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| | - Ethel Perks
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Pensine
Statut sanguin: Sorcière simple
Baguette magique: Ebène, crin de licorne, 21.25 cm
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|  Sujet: J'ai une humeur de cochon, mais jt'aime à ma façon [PV Billou] ![J'ai une humeur de cochon, mais jt'aime à ma façon [PV Billou] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Jeu 13 Déc - 21:53:43 | |
| La fin de la dernière heure de cours avait sonné. Il restait encore un peu de temps aux élèves avant de se rendre dans la grande salle pour le repas du soir. Et comme les beaux jours étaient encore là, nombreux étaient ceux qui souhaitaient encore profiter de la clarté du jour. Comme ce n’était pas encore l’heure du couvre-feu, Ethel en profita pour abandonner ses fonctions de « Préfète-En-Chef » quelques instants. Elle avait un grand besoin de s’isoler. Elle fit quelques pas avec quelques-unes des filles de son dortoir avant de les abandonner devant les grands-escaliers. Vous savez, ceux qui n’en font qu’à leur tête.
Elle avait un rendez-vous à ne pas manquer. Non ! S’il s’était s’agit de Billy, sa mine aurait été beaucoup plus enjouée, vous pouvez me croire. D’ailleurs, en parlant du garçon, elle n’avait pas beaucoup de nouvelles. Ils s’étaient vus à la rentrée mais avait passé moins de temps ensemble que les années précédentes, le garçon passant plus de temps sur le terrain de Quidditch que dans une salle de classe. La cadette Perks avait du mal à en vouloir à son petit copain. Il adorait voler, cela se voyait rien que quand il marchait non loin du terrain. Mais, elle aurait tout de même voulu qu’il soit présent. Surtout ces derniers temps.
L’adolescente attendit que les marches cessent leur manège incessant et prennent place devant elle pour atteindre sa destination. Il ne fallait pas faire attendre Madame Pomfresh. Ces rendez-vous obligatoires à l’infirmerie l’énervaient. Mais, elle savait pertinemment qu’elle n’avait pas le choix. Elle devait surveiller l’état de son épaule. Une fois devant la porte, elle frappa trois petits coups et la laissa se refermer sur elle.
« Mademoiselle Perks ! Vous savez que vous devez faire attention à l’état de votre épaule pour une complète guérison ! Qu’êtes-vous donc allez faire à affronter Mademoiselle Wyncall pendant le cours de duel ? Je savais que j’aurais du vous interdire toute activité sportive ! Vous et vos congénères de Gryffondor êtes parfaitement inconscients ! Merlin ! Vous avez échappé à une mort certaine ! Vous ne voudriez pas perdre l’usage d’un bras tout de même ! »
Et voilà. Il fallait toujours qu’elle en fasse des tonnes. Mais bon. Au final, Ethel était bien contente qu’elle soit là. Grâce à ses soins magiques (c’est le cas de le dire), son épaule la faisait beaucoup moins souffrir. D’ailleurs, on ne distinguait plus qu’une vilaine boursoufflure. Heureusement, la balle était ressortie sans toucher d’os ou de nerfs trop importants. *
* * Une fois cet épisode terminé, il fallait passer à la suite du programme. Le repos. Elle prit le chemin inverse et se dirigea vers sa tour. Au passage elle croisa quelques premières années. Elle leur adressa un sourire confiant. Un de ceux qu’elle aimait leur faire pour les rassurer que tout allait bien. Mais, tout allait-il vraiment bien ?
La série des escaliers lui parut bien longue. Mais, lorsqu’elle parvint enfin à destination, elle avisa le premier fauteuil près de la cheminée et y établit ses quartiers. Elle voulait du calme, Merlin ! |
| | | | - William Faith
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| | Sujet: Re: J'ai une humeur de cochon, mais jt'aime à ma façon [PV Billou] Jeu 13 Déc - 23:32:48 | |
| Après les cours, Billy avait filé comme une flèche à l'extérieur, couru comme un dératé en direction des serres botaniques et était entré sans croiser personne dans la serre n°3, celle contenant les plantes dangereuses et dont l'accès était réglementé. Il avait dû au préalable se faire réprimander par la prof de botanique la veille en se trompant de porte exprès. Cette dernière lui avait dit que ça ne servait à rien de s'acharner avec un Alohomora car la porte était verrouillée par une lourde barre en fer de l'autre côté. L'idée ne manquait pas de mérite, personne n'aurait pensé à utiliser un sortilège de lévitation pour ouvrir une porte. Après avoir parcouru la serre en craignant à chaque instant de se faire piquer, érafler ou même mordre par une des nombres formes de vie végétale dangereuses, il avait finalement trouvé la plante mentionnée dans son bouquin de cours. Esquivant des petits jets d'acide, il était parvenu à s'approcher suffisamment pour en arracher une longue feuille rouge brique et filer à l'anglaise.
De retour dans les couloirs de l'école un peu plus tard, le 5e année rentra tranquillement dans la chambre commune des lions afin de ne pas éveiller les soupçons de Rusard. Le concierge avait la fâcheuse tendance à fouiller les poches des élèves qu'il jugeait suspect, ceux qui courraient dans les couloirs étant souvent interpellés immédiatement. Jetant un oeil à la salle richement décorée de velours rouge à dorures, il repéra immédiatement celle qu'il cherchait, assise seule dans un coin, chose qu'Ethel ne faisait que quand ça n'allait pas. On ne pouvait pas lui en vouloir, les évènements de ces derniers temps avaient changé le cours de l'histoire et pas forcément en bien. L'attentat de Pré-au-lard avait fait des victimes, des blessés et avait laissé des cicatrices tant visibles qu'invisibles chez tous ceux présents ce jour là mais aussi chez les personnes de leur entourage. Billy avait eu de la chance, en un sens, d'être privé de sortie et mis en retenue pour avoir séché les cours une fois de trop. Mais en entendant ce qui s'était passé, son sang s'était glacé dans ses veines, ses poumons avaient cessé de fonctionner un temps et il avait bien cru défaillir en pensant qu'Ethel était morte. Il était sorti de la salle en trombe, oubliant sa punition, et avait couru dans tout le château à la recherche d'un professeur en mesure de le transplaner jusqu'à Ste Mangouste. Il hurlait tellement fort que Mme Pomfresh lui avait lancé un sort de somnolence pour le clamer et pour éviter qu'il ne se blesse en dévalant les escaliers quatre marches à la fois. A son réveil, on lui avait annoncé qu'Ethel Perks était hors de danger, qu'elle allait récupérer et qu'il la reverrait dès qu'elle reviendrait à Poudlard le lendemain. Les jours qui avaient suivi, le pauvre garçon avait pu constater le traumatisme infligé à sa chérie. Il se sentait inutile, se détestait de ne pas avoir été là pour la protéger. Il aurait voulu prendre la balle à sa place, mourir pour elle s'il l'avait fallu et toutes ces conneries qu'on pense sincèrement mais qui n'auraient pas arrangé les choses. Elle était en vie et c'était déjà ça, il allait devoir faire de son mieux pour l'aider à se remettre d'aplomb.
Il approcha par derrière et lui glissa doucement à l'oreille :
Chérie, j'ai quelque chose à te montrer qui devrait te faire plaisir. Tu veux bien monter dans mon dortoir ?
Le jeune homme réalisa combien ses paroles étaient porteuses d'un double sens malheureux. Et se rattrapa comme il put :
C'est pas ce que tu penses hein, c'est juste que je peux pas sortir ça en public ...
Deux années ensemble et il était toujours aussi maladroit. Incapable de prononcer une phrase sans mettre les pieds dans le plat ou sans déclencher l'hilarité autour de lui avec un lapsus malencontreux. En ce moment c'était de pire en pire. Ses pensées déviaient souvent vers Ethel et ses formes de plus en plus féminines. Il se mettait de plus en plus à fantasmer à l'idée de découvrir ce que cachaient ses vêtements. Il avait déjà vu ses soeurs nues par accident mais ce n'était pas pareil. C'était ses soeurs elles ne généraient pas l'envie irrépressible de toucher leur corps, de les enlacer de les embrasser encore et encore comme la jeune femme avec qui il sortait le faisait. Du coup il lui arrivait souvent de faire des bourdes en s'adressant à elle, comme maintenant, et se retrouvait comme un con à se mordre la lèvre en regardant ses pieds, n'osant plus regarder sa douce en face.
Bref, tu veux bien venir s'il te plaît ? ça prendra que deux minutes...
MAIS PUTAIN C'EST PAS POSSIBLE !!! Il allait vraiment devoir apprendre à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l'ouvrir. |
| | | | - Ethel Perks
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| | Sujet: Re: J'ai une humeur de cochon, mais jt'aime à ma façon [PV Billou] Ven 14 Déc - 20:10:17 | |
| Plongée dans ses pensées, la galloise n’avait pas entendu qu’on se faufilait derrière elle. Elle se serait retournée violemment, prête à balancer un coup de poing dans le nez de celui qui venait la déranger si elle n’avait pas reconnu la voix de Billy, son petit copain attitré depuis maintenant presque deux ans. Certes elle lui en voulait un peu. D’avoir été absent pendant tellement de temps cause « Quidditch improvisé ». Si elle avait aimé voler autant que lui, elle l’aurait certainement suivi. Mais, de un, elle avait le vertige et ne volait que lorsqu’un match de Quidditch était organisé_fonction de poursuiveuse oblige_et de deux, elle tenait à lui laisser un semblant de liberté, en préférant qu’il vienne à elle de lui-même.
Ce ne fût qu’en sentant sa présence et son souffle chaud sur la peau de son cou qu’elle sût qu’il était là. Mélangée entre le désir de le réprimander et celui de lui sauter au cou, elle ne réagit pas tout de suite. C’était vrai quoi ! Il se faisait attendre le Sacripant !
« Chérie, j'ai quelque chose à te montrer qui devrait te faire plaisir. Tu veux bien monter dans mon dortoir ? »
Sur le moment, sa question lui parut étrange. Qu’avait-il à lui montrer et surtout pourquoi monter dans son dortoir ? Peut-être pour être à l’abri des regards indiscrets simplement. Enfin, tout le monde ou presque chez les Lions_si ce n’était dans l’école toute entière_était au courant de la relation de la nouvelle Préfète-En-Chef avec l’attrapeur de leur maison. Rien que le bal de Noël de 1998 avait suffi à éclaircir cette affaire.
Voyant son regard interrogateur, Billy crut bon de se justifier.
« C'est pas ce que tu penses hein, c'est juste que je peux pas sortir ça en public ... »
Ce n’était pas ce à quoi elle pensait … Mais, à quoi pensait-elle au juste ?
Voyons … Réfléchissons bien … Un garçon et une fille sortant ensemble depuis longtemps se retrouvent dans la même pièce, leurs sentiments sont identiques, l’âge faisant qu’ils semblaient être attirés d’avantage l’un vers l’autre et d’une autre manière bien plus mystérieuse et tentante que jusqu’à présent … On se demandait donc ce à quoi la cadette Perks pouvait bien penser ! ^^
Elle se laissa finalement entrainer mais ne manqua pas d’interroger Faith alors qu’il l’entrainait dans l’escalier en colimaçon du dortoir des garçons.
« Mais … Qu’est-ce que tu as en tête ? Attends ! Va moins vite ! »
Voyant qu’elle ralentissait le pas, il insista.
« Bref, tu veux bien venir s'il te plaît ? ça prendra que deux minutes... »
C’est qu’il était pressé le Lionceau !
Elle aurait pu lui en vouloir, résister et se fâcher mais non. Sa curiosité et tous les sentiments qu’elle semblait éprouver pour lui prenaient le dessus.
Ils arrivèrent enfin à leur but. Le dortoir des garçons. Contrairement au sien, celui-ci était en libre accès. Mais, à voir le désordre qui y régnait, Ethel comprenait pourquoi elle n’y avait jamais mis les pieds.
Elle inspecta les lieux, cherchant où pouvait être le lit de Billy ? Fort heureusement, il n’y avait personne dans la pièce. Imaginez si un autre garçon surprenait Ethel dans son dortoir ! Certes, elle était Préfète-En-Chef, mais cela n’excusait pas tout.
Elle se retourna de nouveau devant Will, toujours suspicieuse et curieuse de ce qui semblait l’attendre.
« Alors ? Tu voulais me montrer quoi ? » |
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