Kilian se promenait sans but dans les ruelles de pré-au-lard. Le temps n'était pas propice à une petite ballade mais cela avait son avantage, les rues étaient quasiment désertes et le brun aimait sa tranquilité. Il détestait l'ambiance de Poudlard depuis la rentrée et la moindre occasion de fuir était la bienvenue. Au loin, Kilian perçu des cris et des bruits étranges, quelque chose qui ressemblait à une poursuite. Intrigué, il prit cette direction et vit plusieurs personnes, baguettes en main, se séparer. N'entendant plus aucun signe de leur présence, Kilian haussa les épaules et prit la direction de Poudlard, résigné par l'orage qui grondait. Alors qu'il longeait la cabane hurlante, il remarqua soudain une tâche sombre sur le sol. Du sang, il en était persuadé. Les traces prenaient la direction de la cabane et il réalisa que ceux que les hommes cherchaient devait se trouver à l'interieur... Il regarda derrière lui et d'un coup de baguette fit disparaitre la trace et les suivantes avant de pénétrer à l'interieur.

A peine eut-il pénétré à l'interieur qu'il découvrit une jeune femme avachit contre le mur, la jambe en sang:

"Ho bordel... ca va ?"

Question idiote, ca ne pouvait pas aller, elle était pâle comme la mort.

Kilian se précipita vers elle, elle avait l'air inoffensive et incapable de se défendre de toute façon. Il retira son tee-shirt et s'agenouilla près d'elle, appuyant le tissu sur sa blessure de toute ses forces, il fallait faire coaguler le sang.

"Appuie avec moi !" Dit-il en pressant ses deux mains sur la blessure.

Il resta un long moment dans cette position:

"Hey, hey, t'endors pas ! T'es dans un sale état, reste reveillée ! Regarde moi ! Parle moi ! Continue à appuyer ! Tu as soif ?"

Une fois qu'il eut vérifier qu'elle continuait à appuyer il sortit sa baguette et transforma un barreau de chaise abandonné en coupe dans laquelle il versa de l'eau. Doucement, il porta le récipient aux lèvres de la jeune femme.

Il attendit encore un moment, puis prudemment il souleva le tissu et constata avec soulagement que le sang semblait avoir cessé de couler, mais elle n'était toujours pas dans un état brillant.

"Est-ce que tu connais un sort pour cicatriser ça ?"

Dans le cas contraire il faudrait qu'il trouve un moyen de l'enmener à Sainte Mangouste.

Une fois le stress maîtrisé, il se laissa choir sur le sol à ses côtés:

"Qu'est-ce qu'ils te voulaient ces mecs ?"

La douleur devenait intense, à un tel point, que la vue de la jeune femme se retrouva rapidemment brouillée par les larmes qui lui étaient montées aux yeux. Elle ne perçevait que la silhouette masculine d'un jeune homme qui se précipita vers elle afin de lui venir en aide comme il le pouvait. De façon tout à fait honnorable, il retira sa propre chemise pour s'en servir de compresse, et il appuya sur la plaie ensanglantée. Ce geste était parfait, à croire que ce jeune garçon était médecin, ce qu'Iriona n'espérait pas. Imaginez une seconde qu'on l'ait retrouvé, on la soignerait, et elle irait directement à Askaban !! A cette pensée, la jeune femme prise de panique, et surtout d'une immense douleur lorsque le garçon appuya de nouveau sur sa blessure, elle s'agrippa à ses bras, et le poussa aussi fort qu'elle le put (c'est à dire pas beaucoup xD). Elle était totalement perdue, elle était privée d'un des sens les plus importants, la vue... Ses larmes lui brûlaient, comme de l'acide. La soufrance se mélangeait avec ça, rendant l'instant présent interminable.

La brune porta ses mains froides à ses yeux, s'essuyant d'un geste pressé, avant de se reculer en faisant glisser ses fesses sur le plancher, loin de l'individu mâle. Enfin, elle voyait. Et que voyait-elle ? Un jeune garçon, brun, qui avait l'air innofensif, mais il fallait se méfier. Elle aussi paraissait sage calme et douce. Mais elle était tout le contraire. Enfin, dans les cas où elle était en position de force bien entendu. Là, c'était loind d'être le cas, elle avait perdu beaucoup de forces et auraient du mal à s'en remettre. La solution était le repos, mais comment avoir un peu de tranquilité lorsque vous êtes recherchés activement par la police ? Elle n'avait donc pas le choix. Elle avait tout intérêt à faire confiance au jeune garçon, il pourrait l'aider.

La ténèbreuse posa sa main encore tremblante sur sa cuisse rendue sombre par le sang, ce qui lui arracha un rictus de douleur, ainsi qu'un gémissement. Finalement, après avoir ingnoré toutes tentatives d'approches du garçon, Iriona balança la tête en signe de négation lorsque celui ci lui demanda si elle connaissait un sortilège pour cicatriser. Elle savait faire des blessures, mais les soigner...

"Qu'est-ce qu'ils te voulaient ces mecs ?"

La belle releva son regard d'émeraude vers le brun, puis baissa rapidement la tête, elle devait être horrible. La pluie qui avait emmêlé sa chevelure sombre, les larmes sur ses joues, les yeux gonflés, du sang un peu partout... Beurk. La jeune femme haussa les épaules. Elle n'allait pas non plus tout lui dire. Il fallait inventer quelque chose.. Rapidemment.

- Je.. Disons, que les vilaines comme moi doivent être punies...


Voilà. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus. C'était largement suffisant. Et puis, si ça ne l'était pas, tant pis. La sorcière profita du blanc qui s'était installé, pour détailler son "sauveur" Il était tout à fait charmant comme garçon. Mais torse nu, comme ça, il faisait légèrement pitié. Il gelait, et lui, il était à peine couvert. Iriona pos une main délicate sur l'épaule dénudée du garçon, et lui chuchota un doux "merci".
Puis elle lança un regard sur la chemise du brun qui lui servait de bandage. Elle était fichue. Mais promis, si elle se sortait de ce bordel, elle lui en rachèterait une. En attendant, elle se demandait comment il allait faire.

Le silence régnait dans la cabane, et c'était une mélodie enjôleuse qui appelait Iriona, et l'incitait tomber dans les bras de Morphée. Mais non. Il ne fallait surtout pas s'endormir, pas après une telle blesure. Elle avait perdue beacoup trop de sang, si elle s'endormait, elle ne se réveillerait peut être plus jamais. Mais l'appel était trop fort, et elle était bien trops faible pour lui résister. Et puis, elle n'en avait pas envie, elle voulait fuir sa soufrance, elle ne voulait plus avoir mal. Le sang avait recommençé à couler et la belle demoiselle sombrait... Sa tête tomba sur l'épaule du jeune homme.

Ils étaient dans de beaux draps... Elle ne savait pas comment soigner sa blessure et lui non plus ! Par les caleçons de Merlin ! Il avait 15 ans, il ne savait même pas lancer un sort contre le mal de tête alors un sort de cicatrisation !

Curieux de ce qui avait pu la mettre dans un tel état il lui demanda ce que les hommes qui la pourchaissaient lui voulaient. Elle se contenta de sous-entendre qu'elle avait fait des choses qui méritaient d'être punies et il lui lança un regard suspicieux. Elle avait l'air d'accepter son sort, comme si elle savait que ce qu'elle avait fait été mal mais que cela ne la dérangeait pas. Cette fille était vraiment intriguante.

Transit de froid, Kilian retint un frisson mais tressaillit quand elle posa sa main glacée sur son épaule dénudée en le remerciant:

"Tu me remercieras quand tu seras tirée d'affaire..." Grogna-t-il.

Puis soudain, il se rendit compte qu'il n'était pas normal qu'elle soit si froide, plus froide que lui encore. Il se redressa et s'agenouilla, prenant ses mains dans les siennes. Gelée... presque aussi froide que la mort..

"Hey, hey !" Appela-t-il alors qu'elle commençait à dangereusement somnoler. " Tu ne dois pas t'endormir ! Ecoute-moi ! Parle-moi ! Bordel !"

Il remarqua que le sang s'était remit à couler et jura à nouveau:

"Merde, merde, merde !"

Il lui tapota les joues, doucement puis un peu plus fort pour qu'elle ouvre les yeux:

"Tu vas pas me claquer dans les bras, c'est clair ? T'as été foutue de te mettre dans les emmerdes jusqu'au cou alors maintenant aide-moi à t'en sortir !"

Il ne connaissait même pas son nom.

La laissant dans son état semi-conscient il se pencha sur la blessure qui méritait toute son attention. Comment faire pour que le sang arrête de couler ? S'il faisait un garot il avait peur de mal s'y prendre et de faire plus de bien que de mal... sauf que le temps pressait et qu'il ne pouvait pas se permettre de gamberger. Saisissant sa chemise imbibée de sang, il la déchira en deux et entoura la cuisse de la demoiselle avant de serrer suffisemment fort pour arrêter, même temporairement, l'hémoragie. Elle ne pourrait pas rester comme ça très longtemps, il lui fallait des soins...

"Allez, ouvre les yeux, reste avec moi, parle-moi, comment tu t'appelles ? Est-ce que je peux contacter quelqu'un qui pourrait t'aider ? Allez... sois une gentille fille pour une fois et fais ce que je te dis.. tu dois rester éveillée !"

Il parlait fort et prit son visage entre ses mains pour la regarder droit dans les yeux et attirer son attention:

"C'est ça, allez... reste eveillée, parle-moi... dis moi quelque chose n'importe quoi, comme "Kilian tu es vraiment le roi des crétins..." par exemple... allez, ma belle... tu peux pas crever ici !"

Il jeta un coup d'oeil à la blessure et constata que le sang s'était finalement arrêté. Du moins pour l'instant, mais elle était faible, elle devait reprendre des forces. Il sortit de ses poches les quelques confiseries qui y trainait et déchira l'emballage d'une barre de chocolat pour lui en donner un morceau:

"Allez, mange, un peu de sucre ne te fera pas de mal... tu crois que tu vas y arriver ?"

Elle tremblait et était vraiment dans un état pitoyable. Il fallait qu'il trouve un moyen de la réchauffer. Il se redressa et récupéra toutes sortes de papiers et de vieilleries qui prendraient parfaitement feu et les jeta dans l'antique antre de cheminée avant d'y lancer un sort qui y projeta quelques petites flammes. Ca au moins, il savait faire. En y ajoutant les bons combustibles il réussi à faire prendre le feu. N'osant pas déplacer la blessée, il se tourna vers elle pour vérifier qu'elle était toujours avec lui:

"Ca va aller ? Je peux te laisser quelques secondes ? Surtout tu ne t'endors pas... je veux que tu parles à voix haute pendant que je vais voir s'il n'y a rien d'utile à l'étage... ok ? Allez, parle, dis-moi ce que tu veux, je veux t'entendre de là-haut ? Et si tu n'as pas d'idées, compte !"

Il monta en vitesse, s'assurant qu'il entendait son mince filet de voix et trouva une couverture poussiereuse dans ce qui devait être une ancienne chambre. Il la secoua et redescendit en trombe. Il la recouvrit de la fine couche de laine et s'installa près d'elle pour la serrer contre lui le temps qu'elle se réchauffe:

"Halala, qu'est-ce que tu me fais pas faire..."

Lui même n'était pas dans un état brillant, il avait froid, faim et sa brusque poussée d'adrenaline l'avait laissé fatigué.

Un sourire amusé parvint tout de même à franchir ses lèvres et il secoua la tête:
"Ma belle, si tu t'en sors, tu m'invites à dîner !"

La belle étudiante semblait avoir perdu tous ses repères, elle étouffait dans l'obscurité totale, perdue dans un trou noirn trop faible pour chercher la sortie. Un tel sentiment d'impuissance était rageant, surtout pour la jeune femme. La seule solution était la fuite, quitter lâchement ce monde, tentant ainsi d'oublier l'honteuse situation ans laquelle elle se trouvait. Abandonner ce corps qui la faisait tant souffrir. Mais heureusement, le jeune homme, lui, ne voulait pas la laisser partir, et il était bien décidé à la sauver. C'est donc grace à cette étrange volonté, qu'il donna plusieurs paires de claques à Iriona, dans l'unique but de la maintenir éveillée. Et cela ne fut pas sans résultat, la brune ouvrit les yeux à nouveau, et s'acrochait péniblement à ce fil qui la rattachait à la vie. Elle était décidée. Elle ne se laiserait pas vaincre par la mort aujourd'hui, elle n'avait pas dit son dernier mot. Elle se battrait jusqu'au bout. Le spectre noir pourrait attendre longtemps encore avant de l'emporter dans les limbes. La ténèbreuse devait continuer, elle ne pouvait pas mourrir maintenant. Pas ici. Pas dans les bras de ce garçon. Le pauvre... Elle n'avait pas le droit de l'entrainer avec elle. Elle ne devait pas lui faire ça. Il s'acharnait pour la sauver, elle ne devait l'abandonner, le laisser seul.

Garder les yeux ouverts devenait un combat sans merci, dans lequel tous les coups étaient permis. Et tandis que la sorcière s'éfforçait péniblement de rester avec lui, le brun lui posait un tas de questions, auquelles, Iriona ne pouvait répondre. C'était trop dur. La douleur était venue jusque dans son ventre. C'était certainement un mélange de la douleur, mais également son estomac qui réclammait depuis plusieurs jours déjà. Manger ne faisait pas partie des priorités de la jeune Creys en ce moment, elle avait eu d'autres préoccupations. Le temps était précieux. Chaques secondes vallaient de l'or.
Le garçon prit ensuite le visage fragile de la demoiselle entre ses paumes glaçées, et la fixa longuement avant de continuait à lui parlait, lui indiquant en passant son prénom. Kilian. Puis il sortit une barre de chocolat de sa poche et l'offra à Iriona. Mais encore une fois c'était trop dur. Pourtant il fallait, et elle le savait. La femme tendit alors une main tremblante vers la friandise et la porta à sa bouche, croquant difficilement dedans.

Kilian encore en état de panique, se releva ensuite et chercha de quoi faire un feu. Quelle bonne idée en effet. La chaleur ne serait pas de trop en cet instant. Il ordonna à la brune de lui parler. Facile à dire. Dans un immense effort, elle parvint à compter, la voix faible. Le garçon ne tarda pas à revenir, une couverture à la main, puis il vint s'installer près de l'étudiante, se serrant près d'elle.

"Ma belle, si tu t'en sors, tu m'invites à dîner !"

Iriona parvint elle aussi à étirer ses lèvres en un sourire qui tirait plus sur le rictus de douleur en fin de compte. Elle posa ensuite se tête délicatement sur l'épaule du garçon, et fixa un long moment le plafond. Qu'allait-elle faire ? Et surtout, que ferait-elle de lui ?
Une bonne demie-heure passa, et finalement, elle n'avait plus froid, et quelques couleurs lui étaient revenues, mais la douleur persistait, ce qui était normal bien entendu. Sa voix elle aussi était revenue, et donc les remerciements, et les explications devaient êtres dit.
Elle se releva alors doucement, et appuya sa tête contre le mur.

- Merci encore. Tu es un excellent médecin

Iriona lui sourit, puis passa une main douce et encore un peu froide sur la joue du jeune homme, effleurant sa peau blanche du bout de ses ongles.

- Alors, oh fait, qu'est ce qu'un étudiant de Poudlard sans doute, fait ici à Pré-au-lard ?

Un bref sourire se dessina lentement sur le visage encore un peu pâle de la sorcière. Elle devait certainement la vie à ce garçon, alors, c'était sûr, elle l'inviterait chez elle pour diner. L'ennui restait le même, il fallait transplaner, pire encore, user du transplanage d'escorte. Même si son état semblait s'être quelque peu amélioré, Iriona craignait malgrès tout ne pas pouvoir y arriver. Mais il fallait prendre le risque d'essayer, après tout, elle n'avait pas le choix. Elle ne pouvait pas rester dans cette vieille cabane ébranlée, qui menaçait de s'écrouler à chaque fois que le vent soufflait. Mais de toute façon, elle ne pouvait pas emmener ce gosse avec elle, il devait retourner à l'école, sauf que maintenant, rentrer à Poudlard taché de sang en pleine nuit serait peut être pire que de ne pas rentrer du tout. Il fallait trouver une solution.

- Dis-moi, les sorties à Pré-au-Lard, c'est bien tout le week end ? Et nous sommes bien Samedi, donc.. demain, les élèves reviendront non ?

Iriona marqua une pause, admirant sa propre idée. C'était un géni, même viée de la moitié de son sang, elle restait intelligente Réprimant une envie de rire, la belle plongea ses yeux verts dans ceux de Kilian. Voilà, elle avait une solution. Iriona s'agrippa à l'angle d'une vieille table en bois dont un pied semblait avoir été arraché, et se releva, poussant un faible gémissement en même temps. Elle porta immédiatement sa main à sa jambe, il fallait qu'elle cicatrise cette merde en rentrant. Elle jeta un rapide coup d'oeil par la fenêtre cassée, personne. Bon, elle se retourna et analysa la pièce, elle n'avait rien laisser, et puis de toute façon, il était rare que des gens viennent ici. Allons, ce n'était pas le genre d'endroit om l'on vennait faire un pique-nique en famille ! La rumeur disait bien que cette cabane était hantée, alors un peu de sang ne ferait que confirmer la légende.
Bon, c'était bon, ils pouvaient partir. Iriona se retourna, et adressa un nouveau sourire qui se voulait rassurant à l'individu mâle. Le pauvre, elle l'avait entrainé dans un de ces trucs ! Il ne méritait pas ça, il avait l'air si gentil il était si mignon. A son âge, on ne faisait pas ça, on n'avait pas à sauver des vies.

- Alors tu veux toujours venir diner ? Si tu le veux encore, j'ai une idée. Tu viens avec moi, on transplane jusque chez moi, tu dors chez moi, on lave ta chemise, et demain lorsque les élèves reviennent, tu vas les retrouver, et tu pourras ainsi entrer dans le château sans problèmes. Je doute que les Carrow prêtent attention aux élèves qui sont oui ou non, dans leur lit. Je ne me trompe pas ?

Même si elle n'était pas à Poudlard, Iriona était au courrant des pratiques peu catholiques des nouveaux enseignants. Torturer des enfants !! Iriona n'avait jamais eu aucun mal à en gifler un ou deux, mais de là à les brutaliser sadiquement. Non, pour elle, né-moldu ou pas, c'était barbare et immoral de s'en prendre à des mômes. La plupart des gosses avait à peine 11 ans. Bon, dans le genre folle sadique, attardée, qui tue tout ce qui bouge quand elle est énervée, Irio, elle était pas mal non plus, mais elle avait des principes, et jamais les enfants. Moldu ou pas, elle ne touchait pas à un cheveux d'un gamin. C'était comme ça.
La sorcière proposa une main encore fraiche à Kilian, s'il le voulait toujours, il pouvait l'accompagner, et il dormirait à la demeure Creys cette nuit. Mais bon, s'il refusait, Iriona ne pourrait lui en tenir rigueur, après tout, elle était devenue une criminelle recherchée par la brigade de la police magique. Mais, un peu de compagnie ne lui fairait pas de mal, elle en avait besoin.