| Sujet: Re: June Galdwin Lun 23 Nov - 11:48:01 | |
| VI/ Devoirs, productions et divers :Devoirs :•BUSE de divination :- Spoiler:
- Définir l’oniromancie (1 pt)
L'oniromancie ou onéiromancie (provient d'un mot grec signifiant songe et divination) est un art divinatoire utilisant les rêves. Il prône entre autres la véracité des rêves prémonitoires et utilise les signes et symboles apparaissant dans les rêves pour tirer des conclusion sur des évènements de la vie réelle.
- que sont les haruspices ? (1 pt)
Un haruspice ou aruspice (de l'étrusque haru, entrailles et spicio, je regarde), transcrit haruspex en latin, était un devin étrusque qui examinait les entrailles d'un animal sacrifié pour en tirer des présages quant à l'avenir. Dans l’Antiquité, l’haruspice interprétait la volonté divine en lisant dans les entrailles d’un animal sacrifié. L’animal était rituellement abattu ; l’haruspice pouvait alors examiner la taille, la forme, la couleur, les signes particuliers de certains organes, pour y déceler présages et signes divinatoires.
- les tarots sont-ils simplement un jeu de cartes amusant, ou bien une porte vers la divination ? (3 pts) Les Tarots sont un jeu de cartes qui remonte aux temps des pharaons. Les voyants les utilisent pour décoder des flashs médiumniques. Ce jeu permet entre des mains averties de prédire l’avenir d’une personne et de la renseigner sur son destin.
Le jeu le plus connu et le plus utilisé est sans nul doute le tarot de Marseille, mais il en existe de nombreux autres. Tous ou presque fonctionnent sur le même principe :
Un jeu de Tarots se compose de 78 cartes dont 22 arcanes majeurs qui vont traiter des évènements importants. Les 56 arcanes mineurs vont fournir les informations complémentaires à l'interprétation du tirage. C’est un art divinatoire très utilisé en voyance car il permet de contrôler sa destinée, de prévenir et d'apporter des réponses concrètes et précises sur des évènements à venir, qu'il soit factuels ou psychiques.
On peut donc conclure avec certitude que les tarots ne sont pas de simples jeux de cartes sans aucune portée divinatoire, mais qu'au contraire ils permettent à l'utilisateur averti de s'ouvrir à la divination.
- citer 3 devins ou voyants célèbres (3 pts) Cassandra Trelawney Mopsus Nostradamus
- Quelle différence pourrait-on faire entre un rêve et une vision reçue pendant son sommeil ? (4 pts) Il est très difficile, surtout lorsqu'on ne possède pas le 3e oeil, de faire la différence entre un simple rêve et une vision. Néanmoins, avec un peu d'entrainement et de formation, on peut être capable de percevoir de subtiles différences, attestant de la véracité de la vision. La première chose à prendre en compte est l'intensité du rêve. C'est un critère certes quelque peu subjectif, mais un rêve prenant, puissant ou très intense a de fortes chances d'être prémonitoire, d'avoir un caractère visionnaire. La personne concernée peut, si elle est quelque peu instruite des divers signes et symboles fréquemment isolés dans de telles visions, essayer de les y retrouver. Certains symboles sont assez courants, et leur présence peut être un bon indicateur. La lectures d'ouvrages traitant de la divination peut aider à sentir plus facilement la différence entre rêve et vision, par un système de comparaison.
- Situer la ligne de cœur, les indications qu’elle donne en général ainsi que la signification d’une ligne de cœur surchargée de petits traits, et d’une ligne de cœur coupée en deux. (4 pts) La ligne de cœur se trouve sur la partie supérieure de la paume à partir de l'auriculaire jusqu'au mont de Jupiter ou de Saturne. Elle donne des informations sur l'état du cœur, en tant qu'organe, ainsi que sur la vie amoureuse. Quand la ligne est longue et profonde, elle indique un amour durable ainsi qu'un bon équilibre entre le cœur et la raison. Quand elle est plus courte, elle trahit un cœur froid et égocentrique. Quand cette ligne est coupée en deux, cela est interprété comme une rupture notable sur le plan de l'organe ou de la relation sentimentale. Quand elle semble rejoindre la ligne de tête, cela est interprété comme un conflit entre la raison et les sentiments. Une ligne surchargée de petits traits indique une vie sentimentale très tumultueuse, voire chaotique. On peut s'attendre à de nombreuses et courtes aventures.
- En astrologie, combien y a-t-il de signes zodiacaux de manière communément admise? Comment se nomme le signe que certains ajoutent? Qu'est-ce qui justifierait son utilisation, et pourquoi l'astrologie classique ne l'a-t-elle pas gardé?(4 pts) En règle générale, il est admis que le zodiaque compte 12 signes correspondant à des constellations (Bélier, Lion, Sagittaire, taureau, Vierge, Capricorne, Gémaux, Balance, Verseau, Canncer, Scorpions, Poissons). Il existe un Treizième signe, Ophiuchius ou Serpentaire selon le nom qu'on lui attribue, à cheval sur le Scorpion et la Balance (et s'étendant même sur le Sagittaire si on lui donne le Serpent comme queue). Il n'est pas utilisé en Astrologie courante, mais on peut l'analyser par le biais des constellations sidérales. Il semblerait que ce signe complète les manques avérés entre le bélier et le Taureau. Une explication de sa disparition serait la superstition des chrétiens anciens quant au chiffre 13, mais il est aujourd'hui considéré que le Serpentaire est la treizième constellation du Zodiaque et non treizième signe zodiacal.
•BUSE d'histoire de la magie :- Spoiler:
Sujet choisi : la guerre des géants
Les géants sont des créatures non admises en tant qu'êtres par la communauté magique selon le Code international du secret magique (1692). Cela ne les empêche pour autant pas d'être organisés en sociétés, certes un peu primaires, mais avec leur propre trame historique, s'entremêlant étroitement avec celle des sorciers. Ce qui induit ainsi une histoire propre à ces créatures, mais qu'il est important de connaître pour mieux comprendre leur manière de fonctionner, ainsi que l'impact que leur propre histoire a eu sur celle du monde sorcier. L'un des évènements majeurs pour cette communauté a été la guerre des années 1800. Nous allons tenter d'en expliquer les tenants et aboutissants.
La fin du 17e siècle ayant scellé la condition des géants en tant que créatures par la ratification du Code International du Secret Magique, ceux-ci se sont progressivement éloignés du monde sorcier, se retirant le plus souvent dans les montagnes dans lesquelles vivaient leurs tribus. Elles étaient à cette époque une centaine, éparpillées dans le monde, et restaient relativement éloignées de l'activité humaine, et moldue. L'ébullition qui secouait le monde moldu au 18e siècle permit d'ailleurs de concentrer l'attention de tous sur leurs propres guerres, étouffant ainsi les évènements dus aux géants. Ceux-ci, bien que dotés d'une intelligence limitée et possédant un don de communication également assez pauvre, n'en avaient pas oins été quelque peu vexés par le sort que leur avait réservé la communauté Magique. Il fallut des années, mais dans les diverses tribus éparpillées à travers le monde, deux courants principaux de "pensée" virent le jour : certains chefs de tribus convainquirent leurs congénères que les interactions avec ces petites choses qu'étaient les humains leur étaient inutiles, qu'ils n'en valaient pas la peine, et qu'ils se suffisaient à eux-même. Beaucoup considéraient que côtoyer les humains n'avait pas grand intérêt, ni culturellement, ni par le biais des armes : les fragiles bipèdes n'étaient pas des adversaires de taille, et le mode de pensée des géants leur empêcher de bénéficier d'échanges culturells et intellectuels de qualité, profitables dans les deux sens. Ils se satisfaisaient de leur mode de vie archaïque et tribal.
L'autre courant en revanche, considérait que l'attitude des humains était un affront, si tant est que les géants puissent faire preuve de fierté. Diverses recherches ont été menées ces dernières années par des chercheurs du Ministère de la Magie, notamment Alfred Gymnos, pour essayer de déceler l'origine de ce sentiment. Car l'intelligence limitée des géants et leur nature emportée et violente jette un doute quant aux fait qu'ils aient pu être suffisamment conscients des évènements pour s'en trouver blessés. D'autres historiens comme Gregory Humbert avancent plutôt la théorie du "prétexte", estimant que les géants ont saisi les évènements comme simple excuse pour avoir un sujet de discorde, afin de pouvoir sortir les armes et mener bataille, leur nature profonde les y entrainant régulièrement. Leur but était donc de pouvoir entrer en guerre contre les humains, mais la situation était un peu plus complexe, car il semble que leur but réel n'était pas tant de se battre contre le monde sorcier que contre leurs congénères plus forts, cette grosse divergence d'opinion ne servant qu'à se monter les uns contre les autres. On pourrait presque voir dans cette hypothèse une malice jusqu'alors inconnue aux géants.
Quelle que soit la théorie la plus fondée, il sera difficile de pouvoir établir la vérité (ce concept étant de toutes façons dépassé dans l'étude de l'Histoire), le nombre de géants encore en vie aujourd'hui étant assez faible, et les derniers rapports connus entre chercheurs et tribus s'étant soldés par des morts violentes.
Entre ces deux visions des choses, une multitudes de positions un peu différentes s'établissaient. La société géante, fonctionnant sur le mode tribal, induisait forcément de telles disparités, et c'est ce qui explique le délai relativement long qui s'écoula entre la ratification du Code International du Secret Magique et l'entrée en guerre des géants : il fallu que les tribus défendant leurs opinions envoient des émissaires dans les autres tribus pour rallier celles-ci à leur cause, grossissant leurs rangs pour préparer la bataille. le problème étant que l'agressivité de ces créatures eut raison d'une bonne partie des messagers, et il fallut plusieurs dizaines d'années avant que le message ne fut passé dans la communauté entière, puisqu'il fallait qu'ils commencent déjà par ne pas s'entretuer pour faire passer l'information. Le ralliement des camps se faisait alors en réalité à la force des poings : soit le messager survivait aux altercations, et, ayant prouvé sa valeur, ralliait la tribu à la cause qu'il venait défendre, soit il périssait jusqu'à ce qu'un nouveau messager vienne prêcher sa cause à coups de poings.
Ce fut donc peu avant 1800 que quasiment toutes les tribus furent ralliées sous les deux courants de pensée principaux. A la tête des "Opposants", Kargroll le Rouge envoya en mai 1798 un message à Trorg le Colosse, chef des "Indifférents", par tête ensanglantée interposée, lui signifiant que le désaccord étant bien trop grand pour rester impuni.
Ce fut l'étincelle qui mit le feu aux poudres. A l'exception d'une ou deux tribus vivant dans des montagnes particulièrement reculées et avaient suffisamment pour s'amuser en affrontant les créatures vivant dans leurs montagnes, toute la communauté géante prit les armes. De multiples affrontements eurent lieu un peu partout dans le monde, fort heureusement pour les communautés humaines plutôt à l'écart des civilisations, étant donné que les tribus vivaient éloignées de la présence humaine. Néanmoins, il y eut quelques dérapages au nord du Canada ou dans les plaines autrichiennes, où les affrontements dérivèrent en direction de vallées habitées, et les villages furent rasés, pillés et saccagés par les batailles. Le monde sorcier se mobilisa pour masquer les dommages aux yeux des moldus. Mais il était impossible pour les sorciers d'intervenir pour calmer le jeu, la fureur des géants n'étant pas contenable, il était trop dangereux de tenter quoi que ce soit. Le conseil des sorciers de l'époque décréta "qu'il ne faut pas tomber en ingérence dans ce conflit qui ne nous concerne pas. Nous devons nous assurer de la sécurité et du secret pour nos concitoyens, mais les affaires des géants doivent rester aux géants, sous peine de grand danger pour notre communauté".
La bataille la plus sanglante eut lieu en 1805, après une accalmie temporaire. Il avait fallu plusieurs années aux géants pour regrouper la majeure partie de leurs troupes dans la toundra russe, et la vallée de satienko fut le théâtre d'une bataille rangée des plus impressionnantes. Des témoignages de sorciers surveillant les évènements nous sont parvenus, et le choc fut titanesque. Des hectolitres de sang furent versés sur les terres arides de la toundra, et au bout de 93 jours de bataille, 90% des effectifs avaient été décimés. Les survivants, bien mal en point, décidèrent de convenir d'une trêve, le 7Mai 1805. Les deux chefs de file avaient péri, et il fut convenu que toutes les tribus survivantes devaient rentrer dans leurs campements respectifs pour se remettre de leurs blessures. Par nature, le géant sait qu'il n'a pas besoin de gagner la guerre. la finalité n'est pas tant d'imposer son point de vue que de se battre jusqu'à la limite. la limite ayant été atteinte ce 7 Mai, tous retournèrent au pays, et la situation se désarmorça immédiatement, à la plus grande surprise des sorciers. Il fallut néanmoins lancer une opération d'envergure pour masquer les séquelles de la bataille, ainsi que le retour des géants à leur terres d'origine, une cohorte de colosses ensanglantés n'étant pas exactement ce qu'entendait le monde sorcier par "secret magique".
Cette guerre fut la dernière à marquer profondément l'Histoire des géants, la plus meurtrière et la plus violente. Les tribus n'ont pas encore réussi à surmonter leurs pertes et peinent à revenir à leur précédent niveau démographique. Il se pourrait pourtant que l'engagement des géants dans la première guerre contre Vous-Savez-Qui ne soit que les prémisces du réveil de la soif de violence de ces êtres. Il faudra donc garder à l'esprit les conclusions tirées de la Grande guerre des géants pour savoir à quoi s'attendre pour un futur proche.
•BUSE de sortilèges :- Spoiler:
I – Première partie (6 points)
1) Quel est l'aptitude la plus élémentaire d'un sorcier ? Définir cette aptitude en quelques mots. L'aptitude la plus élémentaire d'un sorcier est le fait d'être capable d'utiliser la magie, sous quelque forme que ce soit. C'est ce qui différencie le sorcier du moldu : il est capable, grâce à sa baguette ou simplement sa maîtrise, de lancer des sortilèges, canaliser les énergies magiques, enchanter des objets ou des personnes ou confectionner des objets, potions ou artefacts à caractère magique grâce à des ingrédients ayant également cette propriété.
2) Donner la formule du sortilège d'attraction. La formule du sortilège d'attraction est le mot latin « accio » (ramener, rapprocher), suivi du nom de l'objet que l'on souhaite rapporter à soi.
3) Quel sortilège est-il nécessaire d'utiliser contre un focifère et pourquoi ? Le chant du focifère rend fou... Il faut donc absolument s'en protéger, et la solution est le sortilège de mutisme.
III – Troisième partie (2 points)
Énigme : Sept cars (identiques) pleins aux deux tiers partent de Sète. A Troyes, un quart des touristes descend de chaque car. Peut-on mettre les trois quarts restants dans trois cars
On a 2/3 x ¼ = 2/12e qui descendent, soit 1/6e de la capacité totale de chaque bus. Il reste donc dans chaque bus ¾ de 2/3 de la capacité, soit 6/12e, soit ½ volume : les bus sont à moitié pleins (ou à moitié vides, ça dépend du point de vue). Comme on a sept cars, on se retrouve avec sept demi capacités restant dans les cars, soit trois bus et demi si on tasse les gens. On ne peut donc pas mettre les trois quarts restants dans trois quarts : il en faut quatre.
TP : Elle avait beau faire, elle était stressée. Pas que la jeune blonde doutât de ses capacités, non, mais les examens, c'était bien connu, ça ne laissait personne de marbre. Et June pas plus que les autres. Quand bien même elle avait assidûment préparé sa prestation, le trac s'était infiltré en elle, insidieusement, et ne la lâchait pas. Elle sentait ses entrailles ses serrer tandis que les autres candidats entraient un par un dans la salle pour passer devant le jury. Pissenlit avait eu beau la rassurer tant qu'elle le pouvait, lui rappeler ses excellents résultats durant ses cinq années de scolarité, rien n'y faisait. Elle était morte de trouille. Et la situation actuelle de la petite famille des Hawkesworth Galdwin n'était pas pour arranger son état d'esprit. Ils étaient sans nouvelles de Lacey depuis plusieurs jours, et la Poufsouffle se faisait un sang d'encre pour son frère, perturbant un peu sa concentration en cette période d'examens. Serrant les poings, la jeune fille essaya de calmer son coeur qui battait à tout rompre. Il fallait qu'elle se concentre. Elle n'avait pas le droit à l'erreur. Elle avait travaillé sérieusement toute l'année, ce n'était pas pour échouer si près du but. Lawrence avait eu beau lui dire durant ces derniers mois qu'elle n'aurait aucun souci à valider ses BUSEs, la jolie blonde ne parvenait pas à être aussi certaine que son frère. Lui avait visiblement beaucoup plus confiance en ses capacités qu'elle même ne le faisait. Mais c'était le jour J. L'examen de sortilège était le premier TP que la jeune fille devait passer, et l'appréhension était palpable. Les autres matières lui sembleraient sûrement moins impressionnantes une fois qu'elle se serait jetée à l'eau, mais pour le moment, il allait falloir affronter le jury. La cinquième année inspira profondément lorsque la candidate juste avant elle fut appelée. C'était bientôt son tour. Et pourtant, impossible de deviner en quoi consiste l'examen : la pièce était insonorisée par un sortilège, et les élèves ayant terminé leur prestation sortaient par une autre porte; Impossible donc de savoir sur quel sortilège ils allaient être évalués. June avait essayé de préparer sa prestation grâce aux fiches de révision du professeur Flitwick, et avait également potassé les AnaBUSEs, ces petits parchemins qui se vendaient comme des petits pains sur le Chemin de Traverse avant les périodes d'examen. La blonde avait ainsi pu préparer les sujets qui étaient tombés sur les trois dernières années, et elle espérait que ce serait suffisant.
Enfin, son tour arriva. La porte s'ouvrit en annonçant son nom et June se leva, en prenant une dernière inspiration profonde. Elle entra dans la salle de classe et y découvrit son jury. Trois personnes étaient installées à une table du côté et la regardèrent entrer. June essaya de se diriger vers eux d'une démarche assurée, et les salua d'un hochement de tête.
- Madame, Monsieur, Professeur... Bonjour.
Un rapide coup d'oeil informa la jeune blaireautte de ses alliés potentiels. Flitwick avait comme toujours la mine réjouie, et elle savait qu'elle pourrait compter sur lui pour la soutenir et l'encourager. Le second homme installé à la table était aussi rond que Flitwick était petit, mais ne semblait pas trop austère : sa gourmandise lui faisait se goinfrer de petits gâteaux, e il était bien connu que les gourmands ne pouvaient pas être méchants. Enfin, pour compléter l'équipe, il y avait cette vieille chouette. La mine sévère, l'air revêche... Elle n'était assurément pas commode, et sa simple présence mettait June mal à l'aise. Le sorcier corpulent présenta rapidement l'objet du TP, et la cinquième année remarqua alors le vase au bout de la pièce, qu'elle n'avait pas encore remarqué, tout à son observation des jurés. Les choses auraient pu en rester là, et June aurait pu commencer son examen dans des conditions normales, mais la vieille chouette crut bon d'ajouter une petite remarque assassine, faisant naître une boule dans l'estomac de la jeune fille. Si le stress avait commencé à retomber, le voilà qui revenait au galop grâce à elle... Un bref instant, la jeune fille paniqua, mais elle se raccrocha au petit signe d'encouragement de Fllitwick comme un homme à la mer se cramponnerait à une planche de bois. La sympathie de son enseignant serait son sésame pour dédramatiser. Se concentrant sur ce petit geste pour essayer de reprendre confiance en elle, la jolie blonde se tourna vers le jury. Elle maîtrisait parfaitement ce sujet, il n'y avait pas de raison qu'elle échoue.
- Hum... Je... Je vais pratiquer le sortilège d'attraction sur le vase qui se trouve au fond de la pièce. Les... Le modus operandi est le suivant : il faut tenir sa baguette de manière ferme mais en maintenant une certaine souplesse dans le poignet. Je... Comme souvent lorsque l'on lance un sortilège, il faut prononcer la formule distinctement, et en l'occurrence, faire un petit geste de la main pour désigner l'objet puis le « tirer » fictivement à soi... Il n'y a pas besoin de faire de geste ample, des mouvements précis et mesurés peuvent amplement suffire.
La jeune fille fit une courte pause, en se mordillant la lèvre inférieure. N'avait-elle rien oublié ? Ou en avait-elle trop fait ? Il ne lui était pas demandé d'expliquer les choses à faire, mais cela lui avait paru important d'expliquer aux jurés qu'elle avait bien assimilé la méthode, et qu'elle décomposait précisément les différentes étapes.
- une dernière chose peut aider... Même si ce n'est pas nécessaire, estimer au mieux la distance nous séparant de l'objet permet de mieux doser ses gestes, pour savoir quelle vigueur appliquer avec son poignet. Plus on « tirera » vite la baguette à soi, et plus l'objet nous rejoindra vite, mais il faut mettre plus de force pour attirer à soi un objet lointain... Enfin je... Nous allons mettre tout cela en pratique tout de suite.
Evitant de croiser le regard de la vieille chouette, la préfète se mit en position sans demander son reste. Elle pensait s'en être à peu près bien tirée pour le moment. Ne restait plus qu'à passer à la réalisation de son si beau discours. La jeune Poufsouffle tendit le bras vers l'avant, les pieds bien ancrés au sol, le regard rivé sur le vase de cristal. Il n'allait pas tomber. Elle n'allait pas le casser. Il allait venir tranquillement dans ses bras, et cet examen serait bel et bien terminé.
Fronçant les sourcils, June se lança.
- Accio Vase !
La baguette désigna très brièvement l'objet du sortilège et, dans un mouvement fluide, amorça le retour vers la jeune fille. Le mouvement était parfaitement exécuté, mais le stress l'avait rendu peut-être un peu plus appuyé qu'il ne l'aurait dû. Le vase décolla avec grâce mais fila bien pus rapidement dans les airs que ce à quoi la jeune fille s'était attendue. En une fraction de seconde, June se vit fracasser le vase à l'arrivée dans ses bras. Mais son instinct reprit le dessus, un comble pour la jeune fille raisonnée qu'elle était. Se forcer à participer à un match de quidditch n'avait pas été mauvais pour elle finalement. Car c'était ce qui allait sauver son examen : sans y réfléchir, la Bronze et Or plaça ses mains en creux pour recevoir le vase à la manière d'un souaffle et, quand bien même celui-ci arriva plus vite que prévu, il atterrit exactement là où la Poufsouffle l'attendait, et en une fraction de seconde, il était entre ses mains. Les yeux écarquillés, la blonde n'arrivait pas à réaliser qu'elle avait réussi à éviter la catastrophe. Peut-être même qu'avec un peu de chance, les jurés ne remarqueraient pas qu'elle s'était laissée surprendre par la vitesse de l'objet. Sans perdre plus de temps, June se recomposa un visage plus calme et fit quelques pas vers la table du jury, tenant le vase dans ses mains. Elle le posa devant son professeur de sortilèges avec un très léger sourire.
- J'ai terminé. Merci de votre attention Messieurs Dames.
Le poids qui pesait sur la poitrine de la jolie blonde venait de s'envoler. Et une de passée. Elle allait pouvoir se plonger dans la suite.
• Devoir de vol n°1 - Spoiler:
Devoir n°1. Année 4 à 7.
1/ Citez-moi cinq figures connues du Quidditch. (5pts) Feinte de Wronski Défense en double batte Double huit Attaque en Faucon Pince de Parkin [HJ : figures tirées du livre paru par JKR : le quidditch à travers les âges]
2/ Comment les éxécuter au mieux ? (5pts) La clé pour réussir une figure, quelle qu'elle soit, est la concentration et le travail. Avec un entraînement régulier et sérieux, la technique finit par rentrer, et on est parfaitement capable de réaliser les différentes figures énoncées ci-dessus. La concentration est ensuite l'atout principal, car même si on est habitué à pratiquer de telles figures, le faire à la légère entraîne souvent un échec. Il faut être totalement dirigé vers la réussite de sa figure.
3/ Une bonne équipe de quidditch est une équipe : qui sait jouer collectivement, où chaque joueur joue personnellement, qui a de très bons balais etc… Justifiez-vous. (5pts) Certes les performances individuelles peuvent être importantes lors d'un match, mais rien ne remplacera une cohésion au sein de l'équipe. La complicité et l'habitude de jeu entre les partenaires fera toute la différence en match : les placements seront parfaits, et permettront de gagner en vitesse de déplacement sur le terrain et en précision dans les passes, pour éviter toute perte de balle. En outre, une équipe jouant ensemble depuis longtemps a des techniques élaborées ensemble, qu'il peuvent mettre en oeuvre facilement en match pour surprendre l'adversaire. Les performances personnelles et techniques sont un plus mais ne passent qu'en second plan.
4/ Entre un joueur qui est doué et qui travaille peu et un joueur non doué qui travaille énormément. Quel est le meilleur joueur ? Justifiez-vous. (5pts) Comme vu précédemment, je pense qu'un joueur qui travaille énormément peut égaler puis surpasser celui qui se repose sur ses lauriers. Evidemment, le joueur doué qui travaille énormément a tout pour lui.
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