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| | - Niallàn Cadell
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|  Sujet: De la sieste dans le hall et de ses conséquences...  Lun 19 Oct - 19:06:53 | |
| Il lui arrivait, parfois, d'avoir des idées bizarres. Plus que des idées mêmes, des images, des impressions. Des hallucinations. C'était plus que de simples mauvais rêves, elle les sentait. Elle avait la sensation des contacts imaginaires, les goûts âpres qui lui restaient sur la langue, même alors qu'elle était réveillée. Il lui arrivait, parfois, de se réveiller en sursaut, la gorge sèche et le souffle coupé. Plus que des cauchemars, c'était son esprit trop plein qui lui jouait des tours, envahissant son crâne et ensevelissant son bon sens sous une marée d'idées en vrac. Et pour quelqu'un comme Niallàn, que l'eau effrayait, la marée n'était pas des manifestations psychologiques les plus agréables.
Ça lui faisait souvent dernièrement. Elle avait toujours rêvé d'eau. Parce que c'était ce qui, pour elle, était le pire, engendrait les émotions les plus fortes. Même les grandes découvertes mettant en scène de merveilleux symboles runiques ne lui faisaient pas cet effet. L'eau, c'était la source de tout - sans mauvais jeu de mots. Elle avait donc toujours fait de ces cauchemars, où elle tombait d'une falaise dans la mer et coulait, coulait jusqu'à se réveiller, en sueur. Mais là c'était différent. Et si elle avait un tant soit peu cru à toutes les âneries que Trelawney leur avait inculqué à Poudlard, elle se serait crue détentrice d'un fabuleux pouvoir divinatoire. Un troisième oeil à vous donner la migraine. Mais Trelawney n'était qu'une vieille chouette, et s'il était probable que certains aient de réelles visions, fassent des prémonitions véritables et soient à l'origine de grande prophéties, ça n'était pas son cas.
Pas un cauchemar, ni une véritable hallucination, à moins que quelqu'un se soit amusé à laisser dans son jus de citrouille quelque chose de bizarre. Livious par exemple. Il abandonnait bien des poulpes fluorescents dans le frigo, pourquoi pas des drogues magiques dans votre verre, qui vous faisaient voir en rêve les cinquante catastrophes naturelles à base d'eau les plus spectaculaires ? Parce que c'était bien ça, les images qu'elle voyait. Une sorte de combinaison de tous les drames aquatiques, en à peu près trente secondes, tous en même temps. Ce qui donnait... ben de l'eau. Tourbillonnante, écrasante. Des déluges et des tsunamis. Tout ça en même temps. Et pour oublier les bonnes manières, toute cette eau c'était franchement dégueulasse.
Donc, pour en venir à l'idée de base développée à outrance dans les trois derniers paragraphes, la rouquine ne pouvait pas fermer l'oeil sans avoir le mal de mer. Ce qui provoquait des nuits épuisantes et, forcément, des journées épuisées. Ce qui la poussait aussi à s'endormir facilement quelle que soit l'heure ou le lieu. Sans doute pour ça qu'elle venait de se réveiller, nauséeuse et perdue, les bras croisés sur un ouvrage probablement passionnant dont elle n'avait pas le moindre souvenir. Elle releva doucement la tête, contemplant d'un oeil absent l'agitation du hall. Le hall. Elle s'était endormie à l'endroit le plus improbable. Assise contre un mur, dans un coin, les genoux repliés pour soutenir un livre de... d'alchimie, si on en croyait les inscriptions loufoques qui recouvraient les pages parcheminées. Oh.
Elle se passa la main dans les cheveux, machinalement, venant à bout des quelques nœuds que sa sieste imprévue avait disséminés ici et là. Elle tira sur une mèche rousse pour l'amener devant ses yeux, songeuse, et oublia ses rêves capillaires un moment. Niallàn soupira. Qu'est ce qu'elle pouvait bien avoir avec ces fichus rêves ? C'était quoi l'idée ? Elle allait périr dans d'atroces souffrances, avalée par les eaux ? Mh. Peu probable, elle évitait la pluie comme la peste, ou pour faire imagé, comme Deryn évitait la foule. Deryn... Bah, si elle lui en parlait, l'apprentie médicomage lui ferait une conférence privée sur la psychomagie et ses bienfaits ou, encore mieux, ferait d'elle un rat de laboratoire pour ses expériences de légilimencie. Pas que les talents de Deryn ne soient pas agréable, mais Niallàn n'aimait pas vraiment la voir s'infiltrer dans son esprit.
Bref. Deryn ne l'aidait pas. Elle n'avait pas pour autant essayé de le lui cacher, il fallait être idiot pour oser croire que la jeune femme se porterait mieux en sachant qu'on la tenait à l'écart de tout. Mais elle lui avait dit que ça n'allait pas fort, que ce n'était pas important, et qu'elle se débrouillerait. Point, fin de la discussion. Et elle se débrouillait à merveille, la preuve : elle était recroquevillée dans un coin du hall et avait si bien relevé la tête, encore un peu comateuse, qu'elle l'avait cognée contre le mur. Le choc lui fit serrer les dents et elle fit un effort pour se relâcher, passant une main sur ses joues pour se donner un peu de couleur. Le hall... Elle ne voyait que des pieds, des jambes. Des chaussures qui menaient leur propriétaire ici ou là, à toute vitesse. Qui se heurtaient, se frottaient, glissaient. Agité, cruel. Il fallait qu'elle dorme encore un peu. Fermer les yeux, voir le sable, les coquillages, l'eau. De l'eau partout. Trouble et piquante, qui lui emplissait la gorge pour la noyer. Elle sursauta et rouvrit les yeux, avalant une grande goulée d'air salvateur. Damn, ça allait s'arrêter oui ?
Elle balaya les lieux du regard, sans prendre la peine de bouger, à la recherche d'une porte, d'un aperçu de l'extérieur. Il ne pleuvait pas. Il faisait sans doute froid, et le temps était moche. Mais pas une goutte d'eau. Elle voulait dormir... Refermant son énorme bouquin, elle le serra contre sa poitrine et posa sa joue sur la tranche, se moquant des marques que ça ferait, et de la douleur qui finirait par se faire sentir. Dormir. Garder les yeux ouverts pour ne pas voir l'eau, mais dormir. Un bâillement intense précéda un long gémissement et l'étudiante soupira. Dormir. [Carrément libre, si vous vous sentez la force d'affronter une galloise en manque de sommeil. Je sais j'ai déjà du retard, pas la peine d'en rajouter mais le post voulait s'écrire.]
Dernière édition par Niallàn Cadell le Lun 7 Déc - 3:55:55, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: De la sieste dans le hall et de ses conséquences... Dim 1 Nov - 15:21:05 | |
| Il y a ces moments anodins lorsqu’on passe d’un couloir à l’autre, l’esprit plutôt accaparé par d’innombrables pensées qu’occupé à ce que le corps fait. Lorsqu’on passe d’un cours à l’autre ou bien qu’on rejoint sa salle commune. Non pardon, plus vraiment de salles communes une fois Poudlard derrière vous.
Bref, dans ces moments de battement Aedd avait prit l’habitude d’écouter de la musique, habitude qu’il avait prit durant l’année précédente. Lorsqu’on voyage on est bien obligé de passer par des lieux moldus et les moldus sont tous branché à leurs écouteurs. Vous verriez ça, chacun dans sa bulle. Coupé des autres. Pour certains c’était un moyen de faire abstraction de la proximité qui les dérangeait, dans les transports en commun par exemple, pour d’autre c’était simplement par goût pour la musique. Aedd avait donc fait l’acquisition d’un de ces objets, l’avait quelque peu modifié de manière à ce qu’un simple sort actionne ou éteigne l’objet. Si les moldus avaient la magie ils auraient bien moins de problèmes d’énergie. Croyiez-le.
Si Aedd avait adopté l’objet c’était parce que qu’il aimait la musique –évidemment-, mais aussi pour échapper aux inepties débitées par ses congénères. Sorciers ou moldus ! C’est une attitude qui ne l’empêchait pas pour autant d’observer chacun de ceux qui l’entouraient. Comme à cet instant quand il débarquait dans le hall. Ses cours dans un sac à bandoulière, écouteurs aux oreilles, ses lunettes pendues à sa chemise. Son regard balayait le hall, amenant un sourire mi-figue mi-raisin sur ses lèvres. Oui chers étudiants, Aedd Gynne se moque de vous. Mais pas seulement rassurez-vous.
Il dépassait une jeune femme béate devant un étudiant. Ils échangeaient ? La musique lui permit de ne pas en connaître la teneur. Plus loin à sa gauche un troisième année de la filière élite magique qu’il avait vaguement dragué. Son sourire s’accentua, un brin plus moqueur. Rentrant dans le hall, deux étudiants en plein débats, leurs yeux brillants et leurs sourires mal dissimulé révélant la réalité du débat : Ces deux là préparaient une connerie. Et puis évidemment Aedd remarqua deux ou trois jolie filles qui passaient, comme lui, et qu’il séduirait dans un futur proche, même un étudiant à l’air vaguement perdu. Il l’aiderait à retrouver son chemin, bientôt.
Non dans toutes ces images celle qui reteint son attention c’est celle d’une étudiante, la tête reposant sur un bouquin. Les jambes repliées contre son torse. Evidemment il s’approcha, parce que cette jolie rousse avait en plus le mérite d’être sa cousine. Enfin vaguement cousine et puis de loin, mais ça donnait un prétexte à Aedd pour l’accaparer quand bon lui semblait. Surtout, ils avaient étudié dans la même maison à Poudlard. Il était sortit avec sa meilleure amie. Bref Niallàn était un amusement constant pour le gallois.
Il arriva vite dans le coin face à la demoiselle. S’accroupi tout près d’elle, son sac se posant de lui-même au sol. Il saisit le menton de l’étudiante et releva sa tête en douceur. De sa main libre il chaussa ses lunettes et fit mine de l’examiner une seconde.
Il rit.
« Et bien c’est Niallàn Cadell que je vois ici affalée. »
Il ne lâcha pas son menton, caressant doucement sa joue du pouce. C’était un jeu qui l’amusait beaucoup, faire des avances constamment repoussées par la demoiselle et l’ignorez le lendemain.
« Je peux te servir d’oreiller et d’oreille attentive si tu veux. »
Enfin, il enleva ses écouteurs. Niallàn sortait peu d’inepties et puis de toute façon elle l’amusait. Une galloise épuisée, ce que ça pouvait être drôle ! Oh oui Aedd allait probablement beaucoup s’amuser. Sa destination première perdait d’un coup beaucoup de son intérêt. Il sourit, moins moqueur, à la jeune Cadell. |
| | | | - Niallàn Cadell
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| | Sujet: Re: De la sieste dans le hall et de ses conséquences... Lun 7 Déc - 4:57:42 | |
| Un énième bâillement et Niallàn observa une paire de pieds qui avançaient vers elle avec la régularité d'un métronome. Elle releva doucement la tête, comme si celle-ci était emplie de plomb, la sentit balloter un peu avant de se fixer, ses yeux toujours posés sur les pieds, comme hypnotisés, papillonnants. Ça faisait un peu comme des flashs de lumière à chaque fois, puis le noir, à peine une seconde. Doucement, elle appuya son front contre le haut du livre, empechant sa tête de tomber. Il fallait qu'elle se réveille ou qu'elle s'endorme carrément, mais il fallait faire un choix. Et avec les pieds (qui menaient forcément un individu avec eux) en approche, la première solution semblait la meilleure. Il fallait qu'elle émerge, qu'elle émerge, qu'elle émerge... Il fallait qu'elle pense à quelque chose de saisissant, d'important. Ses révisions de potion par exemple... Elle soupira, releva à peine la tête et se passa la main sur les yeux, lâchant un nouveau soupir.
La vue un peu plus clair, elle reconnut Aedd et sourit doucement. Il allait se moquer, la secouer, l'ennuyer mais étrangement, elle était contente de le voir. Peut être parce que ça voulait dire qu'elle allait entendre parler gallois, et que c'était agréable. Ou peut être simplement que la perspective d'être dans un état lamentable devant son cousin, aussi moqueur et puéril soit-il, était moins repoussante que celle d'être trouvée ici par n'importe qui. Vu le nombre de dragueurs à l'UMA – dont le sire Gynne faisait bien entendu partie, elle avait 75% de chances de tomber sur l'un d'entre eux, et elle n'avait pas envie d'ajouter à la réputation de terrible bosseuse qu'elle et sa soeur avaient probablement celle de l'intello endormie. Bref, malgré le côté irritant du garçon, Aedd était la meilleure personne qui puisse la trouver là. Peut être même qu'il serait gentil et attendrait le lendemain pour se moquer ? L'étudiant s'accroupit en face d'elle et elle sentit son contact délicat, habituel.
La façon qu'il avait d'agir avec les filles – et même avec les garçons, dans une moindre mesure – l'amusait toujours, même quand c'était elle qui faisait les frais de ses jeux étranges. Généralement, elle percevait la limite entre le jeu innocent qu'il jouait avec elle et les actes plus lourds de sens. Quand elle ne voyait plus cette frontière, elle présumait qu'il ne l'avait pas franchie et les choses étaient parfaites ainsi. Plus simlpes qu'entre lui et Prudence en tout cas. Quoi qu'il en soit et quelques soit la signification de ces gestes (tentative de drague amusée, démonstration d'affection ou n'importe quoi d'autre), elle y était habituait et appréciait généralement ses attentions. Elle l'observa tandis qu'il l'examinait avec de grands airs d'éminent professeur, attendant un rire qui ne tarda pas. La rouquine sourit tandis qu'il lui caressait la joue, avec une tendresse toujours aussi déplacée et à la fois assez innocente quand on savait qu'il n'attendait rien d'elle.
« D'oreiller, c'est un début. Je suis épuisée Aedd, t'imagines pas. »
La voix rendue un peu éraillée par le sommeil, Niallàn toussa doucement et sourit de nouveau, tout en douceur. Elle lui prit le poignet en douceur, son regard suivant machinalement les écouteurs, attirés par le mouvement et l'attira vers elle, le forçant à s'asseoir contre le mur à son tour, juste à côté d'elle. Ainsi, elle pouvait s'appuyer contre lui. Un bras pour l'empêcher de partir, sans lui lâcher le poignet, la joue sur son épaule, ses genoux repliés à moitié sur les siens. Elle était vraiment fatiguée, et Aedd était l'oreiller idéal. Probablement le seul mâle de toute l'Uma contre lequel elle pouvait se reposer sans qu'il y ait quoi que ce soit d'ambigu – Hyn et Manu mis à part, bien sûr. C'était la famille, et elle voulait dormir. De toute façon, il était toujours plus confortable que le mur.
« Tu sais que je rêve d'eau en ce moment ? »
Un nouveau sourire. Aedd savait pour sa peur – un de plus – depuis qu'il l'avait poussée sous la flotte, un jour où elle refusait de sortir. Évidemment, il n'y avait que lui pour faire ce genre de chose, provoquer de grandes catastrophes d'un geste inconscient. Enfin en tout cas, si elle ne lui avait jamais dit clairement qu'elle avait peur d'être noyée, assassinée par une eau répugnante, il savait que l'obliger à passer sous l'eau la mettait en rogne comme jamais, et que c'était le meilleur moyen de recevoir un sort. Ça avait d'ailleurs été un crache limace, ce jour là. Un énième soupir et elle ferma les yeux, consciente que la position des deux cousins allaient faire jaser. Ils n'étaient pas très proche, et si on savait par leur dialecte bizarre que tous deux étaient gallois, personne ne devait savoir qu'ils étaient cousins, et même. Les gens s'imagineraient des choses – à tort, comme à leur habitude. Ceci dit, il valait mieux faire parler de soi pour un prétendu petit ami que parce qu'on a été surprise à ronfler dans un coin du hall. Et puis si les gens n'avaient que ça à faire, c'était leur problème (d'abord).
« Tu t'es remis avec Prudence ? Elle m'a parlé de toi l'autre jour. Tu as une très mauvaise influence sur elle. Et il paraît que tu ne sais toujours pas embrasser ? Un grand garçon comme toi pourtant... »
La rouquine retint un rire, amusée par son propre comportement. Cet idiot commençait à déteindre sur elle, et elle perdait toute envie de somnoler encore. |
| | | | | | Sujet: Re: De la sieste dans le hall et de ses conséquences... Jeu 7 Jan - 19:15:55 | |
| Doucement toute en sourire et en douceur Niallàn l’attira vers elle. Elle avait mit un certain temps avant de le regarder vraiment et il fut aisé de voir combien elle était fatiguée. L’étudiant chercha et ne se rappela pourtant pas une période d’examen approchant, pourtant ça n’était pas forcément une bonne raison. Les sœurs Cadell pouvaient très bien se surmener même sans examens en vu.
Le gallois n’avait donc pas eu besoin de la précision de sa cousine pour se rendre compte de l’ampleur de sa fatigue. Il rit. Etonnant comme il était facile de rire en présence de ses cousines, parce qu’elles ne se vexaient pas. Qu’il n’y avait entre eux qu’un vague rapport de séduction et encore. Niallàn c’était une habitude et Deryn parce qu’il adorait la faire rougir. Juste pour ça.
La musique se faisait encore vaguement entendre puisqu’il n’avait fait qu’enlever ses écouteurs et il arrêta l’appareil afin de minimiser le mal de tête imminent de sa galloise. Sa galloise oui. Et le mal de tête était peut-être déjà là, autant ne pas l’accentuer.
« J’imagine assez bien en fait. D’abord les cernes… » Il suivit la marque plus foncé sous ses yeux du bout de ses doigts libres. « Ensuite ton manque total de bienséance jeune dépravée. » Il sourit, lui montrant ainsi que cette remarque n’était que plaisanterie. « Et pour finir ta vois tellement moins sexy lorsqu’elle est rauque ! » Il grimaça vaguement. Histoire de.
Ce qui le surprit en revanche, c’était la précision qu’elle apporta à l’information. De l’eau. Pas étonnant qu’elle ne dormait pas. Vous la verriez sous trois gouttes d’eau. Trois malheureuses gouttes d’eau qui n’empêcherait personne de suivre quelqu’un d’aussi séduisant qu’Aedd dans le parc. Personne. Niallàn Cadell par contre... Sachez le, la peur renforce sa précision et son efficacité, vous vous retrouverez vite entrain de cracher des limaces. Cracher des limaces pour un séducteur c’est tout sauf séduisant.
Le gallois avait vaguement persécuté sa cousine par la suite et il avait même envisagé de la noyer, mais c’était trop radical et elle l’amusait trop pour être noyée comme un chaton.
Bref , il ne répondit rien mas ajusta la position de la demoiselle contre lui afin qu’elle puisse entièrement se reposer si elle le souhaitait. Par habitude il se pencha vers elle, glissa ses lèvres contre son oreille et dans un murmure proposa en tout malhonnêteté.
« Je peux te faire oublier l’eau si tu veux… Et mon lit sera tout ce qu’il y a de plus confortable quand tu tomberas de sommeil. »
Il ne faut pas croire qu’Aedd avait ajusté la position de Niallàn dans son seul intérêt. D’ailleurs le gallois ne fait jamais rien qui ne lui rapporte quelque chose ensuite. En l’occurrence ses murmures à l’oreille de sa cousine et leur pseudo enlacement ne tarderait pas à engendrer des ragots à leurs égards. Et les ragots servaient continuellement l’étudiant. Voilà, encore une fois il s’amusait et Niallàn ne s’y tromperait certainement pas. Peut-être aurait-elle-même la force de râler contre le fait qu’il l’utilise.
…
En tout cas elle avait toujours assez de force pour se moquer de lui. Ce à quoi il répondit en lui tirant la langue pour ensuite poser sa tête contre le mur.
« Prue ? Je n’étais même pas au courant que nous ayons rompu un jour… A moins que… » Il regarda sa cousine l’air de réfléchir. « Oh ! Tu crois que ses cris et ses insultes, c’était une rupture ? J’aurais du m’en douter. »
Il sourit. Se frotta le menton et repositionna ses lunettes d’un geste du majeur et de l’index.
« Elle ne cri plus, elle ne boude plus, ça doit vouloir dire qu’on est ensemble. Evidemment elle s’entête à vouloir m’embrasser. »
Les insultes et les cris de Prudence étaient une totale invention, l’adorable demoiselle n’avait rien de dramatique dans ses ruptures et elle traitait le plus souvent Aedd par le dédain et le mépris lorsqu’elle lui en voulait. Parce qu’elle était une des seules personnes à avoir une vague incidence sur lui.
Puis comme s’il venait enfin de comprendre Aedd rit. Vraiment.
« J’ai une mauvaise influence sur elle ? Raconte ! »
Cette fois, même ses yeux riaient. |
| | | | | | Sujet: Re: De la sieste dans le hall et de ses conséquences... | |
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