Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 
 Mercedes Brady (acceptée)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyDim 26 Oct - 20:36:41

Nom : Brady Ward
Prénom : Mercedes Gloria
Poste souhaité : Femme entretenue, en gros chômeuse
Age de votre personnage : 30 ans
Age du posteur (en HJ) : 21 ans
Comment avez vous connu le forum? : Par ma fifille


Présentation :


Enfoncée dans son grand lit à baldaquins, la jeune femme était immobile. Ses cheveux soyeux se déroulaient sur ses oreillers en d'interminables rubans sombres et brillants, créant un contraste saisissant avec la pâleur hivernale de sa peau et la blancheur virginale de ses draps de satin.

La porte en bois de rose blanc s’ouvrit doucement, laissant entrer une petite femme rondelette à la peau mate et aux cheveux noirs et frisés noués en chignon. Elle s’avança de quelques pas, contemplant avec un sourire amusé la beauté profondément endormie, puis plongea la main dans la poche de son tablier pour en sortir un étrange instrument doré.
La petite femme attendit quelques minutes puis...


TUUUUUUUUUUUUUUUT

Mercedes se redressa d’un bond, arrachant avec fureur le masque de soie qui lui recouvrait les yeux.

- CONCHITA JE VAIS TE TUEEEER !

Mais la femme de ménage, peu impressionnée par cette menace qui lui tenait lieu de bonjour depuis des années, haussa les épaules et souffla à nouveau dans le cor de chasse qu'elle tenait avant de se diriger vers les grandes fenêtres.

- C’est vous-mémé qui m’avez dit dé vous réveiller très tôt, rétorqua-t-elle en pointant sa baguette sur les longs rideaux de satin turquoise qui masquaient les fenêtres. Vous n'aviez pas rendez-vous avéc l'écrivain ?

Les rideaux s’ouvrirent brusquement, laissant soudainement entrer dans l’immense chambre la lumière aveuglante du soleil de midi.

Fermant ses grands yeux verts, Mercedes poussa un gémissement et se recoucha en se prenant la tête dans les mains.


- Et alors ?, demanda-t-elle d’une voix enrouée, j’ai changé d’avis ! Je ne veux plus le voir ! Sors d’ici et apporte-moi une aspirine. J’ai la migraine.

- Ah ça c’est normal hé, vous avez passé la nuit à boire avec monsieur Hamilton. Il est parti d’ici à quatré pattes.

Mercedes se serra dans sa couverture en se frottant les pieds. Cette saloperie de soleil n’était même pas fichue de réchauffer un peu.

- Aspirine !, ordonna-t-elle d’un ton sans réplique, on ne te demande pas ton avis sur mes amis ! Je te pose des questions sur les elfes de maison moi ?

Conchita rougit mais tint bon.

- Et pourquoi faire ? Vous ne les connaissez pas déjà tous ? Vous avez bien dou faire la caucette avec tous les celfes dé la ville quand ils vous trouvaient dans lé lits dé leurs maîtres...

BAMMMMMM.

L’énorme vase en cristal s’écrasa contre le mur pile là où la tête de la femme de ménage s’était trouvée quelques secondes plus tôt.


- La prochaine fois je te transforme en sanglier et faudra pas demander d’où ça vient ! Et mon aspirine, je vais me la chercher moi-même ????

Mais Conchita, le cœur battant encore la chamade après la frayeur qu’elle venait d’avoir, pointait sa baguette sur les morceaux de cristal éparpillés sur l’épaisse moquette blanche.

- Lé vace que monsieur François dé La Rotche vous ça offert...gémit-elle.

- D’abord c’est François de La Roche, espèce de sauvage, répliqua Mercedes d’un ton las en fermant les yeux pour que la chambre s’arrête de tourner, et puis ne le répare pas. C’était une horreur. Il m’achètera autre chose au lieu de ne penser qu'aux cadeaux de Noël de ses idiots d'enfants.

Conchita leva les yeux au ciel et pointa sa baguette sur la table de chevet, faisant apparaître un grand verre d’eau et deux comprimés blancs.

-Vous sériez contente si quelqu'un dépouillait vos cenfants vous ? Vous dévriez avoir honte...

Mercedes s'assit en haussant les épaules d'un air méprisant, laissant glisser les bretelles de sa nuisette de soie rouge.

- Lou et Hector se portent très bien, merci, rétorqua-t-elle en avalant les comprimés d'un coup, et de toute façon, quand on appelle ses enfants Charles-Apollinaire et Pierrette-Louise, il ne peut leur arriver que des m*rdes.

Ce n'est qu'en vidant son verre d'eau d'une traite que Mercedes remarqua la boîte que tenait Conchita.

- C'est quoi ça ?, demanda-t-elle en se recouchant dans un long soupir.

La femme de ménage s'avança et posa la boîte en carton par terre, à côté du lit.


- Yé faisais lé tri au grénier quand yé l'ai trouvé. Y'ai pensé qué vous voudriez...

Mais Mercedes la coupa en pointant la porte.

- Bon allez dehors. J'ai trop mal à la tête pour essayer de comprendre ce que tu racontes.

Sourcils froncés, Conchita ressortit en bougonnant des malédictions que sa patronne fit mine de ne pas entendre. Elle se sentait trop mal pour lui courir après en lui envoyant tous les vases de la maison à la tête.

Ses paupières étaient lourdes...peu à peu, les grands hêtres qu'elle voyait par la fenêtre s'effacèrent, au fur et à mesure qu'elle sombrait à nouveau dans le sommeil.

Trois heures après

Mercedes ouvrit les yeux mais ne bougea pas, écoutant la pluie qui tombait en trombe et qui l'avait réveillée. Elle tourna son regard vers les hautes fenêtres couvertes de gouttes. Le soleil flamboyant de midi avait laissé place à un orage violent.

Elle allait pouvoir aller se friser les cheveux : l'eau de pluie était le meilleur moyen d'obtenir de belles ondulations naturelles.

Mais elle avait intérêt à faire le moins de bruit possible : si Conchita l'entendait, elle devinerait encore ce qu'elle voulait faire et serait bien capable de lui jeter un Impedimenta pour l'empêcher de sortir. Mercedes fronça les sourcils.

Et où était son problème d'abord ? En quoi ça la regardait si elle voulait se friser les cheveux sous la pluie en plein hiver ? Tout ce qu'on lui demandait, c'était de lui préparer un bouillon, de la masser avec du Vicks, et de la veiller toute la nuit. Ce n'était quand même pas bien compliqué !

Elle s'assit et sortit du lit aussi silencieusement qu'elle pouvait. Mais alors qu'elle cherchait son déshabillé du regard, son pied buta sur quelque chose de lourd et un bruit de papier s'éleva.


- Et m*rde...

Baissant les yeux, elle remarqua la boîte en carton renversée sur la moquette, laissant échapper des centaines de feuilles et de parchemins de toutes sortes.

Il lui fallut un certain temps pour se rappeler ce que ce truc tout poussiéreux faisait là, mais elle sentit son coeur se serrer quand son regard repéra une très vieille coupure de journal.


Citation :
Un accident tragique fait cinq morts et trois blessés.

Sous la manchette, sept photos d'identité montraient des sorciers qui s'agitaient. Certains souriaient, d'autres paraissaient encore se demander ce qu'ils faisaient là, un dernier avait l'air désespéré de ne plus être qu'une photo.

Mercedes tomba à genoux et prit la page de la Gazette pour la relire, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

......


Dernière édition par Mercedes Brady le Dim 26 Oct - 21:20:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyDim 26 Oct - 20:44:53

Citation :
Vendredi 25 juillet 1975

International – Faits divers

Un terrible accident est survenu il y a deux jours sur l'île de Crête. Sept sorcières et sorciers pique-niquaient joyeusement quand ils ont été attaqués par deux cyclopes. Les cyclopes, race de géants à un seul oeil, sont particulièrement violents et meurtriers : deux couples ont été massacrés sans pitié, et les survivants, retrouvés par des promeneurs après avoir été abandonnés sur place par les cyclopes, ont été transportés d'urgence à l'hôpital magique Homerus d'Athènes. L'un d'entre eux a malheureusement succombé à ses blessures après une lente et douloureuse agonie.
[...]
On déplore aussi la perte du cadre ministériel Theophilius Brady Ward et de son épouse Danaë, née Attika. Les Brady Ward étaient partis passer des vacances sur l’île natale de la jeune femme avec des amis proches. Ils laissent derrière eux une petite orpheline de neuf ans, Mercedes.
[...]

Il y avait déjà plus de dix ans que Mercedes était capable de regarder les anciennes photos de ses parents sans pleurer. Mais elle sentit un léger frisson la parcourir en les voyant lui sourire radieusement, juste à côté du titre affreux qui annonçait leur mort avec autant de détachement.
Contrairement à ce qu’elle avait cru quand la baby-sitter chargée de la surveiller pendant les deux semaines de vacances qu’ils devaient passer en Grèce était venue la réveiller au beau milieu de la nuit, en larmes, la terre ne s’était pas arrêtée de tourner après la catastrophe.

Le lendemain matin, l’horloge du salon avait inlassablement continué d’égrener les secondes et les minutes dans le silence de plomb qui était tombé sur la petite maison de banlieue. Les oiseaux avaient chanté ce matin-là, comme ils l’avaient fait avant, comme ils le feraient après. Immobile devant la fenêtre de sa chambre, indifférente aux démangeaisons que lui provoquait l’horrible robe de velours noire que la baby-sitter lui avait fait mettre, elle avait regardé les gens et les voitures passer en se demandant avec rage et désespoir pourquoi la vie continuait alors que ses parents ne reviendraient plus.

Mercedes reposa la coupure de journal, les yeux toujours fixés sur les traits radieux et insouciants de ses parents, essayant, comme toujours, de ne pas se demander ce qu’ils penseraient d’elle s’ils pouvaient la voir à présent.

Elle fouilla dans le tas de vieux papiers jaunis et en tira une photographie aux coins racornis. Dans ce qui semblait être un immense salon aux murs couverts de riches boiseries, devant une haute cheminée au manteau de marbre, un vieux monsieur aux cheveux grisonnants trônait dans un fauteuil rembourré et aux accoudoirs dorés. A ses côtés, debout et l’air boudeur, se tenait une petite fille aux traits fins et gracieux et à l’épaisse chevelure noire, dont on pouvait déjà dire qu’elle serait une grande beauté.
Sans se départir de son sourire convenu et suffisant, l’Oncle tirait désespérément sur les bras de Mercedes pour la forcer à les décroiser et à s’asseoir sur l’accoudoir.

Deux jours après la catastrophe, l’Oncle était venu. Grand et mince, avec des cheveux noirs et tout gominés déjà pleins de mèches grises, cet homme qu’elle n’avait vu que les dimanches où il daignait inviter ses parents dans sa grande maison de Londres lui avait expliqué avec de longes phrases ennuyeuses que puisque ses parents les avaient quittés, il allait la prendre avec lui.

Avec de grands moulinets de ses longues manches noires qui le faisaient ressembler à un corbeau essayant désespérément de s’envoler, il avait agité sa baguette en tous sens pour lui faire ses valises, et ils étaient partis pour Londres.

Dès lors, grâce à la fortune impressionnante dont elle avait souvent entendu parler sa mère avec des étoiles plein les yeux, Mercedes avait vécu la vie dorée des petites filles de bonne famille. Des précepteurs par-ci, des gouvernantes par là, des elfes de maison aux quatre coins de l’immense cuisine victorienne, des robes de soie et de satin, des poupées de porcelaine aux joues rouges et aux grands yeux bleus presque aussi hautes qu’elle, rien ne lui était refusé.

Elle avait tout ce qu’elle voulait, pourvu qu’elle soit bien gentille et souriante avec tout le monde aux innombrables dîners et soirées mondaines où l’Oncle la traînait, souvent bien malgré elle.

Entre s’amuser toute la nuit avec sa nouvelle maison de poupées, et passer une autre soirée assommante à écouter l’Oncle se vanter à un autre vieux gâteux tout aussi barbant que lui qu’il avait sorti cette petite pauvrette (donc elle) du ruisseau (donc la jolie petite maison avec jardin où il était venu la chercher sans que personne ne lui ait rien demandé) où l’avaient abandonnée ses parents (donc son pauvre papa et sa pauvre maman qui s’étaient fait démonter par un cyclope), le calcul était vite fait.

Non loin de la vieille photographie, Mercedes remarqua une lettre couverte de l’écriture nette et penchée de l’Oncle.


Citation :
Londres, 4 septembre 1977


Mon enfant,

Je ne saurais dire si tu as bien écouté toutes les recommandations que je t’ai faites la veille de ton départ pour Poudlard, tu semblais bien plus inquiète du nombre de mocassins que tu devais prendre avec toi.
Je te prie donc de lire ce qui suit avec une grande attention.

Tout d’abord, ta Répartition. Attendu que tu ne t’es toujours pas encore donné la peine de m’écrire, je demeure dans l’ignorance quant à la maison que le Choixpeau a choisie pour toi. Mais mes craintes, elles, sont bien là.

Mon cœur se serre rien qu’à l’idée que tu aies pu être envoyée à Serpentard, un vrai nid de serpents, dans tous les sens du terme. Un ramassis de petites vipères arrogantes et imbues d’elles-mêmes, que la peste les étouffe ! [...]

Les Serdaigle ne valent pas mieux, quoi qu’ils en disent. [...] Ils paradent dans le château avec ces airs suffisants qu’aucun honnête homme ne peut souffrir, si fiers d’avoir été choisis comme représentants de la brillante Rowena qu’ils considèrent tous les autres comme des niais sans aucune intelligence.

Mais il faut bien leur reconnaître que ce n’est pas faux pour les Gryffondor. Toujours là à caracoler partout sans respect pour personne, ces benêts se prennent pour des héros au-dessus des lois. [...]

Tu l’auras compris, mon enfant, je prie pour que tu aies rejoint Poufsouffle, cette maison si noble, aux valeurs pures et aux élèves sans reproche. [...] Je ne saurais imaginer la honte qui nous couvrirait si par malheur tu avais été envoyée ailleurs. Envoie-moi vite un hibou pour me rassurer sur ce point.

Mercedes étendit ses jambes fuselées avec un petit rire. Ce vieil imbécile lui avait fait un tel foin que, pour qu’il lui fiche la paix, elle lui avait répondu que le Choixpeau l’avait bel et bien envoyée à Poufsouffle. Jusqu’à présent, il était persuadé qu’elle avait porté les couleurs jaune et noire du blaireau, et n’avait jamais su dans quelle maison elle était réellement allée.

Citation :
[...]
De tout cœur, j’ose espérer que l’horrible caractère que tu affiches ici s’améliorera sensiblement au contact d’autres sorciers de ton âge. Que tes caprices s’espaceront, au fil des amitiés que tu tisseras, et que tu sauras me faire honneur.
[...]

.........


Dernière édition par Mercedes Brady le Dim 26 Oct - 21:21:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyDim 26 Oct - 20:55:07

Oh, des amis, il y en avait eu. Mais son effroyable tempérament de petite fille gâtée ne s’était pas calmé pour autant.

Citation :
Londres, 16 janvier 1978


Mon enfant,

Après ce qui semble être ta septième retenue, le professeur McGonagall s’est vue dans l’obligation de m’écrire pour me mettre au courant de la situation. Et je n’ai qu’une chose à dire : est-ce ainsi que tu suis les directives de ma lettre de début d’année ?
Des bombabouses dans les couloirs, des chaudrons qui explosent en cours de Potions, Rubeus Hagrid qui doit courir aux quatre coins du parc pour empêcher une bande de premières années d’aller pique-niquer dans la Forêt Interdite ou de faire un concours d’apnée dans le lac ?
Tu es partie à Poudlard pour développer tes talents en matière de magie, pas pour transformer une respectable école en zoo magique.
Tâche de le garder en mémoire.
Ton Oncle.

Sept ans durant, des dizaines de lettres de réprimandes du même genre s’étaient succédées, à des degrés de plus en plus élevés au fil du temps.
Ainsi, du « Je ne veux plus entendre parler de tableaux couverts de graffitis obscènes » de deuxième année, on était passé à « Une jeune fille comme il faut ne donne pas des rendez-vous secrets derrière les buissons du parc au beau milieu de la nuit » en cinquième année et à « Pourrais-tu me dire ce qui te fait penser que tu as le droit de proposer mon argent pour soudoyer un examinateur des ASPICS ? » à la fin de la septième année.

Mais elle se fichait bien de ce que pouvait penser ce vieux machin tout rabougri qui s’aigrissait à vue d’œil, seulement bon à lui gâcher la vie avec ses discours moralisateurs et les vacances annuelles en Egypte, pour aller admirer les papyrus de Ptolémée chose.

A la fin de sa scolarité, elle s’était dépêchée de se débarrasser de l’encombrante et déprimante présence de cet Oiseau de Nuit Con, Laid et Ennuyeux, comme elle le surnommait. Désormais majeure, elle avait exigé qu’il lui offre une maison dans le très chic quartier de Highgate pour la féliciter d’avoir obtenu deux ASPICS.

Incapable de résister aux manières brusques et cassantes de cette grande et magnifique jeune fille, l’Oncle avait cédé et elle s’était installée toute seule, prenant avec elle Conchita, la petite femme de ménage entrée à leur service quelques années auparavant quand Mercedes s’était déclarée lasse de voir les vilaines têtes des elfes lui gâcher le paysage.

Et puis il y avait eu The Tiger. Elle ne se souvenait plus de lui aujourd’hui, mais elle savait qu’une folle attirance l’avait jetée dans les bras musclés et tatoués du rockeur. Avec ses airs de malfrat et son langage de prisonnier évadé, il lui donnait ce qu’elle avait désespérément recherché jusque là : le goût piquant de l’aventure, le frisson de l’inconnu, l’excitation du danger. Courses de moto sur les docks à trois heures du matin, tournée des bars avec des paumés qui voulaient faire brûler le monde entier, virées dans la banlieue pour forcer l’entrée d’une maison vide et se défoncer la tête dans les règles de l’art avant de plonger tout nus dans la piscine – le meilleur épisode ayant été la soirée où ils s’étaient ainsi incrustés dans la propre maison de l’Oncle.

Vivre de l’argent de ce vieil idiot sans devoir supporter sa présence, et avoir un homme bien à elle toutes les nuits, que demander de plus, à dix-huit ans ? Ce bonheur avait été parfait jusqu’à la nuit où The Tiger l’avait plantée là en apprenant qu’elle portait son enfant.

Et bien qu’elle haussât toujours les épaules en rétorquant « Rien à foutre, et toi ferme-la et nettoie ! » quand Conchita la taquinait sur le fait d’avoir été abandonnée, elle en avait depuis conçu une haine féroce pour les Moldus.

Les mois passant, les petits amis s’étaient inlassablement succédés, incapables de résister à cette beauté pâle aux lèvres rouge sang et aux yeux d’émeraude. Quand l’un d'entre eux s’accrochait même après qu’elle lui ait gentiment fait remarquer qu’il commençait à lui « casser les miches et qu’il pouvait aller se faire voir ailleurs », il lui suffisait de l’informer qu’elle était enceinte pour qu’il s’en aille en courant, dans une si parfaite imitation de The Tiger qu’elle en avait fini par conclure que cette attitude devait être inscrite dans les gènes de tous les hommes, sorciers ou pas. Ce qui n’avait pas diminué son sourd ressentiment à l’égard des Moldus.

Deux mois après la naissance de sa fille, elle avait fait la connaissance d’un bel étalon italien qui parlait l’anglais comme une vache mais qui embrassait comme un dieu. D’après ce qu’elle avait cru comprendre de son charabia entre deux étreintes passionnées, l’Italien faisait une école de commerce international magique à Rome et avait été envoyé à Londres pour effectuer deux mois de stage au Ministère.
Mais bizarrement, il avait brusquement été rappelé à Rome le lendemain du jour où elle lui avait dit qu’elle était enceinte, et le fils dont elle avait accouché huit mois plus tard, tout comme sa fille, était condamné à grandir sans même connaître le nom de son père.

Vingt ans, deux enfants et aucun des deux pères pour en élever au moins un avec elle : autant dire que Mercedes était très mal barrée. L’Oncle, quant à lui, avait frôlé la crise cardiaque quand Conchita lui avait appris que « madame est encore enceinte, yé né sais vraiment pas comment élle sé débrouille ».

...........


Dernière édition par Mercedes Brady le Dim 26 Oct - 21:28:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyDim 26 Oct - 20:59:51

Mais en fait, les bébés, ce n’était pas si compliqué. Il suffisait de les refiler à Conchita dès qu’ils se mettaient à brailler et de sortir danser toute la nuit pour se détendre. Franchement, elle ne comprenait pas toutes ces mères qui se plaignaient à longueur de journée. De grosses feignasses oui !

Mais les choses s’étaient compliquées le jour où l’Oncle était venu lui annoncer qu’il était complètement ruiné. Ce jour-là, elle avait pris une décision qui avait changé sa vie et qui changerait aussi le cours de plusieurs mariages.


Citation :
Londres, 15 septembre 1990


Envoutante Mercedes, depuis que je vous ai vue au restaurant du Four Seasons, il y a deux nuits, je ne cesse de penser à vous.
Oserais-je espérer que vous vous montriez aussi aimable avec moi que vous sembliez l’être avec monsieur van Hoeffels qui vous accompagnait et qui ne vous a pas lâché la main de toute la soirée ?

Si oui, rendez-vous donc à la représentation de la Traviata de ce soir, au Royal Opera House. Nul besoin de ticket d’entrée, j’ai déjà fait réserver une loge à votre nom, et vous pourrez amener avec vous autant de personnes que vous le souhaitez. Il vous suffira, pour me faire comprendre que vous m’acceptez, de porter à votre cou cette parure d’émeraudes que j’ai achetée spécialement pour vous et qui se trouve dans le petit paquet auquel était accrochée ma lettre.

Un admirateur éperdu.


Avec un sourire méprisant, Mercedes froissa le billet. Comme les lettres lourdes de reproches de l’Oncle, les missives débordantes d’adoration de ses « admirateurs éperdus » s’étaient succédées à une vitesse que Conchita jugeait effrayante et indécente, mais qui était synonyme d’argent pour elle.

Il fallait bien qu’elle vive, non ? Et elle n’allait pas gâcher ses jolies mains blanches à travailler comme une bête de somme. « Je ne veux pas devenir grosse et laide comme toi ! », avait-elle lancé à sa femme de ménage un jour où elle la suppliait, pour le bien de ses enfants, de cesser de faire commerce de son corps.

Eh bien quoi, ses enfants ? Ils ne se plaignaient pas trop d’avoir tout ce qu’ils demandaient, à ce qu’elle sache ! Et de toute façon, qu’est-ce que ça comprenait à cet âge-là ?


..........


Dernière édition par Mercedes Brady le Sam 31 Jan - 14:29:35, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyDim 26 Oct - 21:08:26

Et les années avaient passé...

Citation :
Londres, le 25 janvier 1995


Petite dépravée, enfant perdue,

Combien de temps encore devras-tu traîner mon nom dans la boue ? N’as-tu pas assez jeté la honte sur moi ?
Quand te décideras-tu à m’écouter et à vous supprimer, toi et ces deux immondes petits chiots bâtards que tu as eus avec les premiers va-nu-pieds que tu as trouvés ?

Je suis venu toquer à ta porte il y a deux jours, en vain. J’ai préféré partir quand, au bout d’une heure, j’ai levé la tête vers tes fenêtres et ai vu une grosse marmite que quelqu’un a commencé à renverser juste à côté de moi. On aurait dit de l’huile bouillante, et, bien que je ne pense pas qu’il y ait eu une quelconque intention malfaisante là-dessous, je préfère te prévenir que la prochaine fois, vous pourriez tuer quelqu’un avec ce genre de jeux.

Ton Oncle qui se meurt de honte.


Mercedes ricana et balança le rouleau de parchemin avant de se relever en étirant son corps fin et souple comme une liane. Elle alla se regarder dans le miroir sans plus s’occuper des centaines de papiers qui jonchaient le sol près de son lit.

On toqua à la porte et elle s’ouvrit, laissant entrer Conchita.
Mercedes fronça les sourcils en voyant son reflet apparaître loin derrière le sien propre dans le miroir.


- Quoi encore ?, lança-t-elle de sa belle voix rauque.

- Cé normalé qué Héctor soit en traine dé lancer des Cavada Kédavra dans touté la maiçon ?

Mercedes haussa les épaules, en faisant par la même occasion glisser la légère nuisette presque translucide qui les couvrait.

- Ah oui, je lui ai appris la formule, au cas où l’Oncle se pointerait encore sans prévenir..., répondit-elle d'un air distrait en se tournant et en se retournant pour admirer son beau corps d’un blanc laiteux sous tous les angles.

Conchita haussa ses sourcils épais et ressortit avec précipitation.


- Alors yé vais loui apprendre à biene viser...

Mercedes éclata de rire et continua de s’examiner d’un œil expert. Il fallait qu’elle soit parfaite ce soir, comme toujours.

Mais elle n’avait pas à s’en faire. Une poitrine plantureuse et bien ferme malgré deux grossesses, des courbes rondes et pleines, une peau fine et douce, d’un blanc presque translucide au creux de ses beaux bras : comment résister à un pareil morceau ?

Elle ne savait plus qui elle devait voir ce soir, mais qui qu’il soit, il ne serait certainement pas déçu.





Bon alors ! Avis aux adultes !
Comme vous le voyez, je suis une "courtisane", donc s'il y en a qui sont intéressés par une action avec moi (soit qu'ils aient été mes clients par le passé, soit qu'ils le soient maintenant, soit qu'ils aient entendu parler de moi et veuillent le devenir, soit qu'ils veulent qu'on se rencontre, l'univers des possibles est si vaste Very Happy ), vous pouvez me mp !
Comme je suis une poule de luxe, je fréquente surtout les gens riches, comme les cadres haut placés du Ministère, mais je serai ravie de jouer avec tous ceux qui voudront hein !
Ca devrait pouvoir donner lieu à des rp intéressants, enfin j'espère :/:
Enfin bref, allez-y, mp !
Revenir en haut Aller en bas
  • Administration
    • Nombre de messages : 820
    • Age : 38
    • Date d'inscription : 21/01/2006
    Administration
  • Gère l'administration quotidienne
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyMar 28 Oct - 19:56:30

Très jolie fiche Very Happy

Tu es donc acceptée !

Un rôle original qui promet des RPs qu'on a pas trop l'habitude de voir sur le forum^^

Je te met "courtisane" comme rang ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.miroirdurised.com
  • Arsène Vawdrey
    • Nombre de messages : 514
    • Age : 45
    • Date d'inscription : 09/09/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-de-Bourbe
      Baguette magique: 27cm, bois de noisetier avec du ventricule de dragon
    Arsène Vawdrey
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyMar 28 Oct - 20:14:27

Ma courtisane préférée love love

Vite vite.. dépeche toi...
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptyMer 29 Oct - 5:36:38

danseuse Ouaaaais merci danseuse

Je me dépêche Arsenichou I love you I love you

(En fait je me demande si courtisane ça fait pas un peu vieillot Neutral . Ce serait possible de mettre plutôt Femme entretenue ? I love you )
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) EmptySam 31 Jan - 17:59:24

Alors alors...

C’est pas d’une importance capitale, et tout le monde s’en fout, mais ça fait des jours que, pour des raisons personnelles, j’ai envie d’apporter une petite nuance à Mercedes.

Donc, en gros, ce n’est pas une prostituée au sens strict du terme, genre on la paie, c’est plutôt ce qu’on appelle une michtonneuse. Genre elle aime fréquenter des hommes qui ont les moyens de lui offrir tout ce qu’elle demande.

C’est pas une grosse différence mais pour moi c’est pas vraiment la même chose.

Et aussi, comme elle a été élevée par un homme riche et qu’elle a voulu conserver son train de vie malgré la ruine qu’ils ont gardé secrète, elle a toujours gardé les apparences, et donc le fait qu’elle fréquente les hommes pour leur argent n’est pas de notoriété publique. A l’extérieur elle renvoie juste l’image d’une héritière normale en gros.

Et euh...en fait c’est tout. Very Happy Comme ça n’avait jamais été bien précis dans ma tête je préfère le clarifier, aussi pour ceux qui ont des rp avec moi.

Et pis c’est tout. Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Mercedes Brady (acceptée)   Mercedes Brady (acceptée) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Accueil :: Personnages :: Présentation des personnages :: Fiches Acceptées-