Lilou était assise à une table de la bibliothèque, la tête dans les bras. Son père lui avait envoyé par hibou tous ses cours de l'année dernière qu'elle avait oublié, théorie, formulation de sortilèges, et contenus de certaines potions. Elle essayait de les apprendres par coeur, mais la mauvaise volonté y était : ça rentrait par une oreille et ça ressortait par l'autre.
Elle ouvrit son livre de l'année dernière, et y trouva la liste de sorts qu'elle devait maitriser parfaitement:
Petrificus Totalus, Lumos, Lance étincelle, Occulus Réparo ...Et Locomotor Mortis.
* Héhé ça serait marrant de pouvoir les essayer... * Nan mais c'était carrément pas con! Voilà qui pourrait pimanter un petit peu l'apprentissage des sorts...
Discrètement, la brunette sortit sa baguette magique de sa poche. Plusieurs élèves discutaient, passaient par ci et par là pour aller chercher un livre. La jeune fille pointa sa baguette sur un élève de Serdaigle, d'environ 14-15 ans, et murmura : -Locomotor Mortis !

Les jambes du bleu et argent se joignirent et ne purent se redécoller, il tomba la tête la première.
Pliée de rire, Lilou cacha sa baguette sous son livre et se remit la tête dans ses bras. Le Serdaigle ne put se relever, et chercha son agresseur du regard. Tout ceux qui avaient vu la scène ricanaient en montrant le pauvre garçon qui se débattait par terre.
Avec un élant de pitié, la deuxième année marmona avec regret: -Finite.

Pour l'instant, personne ne l'avait vue, mais tout le monde semblait surveiller ses arrières. Avec le plus de précautions pour ne pas se faire reperer, Lilou souffla: -Cheveux drux !

Le sortilège atterit cette fois-ci sur une Pouffsoufle de 6ème année, dont les cheveux et les sourcils poussèrent de façon démesurée. La gamine dut faire un effort considérable pour ne pas exploser de rire, mais la Jaune et noire criait et agitait les bras d'une façon tout à fait ridicule.
Entre deux hoquets de rire, Lilou prononça: - Finite Incantatem. Héhé...

Puis la rouge et or apperçut un Serpentard de 7ème année ( Mais oui, c'est toi Eliad ) et avala sa salive avec difficulté. *Cap ou pas cap?* Comme elle était loin d'être une dégonflée et que prendre des risques était son passe temps favorit, Lilou pointa une fois de plus sa baguette, mais vers le Serpentard cette fois ci, et lui lança le sortilège de Croche-pied. Le jeune homme trébucha et se vianda piteusement sur les dalles de pierre . Mais dans le feu de l'action, la jeune fille n'avait pas été aussi discrète qu'elle aurait voullut l'être et s'était faite reperée, et le Serpentard se releva aussitôt. Lilou passa du rouge cramoisi à blanc livide en quelques secondes, et regarda avec horreur le mec de 2 mètres de hauteur s'avancer vers elle. *Ca va être ma fête...*

Encore un autre rêve bien trop lourd de sens, pour ne faire que passer dans l’esprit du jeune Serpentard. Encore une autre vision d’avenir occultée par les derniers changements survenus. La défaite du monstre et de ses acolytes. Une vie à reconstruire, une réputation familiale entachée par les scandales, à recréer. Pièces par pièces, en réorganisant les relations, les contacts, toutes les affaires laissées en cours de route. La tombe qu’il avait du creuser pour son elfe de maison avait été ressenti comme une atroce épreuve. Comme la récompense suprême de tout ses mauvais choix.

Et puis ce poste de préfet en chef, c’était comme… une erreur. Comme si le dévouement qu’il avait mis à servir les Carrow pendant la milice, montrait qu’il mettrait le même dévouement à accomplir sa tache. McGonagall avait du boire un thé qui n’était plus très frais, avant de prendre sa décision.

**

Il circulait maintenant dans les couloirs, en parfait petit élève, surveillant les allées et venues des maisons autant qu’il révisait les cours dans sa tête. Il se pencha vers l’une des fenêtres pour observer le lac au loin, et il ne put s’empêcher de soupirer. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas emmené une fille s’y baigner, et avec le mauvais temps qui s’annonçait, cela risquait de ne pas se produire de sitôt, sauf s’il rencontrait une jeune fille qui aimait se maintenir les doigts tout serrés dans des gants épais pour la soirée entière.

Son regard dériva lorsqu’il passa devant la bibliothèque. C’était rare que dans un tel endroit, autant de rires se fassent entendre en même temps. Et connaissant les élèves, quelque chose de louche devait encore se passer, tout au plus quelques livres devaient voler dans les airs, et Mme Pince devait être absente, c’était une mission toute désignée pour le super Préfet chargé de ramener l’ordre chez les gryffondor, euh les élèves dissipés.

Il s’avança rapidement, juste à temps pour apercevoir une jeune fille se débattre avec des cheveux et des sourcils anormalement longs, qui lui rentra dedans tout en gesticulant et en criant. Une bizarrerie sans doute commis par un sortilège, sûrement une vengeance entre deux filles pour un homme, ou simplement de la jalousie.

Eliad sortit sa baguette et lança un Finite Incantatem pour arrêter les effets du sortilège.

« Calme toi, retourne à ta place, le sortilège est terminé. As-tu une idée de qui aurais pu te le lancer ? »

La jeune poufsouffle fit signe que non, d’un hochement de tête. Eliad savait bien que ce genre de petites jalousies se régleraient de toutes façons en privé, alors il n’insista pas et préféra la laissa filer. Il fit quelques pas vers la sortie, faisant semblant de s’en aller pour observer les comportements suspects autour de lui…

Mais sans explication apparente, il tomba lourdement au sol, s’affalant de tout son long sur les dalles, le coté gauche de son visage rencontrant le carrelage, plutôt durement.

« Si je trouve celui qui a fait ça, je vais mettre sa tête sur un tableau et je l’exposerais dans le salon des serpentards ! »

Furieux, plus encore que son état naturel ne l’avait permis, il avait vite compris que le jeteur de sort à tout va, n’était pas très loin de lui… Et manque de pot, il l’avait trouvé, c’était elle ! C’était cette gryffondor ! Il allait la tuer, la laminer, la charcuter, en faire de la bouillie à donner aux vers de terre. Il se releva furibond et bandant ses muscles, alla trouver la jeune fille, la dominant de toute sa stature.

« Alors, j’espère que tu as une bonne raison de faire ça… Genre une bonne raison qui m’empêche de lever cinquante points à ta maison juste parce que je l’ai décidé, ou alors une raison assez valable pour que je ne te pende pas par les pieds au dessus la volière… J’attends, tu as dix secondes, ensuite je commencerais par les sorts douloureux, puis par les mortels si je commence à m’ennuyer… »

Le visage d’Eliad exprimait maintenant une colère, que seuls quelques barils remplis avec le sang de la coupable pouvait apaiser…

Bienvenue à la bibliothèque de Poudlard ! Venez donc au quatrième étage de la plus célèbre des écoles magiques, visitez ce lieu mythique empli de vieux souvenirs et de bouquins en tout genre ! Si vous aimez l’odeur des vieux livres et savoir que les pages que vous tenez à la main ont été touché par les plus importants sorciers de Londres, alors cet endroit est fait pour vous ! Il y a aussi le calme apparent des élèves, alors que les papiers volent dans tout les sens, et n’oubliez pas que c’est ici que les messages d’amour les plus secrets circulent, euh… en secret ! N’hésitez pas à venir nous rendre visite, on vous attend très vite dans la bibliothèque ! Eliad jeta rapidement cet ersatz de publicité dans sa tête, tout en se demandant s’il n’avait pas un bouquin sous la main, du style, gros et épais et qui mord aussi si possible, pour frapper la jeune fille à la tête. Elle qui simulait une innocence qu’elle avait sûrement dû perdre dés la crèche.

« Oui, toi ! Comment oses-tu dire que c’est pratique de s’exercer alors que c’est formellement interdit par le règlement ! »

Il était bien sur évident que si elle s’était attaquée à quelqu’un d’autre, il lui aurait seulement passé un savon. Ne voulant pas passer pour le méchant une fois encore, il aurait fait preuve de clémence, mais pour le moment, il réfléchissait plutôt à une punition adéquate… Mais il y avait bien trop de monde autour.

« Déjà, décline ton identité et ton année! »

Il savait déjà qu’elle était de gryffondor, mais s’il devait la jeter par une fenêtre, autant savoir qui il jetait… Les yeux verts de la jeune fille essayaient de briser sa colère, presque aussi palpable que si elle s’était réincarné en un brillant animal juste au dessus de sa tête. Soit c’était une catastrophe ambulante, soit elle avait agi par jeu et n’avait pas mesuré les conséquences de ces actes.

Sentant quelques regards dans son dos, il se retourna et foudroya du regard les autres élèves pour qu’ils retournent à leurs occupations.

En attendant de trouver une punition, il se calma. Après tout il n’était pas devenu Préfet en chef parce qu’il savait se mettre en colère. Sa rage, sa haine et tout ses plus détestables sentiments, tout cela serait destiné à Lellia et uniquement à elle. Elle était la raison de sa colère, le goût amer dans sa bouche dés son lever et la raison qui le faisait sans cesse regarder autour de lui, elle qui adorait se dissimuler dans les recoins pour lui tendre des pièges. C’était sans compter si elle venait à chercher des partisans pour lui nuire, revanchards de son comportement pendant la milice. A croire que l’avoir nommer Préfet en chef était la seule chose qui pouvait vraiment le protéger des revanches. Avoir le pouvoir de se faire craindre encore une fois. Juste pour sa dernière année.

Rusard interrompit le silence gêné de la pièce, par le bruit de ses chaussures tapant sur le sol carrelé, sa démarche claudicante changeant des pas pressés de élèves. Il poussait en soupirant un chariot, contenant une dizaine de livres, qu’il allait sans doute ranger plus loin. Mais le chariot heurta une large fissure sur le sol et il bascula, renversant tout son précieux contenu juste devant les pieds d’Eliad. Il se pencha pour en ramasser un, le posa sur la table, et l’ouvrit, comme si une force mystérieuse l’avait poussé à regarder son contenu, plutôt que de le rendre directement à Rusard qui pestait en rythme contre le carreau responsable de la chute du chariot.

Alors qu’il caressait les pages de la main, tout en regardant le sommaire, il fut happé directement par le bouquin, aspiré par un tourbillon, venu si vite qu’il n’avait pu le voir arriver. Il eut juste le temps d’apercevoir la jeune fille se faire aussi happer par le bouquin, et puis ce fut le noir complet…

**

« Bienvenue dans le livre. »

Une voix le tira de sa torpeur comme s’il se réveillait d’une courte sieste. La pièce où il se trouvait était aussi sombre que pouvait l’être une cellule en l’absence de toute lumière. Aucune fenêtre ne permettait à un soleil quelconque de faire son apparition pour éclairer les protagonistes et leur faire apparaître quelques détails pouvant les aider à voir où ils se trouvaient. Ils n’étaient plus dans la bibliothèque, c’était certain. Il savait qu’il n’était pas évanoui, il avait eu quelques secondes pour se pincer et la douleur avait bien montré qu’il était conscient. Il ne se pensait pas aveugle non plus, non il y avait juste cette obscurité persistante…

« Hé jeune fille, tu es là ? »

Un appel dans le vide sans trop d’espoir de réponse… Puis une lumière jaillit devant Eliad, lui qui debout dans le noir complet, n’avait pas trop osé s’éloigner de sa place, de peur de tomber dans une fosse ou bien pire, faire une rencontre désagréable. Une seconde lumière vint éclairer le visage de la jeune fille qui semblait suspendu dans les airs, au vu de sa hauteur par rapport à celle d’Eliad, debout. Puis enfin, une dernière lumière vint éclairer les pieds de la jeune Gryffondor et là surprise… Elle se trouvait dans un chaudron, en dessous des multiples bûches, entouré de braises éteintes. Etait-il tombé dans une tribu cannibale pour qu’elle soit servie en tant que pot au feu ?

« Qui es-tu, toi qui as parlé !»

« Je suis l’esprit malin du livre… Et je vous impose un premier défi.... »

« Lilou, tu es installée dans un chaudron qui est prêt à te cuir à feu doux. Tu n’as qu’un seul espoir de survivre à cette épreuve, et pour cela, tu devras… »

L’esprit malin marqua une pause.

« Me citer 3 recettes différentes sur comment cuisiner une gryffondor, en décrivant brièvement les ingrédients et la manière de les cuisiner. »

C’était surréaliste, c’était détonnant, c’était… Une super punition ! Mais et lui, qu’allait-il faire pendant ce temps là ? Souffler sur les braises ?

-Oui, toi ! Comment oses-tu dire que c’est pratique de s’exercer alors que c’est formellement interdit par le règlement !

* Euh... *
Lilou resta bête. Que répondre? Elle n'avait jamais prit le temps d'examiner le règlement de plus près, et elle se fichait bien de savoir si ce qu'elle faisait était autorisé ou pas. Mais peut être que balancer des sorts à tout va était bien EVIDEMENT interdit.

-Déjà, décline ton identité et ton année!

* Ah. Bon, on va y aller cool. *

-Je euh...Je suis Yovana. Yovana McFire, en troisième année.

Quelle bonne idée de déballer le prénom de sa soeur et le nom de sa mère ! Mais le truc qui clochait, c'était qu'elles étaient toutes les deux aurors, et que sa mère était née moldue. Or, Lilou doutait fortement du passé du Serpentard, il semblait plus avancé que la majorité des élèves, c'était tout à fait probable qu'il ait un jour servit Lord Voldemort. Et peut être avait-il participé à l'arrestation de ses parents et de sa soeur...Peut être était-ce même lui qui avait tué sa mère? Mais la Griffondor trouva ses idées tout à fait absurdes, c'était ridicule.
A ce moment, Rusard, l'enfoiré de Consièrge passa avec un chariot où étaient empilés une masse de bouquins, tous plus volumineux les uns que les autres. Mais ce pauvre crétin trouva un moyen incroyable pour tout renverser, et les livres s'étalèrent au sol.
Le Préfet en ramassa un. * Bon, il fou quoi, là ? * Lilou fut terriblement tentée de s'enfuir en prenant rapidement ses affaires, ni vu, ni connu. Il ne connaissait pas son vrai nom, elle aurait cas s'attacher les cheveux et il ne la reconnaîtrai pas. Sauf si, comme disait Gladyss, elle avait un visage si difficile à oublier.
Mais, il se passa un truc absolument incroyable. La gamine se sentit aspirée à l'interieur du livre, comme si tous ses membres étaient attirés par les pages jaunâtres de l'ouvrage. Son interlocuteur lui aussi fut happé aussi facilement qu'un aspirateur moldu aspire une toile d'araigné.
Elle se retrouva dans une pièce totalement noire, et tomba...Dans l'eau. La pauvre se débatit en entendant le garçon l'appeler sans conviction. Au même moment, elle sentit des cordes glisser le long de tout son corps, tels des serpents à la recherche de nourriture, et lui ligotèrent les mains, les jambes et la taille.

"Je suis l’esprit malin du livre… Et je vous impose un premier défi.... "

- Je...Je suis là ! Oh...oh mon Dieu ! Oh mon Dieu, oh mon Dieu !!!

Son visage fut éclairé, elle put enfin voir où elle était, c'est à dire dans un chaudron ! Lilou se trouvait dans n'importe quel chaudron qu'on utiliserai pour cuire n'importe quelle potion ou aliment ! Tout ce qu'elle trouva à faire, eh bien c'est crier.

- Sors moi d'ici, vite, dépèche toi !!

" Lilou, tu es installée dans un chaudron qui est prêt à te cuir à feu doux. Tu n’as qu’un seul espoir de survivre à cette épreuve, et pour cela, tu devras... Me citer 3 recettes différentes sur comment cuisiner une gryffondor, en décrivant brièvement les ingrédients et la manière de les cuisiner. "

Lilou laissa échapper une exclamation indignée, elle se débatit dans l'eau froide, mais en vain, elle était fermement retenue par les cordes. Elle jeta un regard implorant au Serpentard, mais se rendit vite compte qu'il ne pourrait rien faire, et que c'était à elle de jouer le jeu. Paniquée, elle chercha dans ses souvenirs n'importe quelle recette de n'importe quelle viande...Mais il fallait faire vite, l'eau devenait tiède.

- Euh...alors...Il y a...euh...Le magret de Griffondor laqué !!

Se sentant totalement ridicule, elle préfera ne pas croiser le regard du prefet. Peut-être trouvait-il la situation amusante, mais Lilou, elle, paniquais presque autant que la nuit où elle s'était trouvée devant la porte du bureau d'Alecto Carrow, prête à se faire torturée. La brunette poursuivit :

- Il faut...Du miel, de la sauce soja ! Du vinaigre, de la maizena...des épices et...(elle déglutit difficilement) une Griffondor coupée en tranches fines...
Alors il faut mélanger...Le vinaigre, avec la sauce soja, la maizena et le miel...Laisser reposer...Mettre la Griffondor au four et la laisser un quart d'heure...Et euh....Lui mettre le sel et les épices dessus...Et vous pouvez la servir avec la sauce...

Il lui semblait que c'était tout. Sa mère avait longtemps cuisiné ce genre de plat, lorsque ce n'était pas encore la guerre et qu'elle n'était pas déjà morte. Lilou, dès petite, avait été habituée à la cuisine (et tant mieux, ça lui servait bien sur le moment!) et avait donc gardé en tête quelques recettes.
La jeune fille regarda autour d'elle. Il faisait toujours aussi noir, et elle était toujours aussi serrée par les cordes. L'eau, encore tiède jusque là, commença à chauffer un peu plus. Alarmée, elle tenta de poursuivre sur une autre recette.

- Il y a aussi les brochettes de Griffondor au barbecue ! Alors il faut des poivrons, des tomates, des aubergines, des herbes de Provence, et une Griffondor coupée en dés.

*Ridicule...tout simplement ridicule...* Lilou était consentrée, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser au Serpentard, qui devait surement se limer les ongles en attendant sagement que la pauvre gamine se démerde toute seule. Ce qui était sûr, c'est qu'elle lui ferai sa fête quand elle descendrait de là... Enfin, si jamais elle descendait.

-Il faut éplucher les légumes...Les couper en carrés, et les faire mariner dans de l'huile d'olive pendant 2 heures...Les enfiler sur des pics en bois en alternant avec les dés de Griffondor...Et les mettre au barbecue pendant 15 minutes.

Quelques secondes après, l'eau était chaude, Lilou transpirait, ses cheveux qui lui tombaient jusqu'aux fesses étaient pris dans la corde et lui pesaient, ses mollets lui piquaient. Elle se sentait très mal, les bouffés de chaleur lui donnaient la nausée. * Allez, encore une ! *

- Euh... Une tarte à la Griffondor et aux abricots? Il faut une pate feuilletée, une douzaine d'abricots coupés en deux, du sucre, des oeufs, du lait, de la poudre d'amande, et des morceaux de Griffondor confits...
Euh...disposer la pate dans un plat, mélanger la poudre d'amande, les oeufs et le lait et verser sur la pate... Enfoncer y les abricots et les morceaux de Griffondor confits, et mettre à cuire au four pendant trois quarts d'heure.

L'eau commençait à chauffer serieusement, Lilou allait tourner de l'oeil, quand les cordes qui l'avait tenue durant sa "cuisson" se desserent, et la jeune fille put enfin sortir. Elle vacilla dangereusement, et s'assit à même le sol pour reprendre sa respiration. La brunette était trop heureuse de s'en être sortie non vivante, mais elle se souvint de la présence du Serpentard, se leva, prit le livre qui était à présent par terre, et le frappa de toutes ses forces.

-Espèce d'abrutit !! J'aurai pu y passer ! Ca va, tu t'es pas trop ennuyé pendant que je bouillait dans un chaudron ?!!! Tout ça c'est de TA faute !!!

Que le mec soit à Serpentard ou Pouffsoufle, en 7ème année ou en 1ère, Préfet en chef ou non, il allait perir sous les coups de la couverture rigide de l'ouvrage.



(HJ: Si y a un truc qui va pas, dis le moi, mais si t'es pas content de te faire taper, c'est ton problème )

Les braises orange sous le chaudron allaient lentement faire chauffer l’eau puis la faire entrer en ébullition, jusqu’à faire bouillir la pauvre Yovana toujours attaché aux cordes inflexibles. Malgré ça, elle n’avait pas l’air de paniquer… Eliad n’avait plus qu’à sortir un carnet, et écrire tous les conseils de cuisine décrits par la jeune gryffondor, juste histoire de pouvoir les ressortir pour plus tard tout en se foutant de sa gueule… Ca serait toujours utile pour plus tard, à condition qu’elle ne finisse pas en court bouillon, son corps aussi souple qu’un légume cuit dans une marmite… Pour la deuxième recette, il commença à sortir sa baguette, craignant qu’elle ne soit à courts d’idées, et craignant aussi qu’une jeune vie ne soit sacrifiée car il avait mis trop de temps à agir.

« Diffindo ! »

Un simple sortilège de découpe allait-il venir à bout des cordes ? Mais rien ne sortit de la baguette tendue sur la cible, et Eliad émit une profonde grimace. Dans ce lieu étrange, si les sorts étaient désactivés, comment allaient-ils pouvoir se défendre ?

Elle termina la troisième recette alors qu’Eliad voulant détacher la corde à mains nue, s’était heurté à une sorte de mur invisible. Mais il disparut en même temps que les cordes qui enserraient la jeune fille, et lorsqu’elle descendit du chaudron, ce fut pour lui administrer un violent coup sur le ventre, suffisamment fort pour lui couper la respiration pendant quelques secondes, et l’amener à tendre ses doigts vers sa nuque pour l’étrangler dans un moment proche. Mais il se contenta plutôt de balancer le livre au loin qui se rouvrit sur les pages du milieu.

« J’ai essayé de t’aider, je te signale ! Ce n’est pas parce que je n’ai pas réussi qu’il faut me taper dessus avec un livre ! D’ailleurs les sortilèges ne semblent pas fonctionner ici… Mais, hé, ce livre, il n’y en avait pas avant sur le sol, d’où le sors-tu… ? »

Méfiant, il pointa sa baguette sur le livre, mais rien n’en sortit… Jusqu’à ce qu’une lumière aveuglante fasse reculer le serpentard de quelques mètres pendant qu’il portait une main à son visage pour cacher ses yeux…

« Qu’est ce que c’est encore ! »

Il cligna des yeux alors que la lumière avait vacillé un instant avant de s’éteindre.

Des minis lutins se mirent alors à sortir alors du bouquin, vêtu d’un habit rouge, d’un pantalon marron et d’un bonnet rouge. Ils se mirent à danser et à chanter, alors que le décor autour d’eux semblait subir un total changement, le chaudron avait disparu alors qu’ils lui avaient tourné le dos, et des trapèzes étaient apparus sans qu’ils ne s’en rendent compte. Ils se trouvaient maintenant dans le chapiteau d’un cirque, et les lutins jouaient les acrobates, en fredonnant une chanson moqueuse.

« Fais gaffe à eux, Yovana, je n’aime pas les lutins qui sortent de n’importe où… Et de plus, l’esprit malin ne s’est pas adressé à nous pour nous avertir que l’épreuve était réussie, c’est que ta recette de brochette était franchement discutable… »

Puis, comme s’ils avaient attendu un signal qu’Eliad venait de donner par erreur, ils se jetèrent sur la mini gryffondor, la portèrent sur leurs épaules, ils étaient environs six pour pouvoir la transporter, et ils l’amenèrent jusqu’au sommet du trapèze, et là, ils se balancèrent dans le vide, toujours en transportant la gryffondor avec eux… Elle était maintenue par trois lutins, qui… la jetèrent dans le vide, où elle fut rattrapée illico par trois autres lutins, qui ne semblaient pas avoir de difficulté pour l’attraper.

« Lâchez là ! »

Mais ils n’avaient guère l’oreille attentive, et ils chantonnaient et chantonnaient encore…

« Je déclare que l’épreuve a été réussi… Mais maintenant, il est temps que la seconde épreuve commence, jeune fille, je te laisse aux mains de mes lutins malins, ceux çi vont jouer avec toi encore et encore, ils ne craignent pas la fatigue et ils peuvent continuer indéfiniment. Alors pour réussir cette épreuve, tu vas devoir leur plaire… En chantonnant une chanson que tu auras crée toi-même, et qui vante les mérites des minis lutins, et qui parle aussi de leur terrible ennemi, le serpent… Bien, que l’épreuve commence ! »

Hj : La chanson devra faire… 10 lignes, ça devrait être suffisant :p

Après que Lilou ait administré quelques coups violents au préfet, elle fut vite soulagée de s'être défoulée, jusqu'au moment ou il affirma qu'il avait essayé de l'aider.

-Oh, c'est vrai excuse moi ! Cracha la jeune fille, sarcastique. C'est vrai que tu m'as été très utile, je ne m'en serai pas sortie toute seule !

Lui lançant un regard noir, elle croisa les bras, et fut aveuglée par la lumière qui jaillissait du livre, posé et ouvert au sol... Et en sortit une demie douzaine de minuscules petits lutin! Lilou resta la bouche entrouverte et les bras ballants. Qu'allait il encore lui arriver ?!
Le Serpentard semblait se méfier et la gamine en fit autant, et elle alla se placer derrière lui.

-Fais gaffe à eux, Yovana, je n’aime pas les lutins qui sortent de n’importe où… Et de plus, l’esprit malin ne s’est pas adressé à nous pour nous avertir que l’épreuve était réussie, c’est que ta recette de brochette était franchement discutable…

-Oh, s'il te plais, cesses donc de m'appeller ainsi ! Répliqua Lilou sèchement. Mon vrai nom c'est Lilou!

Toujours derrière le garçon, elle apperçut les lutin entrain de se balancer sur un trapèze avec autant d'agilité que des singes suspendus à des branches. * Oh la la, ça sent pas bon, ça sent pas bon du tout ! *
Et alors, les lutins se mirent à fredonner des airs étranges, qui lui inspirèrent beaucoup de méfiance. Puis, certains descendirent du trapèze, et se dirigèrent tout droit vers Lilou. Elle les ragarda s'approcher reculant un peu plus à chaque fois.
Mais avant qu'elle ait pu s'agripper au Serpentard, les lutins se ruèrent sur elle et la saisirent aux chevilles, au poignets et à la taille.

-Mais qu'est ce que... Aaaaaaaaaaaaah !!!!!

Les saloperies de petits hommes la l'entrainèrent et la hissèrent sur le trapèze et firent des "passes" comme si la pauvre jeune fille s'agissait d'un vulgaire ballon qu'on lance et qu'on ratrape comme un simple objet. Le grand vertige. Lilou avait toujours eut peur du vide, et en l'occurence, aucun son ne put sortir de sa bouche, tellement en eut elle le souffle coupé.

-Fais...quelque...chose...vite! Parvint à articuler la Griffondor au préfet qui n'avait plus qu'a prendre un paquet de pop-corn...sur la terre ferme.

* Mais merde, rattrappe moi à leur place! * Pensa très fort la brunette, mais pas très convaincue, car s'il venait à la rattrapper en plein vol, il serait surement écrasé vivant sous le coup, vu à la vitesse à laquelle Lilou était baladée.

« Je déclare que l’épreuve a été réussi… Mais maintenant, il est temps que la seconde épreuve commence, jeune fille, je te laisse aux mains de mes lutins malins, ceux çi vont jouer avec toi encore et encore, ils ne craignent pas la fatigue et ils peuvent continuer indéfiniment. Alors pour réussir cette épreuve, tu vas devoir leur plaire… En chantonnant une chanson que tu auras crée toi-même, et qui vante les mérites des minis lutins, et qui parle aussi de leur terrible ennemi, le serpent… Bien, que l’épreuve commence ! »

Re stress.

- Euh...C't'a dire que balancée comme ça, chui pas très inspirée, là, tout de suite, maintenant...

Elle esperait bêtement que l'enfoiré d'esprit sadique la déposerait à terre, seulement les lutins semblaient vachement s'ammuser, et n'avaient pas l'air vraiment décidés à arrêter leurs passes de Griffondor.
Lilou essaya de se chantonner des airs et d'improviser les paroles, repassant dans sa mémoire toutes les chansons qu'on lui avait chantées étant petite fille, mais le fait d'être secouée ainsi lui donnait la nausée, et il était IMPOSSIBLE de se conscentrer dans de telles conditions.
* Que ça s'arrête, ça suffit, par pitier ! *

-Voici venir, le temps des p'tits lutins rouges! (HJ: on ne devinera pas sur quoi c'est pompé xD) * Putain, c'est minable x) * De leurs coups hem-foireux-hem malins et d'leurs chapeaux pointus ! Ils sont ici, puis ils sont là-bas, parfois en haut et parfois en bas, et au trapèze ils assureuuuuuuh !
Mais attentiooooooon ! Le terrrrrrrible serpent vert peut vous dévorer tout crus pour se remplir la bedaineuh!! Ce prédateur est dangereux et futé, mais les lutins se balancent, encore et encore sur leur infernal trapèzeuuuuh !
Avec leur nez en trompette, leurs cheveux chatains et leur botines rouges, ils sont irremplaçables, indémodables et pas si aimables...
Ne vous y frotez pas, ou vous le regretterez car ils n'aiment pas êtres emmerd...euh embétés!
Voici venir, le temps des p'tits hommes malins! Ils sont intelligents et rusés, on ne s'en méfiera jamais assez !
Ils sont partout, parfois en haut, parfois en bas, donc gare à touaaaaaaaaaaaaa !!!

* Mais je sais pas quoi rajouter moi ! J'en ai rien a battre, j'ai rien fait pour mériter ça!! Je vais vomir, par Merlin !! *



(HJ: Je te prie d'accepter, Ô honorable Eliad magnifiquement cruel Midnell, mes 7-8 lignes toutes pourries qui ont pour cause ma non-inspiration décevante )