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| | |  Sujet: Paris, ses monuments, ses rues...ses bars! [Arth] ![Paris, ses monuments, ses rues...ses bars! [Arth] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Ven 5 Nov - 15:47:21 | |
| Ah Paris… La capitale française, sa Place de la Bastille, ses marches de l'Opéra, rendez vous de la jeunesse française aux convictions étranges et aux slogans accrocheurs : "On veut du bédo bio!", buvant de la bière et du jus d'orange (bio). John aimait à se rendre dans cette ville le soir par Portoloin, pour boire un verre, ou plus. Depuis le temps, il connaissait parfaitement bien les bars dans lesquels aller, et l'un d'entre eux avait reçu le prix du jury (constitué de son chapeau et de lui-même). Il se trouvait justement dans le quartier de la Bastille, dans une petite rue pleine de bars. Il se nommait le 66. A prononcer à l'Anglaise : "Sixty-Six", il était un des seuls bars dans Paris où l'on pouvait avoir les bières au litre, ce qui était un avantage énorme. Faisant référence à la mythique Route 66, il rappelait dans sa décoration et ses menus, les Etats-Unis. Mais au-delà de sa décoration à l'Américaine ou ses litres de bière, ce que John aimait dans ce bar c'était les rencontres qu'on y faisait. Entre le groupe d'amis qui fêtent un triple anniversaire, un autre tentant de donner de fausses indications à l'un des leurs pour qu'il ne trouve pas le bar un soir de Saint-Partick, ou encore ces deux habitués qui buvaient plus que de raison, qui parlaient trop fort pour des personnes sobres et qui racontaient des histoires abracadabrantes de zombies et d'un Dieu nommé Deepnight. Vraiment, ce bar était un coin de paradis. Il y avait même rencontré son ex-femme, une moldue russe de passage à Paris, ils s'étaient mariés ivres le soir même à Las Vegas (sa femme n'avait jamais compris comment il était parvenu à voyager aussi vite), avant de divorcer quelques semaines plus tard devant le refus de John de se faire soigner parce qu'il dialoguait avec tous les objets inanimés de la maison. Quelques semaines plus tard, c'est un John dépressif et tombé depuis peu dans l'enfer de la cocaïne qui rencontra un haut de forme dans une vieille boutique en Ecosse, son pays natal. Le coup de foudre fut immédiat, et grâce à ce chapeau qu'il ne quitta plus, John retrouva la joie de vivre qui avait tant plu à Valeria. Pourtant, la petite poudre blanche faisait toujours partie de son quotidien, au grand dam de ses amis.
Arrivant finalement devant le bar, John entra, salua un des serveur, un garçon mince avec peu de cheveux et des lunettes, puis lui dit en anglais qu'il désirait boire et manger ce soir, avant de s'installer à sa table habituelle : contre le mur à droite, juste à côté d'une espèce de poutre en bois. Il commanda une assiette 66 à partager avec son chapeau, qui ne mangeait pas, donc à partager avec lui-même au final, puis dans son plus beau français (il ne connaissait que cette phrase en français), il commanda un litre de Guinness. Le bar était calme ce soir, personne n'allait le regarder de travers, lui le grand homme vieux avec un haut de forme rapiécé et une tenue orange en velours. La bière arriva, trinqua à la mort du seigneur des ténèbres, à son nouveau poste d'enseignant à l'UMA, et à la nouvelle serveuse plutôt jolie. La soirée s'annonçait bonne. Du moins, la bière l'était, ce qui était une bonne chose. Le litre descendit rapidement, son assiette restait par contre pleine. Il se décida donc à picorer les beignets d'oignons, les chicken wings, et autres victuailles présentes. Ayant fini de manger, il commanda un autre litre de bière, pour faire descendre ce qu'il venait de manger, et tant qu'à faire une autre assiette 66. Les deux habitués venaient de s'installer à côté de lui. Ils saluèrent le sorcier, et le jeune homme qui devait avoir 18 ans grand maximum, commanda deux litres de Guinness, un pour lui et un pour son amie. John approuvait son choix mais se demandait comment avec sa carrure, ce gamin pourrait boire son litre sans être ivre mort, il mesurait grand maximum 1,68m pour environ 50 kilos. Pourtant, il prenait toujours un litre de bière et n'était jamais ivre à son premier verre. La force de la jeunesse sûrement, quoi qu'il en soit, John appréciait énormément ces deux habitués qui venaient aussi bien en semaine que le week end, et qui semblaient organiser leurs rencontres toujours trente minutes avant de se retrouver devant une bonne bière.
Sa seconde bière arriva. Elle était encore meilleure que sa première, comme toujours. Il sentait son corps se réchauffer en même temps que sa bière diminuait de volume. Ses doigts commençaient à s'engourdir, et cette impression étrange d'avoir un point de vue extérieur à son corps vint participer à la grande fête des sens altérés. Il se sentait de moins en moins vieux, il avait l'impression d'être comme les deux amis à côté, insouciants, rien ne les empêchait de faire ce qui leur plaisait. Mais qui l'empêchait, lui, John Crazy Murray, de faire ce qu'il voulait? N'était-il pas un sorcier, plutôt doué en plus? Il commanda un troisième litre. Et puis d'abord, pourquoi était-il seul à boire alors que ces deux crétins étaient justement tous les deux? Si l'un voulait aller picoler, il n'avait qu'à proposer à l'autre et ils allaient picoler! La vie devrait toujours être aussi simple que ça, on devrait toujours avoir un compagnon de picole! John en était à la moitié de sa troisième bière, mais il ne serait pas content tant qu'il serait seul à picoler! Il but l'autre moitié d'une seule traite. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il n'aurait peut être pas du. Trop de bière tue la bière. Il respira profondément, puis lorsque la désagréable sensation s'en fut allée, il alla aux toilettes. Les urinoirs étaient une invention particulièrement utile les soirs de picole, ils aidaient à faire de la place pour de nouvelles bières, ce qui était un avantage considérable. En remontant, il vit que sa table n'était plus libre. C'était étonnant puisqu'il n'avait toujours pas payé, le serveur n'avait donc pas mis quelqu'un d'autre à la place! Il avança le plus droit qu'il put, puis arrivé à hauteur de l'intrus (qui semblait être une femme, au vu de ses cheveux), il s'éclaircit la gorge et parla avec toute la conviction qu'on pouvait avoir après trois litres de bière.
- Euh, excusez moi, vous êtes assise à ma table! Oh! Regardez moi quand on vous parle! Vous vous pren…Miss Wenlock? Qu'est-ce..que..euh..p...que..hein?
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| | | | | | Sujet: Re: Paris, ses monuments, ses rues...ses bars! [Arth] Lun 8 Nov - 19:43:22 | |
| Enfin! La jeune oubliator soupira d'aise et le laissa lourdement tomber dans son vieux fauteuil rapiécé. La journée avait été très longue et elle n'avait jamais cru possible de voir un jour arriver la fin. Pourtant le travail était finalement terminer et Arth pouvait enfin respirer quelques heures. Son plan: dormir, lire et peut-être regarder un vieux films moldu qui la faisait tant rire.
La jeune femme se laissa encore quelque seconde de répit, les yeux fermer, elle tentait de se détendre le plus vite et efficacement possible (vous savez question de profiter de la soirée!) et plus les minutes passèrent plus elle se surprit à être totalement détendu et d'une humeur... ma foi, coquine! L'idée de devoir rester enfermer toute la soirée dans son petit appartement miteux la rendait soudainement morose et amorphe. Arth se gratta la tête, ouvrit un oeil, puis l'autre et se releva finalement la tête, qu'elle avait lourdement fait tomber sur le dossier de son fauteuil.
Elle jeta un regard vers son horloge, 20h09, elle avait encore beaucoup de temps devant elle! Une excitation soudaine se mit a pétiller dans le ventre de la jeune femme. Le lendemain elle avait une journée de congé, elle était donc libre comme l'air pour les prochaines... 24h au moins! Pourtant trop de possibilité s'offraient maintenant à elle et, si elle avait été dans son état habituel, elle aurait probablement renoncer dès cette instant à faire une quelconque activité, mais aujourd'hui elle avait une envi folle de bouger et prendre une décision n'allait certainement pas arrêter cet optimiste naissant de bouger en compagnie de gens!
20h12. Sans attendre une seule seconde de plus, l'oubliator au cheveux court se précipita hors de son appartement, cape à la main, écharpe dans l'autre, elle se dirigea à une vitesse fulgurante en bas des six étages qui la séparaient de la rue et sortie en trombe dans l'air frais du soir. Elle marchait d'un pas vif entre les gens, se faufilant au travers des files d'attentes pour finalement s'arrêter au coin de Great Peter et Chadwich ou un petit bar était ouvert. Pourtant, lorsqu'elle s'apprêta a y entrer, comme elle le faisait très souvent, l'envi de changement la prit soudainement. Pourquoi toujours allez au même endroit quand on pouvait explorer mille et une possibilité! Elle était sorcière après tout, pourquoi ne pas allez voir ailleurs... comme en France! Certes, son français était vraiment médiocre, elle ressemblait beaucoup plus à un vieux coureur des bois qui entre à la maison et qui n'a pas parler depuis quatre mois, qu'à quelqu'un qui sait vraiment parler français, mais après tout le ridicule ne tue pas!
Arth prit donc la rue de Great Peter pour trouver une petite ruelle un peu plus loin ou elle transplana avec allègrement dans une autre petite ruelle isolé française. Elle se souvenait avoir déjà atterrie à cette endroit, aussi l'arrivé ce fit sans fracas... sauf peut-être pour le pauvre chat sur qui elle tomba...
Une fois cape, cheveux et tralala remis en ordre, Arth sortie de la ruelle et s'engouffra dans le premier bar qu'elle rencontra. Sans porter attention au nom, à la clientèle elle ne fit que mettre les pieds dedans et fut soudainement envahi par une odeur de bière, odeur si relaxante!
Mais alors qu'elle s'apprêtait à partir à la coquète d'une table, elle remarqua un vieux chapeau qui attira son attention. Il ne pouvait y avoir beaucoup de personne pouvant se vanter de porter un tel chapeau... et cet personne, qu'Arth savait connaître, se dirigerait à l'instant vers... les toilettes! Parfait, pensa la jeune femme avec bonheur, elle allait pouvoir lui faire une petite surprise.
Aussi sans se posé de question outres mesure, du genre s'il avait envi de la voir, elle se dirigea à travers la salle pleine pour atteindre la petite table de John Murray. The Crazy Man! Maintenant bien installer elle attendait avec un grand sourire John et fit un signe au serveur qu'elle était prête a recevoir son litre de Guiness adoré.
Lorsque John arriva à elle, Arth ne s'en rendit pas toute suite compte, s'étant placé dos au chemin menant vers les toilettes, et surtout ayant le nez dans son litre de bière, elle ne s'aperçut de la présence du J. Murray que lorsque que celui-ci tenta de l'insulter.
- Euh, excusez moi, vous êtes assise à ma table! Oh! Regardez moi quand on vous parle! Vous vous pren…Miss Wenlock? Qu'est-ce..que..euh..p...que..hein?
- Mr. Murray, j'ai bien peur qu'il n'y avait d'autre table libre que la votre... je ne pouvais tout de même pas vous laissez passer la soirée sans mon agréable compagnie!
Arth ponctua sa phrase avec une dernière longue gorger de son litre, pour le finir sous les yeux du petit serveur qui passait à coté d'elle. Aussi, tout en observant avec bonheur John, elle en commanda un second litre. La soirée s'annonçait être mouvementé!
-Alors John, je peux vous appelez John? Comment allez vous, vous et votre mémorable couvre chef?
Depuis les quelques temps qu'elle connaissait John, l'oubliator avait cru remarquer que le chapeau de l'homme semblait être une personne à part entière, elle fit donc ce qu'il y avait de plus poli à faire pour demander des nouvelles d'un chapeau et s'adressa à son propriétaire.
- Allons! Ne restez pas ainsi à me regarder... assoyez vous avant que je ne vous y force...!
Tirant la chaise d'un jeune homme qui allait s'assoir derrière elle, elle la déposa devant John sans se soucier du regard meurtrier que lui lançait le garçon maintenant bien installer par terre sur les fesses. Puis le serveur arriva avec son second litre de Guiness et Arth se demanda sincèrement comment cette soirée allait finir.... les joues déjà rougit par l'alcool, les pommettes saillante dans un sourire éternelle et les membres un peu engourdit, la jeune fille fixa John en attendant une quelconque réaction....
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