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 Miss Catastrophe, le retour [Eliad]
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MessageSujet: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyVen 3 Avr - 18:44:48

    Parce que faut toujours tenir ses promesses même cinq jours après.

    Mariana Taylor a toujours été une jeune fille, sérieuse, motivée et très ordonnée. Surtout retenez bien ça, c’est ce qui fait le fond de l’histoire. En temps que jeune Lionne très sérieuse, et ayant très peur que Page la frappe surtout, elle était allé en cours. On était Lundi, elle avait Vol sur Balai et elle détestait ça. La rouge et or était du genre à tomber de son balai alors qu’elle était toujours au sol, à foncer dans tous les arbres aux alentours, pleins de trucs honteux de ce genre avec lesquels ses camarades Rouge et Or la taquinait gentiment. Elle-même, consciente d’être peu douée, rigolait très facilement à la plupart des vannes.

    Et d’ailleurs, ce cours-ci s’était plutôt bien passé. Elle avait seulement failli percuter un de ses camarades, ce qui leurs avaient valu une bonne frayeur à tous les deux. C’était plutôt pas mal par rapport à certaines fois. Et le cours était passé plutôt vite, étant donné que la rouge et or était déjà en train de se changer, en vue de retourner dans son dortoir. Pour faire ses devoirs qu’elle avait dit à Page, mon œil. Elle voulait seulement piquer un somme avant d’aller manger.

    Une chemise sur le dos, ses cours dans ses mains, éparpillés n’importe comment dans une vieille pochette noire, avec plus de dessins dessus que de cours dedans, la rouge et or avait réussit à semer sa Préfète. Faire ses devoirs, un lundi soir, en pleine semaine mais quelle idée ? De toute façon, cela ne servait vraiment pas à grand-chose qu’elle se fatigue à remplir un bout de parchemin, étant donné qu’elle était aussi nulle en Vol que dans ses autres cours. A croire qu’elle n’avait aucune capacité particulière, qu’elle était juste totalement banale, comme tout le monde. C’était peut-être ça la vérité, elle n’était ni plus ni moins qu’une simple humaine. Cette pensée lui arracha un grognement. Un jour, elle ferait quelque chose de bien, de grandiose (comme botter le cul de Précieuse), et là, ses rêves de grandeur seraient exaucés. Ils verraient bien, ceux qui se moquait d’elle parce qu’elle était trop maladroite et pas assez intelligente, qu’elle arriverait à quelque chose dans la vie. Rien que pour les contredire, elle allait y arriver. Et toc. Mais pour aujourd’hui, il ne fallait pas croire. Sa maladresse était toujours là, et la Miss allait nous le prouver d’ici quelques secondes, au croisement d’un couloir, sous le regard d’un garçon étrange, faisant on ne sait quoi, adossé contre un mur.

    Elle marchait dans ce fameux couloir, les yeux dans le vide, un peu comme une vache qui mange de l’herbe. Ici, il faut préciser la présence d’un tapis tout du long du couloir, tapis sans qui rien de tout cela ne serait arrivé. Bon, comme d’habitude, elle se prit les pieds dedans, sinon ça serait pas drôle n’est-ce pas, et sa pochette de cours s’envola. Pour venir se coincer entre la tête et l’épaule d’une armure. De toute sa splendeur, ou rougeur plutôt, Mariana se redressa, évitant de croiser le regard du spectateur. C’te honte. Et, ça ne serait pas drôle non plus sinon, encore une fois quelqu’un l’avait vu se ridiculiser. Si Dieu existait, il était vraiment dégueulasse avec elle. Repensant soudainement à sa super pochette, la jeune fille se dirigea vers la fameuse armure.

    C’était clair et net, Dieu avait vraiment été dégueulasse avec elle. Déjà pour avoir fait acheter à Dumbledore des armures d’au moins dix mètres de haut (au moins.) et ensuite pour ne lui avoir accordé qu’une minable mètres 45.

    Et même en sautillant les bras en l’air, la rouge et or n’arrivait pas à attraper sa pochette. Elle devait avoir tellement l’air stupide, qu’elle arrêta net. Puis secoua l’armure dans l’espoir de récupérer l’objet griffonné. Et finalement soupira en s’apercevant que cette @ù*t8# d’armure ne bougeait pas d’un pouce, tout comme sa pochette.


    *Manquait plus que ça. Pauvre tâche va !*

    Et cette andouille adossé au mur qui devait sûrement se retenir de rire devant autant de stupidité. Il n’avait qu’à se rendre utile tiens.

    - Hé toi, t’peux m’aider ? Steuplais ?

    Le steuplais lui avait arraché la bouche, mais elle doutait que quelqu’un l’ayant vu se ridiculiser l’aide sans qu’elle soit gentille. A moins qu’il ait pitié d’elle. Ce qui était fort probable.
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptySam 4 Avr - 21:42:57

« Oh Ceres, qu’est ce que tu me fais faire, juste pour toi… »

Pour offrir un instant de répit à la jeune fille, car il s’était très légèrement prise d’affection pour elle, il avait décidé de surveiller les faits et gestes de Peeves et découvrir par là même ce qu’il désirait afin d’arrêter ses poursuites incessantes… Enfin, à considérer qu’un fantôme ait vraiment besoin de quelque chose, et il n’était pas dans les moyens d’Eliad de lui créer un autel de divination dédié à sa gloire juste pour son bon plaisir.

Il scrutait les escaliers, samouraï du couloir, guettant, fouinant, soulevant les tapis du sol de quelques centimètres pour essayer de voir une petite boule transparente qui aurait pu se cacher en dessous, mais rien. Et en soulevant le tapis… Eliad créait des petites bosses…

Et ce qui devait arriver arriva… Une gryffondor, la tête en l’air, qui ne regardait pas les bosses sur le sol, trébucha. Ses affaires s’envolèrent… Et heureusement personne ne fut touché dans l’accident. Personne sauf l’une des armures qui infestaient le château. Gardiens invisibles du bécotement des élèves. Enfin, si c’était toujours un crime.

Il l’observait se relever, non sans un rictus bien particulier. Elle s’était affalée de tout son long sur le sol et ça l’avait bien amusé. Il tentait de ne pas rire, malgré lui. S’aurait été… méchant. Elle essayait ensuite de récupérer ses affaires, mais elle était trop petite…

*Est-ce que je vais l’aider ou non… Elle va user ses petites jambes à sautiller comme ça sans but… Ah non pas sans but, elle essaie d’attraper ses affaires…*

Sa pensée fut de courte durée, elle lui demandait bien vite de l’aider à tout récupérer.

« Euh, oui… Bien sur, je vais t’aider. »

N’ayant pas vraiment le choix, au vu de sa réputation de chevaliers à préserver, il se hissa sur la pointe des pieds à son tour, et commença à tirer lentement les bouquins… Puis il retira son bras aussitôt.

« Hum ? »

Il lui semblait avoir vu le casque bouger… Pourtant les livres étaient sur l’épaule, ils n’auraient pas du faire bouger la visière du casque… Il hocha la tête, déconcerté, mais se remit à tenter d’arracher les bouquins à l’armure. Les bouquins atterrirent dans sa main…

Et Peeves sortit de sa cachette, l’armure devant eux, et se précipita sur la jeune Gryffondor en hurlant.
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyJeu 9 Avr - 15:10:12

    « Euh, oui… Bien sur, je vais t’aider. »

    *Gentiiiil*

    Elle n’avait maintenant plus qu’une idée en tête, c’était de filer le plus vite possible. Le garçon avait visiblement de la peine à ne pas rigoler, mais comment lui en vouloir ? Elle-même se serait roulée par terre si cela été arrivé à quelqu’un d’autre que sa propre personne. C’est vrai qu’elle était comique Mariana, quand elle mettait en avant sa maladresse naturelle. Pour les autres. Et elle aurait quand même bien aimé être beaucoup moins comique, ça facilite la vie de ne pas se prendre les pieds dans un tapis tous les jours. Quand même.

    Toujours est-il, que le jeune homme, il ne devait avoir qu’une ou deux années de plus qu’elle, paraissait lui aussi avoir du mal à récupérer ses bouquins. Tant pis. Ce n’était que des cours. Elle allait sûrement être torturée par Rogue s’il venait à apprendre cette histoire, et surtout qu’elle avait perdu tous ses cours, mais là, c’était pas vraiment sa faute. La rouge et or s’apprêta à lui dire de laisser tomber, qu’il avait été très gentil et tout, mais qu’elle avait un rendez-vous galant avec un steak frites, qu’elle ne devait louper pour rien au monde, ce qui valait bien le fait de sacrifier une bonne année de cours consciencieusement écrits. Mais avant qu’elle n’ouvre la bouche, son sauveur réussit à … sauver ses livres. Super. Elle n’allait pas bondir de joie, ses cours et ses livres n’étant pas essentiels à sa survie, mais c’était quand même soulageant de savoir qu’elle allait éviter d’être crucifiée par la Chauve Souris.

    Sauf que lorsqu’il parait, c’est peut-être une légende inventée par Lucy tout ça, que lorsque Mariana Taylor est quelque part, les catastrophes s’enchaînent. Sa meilleure amie avait été traumatisée par des livres lors de sa rencontre avec la rouge et or et, celle-ci, compréhensive, la laissait colporter cette histoire. Il parait que parler évacue la rancoeur et le stress, et surtout la démence, chez les personnes. Et Lucy avait beaucoup de démence à évacuer si vous voulez mon avis. Toujours est-il, que si l’armure ne voulait pas lui rendre gentiment ses livres tout à l’heure, ce n’était pas la faute de la Lionne, pour une fois. Mais celle de Peeves, aussi communément appelé Sac à bouse par Mariana. Celui-ci la fit sursauter, avec sa tête à claque, mais il n’allait sûrement pas s’arrêter là. Ca n’aurait pas été drôle sinon, n’est-ce pas.

    Non, cet affreux esprit frappeur se dirigea vers elle en hurlant.

    Et bavant. Comment un esprit frappeur pouvait-il baver ? C’est la seule question que se posa Mariana avant de se prendre un ballon rempli d’eau sur sa tignasse brune. La bombe à eau, avait aussi atteint son compagnon de misère, bien entendu, pour que ça soit plus drôle. L’esprit frappeur s’éloigna d’eux de quelques mètres, ricanant joyeusement de sa blague, apparemment très fier de lui. Quand à Mariana, son nez devenait tout rouge, comme lorsqu’elle s’énervait. Ah. En fait, elle était bel et bien énervée. Vous les hommes, vous ne pouvez pas comprendre. Mais les cheveux d’une fille et l’eau ça n’a jamais fait bon ménage. Eh oui : ça frise. Et lorsque Mariana frisait ça n’allait pas, mais alors pas du tout.


    - Je vais le buter. Même s’il est déjà mort, je vais l’expédier en enfer. Cet affreux rigolo va regretter d'être un jour venu au monde !!!

    Elle disait cela autant pour le garçon que pour elle-même. S’emparant d’un de ses bouquins de cours, elle le balança sur l’esprit frappeur, veillant à bien viser. Celui-ci le rattrapa en ricanant, et le relança vers Mariana. Mais faut croire que Peeves n’avait jamais été très bon viseur parce que c’est tout droit vers Eliad que le bouquin se dirigea. La rouge et or couina. Ce qui donna un son qui ressemblait à :

    - HiiIIIii, ‘teEEentiiiiion !

    Et pria pour qu’il ait des dons de réceptionneur supers développés.
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyDim 19 Avr - 16:36:40

L’attaque de Peeves avait trempé les cheveux de Marianna, la faisant ressembler à un de ces fantômes japonais, dont les élèves se racontaient les histoires avant de dormir. Le malheur voulut qu’Eliad fût touché aussi par le ballon d’eau, mais ça n’entamait en rien son inégalable élégance… Tout au plus, ça avait mouillé son costume, mais il n’y avait toujours aucune comparaison possible avec ce à quoi Marianna ressemblait maintenant… Allait-elle fondre sous le contact de l’eau, comme la méchante sorcière dans le vieux conte ?

Peeves, pour parer toutes contre attaque, voleta très rapidement à l’autre bout du couloir, se mettant à l’abri des ripostes possibles. Le souci, c’est que Marianna lui avait tendu une perche pour continuer, en lui lançant maladroitement ses cours, que Peeves esquiva… Se rappeler l’expression, rater un fantôme ou un éléphant dans un couloir de trois mètres…

Peeves renvoya ses cours et le classeur en même temps. Marianna esquiva, Eliad prit par surprise, se prit le classeur sur le visage, tituba et… Heurta la statue. Celle-ci trembla sur son socle, l’épée bougea entraînant la statue au sol par son poids…

Les cours de Marianna au sol… La statue qui chuta et l’épée qui s’écrasa au sol… Coupant le classeur et les cours de Marianna en deux.

Le fantôme commençait à ricaner. Visiblement de bonne humeur. Et fier de ce qu’il avait fait. La statue gisait au sol inanimé, chevalier de l’ancien temps, à demi défait. Les pièces d’armures, dispersées sur tout le sol.

Eliad sortit sa baguette et lança un sortilège en direction de l’ectoplasme.

« Bloclang ! »

Le sort coupa la parole au fantôme qui cessa de rire. Il ne pouvait plus parler ou rigoler, seulement émettre quelques gestes de protestation, que la morale interdisait Eliad de reproduire, excepté lorsque Marianna avait le dos tournée. Pour se venger une nouvelle fois, il vola à toute vitesse devant Marianna, Eliad s’interposa devant elle, pour la protéger. Il regretta juste de ne pas avoir eu le temps de revêtir l’armure, pour plus de sûreté. Peeves se précipita au sol pour attraper la moitié des cours, dans le même temps, il attrapa la cravate d’Eliad et l’arracha de son cou, puis il disparut après un virage.

« Saleté de Peeves, je… Je vais te faire souffrir comme un fantôme a jamais souffert ! »

Eliad commença à courir après le fantôme, espérant que Marianna allait le suivre. Il ne serait pas trop de deux pour s’occuper de lui…
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyMer 6 Mai - 18:11:34

    Mariana en voulait énormément à Peeves. De un, il l’avait ridiculisé devant un élève bien plus vieux qu’elle. Dieu sait ce que ce garçon pouvait faire subir à sa réputation. Ensuite il lui avait trempé les cheveux. Et elle dégoulinait tellement d’eau qu’elle ressemblait sûrement à un mauvais sosie d’une de ses filles qui jouaient dans un film d’horreur. Mais le pire venait d’arriver à ce moment précis. Peeves qui renvoie ses cours, droit sur le garçon … ce dernier qui trébuche droit dans l’armure … et l’épée qui tombe, droit sur ses précieux cours. Enfin « précieux » c’est vite dit. Mais tout de même, pour une fois qu’elle comptait réviser, il fallait qu’on l’en empêche. Ce devait être un signe. Comme quoi elle ne devait rien apprendre. En tout cas, d’un côté, elle aimait bien ce genre de signe. Cela voulait purement et simplement dire que si elle écoutait ce fameux signe du destin, selon elle, il ne fallait plus qu’elle tente d’ouvrir un seul livre. En fait Peeves, il était cool des fois. Mais jamais, ô grand jamais, elle ne lui pardonnerait d’avoir oser tremper ses cheveux. Il avait fait la plus grande erreur de sa vie, et il allait le payer. Et qu’il arrête de ricaner bon sang. Ou alors qu’il change de voix. Ce fantôme était décidément le plus grand looser de toute l’Histoire. Et qu’on ne vienne pas me dire le contraire.

    « Boclang »

    Elle était tombé sur l’homme parfait ou quoi ? On aurait dit qu’il lisait ses pensées. En tout cas, maintenant que le vacarme avait cessé, elle pouvait de nouveau s’entendre penser. Et ça c’était le top. En sa qualité de Gryffondor, elle réfléchissait à une vengeance digne de ce nom, et n’étant pas la Mégère ou Page, elle ne trouvait rien. Décidément elle faisait une piètre rouge et or. Tandis que Peeves leur faisait des gestes qu’elle ne pourrait jamais, non jamais, reproduire hormis quand le jeune garçon aurait le dos tourné, Mariana venait de trouver une idée qui pourrait peut-être faire peur à l’esprit frappeur. Elle n’eut pas le temps de la soumettre à Peeves, car celui-ci … eh bien il venait tout bonnement de reprendre ses cours, et de déshabiller le Serpentard. Un court instant Mariana en vint à regretter que ce ne soit pas son pantalon qu’il lui ait volé. Et puis l’image d’Oswald passa devant ses yeux … Oswald qui était son petit copain depuis plus d’un an, qui était gentil, affectueux, qui, comme un petit chien, remuait tout le temps la … euh non, trop de pensées obscènes là, stop. Bref, le vert et argent se retrouva dépossédé de sa cravate, et elle sans la moitié de ses cours. Son compagnon d’infortune se mit à courir en vociférant tandis que l’esprit frappeur virevoltait joliment. Quoique jolie et Peeves ne faisait sûrement pas une bonne association, mais c’est tout ce qui lui venait à la tête.

    Mais il était fou ce truc ! Peeves s’amusait à présent à tirer sur le tapis, histoire d’enfoncer le clou et de les faire tomber. Mariana entama une danse qui lui faisait paraître godiche. Et le Serpentard fut bientôt obligé de faire comme elle pour ne pas tomber. Aucun risque qu’on les confonde avec Jonnhy et Bébé ces deux là. Excédée, Mariana beugla :


    - PEEEVES arrête tout de suite ! Je vais appeler le Baron Sanglant ! Et il va te botter les fesses. Tiens d’ailleurs il est LA, derrière toi. Tu vas prendre cheeeeeeeer !

    Comme escompté, Peeves se retourna, cessant de martyriser le tapis. Mariana regarda le Serpentard, il avait une dizaine de secondes avant que l’esprit frappeur s’aperçoive qu’on l’avait roulé. Il n’avait plus qu’à profiter de ses dix secondes. Et tandis que Peeves avait le dos tourné …
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyMer 13 Mai - 8:43:45

L'éternelle croisade du concierge contre les élèves, le désordre, les esprits frappeurs et les objets en provenance de chez Weasley frères avait commencé très tôt ce jour-là. Vers quatre heures et quart du matin,très précisément, Argus Rusard et Miss Teigne avaient été réveillés en sursaut par une inondation. La cause n'avait pas été difficile à identifier ; flottant au-dessus du lit, un seau vide à la main, Peeves ricanait, de son rire suraigu. Le valeureux Rusard n'avait fait ni une ni deux et s'était lancé, en chemise de nuit, à la poursuite de l'infâme esprit frappeur... Miss Teigne, offensée dans sa dignité féline, n'avait pas pris part à la poursuite ; elle était restée au logis, à se lécher frénétiquement pour essayer de remettre ses poils trempés à peu près d'aplomb. L'esprit frappeur avait filé à toute allure, entraînant Rusard dans une course folle qui s'était prolongée jusqu'à cinq heures ; lorsque le malheureux Argus, hors d'haleine, à bout de forces, avait regagné sa tanière, il avait découvert que l'abominable Peeves y était revenu, et qu'il avait pendu Miss Teigne au lustre par la queue. La pauvre bête affolée se débattait de toutes ses forces, et elle griffa à plusieurs reprises son dévoué maître qui la délivrait ; ledit dévoué se recoucha en maudissant Peeves, mais ne put retrouver le sommeil.

Toute la journée, l'esprit frappeur avait multiplié les agressions contre le concierge, et surtout contre sa bien-aimée auxiliaire à quatre pattes ; allez savoir pourquoi, il en voulait plus à la chatte qu'à son maître. Peeves avait parfois des lubies étranges, mieux valait ne pas chercher à comprendre.

La chatte ne pouvait rester enfermée toute la journée, simplement pour échapper à Peeves ; d'ailleurs, on ne pouvait pas être sûr que sa lubie anti-Miss Teigne ne durerait qu'une journée, et la pauvre bête avait besoin de se dégourdir les pattes. Elle accompagna donc son maître dans ses tâches quotidiennes, un peu plus fébrile qu'à l'habitude, et pour cause : quatre fois, elle avait été coursée par un esprit frappeur armé de projectiles divers, dont le but était manifestement de la rattraper pour la raccrocher par la queue.

Pour l'heure, Peeves s'était fait discret. Rusard nettoyait une armure du premier étage, que ces sagouins de gamins avaient maculée de peinture phosphorescente ; à ses pieds, Miss Teigne surveillait les environs, somnolant à demi... Scène idyllique, direz-vous. Argus n'était pas tout à fait d'accord ; il terminait sa deuxième bouteille de Nettoie-Tout de la Mère Grattesec, et la peinture résistait. Encore un produit des frères Weasley, pesta le concierge.

Descendant de son escabeau, Rusard s'apprêta à déboucher une troisième bouteille, mais un terrible vacarme suspendit son geste. Un tremblement de terre ? Non : Miss Teigne s'était levée, et elle prenait résolument la direction de l'étage au-dessus.

Abandonnant son armure et son Nettoie-Tout, Argus se précipita à sa suite ; le duo infernal ne tarda pas à déboucher sur le palier supérieur, et, un peu plus loin dans le couloir, c'est une scène d'apocalypse qui les attendait.

Deux élèves, une armure au sol et..

Un ricanement suraigu, insupportable... une forme orangée gesticulante...

À toute allure, Peeves venait de passer devant Rusard, pour la cinquième poursuite de la pauvre chatte. De rage, le concierge poussa un juron, mais il savait qu'il était inutile de tenter de rattraper Peeves.
Il fallait bien que la colère de Rusard retombe sur quelqu'un, et deux élèves se trouvaient là, comme par hasard. Une Gryffondor toute mouillée, un Serpentard sans cravate. Beau duo. Sur le ton de l'évidence, Rusard résuma la situation :

-Alors... on trouve amusant de jeter les armures par terre, et d'inciter Peeves à faire encore plus de sottises... Ça va vous coûter cher, croyez-moi.

Tiens, et c'était peut-être même eux qui avaient peint l'armure du dessous ? ... Élémentaire, mon cher Rusard !
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyLun 1 Juin - 17:43:19

Il était boiteux, vieux, avait les traits tirés en permanence et la vue de son visage au détour d’un couloir, faisait en général fuir les élèves. Non ce n’était pas Peeves, lui était seulement fantomatique. Non pas Mariana non plus, elle n’avait pas encore fait de lifting, et n’avait donc pas les traits tirés… Il n’était question ici que du concierge de Poudlard. Celui par qui le malheur arrivait. Où celui que l’on provoquait lorsque l’ennui se faisait sentir…

« Argus Rusard ! »

Eliad avait prononcé le nom du concierge, ce qui allait sûrement le rendre encore plus coupable à ses yeux. Peeves semblait avoir fui bien loin, en partie effrayé par l’arrivée de celui qui donnait des punitions à tour de bras. Le mieux à faire c’était de prendre la poudre d’escampette et ce, sans attendre. Partir avant que son bras vengeur n’attrape Eliad par le col et ne le retienne, empêchant toute retraite.

Dans la précipitation, il s’empara de la main de Mariana, la prenant dans la sienne, la caressant par excès… Un court instant, son regard croisa le sien, et il se demanda pourquoi il faisait ça… Pourquoi il aidait une fille qui sentait horriblement les cheveux mouillés. Puis la solution apparut d’elle-même… Rusard pouvait bien se contenter d’un seul élève puni, et connaissant Mariana et sa maladresse habituelle, si jamais elle venait à ne pas chuter dans les escaliers, il pouvait toujours l’abandonner dans un coin du couloir, l’attacher à une porte, et la laisser seule, hurlante à la mort…

Eliad se précipita donc par le couloir le plus proche, sachant que Rusard ne resterait pas inactif.

« Mais au fait, Mariana, pourquoi tu n’irais-tu pas expliquer au concierge que nous ne sommes pour rien dans ce qu’il raconte… Tu sauras peut-être trouver les bons mots. »

Si cette phrase avait été un piège, il aurait pris la forme d’un filet se tendant juste devant la jeune fille et l’emprisonnant, se collant à elle comme de la glue, et la livrant à tout les vices que pouvaient avoir le concierge…

Eliad cessa de regarder le vieil homme tout en courant, pour se concentrer sur ce qu’il y avait devant lui. Il évita de justesse le bras d’une statue et évita d’en mettre une au sol, ce qui conforterait encore une fois Rusard dans sa thèse. Décidément tout se jouait contre Eliad…

Il sauta sur une marque du tapis, évitant la chute. Que ferait-il si Mariana venait à tomber au sol… L’aiderait-il ? Lui tendrait-il une main secourable, ou la laisserait-il à terre, les blessures se reflétant sur son visage, un pan du tapis venant frapper sa figure, puis le regard qui en dirait long sur ses supplications, ou ses idées de vengeance.

Un autre coin de couloir. Rusard était rapide pour un boiteux.

« Si on croise un élève de Gryffondor, je l’attache à une statue, où je la fais tomber devant lui, et je lui fais porter le chapeau… Mariana, si tu veux te sacrifier pour moi, n’hésite pas. Les Gryffondors doivent faire preuve de bravoure non ?»
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyJeu 25 Juin - 18:39:50

    - Alors... on trouve amusant de jeter les armures par terre, et d'inciter Peeves à faire encore plus de sottises... Ça va vous coûter cher, croyez-moi.

    Y savait à qui y parlait lui ? Mariana n’était pas du genre à avoir une conversation avec un esprit frappeur aussi débile que Peeves. Par contre pour les sottises … heureusement pour Rusard que c’était une enfant sage et modèle. Car oui c’était Argus Rusard qui venait de surgir on ne sait comment devant les deux jeunes adolescents. Par Merlin, Mariana pouvait remercier le ciel qu’il ne l’ai pas reconnu. Lors de sa première année, lorsqu’elle avait fait la connaissance de Backhand, ils avaient tous deux vécut une folle aventure. Avec Rusard. C’est pas ce que vous croyez, cochons. Il s’agissait simplement d’une course poursuite, s’étant terminée dans les cachots avec Rusard dans le rôle du méchant, et une araignée sordide pour mot de fin. Backhand et elle s’en étaient sortis vivants, mais elle était sûre que Rusard avait du rêver pendant quelques semaines de les faire cuire a petit feu dans un chaudron. Depuis elle était allergique à Backhand et au camembert.

    « Argus Rusard ! »


    Oui, bah on savait. Elle était pas aveugle Mariana. Elle voyait bien que l’horreur gluante qui se tenait devant elle n’était pas Claudia Shiffer, loin de là.


    « Aaaaargh ! »



    Eliad venait de l’attraper par la main, et la jeune Gryffondor fit un bon en l’air. Elle se demanda un instant s’il n’était pas fou à lier de s’enfuir comme ça alors que dire la vérité les aurait sûrement sauvé. Après tout elle n’y était pour rien dans cette histoire … euh ah si. Bon bah elle devait courir alors. Comme chacun le sait la course c’est vraiment le dada de Mariana. Et en parlant de dada … le saut d’obstacle, c’était fait exprès ou ? Parce qu’à force de bondir au dessus d’une armure ou d’un pan de tapis mal posé, elle allait finir par tomber. C’était sûrement le plan du jeune Serpentard. S’il pouvait lui lâcher la main lui, parce que c’était vraiment dé-gueu-la-sse là.


    « J’en-ai-marre-de-courir-lache-moi-la-main-pis-d’abord-j’ai-envie-de-faire-pipiiii »


    Tant de pensées, toutes plus intelligentes ( ?) les unes que les autres, se trimbalaient dans l’esprit de la Lionne. Et si elle abandonnait Eliad ici ? Ca lui ferait les pieds non ? Elle, elle était tout à fait capable de s’en sortir toute seule. Mais lui … si elle le poussait par terre et détalait … ce serait alors vraiment jouissif de le voir se faire punir. Néanmoins son plan comportait une petite anomalie, et pas des moines : Eliad connaissait son prénom, et sa maison. Ce ne serait pas dur pour Rusard de la retrouver. Il fallait quelque chose de plus subtil … non. Eliad avait été gentil de l’aider, elle ne ferait rien contre lui. Après tout elle n’avait jamais suivit les stéréotypes du genre « tous les Serpentard sont ***** et ***** puis **** de sa **** » hum bref, passage censuré.

    « Si on croise un élève de Gryffondor, je l’attache à une statue, où je la fais tomber devant lui, et je lui fais porter le chapeau… Mariana, si tu veux te sacrifier pour moi, n’hésite pas. Les Gryffondors doivent faire preuve de bravoure non ?»

    Okay, on retire tout ce que j’ai écrit précédemment. Il se fichait légèrement (voir plus hein) d’elle quand même. Alors oui elle allait se sacrifier pour lui. Mais, cette andouille allait être prise à son propre jeu. Un plan diabolique venait de germer dans son esprit sadique. Héhé.

    Premièrement, Mariana se laissa glisser par terre (en vrai, elle venait de se prendre accidentellement un pan de tapis dans les pieds), entraînant le Serpentard dans sa chute. Elle chuchota dans son oreille d’une voix douce :


    - Tu veux que j’me sacrifie ? Ouvre bien les oreilles tu vas être servi …

    Lorsqu’elle vit que Rusard arrivait clopin clopant, son visage se décomposa. Elle avait maintenant un air de Veracrasse battu (comment ça c’est pas mignon un Veracrasse ?), qui aurait convaincu n’importe qui. Puis, tout naturellement, elle fondit en larme, et balbutia en regardant le concierge :

    - Il … il m’a forcé. J’voulais pas moi. Il a pris mes cours et il les a mis au dessus d’une armure. Pis … y m’a arrosé. Et il a dit à Peeves d’embêter Miss Teigne … j’vous jure que j’y suis pour rien. Et en plus il avait même pas de cravate, termina la jeune comédienne d’un ton choqué.

    Elle regarda Eliad en douce, d’un air victorieux. Ce serait lui qui porterait le chapeau, elle en était sûre. Voir une fille pleurer aurait adoucit n’importe quel homme. En plus, Eliad avait tout à fait le physique et la tête d’un jeune délinquant. Faut tous les passer à l’Aguamenti ces graines de rebelles :na :


    - Sivouplais… dites lui de pas me faire de mal …


    Elle renifla une dernière fois, tout en regardant Rusard d’un air implorant.
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyLun 27 Juil - 13:09:03

« Argus Rusard ! »

Mais depuis quand les morveux l'appelaient-ils par son prénom, d'abord ? Immédiatement, le concierge fronça davantage les sourcils, ce qui le fit ressembler à un panneau moldu de sens interdit. Pour l'appeler de cette façon, soit le gamin était sérieusement malade, et Rusard se ferait un plaisir de le soigner ; soit il se foutait de lui, et là c'est avec pertes et fracas que ça se règlerait. Au bord de l'apoplexie (comme à son habitude, du reste), le concierge s'avança vers les deux mômes, et lâcha d'une voix sévère :

-Monsieur Rusard pour vous, Midnell !

Bon, la leçon de savoir-vivre n'avait pas l'air de passionner les foules ; le jeune Midnell venait de filer au pas de course, en tenant fermement la main de la Gryffondor. Saletés... Malgré ses poumons et ses vieilles articulations qui criaient grâce, Argus se lança à leur poursuite ; la discipline avant tout, tant pis pour lui, pauvre malheureux, qui allait y laisser le peu de santé qu'il avait encore... L'infortuné concierge se rua derrière les deux délinquants, aussi vite qu'il le pouvait, en se disant qu'il devrait inciter Dumbledore à engager du renfort... Quelqu'un de jeune, qui le seconderait et qu'il pourrait former à ce pénible métier de chasseur de morveux.
Bon, ils s'arrêtaient maintenant, et semblaient se disputer. Tant mieux pour Argus, qui put les rejoindre sans peine. Il s'apprêtait à leur tomber dessus en bonne et due forme lorsque la jeune Taylor se précipita vers lui, en larmes, pour lui raconter ce qui s'était passé. Enfin, ce qui s'était passé selon elle : Midnell était le seul responsable, c'était lui qui était la cause de tout ce raffut, qu'on le pende... Rusard hésita un instant, son regard torve passant d'un élève à l'autre, et il renifla bruyamment, signe d'une intense activité cérébrale. Finalement, sans préavis, il attrapa les deux fauteurs de troubles chacun par une manche, en tonnant :

-Vous allez raconter vos histoires à vos directeurs de maisons ! J'en ai plus qu'assez, moi, des morveux dans votre genre... pire que des première année... j'en ai assez de devoir réparer vos sottises...

Il dut forcer un peu pour les entraîner à sa suite, tout en marmonnant des imprécations dont seuls quelques mots parvenaient entièrement aux oreilles des deux élèves :

-Fouetter... infernaux... retenue... laxisme... pas se passer comme ça... finirai par devenir fou...

Qu'on leur donne donc une punition exemplaire, une atroce retenue... Il parlerait à Rogue et McGonagall pour les convaincre, lui-même ne disposait pas d'assez de pouvoir pour punir ces deux délinquants comme il convenait ; seuls les directeurs de maisons étaient habilités à infliger les sanctions les plus lourdes, comme en méritaient certainement ces deux-là- sans compter que les enseignants pourraient plus facilement connaître la vérité. Très décidé, le concierge serrait les bras des deux adolescents à leur faire mal, et essayait de les forcer à marcher, sourd à leurs protestations, n'ayant qu'un seul point de mire, une seule devise : punition.



[HJ : toutes les excuses de Claudia Schiffer la vieille chose pour ce retard]
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MessageSujet: Re: Miss Catastrophe, le retour [Eliad]   Miss Catastrophe, le retour [Eliad] EmptyVen 31 Juil - 14:12:26

Dans leur fuite éperdue pour éviter une punition, leur objectif se rapprochait très rapidement. Ils n’allaient pas tarder à atteindre les escaliers qui les mèneraient dans le grand hall. Dans la cour, tout deux seraient irrattrapables, même Miss Teigne n’arriverait pas à les suivre dehors. Au pire ils pouvaient toujours se cacher derrière la cabane d’Hagrid, où l’odeur était tellement forte que n’importe quel animal, n’arriverait à sentir leur odeur derrière la maison… Et il était bien évident qu’ils ne pouvaient courir en rond indéfiniment dans tout l’étage. Si Rusard était vraiment déterminé, il pouvait toujours placer des pièges à loup sur le chemin, et Mariana aurait eu la jambe attrapée… Mariana livrée aux mains baladeuses de Rusard, pendant qu’Eliad continuait de fuir ? Pas mal cette idée… Mais comment la mettre en œuvre. Ca serait si perfide de l’abandonner soudainement sur le sol, en… la stupefixant par exemple… Ou alors en lui jetant un sort pour rendre ses jambes molles, ce qui diminuerait la rapidité de sa course. Oui, la deuxième solution était la meilleure. Mais il ne pouvait pas faire ça, c’était une fille si fragile, une simple gryffondor…

« Quoi ?! Tu veux faire pipi ? Maintenant ?! Mais si tu vas en retenue, tu auras largement le temps d’y aller, crois moi ! »

Finalement il fallait se débarrasser d’elle. L’hésitation n’était plus permise, elle ne faisait que le ralentir. Mais il n’eut pas le temps de mener à bien son affaire, car elle glissa au sol. Lourdement. Comme un éléphant s’écroulerait s’il venait à s’embroncher sur une branche, donc en écrasant le tapis, en soulevant un grand nuage de poussière et sans aucune discrétion.

« Servi ? Hein ? Quoi ? »

Malgré l’incompréhension d’Eliad, la gryffondor se mit à agir… Ses pupilles s’agrandirent, jusqu’à ce qu’elles prennent presque la taille de son œil et elle adressa un regard à Rusard qui aurait pu stopper net le Poudlard Express. Mais Rusard était quand même un gars d’une autre trempe. Son haleine de vieux cracmol desséché ferait fuir n’importe quel donzelle, du genre blonde aux yeux bleus. On aurait pu dire qu’il avait mangé un bout d’élève faisandé, et trop longtemps resté en retenue, tellement il était dur de respirer lorsqu’il était à coté. Mais dans tout les cas… Il était insensible aux charmes de Mariana et il le montrait bien.

Abasourdi par ce qu’elle avait fait, il essaya de se défendre, sachant que sa maison le mettait directement sur la liste des mauvais élèves, surtout d’après Rusard.

« Ce n’est pas vrai ! Elle a dit qu’elle voulait vous balancer du haut de Poudlard en attachant votre pied à une armure, et qu’elle balancerait cette dernière par la fenêtre pour vous faire tomber… C’est rien de plus qu’une menteuse ! Elle ment comme elle respire ! Non, en fait elle ne respire pas, elle ne peut pas respirer car elle ment tout le temps ! Il faut me croire… Monsieur Rusard.»

Défense peu convaincante, car Rusard se saisit d’Eliad en l’attrapant par le poignet… Tout en prenant aussi Mariana au passage. Il les descendit tout deux dans les escaliers. Le concierge, même en étant d’un certain age, avait quand même de la force, fallait croire que ça conservait de poursuivre des jeunes plein d’espoir et de rêve d’évasion…

« Le professeur Rogue comprendra tout de suite que je ne suis pas dans l’histoire ! Toi, tu as déjà un casier bien rempli de dossiers, où chacune de tes bêtises est écrite en lettre rouge ! Et là, même ta directrice de maison ne pourra pas te sauver… »

* Mais les menaces ne suffiraient pas pour cette fois, il fallait agir vite ou périr enchainé dans la salle de retenue du surveillant. Il s'échappa de son étreinte, attrapa Mariana et la porta dans ses bras avant de dévaler l'escalier à toutes vitesse. Ils étaient dehors, Rusard sur leurs talons... Les jardins s'approchaient... Eliad retira l'une des bottes de la jeune fille, et la posa au sol. Rusard se précipita, mais sans voir la botte à terre... Il glissa alors et s'écroula dans un champ de cactus épineux. Ses cris de douleurs se faisaient encore entendre alors qu'Eliad avait fui déjà bien loin...

Là il reposa Mariana à terre.

Une voix se fit alors entendre:

"Eliad, vous avez sauvé la belle blonde, tué le méchant, vous êtes un Winner!"

Eliad embrassa alors Mariana, et la serra contre lui en faisant un large sourire...

Il avait gagné. tongue


-FIN-
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