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| | - Kaelir Gammach
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- Date d'inscription : 26/07/2006
Pensine
Statut sanguin: Né-moldu
Baguette magique: Houx, flexible, 35 cm, poil de Porlock, gravures runiques
- Auror
|  Sujet: Le soleil, les oiseaux... et les PPA ! [PV - Bizutage] ![Le soleil, les oiseaux... et les PPA ! [PV - Bizutage] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 19 Sep - 21:49:15 | |
| « La petite Arabella Waldon attend ses tuteurs dans la Forêt Interdite. Je répète, la petite Arabella Waldon attend ses tuteurs dans la Forêt Interdite. »Etendu sur son lit, sur le ventre, une plume dans la bouche et la main sur un parchemin vierge, Kael répétait à haute voix ce qu’il pourrait bien écrire.« Non, c’est nul. »Pourquoi ? Parce que ça n’était pas Arabella qui attendrait, mais les tuteurs. En plus, il y en avait deux autres, Scylla et Jane. Donc :« Soyons sérieux, un peu. »Le Celte éclata d’un rire qui ressemblait à « ouarf ouarf », puis prit une expression solennelle. Il était temps de se mettre sérieusement au travail, parce que le bizutage, c’est important. Surtout quand on a la chance d’être Grand Maître Bizuteur. - Le GMB a écrit:
- « Arabella,
Toutes mes félicitations ! Tu viens de gagner le droit de te rendre dans la Forêt pour m’y rencontrer. Bien évidemment, je compte sur ta discrétion, ne te fais pas remarquer, ou je me verrai dans l’obligation de nier tout contact avec toi.
Le rendez-vous est fixé à 16 heures ce lundi après-midi. Sois-y sans faute !
Un beau garçon celte de Septième Année. » Ca semblait tout à fait correct. Mais répondrait-elle à l’appel ? Fallait-il mettre un « PS » avec une menace du genre « si tu ne viens pas je te pète laggle dans un couloir » ? Non, ça ne serait pas nécessaire. Après tout, Arabella était à Gryffondor. Si ça avait été une Serpentard, il aurait fallu ajouter le PS. Mais là… L'ami plus vraiment blondinet répéta l'opération, pour une autre petite Lionne, Scylla Johnson, et une aiglonne, Jane M. Pevensy.
Bref, nous étions dimanche, pas cours, donc, et le Celte décida de se rendre à la volière. Pourquoi ? Comme ça, par plaisir. Certainement pas pour y trouver son hibou. Mais comme le hasard fait bien les choses, le Poufsouffle y trouva quand même le grand-duc du nom d’Empereur. Et du coup, il pouvait en profiter. Normal, logique, logique, normal. Clair comme de l’eau rose.
Le hasard étant vraiment sympa, faut souvent s’y fier, c’est un bon gars, il avait aussi fait en sorte que le Septième Année ait pris avant de quitter sa salle commune un sachet de Miamhibou. Ainsi, l’ami rapace nocturne put se sustenter avant de prendre son envol, le précieux message attaché à la patte droite. Parce que la gauche, ça porte malheur. Ou pas.
Les victimes prévenues, il fallait à présent faire de même avec les assistants bizuteurs, qui s’avéraient en fait être… des assistantes bizuteuses. La première Lou Allegra Brady, portait le blason au serpent. Aucun doute qu’elle s’en donnerait à cœur joie face à l’ennemie traditionnelle aux couleurs sang et or. L’autre répondait au prénom de Canelle, une épice, et au nom de O’Riordan, un nom. Probablement irlandais. Le nom. Empereur ayant déjà une mission, Kael héla deux chouettes de l’école, dont une qu’il avait déjà utilisée quelques fois. Après leur avoir donné un peu à manger, il attacha à leurs papattes un petit message très clair : - Kael a écrit:
- « Lundi 16 heures, forêt. KG. »
Si elle ne comprenait pas la teneur de ce petit message très clair, elles rateraient un grand moment, à graver dans le marbre des pages de l’histoire de Poudlard. Et pi c’est tout. L’ami breton demeura quelques instants assis sur le rebord de la fenêtre de la volière, à regarder le paysage, et ce jusqu’à ce qu’Empereur revienne après avoir accompli sa mission. Là-dessus, l’ancien Préfet-en-Chef tira de sa poche un autre rouleau. On pouvait y lire, si jamais on le déroulait : - sur le parchemin, il y a écrit:
- « Parrain,
J’espère que tu vas bien et que le Ministère et les Mangemorts ne vous donnent pas trop de fil à retordre. Ici, à Poudlard, c’est encore relativement calme au vu de la situation que nous imposent Rogue et les Carrow. Rassure papa et maman, je vais bien et je me tiens calme… pour l’instant.
Kael. » En fait, si jamais il y avait un contrôle, n’importe qui ne sachant pas que le parchemin était ensorcelé et, surtout, ne sachant comment lire le véritable contenu, verrait : - si on lit, voit qu'il y a écrit:
- « Parrain,
J’espère que tu vas bien. Tout se passe bien à Poudlard, le nouveau directeur est un excellent dirigeant et les professeurs Carrow de très bons enseignants, la politique qu’ils mènent est efficace.
Kael. » Un beau gros mensonge, qui ferait surtout se demander à quoi ça sert… A-t-on vraiment besoin d’envoyer ce genre de chose à ses proches ? Non, parce que c’est une évidence… Le Jaune et Noir regarda le hibou partir et regagna sa salle commune.Le lendemain, 15h45. « Cape, ok. Baguette, ok. Ma tête, ok. »Après un rapide check up des forces en présences, Kael quitta le sous-sol, l’air de rien, pour ne pas attirer l’attention sur lui. Manquerait plus qu’on remarque qu’il préparait quelque chose. Le bizutage, c’est important. Surtout quand on est pas victime. Surtout quand on est instigateur. Le Celte passa par le hall, puis arriva sur le large perron, au sommet des marches. Il faisait beau, et c’était tant mieux, la pluie aurait été bien chiante si jamais elle avait pointé le bout de ses gouttes.
Traversant le parc, le Septième Année s’assura qu’il n’était pas suivi et qu’aucun professeur ou éventuelle délateur ne l’observait. Peut-être que quelqu’un l’avait vu depuis les fenêtres, mais tant pis, que serait la vie sans un peu de risque ? Et de toutes les manières, seul un vil serpent aurait été assez fourbe pour aller dénoncer le Jaune et Noir. Après avoir parcouru une vingtaine de mètres, Kael s’arrêta, mit la cape et grimpa sur la première branche d’un arbre. D’où il était, il pouvait voir jusqu’à l’orée et ne pouvait être vu que de très près.
Et il attendit. Quand la première des trois filles se présenterait, il signalerait sa présence en lui lançant des bouts d’écorce. Et quand elles seraient toutes là, le jeu pourrait commencer. Et ça promettait d’être bien. Très bien, même. |
| | | | | | Sujet: Re: Le soleil, les oiseaux... et les PPA ! [PV - Bizutage] Sam 26 Sep - 15:21:53 | |
| Scylla, le pas vif, se baladait dans les couloirs un air peu commode et plutôt énervé sur le visage. Quiconque l’aurait croisé se serait sans doute écarté de son chemin en voyant passé cette furie rougeoyante.
Mais ce n’était pas étonnant… Qui était l’auteur de ce message ? Qui pouvait bien se cacher derrière « un beau garçon celte de Septième Année » ? Il manque pas d’air celui-là… Qui que tu sois coco, tu vas voir de quel bois je me chauffe… Tout ça parce que t’es en septième année ? La rouge et or, accélérant encore le pas, ne sachant même pas où elle allait, déambulant plutôt dans le château à la manière d’un cheval fou, ne se rendait pas compte que tous les regards se retournaient sur son passage. Il fallait préciser qu’elle hurlait, levant les bras, jurant des mots que la bienséance nous empêche de traduire ici…
Remarquant le regard affolé d’une élève de Poufsouffle, la petite lionne s’écria :Quoi qu’est ce qu’il y a ? J’ai un bouton sur le nez ? Sans accorder plus d’importance à se camarade, qui la pauvre n’avait absolument rien fait de mal, elle se décida à aller dans son dortoir, où cette fois les gens ne la regarderaient pas comme une mangemorte.
Poussant la porte brutalement, elle envoya valser Bulby, son chat, qui l’attendait comme à son habitude juste derrière…
Hérissant le poil, crachant à moitié, ce dernier, un peu vexé, partit se réfugier sous le lit de la sorcière…
Scylla se pencha alors, regarda son chaton qui apparemment ne viendrait pas faire le câlin réconfortant tant attendu par la fillette.
Cette dernière s’étala alors sur son lit, et relut le petit bout de parchemin qu’elle tenait étroitement serré dans ses mains, et qui d’ailleurs n’allait pas tarder à rendre l’âme… - Citation :
- « Scylla,
Toutes mes félicitations ! Tu viens de gagner le droit de te rendre dans la Forêt pour m’y rencontrer. Bien évidemment, je compte sur ta discrétion, ne te fais pas remarquer, ou je me verrai dans l’obligation de nier tout contact avec toi.
Le rendez-vous est fixé à 16 heures ce lundi après-midi. Sois-y sans faute !
Un beau garçon celte de Septième Année. » Quel énergumène avait le culot d’envoyer ce genre de message ? Sois on lui avait jeté un sort, sois c’était vraiment pathétique…
De toute façon, il n’y avait même pas matière à réfléchir. Elle n’irait pas. La rouge et or, de son caractère bien trempé, n’était pas prête à se laisser avoir par Don Juan…
Elle voulut fermer les yeux, se reposer, penser à autre chose, mais rien n’y faisait… Qui était cette mystérieuse personne ? Elle se retourna dans tous les sens, cherchant une position plus confortable, mais c’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle sache.
La lionçonne se leva d’un coup, résignée. Foi de Gryffondor, elle saurait !
Lundi après midi arriva bien plus vite que prévu, et n’ayant pas changé d’avis, la jeune fille, décidée, quitta le château en direction de la forêt interdite, tout en prenant soin de ne pas se faire remarquer. Ceci non pas dans le but de suivre les indications de don Juan mais plutôt d’éviter les ennuis… Personne à l’horizon, le froid poussait les élèves à se blottir bien au chaud dans les salles communes, ou dans la grande Salle.
Marchant d’un pas qui se voulait assuré, Scylla atteignit l’orée de la forêt.* Où te caches-tu...*Peut être l’auteur du message ne serait même pas là, mais plutôt au chaud rigolant avec ses amis autour d’un bon jus de citrouille, leur narrant sa blague franchement pas drôle… Son but était peut être simplement que des premières années comme la lionne soient repérées par les Carrow, ou bien Rusard, puis sévèrement punis ou même renvoyés…
La jeune sorcière commençait à regretter d’être venue, sa curiosité l’avait pourtant emporté, mais elle ne voulait pas être tombée dans un piège ridicule.
Elle était prête à faire demi-tour lorsqu’elle reçut des bouts d’écorce sur la tête. Elle sursauta, de peur qu’une bestiole ne lui saute au cou, mais se rassura car ce n’était que l’entrée de la forêt, et le château était encore visible.
Elle reçut un nouveau petit bout d’écorce, pas de doute, quelqu’un était bien là et avait remarqué la présence de la fillette : Don Juan peut être ?Qui est là ? |
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