Las d'être enfermé dans le château, Stanislas se décida à faire une promenade à l'air pur. Ses pérégrinations l'amenèrent près d'un grand lac dont les eaux troubles, et la saison, n'incitait aucunement le commun des mortels à faire trempette. Depuis son arrivé à Poudlard il avait eu beaucoup de choses à emmagasiner, que ce soit les cours, les plans du château ou bien sur tous ces termes propres au monde des sorciers. Il n'avait pas encore eu le temps de se détendre voire de faire la connaissance de quelqu'un. Cette solitude ne lui pesait pas spécialement, mais il aurait aimé rencontrer des gens de ce nouveau monde dont il se sentait encore étranger. Son seul point d'attache semblait être sa baguette, il la sortit et l'examina avec attention.

*Hum! Si cette baguette était un peu plus grande, on pourrait presque la prendre pour un fleuret.*

Se remémorant ses cours d'escrimes il fit plusieurs feintes avec sa baguette pour finir en une fente (attaque) assez basique. Tout occupé à son entraînement, il ne remarqua pas que quelqu'un approchait.

Absorbé par son entraînement, Stan fut surpris lorsqu'il entendit soudain derrière lui un toussotement. En se retournant il put apercevoir qu'une jeune fille, bien qu'elle semblait plus âgée que lui l'observait avec un air amusé. Sa question le choqua encore plus. Prenant un air mi-sérieux mi-amusé il répondit tout en rangeant sa baguette.

Il s'agit là d'Escrime, il est vrai que ce noble art doit être plutôt obsolète pour le monde magique dans lequel nous nous trouvons. Mais je persiste à croire qu'il s'agit là d'un héritage de ma famille. De plus en temps normal cela ce pratique à l'aide d'une arme blanche.

*D'où mon air idiot...*

Ayant finit son exposé, Stanislas essaya en vain de deviner de qu'elle maison était la nouvelle venue. Et soudain il se rendit compte qu'il avait manqué à la plus élémentaire des politesses, se présenter. La prochaine question de la jeune fille lui fit se mordre les lèvres.

Enchantée Demoiselle Erylis, je me prénomme Stanislas Alistair Gatween Lupticut. Je suis de la Maison Serpentard. Permettez moi de vous demandez qu'elle Maison a l'honneur de vous comptez parmi ses rangs?

Songeant à l'air intrigué de la jeune Erylis, Stan eut une idée.

Si je peux me permettre, peut être voudriez vous en connaître davantage à propos de l'Escrime. Dites moi si je fais fausse route.

*Cela m'évitera de passer une deuxième fois pour un imbécile...*

Erylis fut d’abord très étonné par le ton fort poli du jeune garçon. Ce ton sortant de la bouche de quelqu’un de son âge était très surprenant, et surtout très rare. Il lui expliqua rapidement ce qu’était l’escrime et la curiosité de la jeune fille en fut ravie. Elle en retint qu’il s’agissait d’un sport de duel à l’épée d’où sans doute l‘usage de sa baguette assez peu conventionnel. La jeune fille aurait bien aimé voir un combat de ce genre… Si les effets n’étaient pas aussi spectaculaires que ceux d’origine magiques, cela pourrait tout de même s’avérer très intéressant.

Et si elle pensait s’être fait à l’extrême politesse du garçon, elle ne put s’empêcher d’être à nouveau surprise lorsqu’il l’appela demoiselle. Surprise renouvelée avec la façon dont il demanda dans quelle maison elle était. Cette façon de parler l’amusa autant qu’elle lui plu, et Erylis esquissa un joli sourire chaleureux.

« Je suis aussi à Serpentard. Mais si cela ne t’ennuies pas, j’aimerais autant que tu me tutoies. Le vouvoiement me vieillit beaucoup, je trouve… » Ajouta-t-elle en souriant.

Stan lui demanda alors si elle voulait en savoir plus sur son sport, et la jeune fille lui adressa un regard intrigué. Le jeune garçon semblait avoir parfaitement deviné sa curiosité. Erylis n’hésita pas un instant avant de répondre, trop heureuse de connaitre quelque chose de nouveau.

« J’en serais ravie, si cela n’empiète pas sur ton entrainement. »

Parce que ce monde lui était inconnu, elle éprouvait une irrésistible curiosité pour les moldus. Elle s’était souvent demandé comment ils s’en sortaient sans cette magie qui était si pratique, et si fascinante. Cette curiosité pour ce monde si différent et si proche ressemblait assez à celle qu’éprouve l’enfant qui examine une fourmilière pour la première fois. Sans comprendre comment les fourmis agissent, comme elles s’en sortent, le gamin reste pourtant à observer leur activité, étonné …

Lorsque la jeune fille demanda à Stan s'il pouvait la tutoyer, celui ci ragea contre lui même, par son attitude il avait blessé une jeune fille.

J'ose espérer que tu m'excusera si mon attitude a put te paraître offensante, je n'en avais nullement l'intention. Mais il est vrai que onze ans d'éducation sont durs à mettre derrière son dos. Quoiqu'il en soit, je suis ravi de faire parti d'une Maison qui semble être, par ses membres, une Maison de qualité.

Le fait que la nouvelle venue semblait s'intéresser à l'escrime surprit tout d'abord le jeune noble, mais le sentiment d'exaltation qui suivi fut bien plus important, si bien qu'il submergea tout autre pensée de son esprit.

*Je vais enfin pouvoir tenir une conversation à laquelle je comprendrais ce dont il est question.*

La soif de connaissances étant une qualité que je me dois de préserver, je me vois dans l'obligation d'écourter mon entraînement avec plaisir afin de satisfaire ta curiosité.


Soulignant sa tirade d'une révérence il s'apprêta à disserter sur un sujet qui l'intéressait depuis son plus jeune âge.

Pour commencer je me dois de dire que l'Escrime est un Art, un art de défense et plus particulièrement l'art de se défendre avec une arme blanche. L'Escrime est à l'Europe ce que les Arts Martiaux son à l'Extrême Orient.

Stanislas marqua une pause afin qu'Erylis puisse apprécier à sa juste valeur ce dont il lui parlait. Et aussi par peur de l'ennuyer par une surcharche inutile.

Évidemment il existe des variantes selon les pays, principalement des variantes au niveau des armes les règles restant les mêmes, mis à part l'Espagne avec sa Destreza qui est très différente. De nos jours seules trois armes perdurent dans l'Escrime officielle: le Fleuret, l'Epée et le Sabre. Pour ma part je pratique le sabre...

Sur ce le jeune garçon sortit sa baguette.

Faute de sabre j'utilisais ma baguette afin de ne pas trop perdre la main. D'où la situation embarrassante dans laquelle tu m'as retrouvé...

Stanislas rougit un peu en repensant au spectacle qu'il avait dut lui offrir.

Voila, c'était les grandes lignes, si tu as des questions n'hésite pas. Tant que cela n'a rien à voir avec la magie, j'avoue que de ce côté de mon éducation reste assez bâclée.

Lorsque Stanislas eut finit son semblant d'exposé sur cet qu'il chérissait tant, il fut ravi de remarquer que la jeune Serpentard ait suivi tout au long sans montrer de signes extérieurs d'ennui.

*Peut être que l'escrime l'intéresse vraiment.*

Il fut conforté dans ses idées quand celle ci lui dit qu'elle aimerait bien le voir pratiquer ce sport, il le fut encore plus quand elle exprima son souhait d'essayer l'escrime. Il s'apprêtait à lui répondre par l'affirmative quand il vit que sur le visage d'Erylis se dessinait une expression pour le moins soucieuse, aussitôt remplacé par ce sourire enjoué qui faisait tout son charme. Avant qu'il ne puisse répondre elle lui proposa de procéder à un échange de connaissances, idée que Stan trouva fort intéressante.

*Voila une occasion de m'intégrer à ce monde qui me tend les bras.*

Il n'y a bien sur aucun problème à ce que tu t'essayes à l'Escrime, il fut un temps où cela aurait put poser un problème quand à ton sexe. Mais de nos jours ces préjugés sont loin derrières nous, du moins je l'espère...
Il nous faudrait par contre pour cela une paire d'armes blanches ainsi que des protections, au moins pour le visage. Cela me chagrinerai de voir un si beau visage zébré de marques rouges, au mieux. Sais tu où l'on pourrait se procurer tout cela?

Stanislas eut envie de rire en se remémorant un tournoi où il s'était fait battre à plate couture par une demoiselle de son âge. Puis se rappelant la proposition de sa jeune camarade, il ajouta:

Pour ce qui est de l'échange de savoir je ne peux qu'approuver. Mon père n'a apparemment pas trouver utile de me préparer à ce monde magique...

Enfin Erylis lui posa une question sur son statut avec un air un peu gêné.

Oui en effet je suis d'origine Noble. Il n'est d'ailleurs qu'une famille Noble pour m'avoir donné un tel nom à rallonge...

Il ponctua sa dernière tirade d'un sourire ironique, le tout en l'accompagnant d'un courbette des plus dépassée.

Le jeune homme lui expliqua qu’elle pouvait très bien faire de l’escrime, et la rassura quant à la question sur le fait qu’elle soit une fille, sans le savoir. Un sourire soulagé passa sur ses lèvres, et Erylis fut ravie de voir que Stan’ était tout à fait d’accord pour l’initier à cette activité qui lui était tout à fait inconnue. Lorsqu’il lui demanda où ils pourraient trouver un équipement, elle réfléchit un instant, puis, soudain, son visage s’éclaira.

** Bien sur ! Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt !**

« Il existe un endroit où l’on peut avoir tout ce que l’on souhaite. Tu ne le connais sans doute pas, si tu es en première année.. Cette salle s’appelle la salle sur demande. »

Un large sourire ravi étirait les lèvres rouges de la jeune fille. Elle avait hâte de commencer, et si elle n’avait pas crut au début qu’elle puisse réellement essayer, elle pensait maintenant que leur projet avait des chances de se concrétiser.

« Tu verras, c’est un lieu incroyable ! »

Stanislas avoua alors son origine noble, avec un sourire ironique et une courbette démodée depuis longtemps. La jeune fille ne put retenir un éclat de rire frais. La façon dont le jeune garçon tournait en dérision son éducation qui le différenciait tant des autres lui plaisait beaucoup. Et comme pour le lui faire comprendre, Erylis se leva et imita la courbette du garçon.

« Je suis ravie et flattée d’avoir un maitre d’arme d’aussi noble naissance. »

Elle lui adressa alors un petit sourire complice. Puis Erylis ajouta :

« Je serais ravie de répondre à toutes tes questions sur le monde sorcier, du moins, je ferais mon possible. »

Elle hésita à parler de sa famille et de son éducation où les moldus et leur monde étaient méprisés, mais ne le fit pas. Trop réservée peut-être, ou simplement pour ne pas risquer de vexer le garçon, elle se retint de parler des idées de sa famille qui, si elles n’étaient pas les siennes, tournaient souvent en boucle dans sa tête.

Lorsque Erylis lui apprit qu'il existait dans les méandres du château une salle où tout ce que l'on désirait pouvait y apparaître comme par... "magie", Stan n'en crut pas ses yeux.

*La Salle sur Demande... Cette Ecole ne finira donc jamais de me surprendre.*

Alors, un sourire épanouie sur les lèvres et prenant une pause guerrière digne d'un Général, il dit:

Cela est formidable! Grâce à cette salle nous allons pouvoir obtenir tout le matériel nécessaire. J'espère juste que la pièce sera assez grande...

Par la suite il fut ravi de voir que son aînée Serpentarde ne soit pas troublée par le fait qu'il soit de noble extraction, et même participait avec lui au côté ironique de la chose.

Lorsque la jeune fille lui précisa qu'elle restait ouverte à toute question concernant le monde de la magie, Stan s'en posa quelques unes mentalement.

Il est vrai que même si je manque de connaissances à propos du monde des sorciers, j'en manque aussi de beaucoup à propos du monde des gens dits "normaux". Mais bon commençons par la magie...

Soudain, comme s'il oublié quelque chose, il se frappa le front du poing.

Fichtre, j'allais oublié, l'Escrime nous tend les bras très chère. Allons y de ce pas, nous discuterons en chemin. Un marché est un marché, alors je me dois de tenir ma promesse.

Alors Stanislas tendit la main en guise d'invitation afin de se diriger vers ce lieu tant convoité.

Stan fut ravi d'apprendre que la salle sur demande était aux dimensions.

*Mais! Comment connaît elle les dimensions nécessaires?*

Stanislas faillit marquer une pause mais soudain se ravisa.

*J'y suis. Peut être la Salle sur Demande ne fait pas que faire apparaître les objets désiré, peut être la salle elle même devient ce que l'on désire.*

Ravi de sa déduction le jeune noble continua son chemin aux côtés de la jeune Serpentarde. Les mais croisées dans le dos sous sa longue cape, il se prépara à questionner Erylis quand celle ci lui demanda si il ne voyait aucun inconvénient à ce qu'elle l'appelle Stan.

Je n'y vois aucun problèmes Miss... Erylis, si tu permets. Je ne te ferais point l'affront de t'obliger à prononcer mon nom entier. J'ai déjà assez de mal comme ça à m'en souvenir...

Ponctuant sa phrase d'une expression ironique il allais se lancer dans son questionnaire quand il vit la jeune fille frissonner. Défaisant le col de sa cape il l'ouvrit et la posa sur les épaules de sa camarade.

Je te pris de m'excuser, j'ai manqué à une des politesses élémentaires. Cette cape est chaude, c'est de la fourrure de loup. C'est un des rares héritages me venant de ma mère. De plus elle devrait être assez grande pour toi, elle l'est un peu trop pour ma personne.

S'étant assuré qu'Erylis n'est plus froid, Stanislas continua son chemin.

J'ai une multitude de questions mais j'avoue ne pas savoir par laquelle commencer...

Prenant un air réfléchi, le jeune Serpentard chassa de son esprit la multitude de questions tourbillonnant dans son cortex.

*Qu'est ce qui est vraiment important?*

Ah! J'en ai une, je me demandais comment les sorciers passaient leur temps. Étant donné que l'Escrime ne semble aucunement réputé, j'en déduis qu'il en est peut être bien de même pour d'autres sports. Existe-t'il des sports spéciaux pour sorciers?

Lorsque Stanislas eut passé sa cape à Erylis, celle-ci voulut la lui rendre se blâmant d'avoir oublier la sienne. Stan fut choqué, il ne pouvait accepter un tel déshonneur.

Je me vois désolé de devoir me refuser à ta requête. Il est préférable pour moi d'avoir froid que de perdre mon honneur. Et voir une gentes demoiselle trembler de froid sans me manifester serait un affront terrible à mon nom. C'est donc avec plaisir que je te passes cette cape. Te voir non grelottante suffira à me réchauffer.

Lorsque la jeune Serpentarde lui parla du Quidditch, le jeune noble trouva se sport pour le moins étrange.

*Pourquoi des balais?*

Pourquoi jouer sur des balais? Il ne serait pas plus aisé de courir sans balais entre les jambes?

Stanislas souligna sa question d'un air de totale innocence, ignorant totalement le fait qu'il s'agissait de balais volants.

Lorsque la jeune fille lui dit qu'elle expliquait fort mal, Stanislas en fut désolé. Le monde de la magie était bien plus compliqué, il en était donc de même pour les explications. Stan voulut la rassurer.

Ne te fais pas de soucis, l'explication est très bonne. Au moins toi tu as essayée, d'autres m'auraient rit au nez et auraient passés leur chemin.

Alors le jeune Serpentard continua son chemin vers la salle sur demande.

Maintenant c'est à ton tour de poser une question...

Stan souriait, il commençait à apprécier ce jeu.

Le fait que Stan soit choqué ne passa pas inaperçu du coté d’Erylis, et elle accepta alors le vêtement sans plus aucune protestation, sans comprendre pour autant cette réaction. Elle se contenta alors de lui adresser un beau sourire de remerciement, et serra la cape contre ses épaules.

« Merci beaucoup ! »

Et lorsqu’il lui posa naïvement sa question sur les balais, elle ne put empêcher le fait qu’un petit sourire étonné naquit sur son visage. Cette réponse lui paraissait tellement évident qu’elle ne l’avait pas incluse dans ses explications et elle se rendait de son manque de tact. S’il ne connaissait rien de leur monde magique, il était normal qu’il n’imagine pas des balais volants…

« En effet, courir avec un balais dans les jambes ne doit pas être très commode, mais, dans cette situation, il s’agit de balais volants. C’est un jeu qui se joue dans les airs… Je suis désolée d’avoir oubliée un détail aussi important. »

Elle lui adressa un sourire reconnaissant lorsqu’il lui dit qu’il avait compris ses explications.

« N’hésites pas à m’interrompre, si tu ne comprends pas quelques chose ! »

Ce fut à son tour de poser une question, et elle fit d’abord le tri dans ses pensées tourbillonnantes. Tant de question ! Elle réfléchit un instant, et comme elle n’arrivait pas à en choisir une, elle posa la première qui lui vint, tout naturellement.

« Quels sont les sports les plus en vogues dans votre monde ? Vous avez beaucoup de sport de combats ?»

Elle était restée sur le thème du sport. Elle avait lu, une fois, en cachette, un magasine moldu sur les sport de combat à main nue comme la capoeira ou les arts martiaux, et cela lui avait apparut à la fois passionnant et utiles. Sans baguette, il était toujours utile de savoir se défendre. Mais elle n’avait vu sur les photos, étrangement immobiles d’ailleurs, que des hommes et pensait que c’était un divertissement réservé à la gente masculine.

[Sympa le nouvel avatar]

Stanislas fut ravi que la jeune Serpentarde accepte finalement sa cape. Son dernier souvenir de sa mère était une conversation peu de temps avant qu'elle ne meure. Surtout une phrase en était ressortie.

- Ne me promet qu'une chose Stan. Jure moi de toujours respecter les femmes et jeunes filles que tu seras emmené à rencontrer en grandissant. Et ce, quelles qu'elles soient, c'est ainsi que tu prouveras ta vrai noblesse et non simplement un Titre.

Les derniers mots d'une mère mourante eurent un impact majeur sur son fils. Cette requête resta gravée dans l'esprit du jeune enfant et depuis ce jour il mit tout en pratique afin de montrer tout le respect qu'il éprouvait au beau sexe.

Erylis sembla fort surprise que le jeune noble s'étonne d'une utilisation si inhabituelle de balais. Ensuite elle sembla désolée en lui disant qu'elle avait oubliée de lui préciser qu'il s'agissait de balais volants.

*Des balais volants...*

Chassant de sa tête les images de sorcières ridicules ricanant sur de vieux balais, Stan eut soudain une révélation.

*Des balais volants... C'est décidé, ce sport est fait pour moi.*

- Lorsque je t'en aurais montré autant que ta curiosité en réclame à propos de l'Escrime, tu me ferais le plaisir de me faire découvrir ces balais ?

Puis ce fut une question de la jeune fille qui sortit Stanislas de ses pensées. Elle voulait savoir quels étaient les sports à la mode et s'il en existait beaucoup de combat.

- Pour ce qui est des sport à la mode, il s'agit principalement de sports d'équipe dont le but est majoritairement de marquer des points dans le camp adversaire grâce à une balle. J'avoue ne pas suivre ce genre d'activités, elles sont par contre fortement appréciées par le peuple.

Le jeune noble ne put pas s'empêcher de faire une grimace, il venait encore de parler comme quelqu'un se croyant au-dessus de la moyenne, alors qu'il cherchait absolument à devenir plus "normal".

- Par contre, pour ce qui est des sports de combat, il en existe un large panel. Il y a la boxe, qui est un sport de combat à main nues. Il y a des variantes suivant les pays, impliquant des changements de règles. Ainsi la Boxe anglaise se différencie de la Boxe française. Il y a aussi les arts martiaux qui tiennent une place prédominante en Extrême Orient. Là-bas il s'agit plus d'un art que d'un sport, il existe une véritable philosophie imprégnant les arts martiaux. Ceux-ci sont aussi nombreux que variés, cela va du combat à mains nues jusqu'à l'utilisation d'armes blanches.

Stanislas marqua une courte pause afin de voir si son explication n'ennuyait pas la jeune fille, ainsi que pour reprendre son souffle.

- Après cela on pourrait éventuellement rajouter dans ces sports de nouvelles tendances telles que le paintball qui consiste à se tirer dessus avec des billes de peintures. Voilà je pense que c'est tout. Il y a eu dernièrement une grande évolution dans le domaine sportif, de nombreux sports se sont ouverts aux femmes.

Fier de lui, Stan clôtura son discours par un sourire à l'adresse de son auditoire, autrement dit, Erylis.

[ Merci ]

La proposition que lui proposa bientôt le jeune garçon tira à la jeune fille un sourire ravi. Elle adorait ce sport et se débrouillait plutôt bien, pour y avoir joué depuis qu’elle était gamine. Sentir le vent qui fouettait son visage, cette sensation de liberté… Elle avait réellement hâte de pouvoir faire découvrir cette discipline à ce garçon qui en ignorait tout et qui, elle n’en doutait pas, apprécierais surement. Elle qui avait vécu toute sa vie avec ce sport, cette passion, était vraiment étonnée de voir qu’on pouvait ignorer jusqu’à son existence, et en souffrait presque pour Stan’.

« Je te ferais découvrir le Quidditch avec plaisir ! Tu verras, c’est quelque chose d’extraordinaire ! » dit elle avec un réel et touchant enthousiasme.

Il y avait dans sa voix tout le plaisir qu’elle avait pour voler.

Elle écouta alors attentivement les explications du jeune garçon et fut à la fois enthousiasmé pour les sports de combats à mains nues, et très surprise par cette activité qu’il avait nommé le paintball. Quelle idée bizarre que ce sport ! Se tirer dessus à coup de peinture lui semblait vraiment une idée loufoque. L’escrime, en tout cas la tentait bien plus. Et lorsque Stan’ la rassura à nouveau en lui disant que ces sports de combats étaient aussi pratiqués par des femmes, elle lui adressa un sourire heureux. Peut-être qu’un jour, elle aussi, elle essaierait.

Une question, sans doute idiote tant la réponse était évidente, lui vint à l’esprit, et elle la posa sans trop réfléchir.

« Au fait, tu viens d’une famille moldue, non ? »

Et puis, se rendant compte à quel point elle était indiscrète, elle rougit un peu et chercha à se rattraper. Mais Erylis ne pouvait pas changer ses mots, et ne put que lui proposer une alternative pour qu’il puisse, s’il le voulait, éviter de répondre à cette question qui pouvait peut-être le blesser.


« Oh, mais c’était à toi de poser une question, je triche là ! »

Rattrapage moyen, mais sur le coup, elle n’avait vraiment rien trouvé de mieux. Elle lança au jeune garçon un regard en coin discret pour voir comment il avait pris son interrogation.

La perspective d'apprendre le Quidditch à Stan sembla rendre Erylis très joyeuse, sûrement aimait elle ce sport. D'après elle il s'agissait là d'un sport extraordinaire et le ton de sa voix en disait autant.

Le fait que la jeune fille écouta sa réponse avec attention voire enthousiasme rassura le jeune noble.

*Cette Erylis est tout de même surprenante, elle a une soif de connaissances insatiable...*

De plus lorsqu'il lui apprit que les femmes pratiquaient ce genre de sports elle lui décocha un sourire béat et semblait par là rassurée. Comme si elle avait eu peur de ne pouvoir les pratiquer.

*Sa soif de connaissances ne se limite pas à la théorie, elle étend son champ d'investigation à la pratique.*

Ensuite elle lui demanda s'il était d'une famille de moldus, mais à peine la question posée elle sembla regretter ses mots. Les joues légèrement elle tenta de détourner l'attention en s'exclamant qu'elle avait triché, car ce n'était pas son tour de poser une question. Stanislas ne comprit pas tout de suite la gène provoquée par la question et se décida à y répondre.

- Par famille moldue, tu insinues que mes parents en sont n'est-ce pas ? Si tel est le cas, ma réponse sera négative. Mes deux parents sont des sorciers, ils ont étudié à Poudlard et s'y sont même rencontrés. Mon manque de connaissance du monde magique doit alors te paraître étrange j'imagine. Disons simplement que mon père n'était pas quelqu'un de très présent. Quant à ma mère, elle est morte il y a maintenant cinq ans.

Se rendant compte qu'il se lamentait sur sa vie, Stanislas préféra changer de sujet.

- J'imagine aussi qu'il doit exister des métiers propres aux sorciers non ? Par qui sont ils reconnus, comment gagnent ils leur vie.

Le jeune Serpentard essaya tant bien que mal de cacher la douleur qu'il éprouvait en repensant à sa mère disparue.

Le jeune noble se rendit bien compte que son explication sur sa famille créât une tension, surtout le passage sur sa mère. Le pire étant que la jeune fille semblait se sentir coupable. Le jeune Serpentard s'en voulut presque d'avoir éclipsé le sujet si vite.

Il s'aperçut qu'elle essaya tant bien que mal de lui citer des métiers de sorciers, mais sentit que le coeur n'y était pas. Au contraire, celle-ci sembla s'apercevoir de sa tristesse et prononça son nom, mais le laissa en suspend.

Oui Erylis ?

Stan se tourna vers sa camarade, mais vit que celle-ci détourna son regard et regarda droit devant elle, semblant chercher ses mots. A la suite de quoi elle haussa elle haussa les épaules et lui dit qu'elle aussi. Elle semblait si sûre d'elle, mais sa voix, à l'inverse, semblait celle d'une petite fille, bien loin de la flamboyante Erylis qu'il avait appris à connaître et à apprécier. On aurait pu croire qu'en cet instant son corps était habité par quelqu'un d'autre. Stan se désola de l'effet que son histoire avait laissé.

Arrête moi si je deviens indiscret, le gentilhomme que je suis n'accepterais pas que je franchisse les frontières de ta vie privée. Par "Moi aussi", tu veux dire que toi aussi tu as perdu ta mère ?

Stanislas savait que cette question pourrait offenser la jeune Serpentarde, mais espéra qu'elle n'en fasse rien.

[ J'aime beaucoup ton avatar :) ]

Elle s’était tu après sa dernière phrase, et cela avait provoqué un instant de silence lourd. Elle se mordilla la lèvre, ne sachant pas si elle avait bien fait de lui dire la vérité, comme ceci. Pourtant, le jeune noble ne sembla pas s’en offenser, et Erylis avait l’impression qu’il s’inquiétait presque pour elle. A sa question, la jeune fille lui adressa un petit sourire vague, lointain, et lui répondit d’une voix un peu plus ferme, pourtant triste.

« Oui, j’ai perdu ma mère, en même temps que mon père. Ils sont morts en… mission. »

Mission pour le seigneur noir, mais cela, elle ne le dit pas. Elle ne savait quelle était la position du garçon face au mangemorts, et ne voulait pas provoquer de dispute, car elle n’aurait pas accepté un mot de travers sur ses parents. Elle savait le jeune homme assez fin pour éviter ce genre de chose, mais elle se savait aussi trop sensible sur ce sujet pour en parler à cœur ouvert. Elle lui adressa un fin sourire, et haussa à nouveau les épaules.

« J’ai eu de la chance, somme toute, car il y avait avec moi ma petite sœur, et mon grand frère. »

Mais dans ce dernier mot, il y avait aussi de la rancune, en plus de l’admiration.
Elle se rendit compte qu’elle pourrait très bien l’ennuyer avec ces histoires, et lui fit un sourire d’excuse. Elle n’aimait pas trop étaler sa vie, et ne comprenait pas vraiment ce qui lui avait pris. Sans doute était-ce la gentillesse du jeune homme, et la simplicité avec laquelle il acceptait de répondre à toutes ses questions, aussi idiotes soient elles, qu’elle lui avait accordé autant de confiance, si rapidement.

« Je suis désolée, je ne voulais pas t’ennuyer. »

Elle ne put s'empêcher d'ajouter ces quelques mots.

« Mais si tu as besoin de parler, un jour ou maintenant … »

La jeune fille ne finit pas sa phrase, le reste allait de soi.
Erylis se rappela de leur jeu question/réponse, et réfléchit à la question qu’elle pourrait poser. Sans doute parce qu’ils avaient abordés tous les deux des sujets un peu sensibles, elle se permit cette question, peut-être un peu trop indiscrète.

" Tu es noble, tu me l’as dit. Mais je me demandais, est-ce qu’il y a beaucoup de gens de la noblesse chez les moldus ? »

Etrange question ? C’était peut-être vrai, mais Erylis, qui n’avait encore jamais rencontré de moldu noble, n’avait jamais pensé à leur existence. Et comme à chaque fois, la jeune fille se disait qu’elle avait l’esprit bien borné…

[Merci bien, la signature et l'avatar sont des cadeaux de Miss Duncan]

Stanislas apprit qu'Erylis avait non seulement perdue sa mère tout comme lui, mais il semblait que son père soit mort en même temps que celle-ci. Le ton sur lequel elle désigna la circonstance de la mission, était très différent, elle marqua même une courte pause avant le mot "mission". Le jeune noble en déduisit qu'il s'agissait là de quelque chose que la jeune fille préférait garder secret et n'en garda aucune offense.

*Nous nous devons de préserver notre jardin secret.*

Je suis vraiment désolé pour tes parents Erylis. Je ne peux imaginer la douleur que tu dois ressentir.

C'est alors qu'elle lui apprit qu'elle avait eu avec elle une petite soeur ainsi qu'un grand-frère. Ici encore son dernier mot était prononcé sur un ton différent. Son grand-frère, cela était clair pour Stan, représentait beaucoup de choses pour la jeune fille. Mais celui-ci préféra ne pas relever, pensant que cela serait franchir les frontières de la vie privée de cette nouvelle venue dans la vie du jeune Serpentard.

Moi je suis fils unique, de plus mon père semble abattu depuis la mort de maman. Ce sont surtout les majordomes et professeurs particuliers qui m'ont éduqué. Autant dire que je n'ai pas une vie des plus riche en émotions.

Alors, la jeune Serpentarde s'excusa, prétendant qu'elle ne voulait pas l'ennuyer. Stanislas allait répliquer qu'en Erylis renchérit en disant qu'elle serait là s'il avait besoin de parler. Une expression de surprise prit place sur les traits du jeune garçon, il ne savait plus quoi dire, chose rare dans sa vie.

Bien ! Euh... Merci.

Alors, reprenant de l'aplomb afin de ne pas paraître faible il dit.

Je me dois de te retourner la même proposition, sache que si jamais tu as le moindre problème je ferais tout mon possible pour t'aider. Qu'elle que soit ton point de vue sur la vie, tu peux compter sur moi.

Stanislas ponctua sa phrase par un sourire afin de détendre l'atmosphère. Alors, sa camarade l'aida en posant une question, les replongeants ainsi dans leur échange de connaissances. Elle se demandait s'il y avait beaucoup de nobles chez les non-sorciers.

En fait les familles de Nobles sont... comment dire, elles sont l'élite d'un ancien temps. Aujourd'hui il ne reste plus beaucoup de familles comme la mienne, beaucoup se mélangent aux gens du peuple, d'autres, comme la mienne, se battent afin de préserver leur titre. Mes deux parents sont de familles Nobles, mais leur rencontre n'est pas arrangée, beaucoup de ces familles procèdent à des mariages arrangés. Je pense que l'on peut dire que la Noblesse est en voie de disparition.

Stan avait dit tout ceci le plus sérieusement possible, mais ne put s'empêcher de faire la moue en finissant, il ne savait pas encore quel sort son père lui réservait quant à son futur. Alors, le jeune noble réfléchit à une autre question.

N'y a t-il point un équivalent de la Noblesse dans le monde des sorciers ?

Stanislas appréciait le fait que son aînée dans la Maison Serpentard l'écoute attentivement. Il était tellement habitué aux personnes n'écoutant jamais les plus jeunes qu'il en vint à éprouver beaucoup de respect pour celle-ci. De plus il prit la réaction d'Erylis, à sa proposition d'aide en cas de besoin, comme un signe que cela l'avait touchée.

La jeune fille lui demanda ensuite s'il pensait que son père ne lui laisserait pas le choix de sa futur épouse. Stanislas prit un air embarrassé sur le coup, il n'avait pas pensé à une t-elle éventualité. Certes il ne l'avait pas considérée comme impossible mais, jamais il n'y avait réellement réfléchi.

- Euh... En toute honnêteté je l'ignore. J'ose espérer qu'étant donné que son mariage avec ma mère n'était pas arrangé, il en sera de même avec le mien, mais d'un autre côté ma mère était aussi d'une famille Noble alors... Je ne sais pas trop ce qu'il en sera. Et je sais encore moins quelle sera ma réaction.

Stanislas écouta la description de la "noblesse sorcière" peinte par Erylis. Il se disait qu'en fin de compte, le monde des sorciers ressemblait beaucoup au monde des humains. Les gens semblaient avoir des préjugés identiques et ce sans même connaître la personne jugée.

- Sang-de-Bourbe tu dis ?

Le jeune garçon se concentra un instant afin de se remémorer ce qu'il avait vécu depuis son arrivé au château.

- En effet cela me dis quelque chose, peut-être l'ai-je entendu dans la Grand Salle. Oui c'est cela, des Serpentards traitaient une jeune fille de Poufsouffle de Sang-de-Bourbe. Mince si j'avais su que cela était une insulte, j'aurais pu intervenir.

Le jeune Serpentard bouillonnait intérieurement, s'en prendre à une jeune fille était si lâche. Voulant détendre l'atmosphère, Stanislas posa alors une autre question.

- Tout à l'heure tu me parlais d'un ministère de la magie, de quoi s'agit-il ?

Stan’ lui expliqua alors d’air embarrassé qu’il n’avait jamais réfléchit à cette possibilité, et ce qui surpris la jeune fille, ce fut lorsqu’il dit qu’il ne savait pas quelle serait sa réaction. Erylis se connaissait suffisamment pour être sur que dans un cas comme celui-ci, si ses parents avaient essayé de la marier en lui choisissant son mari, elle ne l’aurait jamais accepté. Et même si ce mari était l’homme qu’elle aimait, par pur esprit de contradiction, elle aurait refusé de se plier aux exigences de ses parents. Elle avait un caractère indomptable, et invivable dans certaines conditions.

Elle haussa alors les épaules, et ne dit rien. Si ce jeune homme pouvait trouver son bonheur dans un mariage arrangé, Erylis en serait très heureuse pour lui, même si cette situation lui aurait paru, pour elle en tout cas, tout à fait impossible. Elle se rappela des mariages entre « sang pur », et hocha la tête.

« Ces mariages arrangés existent aussi chez les sorciers, pour préserver les « sang purs »… »

Le jeune garçon bouillonna alors pour cette insulte qu’on avait dit sous son nez et pour laquelle il n’avait pas réagit. Son indignation était sincère, cela se voyait, et la jeune fille eut un large sourire joyeux. La façon de penser et d’être de Stan’ lui plaisait beaucoup, et la jeune fille se prit à regretter que tous n’aient pas son sens de l’honneur.

« Tu ne pouvais pas savoir, » dit-elle, pour l’apaiser. « La prochaine fois, tu seras au courant qu’il s’agit d’une insulte très blessante. Qui est très courante chez les serpentards…»

Erylis lui adressa une grimace qui signifiait son mépris pour cette insulte.
Le jeune homme lui posa ensuite une question, et la jeune fille ne put encore s’empêcher de s’étonner. Elle n’en montra cependant rien, pour ne pas blesser le garçon, et lui répondit de sa voix claire et chaleureuse.

« Le ministère de la magie est l’endroit qui regroupe tous les ministres de la magie. Il y en a pour tous les genres, et ce ministère est inconnu des moldus. Lorsque je te parlais des gens qui effacent la mémoire des moldus qui ont vu des actes magiques, c’est au ministère qu’ils sont employés. Il y en a qui sont spécialisé dans l’étude des moldus aussi. »

C’était à elle de poser une question, et Erylis demanda la première parmi les nombreuses interrogations qui lui trottaient dans la tête. Cet échange de connaissances était une vraie aubaine pour sa curiosité affamée, cependant, ce qu’elle lui demanda n’avait rien à voir avec le monde moldu à proprement parlé.

« Comment as-tu découverts tes pouvoirs magiques ? »

Stanislas remarqua le sourire joyeux de la jeune Serpentarde lorsqu'il c'était énervé à propos de son inaction face à la bassesse des élèves qui s'en étaient pris à la jeune Poufsouffle.

*Au moins tous les Serpentards ne sont pas des arrogants pitoyables.*

Par la suite, Erylis lui dit que ce n'était pas grave s'il n'avait pas agi, il ne connaissait pas l'insulte alors il ne pouvait savoir de quoi il était question. Stan accepta de se calmer, il est vrai que l'on ne pouvait revenir dans le passé.

*Mais on peut influer sur le présent.*

La jeune fille lui explique ensuite ce qu'était le Ministère de la magie. Le jeune noble trouva fascinant ce gouvernement magique parallèle au gouvernement Britannique.

- Je n'avais pas imaginé que le sorciers avaient leurs propres ministres. Mais en y repensant, il est vrai que cela semble logique.

La question d'Erylis sur la découverte de ses pouvoirs laissa Stanislas pensif.

*Mes pouvoirs magiques...*

Le jeune garçon n'avait jamais réellement douté de ses pouvoirs magiques, ses parents étant tout deux des sorciers, il n'avait pas vraiment prêté attention aux actes d'origines magiques émanant de sa personne. De plus la mort de sa mère l'ayant passablement traumatisé à l'époque il s'était réfugié dans une coquille.

- Pour être franc avec toi Erylis, je n'en ai aucune idée. Je ne me rappelle pas vraiment si j'ai été à l'origine de manifestations magiques, mais je me souviens juste avoir reçu ma lettre pour Poudlard.

Stan reprit sa respiration avant de continuer, profitant de cette pause pour réfléchir à ce qu'il allait dire.

- J'ai toujours vécu dans un milieu très fermé, j'avais connaissance de la magie, mais c'est tout. J'ai toujours su que j'irais à Poudlard, comment ? Je l'ignore, peut être mon subconscient.

Ayant donné une réponse qu'il jugea suffisante, le jeune Serpentard se prépara à poser la sienne, elle lui trottait dans la tête depuis un petit moment déjà..

- Je me demandais, si Poudlard existe, y a-t-il d'autres écoles de magie en Grande Bretagne, voire dans le reste du monde ? J'imagine que l'Angleterre n'est pas la seule fournisseuse de sorciers non. Je me trompe ?