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 Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion)
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MessageSujet: Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion)   Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion) EmptyMar 5 Jan - 10:35:21

    « Ne t’inquiète pas, j’ai tout prévu ! Et puis si je me fais attraper, tant pis, une fois de plus, une fois de moins, la grosse Carrow ne peut pas me faire plus de mal que ce qu’elle m’a déjà fait *enfin j’espère* ! Et imagine un peu : tous les cachots remasterisé sous les couleurs de Gryffondor, les serpents vont être fous ! » s’exclama la jeune Duncan en riant doucement, imaginant la scène.

    Sans un mot de plus pour sa camarade, Lorelaï sortit de sous son lit un étrange boitier noir à l’apparence complètement inoffensive, qu’elle posa sur le lit voisin avec précaution, de peur que ça ne lui explose dans les mains : Ça aurait réellement été très idiot de sa part. Enfumer le dortoir des aigles n’était pas forcément la meilleure chose à faire, déjà qu’elle n’était pas très appréciée des concitoyens de sa propre maison, si en plus elle les intoxiquait et le peinturlurait en rouge pétant, ils ne lui en tiendraient que plus rigueur encore. Après s’être faite sermonnée par Zélie –qui lui avait ordonné de ne pas se faire choper et lui avait promis une mort particulièrement atroce si elle faisait perdre des points aux Bleu et Bronze, elle sortit d’un pas décidé du dortoir, se rendant compte que pour arriver à destination, il fallait qu’elle traverse tout le château d’un bout à l’autre sans se faire avoir par un professeur ou un préfet. Tous des pourris ! Des véreux au service des Carrow ! La jeune fille pesta silencieusement rien qu’en pensant à ces affreux professeurs. Les sévices que la sœur lui infligeait –ainsi qu’à beaucoup d’autre à en juger par les nombreux hématomes que beaucoup de jeunes tentaient de cacher, était loin d’être supportable. C’était à coup de fouet, d’endoloris et de paire de claque que cela se réglait –quand elle avait de la chance, mais elle savait parfaitement que la grosse moche ne manquait pas d’imagination, elle qu’elle trouverait toujours le moyen d’aller plus loin dans ses mauvais traitements. Il suffisait de voir la BR, cela faisait longtemps qu’elle ne les avait plus vu aussi mal en point, même le crapaud rose n’y allait pas aussi fort l’année dernière… Elle descendit tous les étages, veillant bien à ne croiser personne de suspect, et arriva enfin au niveau des cachots, dans lesquels elle entra furtivement, guettant le moindre bruit. Elle savait que la salle commune des serpents se trouvaient par ici, où exactement elle n’en savait rien, mais elle était certaine de ne pas tarder à croiser un des membres de cette maison. Elle se posta au détour d’un tournant et attendit patiemment que quelqu’un donne un signe de vie. Cela ne tarda pas, bientôt, à son opposé, elle entendit des pas. Se cachant précautionneusement, elle se concentra et pris son courage à deux mains.


    « A mort les mangemooooorts ! » hurla t-elle d’une voix à en réveiller les morts, fière de sa super rime qui s’était glissé dans sa phrase par total hasard, tandis qu’elle balançait la boite noire en direction du bruit de pas qu’elle avait entendu.

    L’explosion de la Bombapeinture fut si bruyante que même Lory, qui pourtant s’y attendait, sursauta sous l’effet de la peur et de la surprise, elle n’aurait jamais pensé qu’un bidule de ce genre puisse faire autant de bruit et de dégâts. Tous ceux qui se trouvaient dans les cachots avaient du entendre le ‘boum’ significatif, et déjà, une épaisse fumée rouge et drôlement opaque se dispersait dans le sombre couloir, ce qui fit qu’on ne tarda pas à ne plus voir plus loin que le bout de son nez. Cachée derrière un mur, la jeune Serdaigle appréhendait le moment qui allait suivre, qui avait-elle touché ? Comme cette personne allait-elle réagir ? Avait-elle réussi à définitivement éliminer la grosse Alecto Carrow Yeux ? Un bruit sourd mais discret laissait penser la brune que la personne prisonnière du nuage de fumée venait de se payer un mur, mais elle n’en était pas certaine, ce n’était bien sur qu’une supposition. De toute évidence, il ne s’agissait pas d’un professeur, car la fumée aurait eu vite fait d’être neutralisée, et elle par la même occasion. Elle entendit une voix féminine jurer copieusement, inspectant visiblement son aspect physique.

    Un hurlement de rage typiquement féminin lui fit comprendre que si elle se faisait attraper, elle passerait surement un mauvais quart d’heure en compagnie de cette gamine furibonde qui à présent était recouverte de peinture rouge. Le nuage de fumée se propageait lentement mais surement, et la jeune Serdaigle ne tarderait pas à se retrouver à son tour prisonnière de son propre piège si elle ne décampait pas sur le champ de ces maudits cachots remplis de vermine en tout genre. Une chance pour elle, la fumée était très opaque, la victime en colère ne pouvait donc pas la retrouver, et cela valait mieux comme ça. Elle éternua soudainement, gêné par la fumée. La réponse ne mit pas longtemps à se faire entendre, déjà, deux jets de lumières rouges la frôlèrent sans pour autant la toucher. Lory comprit que c’était le moment où jamais pour fuir, puisqu’elle s’était bêtement faite repérée. Elle se mit à courir, forcée de traverser sur un ou deux mètres l’écran rouge, tachant copieusement sa robe de sorcière noire, pourtant, elle s’en fichait, elle avait un problème plus important à régler, à savoir : La blonde qui à présent lui courait après en hurlant des menaces qui, à cause de leurs violences, ne seront pas retranscrites ici niarkhéhé ! Elle se tourna, sans pour autant cesser de courir, pour essayer de distinguer son assaillante et son avancée sur le terrain, mais elle ne vit rien, pire encore, elle percuta de plein fouet un pauvre élève qui ne faisait que passer innocemment par là, lui arrachant un cri de surprise. Elle se retrouva sonnée, affalée sur lui, dans une position pour le moins gênante. Néanmoins, elle n’eut pas le temps d’arracher la tête au pervers na , ni même de rougir de confusion, déjà, un nouveau sort fusa non loin de son oreille. Décidemment, c’est qu’elle était rancunière cette maudite Serpentard, elle avait une rage de vaincre incroyable ! Sans un mot d’excuse pour le blond, elle se releva, l’embarquant avec elle en le saisissant par la manche et se mit à courir en aveugle, ne sachant absolument pas où elle allait, cherchant seulement à s’enfuir et à éviter la harpie rougeoyante qui s’évertuait à lui lancer un vilain sort. Le pauvre garçon derrière ne devait rien comprendre à ce qui ce passait, et heureusement, il n’émit aucune objection à s’enfuir de la sorte, peut être que lui aussi avait compris qu’ils étaient en situation d’urgence et que leurs deux vies étaient en jeu ! Les deux adolescents arrivèrent alors dans un cul de sac, impossible de fuir ! Paniquée, Lory tâtonna le mur pour être sur de ne pas manquer de passage et sa main frôla soudainement quelque chose de métallique. Une poignée ! Elle ouvrit la porte en toute urgence, saisissant de nouveau le blond par le bras et entra, claquant la porte derrière elle. Dans sa précipitation, la jolie ne vit pas qu’elle était entrée dans un vieux placard à balais tout miteux, c’est donc tout naturellement qu’elle se prit les pieds dans un manche, bascula en arrière et, s’agrippant au garçon, l’entraina encore une fois dans sa chute.


    « Aieuuuh… » gémit la jeune Serdy tendit qu’elle essayait de se dépêtrer du balourd garçon qui l’écrasait, les mettant tous les deux à nouveau dans une situation gênante et inconfortable.

    Quoi de plus romantique qu’un corps à corps passionné au milieu des balais et des serpillères de Rusard ?
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MessageSujet: Re: Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion)   Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion) EmptyJeu 7 Jan - 4:49:35



    Accoté avec désinvolture contre la porte du cachot servant au cours de potions, Orion ajustait nonchalamment la bandoulière de son sac, discutant avec Slughorn pendant que celui-ci rangeait la classe. Alors qu’il riait poliment d’une remarque du vieil homme, il le questionna au sujet de la prochaine soirée du club de Slug, craignant qu’elle vienne entrer en conflit avec ses nouvelles obligations relatives à la Milice Pourpre. En effet, depuis le début de la semaine, la constitution d’une petite équipe d’élite servant à maintenir l’ordre dans l’école – une descendante de la défunte Brigade Inquisitoriale, active durant les années d’Ombrage, d’une certaine façon – avait vu le jour dans l’école, sous le commandement de la préfète-en-chef, Pénombre Craft. Malgré le fait qu’il avait toujours été ostensiblement contre ce type d’organisation, il en était réduit, contre son gré, à la rejoindre. Par contre, Orion n’était pas devenu un partisan de ces futiles idées donnant le pouvoir aux Sang-Pur, non non ! Malheureusement, s’il voulait un jour avoir la chance de reposer les yeux sur son doux badge de préfet, il devait montrer aux professeurs qu’il était un étudiant modèle. Et, aux yeux de l’administration actuelle, qu’est-ce qui caractérisait un étudiant modèle ? Le dégoût des impurs, évidemment.

    Baissant le regard vers son badge de la Milice Pourpre, il leva dédaigneusement le sourcil. Bien sûr, il se faisait souvent questionner sur le sujet, autant par les autres membres de l’organisation que par ses confrères Serdaigles. C’était peu commun, même pour un Bleu, de s’associer si ouvertement avec une association constituée majoritairement – enfin, exclusivement – de Serpentards. M’enfin, il connaissait les raisons qui motivaient son choix et, pour Orion, c’était suffisant. Que les autres pensent ce qu’ils veulent. Et puis, honnêtement, à choisir entre se faire ouvertement torturer par la petite dodue et le gringalet ou retrouver son badge de préfet, le choix n’était pas difficile.


    « Oh non, ne vous inquiétez pas, Professeur, j’y serai ! Je n’oserais pas manquer une de vos soirées, évidemment. Mais… je voulais vous demander si je pouvais vous poser quelques… questions, à propos des BUSEs, en fin d’année, vous savez… » s’exclama Orion, ponctuant ses hésitations d’un sourire gêné.

    Relevant le regard, il souri à Slughorn alors qu’il lui rappelait la date de la prochaine soirée du club. Inutilement, il la prit en note dans son agenda. En réalité, il ne l’avait pas oubliée. Comme si Orion pouvait, de toute façon, oublier quelque chose ? C’était insensé. Purement insensé. Cependant, c’était tout ce qu’il avait trouvé pour introduire sa prochaine question relative aux BUSEs. Comme tous les élèves de son année, il se préparait, depuis septembre, à ces examens. Parce que bon, même si Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom revient au pouvoir, la vie continue, et l’école aussi. Beuh. En effet, malgré les vives protestations à chaque annonce d’un nouveau devoir, les professeurs ne pliaient jamais, cherchant, probablement, à les noyer sous des heures interminables d’étude. Peut-être était-ce un complot ? Peut-être s’imaginaient-ils que, étant trop occupés, les élèves ne remarqueraient pas la légère différence entre l’administration de Rogue et celle de Dumbledore ? C’était raté. Visiblement. Malheureusement, les professeurs continuaient inlassablement leur terrible abus de sadisme envers eux.
    C’est justement la raison pour laquelle Orion avait eu, un douce nuit durant laquelle il n’avait pas dormi, terminant une quantité impressionnante d’exercices de métamorphose, la merveilleuse idée de questionner Slughorn au sujet de l’examen final. Pourquoi pas ? Le vieil homme l’aimait tellement ! Il lui révélerait sûrement, en confidence, quelques précieuses informations au sujet de la potion à concocter lors de l’examen pratique ou les potions susceptibles d'être mentionnées lors de l’examen théorique. De toute façon, c’était lui qui créait l’examen, alors… Ainsi, Orion pourrait éliminer quelques heures d’étude en potions et les investir dans d’autres activités hautement plus lucratives comme, par exemple, être beau, manger ou, réaliser le fantasme de tout étudiant de 5ème année ; dormir.


    « Oh, vous savez, je ne sais pas si je peux… Mais puisque c’est vous, Orion. Du moment que vous n’allez pas le répéter. En effet, j’ai fait… » chuchota Slughorn, s’approchant lentement d’Orion.

    Cependant, un hurlement venant d’un couloir adjacent à la classe vint mettre fin à leur conversation, suivit d'un bruit sourd. Un ‘boum’. Ce joli ‘boum’ fut, quelques secondes plus tard, suivit d’une opaque fumée d’un honteux rouge qui, lentement, remplit complètement le couloir ainsi que la classe de Slughorn. Toussant légèrement, il essaya de se repérer, mais il rencontra bientôt un mur, poussant un cri de surprise. Son exclamation fut suivie de la voix lointaine du vieil homme qui lui conseilla de ne pas bouger, pendant qu’il allait chercher d’autres professeurs afin d’éliminer la fumée. Pensif, debout dans la fumée rouge, il attendit. Et il attendit. Que pouvait-il faire d’autre ? Son parfait arsenal de sortilèges ne lui permettait pas d’éliminer la fumée environnante. Le mieux qu’il aurait pu faire, c’aurait été de la faire tourbillonner sur elle-même, ou encore, de l’éclairer. Actions, évidemment, peu utiles dans une telle situation. Alors, il restait joliment debout. Tout simplement. Le joli bruit de la fumée qui se dispersait fut sa seule distraction durant les quelques secondes précédant l’apparition d’un jet rouge à quelques centimètres de son épaule.

    La fumée l'attaquait. Pratique.

    Peut-être était-ce un effet de celle-ci qui continuait de se disperser ? Malheureusement, sa fabuleuse théorie fut détruite lorsqu’il vit un nouveau rayon de lumière apparaître près de sa jambe, provenant visiblement d’une baguette magique, comme en témoignait l’hystérique cri qui avait précédé son apparition. Il essaya de reculer dans la direction opposée, lorsqu’il entra, à sa surprise, en collision avec un monstre. Littéralement. Enfin, c’était plutôt le monstre qui était entré en collision avec lui, se jetant sur sa parfaite personne pendant qu’il était occupé à gracieusement reculer. L’honteuse chevelure rousse de la chose fouetta son visage. Un monstre à perruque rousse, sans aucun doute. Luna lui en avait parlé, la semaine dernière, en lui montrant la dernière édition du Chicaneur. Ces rares créatures étaient des Insignifiores. Si, si. Il poussa un cri alors qu’il perdait l’équilibre, retombant lourdement sur le sol dans une position peu avantageuse, même pour Orion, qui était, évidemment, rarement désavantagé. Alors qu’il se relevait avec peine, il sentit un mouvement près de lui, se faisant violemment agripper par sa chemise de qualité. Un autre jet de lumière fusant près d’eux, il n’émit pas d’objection à l’audacieuse tentative du monstre qui consistait à s’enfuir, d’où la violence avec laquelle elle l’avait tiré. Bien sûr, il n’avait pas peur de se battre contre la fumée, même si celle-ci possédait une baguette magique, mais il consentit tout de même à suivre le monstre aux roux cheveux. Courant sur quelques mètres, dû au lien qui l’unissait avec celui-ci, il entendit soudainement un cliquetis métallique, avant d’être entraîné dans une nouvelle pièce, certes sombre, mais non-empreinte de l’odieuse fumée rouge Gryffondor. Ils étaient dans un placard à balais. Mouin. S’assurant que la porte était bien fermée derrière eux, il déposa son sac sur le sol et s’afféra à replacer sa jolie chemise. Malheureusement, encore agrippé par une main inconnue, il bascula sur le sol, atterrissant directement sur l’autre, qui l’avait honteusement entraîné dans sa chute. Ouvrant les yeux, il s’apprêta à effectuer la dramatique mimique censée éliminer la créature, mais il se retrouva face à face avec une autre paire d’yeux. Visiblement, la chose avec laquelle il avait couru jusqu’à ce placard n’était qu’une malheureuse qui avait hérité des gènes souillés dû aux honteuses mutations génétiques de ses ancêtres, donnant à ses cheveux cette horrible teinte rousse.


    « Ahhh !! T’es… T’es pas un monstre ?! O_O » s’exclama Orion lorsqu’il constata la présence de la jeune demoiselle, plutôt inconfortable, sous lui.

    En grand gentleman qu’il était, il la fixa encore quelques secondes, afin de s’assurer qu’elle était bien humaine. Il n’osait pas réaliser la fabuleuse mimique servant à la destruction des Insignifiores, puisque, l’infime possibilité que cette fille ne soit pas l'une des rares créatures s'étant camouflées, était toujours présente et, évidemment, utiliser cette arme dans un contexte déplacé le transformerait en paria social. Effectivement, malgré sa parfaite technique à la réalisation de celle-ci, c’était peu joli. Disgracieux, même.
    Bref, à la suite de son habile examen visuel de la ‘jeune fille’, il se releva habilement, lui offrant son aide, malgré ses légères réticences, afin de se lever. Époussetant ses pantalons et sa chemise, il replaça ses cheveux, avant de coller son oreille contre la porte. Il entendait quelques cris lointains, accompagnés de plusieurs bruits de pas.


    « C’est peut-être risqué, j’entends encore du bruit, on devrait rester ici quelque temps… On pourrait s'faire honteusement accuser. Ça serait moche. Et pii', j'crois qu'en ce moment, personne veut avoir une retenue. ._. » chuchota Orion, à l’adresse de la rousse.

    S’accroupissant avec précaution, craignant une attaque surprise de la part de celle-ci, Orion fouilla dans son sac, d'où il sortit sa baguette. Il marmonna rapidement un ‘Lumos’ afin d’éclairer les lieux, vainquant ainsi la noirceur du placard. Profitant de cette nouvelle source de lumière, il posa son regard sur la fille qui était avec lui, remarquant, par la couleur de son uniforme, qu’elle était à Serdaigle. Pourtant, les seules Aigles rousses étaient Calypso et Zélie et, visiblement, cette inconnue n’était pas l’une d’elle. Cette information renforça rapidement sa théorie au sujet de la présence d'un Insignifiore. De toute façon, qui serait assez bête pour se teindre volontairement en roux ? C'était stupide. Tout simplement.

    « T’es qui, uh? P’tite rousse. » lui lança-t-il de sa dédaigneuse voix alors qu’il s’assoyait joliment sur son sac, audacieusement improvisé en banc, pour l’occasion. Accompagnant son ton inquisiteur d'un honteux regard lourd de jugement, relatif à sa situation peu enviable, il continua à la fixer.
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MessageSujet: Re: Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion)   Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion) EmptyJeu 7 Jan - 8:36:11

    Lorelaï leva les yeux au ciel lorsque son préfet sembla insinuer que, de loin, il l’avait prise pour un monstre hideux venu dans les cachots pour y chasser son repas, qu’il pensait qu’elle avait jeté son dévolu sur lui et qu’elle comptait le dévorer dès qu’elle aurait trouvé un coin tranquille, lui offrant ainsi une mort lente et douloureuse. Elle faillit lui répliquer que maintenant qu’il était rassuré, éventuellement, il pourrait se décaler rapidement pour lui permettre de se relever et de ne pas rester une seconde de plus dans cette position qui la gênait plus qu’autre chose -après tout la pauvre innocente n’avait que quatorze ans, mais elle se retint, pensant qu’elle en avait déjà assez fait en l’embarquant dans cette histoire qui pourrait l’éloigner à tout jamais de son badge de préfet tant convoité ! Après un examen détaillé de son physique, il sembla enfin réaliser qu’il était à moitié étalé sur elle et se releva, lui proposant même de l’aide pour qu’elle se relève à son tour, mais visiblement, ce geste n’avait pas pour moteur l’altruisme et la compassion, la brune aurait sentir sa réticence à des kilomètres. Elle le jaugea quelques secondes, à son tour, essayant de comprendre pourquoi il semblait temps persuader d’être un monstre. Après tout il était le premier à lui faire ce genre de réflexion, il fallait donc bien qu’elle est changé quelque chose pour provoquer une telle réaction, puisque personne ne le lui avait fait remarqué avant. Elle se mit à réfléchir tandis qu’Orion se collait contre la porte pour écouter ce qui se passait au dehors, visiblement peu désireux de mourir sous la torture d’Alecto Carrow à cause d’un stupide malentendu et d’une Serdaigle qui l’était tout autant na ! Tout semblait calme, il se retourna et s’adressa enfin à elle comme à une personne normale, et la jeune fille se demanda combien de ridicule petit jeu durerait.

    « C’est peut-être risqué, j’entends encore du bruit, on devrait rester ici quelque temps… On pourrait s'faire honteusement accuser. Ça serait moche. Et pii', j'crois qu'en ce moment, personne veut avoir une retenue. ._. » chuchota t-il, naïf.

    Evidemment, elle aurait pu lui avouer de but en blanc qu’elle n’était autre que la commanditaire de cet odieux attentat qui avait faillit coûté la vie à sa belle chemise, mais elle se ravisa au dernier moment, pensant qu’il avait déjà assez d’apriori sur elle pour en plus en rajouter une couche. Et puis il fallait à tout prix éviter les témoins gênants, elle ne voulait pas avoir à liquider son ancien préfet pour une bêtise comme celle-ci, il méritait mieux tout de même ! De plus, étant en cinquième année, il était déjà avantagé, ce qui lui laissait peu de chance de sortir vainqueur de ce combat si elle l’engageait avec le blond, il aurait eu tôt fait de la désarmer et de la ligoter pour la livrer aux professeurs en la dénonçant et la désignant comme responsable des actes terroristes passés à Poudlard. Elle frémit rien qu’à imaginer le fait d’être accabler de tous les reproches. Si déjà pour une simple remarque insolente, elle écopait d’une atroce retenue où les punitions corporelles allaient bon train, elle ne voulait même pas essayer d’imaginer jusqu’où irait la grosse et moche dans sa cruauté Fou . Elle préférait éviter ce genre de débordement, autant pour sa santé mentale que physique. Elle pourrait toujours nier son appartenance à un groupe de rebelle, mais les dernières affiches de la Chronique de l’Ordre qu’elle n’avait pas eu le temps d’accrocher et qui trainaient encore dans son sac la prendraient honteusement en traître. Surtout qu’il concernait cette toute nouvelle association, la Milice Pourpre comme ils disaient, soit disant mise en place pour restaurer l’ordre au château. La jeune fille ne pensait pas qu’ils pourraient constituer une menace sérieuse, rien que leur pseudonyme donnait envie de se tordre de rire. Depuis quand l’école avait-elle besoin d’un substitut de l’armée pour faire régner la terreur ? Précieuse McLane s’en sortait déjà très bien toute seule niarkhéhé ! Bref, vous l’aurez compris, la Bleu et Bronze ne se sentait pas réellement en danger face à eux, après tout, l’année dernière, ils avaient tous su résister à la Brigade Inquisitoriale, et cette milice en carton n’en était finalement qu’une pâle copie…
    Elle fixa Orion : De toute évidence, cet imbécile ne la reconnaissait pas. Lory en était presque vexée, cela faisait bientôt quatre années d’affilées qu’ils étaient dans la même maison, et ils se croisaient régulièrement dans la salle commune des aigles le soir après les cours, ils avaient eu l’occasion de parler un peu (comment ça un ‘pardon’ c’est pas vraiment une discussion na ?), ils allaient même en cours ensemble ! Et puis, elle se faisait suffisamment remarquer dans ceux-ci pour ne pas passer inaperçu !


    « T’es qui, uh? P’tite rousse. » lança t-il avec un mépris bien sentit qui déplut fortement à la jeune brune.

    Elle s’apprêtait à rétorquer froidement mais un détail dans les paroles de son ancien préfet la stoppa net, la coupant dans son élan, la laissant silencieuse et pensive.


    * Rousse gné ? *

    Elle lança alors un regard inquisiteur au garçon, avant de se souvenir, dans un éclair de génie, des différentes actions que les rebelles avaient mis en place : En premier plan, une rouquinite aigüe pour tout le monde, afin de mettre hors de danger les Brigades Rousses, qu’on accusait honteusement d’être à l’origine de toutes sortes d’actes illicites. Ce n’était bien entendu pas entièrement faux, mais il était injuste qu’ils soient pris pour seuls responsables uniquement à cause de leurs antécédents peu recommandables l’année passée. Restait à savoir si les élèves marcheraient dans leur sens, car si cela se produisait, on atteindrait une action d’envergure digne de ce nom, et Milice Pourpre ou pas, elle toucherait son but : Protéger les deux courageux lionceaux. Elle-même se sentait très concernée par ce sujet, il lui tenait très à cœur, ce qui expliquait son arrivée dans le groupe de résistant de Ciel Appleby et de Fred Morwind, deux élèves plus jeunes qu’elle. Pour l’instant, ils se cotonnaient à quelques affichages sauvages de papier appelant au soulèvement, préférant agir dans l’ombre le temps de se faire un nom, et surtout le temps de se mettre au point. S’ils se faisaient pincer dès le début, cela n’aurait servit à rien, et cela démotiverait les autres résistants de voir que les groupes se faisaient un à un démanteler et sévèrement punir. Un groupe kamikaze n’était pas un groupe foncièrement utile. Pourtant, la fillette nourrissait l’espoir de voir un jour se concrétiser quelques actions de plus grande portée, de plus grande envergure. Il fallait qu’elle essaye de motiver ses deux comparses pour rapidement passer à l’étape supérieure, car de toute façon, se cotonner à placarder des affiches dans tout Poudlard ne résoudrait pas le problème de la tyrannie du corps professoral ! Elle plongea jolis yeux dans ceux de son interlocuteur, esquissant un gentil sourire pour essayer de le réconforter et de lui faire oublier cette stupide idée d’Insignifiore. D’un geste, et oubliant toute prudence –n’ayant pas remarqué le badge de Milice Pourpre qui trônait fièrement sur la chemise de l'ancien préfet, elle retira sa perruque rousse et la flanqua dans son sac avant de s’approcher considérablement d’Orion, comme si elle voulait qu’il la regarde bien.

    « Tu le fais exprès ou quoi Orion ? Je pensais qu’ils n’avaient fait que te prendre ton insigne de préfet, pas ton cerveau avec ! Tu m’étonnes qu’ils t’aient remplacé, il suffit de mettre une perruque pour t’abuser et se faire passer pour quelqu’un d’autre, comment espères-tu faire régner le calme si tout le monde peut se jouer de toi ? Une perfectattitude et une gueule d’ange ne sont pas suffisants pour faire de toi un préfet digne de ce nom… » s’exclama t-elle sans pour autant trop hausser la voix, voulant à tout prix éviter de se faire repérer.

    Elle se recula, laissant le garçon méditer sur ce qu’elle venait de lui balancer, sachant parfaitement qu’elle avait touché une corde sensible en lui rappelant que son insigne de préfet lui avait été retirée et qu’il avait été remplacé par Aïlin Bower. Selon Lory, ce dernier n’était pas méritant du tout de ce genre de titre, il lui filait la chair de poule, arborant toujours cet air froid et menaçant de la personne qui en veut à la Terre entière et à qui toute la Terre en veut Fou ! Il était plutôt flippant, et jusqu’à aujourd’hui, elle n’avait jamais eu le cran de lui adresser la parole, ni même l’envie de tout façon, elle tenait trop à son existence pour la mettre en danger… Remarque, il était tellement terrifiant que plus aucun Serdaigle n’osaient faire de bêtises en face de lui, par peur de se faire sauvagement flageller par ce dernier. Elle profita du silence pour faire une inspection sanitaire de sa personne. La fumée avait tâché sa chemise blanche à quelques endroits, formant donc un patchwork du plus mauvais goût sur son vêtement à l’origine immaculé. En plus d’être inesthétique, c’était très inconvenant, l’impression de porter un vêtement mouillé par temps froid. Elle sortit sa baguette et d’un geste, éteignit la baguette d’Orion, les plongeant de nouveau dans la noirceur qui lui permettait pas de voir grand-chose, mais par la même occasion, de ne pas être vu. Se baissant, elle tâtonna dans son sac avant d’en sortir un tee-shirt propre qu’elle avait emmené au cas où, se doutant très bien que ça aurait pu mal tourner. Elle déboutonna sa chemise et la laissa tomber au sol et passa la tête dans son tee-shirt, coincée, un grognement rauque et énervé sortit de sa gorge tandis qu’elle se débattait dans son vêtement.
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MessageSujet: Re: Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion)   Attentat suicide et dommages collatéraux (Orion) EmptyMar 12 Jan - 4:28:20



    (Bon, visiblement, Orion est dérangé. On ne passe pas de commentaires, il est sexx', alors il est excusé. na
    Et oui, il croit véritablement Luna et ses lubies. ._.)

    Définitivement, ce placard à balais était moche. Même Gustave l’approuvait. Et pii’, ‘faut dire que les goûts de sa conscience névrosée étaient particulièrement questionnables, prouvant indéfectiblement la véracité de cette observation. Décollant son oreille de l’antique porte de bois, après avoir gentiment questionné l’inconnue au sujet de son identité, il fut frappé par une honteuse odeur de moisi qui imprégnait les lieux. Rusard avait probablement laissé l’un de ses hideux vêtements ici, afin de faire suffoquer quiconque oserait pénétrer dans la petite pièce de rangement, et ainsi causer aux courageux une morte lente et douloureuse. De cette façon, les élèves qui s’y cachaient, prisonniers de cette suffocante chambre de la mort, seraient plus facile à cueillir lorsqu’il déciderait de les inculper pour le probable crime qu’ils avaient commis avant de s’y réfugier honteusement. Surtout qu’à son âge, les pauvres jambes du concierge ne possédaient sûrement plus leur vigueur originelle, alors cette alternative devait lui être d’une audacieuse utilité.
    Cependant, quelque chose clochait. Évidemment. Comment Rusard aurait pu établir, par lui-même, un plan aussi ingénieux ? C’était insensé, tout simplement. Après tout, celui-ci n’avait visiblement pas toute sa tête, considérant le nombre de fois où Orion l’avait surpris à chuchoter seul dans les couloirs.

    Peut-être l’odeur venait-elle… de l’Insignifiore ? À voir sa réaction ébahie à la suite de son habile question au sujet de son identité, ses craintes s’intensifièrent. Parce qu’évidemment, ces créatures ne distinguaient pas les couleurs. C’était bien connu. Ainsi, elle ne connaîtrait pas la signification du terme ‘rousse’, expliquant, sans l’ombre d’un doute, cette stupide expression de surprise qui planait sur son visage. Cependant, malgré sa mémoire phénoménale, l’honteuse perfection d’Orion ne lui permettait pas d’assimiler la quantité incroyable d’informations pertinentes auxquelles il s’exposait en une seule journée, ayant honteusement oublié certaines caractéristiques de ces mythiques créatures. Notamment, l’honteux dégagement d’une odeur désagréable. Heureusement, il avait conservé, dans son sac, la pertinente édition du Chicaneur sur les Insignifiores que Luna lui avait gentiment prêtée. De toute façon, le contraire aurait été surprenant ; il savait bien que Luna s’intéressait honteusement à lui. C’était évident. Par contre, malgré les désobligeants commentaires des autres élèves à l’égard de la blonde, Orion l’appréciait, et ils discutaient souvent ensemble. Généralement, ses moments passés avec elle étaient particulièrement enrichissants. En effet, elle lui avait appris plusieurs informations à propos de diverses créatures sur lesquelles, étonnamment, Orion ne connaissait absolument rien ! Dont, évidemment, les Insignifiores, mais aussi les Ronflacks Cornus et bien d’autres. M’enfin, s’accroupissant rapidement, il ouvrit son sac et en sortit le petit feuillet joliment broché. Gardant un œil sur la chose, quelques mètres devant lui, de peur qu’elle l’attaque honteusement, il trouva rapidement l’article salvateur.


    Dans l'habile article sur les Insignifiores, l'audacieux scientifique a écrit:
    Les Insignifiores ont toujours côtoyé les hommes. Malheureusement, leur présence ne fut jamais envisagée puisqu’ils camouflaient habilement leur apparence démoniaque par l’ajout d’un anodin accessoire mode ; une perruque rousse ! Si, si. Par l’utilisation de ce honteux moyen, ce peuple a pu vivre en retrait de la société pendant plusieurs siècles, étant considéré comme des parias sociaux par les hommes. Justement, la présence des roux dans notre société n’est pas dû à une habile mutation génétique qui s’est propagée dans la population, mais bien à l’accouplement entre un Insignifore et un humain ! […] Heureusement, j’ai réussi, après des années de recherche, à découvrir le moyen de les tromper. Effectivement, j’ai remarqué que s’ils se retrouvent sans leur perruque, l’espace d’une seconde, ils tendent à rapetisser d’au moins trois millimètres, tout en conservant leur apparence humaine. Également, ils ont tendance à émettre un caractéristique grognement rauque. […]
    L’intéressant article scientifique durait encore trois pages, expliquant notamment les principales aires de distribution de la créature ainsi qu’une explication exhaustive de la dramatique mimique servant à son élimination. Il y avait également une entrevue exclusive avec l’une de ces créatures. Malheureusement, il ne semblait plus y avoir d’informations supplémentaires sur ses signes distinctifs. Étrange… Surtout que si les Insignifiores dégageaient d’horribles effluves, l’article l’aurait probablement mentionné, non ? Quoique, par rapport à la considérable diminution de leur taille, c’était une information complètement insignifiante ! Évidemment. Peut-être s’était-il trompé ? Cependant, malgré ses doutes, il serait particulièrement inapproprié de s’approcher de la rousse pour l’attraper violemment par son honteuse chevelure. Surtout qu’il était probable qu’elle ait fixé sa perruque avec un quelconque dispositif, rendant sa présence indéterminable. Tiré de ses pensées, l’inconnue s’approcha audacieusement d’Orion et, inexplicablement, d’un mouvement du poignet elle retira cet accessoire roux avant d’ouvrir la bouche, voulant probablement projeter l’audacieux grognement rauque caractéristique des Insignifiores.

    « Tu le fais exprès ou quoi Orion ? Je pensais qu’ils n’avaient fait que te prendre ton insigne de préfet, pas ton cerveau avec ! Tu m’étonnes qu’ils t’aient remplacé, il suffit de mettre une perruque pour t’abuser et se faire passer pour quelqu’un d’autre, comment espères-tu faire régner le calme si tout le monde peut se jouer de toi ? Une perfectattitude et une gueule d’ange ne sont pas suffisants pour faire de toi un préfet digne de ce nom… » lui lança-t-elle, cherchant à lui faire entendre raison.

    Pas de grognement. Rien. C’était qu’une folle déguisée en rousse.
    Évidemment, il avait rapidement éloigné cette éventualité lors de son habile analyse critique de la situation, jugeant cette possibilité comme étant beaucoup trop audacieuse. Qui oserait volontairement revêtir cet accessoire dégradant ? Arborant une honteuse expression figée, choqué par cette révélation, il fixa à nouveau la fille. Sans sa perruque, il la reconnu immédiatement ; c’était Lorelaï, la sœur de Pinpin. Malgré le fait qu’il ne lui avait que rarement adressé la parole, ils avaient plusieurs cours communs, durant lesquels elle était plutôt… apparente. Quoique, plusieurs Serdaigles semblaient arborer ce caractère, qui était probablement dû aux nombreuses heures d’étude rigoureuse dans la bibliothèque, en compagnie de livres poussiéreux qui, conjointement à la fatigue, pouvaient particulièrement aggraver les neurones, provoquant inévitablement cet état second. C’était qu’une pauvre victime, malheureusement. Ne relevant pas son commentaire hautain sur la perte de son badge de préfet, il bomba, par habitude, son torse, cherchant à exhiber celui-ci, mais seul l’honteux insigne de la Milice Pourpre s’y trouvait, amenuisant particulièrement le geste.


    « Pff, t’as pas à parler. T’étais honteusement déguisé en rousse. Y’en a déjà assez de toute façon. Et pii’, c’t’affreux. T’voulais vraiment avoir l’air moche ? J’t’ai sauvé, c’tout. P’quoi t’as fait ça, inh ? » lui lança-t-il, méchamment. Prenant l’exemplaire du Chicaneur qu’il avait toujours en main, il le leva au niveau de son visage, éclairant habilement la page avec sa baguette. « R’gardes. Je t’ai prise pour un Insignifiore, c’tout. Ma réaction était parfaitement appropriée. On aurait été bête si t’étais vraiment un honteux monstre qui aurait voulu prendre possession de l’école. Surtout que j’ai jamais envisagé que quelqu’un se travestirait volontairement en… Ew. En roux. C’t’impensable, quoi. » chuchota-t-il, lui exhibant l’évidence même de la situation.

    Évidemment, elle ne pourrait douter de ses capacités préfectorales à la suite de cet argument choc. De toute façon, il avait agi pour le bien de tous, risquant sa vie en confrontant un Insignifiore qui aurait pu conquérir l’école entière. Il aurait atteint le respect de tous et aurait, évidemment, récupéré son badge de préfet pour cet exemplaire service social. Ébouriffant ses cheveux, il termina de replacer sa chemise, ayant, précédemment, été honteusement interrompu par Lorelaï. Voyant qu’elle semblait s’adonner à un exercice semblable, il ne lui accorda pas son attention jusqu’à ce qu’il se retrouve soudainement dans le noir. Posant les yeux sur sa baguette, il constata qu’elle était éteinte. C’était impossible. Il n’avait pas arrêté son sortilège et, évidemment, grâce à ses habiles capacités, il était apte à maintenir un sort de première année plus de deux minutes. Cherchant Lorelaï du regard afin de l’interroger à ce sujet, visiblement, il ne la trouva pas, à cause de l’obscurité. Pratique. Terminant de plier habilement la manche de sa chemise, il se tourna vers le fond du placard, alors qu’il entendit un grognement rauque. Pris d’une légère panique, il empoigna sa baguette.


    « Hé, t’es où chère ? C’quoi ce… ce cri ? T’m’as menti, c’est ça ? T’es vraiment une espèce d’Insignifiore, uh ?! Lumos ! » marmonna-t-il, recula lentement vers la porte. Cependant, l’honteux spectacle qui apparu devant ses yeux le choqua. Lorelaï était entrain de retirer son tee-shirt, sa chemise reposant avec désinvolture sur le sol. « Qu’est-ce… qu’est-ce que tu FAIS ?! Nox, nox, nox ! » articula-t-il en agitant violemment sa baguette, replongeant la petite pièce dans le noir. Heureusement. « Alors, c’est ça ; t’essaies de me tromper avec ta perruque rousse, et pii’, ensuite, t’veux abuser de mon état de choc. S’tu veux profiter de ce moment seul avec moi pour me violer, c’marchera pas ! J’sais qu’t’es folle de moi, mais… mais j’suis pris. Si, si ! » la menaça-t-il, agitant toujours sa baguette vers l’endroit où elle se trouvait, cherchant vainement à la faire reculer, et ainsi s’éloigner de ses honteux charmes féminins.

    Hésitant, il continua à reculer, frappant malencontreusement la porte et, se prenant les pieds dans son sac, il tomba inélégamment sur le sol, égarant sa baguette. Pratique. Maintenant, si elle voulait l’abuser, il ne pourrait même plus se défendre. Il était fait. Définitivement, cette situation était pire que celle à laquelle il s’attendait. Dans le doute, il se résolue tout de même à effectuer la dramatique mimique servant à éliminer les Insignifiores, voulant s’assurer, malgré lui, de l’humanité de Lorelaï, plaçant ses mains ouvertes perpendiculairement à ses oreilles, tout en grimaçant, les yeux résolument fermés.
    Désespérément, il conserva cette position. C’était sa dernière arme.
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