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 Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!
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MessageSujet: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyDim 3 Avr - 17:11:19

Le studio était vide, définitivement bien vide. Nettoyé de fond en comble, rangé comme un bureau de maniaque. Bien trop propre et ordonné au goût de Jùn, il ne le reconnaissait pas et se sentait mal à l’aise, tous sauf chez lui.
C’est pour cela qu’il avait arpenté Londres en pleine nuit, et qu’il avait fini par se retrouver à l’UMA. Il se demandait encore pourquoi choisir l’UMA, et non un bar ou tout autre lieu qu’il connaissait par cœur. Justement pour ce par cœur. Il n’avait aucune envie de croiser à l’instant une connaissance trouvée sous alcool et drogue. Il voulait être seul, ou peut-être pas. Il ne savait plus quoi vraiment penser, mais ne voulait par retrouver les habitués des nuits blanches. Pas ce soir.

Il aurait pu clamer qu’il ne voulait pas d’une telle soirée et que son appartement était niquel pour l’arrivée de sa sœur, et pour respecter ses bonnes résolutions, mais son nez aurait grandi tant le mensonge était grand. Certes, le nettoyage de son habitation était justifié par le souci de l’arrivée de Pernelle. Mais Pernelle n’était pas venue.
Ses parents avaient protesté que leur jeune fille par sa santé fragile, par sa soit-disante « folie », ne pouvait pas vivre avec Jùn, et avait de suite fait une réclamation. Réclamation qui avait amené deux agents des services sociaux chez le bel étudiant. Sans prévenir, bien entendu !
Et ces salopards avaient trouvé des bouteilles vides, des mégots de cigarettes et une éventuelle trace de drogue niée, mais soupçonnée. Entre cela et sa réputation, la garde de Pernelle lui avait été provisoirement refusée. Deux semaines. Il avait disposé de deux semaine pour arranger les choses, montrer de quoi il était digne. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il serait surveillé en dehors des visites des services, espionné lors de ses sorties la nuit.
Malgré le grand changement, le nettoyage miraculeux du futur lieu de vivre de Pernelle, les deux agents avaient été claires : il était hors de question qu’une enfant vive avec un « gamin drogué et irresponsable, incapable de se gérer lui-même, désinvolte et de ce fait dangereux pour sa sœur malade et fragile ». En apprenant cela, il avait commis l’erreur de s’emporter contre les agents et de frapper l’homme. Il venait de sceller le destin de la pauvre Pernelle : condamnée à rester chez ses parents.
De plus, comme si le simple fait de tomber de bien haut, alors qu’il pensait pouvoir tenir sa promesse et vivre avec elle, les parents refusaient à présent que Jùn voit Pernelle. Le jack pot, en somme !

Il en voulait comme jamais à ses putains de parents qui ne comprenaient pas que Pernelle n’était ni folle, ni malade, ni fragile, juste muette et albinos et un peu réservée, il fallait la comprendre ! A lui, elle lui parlait, enfin, ils communiquaient ! Aux autres non. Normal, ils la traitaient comme une attardée ! Et il détestait ces connards d’agents qui ne savaient rien de cette histoire, qui croyaient sur parole les parents car eux, ils ne les avaient pas surveillé, ils ne voyaient pas que l’inutile protection de Pernelle virait à la prison, à la captivité, sous prétexte de ne pas les avoir vu boire ou fumer ! Ils ne savaient pas ce que vivait Jùn, ils se butaient aux apparences au lieu d’ouvrir leurs yeux sur le besoin de Pernelle et leur fraternité ! Et il se haïssait lui, se morfondait dans son malheur, crachant sur la responsabilité des autres pour oublier la sienne.
Jùn n’avait jamais perdu un combat.
Et il venait de perdre sa sœur.

En plein cœur de la nuit, l’UMA était vide, et il appréciait. Il descendit par sécurité de tranquillité au sous-sol, aimant l’obscurité plus que tout au monde. Il entendit alors du bruit, ou plutôt du son. Le genre de son étouffé d’une boite de nuit.
Une boite de nuit, ici, à l’UMA ?
Curieux, il se dirigea vers l’appel d’une autre nuit blanche pour oublier. Il se retrouva ainsi au Magic Night Club, déjà trop désireux de s’abandonner.

La soirée battait son plein, sous les entre-chocs des tambourins des baffles. Les jeunes filles se déhanchaient dans leurs tenues courtes, laissant entrevoir des cuisses gourmandes et des poitrines en quête de divertissements. Les hommes n’étaient pas mieux, la boite était pleine de phéromones !
Jùn se dirigea directement vers le bar et se commanda un whisky pur feu, qu’il but d’une traite. Ses idées se diluèrent dans son crâne, et il pensa déjà moins à son échec et à Pernelle. Ses yeux gris tombèrent sur une silhouette qu’il reconnut, et qui discutait avec une jeune fille. Malone.
Cette fois-ci, il en était sûr, il le connaissait. Toutefois il dut se resservir deux whisky-pur-feu avant de se lancer. Si quelqu’un ici pouvait comprendre ses dépendances, ce serait Malone.

Il s’avança vers lui, fixant ses lèvres légèrement charnues, tout comme lui. Greg était le genre de beau gosse qui faisait tomber les filles. Jùn aussi. Ils devraient plus que bien s’entendre, et s’entendaient déjà très bien lors de leurs précédentes rencontres, s’il s’agissait bien de lui.
Il semblait tout juste entamer une discussion avec une jeune fille. Très mignonne, genre brunette qui respire la joie de vivre, avec des petits yeux sombres, mais dynamiques. Plus qu’agréable à regarder, à vrai dire. Il ne put s’empêcher de la dévisager avec envie, mais se reprit en main, pour ne pas trop paraitre malpoli.

-Malone ?

Le garçon sembla le remarquer pour la toute première fois. S’était-il trompé de personne ? Il voyait tellement de monde la nuit…
Toutefois avec une sorte de désintérêt complet, il leva une main prête à serrer.


-Jùn. On s’connait, non ?

Puis il admira la belle jument à ses côtés.

-Toujours bien accompagné à c’que j’vois.

Il décerna un clin d’œil à la demoiselle, alors que l’alcool lui montait progressivement au crâne.

-Allez, c’est ma tournée ! Vous buvez quoi ?


La nuit allait être longue. Tant mieux. Personne ne l’attendait à la maison. Tant pis.
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  • Lisbeth Mc Ferry
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyMar 5 Avr - 18:13:28

Lavande et deux trois autres jeunes filles de l’UMA avaient tannées Lizzie pour qu’elle mette le nez hors de ses bouquins ce soir-là. C’est vrai que, depuis le début de l’année, l’étudiante passait plus de temps à tenter de comprendre ses cours plus qu’à s’amuser. M’enfin, me direz-vous, on ne change pas les bonnes vieilles habitudes. En tant qu’ancienne Serdaigle, la jeune femme avait gardé les tics dus à sa maison et travaillait et travaillait encore, parfois jusqu’à s’endormir sur ses bouquins.

Mais cette fois, La jeune Mc Ferry avait fini par céder. Sans doute parce que recevoir des hiboux à longueur de soirées lui proposant une sortie et à voir les volatiles s’entasser devant la fenêtre de sa petite chambre universitaire, lui donnait la nausée. Si seulement elle avait eu son chat avec elle, le félin se serait chargé de nettoyer le terrain. Mais bon, déjà qu’on lui confinait peut-être une image de petite fille modèle et coincée, cela n’arrangerait certainement pas ses affaires. Et même si elle était devenue, en peu de temps, la rédactrice en chef de la « plume Sagace », le journal de l’université, rien n’empêchait un « scribe » de faire un papier sur elle en douce. Bon, en sa qualité de chef, elle pourrait toujours en refuser l’édition. Mais bon, cela ferait baisser sa quotte et ça, la jeune femme n’en avait certainement pas besoin. Corsair noir, kimono bordeaux et ballerines également noires étendues sur son lit, elle avait fini de se doucher et lissait ses cheveux en toute hâte. La petite soirée avait lieu sur le site même de l’université. Heureusement qu’il existait un comité des fêtes et qu’on leur permettait ce genre d’écarts quand même. Elle baissa les yeux vers son kimono et dégagea son décolleté.

Nul n’aurait su dire, dans l’instant, si Lisbeth Mc Ferry agissait sous l’effet d’un imperium où s’il s’agissait de sa propre volonté tant on ne la connaissait pas ainsi. Mais il fallait qu’elle se détendre, Merlin ! Elle avait dévalé quatre à quatre les marches qui menaient au sous-sol où retentissait déjà une musique presque assourdissante. Il y avait déjà du monde. Lisbeth n’aimait pas trop ça. Elle cherchait déjà les endroits les moins peuplés pour s’y refugier si cela devait tourner au grabuge. Et là, elle repéra Malone. Au moins une tête connue dans la soirée. Elle se fraya un chemin, quitte à jouer des coudes pour arriver jusqu’au jeune homme.

Alors qu’elle lui disait « bonsoir », ou du moins qu’elle lui manifestait sa présence, parce qu’avec le boucan qu’il y avait, on ne savait pas s’ils s’entendaient si bien que ça, un autre jeune homme se glissa vers eux et tendait déjà une main vers Greg. A l’entendre ou à le voir du moins, l’alcool montait déjà jusqu’à son cerveau. Sur le moment, elle eut un petit rire moqueur. Pas de nouvelles d’Andrew. Il ne lui en voudrait pas si elle faisait la fête sans lui. Sagement, bien entendu. Elle sentit le regard du jeune homme se poser sur elle. Puis, il sembla s’adresser à elle. Oui, c’était une bonne question d’ailleurs : que boire dans une soirée comme celle-là ?


« Je vais prendre du whisky pur-feu ! », déclara-t-elle dans un sourire.

Un verre. Un seul, se promit-elle.
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyJeu 7 Avr - 14:22:59

Le gros avantage à être le responsable de soirée c'est qu'on était toujours de toutes les soirées sans avoir besoin de débourser une Mornille. Il était donc là au Magic Night Club, comme la majorité des soirs de la semaine. Il avait passé la première heure derrière le comptoir pour aider à servir avant d'être remplacé comme cela était prévu dans son programme. Il s'arrangeait toujours pour commencer le service afin d'être tranquille quand la soirée commençait à s'avancer dans la nuit, donc en somme quand elle devenait intéressante. Avant 11 heures du soir, on ne pouvait pas dire que la soirée avait vraiment commencée n'est ce pas ? Sa contribution apportée, la brun partit s'installer à une table armé d'une bouteille d'hydromel. Par expérience, il savait bien que les gens qui détenaient les bouteilles ne manquaient jamais d'amis et se retrouvait toujours en agréable compagnie. Il servit 4-5 verres aux têtes qu'il connaissait et fut bientôt rejoint par une belle brune qui était dans la même filière que lui. Le genre d'étudiante qu'il mettrait volontiers dans son lit.

« Bonsoir ma belle. Assis toi je t'en prie. »

L'étudiant tira l'une des chaises afin que la jeune femme puisse s'installer à son aise. Il adressa un sourire charmeur à la donzelle, s'apprêtant à lui proposer à boire mais il fut devancé par l'arrivé d'un autre étudiant dont le visage lui était familier. Cette impression fut confirmée par la question du dénommé Jun. Oui à l'évidence ils se connaissaient mais d'où ? Les endroits qu'il fréquentait en dehors de l'école étaient les clubs, les bars et les casinos.. Lieux où l'on pouvait croiser beaucoup de monde.. Néanmoins, il se souvenait bien d'une grosse partie qu'il avait jouée.. Greg lui serra une poignée de main et recula un peu sa chaise pour laisser de la place au nouvel arrivant.

« Tu ne serais pas un habitué du Grosvenor Victoria* par hasard ? »

En tout cas, ce Jun était forcément un mec cool vu qu'il venait de proposer une tournée de boisson, mais il serait idiot de ne pas faire jouer ses privilèges, pas vrai ? Quand on organisait la soirée on avait bien droit aux consommations gratuites quand même. Il n'allait pas le faire payer pour quelque chose qu'il pouvait avoir avoir gratis_ou plutôt aux frais de l'école mais qui s'en soucis? Comme Lisbeth souhaitait du whisky Pur Feu, le brun déclara:

« Attends, tu vas pas payer . Il y a quand même quelques avantages à être responsable de soirée... On a qu'à se prendre une bouteille de Whisky si ça vous va. »

Gregory fit un signe de main au sorcier qui le remplacer au comptoir pour qu'il leur sorte la boisson. Néanmoins le but de la manoeuvre n'était pas du tout de couper l'herbe sous le pied de Jun, il ne voulait pas que son compagnon se sente lésé aussi il s'empressa de rajouter:

« La prochaine fois qu'on sort à Londres tu nous inviteras. »

Avec le Whisky, il ne manquait qu'une seule chose pour pleinement profiter de l'instant. Fidèle à lui même, le brun sortit son paquet de clopes et son briquet moldu qu'il posa à côté de son verre non sans proposer une cigarette à Jùn. La proposition pouvait naturellement s'adresser à Lisbeth également mais le garçon doutait qu'elle soit du genre à fumer.

« Une clope ? »


*C'est le nom d'un Casino.
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyJeu 7 Avr - 17:39:51

Le Grosvenor Victoria. Mais oui ! Le Grosvenor Victoria ! Comment n’avait-il pas pu y penser avant ?
Ce casino devait être son emploi le plus long, parmi les innombrables boulots enchainés de l’an dernier. Jùn avait arrêté de compter les différents jobs à partir du dixième, tant il ne parvenait pas à les garder. Il faut dire qu’en bossant dans un casino ou un bar, on ne pouvait pas s’empêcher de finir les soirées. Et voir leur vendeur se mettre minable chaque soir, ben…les patrons l’appréciaient peu.
Au Grosvenor Victoria, il avait tenu le record d’y rester plus de trois semaines. Un mois même, peut-être. Les autres ne dépassaient pas la semaine.
Malone était bien celui qu’il pensait. Le grand joueur. Il croyait même se souvenir d’une partie de poker endiablée, que Malone avait bien entendu emporté avec brio.

« Attends, tu vas pas payer . Il y a quand même quelques avantages à être responsable de soirée... On a qu'à se prendre une bouteille de Whisky si ça vous va. »


Le jeune homme regarda le beau gosse qu’était Greg, taquin. Ah oui ? Responsable de soirée ? Ce rôle lui allait comme un gant !
Il avait un peu du mal à le croire ici, à l’UMA. Ce n’était pas franchement le lieu pour devenir champion de poker !

L’étudiant en droit jeta un coup d’œil à la fille qui les accompagnait. Elle était décidément bien mignonne. Très mignonne !
Il lui lança un petit sourire en coin, genre « tu veux finir chez moi ce soir ? J’ai rangé l’appart’ ! »

La prochaine phrase de Grégory le fit tiquer.
La prochaine fois ?
Jùn n’était vraiment pas habitué aux prochaines fois. En fait, il n’avait jamais fait de prochaines fois. Ses nuits d’ivresses et de compagnie ne duraient qu’une nuit, aussi éphémère que son état jovial et social.
Se pouvait-il, qu’ici, à l’UMA, il se fasse des amis ? Il savait qu’avec Malone, au moins, les soirées ne seraient pas à mourir d’ennui !
Il prit alors l’espoir fou de réussir enfin à s’intégrer. Pour de vrai. Pas comme à Poudlard où il se cachait dans les recoins pour fabriquer des potions lors de ses heures perdues, plutôt que de s’amuser avec les autres. Et puis de toute façon, pour leur parler de quoi ? De Quidditch, alors qu’il était une vraie merde en ce sport, et qu’il en mourait de honte ? Ou leur dire qu’il était très doué en cuisine, sport des femmes ? Non merci.

Allez, chiche, cette année, tu deviens autre ?
Chiche, tu rentres dans la vie sociale ?
Qui sait, il y a p’tètre des gens biens, comme Malone. Et la jolie brunette n’est peut-être pas aussi cruche que ses filles d’une nuit dont il ne se souvient jamais le prénom…
Alors oui, on part pour une prochaine fois !

Jùn allait sortir son paquet de cigarettes, histoire que le verre de Whisky soit bien accompagné, mais Malone le devança. Il accepta l’offre avec un sourire, mais sortit son propre briquet moldu. Et ouais, moi aussi j’en suis ! Et le mien, il est vert pomme ! Vert pomme, parce que c’est ma p’tite sœur qui me l’a offert, et qu’elle adore le vert pomme. Elle le lui avait offert, pour lui démontrer qu’elle ne lui en voulait pas, de fumer, d’être lui, et de ne pouvoir la prendre, chez lui.


-La prochaine, c’moi qui l’offre.


Il alluma sa clope, et tira une grande bouffée dessus. Il recracha avec malice sa fumée près du visage de la jeune fille.

*Tu sais c’qu’on dit ?*

Puis, il but un grand coup, avant de se retourner vers Malone, heureux de le retrouver.

-Grosvenor Victoria, bien sûr ! J’y travaillais ! Et j’crois me souvenir d’une partie de poker. Tu m’avais bluffé !


Il vit le sourire triomphale de Grégory.

-Mais rêve pas ! Tu m’surpasse au poker, mais pas en buverie !

Là, personne ne me bat !

-Qu’est-ce tu fous à l’UMA ? T’y étais pas l’an passés si ?


Il rit. Enfin quelqu’un comme lui ! Il détourna ses yeux gris vers la belle.

-Et toi, jolie cœur, comment tu t’appelles ?

Pas chiche, on s’fait une soirée du siècle ? De l’alcool, de la drogue, et on finit chez moi ?
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  • Lisbeth Mc Ferry
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyJeu 7 Avr - 18:01:43

Pas de trace de Lavande où d’une autre de ses camarades féminines de l’UMA. Si Lizzie avait été du genre parano, elle se serait crue dans un genre de guet-apens avec ses deux mâles, certes pas désagréables du tout à regarder. Mais bon, pour le moment, la soirée ne faisait que commencer et elle n’avait encore rien bu. D’ailleurs, Malone semblait tout disposé à lui faire débourser aucun sous. La galanterie. Une qualité que, dans la famille Mc Ferry, on appréciait par-dessus tout. Enfin, pas du côté paternel en tout cas.

Elle prit place aux côtés de Greg. Au moins lui, elle le connaissait. Lisbeth était une jeune femme plein d’entrain et avide de nouvelles « connaissances », mais sa méfiance était telle qu’en se mettant à côté de lui, elle se sentait un peu plus rassurée. Elle le connaissait lui. Ou du moins, il ne lui avait pas paru plus louche que les autres à la première fête de rentrée. Elle lui rendit le même sourire charmeur et avança le tabouret, afin de mieux prendre appui sur le comptoir, coudes appuyés lui permettant ainsi de mieux observer ses deux camarades masculins en pleine conversation.

Lizzie avait beau avoir cette apparence de jeune fille fragile et douce_ce qu’elle était certainement un peu_il n’empêche qu’elle crevait d’envie de sortir de ce cocon préfabriqué pour s’amuser et s’éclater. Mais, dur quand on a passé les sept premières années de sa vie de sorcière à s’éloigner volontairement des autres et donc des garçons.

Lizzie acquièça d’un signe de tête la proposition de Greg de commander une bouteille de Whisky pur-feu pour trois. Au moins comme ça, ils auraient assez à boire si la soirée venait à s’éterniser. Car en plus, avec un simple sort de remplissage, on ne manquait de rien. Bon bien sûr, il faudrait agir au nez et à la barbe du barman hein ? Parce que faudrait pas qu’on leur fasse payer ce qu’ils n’avaient pas recommandé.

La jeune femme avait soulevé la galanterie de son camarade avec un de ces sourires dont elle seule avait le secret. Mi-enjôleur, mi secret. Comme ça, elle n’en faisait pas trop et en plus elle pouvait agir sans aucune intention particulière.

« Une telle serviabilité mériterait que tu aies droit à ton article dans la « plume », Malone ! », lança-t-elle, pleine de malice et de gaité.

Bien sûr, elle pourrait le faire. Mais, que demanderait-elle en contrepartie ?

D’un signe de la main, elle déclina la proposition de cigarette de Malone. Ce soir, elle se dévergondait, certes. Mais pas au point d’encrasser ses poumons.

Du coin de l’œil, elle observait attentivement ses deux complices d’un soir. Intérieurement, elle savait qu’elle serait sans doute l’agneau pris dans la tanière de la meute de loups affamés. Elle les regarda allumer, l’un puis l’autre, une cigarette. Encore un péché qu’elle ne commettait pas. A force, elle finirait avec une pancarte « sainte-nitouche » en lettres clignotantes au dessus de la tête.

Enfin, si seulement ils savaient qu’elle n’avait rien de la petite et douce précieuse … Du moins était-ce ce qu’elle avait envie qu’on voit d’elle. Maintenant que l’époque Poudlard était terminée, elle pouvait bien apprendre à s’amuser un peu, non ? Et cela commençait par les garçons. Il n’y avait qu’à regarder Lavande …

Lisbeth se rapprocha un peu plus de ses deux cavaliers. Après tout, pourquoi faire la sauvage ? Elle maitrisait des sorts, au cas où cela déborde. Et puis, ils ne faisaient rien de plus que de vivre leur jeunesse. Après tout, avec cette fin de la guerre, on était de nouveau dans une époque « Sex, Love & Rock ‘n Roll », comme celle connue dans le monde Moldu non ?

Le jeune homme qui s’était présenté comme s’appelant «Jùn », en début de soirée, se tournait à présent vers elle pour la couvrir de son regard enjôleur le temps de savoir l’identité de la seule fille du trio.


« Je m’appelle Lisbeth ! Enfin, Elizabeth, si je devais appuyer à la lettre les normes familiales. Mais appelle-moi Lizzie, je préfère ! »


Et toc ! Même pas un verre d’alcool dans le sang et Lizzie commençait déjà à perdre de sa réserve. Comme quoi, le monde magique ça a du bon, non ?
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptySam 23 Avr - 20:46:21

La soirée promettait d'être sympa. Lisbeth comptait certainement parmi les plus jolies étudiantes du campus et sachant comment ce genre de soirée se terminait généralement, ce n'était pas pour lui déplaire. Bah Greg était un homme alors on ne pouvait pas lui reprocher d'avoir des idées derrière la tête, n'est ce pas ? Qui plus est, il ne fallait pas se laisser tromper par les airs innocents et chastes de certaines demoiselles car l'étudiant savait pertinemment qu'elles voulaient toutes exactement la même chose. Pourquoi venir à une soirée si ce n'était pour faire des rencontres ?
Malone se leva rapidement pour aller chercher la bouteille de whisky pur feu au bar et la rapporta à leur table. Il esquissa un sourire lorsqu'Hayden lui dit qu'il mériterait un article dans la plume Sagace.


« Cela pourrait faire des jaloux et je serais obligé de fournir toute l'école en boissons »

Répliqua le jeune homme avec un clin d'oeil et un sourire entendu. Clope au bec, le brun tendit le paquet à Jùn afin que celui ci en prenne une à son tour. S'il n'avait encore jamais trop fréquenté l'étudiant, Greg sentait qu'ils étaient faits pour s'entendre à merveille. Un sourire énigmatique étira les lèvres du joueur lorsque Jùn évoqua la partie que Malone avait joué au fameux Casino quand celui ci y travaillait.

« J'ai quelques petites astuces » Very Happy

Ne demandez jamais à un joueur de dévoiler ses petits trucs. Gregory n'en dévoilerait pas plus et il faudrait se contenter de son grand sourire colgate qui en disait long. Jùn poursuivit en répliquant que lui le surpasser en buverie ce qui amusa le brun.

« Pour ça, je te crois volontiers »

Pour agrémenter ses dires, Greg versa un grand verre de Whisky à son collègue afin que celui ci ait tout le loisir de leur faire la démonstration de sa résistance à l'alcool. La question suivante de l'étudiant fit sourire le beau brun qui à vrai dire ne savait pas très bien lui même ce qu'il était venu foutre à l'UMA. Il avait pris une année sabbatique à faire la tournée des casinos et des clubs puis avait songé que s'inscrire à l'université serait peut être une bonne chose pour se faire de nouvelle connaissances et éventuellement envisager de faire quelque chose de sa vie. Enfin il avait le temps de voir, pour l'instant l'endroit lui plaisait bien alors si à la sortie il avait passé du bon et se retrouvait avec un diplôme en poche cela devait valoir la peine. Maintenant le boulot qu'il pourrait faire plus tard, il n'en était pas encore là. Si ses parties de pokers et ses arnaques lui permettait de vivre convenablement pourquoi s'embêter à chercher un travail honnête ? Autant prendre du bon temps tant que cela était permis, n'est ce pas ?

« Non en effet, je me suis inscrit seulement cette année. Ça m'a pris un peu comme ça, mais ça me plait bien. Je trouve l'ambiance plutôt sympa sur ce campus. »

Ne perdant pas une seconde, Jùn porta ensuite son attention sur Lisbeth pour s'informer de l'identité de cette dernière. Lizzie, adorable comme surnom. Ainsi ils pourraient presque se considérer comme des intimes non ? titeuple
Hum peut être encore quelque verres. Gregory leva alors son verre en prenant un air d'intense réflexion_ effort qu'il laissait en réalité aux autres et demanda:


« A quoi pourrions nous trinquer ? »
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyJeu 5 Mai - 15:35:02

« Je m’appelle Lisbeth ! Enfin, Elizabeth, si je devais appuyer à la lettre les normes familiales. Mais appelle-moi Lizzie, je préfère ! »

Jùn dévisagea la jolie étudiante. Elle était mignonne, hein, très mignonne. Mais pas franchement intéressante.
Et le fait qu’elle donne si vite son surnom pouvait vouloir dire deux choses. Soit elle était complètement naïve, et croyait à l’amitié fille-garçon, ce dont en quoi le jeune homme ne croyait pas du tout. Soit elle était consciente de sa connerie, et voulait passer directement à des choses plus…intimes.
Le beau ténébreux pencha pour la première option. Lizzie avait le joli minois d’une fille encore un peu sur son nuage, attendant le prince charmant. La gentille petite fille, pétillante. Mais pas coquine, pas portée sur les mêmes plaisirs que les deux hommes ici présents. Elle allait se faire avoir comme une vierge, pauvre chérie ! Et l’alcool ne l’aiderait pas, ça se devinait d’emblée.

Il détourna son regard des yeux de Lisbeth et écouta Grégory. C’était un réel plaisir de le retrouver, il savait qu’ils avaient pas mal de trucs en commun. Y compris la façon dont il regardait la demoiselle en leur compagnie. Ce qui dessina un sourire malicieux sur les lèvres charnues du jeune homme. Qui des deux réussirait à ramener la jeune Lizzie, chez lui ?
Comme il le pensait, Malone n’était qu’à sa première année, tout comme lui. Et le je m’en foutisme de son ancien compagnon de jeu le fit rire. Il restait fidèle à lui-même, il déambulait dans l’école, sans rechercher quoi que ce soit d’autre que les fêtes et les bonnes ambiances. Le genre de personne qu’il pouvait réellement apprécier, même sobre et clean.


« A quoi pourrions nous trinquer ? »


Jùn lança un regard à Lisbeth qui regardait avec curiosité les deux garçons.
Et oui ma belle, deux mâles pour toi ce soir…
Il leva son verre, le bras bien tendu, et annonça dans un semi rire taquin :

-Et bien à nos retrouvailles…et puis…à Lizzie !

Il insista sur le surnom de la demoiselle en la fixant de ses yeux gris. Il décerna un léger rougissement sur ses pommettes et son sourire redoubla. Ils trinquèrent, tout sourire, et le jeune homme se pencha vers son nouveau concurrent, lui chuchotant.

-Et qui est l’meilleur à ce jeu ?
Le défia-t-il.

Il lui décerna un clin d’œil, puis releva la tête afin de ne pas mettre leur prix mal à l’aise.

-Je me suis inscrit seulement cette année, également. J’ai passé une année à enchainer les p’tits boulots comme au Grosvenor Victoria, et à survivre aux pires soirées possibles !

Il rit, en pensant aux nuits où il avait cru bien ne pas réussir à rentrer jusqu’à son appart’.


-Pour sûr, l’ambiance à l’air très chouette, maintenant que je vous ai rencontré !

Il sourit à la demoiselle.


-Et la belle compagnie semble de mise !


Il tira une bouffée sur sa cigarette, l’air de rien, avachi sur sa chaise de manière très décontracté.

-Vous êtes à l’internat, vous ? Moi j’ai préféré garder mon appart’. Il est plutôt spacieux et idéal pour des soirées sans fins. A l’occasion, faudra que vous veniez !

Surtout toi ma jolie, j’ai un lit deux places, tu sais ?
Il but à nouveau un coup, et sentit les premiers effets du manque. Merde ! Depuis combien de temps n’avait-il pas eu sa dose ? Il lui semblait pourtant…Et non ! Trop soucieux d’accueillir sa sœur, il n’avait rien pris. Merde !
Il respira un grand coup. Il ne voulait surtout pas faire fuir la demoiselle si vite. Il attendrait qu’elle boive un peu plus, et proposerait une tournée générale. Idée formidable pour emporter la victoire !
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyMer 11 Mai - 20:22:59

Petite robe noire à bretelles, cheveux détachés s’agitant au rythme de ses pas de danse, Lolita s’oubliait, toute à l’ambiance de la fête, toute à la musique, toute la débauche. La tête lui tournait, elle souriait, riait, se déhanchait contre un garçon, changeait de partenaire, tournoyait sans voir le temps passer. C’était rare qu’elle se laisse aller ainsi, mais le whisky pur-feu à jeun, ça aidait pour s’amuser. La brune avait habituellement le contrôle absolu de ses faits et gestes. Seules les soirées au Magic Night Club lui permettaient de souffler. Elle en avait terriblement besoin, de ces bouffées d’oxygène. Un besoin animal, vital. C’est pourquoi quand ses copines l’arrachèrent à la danse pour lui hurler dans les oreilles qu’elles voulaient rentrer, qu’il était tard, que demain les cours commençait tôt et que, vraiment, Lolita ferait mieux de les suivre, la jeune femme les envoya paître.


- Rentrez si vous voulez ! Moi je reste !
- C’est ça, et qui va te raccompagner après ? Dans l’état où tu es ?
- Quel état ?
demanda, passablement énervée, la brunette qui ne marchait pas très droit.
- Tu sais bien … Tu as trop bu …

En vérité, Lolita n’avait bu que deux verres. Mais elle n’avait rien avalé depuis son pamplemousse du petit-déjeuner, et elle n’était pas bien épaisse. Forcément, l’alcool lui était vite monté à la tête, où il était demeuré. Du coup, l’étudiante s’emporta.

- N’importe quoi, vraiment ! Je ne suis pas saoule du tout, qu’est-ce que tu crois ! assura-t-elle tandis que la pièce prenait des allures proprement abstraites. Contours incertains, angles fuyants, masse de jeunes gens indifférenciés … Lolita ferma les yeux un instant, inspira profondément, et constata en les rouvrant que ses copines étaient parties.

*Bon débarras.*

Elle retourna sur la piste de danse et reprit ses joyeusetés. Ce fut seulement une demi-heure plus tard qu’elle réalisa qu’elle avait confié ses cigarettes à ses camarades, puisque sa robe ne possédait aucune poche, et que celles-ci étaient retournées à l’internat avec … Elle avait un mauvais goût, un peu rance, dans la bouche, et souhaitait plus que tout s’en allumer une. Lolita n’aimait pas accoster n’importe qui, surtout pour quémander des clopes. Elle partait du principe qu’il valait mieux évitait de faire aux autres ce qu’on n’aime pas qu’on nous fasse, or la jeune femme n’appréciait pas de devoir fournir des inconnus en tabac. Toutefois, l’envie était pressante, et l’étudiante balaya la salle du regard dans l’espoir de trouver, sinon un groupe de fumeur, au moins UN fumeur, qui pourrait la dépanner. Elle avisa un petit nuage de fumée près du bar et se faufila entre les danseurs pour s’en approcher. Deux garçons canons et une fille plutôt jolie y étaient accoudés. Les deux mecs fumaient effectivement. Lolita se dit que c’était sa chance et s’approcha du groupe, sourire avenant scotché aux lèvres. En dépit de son état d’ébriété admirable, elle parvint à reconnaitre Gregory Malone, précédé par sa réputation de collectionneur de filles.

- Salut ! lança-t-elle aux trois jeunes gens. Désolée de m’incruster comme ça, j’ai vu que vous fumiez et … enfin, mes copines sont parties avec les miennes alors … vous pourriez pas me dépanner ? Ce serait cool, vraiment … ajouta-t-elle en s’appuyant au bar pour garder l’équilibre, et aussi sa contenance.
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyJeu 12 Mai - 15:58:48

Lizzie jeta, à nouveau, un œil vers Malone puis Jùn. Il n’y avait pas à dire. Encore quelques verres et si rien de plus ne se produisait, il y avait fort à parier qu’ils terminent la soirée à trois. Une fille pour deux gars. Après la soirée d’ouverture de l’UMA, la jeune fille ne se trouvait plus si innocente que ça. Mais, elle gardait encore de cette innocence de l’enfance passée à rêver aux contenus des livres qu’elle lisait le soir avant de s’endormir dans les dortoirs de l’école.

La jeune fille sourit en écoutant la répartie de Greg. Décidément, ce garçon avait des chevilles aussi enflées que celle d’un troll des forêts. Mais, comme toute jeune fille qui se voulait un brin manipulatrice, Lisbeth savait que pour obtenir ce qu’elle voulait d’un homme, il fallait lui faire croire qu’il était le meilleur. Où bien était-ce Lavande qui lui avait appris cela ?

Elle vint prendre place entre ses deux compagnons d’un soir, les poussant un peu pour attraper son verre. Tournant la tête lorsque Jùn proposa qu’on trinque à son nom, elle piqua un fard. C’était un brin gênant quoi. Elle notait chacun de ses regards chacun plus insistant que l’autre.


« J’ai préféré prendre une chambre à l’internat. Mon père n’habite pas loin, mais il était hors de question que je reste chez lui », répondit-elle à la question de Jùn.

Non, notre sainte-nitouche ne décelait rien d’anormal dans la demande de Jùn. Mais alors pas du tout.

L’un après l’autre, les garçons tiraient des bouffées sur leur cigarette. Lizzie se demandait quel effet cela pouvait faire de fumer.
Oui, c’était une pure sainte-nitouche de souche, je vous l’accorde. Enfin, plus tant que ça quand on se repenche sur l’épisode de la fête de rentrée.

Elle prit appui de son coude sur le bord du bar mais manqua son point de chut quand une voix féminine se fit entendre. Lizzie détourna le regard pour la dévisager.

A première vue, elle ne tenait plus vraiment sur ses jambes. Etait-ce à ça qu’elle allait ressembler si elle continuait la soirée à boire ?


« Messieurs, il semblerait qu'une 'Demoiselle En Détresse' ait besoin de vous ! », clama-t-elle avec un grand sourire.
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MessageSujet: Re: Nuit d'ivresse, gare à tes fesses!   Nuit d'ivresse, gare à tes fesses! EmptyDim 19 Juin - 16:44:58

Alors que la petite Lizzie commençait à se confier, Jùn tirait de grandes bouffées sur sa cigarette. Hors de question qu’elle aille chez son père, hein ? Parfait. Point faible de la demoiselle désirée : la famille. Et quoi de mieux pour remplacer le mauvais papa qu’un beau garçon attentionné ?
Il lui sourit, feintant l’air de « je comprends ». En réalité, il comprenait tout à fait. Ses parents habitaient Londres également, et pourtant pour tout l’or du monde il ne mettrait plus les pieds chez eux.

Il voulait répondre, mais une fille complètement ivre l’interrompit. Elle était brune aussi, mais pas le genre de brunette mignonne et séduisante, plutôt le genre de brune vulgaire et débauchée. Sa tenue légère et moulante, et ses yeux vitreux l’indiquaient plus qu’autre chose. Et son culot de les aborder pour une simple clope aussi. Sans-gêne avec ça.

Jùn la dévisagea, un sourire sur les lèvres, moqueur. Il se retint avec difficulté, et puis se hurla intérieurement merde. Eclatant de rire, il ne dissimula plus sa moquerie. Après tout, autant être franche !

-Et ben, c’qui est sûr c’est que tu ne t’es pas loupée !


Elle paraissait franchement pitoyable, ne tenant pas sur ses talons et du noir bavant autours de ses yeux cernés.
Le genre de filles qui ne l’attirait pas du tout. Déjà que, il en fallait pas mal pour qu’une fille lui plaise vraiment. Non, mais, parce que soyons réalistes, les filles il s’en servait comme filles de joie. Toutefois il aimait à prendre les petites filles innocentes pour les transformer en joyeuses et leur faire découvrir des instincts, des envies, dans fantasmes trop refoulés dans leurs éducations.

Il jeta un coup d’œil coquin à Lizzie, tout en tendant machinalement une cigarette à la débauchée.

-Ma demoiselle à moi, c’est toi !
Chantonna-t-il en riant.

Malone rit également, et ils se tournèrent tous deux vers la nouvelle venue. Bien qu’hors concours, elle demeurait une fille, et pas trop laide, fallait le dire. Ne jamais dire non à quoi que ce soit. C’était malpoli !

Jùn lui tendit son briquet et ajoutant, narquois.

-J’suppose que le briquet est parti avec tes copines aussi ! Moi qui croyais que la femme était douée d’intelligence superficielle, je suis déçu !

Il se tourna vers Grégory, haussant les épaules et les sourcils en exagérant.

-Mais à quoi leur servent donc les soutiens-gorges, dans ce cas ?


Il écrasa son mégot dans le cendrier, sans cesser de jeter des sourires charmeurs à sa Lizzie. Il la quitta juste des yeux pour poser une question qu’il oublierait de sitôt le lendemain au plus tard.

-Et tu t’souviens de ton prénom, ou l’équilibre de ton cerveau flanche autant que celui de ton corps ?

Rien de méchant dans la question. Juste la capacité à tenir l’alcool amusait toujours grandement le jeune homme.
Levant le bras, il recommanda à boire, tandis qu’un de ses camarades invitait la nouvelle étudiante à les rejoindre. Au passage il souffla à Lisbeth.


-T’inquiète, tu seras toujours aussi mignonne, même avec autant de verre dans le nez qu’elle !
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