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 Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law]
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MessageSujet: Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law]   Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law] EmptyDim 21 Mar - 3:14:05

[Warning : Début glauque, mention de suicide et autres joyeusetés.]

C'était lamentable, pitoyable, méprisable, navrant, calamiteux et médiocre, tout ça à la fois et plus encore, tous les mots de la création réuni pour définir ce que le genre humain pouvait produire de plus bas. Lacey n'avait pas le cœur à pleurer, il ne voulait pas ajouter au pathos de la situation. C'était aussi délicieux et délicat, le subtil équilibre psychique d'un homme décidé à se détruire lui-même. Quand on avait fait les mauvais choix, on continuait et on s'enfonçait. Quand la pelle était usée à force creuser, on utilisait ses mains. Il n'y avait jamais pas de fond, ce trou n'avait pas de fin, il n'arrêterait pas de s'y enliser, et ce tant que personne n'aurait pas l'amabilité de jeter la terre qu'il déblayait sur sa tête pour l'ensevelir, lui offrir enfin le repos. Les ongles aussi étaient noirs, tout comme les mains, la terre avait une bonne odeur et creuser éloignait de la lumière devenue insupportable. On faisait n'importe quoi, mais on le faisait avec panache, on le faisait en sachant pertinemment que l'on tissait patiemment la corde qui servirait à se pendre, fil après après fil pour obtenir enfin la forme désirée. Personne pour faire le nœud, ni accrocher l'ouvrage, c'était encore à lui que revenait cette tache. Et tant mieux, il aimait que les personnes qui l'entouraient n'aient pas à se salir les mains pour une chose aussi insignifiante. Il y avait juste un problème dans cette merveilleuse équation : Lawrence lui avait interdit d'utiliser la corde, et refusait que l'on déverse la terre sur lui.

Peu importe, il allait continuer à grossir sa corde, jusqu'à à ce qu'elle devienne trop lourde pour être portée. Déjà le poids lui paraissait intenable et il avait les épaules voutés. Était-ce le poids de son fardeau? Non, pas pour une fois. Lacey n'était pas malheureux, il riait, un peu hagard. Il tissait son fil de la journée : il avait bu. Pas qu'un peu, songeait-il, fier de lui. Le semi-irlandais était pour ainsi dire totalement torché. Il envoyait paitre les regards désapprobateurs et invitait ses détracteurs à aller faire plein de choses que la morale réprouve, surtout par derrière. Creusons, creusons, mais dans la bonne humeur. L'alcool le mettait en liesse, ne l'empêchait pas de penser mais l'empêchait de souffrir. Il pensait oui, à toute vitesse, revoyait tout mais trouvait le moyen d'en rire. Il se voyait comme un personnage de film à la troisième personne. Le héros pénible que l'on était obligé de suivre et de regarder pour comprendre le show, mais qui était moins intéressant que le reste du casting. Au final, on prenait le parti de se moquer de ses états d'âme et de ses malheurs. On l'accusait de « tou meutch », et l'on se demandait ce que les producteurs avaient eu dans la tête. On soufflait à se rendre compte qu'il créait lui-même ses ennuis au lieu d'essayer de s'en sortir.

Lacey était spectateur et personnage en même temps. Il se détestait pour ne pas être capable de garder la tête haute et de soulager son petit frère. L'autre tenait bon, alors pourquoi pas lui? L'auror arrêta nette ses pensées : le personnage repartait dans le pathos. Un sourire narquois apparu sur ses lèvres au goût alcoolisé. Il était suffisamment minable pour s'épargner l'ultime humiliation de s'apitoyer sur son sort. L'homme alluma une cigarette alors qu'il arrivait devant son immeuble. Ses yeux se levèrent pour fixer les différents points lumineux émanant des appartements, il cherchait qui était encore debout malgré l'heure tardive. L'homme aux yeux verts passait d'un point à un autre avec absence, avec la candeur d'un regard intoxiqué. Il était minuit moins dix, il faisait noir d'encre dans un ciel sans lune et Lacey tirait sur sa cigarette.

Son cadet était debout, les lumières encore allumées de son appartement en témoignait. La vague pensée que l'autre l'attendait peut-être, voulant être sûr que son grand frère rentrait bien au bercail et ne faisait pas plus d'énormités qu'il n'en avait déjà fait.

*Si tu savais Law'...*

Sans se presser, il écrasa sa cigarette sous sa chaussure, toujours le sourire ivre, perlant sur les lèvres. Un souffle l'aurait fait s'envoler, mais il n'y avait pas vent cette nuit là, il faisait froid, mais il était couvert. Le fonctionnaire acceptait d'être ivre à en perdre la raison, à ne plus savoir ce qu'il avait fait la veille une fois le lendemain venu, à se laisser faire appeler « mon pote » par des gens bizarres et aussi ivres que lui, mais pas de tomber malade. C'était encore un stade de l'inutilité qu'il réservait pour plus tard, un petit coin de terre qu'il creuserait à l'occasion. Lacey alluma une deuxième cigarette qu'il fuma tout aussi calmement que la première et qu'il écrasa en consultant sa montre. Minuit trois.

C'était une belle heure, minuit trois. C'était en tout cas ce qu'il pensait en poussant la porte de l'immeuble. Il regarda l'escalier et se fit le petit bonheur de voir que s'il avait du mal à grimper, il n'en était pas à ramper. Devant sa porte, il sortit la clé magique qui servait à l'ouvrir, fit tourner le mécanisme et écouta le doux clac clac des verrous qui s'ouvraient. Il la poussa, regarda l'intérieur, avant de tourner la tête. Les marches menant à l'étage supérieur semblaient revêtir un attrait irrépressible. Encore plus attirante était la personne qui habitait plus haut. Sans prendre la peine de fermer sa porte, laissant la clé dans la serrure, l'auror monta doucement et péniblement les quelques marches qui le séparait de son précieux petit frère. Il s'appuyait sur la rambarde qui se tordait sous ses doigts d'ivrognes et lui racontait un paysage marin, lui tirant un petit rire malhabile.

La gorge sèche malgré tout ce qu'il avait engouffré, l'homme frappa à la porte avant de s'asseoir tout contre, les genoux remontés et la tête repliée contre. Sa voix pareille à un couinement appela l'autre sorcier, à plusieurs reprises mais suffisamment bas et sans espoir pour que la personne de l'autre coté de la porte l'entende. Il devait lui parler, lui dire la vérité, s'excuser. Quitte à ce que le Lord le tue pour ses confessions.

Il avait méprisé les aveugles, ceux qui refusaient d'affronter la situation en face. Il les jalousait à présent avec une folie furieuse.

Lacey avait retrouvé ses esprits, il savait qu'on l'avait torturé, il savait qu'on lui avait lavé le cerveau. Il se souvenait de tout, sauf ce que Edward lui avait volé. Il ne blâmait pas l'autre homme et chérissait les souvenirs qu'il avait de lui. Ils l'avaient fait pour le bien de l'Ordre, mais l'une des ses seules sources de réconfort avait disparu. Le peu de bien qu'il accordait encore à sa personne était noyé et scellé dans un coin de sa mémoire, sans qu'il puisse s'en rappeler. Au lieu de ça, il voyait l'homme dont il ne saurait jamais le nom, le Peter, celui qu'il avait torturé pour son initiation, il voyait Scrimgeour et il en voyait d'autres. Lacey craquait.


Dernière édition par Lacey Hawkesworth le Sam 15 Mai - 19:01:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law]   Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law] EmptyLun 10 Mai - 22:23:20

Le directeur ne dormait pas et était debout en plein milieu du salon. Pour être plus juste, il n'arrivait pas à dormir. Le sommeille l'avait quitté depuis sa première rencontre avec le légilimens.
Le jeune homme s'affala sur le fauteuil et passa ses mains sur son visage. Il regrettait d'avoir accepté un tel maître. Il aurait dû trouver une autre solution. L'autre n'était qu'un malade.
Lawrence se donna une petite claque. Ce n'était pas son genre de penser de cette manière. Depuis quand refusait-il les conséquences de ses actes? Un triste sourire apparus sur son visage Peut-être que les regrets avaient commencé à venir le jour où il était devenu le bourreau de son frère. Mauvais train de pensées, il devait effectuer un changement d'aiguillage.
Jamais il n'avait abandonné au milieu et il n'allait certainement pas commencer maintenant. Il tiendrait bon, même...même s'il devait passer de nouveau entre ses griffes, même si la pensée à elle seule était suffisante pour lui faire peur.
Les paumes contre les yeux, le juriste s'obligea à respirer lentement et calmement. Il devait arrêter de penser à ça. Le vide, il devait uniquement ne penser à rien.

Il sentait la vie s'échapper entre ses doigts, la peau devenir plus raide. Il voyait le bleu se rependre sur le visage, les veines ressortir sous la peau jeune du nourrisson. Le bébé gesticulait dans tous les sens, mais ne pouvait strictement rien faire. L'enfant ne sentait aucun plaisir à serrer ce cou si fragile, à sentir la mort arriver aussi facilement. Il n'y avait nulle joie, mais de la colère, de la haine, contre la gamine, ses parents, le monde...Contre son univers, envers Lacey qui le trahissait à nouveau.
Le serdaigle desserra les mains à la fin. À là toute fin, laissant un corps sans vie et un bourreau vide de tous sentiments. Un enfant tâché de sang au visage sans expression.

Les yeux s'ouvrirent brutalement et Lawrence prit une grande respiration. Un frisson de dégoûts parcourait son corps. Il s'était endormi sans s'en rendre compte. Il avait de nouveau tué sa soeur... June était vivante et à Poudlard. Elle ne vivait pas les meilleures années de sa vie, mais ce fardeau n'était il pas une preuve supplémentaire de vie. Il devait arrêter de se torturer avec ces images. Ce n'était pas ses souvenirs, seulement des visions déformées imposées par un légilimens sadique.

Le juriste se releva. Debout, il ne risquait pas de s'endormir par mégarde. Ce n'était pas lui. L'enfant dans ses rêves n'avait que son apparence. L'homme poussa un soupir. Il comprenait trop bien le petit assassin pour dire que celui-ci était un total étranger. Il connaissait parfaitement les motivations qui l'avaient poussées à un tel acte. Il sentait parfaitement le gouffre, le vide dans lequel celui-ci s'était volontairement jeté.

Le brun se retourna brutalement, traversa la pièce à grandes enjambées pour sortir une bouteille. Ce n'était pas lui. Il n'aurait jamais l'idée totalement idiote de faire cela. Il n'était pas un adepte de l'autodestruction. Il faisait ce qui était nécessaire et suffisant. Ce qui avait été sacrifié l'avait été fait à bon escient et de manière réfléchie. Le directeur but quelques gorgés pour se calmer à nouveau. Il n'y avait pas moyen que l'enfant soit lui. Il ne serait pas suffisamment débile pour parvenir à un résultat aussi mauvais. L'enfant disait qu'il avait survécu. C'était faux, à la fin ce n'était pas un survivant, mais un mort-vivant...même si le repos du vide pouvait paraître très attrayant en cette période difficile.

Des coups retentirent contre sa porte. Lawrence se demanda bien ce que ça pouvait être vu l'heure. Le directeur fut tenté de laisser courir. Le juriste se reprit et posa son verre sur la table. Pour que quelqu'un toc à sa porte à cette heure, il devait y avoir une raison. Une raison qui ne pouvait pas attendre le lendemain, c'était par conséquent quelque chose de grave ou d'urgent. En tant que directeur, il ne pouvait pas manquer d'un tel professionnalisme. De plus ça l'arrangeait, le travail occuperait un peu son esprit, qui s'embourbait dans des pensées sans sens et douloureusement inutiles.

Le fonctionnaire ouvrit la porte et la surprise brisa pendant quelques seconde le masque sans émotions du professionnel. C'était bien son frère? L'homme recroquevillé au pas de sa porte, était-ce bien le châtain qui l'avait fuis pendant des mois?


« Lacey. »

Lawrence n'avait pu s'empêcher d'appeler l'autre tellement cette rencontre lui paraissait irréelle. Cet homme qui l'avait évité depuis des mois était ce soir à sa porte. Ce nom prononcé était cependant une invitation. Il semblait dire: regarde moi, je suis là. La fierté du plus jeune lui empêchait de le prononcer d'une autre manière. Le fonctionnaire gardait encore suffisamment la maîtrise de lui-même pour cacher ses sentiments tels que le soulagement, la surprise ou l'angoisse.

La main sûre du brun s'avança pour que son aîné puisse se relever en s'appuyant sur son bras. Lacey semblait avoir besoin de lui, ce n'était pas le moment d'hésiter ou de se sentir faible.


« Dépêche toi de rentrer, je t'écouterai à l'intérieur. »

C'était de l'impératif, mais l'ordre n'avait pas était donné de manière brutale. Ce n'était pas un supérieur qui ordonnait, mais bien Lawrence qui parlait à son frère. Un cadet inquiet, qui le cachait derrière ce ton si sûre et calme, tellement habituel chez lui.

*Dans quel état es-tu ...*

Pensa l'homme dont les traits tirés et la peau pâle reflétaient également une forme qui n'était pas au sommet.
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MessageSujet: Re: Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law]   Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law] EmptySam 15 Mai - 21:52:48


Le bas relief de la porte n'était pas un spectacle intéressant. Lacey avait perdu la notion du temps, il voguait entre le sommeil abruti d'alcool et un état de semi-conscience, il ne s'entendait pas répéter le nom de la personne qu'il désirait voir. Son esprit s'était toutefois vidé de ses pensées pendant qu'il se perdait dans les marques sur le bois de la porte, la façon dont elle était taillée, ses recoins en métal qui abritaient les gonds. Le paillasson le grattait un peu malgré le tissu de son pantalon et son dos allait finir par être douloureux à rester appuyé contre le seuil.

Pourtant, il n'attendit pas longtemps. Lawrence avait manifestement entendu les coups frappés à la porte assez vite et avait ouvert. Cela n'avait plus fait bouger le châtain, toujours assis sur le pas, son regard passé du bois aux veines bleus sombres sur sa peau pale. La voix de l'autre ne le sortit pas de sa contemplation; son esprit embrumé n'était pas au meilleur de sa forme, n'avait pas non plus prévenu la suite de son fabuleux plan. Il avait envie de voir Lawrence, il l'avait fait, l'autre était arrivé et maintenant quoi?

Maintenant rien? Pouvait-on bloquer l'image comme on le ferait pour une vidéo moldue. La pensée traversa violemment l'esprit de l'auror qui voyagea tout aussi brutalement jusqu'à son propre appartement. Avait-il encore ses cassettes et son lecteur VHS? La télé était décédée dans sa crise de rage quelques mois plus tôt, mais il lui avait avoir sauvé le reste et les avoir rangé proprement dans des cartons. Ses précieux objets étaient en meilleur état que sa relation avec son frère cadet. Il releva la tête enfin, pour voir le bras tendu vers lui.

La vision seule suffit à lui amener un sourire rêveur. Combien de fois en avait-il rêvé d'un mouvement pareil? Que son cadet fasse quelques pas vers lui, et qu'il ne le rejette pas idiotement. Ou inversement, les mois passés n'avaient été que gestes manqués, des deux cotés, quand ils ne s'étaient pas fuis ou ignorés. Le sourire passa de rêveur à ironique, son visage parfait miroir de ses pensées, malgré son regard intoxiqué : avant de trouver quelqu'un, il fallait se trouver soi-même. Comment alors aller à la rencontre de son frère alors qu'il n'avait fait que courir loin de lui-même, qu'il s'était échappé par tous les moyens viables de ce qu'il était réellement, de ce qu'il avait fait. Il ne pouvait guère descendre plus bas, du moins en avait-il l'impression. Il avait trop mal aux mains pour creuser plus profondément ce soir et la pelle était tordue, autant faire une pause.

Il mit un peu de temps à recadrer ce qu'avait dit l'autre, son sourire garda son ton ironique et il se lècha les lèvres :


« Qui te dis que chu...je... chui v'nu parbo para paaar... parler... »

La narration ne pouvait pas rendre clairement à quel point les syllabes du semi-irlandais étaient mâchées, rendant la compréhension difficile quant à ce qu'il racontait. La lueur de défi dans son regard aux pupilles dilatées était plus claire, l'odeur d'alcool qu'il trainait avec lui aussi. Il n'y avait pas de honte cependant chez lui à être aussi peu éloquent : s'il avait vraiment voulu en ressentir, il avait de bien meilleurs sujets pour rougir et s'afficher contrit.

Au final, Lacey n'avait plus la moindre idée de pourquoi il était venu. il s'en moquait éperdument, le bras de son juriste lui faisait de l'oeil; il l'attrapa pour se relever, tirant dessus avec force et manque de coordination, rendant la scène un peu pénible, puis se laissa aller dans les bras du brun une fois debout. Ses mains trouvèrent naturellement la taille de son cadet pour se blottir contre lui, son front contre son épaule. Là, il était bien.

Pourquoi aller à l'intérieur? Pourquoi parler? Qu'est ce que Lawrence ne savait pas? Qu'il était chez les mangemorts? Mais si, il le savait déjà? Lui dire ce qu'on lui avait? Quel intérêt, il ne voulait déjà pas y penser.
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MessageSujet: Re: Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law]   Et quand tu aurais fini d'enc***r les poules...[PV Law] EmptyLun 17 Mai - 23:27:21

Les yeux marron regardaient son frère qui s'était mis minable. Lacey sur son paillasson était tout simplement dans un état lamentable...et malheureusement, celui-ci ne devait pas son compte qu'à l'alcool. Le cadet tus la douleur de cette vision et attendit patiemment que son frère se décide à saisir son bras. Il contempla les diverses moues de son aîné, qui chacune à leur façon blessait le cadet. La culpabilité de son rôle de bourreau ne le lâchait pas, mais son masque d'homme attentif non plus.

Subitement le brun se sentit partir en avant et il dut s'appuyer sur sa porte. L'Auror avait enfin saisit son bras. Il était le plus lourd des deux, le plus fort, mais malheureusement pas celui qui avait le plus d'équilibre. Lawrence s'aida des murs pour stabiliser le tout.
Le plus jeune sursauta légèrement quand il sentit les bras de son frère autour de sa taille et la tête du châtain contre son épaule. Il savait pourtant bien que l'immortel était mort dans son bureau. Le juriste posa une main sur l'arrière de la tête de son grand frère et passa son bras derrière le dos du grand blessé pour le serrer contre lui. Non, l'immortel n'était pas mort dans son bureau, mais avant. Lacey avait été réduit en miette par quelque chose. Un degrés d'horreur qu'il ne pouvait imaginer. A cette pensée, l'étreinte du plus jeune devint plus crispée, avant de se relâcher. Il devait arrêter de jouer le nombriliste et cesser de se contempler, le grand avait besoin de lui. Le jeune homme ferma les yeux pendant quelques secondes et ne se concentra que sur une seule et unique chose, Lacey Hawkesworth.

Lentement et avec difficulté, il parvint à reculer suffisamment pour que la porte puisse se fermer. L'opération était d'autant plus délicate que le plus jeune refusait de lâcher l'être si précieux qu'il tenait dans ses bras. Il n'allait pas le laissait partir tout de suite, non, pas après autant de temps de séparation. Le directeur parvint à donner le petit coup de pied pour que celle-ci les coupe définitivement du monde extérieure. Il se laissa aller contre le mur, un homme de trente ans, ça pesait tout de même son poids.

Le brun avait dû rouvrir les yeux pour faire cela, mais ses mains n'avaient pas bougé. Il n'avait pas brisé le silence non plus. Le juriste était effrayé. L'Auror était venu à lui pour s'appuyer alors qu'il faisait partie de ses bourreaux. Le plus jeune sentait qu'il n'avait pas réagi de la bonne manière dans le bureau. S'il gâchait de nouveau tout par des paroles? S'il devait de nouveau participer à sa destruction et ne plus le revoir? Le fonctionnaire devait garder la tête froide et ne pas paniquer comme la dernière fois.

Le plus jeune posa sa joue contre la chevelure de son aîné et ferma de nouveau les yeux. En dépit de l'état du grand, Lawrence y trouvait la force pour rester calme.
Qui sait, l'immortel n'avait peut-être jamais existé? Lacey avait peut-être été obligé de prendre ce rôle, car Lawrence avait été toujours le premier à pleurer. En grand-frère, il se devait de se montrer le plus fort pour montrer l'exemple. Si on ne voyait pas de larme chez lui, ce n'était pas parce qu'il ne pleurait pas, c'était parce qu'il ne pouvait pas pleurer.
..Mais finalement, même comme cela, le châtain lui donnait de la force... Alors Lacey pouvait se reposer sur lui, comme cela. C'était bon, n'est-ce pas? Même s'il était plus fragile, même si le voir ainsi lui faisait mal et même s'il faisait partie des gens qui étaient responsable de sa destruction. Lawrence arriverait quand même à la soutenir et à l'aider à se reconstruire.

Les yeux qui s'ouvrirent à nouveau étaient légèrement plus humides, mais le cadet ne changea pas de position.


« Alors que veux-tu? »

Les mots avaient été prononcé très bas et avec une douceur peu habituelle chez l'homme sévère.
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