Personne ne pouvait prédire ce que les Parques complotaient , Atropos allait elle bientôt couper le fil de la vie de la petit protégée des dieux ? Où Lachesis continuerait elle encore à le filer ?Même les dieux ne pouvait s’opposer à la décision des Parques inflexibles comme le destin elle restaient muettes,laissant la petite fille vivre ce qui lui restait…Mais qui sait ?Les parques sous leurs apparences hideuses ont peut être été charmés par Angélique et dérouleront bien longtemps son fil mais peut être aussi que les dieux les tromperont comme l’avaient fait Apollon qui les fit boire et elles laissèrent ainsi vivre, au-delà de sa part de vie, son ami Admète.
Soudain sortie de ses songes, Angélique remarqua un Gryffondor qui paraissait essoufflé et perdu elle eut un sourire accueillant pour lui puis se tourna vers un carré de vitre d’où jaillissait les rayons du soleils comme des fils dorés qui peut être pourraient permettre l’ascension jusqu’au septième ciel .Elle remarqua que des Serpentards étaient dérangés par son chant et qu’ils avaient bien envie de lui faire un tour,mais sa baguette en main elle ne craignait aucunement de faire perdre des points à sa maison si elle pouvait assouvir se désir de faire pour la première fois du mal .Angélique les regardait d’un air qui voulait dire « Essayez et vous le payerez très cher ! »,puis elle les ignora en portant son attention sur le Gryffondor et sur le Professeur sans mettre en veille ses réflexes novices et ses sens .Voyant que le jeune homme hésitait à entrer elle lui adressa un air perplexe en devinant qu’il était perdu et cela était bien compréhensible dans cet école olympienne.

"Tu comptes passer le cours debout ? "

Angélique lui souriait d’un ton aimable et poli en lui montrant les multitudes de places encore libres et en l’invitant à prendre place d’un air tout à fait « végétal ».

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Botanique... botanique? Hmm... c'est quoi la botanique en fait? Ha!! C'est le cours où on s'occupe des animaux! Hmm... nan, sûrement pas. Bota... c'est peut-être un nom grec qui veut dire... botte... ou...

Ethan avait potassé la veille en cherchant ce que voulait bien dire botanique. Il avait beau cherché, ce cours là qui était écrit sur son emploi du temps, hé ba il voyait pas ce que c'était. Et forcément, il osait pas le demander. Passer pour un con, ça jamais! Mais il était loin d'être con! C'est juste que chez lui, en Amérique, on appelait pas ça botanique.

C'est seulement ce matin, après avoir relu son emploi du temps qu'il vit que ce cours se passer dans les serres. Haaa!! C'est les plantes la botanique! Ba voilà!

Hein? Les plantes?? Il allait falloir foutre ses mains dans de la terre? Etre aussi crasseux qu'un sang de bourbe? Un garçon de son rang? Ha nan, pas d'accord!

Mais... y'avait pas le choix. C'est comme ça. Bon hé bien, quand faut y aller faut y aller! Ethan se prépara et se rendit donc dans les serres. Il espérait au moins que la prof serait plus agréable à regarder que celle de métamorphose.

*Eurrk!!!*

Hé ba nan... Encore pire! Buhh, ça faisait peur à voir. Bon, il essaya de ne pas trop la regarder. Il regarda les élèves et fit un sourire soutenu à Zélie. Il passa devant elle, puis alla s'assoir au fond. Il n'aimait pas être devant. Lui il aimait être tranquil et ne pas avoir à trop participer. Surtout si fallait faire du jardinage.

Un nuage de colère passa sur le front de Graham et ses joues se colorèrent légèrement en rouge. Non seulement il ne savait toujours pas qui était la chanteuse, mais cette fille le prenait de haut. Il vit qu’elle était de Serdaigle.

** Il semble que ce soit vrai ce que l’on dit sur eux, ils ont tous un peu la grosse tête**

Il la foudroya du regard, le sourire niais qu’elle affichait lui donnait la nausée. Sans un mot le Gryffondor alla s’asseoir à l’écart des autres élèves, essaya de retrouver son calme et sortit ses affaires.
Le cours n’était visiblement pas près de commencer, aussi prit il une des nombreuses partitions se trouvant dans son sac et y consacra toute son attention.
Il commença à balancer la tête en rythme : la musique défilait dans sa tête. On pouvait aussi également le voir faire des gestes de la main comme s’il fluctuait le tempo d’une mélodie imaginaire.

Au premier mot de Chourave Graham rangea ses partitions dans son sac.

** se rapprocher pour que ce soit plus convivial?!! Si elle parle vraiment du cours, ce professeur est complètement fantasmagorique**

Visiblement elle manquait d’autorité et essayait de compenser ce tare par la démagogie : elle demandait maintenant une définition qui en fait n’en était pas une, c’était vraiment n’importe quoi !!

**fleur fanée** pensa t’il en regardant la botaniste.

Une élève de Serdaigle (pourquoi n’étais ce pas étonnant ?!) se précipita pour répondre, elle n’espérait tout de même pas gagner des points.
Graham eu un relent de dégoût.

Euuuuuuuuh. Nourriture, végétaux et fleurs ? s’exclama t’il à son tour, en parodiant Zélie.

La réaction de l’enseignante à cette provocation allai lui donner une bonne idée de la conduite qu’on pouvai se permettre d’avoir dans ce cours.

Halala deux semaines de vacances loin de Poudlard, des devoirs, des points, des Serpentards, deux semaines reposantes loin de tout….enfin ça c’était ce que tout le monde devait penser ou plutôt c’était ce qu’avait dit Lellia à ses camarades pour expliquer cette absence prolongée mais la réalité était toute autre, froide, triste, sombre et le moral de la jeune Gryffondor avait beau être au plus bas elle ne cessait de sourire et rien ne semblait montrer la tristesse qui l’avait engloutie. Car loin d’être partie en vacances, elle était partie précipitamment au chevet de sa mère malade qui était sur le point de mourir et malheureusement ce qui devait arriver arriva alors qu’elle veillait sur la lumière de sa vie, elle était morte non pas à cause d’une maladie quelconque mais à cause d’une tristesse si insoutenable qu’elle avait préféré se laissé mourir et même la présence de sa fille n’avait rien changé à son état d’esprit. Sa mère n’avait pas mis longtemps, en deux mois elle avait basculé du côté obscur de la force de la plus grande des joies entourée d’un mari aimant et d’une fille qui la ravissait chaque jour à une santé défaillante à cause d’un mari à Azkaban et d’une fille Gryffondor. Mais malgré les différents qui les opposaient, la rouge et or avait pleuré, beaucoup pleuré, elle avait perdu du poids et avait des cernes si profondes qu’elles semblaient à présent avoir toujours étaient là mais quand elle arriva dans la serre un sourire figé et pourtant resplendissant fendait ses lèvres rouges. Et il était bien normal que personne ne l’ai remarqué jusqu’à présent pas même son amie Zélie puisqu’elle était restée assise les yeux dans le vague ne cherchant aucunement à lier connaissance avec qui que ce soit.

En fait, elle aurait tout donné pour pouvoir se coucher au fond de son lit, seule et pouvoir dormir toute la journée, car lorsque l’on dort on est comme mort, on ne pense à rien et aucune pensée ne peut vous pousser un peu plus près à chaque instant du gouffre du désespoir qui vous guette. Dormir pour oublier tout ce qui s’était passé, oublier qu’à présent elle était comme orpheline et que toute la richesse de ses parents était à présent en train de dormir dans un coffre, oublier qu’elle était plus seule qu’elle ne l’avait jamais été et qu’elle ne pourrait rien faire pour changer les choses.

Mais, tandis qu’elle réfléchissait au pourquoi du comment que sa vie s’était transformée en si peu de temps en un véritable enfer, elle entendit la voix du professeur d’abord comme un bourdonnement lointain puis peu à peu Lellia réussit à sortir de sa méditation et écouta d’une oreille distraite le cours quand une voix familière prit la parole : Zélie.

« Madame ? Puis-je savoir pourquoi un Gryffondor ce permet de dire la même chose que moi ? Il n'a peut-être pas assez d'imagination ... »

*Mais je n’ai rien dit !*

Elle remarqua alors qu’elle n’était pas la seule rouge et or présent dans la serre puisqu’un petit impertinent s’était apparemment moqué de Zélie.

*Va falloir que je lui apprenne les bonnes manières à ce goujat enfin…..si j’ai du temps à perdre.*

Alors sans même s’en rendre compte elle attrapa ses affaires et alla s’asseoir à côté du méchant moqueur de Zézé chérie ! Ce ne fut qu’à cet instant qu’elle se rendit compte que le cours avait bel et bien commencé, elle stoppa alors net son geste et regarda le professeur avec un sourire encore un peu plus crispé sur les lèvres avant d’imaginer une raison à son geste.

« Heu…je….je fais ce que vous avez demandé, je me rapproche pour que ce soit plus convivial ! »

Elle s’assit alors non sans fusiller du regard son nouveau voisin et alors qu’elle s’installait elle lui donna négligemment un coup de coude dans les côtes avant de s’excuser le plus faussement possible, c'est-à-dire avec un « Oh pardon ! » qui aurait pu figurer comme une des pires répliques de Jean Claude Van Damme…ce qui n’est pas peu dire ! Non parce que bon quand même ! Non seulement il osait se moquer de la meilleure amie de Lellia mais en plus il risquait ainsi de faire perdre des points à Gryffondor, des points que Lellia avait réussi à gagner à la sueur de son cerveau et de son encre….bon d’accord pas tous loin de là mais quelques uns quand même ! Une fois sa petite installation terminée elle reposa son regard sur le professeur qui lui était des plus sympathiques…….or c’était bien la première fois qu’un professeur lui paraissait sympathique et ouvrit la bouche pour répondre à la question, enfin, elle n’avait pas très envie de répondre mais elle devait faire diversion afin de faire en sorte que ce Gryffondor ne fasse pas perdre les si précieux points de leur maison !

*Botanique ????......zut ça me fait penser à rien, c’est pas grave invente, vite !*

« Herbe, moche, sang. »

*Ok Lellia maintenant tu regardes ton parchemin et tu fais celle qui n’a rien dit*

A ces mots la jeune fille reposa ses yeux sombres sur son parchemin, la rumeur de la salle se retransformant peu à peu en un murmure informe, plus rien ne comptait, ni les points, ni le cours, ni Zélie et encore moins ce Gryffondor qui aurait mieux fait d’aller chez les Serpentards….tiens cette réflexion était des plus étranges, normalement c’étaient les autres qui pensaient cela d’elle et non le contraire….

Graham ne tint pas compte de l’injonction de la Serpentard, se menacer était une coutume de longue date des élèves des deux maisons rivales et le Gryfondor, bien qu’encore en première année, commençait à s’y habituer. En revanche la « foyoterie » de Zélie l’exaspéra au plus au point.

**Non, mais c’est pas vrai !!! La nature a du faire une erreur, c’est impossible qu’elle est consciemment donné à une fille pareille des dons en sorcelleries…**

Il observa attentivement la Serdaigle, et la reconnut immédiatement. C’était la petite niaise que le Serpentard qui se trouvait actuellement au fond de la salle avait embobiné quand Graham les avaient aperçu dans la salle de bain. Ca expliquait beaucoup de choses…
Il décida finalement de traiter cette affaire avec le plus grand mépris et préféra tourner son attention vers la nouvelle arrivante vêtue de rouge et or. La jeune fille avait une tête morbide, ce qui était d’autant plus accentuer par le sourire artificiel qu’elle essayait visiblement à grand peine de maintenir sur ses lèvres.

**C’est la fiancée de Nick Quasi-sans-tête ou quoi ?!**

Elle vint s’installer à coté de lui et commença par tenter de lui briser les côtes.
Ouuuuuupffff !!! Ne pu s’empêcher de gémir le punching-ball.

** Elle est complètement givrée cette nana !!! Qu’est ce que je lui est fait ?!**

Graham avait maintenant la preuve que ce n’était pas une fantôme, ou alors c’était au moins l’esprit réincarné d’une catcheuse. Il essayait désespérément de reprendre son souffle quand il entendit sa « définition » du mot botanique.

« Herbe, moche, sang »

Tout se clarifiait... il était simplement tombé sur la psychopathe de l’école, fallait pas chercher plus loin

**Ca doit être un don inné j’les attirent, ça peut être que ça, j’vois pas d’autre explication**

Il essaya de décaler au maximum sa chaise afin de mettre la plus grande distance entre ce…ce MONSTRE et lui. Gryffondor avait peut être un réputation de témérité, mais là fallait tout de même pas exagérer.

Graham était consterné. Entre Zélie et Lellia, c’était un peu comme la finale d’un grand concours d’hypocrisies. Il fallait avouer que sa voisine avait un talent certain de ce coté là et partait grande favorite dans les pronostics.
Quarante points venaient d’être perdu par sa faute, mais ça ne le tracassait pas plus qua ça, cette stupide histoire de coupe des maisons ne le concernait pas du tout.
La Gryffondor le fusillait du regard.

**Elle doit s’être échapper d’un asile ou d’un truc dans le genre**

Il aurai bien contre-attaqué tout de suite, ses cotes qui se souvenaient encore douloureusement du coup de coude criaient vengeance, mais il songea que ce n’était ni l’heure, ni l’endroit et préféra attendre en silence la suite du cours.
Puis repensant aux paroles de Chourave.

** supprimer les TP jusqu’à la fin de l’année, pfffffff comme si elle pouvait se le permettre**

Il se demandait si finalement il n’aurait pas mieux fait d’aller au conservatoire comme il l’avait prévu au départ.

Matthias était toujours présent au cours, et regardait avec jouissance les petits ébats haineux (à comparer avec les ébats amoureux^^) qui avaient lieux à l'instant même entre deux petits gryffons, dans la serre numéro 1 de Poudlard... Après avoir salué son voisin, qui le lui avait amicalement rendu, il s'était retourné vers la grosse professeur de botanique, et avait tenté de suivre avec grande peine suivit avec grande passion le premier discours de sa prof adorée...
Ca promettait d'être passionnant... Une définition de cette matière ? L'étude des plantes ? Déjà, Matthias avait du mal à comprendre pourquoi il était à l'instant même dans cette pièce. C'est en se posant cette question, d'une philosophie intense, que Matthias remarqua que les Gryffons avaient tendance à se crêper le chignon entre eux... Il pensa alors,

***Ba alors, nous, les Serpys, on sert plus à rien maintenant ? ***

Matthias souriait déjà avec plaisir lorsqu'il voyait les deux gryffondor se chamailler, mais lorsque la grosse Chourave se décidait d'enlever 40 points aux gryffondors, se fut l'apothéose... Quoi de plus merveilleux que d'assister à un crêpage de chignon entre gryffons, avec à la clef un retirage de points fantastique ?
Quoi dire de plus à part que Matthias était aux anges ?...........


[HJ : Désolé, tout petit RP, mais je dois partir ]