Poudlard, l'endroit où l'on se sentait le mieux sur terre, avait enfin réouvert ses portes après deux mois de vacances.
L'atmosphère de ce nouveau début d'année était paisible. Le Gryffondor était vraiment tout énervé de reprendre enfin les cours,
Il avait passé un excellent trajet, malgré l'omniprésence de préfets dans son compartiment, d'autant plus que l'un d'eux était Ange Dawster. Celle-ci n'avait pas loupé le Rouge et Or, ça c'était le moins que l'on puisse dire.
Cela faisait à présent deux semaines que les élèves avaient repris leurs vieilles habitudes, et les cours allaient commencer.
Le Sang et Or s'approchait pas à pas de la salle de classe, celle du cours de Duel avec le Professeur McCarter. Depuis la cérémonie de commémoration, le Gryffondor ne l'avait plus revu, plus il s'approchait plus son impatience grandissait....

Il arriva à hauteur de la porte, puis pénétra dans la salle.
Il fut alors déconcerté par les dimensions de la salle ainsi que par la nouvelle déco....
La salle paraissait plus grande, elle était mieux séparée, la découpant en une partie classe et une partie zone de Duel, un long rideau s'étendait tout le long de la salle, probablement pour montrer la séparation.
Sandro chercha du regard McCarter et l'aperçut siégeant à son bureau... Il aperçu aussi trois de ses camarades Akiko, Alexie, et Nikolaï, ils avaient fait bien vite pour rejoindre le cours...


-Monsieur McCarter ! s'écria-t-il, Bonjour !!

Il démarra alors une étonnante course en direction du professeur slalomant entre les tables, il déposa son garde d'un jeu, sur un bureau placé au deuxième rang vers le centre de la salle et continua d'un pas vif sa course vers le professeur de Duel.
Lorsqu'il approcha du bureau, il remarqua aisément la nouvelle plaque placée au-dessous de l'ancienne "Auror" ? C'était trop cool ça ! Le Professeur avait du reprendre ses fonctions d'Auror...
Il ralentit sa course et s'arrêta juste devant le bureau et s'adressa alors en baissant d'un ton quelques mots au Professeur.

-Bonjour Professeur ... Félicitation pour la pancarte avait-il dit en regardant avec joie l'Adulte , je voudrais encore vous remercier, vous m'avez couvert lors de la salle de commémoration et je vous en suis reconnaissant, Merci... avait-il prononcé le plus bas possible afin que ses camarades ne puisse pas entendre.

Puis quelques petits bruits successifs atterrirent dans les oreilles du Gryffondor,

-Je vais regagner ma place Professeur, d'autres élèves arrivent....

Une année n'était jamais vraiment commencée sans un cours de duel. Bien sûr Ara était encore et toujours nerveuse d'entrer dans un cours et de recevoir des regards intrigués. Bah oui, c'Est qui elle? Qu'est-ce qu'elle fait en troisième alors qu'on l'a jamais vu! Seuls les troisièmes années, si leur mémoire fut d'assez longue durée, pouvaient se rappeler de la bouille de l'adolescente. Bien sûr elle avait perduré le mensonge de "je suis partie en Russie pendant 1 ans et demi", mais ça ne l'enchantait guère d'avoir à mentir ainsi. Toujours était-il que l'option de révéler un séjour à l'hôpital sainte-mangouste, qu'elle précise ou non que c'était à cause d'un dédoublement de personnalité grave et d'une légère schizophrénie n'était pas envisageable le moins du monde. Si elle disait pourquoi, on la rejetterait, si elle disait seulement qu'elle avait été là-bas, on pourrait avoir pitié d'elle et c'était hors de question.
Son sac de toile en bandoulière sur l'épaule, la jeune fille se dirigea vers la classe, nerveuse comme tout. Elle était à au moins 2 mètres de la classe et elle entendit la voix d'un garçon percer l'air et ça venait de la classe. Allaient-ils être tous aussi bruyants? Est-ce que ça pourrait s'avérer contagieux chez les deuxième année? Bon sang.
Un pied dans la porte. Un regard légèrement anxieux vers la classe. Un gryffondor qui parlait au professeur. Un professeur qui avait des airs d'empereur tout puissant, derrière lequel il y avait le mot silence inscrit en gras au tableau. Elle ne connaissait pas la moitié des visages et voyait pour le moment un seul élève, un serpentard, dont elle se rappelait vaguement les traits de l'avoir vu dans les couloirs. À quelque part, la jeune fille gardait son animosité envers les serpentards, mais d'un autre sens, Kelsey et Morgan - malgré que ce dernier ne lui laissa guère un bon souvenir - lui ont ôté la plupart de ses préjugés et étrangement, elle s'était presque toujours retrouvée à discuter avec des Serpentards... la peur lui tordit le ventre un instant qu'on l'ait placée dans la mauvaise maison, mais la jeune fille s'en remit aux bon désirs du choixpeau. Elle passa sa main dans ses longs cheveux bruns roux et s'avança dans la classe, prenant un air des plus détaché.

- Professeur. fit-elle dans un murmure presque inaudible en hochant poliment de la tête.

Elle marcha entre les tables et prit une place au hasard à côté du gryffondor qui avait parlé avec autant de vivacité. Après avoir accroché son sac à sa chaise et avoir étiré ses longues jambes sous la table, elle se pencha vers le garçon avec un sourire bien sympathisant et dans un murmure se présenta.

- Salut, j'm'appelle Atabella Waldon, j'suis en troisième année. Toi?

Il n'y avait pas besoin de présenter sa maison, son uniforme en présentait fièrement les couleurs. C'était pas très "présentation élégante et féminine" mais c'était franc et sincère, comme elle l'était. Pendant deux secondes, elle ne su si elle devait lui dire ou pas qu'il avait peut-être un peu trop parlé. Puis décidant de ne pas déroger à la règle très simple du tableau, elle sortit un petit bout de parchemin et un stylo moldu qu'elle avait trouvé à la gare de King's cross, plus pratique qu'une plume et de l'encre et lui écrit ce qu'elle pensait.

Citation :

Dis, tu l'avais vu le gros SILENCE qu'il avait marqué sur son tableau? Parce que dis donc tu y es pas allé en murmures pour le saluer! :)

Ara lui fit un sourire de compréhension. Ça arrivait à tout le monde. Néanmoins elle avait gardé pour elle que ça pourrait leur faire perdre des points avec ce que le garçon avait fait précédemment. Après ce petit épisode de sa journée, elle tomba dans ses pensées, faisant jouer doucement sa baguettes dans ses mains.

[Je vous laisse répondre aux deux questions. Si vous mettez un message sans aucune réponse, il vous rapporte trois points, un message avec une réponse, cinq points, et avec deux, sept points. Bien entendu, de cette mise de départ, je varie les points en fonction de l'intérêt en enlevant ou rajoutant jusqu'à 2 points en plus. Vos précédents posts d'arrivée rapportent tous 4 points que je posterai plus tard.]

Les derniers élèves arrivèrent et firent une entrée quelque peu bruyante avant de regagner une place disponible...
Puis peu de temps plus tard Le Professeur McCarter se leva et ferma la porte à l'aide de sa baguette.
Le cours allait enfin pour commencer.Soudain une voix féminine encore inconnue avait atteint ses oreilles...

- Salut, j'm'appelle Arabella Waldon, j'suis en troisième année. Toi?

Il tourna la tête et découvrit alors la jeune fille qui se tenait à côté de lui...Quelle chance en plus elle était de Gryffondor, ce n'est pas qu'il détestait les élèves des autres maison loin de là mais c'était quand même mieux d'être avec ceux de sa maison. Ainsi il lui lança un petit sourire puis répondit à ses présentations.

-Salut, Moi c'est Sandro , Sandro Britto deuxième année, enchanté de te connaître Arabella, je ne t'ai encore jamais entendu ici tu est nouvelle ?

Le Gryffondor écouta attentivement le discours de McCarter qui dura plusieurs minutes, au final le jeune garçon n'avait pas très bien saisit ce que le prof entendait par philosophie,le monde des hommes cependant il comprit très bien que plus le temps passé,plus le début du cours approchait, voilà maintenant que les objectifs du cours étaient donnés.
Tout à coup, McCarter poussa un cri ordonnant à sa classe de noter les objectifs sur leurs parchemins.Ce cri fit sursauter le Gryffondor qui ne s'attendait pas à cela.
Le Gryffondor s’exécuta... A présent il était grand temps d'entrer dans le vif du sujet et le Professeur posa deux questions afin d'entamer le cours.

« Bien, ne perdons pas plus de temps, et entrons dans le vif du sujet. Répondez-moi aux questions suivantes. Quels sont les motifs qui vous amènent à suivre le cours de duel, et quelle importance lui accordez-vous ? Par ailleurs, si vous vous trouvez confronté à un duel, que pouvez-vous faire, sans user de votre baguette ou d’une quelconque arme, pour mettre l’adversaire en position de faiblesse ? En somme, comment pouvez-vous l’handicaper par des désavantages ou en prenant un atout qu'il n'a pas ? Vous êtes libre d'envisager toutes les éventualités possibles. »

C'était une drôle de question pour commencer un cours mais si le nouvel Auror la posait c'est qu'elle avait un certain intérêt.
Le cours venait de débuter.
Le jeune garçon leva alors le bras et attendit que le Professeur lui fasse signe pour l'autoriser à prendre la parole.

-Je participe au Cours de Duel car plus tard je serais un Auror, en donc l'Art qu'est le Duel est une compétence indispensable, et puis je participe tout simplement à votre cours car j'aime la Magie et j'aime lancer des Sorts et pour finir, je veux prouver aux autres ce que je suis.
Pour ce qui est de la seconde question que vous avez posé, je pense qu'on peux déstabiliser notre adversaire en le déstabilisant psychologiquement mais je pense que ce n'est pas une choses facile à réaliser.

[i]Il tandis alors l'oreille vers ses camarades et écouta ce qu'ils allaient bien pouvoir dire puis écouta ce que le Professeur pourrait dire.

Ronan resta scotché sur sa chaise. Ce prof aimait visiblement faire le show et il commença son cours tel un acteur de théâtre récitant une tirade d’un air grandiloquent. Le jeune garçon n’était pas convaincu. Peut-être était-il vexé d’avoir été réprimandé dès le premier cours. Certes, la représentation était de qualité mais il trouvait cela déplacé, surtout face à de jeunes élèves et il ne voyait pas la finalité de toute cette comédie. D’autant plus que Ronan ne comprit pas grand-chose au laïus du professeur. Il tenta de prendre des notes mais il ne réussit qu’à noter « Les modifications de la mansuétude égayent l’environnement des splendeurs de la finesse la plus bestiale afin de blesser les camarades… »

Cela n’avait aucun sens et le Gryffondor fut rassuré en voyant le visage de certains de ses camarades, tout aussi perdus que lui. Il n’avait pas imaginé que la première année puisse être aussi difficile et exigeante. Les professeurs avaient probablement décidé de placer la barre haut. Lorsque McCarter écrivit les objectifs au tableau, Ronan les nota rapidement sans même chercher à les comprendre. Il ne voulait plus se faire remarquer. Néanmoins, c’est à ce moment qu’il se rendit compte d’une chose primordiale : le monde de la magie n’était pas inoffensif. Il s’était toujours dit qu’à Poudlard ce serait feux d’artifice, botanique et quidditch, et voila que dès l’un de ses premiers cours, il allait se battre et peut-être se blesser ! L’idée ne l’enchanta pas vraiment.

Alors que Ronan errait dans ses pensées, le professeur le fit émerger avec, cette fois-ci, des questions bien claires et ciblées. Il voulait savoir pourquoi ils assistaient à ce cours et comment prendre un avantage sur un adversaire potentiel. Le Gryffondor écarquilla grand les yeux, il n’en avait absolument aucune idée ! Alors dans un premier temps, il se contenta d’écouter ce que les autres avaient à dire. Il allait devoir répondre lui aussi, hors de question de passer encore un cours sans dire un mot. Le jeune garçon leva le doigt, franchement pas rassuré de prendre la parole devant tout le monde. Quand le professeur l’autorisa à s’exprimer, Ronan ne savait toujours pas quoi dire. Autant être sincère…

Et bien… Si je suis présent à ce cours, c’est parce qu’il est indiqué sur mon emploi du temps que je dois m’y rendre. Je ne crois pas avoir le choix.

Ronan se frotta le front. Mais pourquoi avait-il dit ça ? Maintenant le prof allait le mettre à la porte, c’est sûr. Alors il enchaîna rapidement.

J’avoue ne pas être super ravi à l’idée de me battre, j’ai à peine 11 ans, et ça me fait peur. Surtout que j’y connais rien. Par contre, j’ai vraiment envie d’apprendre à utiliser ma baguette. C’est vrai quoi… un sorcier sans baguette, c’est comme… heu… un hyppogriffe sans... heu... griffe...

Malgré sa comparaison minable, il espérait avoir rattrapé le coup. Et surtout, il espérait de pas être passé pour un guignol, en particulier devant les Gryffondor. Il répondit ensuite à la seconde question.

Sinon, lors d’un combat, je crois que j’essaierai de convaincre mon adversaire de laisser tomber le combat, par exemple parce que je suis trop petit et trop faible. Je lui montre que je ne représente aucun danger et que c'est lui le plus fort. Et quand il baisse sa garde, BAM ! Je lui envoie un sort dans les dents !

Le garçon se rendit compte qu'il était debout, le bras en l'air. Il s'était un peu emballé. Il rougit de sa naïveté et se rassit rapidement sans un mot. Il se demanda aussi si sa solution était en accord avec ce que disait le professeur sur le bien, le mal, la justice et toutes ces choses qui ne voulaient rien dire pour lui...

Les mots de McCarter voguaient dans la pièces comme des dizaines... ou plutôt des centaines de petits bateau, allant aborder toutes les oreilles de chaque élèves et n'avait pas laissé le temps à la jeune étudiante de répondre, ce qui pour autant ne l'avait pas dérangée. Elle succomba plutôt à son trop-plein de culture qui ressortait fortement à l'entente de l'homme de la pièce. La philosophie... Elle avait beaucoup lu à ce propos à Sainte Mangouste, en fait, elle avait beaucoup lu tout court, à un point tel où elle avait eu peur pendant un instant qu'on la change de maison pour Serdaigle à son arrivée cette année. L'étudiante n'osait dire qu'elle était devenue une surdouée, mais elle n'en était pas loin, avec tous les écrits et les cours que ses parents avaient pu lui donner avec l'accord des psychiatres. Ils lui avaient toujours donné une tonne de travail, mais lui avait donné le goût de l'accomplir, de par tout les efforts qu'ils y avaient mit.
Mais enfin, ce que le professeur McCarter disait faisait beaucoup de sens, l'homme en lui-même est d'une nature bestiale, et au fil des millénaires, il perd lentement ces instinct qui sont pourtant primordiaux, une chose que Ara, elle, ne désirait pas perdre. C'est une chose importante que de garder sa propre nature en vie et savoir se débrouiller et survivre seul. Lorsque le programme apparu sur le tableau ara s'empressa de le noter sur un bout de parchemin, sans comprendre tout exactement, elle arrivait à déceler les grandes lignes de son programme, ce qui était déjà bien assez pour réussir son année et ne pas se perdre dans une quelconque confusion.
McCarter expliqua plus en profondeur l'objectif de ce cours et Ara sentit qu'elle aimait déjà ce professeur à l'air satisfait de lui-même. Le cours de duel n'avait avant jamais été plus qu'un amusement quelconque, mais maintenant, cela prenait une toute autre dimension. Une dimension plus réelle et qui portait réellement à réfléchir et c'était très enthousiasmant étant donné que la Gryffondor y serait pour le reste de l'année. Le nouvel auror enchaina donc sur ses propres mots.

- Bien, ne perdons pas plus de temps, et entrons dans le vif du sujet. Répondez-moi aux questions suivantes. Quels sont les motifs qui vous amènent à suivre le cours de duel, et quelle importance lui accordez-vous ? Par ailleurs, si vous vous trouvez confronté à un duel, que pouvez-vous faire, sans user de votre baguette ou d’une quelconque arme, pour mettre l’adversaire en position de faiblesse ? En somme, comment pouvez-vous l’handicaper par des désavantages ou en prenant un atout qu'il n'a pas ? Vous êtes libre d'envisager toutes les éventualités possibles.

La rouge et or, attendit poliment que les autres élèves ait terminés leur discours le dernier, Ronan, semblait très excité à l'idée de faire ses preuves au combat un jour et elle sourit à entendre les réponses des élèves pour la plupart très intelligentes et pertinentes. Néanmoins elle était une gryffondor et un Gryffondor n’oublie jamais de mettre son grain de sel, surtout qu'elle représentait un peu la catégorie de gryffy aussi passionnée que les premières et deuxièmes, mais déjà un peu moins impulsifs dans les actes.

- Pour ma part, monsieur McCarter, en entrant dans la classe, j'étais ici pour mon simple plaisir et mon fort besoin d'apprendre de nouveaux sortilèges de combat ou mettre en pratique ceux que je ne connais jusqu'à maintenant que dans les livres que j'ai lu. Mais maintenant que vous nous avez montré ce nouvel aspect psychologique, je vois que je vais vouloir visiter cette nouvelle profondeur donnée au combat, aux techniques et surtout au concept de la cause jusqu'à l'effet. Elle marqua une pause, toujours un peu gênée de parler devant un public ou presque personne ne la connaissait. Je crois que dans un duel, l'aspect primordial de déstabilisation est de montrer une assurance, voire une arrogance qui va fortement intimider si cela est bien manié.
«Si cette personne se croyait plus forte que vous, alors elle verra qu'elle a peut-être fait erreur sur ça, et en viendra dans 90% des cas à se dire qu'il pourrait se tromper sur autre chose voir, être dans l'incapacité de prévoir ce que vous faites. Si elle ne se faisait pas d'attente particulière, elle sera alors intimidée, voir effrayée, si elle vous croyait déjà plus fort ou plus expérimenté. Bien sur, les handicaps d'un sorcier ne sont pas visible au premier coup d'oeil lorsqu'on est pas d'un talent hors pair ou qu'on est pas doté d'énormément d'expérience, cette technique laisse donc à toute personne le temps d'analyser l'adversaire, qui serait moins sur et rapide dans son combat.
«Un autre moyen, plus compliqué, m'apparait assez bon, pour handicaper l'autre au possible. Lui envoyer un sortilège considéré dangereux très proche de lui, de sorte à lui faire peur, ou bien lui faire se sentir en confiance, soit faire croire qu'on ne vise pas bien, puis rapidement d'un sortilège imprononcé, lui retirer sa baguette ou le mettre à terre. Cela met fin à un combat qu'on ne désirait pas voir s'éterniser.

Ara eut la forte impression d'avoir fait un réel discours et se rassit très subitement, son visage rouge pivoine. Elle n'avait pas l'habitude de faire ressortir cette partie intelligente et pragmatique de sa personne. elle fixa son bureau comme si il était devenu la chose la plus intéressante du monde et appréhenda une réprimande de McCarter pour monologue ou discours interminables. Ça n'était pas des plus logique, mais c'était une séquelle pour le temps où elle avait bravement emmerdé les Carrow.

L’enfant tarda à se relever. Elle était si bien ainsi grossièrement posée sur sa table. Ses bras étaient les frontières de sa peur. Derrière ses paupières solidement closes, ses iris bleus ne bougeaient pas, elles s’étaient fixées sur un point imaginaire, qui se trouvait loin, très loin devant elle, au dessus de son âme et de celle des personnes présentes dans la pièce. Son esprit se ferma, l’espace d’un instant, au monde extérieur. Oh, elle ne dormait pas, non. Quelque part dans un coin de sa tête fut enregistré le bruit produit par trois nouveaux arrivants, autre part encore s’imprima l’agréable caresse du l’air sur sa peau. Elle n’était pas plongée dans le monde des rêves, mais dans celui, vaste et gris, de ses pensées.

S’inscrivaient alors, dans son inconscient, les premières paroles du professeur. Les suivantes la tirèrent définitivement de son utopie. Elle se redressa donc, à peu près au moment où Mr MacCarter avança le sujet des changements décoratives de la salle de cours. Ah bon, y’avait du changement ? Boh, oui, peut-être. Et alors ?

Fixant son regard su le maître de la pièce, Ambrine écouta la longue et pour le moins barbante tirade. Les paradoxes, la philosophie, l’art… qu’est-ce que tout cela avaient à voir avec les duels ? L’enfant ne se risqua pas à poser la question à haute voix. Elle inscrivit à la place les objectifs du cours, sans les comprendre parfaitement.

Seul le vrai début du cours attira vraiment son attention. Il était assez agréable, sinon rassurant, de commencer avec des mots simples, de vraies phrases, calmes et pleines de sens, plutôt qu’avec, d’entrée de jeu, des sorts appliqués en duel. Elle n’avait pas vraiment révisé ses formules de sorts défensives, ni même ses sorts d’attaques d’ailleurs… La métamorphose, oui, les potions aussi, les soins aux créatures magique, bien entendu, elle avait même eu l’occasion de réviser l’histoire de la magie. Mais elle avait surtout passé son temps sur un balai. Ses cousins étaient passés plusieurs fois à la maison, et Logan, son grand frère, joueur professionnel, avait eu droit à quelques semaines de vacances. Elle avait donc eu tout le loisir d’améliorer son jeu d’esquive, son maintien, ses passes…

Voilà qu’elle repartait dans le monde de ses pensées. Elle en avait même zappé les questions. Heureusement, les différentes réponses des autres lui firent comprendre le fil directeur du cours. Pourquoi elle était là ? Bonne question. Elle se le demandait aussi… Mais il fallait faire bonne figure devant les membres du sacro-saint groupe professoral. Aussi, pour rapporter quelques précieux points, elle leva la main, attendit que le jeune gryffon de première année se calme, puis que deux autres jeunes inconnues s’expriment avant, avec l’accord du maître, de prendre la parole :

- Les cours de duel, c’est un peu comme du sport mélangé à un cours de défense contre les forces du Mal. On apprend mieux en pratiquant, c’est un cours qui est utile pour presque tous les autres, et en plus, ça nous défoule, ça nous rend habile et ça aide à avoir confiance en soi et en les autres. C’est aussi un cours qui nous aide à contrôler nos émotions. Et ça, c’est pratique dans la vie de tous les jours. -elle chercha ensuite un instant ses mots, histoire de finir en beauté, puis reprit, d’une voix calme, qui essayait de montrer un interet qu’elle n’accordait pas vraiment - c’est un travail physique et psychologique. C’est, entre autre, ce qui le rend important.

Voilà, elle avait fait la moitié du travail. Quant à l’autre question, elle n’y avait pas vraiment réfléchi, mais une réponse s’imposa à elle, et, sans qu’elle ne puisse vraiment la rendre moins brut, elle la lança :

- Pourquoi est-ce qu’on devrait se battre ? On peut juste parler. Les duels à mort, c’était du temps des mangemorts. C’est pas tous les jours qu’on se fait agresser dans la rue par une tripoté de sorcier armés d’une baguette et de tout un tas de sorts qui font mal. Si il y a un conflit, le mieux au début, c’est de raisonner la personne en face avec des mots. Et si vraiment on ne peut pas éviter d’en venir au combat, alors c’est comme lors d’un match de Quidditch. La peur, y’a rien de mieux. Et pour ça, pas besoin d’être grand, fort et imposant, ou d’avoir une grosse voix. Faut juste être habile, rapide, et surtout, ne pas être prévisible. Les adversaires ont vite la tête qui tournent s’ils ne savent pas les actions qu’on est capable de faire dans la seconde. C’est très important. Pas besoin de baguette pour faire peur à quelqu’un.

Oui, bon. Prendre pour exemple le Quidditch, ce n’était peut-être pas obligatoire. Mais au moins, il y avait de la conviction dans sa voix. Elle avait donné une réponse à laquelle elle croyait. Ce n’était pas juste pour faire plaisir ou rapporter quelques petits points. Pas cette fois.

Chaque élèves avaient donnés leur vision sur ce qu'avait demandé le Professeur McCarter, et bientôt celui-ci allait commenter leurs réponses afin que chacun d'entre eux progressent.
A la surprise du Gryffon, l'Auror avait l'air pas content très content ça allait barder, son message annonçait déjà la tendance.
Mais ce qui surprit le plus le jeune garçon ce fut que ce soit lui qui prenne le premier était peut-être du au fait que c'était lui qui avait ouvert les hostilités? Toutefois le Professeur n'y allait pas de mains mortes.

« Bien, corrigeons cela. Monsieur Britto, je vous fais remarquer que, à l’heure actuelle, rien ne vous permet de prédire quelle sera votre future destinée. Voudriez-vous devenir auror dans un système identique à celui qui était du temps de Voldemort ? Êtes-vous seulement absolument sûr que vous n’allez pas être victime d’un grave incident qui modifiera profondément le cours de votre vie ? Alors, de grâce, ne flirtez pas avec l’avenir. Quand à votre seconde réponse, si elle est juste, elle n’en reste pas moins trop courte pour moi et trop peu développée. Je reviendrai donc sur cela plus tard car d’autres ont, fort heureusement, comblé vos lacunes. »

Donc en quelques sortes c'était le fait que Sandro est affirmé son avenir qui avait mit le prof en rogne ? ou bien comme celui-ci l'avait souligné c'était le fait que sa réponse ne soit trop court ?
McCarter parla d'un grave incidentqui pourrait arriver au Sang et Or, c'était un jolie charabia tout cela, il écrit cependant sur son parchemin

Citation :

"Penser à mieux développer mes idées "

Enfin il s'adressa d'un ton calme au Professeur McCarter en levant la main

-Je suis juste optimiste Professeur... à quoi cela servirait que je me dise que j'allais peut-être subir un grave incident ? La probabilité pour qu'il m'arrive un tel évènement est selon vous de combien en pourcentage ?
De plus je peux vous assurer que je ne mourrai pas avant d'être devenu Auror, je refuse cet alternative avant d'avoir réussi à être celui que je voudrais être...

Le Sang et Or aurait pu s'arrêter là, mais répondre à la question suivante que lui avait gentiment offert le professeur était une occasion beaucoup trop alléchante.

-Vivre sous la domination de Voldemort ... Oui j'aurais aimé, pour le détruire de mes propres mains, je détestais ce type .Toutefois plus tard j'ai appris que seul l'Élu en avait la possibilité, alors je suppose que je suis bien à l'époque ou je suis...

Il finit par se taire, car sinon il risquait de s'emballer et de prendre un sortilège en pleine tête,toute le reste du cours il demeura silencieux, notant chaque remarque qu'avait fait le professeur sur ses camarades.
Son attention se porta alors sur une phrase qu'avait dit McCarter...

« Vous ne croyez pas si bien dire en parlant de sport… Mais vous feriez mieux de vous détromper de vos idées sécuritaires bienheureuses. Le danger existe encore, et existera toujours, car il est dans la nature humaine par son essence-même. Des criminels sont toujours en fuite, de nouveaux apparaissent, et l’attirance du pouvoir divise les hommes en les montant les uns contre les autres. Notre monde a, hélas, une certaine tendance à la répétition, et il ne fait aucun doute qu’un jour de nouveaux troubles agiteront notre pays, et vous serez alors contente de pouvoir vous défendre, à moins que vous ne préfériez courber l’échine, que cela soit dans dix ou cinquante ans. Lisez les journaux, et vous verrez qu’il y a toujours des crimes, des attentats, et qu’on recherche toujours activement des criminels. Le mal n’a pas disparu avec Voldemort, il est simplement devenu plus discret pour mieux revenir nous frapper par derrière. »

Avait-il bien entendu, où avait-il enfin trouvé quelqu'un qui comme lui pensait que le mal rodé toujours ?
Mais pas le temps de se perdre dans ces petits détails, il était en cours, et la partie pratique pointée le bout de son nez....
Il écouta donc les différentes consignes données puis ferma les yeux...

*Esquiver... je vois ... Un échange de sortilèges que l'on doit esquiver ? Très bien ... *

Il resta les yeux fermés, cela ne se voyait peut-être pas de l'intérieur mais il était déjà en train d'imaginer sa stratégie Offensive et Défensive,il n'avait vraiment aucune envie de prendre un sortilège de plein fouet.

Alors que le brun imaginait une stratégie afin de coincer son futur partenaire, les autres groupes se formaient peu à peu, nous allions avoir droit à un Akiko-Nikolaï 3 ! C'est alors qu'il attendit des pas approcher dans sa direction puis s'arrêter nettement.
Puis il entendu, une voix hésitante...
Qui cela pouvait-il être, il connaissait la plus part des voix des élèves présents , toutefois il avait déjà entendu celle-ci, ce n'était pas Alexie, ni cette 3ème Année nommée Arabella, ce n'était pas la voix non plus de Morgane qu'il avait rencontré au début de l'été sur le Chemin de Traverse, cela ne pouvait être que lui...

-Ronan... Et bien, je ne vois aucun inconvénient à pratiquer avec toi .

Mais peu de temps après le jeune lion commençait déjà à hésiter ainsi qu'à douter de ses capacités, cette attitude énerva le Sang et Or qui fronça les sourcils toujours les yeux fermés, enfin il poussa un soupir et lança un petit sourire en coin.
Il quitta sa chaise afin de se redresser face au Gryffondor, et pour la première fois depuis près de cinq minutes il ouvra les yeux, plongeant immédiatement ses yeux couleur Sang dans ceux du Première année, il avait l'air sévère mais retrouva, sa douceurs quelques instants plus tard, en agitant devant les yeux de son camarade sa main comme pour faire "coucou"

-Youhou... Ronan tu es là ? Il inspira et regagna tout son sérieux, il surplombait le nouveau Gryffondor d'environ un front mais la différence de taille ne devait pas influencer jeune garçon...
Écoute moi bien p'tit gars, regarde tes couleurs, regarde ton blason, tu appartiens à quelle maison ? Tu es un lion, et chez nous il n'y a pas de place pour le doute, on fonce et puis c'est tout, alors t'inquiète pas tout va bien se passer.

Enfin il entendu une réponse positive de la part du lion, et instinctivement ,il posa sa main sur l'épaule de celui-ci

-Je préfère ça, j'accepte ta proposition, allez suis moi .

Il entraina le jeune avec lui sur l'une des estrades et lui donna la position réglementaire, enfin il s'éloigna de lui de plusieurs mètres avant de sortir sa baguette à laquelle il donna plusieurs rotation autour de ses doigts avant de l'empoigner bien fermement tout en la pointant vers Ronan.

*Très bien p'tit gars, je vais commencer à tester des réflexes afin d'évaluer tes mouvements...*

-J'y vais tiens toi prêt ! Avis!

Pourquoi un tel sortilège ? Et bien tout simplement pour répondre à ce qu'il chercher, c'est à dire la façon dont aller se déplacer Backhouse...
Une grande quantité d'oiseau sortit de sa baguette et prirent d'assaut le jeune Gryffondor, arrivé à la moitié du chemin , la niée se sépara en trois, une qui continuait tout droit et les deux autre qui arrivaient pas le côté, à savoir la droite et la gauche. Instinctivement le jeune sorcier devrait reculer afin d'éviter la charge, car c'était le mouvement le plus facile à réaliser pour commencer, allait-il comprendre la supercherie et adopter un autre mouvement ?
Ou bien allait-il tomber dans le piège, un piège bien tendu tout de même pensa le deuxième année, camoufler un sortilège dans un autre, il y avait pensé quelques minutes auparavant.

-Toutefois ,ne compte pas sur moi pour te ménager, il n'y a qu'avec le travail que l'on peut s'améliorer , de plus je te respecte en tant que camarade de maisons et part conséquent, je dois te traiter tel un égal.
Expelliarmus !

Et oui, c'était ça que cachait les oiseaux, bien trop occupé à essayer d'éviter les oiseaux, le jeune Ronan de s'apercevrait probablement pas de l'arrivée de l'éclair rouge en plein sur son torse, pour un premier mouvement, c'était plutôt pas mal ce qui allait donner du fil à retordre au Sang et Or.