Nom : Brady Ward

Prénom : Lou Allegra

Age en HJ : 21 ans

Comment avez-vous connu le forum ? Je l’ai vu en rêve Par des connaissances


Présentation :

Mercedes Gloria Brady et The Tiger s’étaient rencontrés très jeunes : elle sortait à peine de Poudlard, et lui de la maison de correction. Et ils s’étaient plu tout de suite : entre une jeune sang-pure des quartiers chics en manque de sensations fortes et un apprenti rockeur en manque d’argent, le courant ne pouvait que passer. Il lui apprenait à jurer comme une charrette, et elle lui payait ses factures.

Mais cette belle histoire d’amour ( pas malsaine du tout) faite de passion, de coups et de cuites, se compliqua le jour où la princesse apprit à son crapaud qu’elle était enceinte.
Lui : ( après avoir aspiré quelque chose que nous ne nommerons pas ) P***** jsuis tellement foncedé !
Elle : ( en se roulant quelque chose que nous ne nommerons pas non plus ) Plains-toi ouais ! Moi jsuis enceinte.

Pour le coup, la gueule de bois que The Tiger ( oui je vais l’appeler comme ça tout le temps, bah quoi elle a jamais su son nom) se payait depuis deux jours passa en trois secondes. C’était déjà lourd de sortir avec une fille possessive comme Mercedes, si en plus il fallait qu’il s’occupe d’un môme, il demanderait une augmentation ! Ni une, ni deux, il se leva d’un bond, et courut vers la porte en criant qu’il allait annoncer la nouvelle à ses amis…

Trois ans plus tard :

…et il devait en avoir beaucoup parce que trois ans plus tard il n’était toujours pas revenu.
Mais ce jour-là, Mercedes se fichait bien de ce lâche qui l'avait abandonnée...il y en avait eu tellement d'autres après qu'elle ne se rappelait même plus sa tête.
Et en plus, elle avait bien mieux à penser : le Vieil Oncle, riche promoteur immobilier grâce à qui elle avait toujours vécu à l’abri du besoin, était venu lui rendre visite pour lui parler d’héritage. Tout en lui servant une tasse de thé à la bergamote, son préféré, pendant que sa bonne Conchita apportait des muffins au cassis, elle ne pouvait s’empêcher de repenser aux maisons de vacances sur la plage où aux appartements new-yorkais luxueux qui l’avaient toujours fait rêver et qu’elle allait avoir.

L’Oncle attendit que Conchita soit sortie pour prononcer les mots magiques.
- Mon enfant, tu n’hériteras rien. Nous sommes ruinés.
Mercedes ne comprit pas tout de suite. Elle était encore en train de se faire masser les pieds dans sa suite royale à Bali. Elle posa son grand regard vert sur l’Oncle.
- De quoi ?
- Ruinés, plus rien, tout est envolé.
La jeune femme faillit s’étrangler avec sa cigarette.
- 30 millions de livres ne s’envolent pas comme ça, il faudrait un jet !
L’Oncle se contenta de sourire froidement.
- Je suis heureux de voir que même si tu ne m’envoies jamais de hibou, tu es parfaitement au courant de l’état de mes comptes. Je n’ai pas eu besoin d’un jet cette fois…un simple gérant véreux aura suffi.
- C’est votre homme d’affaires qui a fait le coup ?, cria Mercedes en bondissant sur ses pieds.
- Oui…je ne sais pas trop comment il a fait…mais je suppose que ça a dû bien l’aider d’avoir toutes les coordonnées de mes comptes en banque.

Sans rire ?! Vieillard imbécile !
- Où est-il ? Son adresse, vite !, hurla-t-elle en se dirigeant déjà vers le bureau de chêne massif qui ornait la bibliothèque.
- Parce que tu comptes me venger ?, demanda l’Oncle avec un sourire cynique.
Mercedes haussa les épaules en prenant une plume et un rouleau de parchemin.
- Quel intérêt, vous êtes fauché ! Par contre, si c’est lui qui a tout pris, on devrait devenir amis.

Sale teigne ! Il ne comprendrait jamais comment une aussi adorable Poufsouffle avait pu basculer du Côté Sombre.
Il se leva, mains derrière le dos, et s’approcha d’elle.
- Le nom Brady Ward ne veut plus rien dire, ma petite, reprit-il, aussi indifférent que s’il avait parlé de la culture des patates dans le Devonshire, plus rien que la misère et la honte d’avoir été dépouillés. Nous devons réagir avant que quelqu’un soit au courant.
- Oui, REAGIR, vieux shnock ! C’est ce que je fais en disant à votre escroc de me rendre mon argent !

Mercedes ne fit même pas attention à la baguette que l’Oncle venait de sortir de sa robe, trop occupée à promettre les pires malédictions au voleur.
- Tu n’as donc pas compris, mon enfant ?, répéta l’Oncle d'un air exalté, je ne veux plus de cet argent, je ne veux pas supplier pour que l’on me rende ce qui m’appartient. Je veux mourir pour effacer la honte de mon nom, et tu dois mourir avec moi.
Mercedes se tourna vers lui, interdite.
- Pardon ?
- On se souviendra de nous comme de gens riches, pas de notre humiliation. Je ne veux pas qu'on parle de moi en riant, ou en penchant la tête sur le côté d'un air compatissant.
Par contre, qu'on lui parle par tombe interposée, aucun problème ! Le pire c’est qu’il était sérieux.

- Euh…comment dire ça gentiment…si je meurs, ma réputation je m’en ficherai comme d’une pelle ! Explosez-vous la tête si vous voulez, vous le méritez bien ! C’est pas moi qui me suis faite plumer comme un poulet, que je sache, et je tiens encore à la vie, merci bien !
L’Oncle reposa la baguette qu’il pointait déjà sur sa poitrine, avec un petit sourire méchant, et s’en alla sans mot dire.

Mercedes resta plantée là, essoufflée et toute retournée. Ils étaient ruinés. Elle n’avait plus rien. Elle dût s’appuyer au bureau pour ne pas tomber. Elle se fichait bien du sort de l’Oncle, un vieil abruti qui ne l'avait recueillie à la mort accidentelle de ses parents que pour se faire bien voir. Mais elle ? Ah et elle avait des enfants aussi ! Elle les oubliait toujours ceux-là...

Elle ravala les larmes amères qui montaient dans sa gorge et frappa dans ses mains. Elle n’avait plus d’argent, qu’à cela ne tienne ! Elle avait déjà lu ça dans les romans d’époque dont elle raffolait, et elle savait comment s’en sortir. Elle n’avait qu’à sortir avec des hommes beaux et riches (surtout), moyennant (beaucoup, vraiment beaucoup) de cadeaux (très très chers). Après tout, elle était déjà sortie avec le Tout-Londres. Il ne restait plus qu’à refaire un tour.

Mais en entrant dans sa chambre, elle trouva Conchita qui faisait ses bagages précipitamment.
- Et qu’est-ce qu’elle fait celle-là ?, demanda-t-elle
- Mais yé écouté à la porte, yé entendou qué vous cêtes ruinés ! Yé m’en vais !
- Tu t’en vas ? Et qui va s’occuper de Lou et d'Hector si tu pars, moi peut-être ?
- Mais….
Mercedes claqua des doigts devant les yeux de sa femme de ménage.
- Rien du tout, dans tes rêves ma fille ! Et si t’es pas contente, je vous dénonce à l’Immigration, toi et ta famille !*
- Mais yé…, balbutia la pauvre Conchita.
- Allez, houp houp, on travaille ! Et pas de « mais yé » ! Ca squatte en Angleterre depuis dix ans, c’est pas fichu de parler comme il faut !*

.........

* Si ces commentaires sont blessants, dites-le moi et je les change illico presto.

Quatre ans plus tard :

A sept ans, Lou était une petite fille vive et agitée. Elle ne tenait jamais en place, jouant à saute-fauteuil quand elle s'ennuyait avec Hector, ou s'amusant à écraser des miettes juste après que Conchita ait passé la serpillière. Rien ne l'amusait autant que de voir la pauvre femme de ménage implorer la puissance de ses ancêtres aztèques pour se retenir d'étrangler cette sale enfant mal élevée.
- Tou n'é qu'oune pétité tchipie !, hurlait alors la bonne en la menaçant avec le balai.
Et Lou riait aux éclats, répétant ce qu'elle avait si souvent entendu dire :
- Et pas de "tou n'é" ! Ca squatte en Angleterre depuis dix ans,...
- Yé sais, yé sais, bougonnait Conchita en reprenant son ménage, et cé pa fitchou de parler comme il faut. Mais si c'est pour dire des méchancetés comme ça, yé peux aussi bien lé faire dans ma langue!

En même temps, si personne ne la prévenait, cette pauvre Lou ne pouvait pas deviner que ce qu'elle disait était méchant.

Sa mère, elle ne la voyait que très rarement. Elle passait la matinée dans sa chambre, à se tartiner le visage de crèmes toutes vertes qui sentaient mauvais et qu'il ne fallait surtout pas toucher parce que ça "coûtait la peau des fesses". Bon, déjà, Lou ne connaissait pas le prix de la peau des fesses, elle ne savait même pas que ça se vendait, et elle ne voyait pas trop ce que les imbéciles qui en achetaient pouvaient bien en faire.

Quand sa mère rentrait, le soir, elle ramenait souvent un ami. Elle en avait des amis dis donc !
Parfois, très sérieuse, Lou lui disait qu'elle serait bien embêtée si un jour elle décidait d'inviter tous ses amis en même temps, parce qu'il n'y aurait sûrement pas assez de place pour tout le monde.
Et sa mère devenait toute rouge et finissait toujours par éclater de rire, pendant que Conchita passait en marmonnant que "cé n'était vraiment pas catholique d'éléver des cenfants dans cé bordél". Evidemment, si elle passait son temps à faire des commentaires sur tout au lieu de nettoyer, celle-là, normal que ce soit le bordel !

Même si elle ne passait pas beaucoup de temps avec elle, Lou aimait beaucoup sa mère. Elle était très gentille parce que dès qu'Hector et elle demandaient quelque chose, elle répondait toujours "Fais comme tu veux mon chat". Elle les emmenait aussi faire des courses dans les grands magasins, ceux où on emballait les habits dans de grandes boites en carton avec des rubans, et elle leur disait "Choisis ce que tu veux mon coeur".

Et Lou aimait bien qu'elle l'appelle mon coeur, parce qu'elle trouvait ça mignon, mais elle aurait quand même préféré qu'elle la prenne dans ses bras. Mais la dernière fois que sa mère l'avait prise dans ses bras, c'était pour la porter à l'hôpital, quand elle avait avalé une de ses bagues pour jouer au malade avec Hector – bah oui parce que c'est mieux si on est vraiment malade.
"Il faut à tout prix que je la récupère", criait-elle, "c'est Friedrich qui me l'a offerte, et je le vois ce soir, il voudra que je la porte!"
Lou ne savait pas qui était "Fridri", et à vrai dire elle s'en fichait bien. Mais ce qu'elle avait compris c'est que sa mère la trouvait moins importante qu'une stupide bague.

Peut-être qu'elle était en colère contre elle ? Parce que son papa était parti ?
Lou suivait beaucoup la télé, et on voyait toujours des enfants qui découvraient que leur papa n'était pas mort en combattant un tigre du Bengale à mains nues comme on le leur avait toujours raconté, mais qu'il était parti avec la boulangère. Et en général, ils disaient toujours qu'ils savaient que c'était de leur faute, parce qu'ils étaient trop gros ou trop bêtes.
Du coup, Lou avait compris que son papa n'était pas mort en essayant de sauver un petit enfant d'une tribu de cannibales au fin fond de l'Amazonie...il était parti. Mais pourquoi ? C'était vraiment sa faute ? Ca ne pouvait pas être sa faute, elle était tellement belle et intelligente. Alors pourquoi ?

A chaque fois qu'elle se hasardait à poser la question, sa mère lui lançait un regard noir et lui demandait de lui filer le vin. Parce qu'elle buvait beaucoup, sa mère.
Quand elle rentrait sans ami, le soir, elle ne marchait pas très droit et elle chantait "Weeeee wiiiill weeee wiiiillll roooock yooooou" en tapant son sac à main sur les murs en cadence. A force, Lou avait fini par lui remplir sa petite gourde Blanche-Neige de vin pour qu'elle l'emmène avec elle. En voyant ça, comme d'habitude, sa mère avait éclaté de rire. Lou ne voyait pas trop ce qu'il y avait de drôle.
Au moins, comme ça, elle ne passerait pas la journée à hurler "Il est où ce *^=ù=)à(ç(''(ç( de vin ????!!!!" comme elle faisait à la maison.

Il y avait quelqu'un que Lou n'aimait pas, et qui lui faisait même un peu peur.
C'était l'Oncle.
Dès qu'il envoyait un hibou pour dire qu'il allait venir, tout le monde était triste. C'est vrai quoi, même si leur mère buvait souvent, même si Conchita passait son temps à la critiquer, c'était une famille heureuse, et surtout tranquille. Mais l'Oncle venait gâcher tout ça à chaque fois. Il arrivait, tout en noir et tout voûté comme un corbeau, et commençait à embêter tout le monde avec ses histoires d'honneur à laver ou on ne savait trop quoi. Parce qu'à la longue, plus personne n'écoutait vraiment ce qu'il racontait.

Lou et Hector avaient toujours su que leur mère était sorcière. Une sorcière sang-pur, comme elle précisait toujours.
- Et vous ê...hic...êtes des sang-purs aussi, mes petits...hic...amours, alors vous avez intérêt à ne...hic...p-p-pas me mettre la...hic...la honte en devenant des Crac...hic...mols ou en vous retrouvant...hic...avec des Moldus !
Elle détestait les Moldus. Lou ne comprenait pas vraiment pourquoi, ils n'avaient pas l'air aussi sale qu'elle le disait, quand elle les voyait dans la rue.
Mais à la longue, elle avait fini par se fatiguer de poser la question, pour s'entendre répondre à chaque fois "Tais-toi et passe-moi le vin". C'était comme pour son père, elle s'était lassée de poser des questions. Bien sûr, elle était loin de se douter que les deux étaient liés.

Par contre, elle tremblait à l'idée d'être une Cracmolle. Parce que sa mère répétait que ce serait vraiment trop la honte si une sang-pure comme elle avait donné naissance à des petits incapables. Et elle l'imaginait venir la hanter jusqu'à la fin de ses jours en répétant "Tu es la honte de la famiiiiiillllle" d'un air sinistre, exactement comme le faisait l'Oncle...

.......

Encore quatre ans plus tard :

" Anderson, ....", la voix sèche du professeur McGonagall claqua dans l'air comme une baguette sur les doigts, faisant sursauter Lou.
Quelque part derrière elle, un garçon marmonna "Anderson, Pamela", provoquant des rires étouffés.
Un autre s'exclama à voix basse "Quoi c'est vrai elle est là?" Personne ne prit la peine de répondre à celui qui venait ainsi de s'auto-couronner abruti de l'année.

Morte de faim, et un peu fatiguée de faire le pied de grue avec des imbéciles qui poussaient, Lou leva les yeux sur le plafond enchanté d'un air exaspéré. La danse des nuages qui se détachaient sur le fond sombre la laissa songeuse.

Finalement, elle y était arrivée.
Sa mère ne viendrait pas la hanter toute sa vie en anônnant qu'elle lui avait mis la honte.
Pour l'Oncle, par contre, c'était une autre histoire. Conformément à la tradition sorcière, qui voulait que le jeune magicien découvre ses pouvoirs au dépens d'une victime innocente dont il changerait les cheveux en asticots ou les oreilles en robinets, elle avait découvert qu'elle n'était pas une Cracmolle en rendant le vieux monsieur muet, un soir où, particulièrement exalté, il leur répétait qu'il fallait qu'ils disparaissent tous pour effacer la honte que leur mère avait jetée sur leur nom en se vendant au plus offrant.

Lou, qui avait fini par se douter de ce qu'avaient vraiment été tous les "amis" de sa mère, avait haussé les épaules pendant qu'Hector baillait ostensiblement.
- Si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'à changer de nom, avait-elle rétorqué au vieillard.
Puis, lasse de l'entendre hurler que leur mère était une dévergondée qui méritait la potence, elle s'était levée.
- LA FERME !
Pour le coup, l'Oncle l'avait fermée pour de bon. Tout le monde pleurait de joie et de soulagement, jusqu'à ce qu'un imbécile de guérisseur de Ste Mangouste ait la bonne idée de le soigner. Et l'Oncle était revenu, plus vindicatif que jamais, incluant désormais Lou dans toutes les bonnes paroles qu'il avait pour sa nièce.

- Mais aïeuh !, pesta Lou en sentant quelqu'un lui marcher sur le pied, je suis toute petite, c'est pas une raison pour me piétiner, andouille !
Le coupable, un blond assez gras et aussi petit qu'elle, pâlit en s'entendant traiter d'andouille.
- Bah c'est bon j'ai pas fait exprès, rétorqua-t-il en baissant la voix, t'avais qu'à...
- Roh en plus tu pues du bec, tais-toi!
Et pour clore le débat, Lou croisa les bras et tourna la tête pour ignorer le gros blond qui, cette fois, rougissait en serrant le poing.

"Ashville, Leandra !"

Oh oui, pour dire la vérité, on pouvait compter sur Lou.
C'est vrai que pour parler des gens dans leur dos, elle ne se gênait pas – en fait elle ne se gênait pas pour grand chose – mais après tout quel mal ça pouvait leur faire de toute façon, puisqu'ils n'entendaient pas ?
Mais ce qui était bien avec Lou, c'est que ce qu'elle racontait sur les autres quand ils étaient pas là, elle le leur balançait quand même en pleine poire quand ils revenaient. Parce que c'était une fille honnête, Lou !
Ah ça, quand on avait les dents jaunes ou des grosses tâches de transpiration sous les bras, on pouvait compter sur elle pour le faire remarquer, à haute et intelligible voix. Bah oui parce que si personne l'entend ça sert à rien de le dire hein.

Une autre qualité de Lou, c'était sa grande assurance. Hein qu'elle était très belle, avec ses longs cheveux châtains-roux tout lisses qui avaient même pas de fourches au bout, et ses jolis yeux marron ?
Aaaah ces yeux. Etirés en amande, avec des reflets caramel, de longs cils épais et recourbés, elle pouvait passer des heures à les admirer dans le miroir le matin, le soir, et aussi le midi tiens. En plus, elle avait la peau toute douce, toute lisse et toute dorée. Une vraie merveille.

- Moi mes deux parents ils sont Moldus, nasilla une rousse à côté d'elle en regardant un garçon se faire envoyer à Serpentard, vous croyez que je pourrais me retrouver à Serpentard aussi ? J'ai pas envie de mal tourner...
Lou la regarda d'un air méprisant.
- Une fille de Moldus chez les Serpentard ? On aura tout vu ! T'as remarqué qu'ils ont tous l'air intelligents ?
Le lavage de cerveau de sa mère avait bien marché. Pauvre enfant...si elle avait pu se douter que son propre père était un Moldu...

La rousse la foudroya du regard et Lou haussa le menton d'un air insolent. Ce qui n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire vu qu'elle était toute fine et que la rousse pourrait la casser en deux d'un simple coup de poing.
- Quoi, qu'est-ce tu vas faire?, chuchota-t-elle en haussant le sourcil, tu vas me toucher avec ta sale main de Moldue ?

"Bennett, Alison !"

Mais elle n'écouta pas la réponse de la rousse. Son regard, qu'elle n'avait pas posé sur son interlocutrice par mépris et qui de tête en tête dans la Grande Salle, venait de trouver ce qu'il cherchait. Il était là. Impossible de se tromper. C'était bien sa cicatrice, ses lunettes rondes, ses deux copains qui le suivaient partout...Harry Potter...

Lou n'eut même pas le temps de se rendre compte qu'il était encore plus beau que sur tous les posters que les magazines avait tirés de ses photos que la Gazette avait prises pour le Tournoi des Trois Sorciers...plus beau encore que les figurines qu'elle collectionnait depuis des années...plus beau encore que dans ses rêves dont elle se réveillait en sursaut et rougissante...

"Brady Ward, Lou Allegra !"

Elle sursauta à nouveau et se faufila, aussi fine et souple qu'une anguille, entre les dizaines de première année qui attendaient encore leur tour.
Elle poussa le dernier, qui s'écartait trop lentement à son goût, et s'avança jusqu'au tabouret, les joues roses à l'idée que Harry Potter était en train de la regarder...
Est-ce qu'il la trouvait carrément trop jolie et croisait les doigts pour qu'elle le rejoigne dans sa maison ?...

Hummmm.....





Je dirais.....





SERPENTARD


PS : Bravo ! Super fiche ! J'ai adoré