Nom : Brady Ward

Prénom : Hector Alessio

Age en HJ : 22 ans

Age : 11 ans

Statut du sang : Sa mère est fille de deux sorciers, son père est sang-mêlé.

Comment avez-vous connu le forum : Toute ma famille y est, donc il était temps !


Présentation :


Voix de Rita Skeeter : Et maintenant, accrochez-vous bien à vos sièges mesdemoiselles, car nous avons une petite surprise pour vous. Il est là...l’unique, l’inimitable, l’irrésistible...Hector Brady !!!!

Hurlements hystériques du public, en grande partie féminin bien sûr.

Un beau garçon aux cheveux et aux yeux sombres, plutôt grand pour son âge, fait son entrée sur le plateau du talk-show, applaudi par des dizaines de fans qui trépignent sur place en beuglant son nom.

Public hystérique : Hectooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooor !!!!!!

Hector : Merci, merci...(petit sourire charmeur) calmez-vous les filles, y en aura pour tout le monde...

Les hurlements redoublent. Un vigile essaie de calmer la foule. Le silence revient lentement, entrecoupé de "Hector t’es trop beaaaaaaaaaaaaaaaau !!!!!!" suraigus.

Rita Skeeter : Bonjour Hector, et bienvenu sur le plateau du Rita Skeeter Show ! Vous allez bien ?

Hector : Ca va toujours bien quand on est entouré de super jolies filles, Rita !

Hurlements du public.

Rita : La rumeur dit vrai, vous êtes un grand dragueur (petit rire) ! Si vous nous parliez un peu de vous, Hector ? Le public connaît tous vos exploits, mais on en sait si peu sur le garçon qui se cache derrière le héros...(elle tourne la tête vers l’assistance)...quand on combat des dragons à main nue, on mérite d’être connu, pas vrai ?

Hurlements du public. Le vigile revient le calmer, agacé.

Hector : Vous savez Rita, je suis quelqu’un de modeste, j’aime pas beaucoup parler de moi...mais puisque vous insistez (grand sourire colgate), je veux bien tout vous dire !

Rita : Il paraît que vous ne vivez entouré que de femmes, c’est vrai ?

Hector, avec un petit rire : Oui, c’est vrai. Ma mère nous a élevés toute seule, ma sœur et moi, et notre femme de ménage a toujours vécu avec nous.

Rita : Ca a dû créer une atmosphère particulière à la maison, non ?

Hector : Ca sent toujours très fort le parfum, oui.

Rires du public.

Hector : Mais sérieux, c’est vrai que ça fait bizarre de grandir sans père, mais maman ne veut jamais nous parler de lui quand on lui pose des questions, avec Lou. Donc on fait comme si ça ne nous intéressait plus.

Rita : Vous voulez dire que vous ne savez même pas son nom ?

Hector : Non, on sait rien du tout. Au début maman nous avait dit qu’il était mort, mais on a fini par comprendre que c’était ce qu’on dit toujours aux enfants quand on veut pas qu’ils posent des questions sur leur père.

Murmures attendris du public.

Rita : Et ça vous manque beaucoup ?

Hector : C’est sûr, j’aurais aimé avoir un exemple et tout...mais je suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort, y a plus grave dans la vie. Et puis (petit coup d’œil au public), grandir entouré de filles ça m’a permis d’apprendre à les connaître et à comprendre que ce sont des êtres hors du commun sans qui on n’est rien...

Le public hurle de joie.

Hector :...et qui gobent vraiment tout ce qu’on veut tant que c’est des compliments...

Huées du public, Rita éclate de rire.

Hector : C’est bon c’est bon les filles, je plaisante !

Rita : Certes, vous n’êtes pas du genre à vous apitoyer, et vous n’avez pas non plus l’air de fuir devant le danger. Tout de même, aller se battre contre un dragon, à seulement onze ans ! Courage, ou inconscience ?

Hector, faisant mine de réfléchir : Les deux je crois...j’ai toujours été casse-cou. Avec Lou, quand on était petits, c’était toujours le concours de celui qui grimperait le plus haut dans l’arbre, ou de celui qui tiendrait le plus longtemps sans respirer, ou de celui qui mangerait le plus de brocolis sans vomir...

Grand silence, tout le monde se regarde.

........

Rita : Vous avez bien dit des...brocolis ?

Frisson d’horreur général.

Hector : Ouais, j’en ai mangé.

Deux autres vigiles arrivent pour évacuer une spectatrice qui s’est évanouie en entendant parler de brocolis.

Rita, profondément émue : Eh bien, vous êtes encore plus brave que ce que tout le monde pensait. Affronter un dragon, passe encore, mais des brocolis !

Applaudissements frénétiques du public, Hector se lève de son fauteuil et salue.

Rita, pendant qu’Hector se rassoit : Donc, vous êtes un incorrigible casse-cou. Mais quand même, je pense que beaucoup seront d’accord avec moi si je dis qu’aller se battre avec un dragon, sans baguette et à seulement onze ans, c’est chercher les ennuis là où il n’y en a pas !

Quelques murmures approbateurs.

Une jeune spectatrice : C’est parce qu’il est courageux, grognasse !

Rita éclate de rire mais fait signe aux vigiles d’évacuer l’indiscrète.

Hector : Ben...ouais je suis courageux...et je suis très curieux aussi. J’avais entendu deux vieilles parler de ce dragon, un jour où maman m’avait forcé à venir faire les courses, alors j’ai décidé d’aller voir. Sauf qu’en arrivant devant la grotte où il se cachait, pas moyen de retrouver ma baguette. Donc j’ai dû faire sans.

Rita : Et vous n’avez même pas hésité ?

Hector : Non. De toute façon il était réveillé quand je suis arrivé. Donc même si je fuyais, il m’aurait rattrapé. Je pouvais pas le laisser me croquer tout cru sans rien faire.

Une spectatrice : T’es trop foooooort !!!!!

Rita : C’est pas de chance, quand même, de se retrouver sans baguette le jour où on va voir un dragon.

Rires du public.

Hector : Oui mais ça c’est pas nouveau vous savez, je perds toujours tout. A la maison on me donne jamais rien à garder, comme des clefs, sinon c’est sûr que je vais les perdre. D’ailleurs c’est un peu comme ça qu’on a su que j’étais un sorcier aussi. Je retrouvais plus mon robot des Power Rangers, et je tournais tout seul dans ma chambre en criant Mais il est où ce con de robot !!!!, quand il m’est tombé sur la tête. Lou était là, elle m’a dit qu’il était apparu dans les airs juste comme ça.

Les rires redoublent.

Rita : Power Rangers ? Qu’est-ce que c’est ?

Hector : Ah c’est vrai vous connaissez pas...c’est les héros d’une série Moldue, ils ont des pouvoirs et des armures et tout ça...

Rita : Je vois...en parlant de Moldus...ils sont en très mauvaise posture avec le retour en puissance de Vous-savez-qui...et beaucoup de sorciers sont obligés de choisir un camp. Qu’en est-il, pour vous ? Pro ou anti-Moldu ?

Hector : Vous savez, quand j’étais petit, ma mère nous cassait toujours les oreilles à nous raconter que les Moldus ne sont que des idiots arriérés. Mais Conchita, notre femme de ménage, m’a raconté qu’en fait elle disait ça parce qu’une fois elle est sortie avec un Moldu et que ça s’est très mal fini.

Rires du public.

Hector : J’ai jamais été d’accord avec elle. C’est idiot de s’en prendre aux Moldus, ils ont pas choisi de naître sans pouvoirs. C’est comme si on attaquait des gens parce qu’ils sont blonds, ou parce qu’ils ont des grains de beauté. Et de toute façon, rien ne nous donne le droit de dire qu’ils valent moins que nous parce qu’on a des pouvoirs.

Le public applaudit.

Rita : Donc, si vous pouviez, vous vous battriez aux côtés des Aurors pour défendre leurs droits ?

Hector : Bien sûr. En plus leurs jeux vidéo déchirent tout...et les Moldues sont aussi jolies que les sorcières...

Hurlements hystériques. Le vigile arrive avec un gros bâton et menace de taper celles qui ne se calment pas.

Hector : Euh...la partie sur les Aurors, c’est coupé au montage hein ?

Rita hoche la tête d’un air entendu. Liberté d’expression, oui, mais on n’a pas non plus envie de se faire exploser la tête par la bande du Mage Noir.

....

Rita : En plus d’être un courageux défenseur des opprimés, vous avez aussi un physique à tomber. Grand, svelte, brun ténébreux..., vous savez que vous correspondez à l’idéal masculin de beaucoup de jeunes filles ?

Les hurlements reprennent de plus belle. Le vigile se cogne la tête contre les murs.

Hector, avec un sourire colgate : J’avais pas remarqué...

Rita : Et pourtant...(rire)...à votre avis, qu’est-ce qui plait le plus aux filles, chez vous ?

Hector : Ca dépend...y en a qui me disent que j’ai de beaux yeux (le public hurle)...d’autres qui disent qu’elles adorent mon sourire (le public hurle encore)...y en a aussi qui aiment ma façon de m’habiller...(on atteint les ultrasons)

Rita : C’est vrai que quand on veut avoir du style, ça doit bien aider de mettre de la marque...

Hector, éclatant de rire : Grave. Y en a qui aiment bien mon caractère, aussi.

Rita : Comment résister à un héros sans peur ?

Hector : Ben non, justement...parce que je suis pas que ça. Je suis pas tout le temps super gentil, je joue parfois les mystérieux, les mecs avec qui on sait pas trop à quoi s’attendre...

Rita, se tournant vers le public : Eh bien eh bien, aurions-nous découvert un rebelle au grand cœur ?

Public : Wouhoooooooooou !!!

Hector : Ouais, rebelle, on peut dire ça...j’aime pas trop l’autorité, qu’on me dise quoi faire...j’aime bien faire les choses comme je veux...

Rita : Un étalon sauvage à dompter, donc...(hurlements du public)...à moins que votre cœur ne soit déjà apprivoisé ?

Hector :...Non, pas encore...(les fans hurlent de joie)...

Rita : Vous attendez la fille idéale ?

Hector, avec un rire : Peut-être...

Rita : Et pour vous, elle est comment, la fille idéale ?

Public : Wouhoooooooouuuuuu !!!!

Hector : Mais c’est vous, Rita...

Rita rougit. Hurlements du public. Le vigile fond en larmes.

Hector : Non sérieux...elles sont toutes idéales...l’essentiel c’est que je sois l’idéal de l’une d’entre elles...

C’est l’hécatombe. Plusieurs spectatrices tombent dans les pommes. D’autres se mettent à pleurer. Tout le monde scande le nom d’Hector.

Public : Hector Hector Hector Hector Hector Hector Hector !!!!!!!!



- Hector ! Hector ! Hector !

Profondément endormi, ses lèvres étirées en un grand sourire, Hector se retourna dans son lit.

- Debout grosse feignasse !, grogna Lou en tirant violemment la couette de plumes d’oie.

- C’est toi la grosse, rétorqua Hector, sans prendre la peine d’ouvrir les yeux.

- De quoi ? Attends tu vas voir !

Cinq secondes après, Hector se redressait en hurlant comme un veau enragé, la tête et l’oreiller trempés de l’eau glacée que sa sœur venait de lui renverser dans la figure.

- Tu fais chier Lou, jfaisais un beau rêve !

- Ah ouais ?, rétorqua son épouvantable sœur, et c’était quoi, celui où on te greffe enfin un cerveau ?

- Grosse vache, jvais te lustrer le poil tu vas voir !

Eclatant de rire, Lou s’enfuit en direction du large couloir inondé de rayons matinaux, alors qu’Hector, trébuchant sur sa couette, la poursuivait en beuglant et en la traitant de tous les noms.

- Allez vous préparer au lieu de faire les imbéciles, bande d’idiots !, hurla soudain la voix furieuse de leur mère, qu’ils avaient dû réveiller, si vous loupez l’Express vous irez à Poudlard à quatre pattes !

Tout en promettant les pires châtiments à la calamité qu’un destin cruel lui avait collée comme sœur, Hector revint dans sa chambre en boitillant (dans sa précipitation, il s’était cogné l’orteil contre le coin de la porte).

Quand leur mère se réveillait du pied gauche (tout le temps donc), il valait mieux ne pas l’embêter. La dernière fois que Conchita s’y était risquée, lui faisant indélicatement remarquer que c’était pas étonnant d’avoir mal à la tête quand on s’était couché avec plus de pur feu que de sang dans les veines, elle s’était retrouvée avec un groin à la place du nez.
Et il se voyait mal débarquer à Poudlard avec une tête de porc. C’était la rentrée quand même !

Le reste de cette journée, toujours spécial pour un jeune sorcier, se passa comme dans un rêve, et avant même d’avoir le temps de s’en rendre compte, Hector se retrouvait dans la Grande Salle, entouré d’une bonne centaine d’autres gamins de onze ans comme lui, tout aussi impatients d’être enfin répartis.

Ses yeux noirs se tournèrent tout naturellement vers la table verte et argent, là où sa sœur, quelle surprise, bavardait allègrement avec ses copains, ayant apparemment déjà tout oublié des recommandations que leur mère lui avait données sur le quai avant de les prendre dans ses bras (une première !), les yeux humides. Tout, tout, tout ce que vous voulez mais pas Serpentard.

Il se fichait éperdument de ces histoires de maisons, pour lui il y avait des abrutis et des gens bien partout. Mais se retrouver chez les verts signifierait avoir tout le temps Lou sous le museau, et si c’était ça il préférait de loin son école privée.
Elle était déjà insupportable à la maison, alors qu’est-ce que ce serait là, en liberté ? S’il finissait dans la même maison qu’elle, les murs de la salle commune ne tiendraient pas le coup bien longtemps. Surtout qu’elle lui avait promis un bizutage dans les règles, et qu’il n’avait pas l’intention de se laisser faire...

- Brady Ward, Hector Alessio !

Brusquement tiré de sa rêverie, Hector sursauta. Il cilla en voyant sa sœur se passer lentement le pouce sur le cou, lui répondit avec un doigt d’honneur furtif, et s’avança fièrement vers l’estrade, se demandant machinalement ce qui se passerait si un jour quelqu’un avait un problème de digestion et laissait une grosse trace de pneu sur le tabouret. Est-ce qu’on arrêterait tout pour nettoyer ?

Il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à la question, que déjà le Choixpeau se retrouvait planté sur sa tête.

Tout mais pas Serpentard, sinon je ch*e sur le tabouret !




Alors je sais que c'est pas une présentation pas très conforme à celle attendue, donc s'il faut que j'édite je le ferai sans problème !

Ah non... Ah non Ah noooooooooooooooooooooon

Encore uuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuun


Mais il est pas de moi celui-là Je le sais parce que j'ai rien laissé trainé à cette époque de ma vie


C'est bon j'ai trouvé la sortie tout seul merci vous pouvez me lâcher le col s'il vous plait...

A peine le Choixpeau touchait-il les cheveux du jeune garçon que le pli qui lui servait de bouche s'étirait en un sourire.


GRYFFONDOR !


[HJ énorme ta fiche ! ]

Merci Nils , merci le Choixpeau .
Ars je suis le premier soulagé de ne pas être ton fils .