*Nom: Deveyrovre
*Prénom: Angelina
*Age de vôtre personnage : 11 ans
*Age du posteur (au moins 14 ans) : 17 ans
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En cette journée de premier septembre, Angelina était assez peu rassurée en rentrant dans le Hall d’Entrée de Poudlard. Tous les nouveaux élèves comme elle se faisaient une joie de rentrer dans ce magnifique collège de Sorcellerie, mais cette perspective effrayait beaucoup la jeune fille. Elle scruta dès son entrée les hauts mur du Hall, attendant que le Professeur McGonagall ne leur demande d’entrer un par dans la Grande Salle afin d’être répartie. De nature curieuse, elle eut immédiatement envie de découvrir les moindres recoins du château, rien qu’à la vue des tableaux qui s’étendaient à perte de vue. Plusieurs élèves riaient ensemble, mais la jeune fille restait assez écartée d’eux, craintive, comme si elle ne voulait pas qu’on l’approche. Ses longs cheveux blonds ondulaient jusqu’au bas de sa taille, elle les avaient hérités de sa mère, Aliwen Deveyrovre, une belle espagnole. Elle était de taille moyenne, et très fine, elle paraissait très fragile tellement elle avait une taille fine. Son visage montrait tout ce qu’elle ressentait, il était, comme ses yeux, le miroir de son âme… La jeune Angelina posa un instant son regard sur un tableau, qui représentait un jeune chevalier faisant la court à une belle demoiselle. De nombreux souvenirs de son passé lui virent à l’esprit à la vue de cette scène qu’elle trouvait amusante. Impa, la nourrice qui l’avait élevée, lui avait dit que ses parents, Antonio et Aliwen, s’étaient recontrés à Poudlard, alors qu’ils étaient en septième année. Peu après leur fin d’études, ils s’étaient mariés et s’étaient installés en Espagne. Tout ce dont elle se souvenait, s’était qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère : même longs cheveux d’un blond brillant légèrement ondulés, et même yeux bleus turquoises, accentuant sa beauté désinvolte de jeune fille. Elle n’avait hérité de son père que le caractère impétueux, ainsi que le courage et la volonté. Avec tout ce qu’elle avait pu vivre, Angelina avait dû faire preuve d’un grand courage. Le caractère de son père était similaire au sien : il était très changeant, mystérieux, mais aussi altruiste et tolérant. Souvent lors de son enfance, Angelina s’était mis en tête d’aider les autres, ne supportant pas leur souffrance. Elle avait toujours été altruiste dans l’âme, mais aussi très têtue, peut-être un peu trop.
Elle s’avança vers les portes de la Grande salle dès que le Professeur McGonagall fit signe aux nouveaux élèves d’entrer. Angelina, craintive, avança très lentement, presque trop. Puis elle se ravisa et garda la tête haute, il fallait qu’elle garde espoir. Sa nourrice, Impa, lui avait promis un avenir bien plus lumineux que son sombre passé, et elle espérait qu’elle disait vrai. Elle avança donc le regard brillant, empli d’une grande curiosité. A cet instant, elle se sentait capable de surmonter n’importe quel défi. Lorsqu’elle vit le Professeur Dumbledore pour le première fois, elle ne baissa pas la tête, cherchant à sonder le mystère qui régnait dans tant de présence de sa part. Ce regard lui rapella un mauvais souvenir…Celui de sa naissance, car il avait le même regard brillant que lui inspirait son père par le passé.
Angelina naquit à Manacor, en Espagne. Elle fut tout d’abord désirée par Aliwen et Antonio, ses parents. Mais lors du cinquième mois de la grossesse de sa mère, elle fut déjà contrainte de mettre au monde sa fille, pour une raison que tous ignorèrent, à part ses parents et sa nourrice. Ce qui fit qu’Angelina naquit, et fut dès sa naissance une petite fille très fragilisée. Lorsque la jeune mère prit sa fille dans ses bras, elle poussa un hurlement de douleur et manqua de la faire tomber. Impa rattrappa le nouveau-né de justesse, et dès lors, Aliwen refusa de toucher son enfant. Dès lors, elle rejetta Angelina, de tout son être. Plusieurs fois, la nourrice essaya de rapprocher la petite fille de sa mère, mais à chaque fois, Aliwen se mettait à hurler et devenait hystérique, incapable de se contrôler. Elle criait qu’elle ne voulait pas toucher ce monstre une seconde fois. Elle rejetta sa fille, de tout son être, n’essayant jamais de poser les yeux sur elle, sans cesse agacée par sa présence…Si bien qu’Impa fut contrainte de vivre avec la petite fille dans une cabane non loin du manoir familial des Deveyrovre. Angelina se mit à trembler en se rémémorant ce souvenir, mais elle était incapable de ne pas penser à la suite de son histoire tragique… Aliwen paraissait profondément dépressive, et sa petite fille grandit sans connaître ni rencontrer vraiment ses parents. Lorsqu’elle eut cinq ans, elle patienta assez pour que sa nourrice, celle qui l’élevait et l’acceptait s’endorme. Lorsqu’elle ferma les yeux, la petite fille se faufila à l’intérieur du manoir. Elle était prise d’un désir irraisonné de voir sa mère, de lui parler…Elle ne trouva la chambre d’Aliwen que plusieurs heures plus tard, et celle-ci était dans les bras de son mari, pleurant à chaudes larmes. Elle répétait qu’elle était responsable de la naissance d’un monstre à part entière…Angelina avait toujours été trop impétueuse, et ne pu résister au fait qu’elle pouvait écouter ce qu’il allait se passer…Elle décida donc de rester. Antonio sortit de la pièce, et Aliwen s’allongea. La petite fille laissa échapper une larme, espérant que sa mère s’endorme et qu’elle puisse l’approcher, la toucher…Son espoir fut déçu par la venue à d’un autre homme, un médecin. Il commença à parler à sa mère, qui semblait se détruire…Le père de la petite fille arriva derrière elle et la prit dans ses bras, lui disant : « Ta mère va très mal…Peut-être que si elle réussissait à t’oublier, elle guérirait peut-être…Je sais que c’est très dur pour toi, mais si tu aimes ta maman…Tu dois accepter de l’aider…Je resterais avec toi quoi qu’il arrive… »
Bien qu’elle ne compris pas tout ce qui se passait, Angelina accepta que sa mère l’oublie…Elle insista pour asister à la scène. Le médecin commença à essayer de dissuader sa mère…Mais elle ne voulut rien entendre. « Vous voulez vraiment l’oublier ? Vous êtes sûre de ne jamais le regretter ? » Face à cette question, Aliwen répondit rapidement, d’une voix faible « Le plus grand regret de toute ma vie, est d’avoir sortit cette « chose » de mon corps… ». Antonio poussa Angelina en dehors du Manoir, bien qu’elle se débattit de toute ses forces, criant le nom de sa mère de toute ses forces, un de ses défauts ressortant, celui de la combativité exacerbée…Impa serra la petite fille dans ses bras, mais la petite ne pouvait pas supporter les mots de sa mère…Elle apprit alors que sa mère l’avait rejettée parce qu’en Espagne une petite fille qui porte une légère tâche de naissance au poignet droit et qui naît prématurément porte malheur…Voilà toute l’explication. Dans sa grande naïveté, Angelina avait cru que savoir cela la soulagerait, mais elle se sentait plus vide que jamais. Depuis ce jour, elle porte à ce poignet un bandeau noir, aussi noir que ses cheveux…
Angelina revint sur terre, regardant la table des Professeurs. Revivant ce souvenir, elle avait les yeux qui brillaient de toute leur force. Elle fut très en colère contre elle même d’avoir eut cette faiblesse, elle avait toujours détesté cette partie d’elle, qui était toujours si mélancolique. La jeune fille avait une fâcheuse tendance à changer de caractère très rapidement : A son entrée à Poudlard, elle était réservée et timide, et voilà qu’elle se mettait à reprendre confiance en elle, reprendre ce courage qu’elle avait au fond d’elle même. Lorsqu’on appella son nom, « Angelina Deveyrovre ! » pour qu’on lui mette le Choipeaux sur la tête, la jeune fille s’avança le regard bleu turquoise perdu dans ses pensées. Elle se remémora sa fuite de Manacor avec sa nourrice. Son père rompit sa promesse, refusant à son tour de s’occuper d’elle. Impa refusa de la laisser seule et déménagea loin de ces parents qu’elle indignes à Melbourne, en Australie. Alors, sa vraie vie commença. La nourrice adopta Angelina, et fit tout pour lui offrir une belle vie. Bien qu’elle fut très fragile physiquement, son envie de vivre était plus forte que tout. La jeune fille n’apprit que bien après que ses parents avaient eu un autre, enfant, un petit garçon, nommé Adrian. Angelina, nullement jalouse, espérait que jamais il ne souffrirait, ni ne vivrait ce qu’elle avait vécu. Elle espérait pour ce frère qu’elle aimait sans le connaître une vie merveilleuse, loin d’elle, persuadée qu’elle avait porté malheur à ses parents. Pour oublier, Angelina découvrit l’art du violon, qui fut sa passion première. Elle fut très douée pour cette instrument. En recevant sa lettre de Poudlard, tout ce qu’elle espérait, c’était être enfin acceptée, telle qu’elle était. Elle commençait à se confronter au monde magique, ayant une préférence pour la matière de la Botanique.
S’avançant vers le tabouret où le Choipeaux l’attendait, Angelina voyait toute sa vie passer devant elle, et elle trembla légèrement à cette pensée, comme si elle redoutait de cette vie nouvelle. Elle respira profondément, et reprit un parfait contrôle d’elle même, et s’assis sur le tabouret, le cœur battant la chamade…A quelle maison allait-elle être envoyée? La question raisonnait dans son esprit... Angelina ayant une forte tendance à changer très vite de personnalité, c’était pour cette raison qu’elle avait peur…
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Sujet: Angelina Deveyrovre (Gryffondor)