[HJ : topic réservés aux étudiants et au personnel de l'UMA. Tous les étudiants peuvent y participer, mais si un jeu avec places limitées est organisé par la suite, les inscrits dans le topic en "actualités" auront la priorité.

Nous allons déjà jouer la première partie du WE : je vais résumer rapidement le départ et la matinée dans ce post, vous pourrez broder dans vos intros respectives, et on enchaînera directement sur le samedi après-midi. Lorsque nous aurons joué cet après-midi, Manu prendra le relai pour la soirée, soit à la suite de ce topic, soit dans un nouveau, on verra d'ici là. Amusez-vous bien !]

La fin d'année approchait à grands pas et avec elle l'arrivée des vacances prochaines. Mais pour une fois, les étudiants avaient droit à un avant goût des vacances : mi Décembre, la Direction avait décidé d'organiser une WE neige ouvert à tous les étudiants et membres du personnel de l'Université. La raison de ce cadeau soudain restait encore bien mystérieuse... Pour quelle raison Altaïr avait-il décidé d'organiser ces quelques jours qui sortaient tellement du cursus classique, de la rigueur de la prestigieuse université ? Les rumeurs allaient bon train. Certaines mauvaises langues disaient qu'il voulait se faire bien voir de ses étudiants en prévision d'un sale coup, d'autres trouvaient simplement que cette idée était louable puisqu'elle permettrait à tout le monde de se changer les idées d'un quotidien bien trop morose. Une autre version encore évoquait un généreux donateur anonyme dont les crédits ne pouvaient être alloués qu'aux loisirs des étudiants... Quelle que fut la raison véritable de l'organisation de ce week-end, les étudiants étaient ravis qu'il puisse avoir lieu, et rares étaient ceux qui se montraient trop méfiants ou de mauvaise foi pour ne pas s'accorder sur le fait que c'était une très bonne initiative.

Les inscriptions avaient été ouvertes à la fin du mois de Novembre, et plusieurs étudiants avaient répondu présent. La plupart semblaient préférer préparer les partiels qui approchaient avec assiduité, mais une petite équipe s'était constituée, bien contente de pouvoir s'évader un peu de la grisaille londonienne.

Pour les heureux inscrits, pas de destination particulière indiquée. Simplement la mention "Week-end Neige, prévoyez des vêtements chauds et de quoi faire des sorties en extérieur. Le reste sera fourni sur place. Destination à découvrir." Une heure et un lieu de rendez-vous étaient indiqués en bas des affiches. Le courageux qui viendraient s'embarqueraient donc pour une petite aventure dans l'inconnu...



Le rendez-vous avait donc été fixé mi Décembre, à 9 heures tapantes le samedi matin, dans le Hall de l'Université. Tous les motivés avaient répondu présent et étaient là pour le départ. Etant donné que la destination était inconnue, il s'agissait de ne pas manquer l'heure ! Cinq minutes avant le départ, Altaïr fit son apparition dans le grand hall, avec toujours cette allure élégante et mystérieuse qui le caractérisaient, portant une serviette de cuir.

- Vous voilà donc au complet... J'espère que vous profiterez pleinement de ces deux jours à l'étranger pour vous ressourcer.

Achevant sa phrase, le directeur posa la serviette au sol et, d'un geste de la baguette, en fit sortir trois étranges objets, qui décrivirent un gracieux arc de cercle avant de se poser au sol entre les étudiants. Devant les jeunes gens reposaient à présent une raquette de tennis moldue, une salière en céramique en forme de chien et une chaussure de chantier usée.

- Voilà trois Portoloins qui vous guideront à destination. Ils seront actifs dans exactement 3 minutes 22, soit à neuf heures précises. Leurs paires vous attendront sur place et seront actives demain à 20 heures. Soyez ponctuels. Bon voyage à tous.

Tournant des talons, l'homme laissa les étudiants s'organiser pour que chacun soit en contact avec l'un des portoloins.

Neuf heures sonnèrent. Dans un tourbillonnement, tous disparurent du hall de leur université, bagages y compris.



Les Carpates. Altaïr les avait envoyés dans les Carpates. Quelle idée saugrenue mais pour autant tout à fait exotique. Les étudiants étaient réapparus dans un petit chalet cosy qui sentait le bois huilé et un peu la chèvre. Une grande table occupait la pièce principale, sur laquelle trônait un grand parchemin qui leur expliquait le programme du week-end et leur expliquait accessoirement où ils se trouvaient. Après avoir installé leurs affaires, les étudiants avaient eu le bonheur de trouver plusieurs elfes de maison déjà au travail dans les cuisines, affairés à leur préparer un bon repas traditionnel pour leur retour de visite. Le guide n'avait pas tardé à apparaître dans un plop caractéristique et l'homme, peu prolixe et curieusement grimé, les avait guidés par téléphérique magique vers le château qu'ils allaient visiter. Immédiatement, les étudiants avaient pu faire le lien entre son costume ridicule et la représentation traditionnelle que les moldus se faisaient des vampires car... le castel était celui du Comte Dracula. L'endroit semblait très touristique et les téléphériques magiques qui arrivaient au pied du chemin menant au château partaient des quatre coins de la vallée environnante. Il y avait déjà de nombreux visiteurs, sorciers, gobelins et d'autres créatures indéfinissables, tous s'interpelant dans un brouhaha polyglotte. Les étudiants purent ainsi au cours de la matinée visiter le si célèbre château et en apprendre de belles sur le Comte et son mode de vie.

Plutôt contents de leur première matinée, les jeunes gens utilisèrent le même moyen de transport qu'à l'aller pour rallier le chalet qui leur servirait de home sweet home jusqu'au lendemain et était pourtant relativement éloigné. Un repas chaud et succulent les y attendait, pour reprendre des forces avant la visite de l'après-midi. "Sortie découverte et observation" était indiqué sur le parchemin-programme... Un nouveau guide allait-il venir les chercher comme ce matin ?

[HJ : je vous laisse poster vos arrivées, éventuellement un ou deux échanges, et j'embrayerai avec le PNJ pour la suite du programme et le jeu qui va avec ]

Cela faisait déjà deux semaines que le Gallois attendait avec impatience ce week-end là. Son implication dans l'organisation des activités de la soirée lui avait permise de patienter mais on lui avait interdit de fouiner dans les activités de la journée. C'est exactement ça qui le rongeait, d'ailleurs. Et, également, il devait garder le secret auprès de ses collègues. Personne ne devait savoir où ils allaient, ça faisait partie de la surprise. Heureusement, personne, ou presque, n'était au courant qu'Emmanuel, en tant que vice-président du BDE, avait fortement participer au déroulement de ce week-end. Il n'eut donc pas à faire avec les mille et unes questions des étudiants qui s'étaient inscrits.

Le gallois s'était donc présenté au Hall de l'université, un sac de voyage à l'épaule, habillé d'un pantalon chaud, d'un manteau de cuir brun doublé, d'un foulard orange foncé et de son bonnet qui ne le quittait plus lorsqu'il sortait à l'extérieur. Il protégeais également ses mains d'une paire de gants assortie à son manteau. Bref, il était prêt à passer un week-end à l'extérieur. Le brun avait également pu voir la liste des inscrits et avait été tout sourire; toutes des personnes qu'il appréciait beaucoup. Les activités promettaient d'être fort intéressantes, avec cette brochette de beau monde.

L'étudiant avant été attentif aux instructions du directeur et, le temps venu, il arrêta son choix de Portoloin sur la salière de céramique qui, il devait se l'avouer, était d'un kitch incroyable.

Les jeunes gens n'eurent pas le temps de s'installer dans le chalet qu'ils devaient déjà partir à l'aventure au château Dracula. La visite avait été à la fois intéressante et fort amusante. Surtout pour les garçons qui s'étaient tous entendus pour donner la frousse aux filles à chaque opportunité qui s'offraient à eux. Cela s'était évidemment conclu avec une mini bataille de boule de neige à la sortie du castel avant de repartir vers la chaumière.

Le brun n'était pas fâché de pouvoir se défaire de ses couches de vêtements, prenant rapidement place à la table où une assiette bien remplie et une tasse de café à la crème irlandaise l'attendaient. Il commença à manger lorsque quelques uns de ces compagnons prirent place. Après tout, il ne voulait pas faire son impoli...

Scrutant ses amis du regard, il sourit légèrement, se disant secrètement qu'il n'aurait pas être mieux entouré. Enfin, peut-être que si. Lucy-Ann manquait à l'appel. Cela aurait été une très bonne opportunité de lui adresser la parole. Malheureusement, elle ne s'était pas présentée aux inscriptions. Il se consola en se disant qu'ainsi, il ne pouvait que mieux apprendre à connaître les gens qui, en ce moment, festoyaient comme si rien au monde importait plus que de profiter des deux jours qui s'offraient à eux.

Le week-end à la Neige…

Cadfael se demandait où ils allaient atterrir. La Neige, il en avait envie. Il s’était inscrit assez tard, mais avait réussi à y trouver une petite place. Il avait donc préparé des vêtements chauds, principalement des pulls, une écharpe immense et d’un pantalon plus chaud qu’à son habitude. Il avait aussi apporté des lunettes de soleil. Pour protéger ses yeux.

Il s’était présenté comme demandé sur l’affiche. Il n’avait pas regardé qui s’était inscrit, pour garder un peu de surprise. Et il n’avait pas été déçu. Que des gens avec qui s’amuser. Et Manu aussi était présent.

Il écouta le directeur attentivement. Il ne fallait surtout rien louper. De toute façon Deryn et Niallàn exigeraient un rapport détaillé.

Le portoloin était au choix. C’était assez hilarant. La salière l’avait attiré et il l’avait saisit. Lui et les autres s’étaient retrouvés dans un chalet. Il avait à peine déposé ses affaires que le guide les avait conviés à une visite au château de Dracula. Deryn aurait peut-être trouvé cela intéressant. Lui avait écouté une partie de la visite, avant de rejoindre les autres garçons du groupe, trouvant plus attrayant de coller la frousse aux filles. C’était puérile, mais tellement bon. Et la bataille qui avait suivi l’avait vraiment amusé. La boule qui lui avait atterrit dans la nuque et descendu le long du dos en avait fait rire plus d’un.

Quand ils étaient rentrés, Il avait tout d’abord filé dans la chambre et s’était changé. La bataille de neige l’avait trempé. Il remit donc un t-shirt, ainsi qu’un léger pull. Le chalet était bien chauffé, c’en était agréable. Une bonne odeur de nourriture lui chatouilla les narines, et il s’empressa de rejoindre le groupe autour de la table. Les gens riaient, souriaient. Il avait vraiment le sentiment que ce week-end serait parfait.

(Nikolaï : Vu qu’on est coloc’ maintenant , je me suis permis de te pnjiser un tout petit peu. Si y’a un souci, dis-le moi et j’édite)


- Vas-y Niko, ne m’attends pas ! J’en ai juste pour cinq minutes et j’arrive ! cria le russe de sous sa douche.

Il était un peu à la bourre certes, mais pas en retard. Heureusement, ses affaires étaient prêtes, ce qui lui avait pris tout juste deux minutes montre en main, le temps d’enfoncer dans son sac quelques vêtements... De toute manière, s’il lui manquait quelque chose, il pourra toujours y remédier grâce à la magie. Ou, au pire, l’emprunter à quelqu’un. Ce n’était pas non plus comme s’ils partaient pour un mois, c’était juste pour deux jours... Cependant, au cas où, Andrzej ne voulait pas que son coloc’ rate le portoloin à cause de lui et de sa lenteur à émerger des bras de Morphée. Surtout que cela ferait du bien à Nikolai de se déstresser un peu, il avait toujours l’air si sérieux et concentré dans ses études...

Toujours étant le premier à vouloir s’amuser et faire la fête, Andrzej n’avait évidemment pas hésité une seule seconde avant de s’inscrire au week-end neige qui avait soudain été proposé. Il n’avait même pas réfléchi sur le fait que c’était un peu surprenant de proposer ce genre d’activités quand on connaissait ce que l’Angleterre magique était en train de vivre en ce moment. Mais en même temps, la politique et lui... Le slave n’y voyait lui qu’une opportunité de se distraire et de profiter de l’occasion pour se rapprocher d’une fille ou d’une autre, du moins une avec qui il n’avait pas déjà eu une aventure... En effet, ce n’était certainement pas l’attrait d’une épaisse couche neigeuse qui l’avait convaincu. Le soviétique en avait plutôt l’habitude et, même si elle était moins présente dans ces contrées, elle y était suffisamment pour que le russe n’ait pas le mal du pays. Il n’empêchait qu’il ne pouvait s’empêcher d’être impatient de découvrir leur destination. L’imagination débordante du brun envisageait tout un tas de possibilités avant de se mettre dans la tête qu’ils allaient être envoyés au pays du Père Noël...

La porte claqua juste au moment où Andrzej finissait de se rincer. Accélérant le mouvement pour ne pas rater le départ du portoloin, l’étudiant se sécha rapidement d’un coup de baguette et fila dans sa chambre pour s’habiller chaudement pour leur point d’atterrissage mystère. Délaissant pour une fois la sempiternelle chemise qu’il portait en Angleterre, il revêtit un chandail et un pantalon chaud. Il enfila ensuite un épais manteau qu’il avait peu l’occasion de porter ici et empoigna son petit sac de voyage avant de quitter et de boucler l’appart’. Avec à peine quelques minutes avant le départ, Andrzej transplana devant l’Uma et avança jusqu’au hall au pas de course, juste à temps d’ailleurs... Le départ était imminent et sans même savoir ce que ça pouvait être, le soviétique posa immédiatement ses doigts sur une espèce de grillage. Comme tous les autres, il fut aussitôt happé et se retrouva comme prévu dans un autre pays.

Et bien, ce n’était pas le pôle Nord ou la Finlande mais les Carpates... Et s’il avait eu un doute sur le pays où ils étaient, la joie et l’exubérance de Nikolaï le lui ôta. Ils étaient chez lui, en Roumanie. Ayant atterris dans un chalet bien douillet, ils avaient eu ensuite les explications nécessaires et leur séjour commencerait par la visite du château de Dracula ! Le séjour démarrait à merveille ! Le manoir était angoissant à souhait, tout le mieux pour faire peur à ces jolies demoiselles qui faisaient parties du groupe. La visite passa ainsi à toute vitesse et évidemment fut enchaînée par une bataille de boules de neige. C’était le passage obligé quand il y avait de la neige et des filles... Quoi de plus amusant que de leur lancer des projectiles froids et humides et d’entendre en réponse leurs cris surpris et effrayés qui se transformaient très vite en de grands éclats de rire ?

Après une matinée déjà bien remplie, les estomacs gargouillaient et ils empruntèrent à nouveau les téléphériques magiques pour retourner à la chaleur du chalet et du bon déjeuner qui les attendait. Apparemment, ils avaient besoin de prendre des forces puisque le programme avait l’air bien rempli. Ils étaient censés faire une sortie "découverte et observation" l’après-midi même, quoi que cela puisse être... Après avoir fait une petite pause aux toilettes, le russe arriva à la table alors que le repas était déjà bien entamé. Andrzej s’installa alors à côté de son ami roumain qui discutait avec un gars qui semblait avoir les mêmes origines qu’eux. C’était le clan des slaves ou quoi ?

- Hey Niko, content de retrouver ton pays, non ? demanda-t-il avec un sourire.

L’enthousiasme du jeune homme faisait vraiment plaisir à voir, lui qui était si réservé d’habitude.

[HJ : Désolé pour la couleur, pas fais gaffe ^^ Sinon pour une petite précision, normalement ça s'écrit Łukasz et se prononce "Oukache", mais la lettre est chiante à trouver...]

- "Vraiment? Dans quelles montagnes ? Mon anglais n'est pas toujours bon, je suis désolé. Je n'y comprend pas... Tu dis dans ces montagnes, comme le pronom démonstratif qui veut dire celles des Carpates et puis tu dis que ce n'est pas ici. Voulais-tu dire Les montagnes ?"

Lukasz sourit. Le roumain était charmant, avec son accent hésitant et sa timidité apparente. On sentait qu'il avait du mal avec la langue anglaise. Il donnait l'impression d'avoir appris sur le tas, plus en écoutant des conversations qu'avec un bouquin. Lukasz avait le même problème avec le russe, qu'il avait apprivoisé en fréquentant ses camarades à Durmstrang. Il le parlait intuitivement, mais avait beaucoup de mal avec la grammaire. Il se dit d'ailleurs pour la énième fois qu'il lui faudrait acheter un bouquin un de ces jours pour le travailler de façon plus scolaire...

- "Je parlais des Carpates, mais pas des Carpates roumaines. J'ai passé toute mon enfance en Pologne, et je partais souvent en vacances avec mon père à la montagne, du côté de Zakopane. Une ville un peu touristique, mais qui a su garder un côté traditionnel." , expliqua-t-il. Il dirigea sa main vers la fenêtre, vers le nord-ouest. "D'ailleurs, ça ne doit pas être si loin d'ici, à quelques centaines de kilomètres à peut près. Et donc tu es né dans les environs ?"

- "Oui j'y suis né ici, et j'ai grandi ici aussi. D'abord dans les montagnes, puis en villa... Euh, Ville-Oui Malgré la ressemblance, Nikolaï avait apprit que ces mots étaient très différents, malheureusement il les confondait encore parfois- avant dé revenir à ma première amour: c'est à dire habiter dans les Carpates. Chez nous on dit qué les montagnes qui te voient naître, elles té gardent toujours prisonnier. Tu ne pourras, ni ne voudras jamais échapper à les montagnes."

Lukasz connaissait quelques histoires sur les tziganes. Il en avait souvent vu dans sa jeunesse, mais son père préférait les éviter. L'année dernière, il avait eu l'occasion de parler avec quelques-uns d'entre eux, et il avait eu le souvenir de gens très réservé et communautaire, mais qui pouvait s'avérer être des personnes très sympathiques lorsqu'on les abordait un peu plus. Et il savait que les légendes et la fatalité avaient une place très importante dans leurs coutumes. Il eut un sourire en coin amusé en se rendant compte que Nikholaï s'appliquait à parler de façon plus posé et structuré. Il ne comprenait pas que c'était justement son accent et ses fautes qui le rendait si attirant.

- "Tu es Lucasz non? Je sais ton prénom car il me rappelait le consonance dé mon pays."

Le polonais acquiesça, gardant toujours son sourire. Il accepta avec plaisir le verre d'eau, et remercia Nikholaï.

- "C'est moi. Lukasz est un prénom typiquement polonais. Il faut avouer que les langues polonaises, tchèques et roumaines sont très proches. Ca m'est souvent arrivé de me faire comprendre par un tchèque en parlant polonais, et vice versa. Peut-être que la même chose est possible avec le roumain ?"

Les conversations continuaient autour de lui, et il profita d'un petit moment pour aller se chercher une part de tarte à la citrouille. Lorsqu'il revint, le roumain se tourna de nouveau vers lui.

- "Tu parles très bien l'anglais! Où as-tu apprit? Moi depuis tout petit mais que avec les livres et la télé quand elle est arrivée... Pas beaucoup de pratique."

Finalement, Lukasz s'était trompé. C'était justement l'inverse, Nikholaï avait uniquement appris les bases, et peinait juste à les appliquer dans une discussion. Lui avait eu la chance de pouvoir faire les deux... Il faisait encore quelques fautes bien sur, mais rien de bien méchant. Il faisait par contre attention à toujours garder son léger accent polonais. Il savait que ce dernier rajoutait à son charme, et il était surtout très fier de ses origines.

- "Mon père a commencé à m'apprendre l'anglais très tôt, je ne me souviens même pas quand. Il me forçait souvent à parler anglais, pour m'entrainer. Et j'ai continué à Durmstrang... Et ça a porté ses fruits. Mais rassure-toi, tu te débrouille déjà très bien ! Tu manques juste un peu de pratique, c'est quelque chose qui prend toujours du temps."

Il but une gorgée, et était en train de se demander s'il était possible de fumer à l'intérieur, lorsqu'un autre étudiant s'approcha d'eux.

- "Hey Niko, content de retrouver ton pays, non ?"

Une lueur d'intérêt s'alluma dans les yeux de Lukasz. Un autre slave ? En tout cas, Lukasz avait la curieuse impression de l'avoir déjà vu quelque part, mais pas à l'UMA...

Tout sourire, le brun se tourna alors vers l’autre membre de leur trio slave qui avait l’air d’être de la même année que Nikolaï et se présenta,

- Salut, je suis Andrzej. Tu es polonais, non ? Il me semble bien reconnaître l’accent...

Certes, le russe ne savait pas vraiment la langue, il avait juste quelques notions mais son père ayant des origines polonaises, cela n’était pas difficile à identifier. Après tout, il portait le prénom bien polonais d’un de ses ancêtres, un arrière grand-père qu’il n’avait jamais connu... Entre-temps, Nikolaï exprima avec grand enthousiasme sa joie de retrouver ses chères montagnes même s’il reconnut qu’il avait pensé qu’Andrzej avait raté le portoloin, chose qui n’était vraiment pas loin de la vérité. Il s’en était fallu d’un cheveu...

- Tout comme à ton absence, j'étais inquiété, je croyais que le portoloin avait été plus vite que toi... Enfin je veux dire, que tu avais resté sous le douche et qué l'heure avait couru plus vite que toi.

Le roumain semblait avoir plus du mal avec son anglais que d’ordinaire, sans doute un effet secondaire de se retrouver dans son pays natal. Néanmoins, ses périphrases avaient le don d’amuser le russe.

- Oui, en fait c’était moins une, avoua Andrzej avec un petit sourire penaud. Je suis arrivé pile quelques secondes avant le départ. Je crois que j’aurais pas dû sortir hier soir...

Au vu de ce qui avait failli se produire – rater l’occasion de passer un week-end de détente entre étudiants – cela aurait été probablement la meilleure chose à faire. Seulement voilà, chasser le naturel il revient au galop, ce qui voulait dire entre autres que le soviétique, malgré toutes les bonnes intentions qu’il pourrait avoir, ne pourrait jamais faire l’impasse sur une soirée prometteuse en plaisirs de tous genres. Aussi, même si le réveil avait été difficile et le départ encore plus laborieux, les quelques heures passées en compagnie de deux tigresses valaient largement le coup.

Tout en écoutant d’une oreille distraite, le brun profita ensuite que les deux autres garçons conversaient pour finir rapidement son assiette. Il était affamé ! Avec tout ça, il n’avait même pas eu le temps de prendre son petit-déjeuner. Et, entre ça, le fait que son organisme essayait encore de se débarrasser de l’alcool de la veille, la visite du matin et la bataille de boules de neige qui avait suivie, son ventre avait gargouillé comme un fou. De plus, des produits locaux étaient proposés dans le choix des plats et le slave retrouvait ainsi avec bonheur la bonne cuisine et non pas ces choses infâmes qu’ils étaient obligés d’ingurgiter en Angleterre !

La question de Nikolaï lui fit froncer les sourcils. Est-ce qu’il avait pensé à prendre son appareil photo ? Normalement oui, vu qu’il avait préparé vite fait ses affaires la veille avant de sortir.

- Je crois bien que je l’ai pris mais faudra que je vérifie... Mais je sais pas si on aura le temps de faire du tourisme, le programme a l’air assez chargé. Je me demande d’ailleurs ce qui est prévu pour cet aprèm.

L’intitulé "sortie découverte et observation" était bien trop vague à son goût. Reposant ses couverts, le soviétique s’adossa à sa chaise et regarda le polonais d’un air intrigué. Son visage lui disait quelque chose, pourtant il était pratiquement sûr de ne l’avoir jamais croisé à l’Uma.

- Au fait Lukasz, tu n’étais pas à Durmstrang ? J’ai l’impression de t’avoir déjà vu quelque part...

[HJ : Bonjour, bonjour ! Je viens de débarquer, alors comme il faut bien commencer quelque part, je me lance et je prends part à la conversation, si cela ne vous embête pas ! ]


Quand Ellie entendit parler du week-end à la neige, elle se dit que ce serait une bonne occasion pour rencontrer d’autres étudiants. Elle avait été tellement préoccupée par ses études, ces trois derniers mois, qu’elle en avait presque oublié de sortir et de se faire de nouveaux amis !
Au samedi matin du départ, elle s’était donc rendue dans le hall dès neuf heures moins vingt, sa valise pleine d’épais pulls en main, excitée à l’idée de passer un week-end entier à se détendre, et de sans doute rencontrer de nouvelles personnes.

Une fois qu’elle eût saisi la raquette de tennis que le directeur avait fait apparaître à proximité de là où elle se trouvait, la matinée passa très vite. Ils avaient transplané jusque dans les Carpates (ce fait ne fit que décupler son enthousiasme) et avaient eu l’occasion de voir le château du comte Dracula. Ellie avait prêté une grande attention au guide durant la visite : elle raffolait des anecdotes sombres et un brin fantaisistes qu’il avait raconté. Elle aurait aimé en savoir plus, mais à la fin du tour, un autre étudiant, manifestement étranger, était resté avec le guide et avait discuté avec lui en Russe. La curiosité d’Ellie était telle qu’elle pouvait développer des capacités étonnantes quand il s’agissait d’en apprendre plus sur quelqu’un, mais ce don n’allait pas jusqu’à la compréhension soudaine d’une langue étrangère.
Elle choisit alors, puisque tous les autres étudiants étaient dehors à faire une bataille de neige et que cela lui laissait un peu de temps, d’aller elle-même explorer un peu le château. Cependant les pièces fermées au public étaient bien verrouillées, il s’avéra impossible d’en passer une seule; et elle eût beau toucher toutes les armures présentes dans le grand salon, appuyer sur toutes les dalles et mettre sa tête dans toutes les cheminées, elle ne découvrit aucun passage secret. Comme c’était décevant.

Heureusement, la perspective d’un bon repas chaud au chalet lui remonta considérablement le moral, et quand elle entendit la conversation de ses voisins de table, ce fût encore mieux. Ils parlaient tous avec un accent plus ou moins prononcé, et parmi eux se trouvait le garçon qui avait discuté avec le guide un peu plus tôt. Ils semblaient discuter de leur enfance, qu’ils auraient passé dans les pays de l’Est, peut-être même ici, semblait dire l’un d’eux. Cette conversation avait l’air pour le moins intéressante, et Ellie mourrait d’envie d’y prendre part, même si ça ne se faisait pas vraiment.
C’est quand un des garçons proposa aux autres de les emmener sur des sentiers que les touristes ne voyaient jamais qu’elle décida de se lancer et avec son plus beau sourire demanda :

- Ça doit être vraiment très joli… Ça vous dérangerait si je vous accompagnais ? Oh, je m’appelle Ellie au fait !

- "Salut, je suis Andrzej. Tu es polonais, non ? Il me semble bien reconnaître l’accent..."

Andrzej ? Un prénom typiquement polonais. Etait-il possible qu'il se soit trouvé un compatriote ? Cela pourrait expliquer l'impression de déjà vu qui le taraudait. En tout cas le nouvel arrivant n'avait pas une once d'accent en anglais ; ou alors Łukasz n'était pas capable de le déceler. Il lui serra la main, sourire en coin.

- "Je suis découvert. Je m'appelle Łukasz, et oui, je suis polonais. Toi aussi ? Avec un prénom pareil, le contraire serait étonnant."

Ils continuèrent de discuter, et Nikolaï proposa son parcours des sentiers cachés. Après tout pourquoi pas ? Ils ne risquaient pas trouver meilleure visite que celle faite par un enfant de la région. Łukasz était déjà venu dans les Carpates, mais en Pologne. Et c'était assez différent d'ici. Là, il y avait un côté plus... sauvage, plus naturel. Il fallait dire que le développement récent de la Pologne avait reboosté le tourisme, et ce dernier avait tendance à gâcher les plus belles choses. Si Andrzej avait prit son appareil, cela pourrait sûrement donner des photos magnifiques.

- Je crois bien que je l’ai pris mais faudra que je vérifie... Mais je sais pas si on aura le temps de faire du tourisme, le programme a l’air assez chargé. Je me demande d’ailleurs ce qui est prévu pour cet aprèm.

En effet, ce qu'on leur avait dit était passablement vague. Bah, ils auraient au moins une ou deux heures à tuer, sûrement. S'il y avait un petit temps de repos après le repas, ils pourraient même y aller maintenant. Łukasz était curieux de voir les paysages que leur promettait Nikolaï. Tout à coup, il eut la désagréable sensation d'être observé, et remarqua l'air intrigué d'Andrzej. Ainsi ce n'était pas qu'une impression, même lui semblait le connaitre. Il s'apprêta à dire quelque chose, mais Andrzej le devança.

- Au fait Lukasz, tu n’étais pas à Durmstrang ? J’ai l’impression de t’avoir déjà vu quelque part...

Tilt. C'était donc ça ! Un large sourire s'afficha sur le visage de Łukasz. En effet, il s'en rappelait maintenant. Andrzej avait un an de plus que lui à Durmstrang, cela devait être pour ça qu'ils s'étaient si peu croisés. A l'époque, Andrzej avait la réputation d'être un véritable homme à femmes, enfin ce qui s'en rapprochait le plus pour des adolescents... Łukasz se demanda si c'était toujours le cas maintenant.

- "Oui, j'étais à Durmstrang ! Je me demandais aussi si on s'était pas déjà croisé ; c'était là-bas. On a pas du beaucoup se fréquenter, j'avais une année de moins que toi. Ca fait plaisir de revoir des têtes connues... Tu connais d'autres personnes qui viennent de Durmstrang ?"

Tout à coup, une fille qui écoutait distraitement leur discussion depuis un petit moment les interrompit, lorsque Nikolaï continua de parler de sa proposition de visite. Łukasz avait déjà du la croiser dans les couloirs. Plutôt mignonne, elle donnait l'impression d'être très ouverte et en constant trop plein d'énergie.

- Ça doit être vraiment très joli… Ça vous dérangerait si je vous accompagnais ? Oh, je m’appelle Ellie au fait !

Łukasz lui sourit, se tournant vers elle. Après tout, pourquoi pas ? Cela remonterait le quota féminin de la promenade.

- "Enchanté, moi c'est Łukasz. Moi, je n'y vois pas d'inconvenient, faut voir avec le guide", dit-il d'un air amusé en se tournant vers Nikolaï.

[HJ : j'ai suffisamment repoussé pour les retardataires Vous rattraperez la sortie en route, on ne va pas faire attendre tout le monde...]

Tandis que les étudiants devisaient, une silhouette s'approchait du chalet, lourdement chargée, raquettes aux pieds, et engoncée dans de multiples couches de laine pour se protéger du froid mordant. La silhouette était un peu essoufflée : elle était partie ce matin aux aurores depuis la vallée et devait arriver en début d'après-midi au chalet que lui avait indiqué son employeur : il y avait de la route, et elle avait dû presser le pas pour être à l'heure. Les clients n'attendaient pas ! Et puis l'homme - puisqu'il s'agissait en réalité d'un représentant de la gente masculine - était content de pouvoir partager sa passion : la montagne.

Il arriva enfin en vue du petit chalet qu'avait loué le groupe de touristes. Par les fenêtres, il discerna de l'agitation... Les jeunes gens devaient certainement terminer leur repas. L'homme fit une courte pause à quelques centaines de mètres de sa destination, inspirant profondément et se gonflant de l'air frais pour se mettre en condition.

Il termina le chemin d'un pas vif et arriva rapidement à la petite maison de bois, de laquelle émanait bonne humeur et convivialité. L'homme retira prestement ses raquettes et frappa quelques coups vigoureux à la porte. N'attendant pas de réponse, il entra, un sourire jovial fixé au visage.

- Bonjourrr à tous ! Je m'appeler Vassili, et je êtrrre votrrre guide pourrrr aprrrès-midi ! Vous allez bien ?

L'homme qui venait d'entrer et parlait anglais avec un accent de l'est à couper au couteau était grand, très grand, mais élancé, malgré les nombreuses épaisseurs de laine qui semblaient le protéger du froid. Une barbe hirsute couvrait sa mâchoire, et il retira un bonnet ridicule tandis qu'il entrait plus avant dans la pièce, saluant les convives en s'inclinant légèrement, le sourire toujours étincelant.

Spoiler:

- Bien, j'espèrrre que vous avoirrr bien mangé carrr je emmener vous dans la montagne et vous avoirrrr besoin énerrrgie pourrr prrrofiter sorrrrtie. Je emmener vous découvrrrrir notrrrre merrrveilleuse faune et florrrre des Carrrrpates. Je êtrrrre spécialiste d'une crééééaturrrre trrrrès parrrticulièrrre, que je espérrrer pouvoirrr montrrrer à vous. Prrrépareez vous, nous parrrtirr bientôt pourrr essayer de aperrrrcevoir le... dahut !





[HJ : EXPLICATION DU JEU DE LA SORTIE:

Le but du jeu est d'être celui qui verra le dahut à la fin de la sortie.

A partir du prochain post de votre guide, dans chacun de ses RP, je cacherai dans le texte le mot DAHUT, de manières diverses et variées (que je n'énumèrerai pas pour ne pas vous simplifier trop la tâche, mais soyez inventifs, je vais vous mener la vie dure).
Le jeu consiste à trouver ce mot caché dans le texte, et à m'envoyer la réponse par MP sur mon compte "Page McHenry", en indiquant dans l'objet de votre MP [dahut], histoire que je m'y retrouve, entre le bal, les MP admin et ceux de ce jeu
Pour ce faire, vous citerez le post du PNJ, en mettant en orange les lettres du mot DAHUT pour les mettre en évidence, et me montrer que vous les avez trouvées.

Ce qui signifiera, RP parlant, que votre personnage entraperçoit le dahut (un mouvement du coin de l'oeil, un bout de patte, une trace...).

Le premier à m'envoyer le MP révélant le mot recevra 5 points, le second 4pts, le troisième 3pts, le quatrième 2pts et le cinquième 1pt. Les suivants ne voient pas la moindre trace du dahut.

ATTENTION : vous ne pouvez m'envoyer le MP de "traque du dahut" que si vous avez répondu au topic. Pas de triche, je vérifierai les heures d'envoi de MP : vous postez d'abord votre RP, et seulement ensuite vous m'envoyez le MP avec les lettres de DAHUT en orange. J'éditerai ensuite le post du PNJ au fur et à mesure des arrivées de MP pour indiquer qui a combien de points.

Le décompte des points se fera donc à chaque post du PNJ, et lorsque je posterai le dernier RP de la sortie avec le PNJ, celui qui aura totalisé le plus de points se verra l'insigne honneur d'être le seul du groupe à voir le dahut. Je lui indiquerai alors la marche à suivre à ce moment là. D'ici là, pas d'ordre de postage, ce sera donc au plus perspicace ]

- Je suis découvert. Je m'appelle Łukasz, et oui, je suis polonais. Toi aussi ? Avec un prénom pareil, le contraire serait étonnant.

Ah les joies des différentes origines et nationalités dans les familles. Bien qu’il le clamait, Andrzej n’était pas un pur soviétique. Une mère anglaise, un père russe et des origines polonaises quelque part le long de la lignée paternelle... Un savant melting pot de Sangs Purs. Cependant, au fond cela n’avait pas grande importance. Le brun avait été élevé comme un russe à part entière et, même si sa mère avait absolument insisté pour qu’il connaisse son langage, l’héritage polonais avait été quelque peu oublié. Il n’en restait que son prénom, en hommage en un lointain ancêtre.

- Ah non, en fait je suis russe ! C’est juste qu’il y a une branche polonaise dans ma famille et j’ai hérité du prénom d’un arrière grand-père polonais. J’aurai bien du mal d’ailleurs à discuter dans ta langue, j’ai juste quelques notions.

Ayant fini son plat, les yeux d’Andrzej errèrent un moment sur la table, cherchant un dessert à sa convenance, éliminant rapidement toutes les tartes, gâteaux à la crème et autres choses lourdes et sucrées. Le slave n’avait jamais tellement apprécié les sucreries – sa seule faiblesse étant le chocolat de temps en temps – et se goinfrer de pâtisserie ou de bonbon n’était pas pour lui. Il avait déjà assez de vices comme ça... Finalement, comme très souvent, le brun choisit des fruits et se servit un bol de framboises.

- Oui, j'étais à Durmstrang ! Je me demandais aussi si on s'était pas déjà croisé ; c'était là-bas. On a pas du beaucoup se fréquenter, j'avais une année de moins que toi. Ça fait plaisir de revoir des têtes connues... Tu connais d'autres personnes qui viennent de Durmstrang ?

Voilà, le mystère était résolu ! Andrzej ne se souvenait pas forcément de Lukasz car, comme il venait de le souligner, ils n’étaient pas de la même promotion. Cependant, l’impression de déjà vu avait été très forte. Peut-être qu’il avait joué au Quidditch... Cela expliquerait pourquoi il se rappelait son visage.

- Malheureusement, pas beaucoup et personne à l’uma de toute façon...

Une voix féminine s’interposa alors, interrompant la conversation entre le trio slave.

- Ça doit être vraiment très joli… Ça vous dérangerait si je vous accompagnais ? Oh, je m’appelle Ellie au fait !

Immédiatement, l’attention du soviétique se tourna vers la jeune sorcière qu’il n’avait pas encore remarqué, la détaillant au passage comme il le faisait toujours plus ou moins consciemment quand il se retrouvait face à une personne du sexe opposé.

- Toute jolie fille est la bienvenue, accueillit Andrzej avec un sourire charmeur.

Plus on était de fous, mieux c’était, et cela lui donnerait ainsi l’occasion de faire plus ample connaissance avec cette Ellie qu’il n’avait jamais rencontré. Cela lui permettrait d’ailleurs de se rattraper. Il avait été tellement à la bourre depuis le matin qu’il n’avait même pas encore eu le temps de draguer proprement quelqu’un...

- Au fait, tu as raison Niko, on trouvera bien un moment pour y aller. Depuis le temps que tu me parles de tes montagnes, il faut que je les voies !

Sa brève visite dans ce pays ne lui avait pas donné l’occasion de voir les magnifiques paysages que lui contait souvent son coloc’. La nostalgie du roumain pour sa patrie avait été évidente et Andrzej était content que Nikolaï ait cette opportunité pour retrouver les montagnes de son enfance. Il s'avérait que slave était même pressé de découvrir les merveilles tellement décrites par son ami, à croire que son enthousiasme était contagieux.

Alors que le repas tirait à sa fin, un individu fit alors son entrée. Cela devait être leur fameux guide pour l’excursion de l’après-midi. Cependant, il ne s’attendait pas au discours du barbu... Le Dahut ! Ils allaient chasser le dahut !

- Et bien, on va s’amuser pour le trouver... déclara Andrzej à ses comparses avec un petit sourire.