[Yup, je m’incruste, b’soir à tous]

Le plus dur, dans cet environnement, c’était de ne pas perdre de vue son groupe. Non pas que le brouillard soit intense, mais la distraction de Zân atteignait des sommets. Il faut la comprendre, c’était la première fois de sa vie qu’elle se trouvait entourée de tant neige.
Bien sûr, elle en avait déjà vu. Il y avait même un mot pour cela dans sa langue. Šalgu. La preuve que ce n’était pas si inconnu que ça pour elle. Contrairement aux idées reçues, il neigeait de temps en temps dans son pays. Bon, c’était de la neige fondue, mais ça comptait quand même. De mémoire d’homme, on n’avait vu de la vraie neige à Babylone qu’une seule fois. On en avait fait un peu précipitamment un présage de paix. Mais de la neige, solide, épaisse, avec la végétation et les montagnes qui allaient avec, ça c’était nouveau.
Elle n’avait pas assez de ses deux yeux pour se régaler du spectacle qui s’étalait devant elle. Ni assez de ses deux mains, d’ailleurs. Et c’était pour cette raison qu’elle se faisait distancer par les autres élèves, qui n’étaient pas tous franchement concernés par le paysage. De temps en temps, elle s’arrêtait pour ramasser un peu de neige qu’elle serrait jusqu’à la faire devenir si compacte qu’elle se cassait en deux. Une autre fois, c’était pour observer un flocon de très près, cherchant à capter sa forme. Et puis surtout, elle s’arrêtait pour ramasser tel ou tel cailloux à l’aspect étrange ou plaisant, tel ou tel végétal inconnu. Elle mettait ses trouvailles dans la besace en cuir fatiguée qui ne la quittait jamais. Là-bas, chez elle, il y avait une pièce qui n’attendait que ces nouveaux objets de collection.

Zân n’avait aucune idée que regarder les cailloux n’avait aucun intérêt pour cette excursion. A vrai dire, elle n’avait pas franchement écouté le guide. Elle qui avait parfois du mal à comprendre l’anglais le plus pur, elle avait vite abandonné pour l’anglais d’un roumain de souche. Ayant raté l’annonce sur la recherche du dahut, elle était de même passée à côté d’une information capitale : il allait faire très froid.
Bien sûr, elle n’était pas stupide au point de croire qu’il fasse chaud dans un pays couvert de neige. Mais elle n’avait pris en compte une éventuelle graduation dans le « faire froid ». Ses habituelles bottes de montagnard ayant fait leurs preuves en terrain chaud, Zân ne doutait pas qu’elles fassent de même en terrain froid. Par précaution, elle s’était quand même munie d’un châle en laine épaisse. Mais les faits étaient là : elle mourrait de froid. Et elle était trop accaparée par le nouvel environnement pour s’en rendre compte, ou même pour penser à jeter un sort qui la réchaufferait.

Voyant qu’elle rattrapait presque la fille en manteau noir qui comme elle trainassait derrière le groupe – mais visiblement pas pour les mêmes raisons – Zân s’autorisa à faire une pause. Elle avait toujours du mal à se mêler aux autres élèves, si différents des gens de son peuple, et ne comptait pas forcer sa nature aujourd’hui. C’est sûr, on peut se demander ce qu’elle faisait là, alors, si elle n’avait aucune intention de faire connaissance avec ses camarades. Etait-elle entrée dans la salle parce qu’il y avait de la lumière ? Et bien, oui, c’est à peu près ça.
D’un geste lent, Zân rabattit son étole et offrit son visage au soleil. C’était devenu une habitude depuis qu’elle était arrivée à Londres, cette recherche désespérée du soleil. Un vrai tournesol. Si elle se concentrait suffisamment, et si la petite brise glacée qui lui faisait presque avoir les joues rouges sous son hâle ambré s’arrêtait, elle pouvait quasiment sentir la chaleur timide des rayons.
Comme la jeune fille-point-de-repère recommençait à la distancer, Zân se remit en route. Elle dû résister à l’envie qui la tenaillait depuis son arrivée : s’asseoir dans la neige. Est-ce que c’était confortable ? La neige n’était pas vraiment douce, contrairement à ce qu’elle avait pu imaginer, mais la question de son confort restait en suspend.
L’expérience ne serait pas pour tout de suite, n’ayant pas franchement envie de se perdre dans cet endroit décidément trop froid pour être honnête.

Lukasz s'était arrêté, admirant le paysage. Le tapis de verdure parsemé de neige descendait jusqu'au fond de la vallée, où coulait tranquillement un ruisseau. Aucune construction ou intervention humaine ne venait troubler le décor, et il s'en dégageait un sentiment de calme absolu, que seul venait troubler le coulis de l'eau et les murmures des discussions des étudiants. Le polonais se rappelait de ses voyages avec son père, de leurs balades sur les hauteurs... Les seuls véritables moments qu'ils avaient partagés ensemble. Toujours très respectueux de la nature, ils avaient eu l'occasion de voir certains animaux que peu auraient pu. Mais jamais de dahut, et Lukasz était pressé de remédier à cela. Et de toute façon, ce respect avait disparu depuis qu'il s'était mis à fumer, pensa-t-il ironiquement. Il tira une dernière bouffée, et écrasa le mégot dans un petit sachet qu'il gardait avec lui. Il n'en était pas au point de souiller cet univers immaculé...

Il sortit sa flasque, et but quelques gorgées, laissant la chaleur de l'alcool lui réchauffer le corps. Il entendit alors ldes crissements de bruits de pas derrière lui, et remarqua alors les deux étudiantes qui restaient en retrait. L'une d'elle avait un aspect étrange, presque décalé ; on avait l'impression qu'elle avait adapté des habits légers à cette escapade en montagne enneigées, avec un succès plutôt mitigé. Sa peau bronzée et ses cheveux noirs trahissaient ses origines orientales. Lukasz eut un sourire amusé lorsqu'il vit qu'elle semblait plus absorbée par la neige et la géologie environnante que par le paysage. Il haussa les épaules. Chacun sa façon de voir les choses.

L'autre était habillée élégamment mais aussi légèrement, et semblait s'ennuyer passablement, même si elle ne cessait de sourire. Elle passa à côté de lui, et le polonais remarqua alors le léger tremblement qui parcourait son corps. Il eut un sourire en coin, et lui proposa gentiment sa flasque.

" C'est un peu agressif, mais ça a le mérite de réchauffer", dit-il en plaisantant.

[Avec toutes mes excuses pour le retard ^^']

Une dernière question avait fusé avant le départ, concernant ses éventuelles études, et le guide avait répondu d'un sourire complice. Il s'était avancé de quelques pas et avait fini par lâcher, au rythme de son pas lent :

- Moi pas avoirrrr fait études. Moi juste aimer naturrrre. Moi juste avoirrr deux yeux et savoirrr m'en servirrr.D

Il avait bien entendu laissé la porte ouverte au dialogue, mais avait poursuivit la marche sans ralentir pour autant, et la cadence imposée avait pour un temps réfréné les vélléités de bavardages trop intensifs.

La petite troupe s'était engagée depuis une bonne heure à présent à travers les reliefs des carpates, et Vassili avait bien remarquéAque tous, malgré leurs diverses origines, semblaient heureux de se trouver ici. Bien sûr, tous n'étaient pas aussi à l'aise au milieu de cette nature sauvage, mais même pour les plus citadins d'entre eux, la curiosité et la surprise semblaient faire effet. Le roumain était satisfait et heureux de l'effet que ses montagnes faisaient à ces jeunes touristes.HL'air frais et les températures devaient assurément les changer de la moiteur habituelle de Londres... Après tout, c'était de notoriété publique non ? Londres, c'était gris et humide, toute l'année. Alors, pour sûr, ils devaient être ravie d'être enfin au bon air !

Arrivant sur une plaine à flanc de montagne, dans un vallonU ombré, le guide ralentit quelque peu et finit par faire stopper son groupe.

- Ah, vous voirrrr là ? Prrrrésence dahut indéniable !

Et le brun de désigner, en bordure du chemin, un petit tas de crottes, visiblement d'uneTfraîcheur relative...

[HJ :
Récap des points au post précédent :
1/ Nikolaï Tsekhov -----> 5pts
2/ Łukasz Pajzderski -----> 4pts
3/ Cadfael William Cadell -----> 3pts
4/ Andrzej Miaskovski -----> 2pts
5/ Saya Hondashi -----> 1pt

Points obtenus pour l'énigme de ce post :

1/ Cadfael William Cadell -----> 5pts
2/ Andrzej Miaskovski -----> 4pts
3/ Nikolaï Tsekhov -----> 3pts
4/ ?? -----> 2pts
5/ ?? -----> 1pt

Total provisoire :

1/ Cadfael William Cadell -----> 8pts
1/ Nikolaï Tsekhov -----> 8pts
3/ Andrzej Miaskovski -----> 6pts
4/ Łukasz Pajzderski -----> 4pts
5/ Saya Hondashi -----> 1pt

Je rappelle que tous les étudiants peuvent participer, il faut juste qu'ils rattrappent le topic en marche en lisant les précédentes pages ]

Il faisait chaud.

Ou plutôt, pour être honnête, il avait chaud. Il courrait dans tous les sens, s'émerveillant de chaque animal fuyant ou non sur son passage. Il avait déjà mitraillé la plupart de la faune ambiante. Il scrutait tout autant les hauts flancs des montagne. Le Dahut était sans doute là, à les observer, tapis dans un buisson.

Il ne se préoccupait guère de ce que disait ses camarades. Il écoutait quelque peu le guide, coupant toujours au couteau l'accent fort prononcé de l'homme.

- ...c'est sûr que l'important n'est pas les années d'études ou ce qu'on a étudié. Il est plus important d'être débrouillard.

Il l'avait dit en passant près du guide, touché par sa nature franche. Il l'enviait de vivre dans ce cadre. Cela changeait radicalement de Londres, de ses rues grises et froides. Ici l'air était revigorant, l'air brûlait les poumons tellement il était pur.
Il s'arrêta, intrigué par un buisson qui frissonnait. Il s'approcha, à pas de loups, avant de glisser une main gantée dans le feuillage. Il la retira aussitôt, sentant une douleur au bout de ses doigts. Devant lui se trouvait une hermine, blanche comme la neige environnante. Seul son museau et ses yeux noirs la laissaient visible.

- C'est vraiment un endroit d'une rare beauté.

Il sorti à nouveau son appareil, tâtonnant. Il ne détachait pas son regard de l'animal, qui l'observait aussi. Pas de gestes brusques, ni rapides. Il entendait les pas du groupe crisser de moins en moins fort, mais peu importe. Il les rattraperait.
Il plaça avec lenteur l'objectif devant son oeil et appuya. A peine un léger clic. Il avait pris soin, avant de venir, de défaire le flash. Il prenait vraiment trop de place, et aurait sans doute effrayé tous les animaux. Il en avait déjà peur lui-même...

Il s'éloigna à reculons, avant de courir rejoindre le groupe. Ils allaient finir par le semer. Alors qu'il prenait de la vitesse, le groupe stoppa, forçant le blond à s'arrêter en faisant de grands moulinets avec les bras. Qu'il devait avoir l'air benêt des fois! Garder une âme d'enfant était parfois assez difficile à porter.

Les autres ne semblèrent cependant pas le remarquer. Du moins, ils ne lui firent pas de remarques immédiates, pas plus que de longs soupirs blasés.

Il prit part au cercle qui se formait, pour découvrir un tas de crottes fumantes. Le guide leur annonça que le Dahut ne devait pas se trouver loin. Le fumet qui se dégageait des sécrétions, combiné à la chaleur apparente, était un signe majeur. L'animal tant convoité était près d'eux. Il les précédait de peu sans doute.

L'envie de Cadfael de découvrir l'apparence exacte de l'animal mythique s'éleva un peu plus. Il dût se contenir pour ne pas avancer, mitrailler tout ce qui bougeait. A présent, il devait faire attention. L'appareil était long à recharger, s'il photographiait au hasard et que le Dahut se montrait juste après, il en serait vert.

Ils n'étaient plus loin. Le safari des Neiges continuait.

Bien, toutes les bonnes choses avaient une fin et autant Andrzej avait apprécié la froide beauté de ces montagnes, autant maintenant il lui tardait de retrouver un endroit plus civilisé. Franchement, s’il avait su qu’ils allaient passer leur temps à s’extasier devant des déjections fumantes, il aurait mieux fait de s’abstenir et de rester à Londres. Il aurait très bien pu être en ce moment en charmante compagnie avec un bon verre de whisky de feu au lieu d’errer dans la nature à la recherche d’une créature imaginaire. Ce guide avait bien l’air sympathique mais apparemment ça ne tournait pas très rond dans sa tête, il s’amusait à présent à farfouiller dans la masse malodorante ! Que de simagrées pour rien du tout. Le dahut était aussi réel que la chasteté du russe !

S’éloignant du groupe fasciné par les excréments, Andrzej regarda un peu les filles présentes qui malheureusement avaient déjà été accaparées par d’autres gars, bien plus rapides que lui sur le coup, ce qui était le comble pour le séducteur qu’il était. L’humeur soudain plus maussade, il rejeta sans vergogne la faute à son colocataire. Nikolaï lui avait tant parlé de ses montagnes que, pour une fois, le soviétique avait prit le temps de contempler le paysage qui l’entourait plutôt que les jolis minois de ces demoiselles. Et voilà le résultat !

- Avec ces indices, nous savoirrrr plus prrrécisément verrrs où cherrcher. Trrraces dirrriger sud/sud-est, alorrrs nous prrrendre rrroute de verrsant. Vous fairre attention car chemain dangerrreux, mais vous pas regrrretter : paysage êtrrre encorrre plus magnifique - si si, ça êtrrrre possible - et ça rapprrrocher nous vrrraiment de la crréaturre !

Soupirant, Andrzej suivit la petite troupe. Au moins, ils avançaient, ce qui était une très bonne chose. Plus vite, ils faisaient le parcours que le guide avait prévu, plus vite ils retourneraient au chalet. S’engageant sur la route indiquée, le brun dut pourtant se rendre compte que Vassili avait quand même raison. La vue était spectaculaire... Par contre, le chemin étroit était effectivement peu sûr et l’étudiant s’arracha à cette vision vertigineuse et fit plus attention où il mettait ses pieds. Heureusement d’ailleurs car il y avait un autre tas de crottes non loin... Est-ce qu’ils provenaient de la même bestiole qu’avant ou non, Andrzej n’en savait rien et à vrai dire n’en avait rien à faire. La seule chose qu’il retenait était qu’ils étaient très loin de cette blancheur immaculée de la montagne...

[Hj: Merchi Niko ]

Emmanuel avait toujours été un aventurier dans l'âme. Un vrai de vrai, capable de se passer de nourriture, de feu, d'abri pendant des jours à la fois, qui n'avait pas peur de se mettre les deux pieds dans la boue, de grimper dans les arbres, de se mettre torse au sol pour explorer des endroits qui auraient pu sembler hors d'accès pour les autres. Plus jeune, il avait passé des étés complets à coucher à la belle étoile, à voyager à pieds ou en canot. Il avait même fait l'expérience en plein hiver, pêchant sur un lac glacé, dormant dans un sac de couchage isolé de façon magique pour le protéger du froid.

Mais s'il y avait quelque chose que Manu était incapable de faire, c'était traquer. Complètement incapable. Il n'avait ni la patience, ni la passion de le faire. C'est pourquoi il était resté en arrière du groupe, n'ayant aucune difficulté à monter, éviter les obstacles qui pouvaient se trouver devant lui. Il ne voulait pas interrompre les autres dans leurs recherches pour le dahut.

Son regard s'arrêtait ici et là, sur ses camarades, sur les montages, le paysage féérique des Carpates, le guide excentrique. Cela le fit sourire. C'était fort intéressant de voir ses amis dans un contexte aussi différent que celui de l'école. Certains étaient authentiques, d'autres complètement différents. Il restait silencieux, s'amusant à analyser les autres sans qu'ils ne le sachent.

Il remarqua ensuite que Andy ne semblait pas très enchanté d'être là. Il s'approcha de lui de quelques pas rapides et glissa un bras autour de ses épaules, lui frottant les cheveux d'une main.

« Voyons Andy, ça t'intéresse pas, de traquer un animal boiteux? »

Il rit un peu. Non, il n'avait rien du tout contre les légendes et coutumes de l'endroit, et s'il avait eu un peu de talent, il se serait follement amusé à tenter d'apercevoir cet animal mythique. Mais bon, ce n'était pas le cas. Valait mieux partager son embêtement avec quelqu'un que seul.

[Je trouve pas le dahuuuuuut... ]



- Voyons Andy, ça t'intéresse pas, de traquer un animal boiteux ?

Le russe jeta un petit regard amusé à Manu qui venait de le rejoindre et qui semblait en fait penser exactement la même chose que lui. Il ne pouvait pas du reste en être surpris. Ce n’était pas le genre d’occupation qui les intéressaient à tous les deux.

- Je préférerai traquer autre chose, moi... répondit-il avec un haussement de sourcil suggestif. Mais franchement qu’est-ce qu’on en a à faire de ce Dahut ? D’ailleurs, si ça se trouve, ça n’existe même pas !

Et même dans le cas hautement hypothétique où ça existait réellement et qu’un Dahut déciderait de quitter son refuge et de montrer sa truffe à un tas d’inconnus, qu’est-ce qu’ils feraient alors ? Ce n’était pas comme si ils pouvaient le ramener en souvenir. Ça devait d’ailleurs être protégé ces bestioles-là... De toute manière, même s’ils avaient le droit de se le partager, il n’y aurait pas beaucoup de morceaux pour chacun. Décidément, plus il y pensait, plus cette sortie lui paraissait des plus inutiles. Certes, ils profitaient du décor, mais ils n’avaient pas besoin des heures pour ça ! En plus, ce qui était le pire, c’était qu’à cause de l’enthousiasme de Vassili, et de certains de leur groupe – comme Nikolaï... – ils allaient à coup sûr crapahuter encore un bon moment dans ces montagnes.

D’ailleurs en parlant du diable... voici qu’il s’amenait tout souriant, sans doute s’amusant à ses dépens de son ennui mortel face à cette chasse à la créature imaginaire. Tout en parlant très vite comme à son habitude, son coloc’ lui enfonça un bonnet sur la tête.

- Tu sais que les filles jolies seraient admiratives sûr devant un homme assez malin et agile pour trouver la Dahut; elles aimer beaucoup les légendes, encore plus lorsqu'elles se réalisent... Puis l'air bon et frais a pouvoir de plus améliorer le teint de ta peau, et ton physique de grande guerrière. Allez, tu ne vas pas faire ce tête toute triste ! La bouderie te vas mal, tu vas faire peur aux gitanes jolies que tu pourrais croiser en chemin... Puis le bonnet te vas tellement bien

Bon, au moins il avait un point. Rien ne valait un peu de flatterie pour lui redonner le moral. Evidemment, son physique était parfait tel qu’il l’était et il n’avait guère besoin de grand chose de plus pour séduire les filles qu’il voulait mais ce genre d’histoire les passionnaient en général... Cela pouvait toujours servir finalement. Aussi, au lieu d’enlever le couvre-chef qui lui avait été imposé, le russe finit par l’arranger au mieux. Il voulait bien faire plaisir à Niko mais ça ne devait pas être à son désavantage.

Le roumain était aussitôt reparti à la quête du Dahut et suivait de très près leur guide. Visiblement, il avait très envie de voir cette créature. Secouant la tête avec un petit sourire, Andrzej alla vers eux, en faisant tout de même un petit écart pour éviter le tas de crottes.