|  Sujet: Assise dans un coin...  Ven 9 Juin - 2:57:41 | |
| Angelina était passée à la volière pour voir si sa mère adoptive ne lui avait pas envoyé de lettre…Elle avait été fort surprise de voir que son hiboux lui avait effectivement apporté une lettre d’elle. Elle l’avait prise dans sa main et avait attendu d’être dans un endroit tranquille pour la lire, car elle semblait fort longue…En effet, la volière était assez bondée, et la jeune fille aurait été gênée si elle avait dû la lire en public…Elle avait par conséquent quitté la volière assez rapidement, et s’était dirigée vers un endroit plus tranquille. Elle monta assez haut dans un arbre avec souplesse, et lorsqu’elle fut confortablement installée, elle ouvrit la lettre de sa mère adoptive. Celle-ci était plus courte qu’elle ne se l’imaginait, mais elle était accompagnée d’une autre lettre, qui n’était pas rédigée par sa mère adoptive, c’était une écriture qu’elle ne connaissait pas, elle ne l’avait jamais vue…Curieuse, elle regarda la signature, « Rafael »…Elle ne connaissait pas ce prénom…Elle eut soudain un souvenir violent qui lui vint à l’esprit…C’était le prénom de son petite frère, celui qu’elle n’avait jamais pu voir…Son père avait trop peur pour lui et pour sa femme, il avait interdit à Angelina de rencontrer son petit frère. Il ne voulait sûrement pas que son nouveau bonheur soit brisé par la présence de sa fille…
Les mains tremblantes, elle préféra d’abord lire la lettre de sa mère, elle estimait que c’était préférable. Bien qu’elle fut courte, Angelina lisait toujours la prose de sa mère adoptive avec grand plaisir… - Citation :
- Ma chère petite fille,
Je suis navrée de n’avoir pu t’écrire avant aujourd’hui, mais j’ai été particulièrement occupée, j’espère que tu me pardonneras. A mon grand étonnement, ton père est venu me rendre visite, avec sa femme. Ils avaient bien sûr amené Rafael, ton petit frère. Aliwen était allée faire les magasins, je ne l’ai pas vue. Par contre, ton père était accompagné de ton frère. Il m’a demandé comment tu allais. Il avait l’air inquiet, cela m’a surprise, étant donné qu’il n’a jamais su t’élever…Excuse moi, je n’ai pas à dire cela. Je me suis absentée quelques instants dans la cuisine pour préparer du thé, et Rafael est venu me voir. Il se pose des questions. Il veut te voir, Angelina. Il a écrit une petite lettre pour toi, que j’ai jointe à la mienne. C’est tout ce que j’ai à te communiquer comme nouvelles, j’espère que tu vas bien et que cette nouvelle te fera plaisir…
Je t’embrasse très fort,
Maman. Angelina ne s’attendait pas à une telle chose, et osait à peine à croire au fait que son frère voulait la voir…Elle avait tellement espéré que cela se produirait un jour qu’elle avait fini par ne plus rien espérer, certaine que cela ne lui arriverait jamais…Les mains encore plus tremblantes, les yeux emplis de larmes, elle ouvrit la lettre de son petit frère et commença à la lire, doucement, de façon à ne rien perdre de ce qu’il lui disait… - Citation :
- Impa m’a dit que tu étais à l’école. Je voulais juste dire que tu étais très belle. J’ai vu un portrait de toi à la cabane, et j’ai demandé à maman si elle te connaissais, parce que tu lui ressembles. Tu es aussi belle que maman. Je lui ai dit, mais elle a été surprise et a nié la ressemblance. J’ai finalement trouvé ta maison. Je vais à l’école ici, et tous les jours je venais te voir. Ce jour là aussi, la première fois où je t’ai vue, tu jouais du violon. Même si ce n’est pas tous les jours, je viens secrètement, l’été, te regarder jouer…Je ne peux pas te parler, papa ne veut pas…Mais moi je veux…Je veux te demander…Tu veux être ma grande sœur ? Parce que tu ressembles beaucoup à maman…Maman pense le contraire, mais je ne suis pas d’accord. J’ai commencé à apprendre à jouer du violon…J’aimerai tant jouer avec toi…Ce serait mangifique…Comme ça, je pourrais te voir tous les jours…Tu me promets…D’y penser ?
Rafael Angelina pleurait à chaudes larmes en lisant la lettre si belle de son petit frère…Cela lui faisait tellement plaisir qu’elle osait à peine y croire…Même si son père ne voulait plus qu’elle joue du violon…Même si son père ne voulait pas qu’elle l’approche et que son nouveau bonheur se casse à nouveau à cause d’elle…Même s’il ne voulait pas être blessé par elle…Elle était la plus heureuse du monde…Parce qu’elle savait à présent que quelqu’un était capable de verser des larmes à sa place…" Je vais faire des efforts…Rafael…Merci…De toute mon âme…Mon petit…Petit frère…"Désormais elle savait que son avenir n'était pas aussi compromis qu'elle semblait le penser. Pour une fois, elle reprenait confiance, elle ne s'enterrait plus dans des souvenirs blessants...Elle allait garder précieusement ses souvenirs, même ceux qui lui faisaient mal...Pour son petit frère, elle allait faire les efforts qu'elle n'avait jamais eu la force de faire... |
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| | Sujet: Re: Assise dans un coin... Sam 1 Juil - 14:02:02 | |
| Arya avançait doucement, sans faire vraiment attention à l'endroit où elle allait. Elle laissait son regard dlisser le long des murs et se poser sur tous les tableaux y étant accrochés. Elle passa entre deux statues et s'arrêta net, croyant avoir entendu un sanglot furtif.
**Ce n'est pas possible. A moins que quelqu'un ne soit dans la salle sur demande. **
Elle s'approcha de l'espace entre les deux objets découratifs et commenàa à tapper légèrement sur le mur. Les pleurs s'arrêtèrent puis recomencèrent. Arya s'éloigna du mur et décida d'aller voir ce qui se passait. Elle déubanla plusieurs fois devant le pand du mur en pensant très fort à ce qu'elle voulait trouver. Une porte s'ouvrit et la Serdaigle s'en approcha doucement. Elle entra et vit une jeune fille, surement du même âge qu'elle,répliée dans un coin en tenant un parchemin dans ses mains et un autre était par terre. Arya avança jusqu'à elle et dit:
Salut... tout va bien?
**Elle n'a pas l'air d'être bléssée...** |
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