Nom: Hawkesworth-Galdwin
Prénom: Lawrence
Poste souhaité: Avocat de l'Accusation
âge du perso: 27 ans
Âge du posteur (HJ): 20 ans
Comment avez-vous connu ce forum: Comment avouer que le personnage est nouveau, mais que la personne derrière l'écran joue déjà sur le forum....Un double compte? Ça doit être ça ^^
Remarque: Lawrence est un personnage de la famille Hawkesworth-Galdwin....Lacey, ne t'avise pas à passer la baguette à gauche avant que je ne sois arrivé
Histoire:
Les mains froissèrent la feuille de rapport. Les tremblements dûs à une fureur contenue risquaient d'avoir raison du texte écrit. Pour cette raison, l'avocat de l'Accusation reposa le papier sur son bureau. Le document ressemblait maintenant à un torchon, ce qui ne plaisait pas au maître. Il devait se contenir, ne pas faire exploser sa colère dans son bureau. Maître Hawkesworth ne se laissait pas dominer ainsi par ses sentiments. Il était quelqu'un qui savait se contenir et se dissimuler.
Le brun pencha la tête en arrière et prit une grande inspiration. À quoi pouvait donc bien penser son frère. Lawrence savait que le travail de son aîné était forcement dangereux. Toutefois, Lacey avait le don pour se retrouver dans des situations périlleuses, sans compter le nombre de gourdes qu'il était capable de produire à la minute. Combattre un homme totalement inconnu des services. Maintenant, il ne l'était plus, grâce à ses brillantes actions face à l'aurore. Le bureau avait un vague descriptif de l'individu, qui pouvait correspondre à une bonne centaine de sorciers. Risquer sa vie, dans ce qui pourrait sembler une bête querelle entre deux individus stupides et emportés. Tout cela pour quel résultat? Une seule révélation douteuse, l'individu était peut-être un fidèle du sinistre Lord. Deux éléments seulement pouvaient tendre vers cette hypothèse, l'ouvrage acheté, qu'il faudrait sortir de la circulation, ainsi que l'avada kadavra. La valeur de l'information était quasi nulle, surtout en comparaison de la catastrophe évitée. L'idée que son frère risquait sa vie régulièrement à cause de sa profession n'énervait pas Lawrence. Il comprenait parfaitement le choix de son aîné et le respectait. Risquer sa vie pour des broutilles pareilles, c'était une tout autre histoire.
Lawrence ferma les yeux. La simple pensée que son frère avait frôlé la mort de cette façon redoublait sa fureur. Avait-il l'intention de mourir comme ses parents, par bravade inutile. L'avocat lui avait pourtant répété de faire attention et que son métier était suffisamment dangereux pour ne pas en rajouter. Lacey devait ressembler à leur père du point de vue caractère. Il possédait un sens inné pour se plonger dans le pétrin jusqu'au cou. Trop honnête pour ne pas avoir de souci et une fâcheuse manie à la provocation.
Son père avait eu le culot d'épouse une moldue pendant la période sombre. Leur fils ne leur reprochait pas de s'être aimés, unis et d'avoir fondé une famille, sinon il ne serait pas là. Toutefois, il y avait des formes pour le faire. Pendant ce type de période, jouer les profils bas était une bonne méthode pour survivre, sauf qu'ils n'avaient pas voulus vivre dans l'ombre. Bien sûre, ils avaient pris des précautions, ce qui laissa le temps à Lawrence de connaître la joie du bonheur familial jusqu'à ses six ans. Mais ses parents ne firent pas assez attention pour survivre plus longtemps .
Leur provocation prit fin, sans surprise. Ils moururent avec plusieurs autres indésirables et finalement ils furent plus utiles à propager la terreur, qu'à montrer le bon exemple. Ils ne parvinrent même pas à montrer un espoir ou quoique ce soit. Pire qu'une mort inutile, ils étaient devenus une arme de l'adversaire. Lawrence se rappela du goût amère des larmes. Le petit garçon n'avait pas voulu fuir la réalité, ses parents étaient morts et rien ne les remplaceraient. Pas même les Galdwins, malgré leur gentillesse et leur douceur.
Une sorcière frappa à la porte. Elle s'excusa pour le dérangement et entra avec une pile de nouveau dossiers. Lawrence était correctement assis sur son bureau et paraissait vaquer à ses affaires habituelles. Il la remercia poliment pour la pile de dossier apportée. Avec un sourire, il lui demanda si elle pouvait lui amener une tasse de thé. La demoiselle ne parut pas dès plus ravie, mais dire non à un sourire pareil serait une insulte. Elle lui promit de lui apporter la boisson désirée. Le brun glissa un léger compliment dans ses remerciements, pour le plaisir de son interlocutrice.
Ses yeux se posèrent sur le travail qui l'attendait. La terreur revenait. Lawrence devait redoubler de prudence, mais ne cédait pas à la panique. L'avocat faisait partie des gens qui gardaient la tête froide et bien sur les épaules quelques soient la situation et il ne se laissait pas perturber plus que de raison par le retour de la grande plaie. Il ne lui ferait pas cet honneur. Quand le seigneur des ténèbres avait disparu, la vigilance de l'avocat n'était pas retombée. La vie était trop fragile et il ne pouvait se permettre de confier la sienne et celle de son frère au hasard. En ce moment, il fallait se montrer plus prudent qu'avant. Prudence était mère de sûreté, cela état d'autant plus vrai en période troublée.
La pile de dossiers l'amenait aussi à une autre conclusion. Son travail s'était multiplié. Il avait d'autre chat à fouetter que de ressasser tout cela.
Il prit le rapport froissé et le mit dans le tiroir de son bureau réservé aux multiples dossiers sur Lacey. Lawrence ne soupira pas en voyant le tiroir quasiment plein, mais il était exaspéré. Il faudrait qu'il trouve un autre espace pour ranger les dossiers sur le châtain. Ce n'était pas le concerné qui allait cesser de faire le pitre. Malheureusement, la réalité ne s'accordait souvent pas avec les souhaits.
La dame revint avec le thé. Lawrence n'oublia pas de la remercier à nouveau avant de se pencher sur son vrai travail. Le retour du Lord avait donné des ailes à ses adeptes. Le dossier que l'avocat avait saisi concernait le massacre d'une famille. Le maître serra les dents. Il n'aurait pas dû se souvenir de sa propre histoire, cela allait altérer son jugement et corrompre son travail. Il devait se montrer dur, implacable, mais juste. Il demandait les peines qui étaient des dédommagements. Il était hors de question d'y mêler les sentiments. Certain de ses collègues lui avaient signalé, aimablement, qu'il demandait aux juges des peines bien sévères contre les accusés. Lawrence avaient, tout aussi gentiment, renvoyés cette bande de laxistes dans leur vingts-quatre mètres. Personne n'avait de leçon à lui donner sur son travail. Il y avait bien des chemins qui pouvaient expliquer pourquoi un individu parvenait à de tels actes. Cependant Rien n'excusait un écart. Tout petit pas peut mener à de grands actes. Il fallait veiller à couper les mauvaises herbes le plus tôt possible. Il y avait bien une modulation et une gradation à avoir, mais il ne fallait jamais accorder un pardon facile.
Lawrence regarda le dossier. Un des accusé avait vendu la mèche par peur. Il avait été menacé, il fallait comprendre qu'il risquait de perdre sa vie. La frayeur était une des armes de l'ennemi.
La frayeur, l'avocat l'avait ressenti. L'incapacité de bouger, parler, penser. Il avait été à Azkaban, pour qu'il puisse voir l'être qu'il devait haïr. L'individu, il ne l'avait pas vu, il n'avait pu qu'apercevoir un homme qui n'avait plus rien d'humain. Une loque usée par la peur, celle la même qui le clouait sur place. Lawrence ne gardait pas un réel souvenir de cette visite. Seul ce qu'il avait ressentit à cet instant là était resté gravé en lui. Il n'avait jamais compris l'intérêt de cette visite et cela n'avait pas apaisé sa colère. L'homme qu'il avait vu en prison avait sa part de responsabilité dans le meurtre. Toutefois il n'était pas seul. D'autres mangemorts et leur maître étaient les responsables. Un individu ne devait pas payer pour tous. Chaque personne qui avait sa part de responsabilité devait l'assumer.
Cette visite resta gravée dans la mémoire de l'enfant. Bien plus que sa première année de rentrée à Poudlard, qui eut lieu la même année. Les souvenirs qu'ils associaient à cette école l'amusait. Il n'y avait plus à présent que de bons souvenirs, même si les expériences furent de temps en temps malheureuses. Il faisait partie des Serdaigles pas trop introvertis. Il n'était pas le stéréotype du rat de bibliothèque bien que plus sérieux que la moyenne en bon bleu et argent. Il était plus intransigeant et avec un sens plus aiguës de la justice et des responsabilités, ce qui lui valut le poste de préfet. Cependant, c'était un garçon social, avec le bon mot pour plaire ou faire rire. Il ne refusait jamais d'aider les autres. De ce fait, il n'eut aucun soucis à se mêler avec ses camarades. C'était la période où il était également le plus innocent, bien que même jeune, il ne fut jamais complètement désintéressé en amitié.
L'avocat prit une gorgée du thé brûlant. Il n'avait pas suffisamment attendu et le liquide lui brûla la langue. Qu'importe, il avait envie de boire tout de suite et d'arrêter de divaguer. Lawrence savait qu'il devait couper le file de ses pensées. Ce soir, il verrait son aîné pour avoir une légère discussion. Cet incident avait eu lieu il y a un certain temps et le rapport avait eu du mal à atterrir sur son bureau. Peut-être même que Lacey avait eu l'occasion de penser qu'il avait échappé à la réprimande méritée sur son comportement. Lawrence allait se faire un plaisir de lui faire une bonne surprise: son exploit n'était pas passé inaperçu.
Le maître devait également consulter le Docteur Erikson. Il ne l'avait pas placé en médecin particulier seulement pour augmenter les chances de survis de son frère. Lawrence lui demandait également des comptes rendus détaillés des blessures et leurs origines. Apparemment, le médecin ne lui avait pas tout révélé, mais peut-être que cet homme n'était pas suffisamment doué pour tirer les vers du nez à son butter de frère. Le membre de magenmagot ne pouvaient laisser ses questions en suspends.
Lawrence arrêta là ses pensées. L'avocat ne pouvait pas se permettre de perdre plus de temps.Le maître bu la fin de sa tasse brûlante en quelques gorgées. Il parut apprécier le goût bien qu'il ne sentait plus rien. Sa langue était brûlée et ne pouvait plus sentir grand-chose. L'homme se plongea dans le travail qui l'attendait et ne laissa pas de nouveau distraire.
Accueil 
Sujet: Lawrence Hawkesworth-Galdwin 
