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| |  Sujet: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] ![Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Jeu 2 Sep - 13:03:01 | |
| Depuis sa mésaventure lors de la bataille de Poudlard, Bachelard n'avait pas encore remit les pieds dans son école. Il avait appris au cours de l'été qu'on l'avait cru mort. Heureusement pour lui il était loin de cette état, et il était même en excellente santé, enfin pour un grand père de 70 ans. Ainsi il avait été convoqué par McGonagall, sa grande amie de toujours, pour reprendre le poste, et comme chaque année il avait accepté avec beaucoup d'enthousiasme. Cela faisait plus de 4 ans qu'il remplaçait le professeur Chourave, au poste de Professeur de Botanique à la célèbre école de Sorcellerie. Et cette année encore, il devrait redoubler d'efforts pour intéresser les élèves à l'étude des végétaux. Il avait donc reçu une lettre de la nouvelle directrice afin qu'il lui fasse l'honneur de se rendre à la pré rentrée du collège Poudlard. Bachelard après quelques semaines de vacances durant lesquelles il avait réglé quelques affaires urgentes concernant le Museum d'Histoire Naturelle et Magique de Londres et le Club des Magicobotanistes Anonymes. Après avoir effectuer deux ou trois voyages à l'étranger pour visiter plusieurs jardins botaniques récemment crées, il avait décidé de prendre quelques jours de vacances, chez sa sœur française, afin d'effectuer quelques recensements de la flore magique des Alpes françaises. Puis avec la vitesse d'un sombral au galop, arrivait le temps de la rentrée scolaire de Poudlard. Bachelard rentra donc de France pour l'Angleterre, puis après un bref séjour dans son manoir de Londres, il partit en direction de Poudlard.
En arrivant à Poudlard, il constata que les défenses avaient été un peu diminuées, simple cause de la chute de Voldemort. Puis il passa rapidement à ses serres afin d'effectuer une petite vérification de l'état des serres elle même et de ses occupantes... Après une rapide vérification des bassins, du pseudo milieu lacustre de la serre 4, de la rocaille, des falaises calcaires, des éboulis acides de la serre 3, des cascades, des arbres centenaires et des plantes épiphytes qui se trouvent dessus de la serre 5, de la tourbière, du bourbier, des marais alcalins, de la forêt riveraine, des mares tourbeuses, de la roselière de la serre 6, des jeunes plantules, des boutures, des gourmands, des rejets de la serre numéro 1, des mandragores, des aconits, des jusquiames, des belladones, des morelles noires, des douces amères de la serre 2. Bachelard se décida après environ trois bonnes heures à rejoindre ses collègues au château, pour le banquet de pré rentrée, dans lequel les professeurs se faisaient un plaisir de critiquer les compétences des élèves, Bachelard et Flitwick adoraient ce moment de l'année, le seul où il pouvait sans passer pour des fanatiques, vanter pour eux seuls, les compétences des élèves de Serdaigle, qui était leur maison à tous les deux. Ainsi Bachelard hâta un peu son pas afin de ne pas trop arriver en retard au banquet. Il arriva donc avant que tous les professeurs ne soient arrivés, il balaya la salle du retard, il fit un signe de la main à Minerva qui lui rendit avec un sourire en coin. Puis il examina de nouvelles têtes qu'il n'avait pas encore rencontré, il se dirigea donc dans la foule, rendant les sourires qu'on lui adressait. Enfin il aperçu le professeur Flitwick qui comme à son habitude souriait à tout va, et serait les mains avec un entrain dont lui seul avait le secret, soudain comme lors d'un coup de foutre, les deux professeurs croisèrent leur regard, Bachelard adressa un signe de main vigoureux à son ami, sautant légèrement sur place. Cependant Filius semblait être occupé par un professeur dont Sigmund ne connaissait pas encore le nom...
Sigmund décida donc de se diriger vers Filius, mais il fut interrompue par un autre sorcier, qu'il connaissait très bien, et que comme le professeur McGonagall il n'appréciait pas beaucoup les services et la personnalité. Argus Rusard, désormais célèbre concierge de Poudlard, il prit le professeur Bachelard par le bras, et l'emmena un peu en dehors de la foule, il lui adressa un sourire entièrement faux, et Bachelard sentit que Rusard s'apprêtait à lui demander quelque chose. Ceci ne tarda pas...
- Bonjour Professeur Bachelard ! Je vois que vous allez bien mieux...
- Bonjour à vous, Argus. Effectivement je vais très bien, je ne vous retourne pas la question, vu la véracité avec laquelle vous m'avez pris le bras...
- Veuillez m'excuser, mais dès que j'ai su que vous étiez de retour, je vous ai attendu de pied ferme. J'aimerais savoir si vous pourriez appuyer ma demande auprès de la direction et des professeurs?
- Euh... Cela dépend de quoi il s'agit?
- Et bien je voudrais qu'on maintienne les punitions misent en place l'année dernière par la direction, qui autorisait enfin la torture et les coups de fouet sur les élèves indisciplinés.
- Je crains malheureusement que je ne peux approuver votre demande, dans la mesure où je n'étais guère de l'avis de l'ancienne direction!!! Et surtout si...
Rusard le coupa dans son début de monologue, ce qui brusqua Bachelard qui n'aimait guère être couper dans ses longues explications.
- Je ne comprends pas, vous étiez si heureux de donner des punitions aux élèves qui n'étaient pas d'accord avec la direction et qui opposez une résistance au règlement...
- Je serais vous je resterais loin de moi, pendant les cents ans à venir. Si je serais vous, ce que je ne voudrais pas le moins du monde, je m'estimerais heureux que l'actuelle et bienveillante directrice vous garde ici, après ce que vous avez fait. Allez donc voir si il ne reste pas un peu de ménage à faire dans les toilettes des professeurs.
Bachelard réajusta son chapeau, et lança un regard véhément sur le concierge et tourna les talons. Il chercha à présent Filius du regard, et il était encore en train de parler avec le professeur que Sigmund ne connaissait pas. Sigmund se dirigea donc vers le professeur de Sortilèges et enchantements. Il s'approcha d'eux, afin de faire un peu connaissance... |
| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Ven 3 Sep - 9:22:28 | |
| Flitwick venait de rentrer d'un bilan de santé à saint Mangouste, un bilan rassurant qui lui permettait de reprendre ses fonctions au très célèbre château de sorcellerie de Poudlard. Durant quelques semaines le petit sorcier n'était pas sur d'enseigner à nouveau. La bataille de Poudlard avait été dure, très dure même et les conséquences physiques se voyaient encore. Le bras cassé de l'enseignant était à présent intact, la coupure au-dessous de l'oreille ne se voyait quasiment plus parmi ses cheveux blancs en bataille. Seule une cicatrice était présente au dessus de son arcade sourcilière de droite. Le guérisseur lui avait assuré qu'avec le temps cette petite "incommodité" disparaitrait. Il avait également enlevé le plâtre de l'enseignant qui avait aussitôt envoyé un hibou à Minerva McGonagall pour lui dire qu'il était entièrement guérit et qu'il pourrait reprendre ses cours dès septembre.
Pour célébrer cette bonne nouvelle le petit homme avait prit le chemin des Trois Balais et s'était fait un petit et innocent plaisir, assis derrière le comptoir - un grand verre de sirop de cerise avec trois boules de glace. Madame Rosmerta d'ailleurs lui avait fait la remarque.
- Et votre cholestérol professeur ?
- Madame Rosmerta je suis en parfaite santé.
Il était ensuite rentré au château et avait prit le chemin de la Grande Salle. Il y avait déjà de nombreux collègues enseignants. Le petit homme se dirigea vers la table des professeurs et s'assit à sa place habituelle en lançant de grands sourires à ses collègues déjà installés. Cette année il y allait avoir pas mal de changements dans l'équipe pédagogique. Hubert Farrow enseignerait la défense contre les forces du mal, Hildegarde Boudsocq se chargerait de la métamorphose, Minerva McGonagall quant à elle avait reprit la tête du château. Flitwick ne savait toujours pas si son vieil ami et complice de Quidditch, Sigmund Bachelard allait encore remplacer le professeur Chourave une année de plus. Enfin il le saurait rapidement vu qu'il devait prendre le thé avec McGonagall dans l'après-midi.
- Voyez-vous cher collègue Minerva saura faire de Poudlard le lieu magique d'autrefois. Elle fait partie des professeurs qui ont fait de Poudlard ce qu'il est aujourd'hui...
Le petit professeur était en pleine discussion avec un de ses collègue et ne remarqua pas le signe de main fait par Sigmund Bachelard qui venait d'entrer dans la Grande Salle.
- Il faut que les élèves retrouvent confiance en leurs enseignants, et ce n'est malheureusement pas avec l'exemple qu'ils ont eut l'année précédente... Oh Sigmund quelle surprise !
Un immense sourire s'était dessiné dans la barbe du professeur aux yeux rieurs. Celui-ci s'empressa de descendre de son fauteuil et de tirer une chaise pour son ami.
- Sigmund prenez place ! Comme je suis content de vous voir. Alors mon ami qu'est ce qui vous emmène à Poudlard ? J'étais justement en train de parler de la nomination de Minerva McGonagall au poste de directrice.
Flitwick tourna ses yeux en direction du concierge qui observait Bachelard d'un air mauvais et qui s'en alla en proférant des menaces dans sa barbe. Le petit homme se tourna vers l'herbologiste.
- Par Merlin, Rusard en l'air en pétards contre vous ! Que s'est-il passé ?
Il porta toute son attention sur le vieil homme à lunettes tout en se servant un délicieux verre de jus de citrouille. |
| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Sam 4 Sep - 7:02:02 | |
| Encore une autre année... Cette fois-ci, au moins, elle serait débutée à la normale. Un progrès sans conteste. C'était un peu ce que Horace s'était dit en montant dans l'escalier de ses appartements de Poudlard, y achevant de ranger toutes ses affaires. Pas grand chose à faire. De quelques coups de baguettes, ses portraits d'anciens élèves revinrent à leur place, les livres se rangèrent tous dans la bibliothèque, les parchemins se posèrent sur le buerau et les rideaux se fermèrent. L'aller s'était bien passé. Il avait comme d'habitude pris le Poudlard Express, dans son wagon réservé où se réunissait le Club de Slug, formé d'anciens et de nouveaux prétendants qui étaient la plupart du temps acceptés. De nouvelles rencontres toujours très enrichissantes, des génies, des fils de, des filles de... Bref, une année commençant plutôt bien contrairement à l'année dernière sous le régime des Carrow.En effet, cela n'avait pas été joyeux. Plus de retenues, des séances de torture, une censure de la presse écolière, des consignes strictes pour les professeurs venant du pouvoir : le ministère de la Magie corrompu avait pris le pouvoir. La marionnette Thicknesse était sous le contrôle du Seigneur des Ténèbres, Lord Voldemort. On pouvait désormais dire son nom, lui étant mort. Le triomphe d'Harry Potter, le Survivant avait été total, notamment à la cérémonie de remise des médailles de la résistance (à laquelle Horace avait été convié mais il n'avait pas été décoré). Ce garçon restait modeste, en toutes circonstances et n'était pas trop des festivités. Mais Horace restait fier de lui avoir enseigné les potions et de l'avoir fait entrer dans le Club de Slug. Désormais, son portrait, un peu plus grand que les autres était affiché dans ses fameux "élèves privilégiés". Les "siens", comme disait si bien le vieux professeur. Et tout était désormais résolu. Les mangemorts en fuite, un nouveau Ministère, dirigé par l'ancien auror Kingsley Shacklebolt, une reconstruction du monde sorcier.
Puis, Horace sortit de son bureau, éteignant précautionneusement ses bougies. Il avait redécouvert le beau Poudlard. Le soir de son arrivée, il avait tout de suite tout visité. La cabane d'Hagrid avait été reconstruite, toute la végétation du château avait été embellie pour retrouver son charme d'antan, le château en lui même avait été reconstruit également. Des murs, des couloirs reconstruits... Horace se croyait dans le Poudlard des années mille neuf cent quarante. Sa jeunesse en tant que professeur. Là où il avait rencontré le jeune Tom Jedusor auquel il avait livré ce honteux secret. Mais passons... Il avait reprit ses marques. Puis, il s'en était allé s'habiller pour le festin qui aurait lieu dans peu de temps. Il était vêtu d'un complet marron et rouge bordeaux. Il portait sur sa tête son ancien chapeau d'étudiant, vieilli. Il avait une longue cape de couleur unie qui traînait largement derrière lui, une veste et un pantalon à carreau, une chemise blanche et un nœud papillon rouge bordeaux. Il rangea sa montre à gousset en or (qu'il avait reçu de son grand-père) dans sa poche et descendit les escaliers pour aller rejoindre la Grande Salle par l'entrée des professeurs. Il descendit jusqu'au deuxième étage. Là, il rencontra le concierge Rusard, Il lui tendit une main brave en disant :
- Bonjour Argus, comment all...
Le concierge était hors de lui au point même de ne pas remarquer le professeur de potions. Tant pis. Il devait encore chercher Peeves. Puis Horace entra dans un couloir poussa une petit porte simple et atterrit dans la merveilleuse Grande Salle. Des bougies lévitaient, des couleurs et banderoles partout. La pièce respirait la joie de vivre. Quelques sièges à la table des professeurs étaient déjà pris. Il s'assit à côté des professeurs Bachelard, qui remplaçait depuis deux ans le professeur Chourave, et le professeur Flitwick, très ancien collègue et ami. Il ne manqua pas de les saluer, leur serrant la main à tous les deux.[/i]
- Bonjour chers amis, comment allez-vous ? Et ces vacances ?
Puis les amabilités passèrent, Horace s'assit et dit à ses deux compagnons :
- Lorsque je suis arrivé, j'ai vu Rusard en pétard. Je me demande quel mal l'a encore pris cette fois-ci. Mais passons, j'ai compris que vous parliez de la nomination de cette très chère Minerva en tant que directrice. A dire vrai, je pense que c'est une excellente chose. Une résistante de la première heure, une femme juste et disciplinée. Je pense après tout que notre ami Albus l'aurait bien voulu.
Tout en attendant la réponse des deux autres professeurs, il pensait à son ancien ami Albus, passant ses journées enfermées dans un tableau. |
| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Sam 4 Sep - 17:41:38 | |
| Le plafond de la grande salle passa d'un ciel nuageux à un ciel ensoleillé, lorsque le Professeur Bachelard arriva prêt de Filius. Les deux compères qui s'étaient côtoyer bien des fois, et ceux même avant que Bachelard ne remplace le professeur Chourave. L'année précédente ils s'étaient encore un peu rapproché, les deux professeurs avaient découverts que chacun de leur coté, il avait un fanatisme pour le Quidditch. Que Bachelard considérait comme le sport le plus passionnants du monde de la sorcellerie. De même les deux professeurs avaient été à Serdagile, une maison que tout deux et c'était normal, appréciaient énormément. Ainsi lors d'un précédent évènement, réunissant leurs deux passions, c'est à dire un match de Quidditch dans lequel joué Serdaigle. Ils s'étaient montrés très actifs sur le point des encouragements pour leur équipe.
Bachelard revint à la réalité, et s'aperçut que Filius n'était plus vraiment occupé. Filius accueillit son collègue avec un grand sourire, et lui fit signe de venir s'asseoir à la table des professeurs. Bachelard monta donc sur l'estrade qui surélevait la table des enseignants, pour rejoindre son ami. Il s'assit donc à coté du petit professeur, en lui adressant un sourire. Et ils entamèrent la conversation sur la récente nomination de Minerva au poste de directrice de Poudlard, ce qui n'étonnait personne.
- Et bien mon cher Filius, je dois vous avouer que je suis ravi de reprendre mon poste de professeur de Botanique pour cette année. Et puis j'ai appris que les matchs de Quidditch vont reprendre de plus bel, avec un arbitre non corrompue. Je dois vous avouer que l'année dernière avait entendu dire que les Carrow faisaient pression sur Rolanda, pour qu'elle avantage les Serpentard... Mais cette année comme vous le dites Minerva est nommé au poste de directrice. Ce qui est à mon avis tout à fait normal, elle l'a largement méritée, et puis si Dumbledore l'avait nommé directrice adjointe c'est qu'il y avait bien une raison à la chose...
Bachelard observa ce que la table des professeurs avaient à offrir, il vit plusieurs pichets remplis de boissons aux couleurs très variées, il regarda ce qui s'approchait le plus du jus de citrouille, il vit alors un pichet de couleur orangé, il le prit et le ramena devant lui. Puis il sortit de sa poche, une petite gourde en versa quelques gouttes dans son verre, et remplit son verre de jus de citrouille. Il fit signe à Filius, afin de savoir s'il désirait un peu de sa mixture, qui était clairement comme son ami le savaient surement du rhum-citrouille, une boisson que Bachelard appréciait beaucoup...
- Mon cher Filius vous connaissez Rusard et sa manie de vouloir punir nos élèves avec le plus de cruauté possible... Il est donc venu me voir pour que je vous parle de ses envies. A savoir le maintien des punitions infligées par les Carrow l'an passé. Vous supposez bien que je n'allais pas laisser un sale Cracmol, passais-moi l'expression, de ce genre avoir des envies de la sorte, je l'ai donc remis à sa place dirons nous. Il a bien de la chance d'être tombé sur moi et non sur Minerva.
Soudain le professeur Slughorn que Bachelard ne cotoyait pas vraiment, bien qu'il l'avait invité l'année passé à participer au célèbre « Club de Slug' ». Les deux professeurs s'entendaient plutôt bien dès que Slughorn avait besoin de plantes pour ses potions, il faisait appel à Sigmund, et inversement, dès que le maitre des plantes avaient besoin de potions contre tel ou tel maux botaniques, il faisait appel au maitre des potions. Filius lui semblait le connaître un peu mieux...
- Oh bonjour professeur ! Et bien écoutez je vais très bien, les vacances n'ont pas été de tout repos, enfin disons que ça dépend du point de vue... Je suis resté à Sainte Mangouste pour une fois non en consultant mais en patient, une bonne partie du mois de juillet. Puis vous connaissez les médias dès qu'ils ont appris mon retour, ils fallaient qu'il sache où j'étais passé...
Horace prit place à coté des deux compères. Sigmund était ravi d'échanger quelques paroles avec le professeur Slughorn, qu'il avait toujours considéré comme un excellent sorcier, comme beaucoup de ses collègues présents dans la salle. Horace semblait se ravir de la nomination de Minerva au poste de directrice, comme les deux autres professeurs.
- Et bien comme nous disions, Minerva mérite amplement ce poste. Cependant Filius vous omettait de nous informer, que certes Minerva est monté en grade, mais que vous aussi vous êtes passé de simple directeur de maison, si vous me permettez, à directeur adjoint...
Avec un sourire, il fixa son collègue en espérant ne pas avoir gâcher sa joie d'avoir lui même annoncé la nouvelle... Mais après tout, Bachelard connaissait plutôt bien Filius est supposé qu'il ne serait en rien vexé... |
| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Sam 4 Sep - 19:29:45 | |
| Peu de temps après la fin de la phrase prononcée par le petit homme, une ombre s'avança vers les deux hommes, plongeant le petit professeur dans la pénombre. Le ventru professeur Slughorn venait se joindre à la conversation. Flitwick lui serra la main, un grand sourire se dessinant dans sa barbe blanche.
- Et bien Horace, vous êtes un héros ! Votre combat face à face avec Vous-Savez-Qui en a impressionné plus d'un... J'ai toujours dis que vous étiez un des plus grand sorcier de notre époque et je ne me suis pas trompé.
Il tapota gentiment l'avant bras du corpulent professeur, un geste amical courant chez le petit homme qui avec la disparition des heures sombres à Poudlard avait retrouvé sa constante bonne humeur. Pendant ce temps Sigmund semblait remplir une petite fiole et en proposa au petit homme. Flitwick n'avait pas les dons de Trelawney mais il était prêt à parier sa baguette magique que la fiole contenait du rhum-citrouille, une boisson que le vieux Bachelard lui avait fait découvrir deux ans plus tôt. D'abord très tenté, Flitwick refusa d'un signe de tête.
- Merci Segmund mais... l'alcool n'est pas conseillé pour les problèmes de santé.
Légèrement boudant le petit homme préféra terminer son verre de jus de citrouille.
- Mon cher Filius vous connaissez Rusard et sa manie de vouloir punir nos élèves avec le plus de cruauté possible... Il est donc venu me voir pour que je vous parle de ses envies. A savoir le maintien des punitions infligées par les Carrow l'an passé. Vous supposez bien que je n'allais pas laisser un sale Cracmol, passais-moi l'expression, de ce genre avoir des envies de la sorte, je l'ai donc remis à sa place dirons nous. Il a bien de la chance d'être tombé sur moi et non sur Minerva.
Flitwick remua sa petite tête d'un air indigné.
- Saperlipopette ! Ce sale bonhomme voudrait que nos élèves ne soient plus en mesure de tenir sur leurs pieds ! Je suis de nature indulgente mais si ça continue ce sera à nous chers collègues de faire signer une pétition pour que ce monsieur Rusard cesse de harceler nos élèves. D'accord certains sont un peu turbulents mais ce n'est pas une raison pour leur tomber dessus à chaque fois. Après tout nous avons été jeune nous aussi.
Une lueur malicieuse apparut dans le regard de Filius qui pour la peine de resservit une nouvelle coupe de jus de citrouille. La discussion tourna ensuite autour des activités des vacances. Visiblement Sigmund avait passé un mois complet à Saint Mangouste, bizarre qu'ils ne se soient jamais rencontrés.
- Quelle coïncidence mon cher ami, j'ai moi même passé un long séjour à Saint Mangouste à cause des blessures de la bataille. Mais bon je suis costaud et ce n'est pas une équipe de mangemorts qui allait venir à bout d'un Flitwick. Certains ont oubliés que j'ai été champion de duel dans ma jeunesse... Et vous Horace qu'avez vous fait ? J'imagine que le club de Slug ouvrira encore cette année ?
Il savait que le maitre des potions aimait son club et il ne pouvait lui en vouloir. D'ailleurs le petit homme se rendrait volontiers aux fêtes si Horace lui venait l'honneur de le choisir pour invité. Le petit homme était curieux de savoir ce que ce genre de fête pouvait donner.
- Et bien comme nous disions, Minerva mérite amplement ce poste. Cependant Filius vous omettait de nous informer, que certes Minerva est monté en grade, mais que vous aussi vous êtes passé de simple directeur de maison, si vous me permettez, à directeur adjoint...
Les joues du professeur prirent soudain un peu plus de couleur.
- Vous me faites marcher Sigmund ? Minerva n'avait encore rien décidé et je dois justement boire le thé cette après-midi dans son bureau...
Le petit homme ne prenait pas cette nomination dont il se doutait bien comme un cadeau. C'était plutôt un mérite qui devrait faire de Filius quelqu'un d'encore plus fort au quotidien, surtout lors de l'envoi des lettres aux nouveaux élèves. Par Merlin ça risquait de lui couter cher en pot d'encre violette. |
| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Dim 5 Sep - 11:34:58 | |
| Assis à la table des professeurs, tout en discutant avec ses collègues, Horace admirait la Grande Salle et son œil était attiré par la table des Serpentards, maison dont il avait la charge. II regarda le sablier géant de sa maison, rempli d'émeraudes qui glisseraient durant toute l'année et qui à la fin annoncerait le Gagnant de la Coupe des maisons. Et cette année, la coupe devra verte ! Ça, Horace y tenait fermement. Par la Grande fenêtre à sa droite, le professeur apercevait au loin les élèves de première année embarquant sur les barques, avec des torches allumées par ce bon vieux Hagrid. Les autres élèves venaient en fiacre qui avait pour cocher des sombrals. Cette année, avec les horreurs des derniers mois, beaucoup plus de monde aurait le pouvoir de voir en vrai ces créatures maigres à l'apparence d'un cheval décharné, ces servants de la mort.
Mais, il fallait penser à des choses plus joyeuses en ces temps de reconstruction et de paix. L'ambiance de Poudlard reviendrait comme celle qu'avait connue Horace dans ses premières années d'enseignement, dans ce même collège. Les cours de potions allaient être plaisants et très différents que lorsque le régime Carrow était en place. Horace avait amélioré son programme avec de nouvelles potions. Et cette année, la nomination de Minerva McGonagall avait un avantage, celui que la nouvelle directrice donnait plus de moyens aux professeurs pour faire leurs cours. Puis après les salutations adressées aux deux amis, Sigmund Bachelard, professeur de botanique remplaçant et Filius Flitwick, ami de longtemps, professeur de sortilèges et enchantements et rival en tant que directeur de maison.
Apparemment, les vacances de Sigmund n’avaient pas été très bonnes. Une hospitalisation n’est jamais de tout repos. Horace, lui avait passé un plutôt bon été, après la fin de la guerre, dans sa nouvelle demeure « titulaire » se trouvant dans une campagne du Sud de l’Angleterre, entourée de grands champs. Elle était magnifique, grande et avait le charme de tout manoir. Les jardins étaient magnifiques et le potager regorgeait de fruits et légumes. Sa cave regorgeait de bouteilles de vins, de champagnes, de grands crus, et d’autres boissons précieuses, moldues comme sorcières. En effet, les vins moldus étaient sublimes. Et dans cet art, les français étaient les meilleurs ! Puis vinrent les éloges du professeur Flitwick. Horace, rempli de fausse modestie dit :
- Oh, vous savez ! Si le jeune Potter n’avait pas été là, je serai réduit en cendres ! Tous d’ailleurs, nous le serions ! Mais ce duel a été intense. Minerva et Kingsley se battent incroyablement bien. Face à notre nouveau ministre, je fais un pale homme de terrain malgré que j’adore les duels. Mais je vous remercie Filius. Recevoir de telles félicitations d’un grand champion de duel me ravit au plus haut point. Et comme dit notre ami Sigmund, je vous félicite pour votre nouveau poste que je pense vous aurez sans problèmes !
Sigmund se servit un rhum-citrouille puis entendit les conseils du professeur Flitwick. Puis, on expliqua la raison de la colère de Rusard. Horace dit de son ton le plus sérieux :
- En effet, je crois savoir qu’il était un amateur des méthodes Carrow, ce qui est grave quand on a vu les résultats l’année dernière, n’est-ce pas ? Mais je pense qu’il va subir quelques réprimandes du professeur McGonagall.
Puis Filius expliqua son hospitalisation lui aussi à Ste Mangouste.
- Quant à moi, j’ai eu droit à l’infirmerie et à la gentille madame Pomfresh. J’avais eu quelques coups et blessures pour le même motif que vous. Je fus assommé par un mur après le duel avec Voldemort qui fut très éprouvant pour ma santé de vieillard !
Puis, aimablement, le professeur de sorts lui demanda des nouvelles de son fameux club. Horace expliqua :
- En effet, il sera toujours de vigueur cette année. Mais un peu plus ouvert et je vous invite tous les deux pour les dîners et les fêtes si vous le souhaitez. J’avais pensé rendre ça encore plus animé avec quelques petites choses auxquelles je réfléchis mais vu le succès des dernières réunions, je ne pourrais pas le fermer ! Après tout, on en a sorti des élèves qui font partie de l’élite aujourd’hui. Preuve également que notre enseignement est de qualité à Poudlard, et ça pour toutes les disciplines même si je suis quelque peu sceptique quant à la divination mais bon…
Horace rempli son verre de jus de citrouille tout en voyant les élèves se rapprocher du château.
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| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] Sam 6 Nov - 11:02:27 | |
| Sigmund écouta le professeur Flitwick proférer des jurons contre Rusard. Aussi loin que se souvienne Sigmund, Rusard n'avait jamais été un exemple de bonne humeur et de sympathie. Bachelard l'avait surpris une fois aux bras de Madame Pince qui n'était pas une exemple de bonne humeur, et qui lui avait valu le surnom de la Mal-Aimable, que Bachelard se plaisait à l'imiter. Lorsque Bachelard avait surpris ses deux « sorciers » au bras l'un de l'autre, il ne s'était pas fait repérer et avait été raconter toute l'histoire à son estimé collègue Filius, tout deux avaient alors beaucoup ri sur l'amour caché des deux employés de Poudlard. Sigmund n'avait jamais eu une grande sympathie pour les Cracmols dans le genre de Rusard, des êtres qu'il jugeait dénués d'intérêt et qui n'avait aucune place au sein de Poudlard. Filius de son coté jugeait plutôt nécessaire d'employer une méthode douce comme la consignation d'une pétition pour que Rusard se calme ou qu'il soit renvoyé... Bachelard lui de son coté voyait plutôt une méthode plus efficace comme un malheureux accident entre Rusard et un filet du diable dans les serres de Botanique du vieux professeur.
Filius changea de sujet, pour aborder le séjour de Bachelard à Sainte Mangouste, où celui ici semblait avoir séjourné... Sigmund écouta le récit du petit professeur, celui ci avait donc subit de nombreuses blessures apparemment rien extrêmement grave ou irréversible, Filius avait donc été placé dans le département des blessures magiques, alors que Bachelard était en observation au département des victimes de la Magie Noire. C'était pour cette raison qu'ils ne s'étaient jamais croisés, même si Sigmund aurait fortement aimé la compagnie de son estimé collègue durant sa convalescence. Puis Filius entama la conversation avec leur dodu collègue, le professeur Slughorn été une fois de plus leur collègue cette année, Filius le questionna donc sur la reprise éventuelle du célèbre Club Slug, dont les deux professeurs étaient très friands. Afin de pouvoir papoter avec les membres les plus prestigieux du monde des Sorciers et les élèves les plus brillants ou intéressants de l'école.
- Mon cher Filius, je pense qu'on ne sait pas croisé à Sainte mangouste simplement parce que nous n'étions certainement pas dans le même département, je dois dire que cette chère Alecto Carrow m'a mis un sacré coup de baguette, j'ai mis beaucoup de temps à m'en remettre...Enfin passons...
Alors que Sigmund discutait avec le professeur Flitwick, le professeur Slughorn se leva de sa chaise, interrompit les deux professeurs et leur dit qu'il ne se sentait pas en grande forme, qu'il avait certainement manger un peu trop ou bu une potion un peu périmée... Il quitta la table des professeurs par la petite porte située à gauche de celle ci, Bachelard regarda le professeur Slughorn quittait la Grande Salle. Puis une fois la porte claquée, il se retourna vers le professeur Flitwick avec un air interloqué:
- Je pense qu'il n'a peut être pas apprécié votre affectation au poste de directeur adjoint, il jugeait peut être que sa participation à la bataille de Poudlard de notre coté l'aurait aidé à prendre votre place... Enfin peu importe... Vous n'avez pas encore parlé de votre poste avec Minerva ? Je suis navré de vous gâcher la surprise, mais vous devriez bien vous douter qu'après la disparition de Dumbledore et maintenant de Rogue, Minerva prendrait leur poste, et que vous étiez le plus qualifié à prendre sa place...
Bachelard but une gorgée de son verre, et fixa la grande salle dans laquelle les élèves étaient arrivés pour manger leur repas, tout en prêtant une oreille attentive au professeur Flitwick. Il observa les différents élèves qui étaient revenus de l'année précédente, ceux qui avait participé à la bataille de la fin et qui entamait leur dernière année à Poudlard et les nouvelles têtes arrivées de l'année... |
| | | | | | Sujet: Re: Serdaigle n'est point un poulet roti [PV] | |
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