|  Sujet: Egarement nocturne (Léonie)  Lun 27 Juil - 14:48:59 | |
| [Si tu veux que je changes des trucs tu me dis !  ] Au fur et à mesure que les jours défilaient, Mariana se rendait compte que son poste de Préfète était plus une malédiction qu’autre chose. Lorsque quelqu’un de leur maison faisait une bêtise, c’était Nils et elle qui prenait mais plus souvent elle, Nils étant assez à l’Ouest dans la vie. Elle se retenait très souvent de lancer des insultes à celui qui leur faisait la morale. Est-ce que c’était sa faute si ses camarades étaient insolents avec les Carrow, et qu’ils se faisaient ensuite punir en beauté, faisant perdre par la même occasion des points à Gryffondor ? Déjà les points en moins elle s’en fichait, ils n’avaient aucune chance de remporter la coupe chez les rouge et or cette année. Et deuxièmement, même si les tentatives des Gryffondor étaient inconscientes, il fallait bien que quelqu’un s’occupe d’embêter les Mangemorts. Ce n’était plus une école mais une prison. Alors Mariana se contentait d’hocher la tête de manière peu convaincante tout en promettant vaguement de parler aux énergumènes. Pour l’instant le rôle qu’elle s’était donnée était de protéger les inconscients de première année qui se faisait lyncher par les Serpentard. Enfin, vu ses capacités à lancer un sort, elle était assez limitée dans la protection des morveux.
Sa journée avait été une journée … lamentablement normale. Elle avait beau chercher, elle n’avait pas réussi à retrouver Lucy et Page. Pourtant elles avaient énormément de choses à fignoler pour le lynchage de McLane femelle. Ses cours avaient été lamentablement normaux. Les Carrow étaient toujours aussi détestables et elle serrait souvent les poings pour ne pas s’énerver. Que cette sorcière d’Alecto réduise toujours les moldus à de simples animaux lui faisait horreur. Sauf que contrairement à certains Gryffondor, elle avait compris que l’attaquer sur son territoire, en cours, ne servait strictement à rien. Elle attendait tranquillement le moment où elle pourrait se venger. Ou alors elle n’était pas assez courageuse que certains de sa maison pour lui lancer des sarcasmes en cours. Sauf que, même si c’était assez marrant, pour elle ce n’était pas du courage mais de l’inconscience. Et Mariana n’était plus aussi inconsciente que dans sa folle jeunesse. Après le cours d’Etude des Moldus, elle avait eu Astronomie, et ça c’était l’horreur. Elle devait être totalement bigleuse parce qu’elle ne trouvait jamais aucune étoile. Bon, la raison était peut-être qu’elle n’essayait même pas. Mais quand même. Finalement, elle avait enfin pu aller manger. Et après elle était de ronde. Genre, elle avait que ça à faire : une ronde pour vérifier que chacun était dans son dortoir. Y’avait marqué Préfète pas larbin. Et bien entendu Nis s’était défilé à la dernière minute.
La rouge et or était donc seule dans les couloirs. La nuit était tombée depuis belle lurette et elle n’entendait aucun autre bruit que les escaliers et les tableaux. En gros, elle n’avait qu’une envie : celle de retrouver son oreiller et son lit et de dormir pendant une semaine au moins. Et puis, elle n’aimait pas vraiment trainer toute seule dans le château en ce moment, surtout en pleine nuit. Aller encore un tour dans le couloir du rez-de-chaussée et elle irait retrouver son cher et tendre lit. Sauf que le destin en avait destiné autrement car à peine avait-elle pointé le bout de son nez dans ledit couloir qu’elle se retrouva face à face avec une mioche. Une petite brunette toute jaune. Et le couvre feu était passé depuis belle lurette. Qu’est-ce qu’elle foutait ici cette petite ? Et en plus une Poufsouffle. Depuis quand ceux-ci suivaient les pas de l’inconscience rouge et or ? Soupirant d’un air las, Mariana murmura :
- J’peux savoir ce que tu fais ici ?
|
|
| | Sujet: Re: Egarement nocturne (Léonie) Ven 31 Juil - 8:30:56 | |
| Léonie était une gentille fille toute sage. Elle ne faisait jamais de bêtises et c’était une tête à claques. Quel grand paradoxe. Sauf que depuis ce merveilleux début d’année, Ninie avait littéralement changé. Elle était devenue ouverte, souriante, parlante (ouais ouais parlante), parce qu’elle le valait bien. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle aimait ça. Parler à des gens qu’elle ne connaissait même pas. C’était marrant. Nous sommes donc en début de soirée, Léonie Swalt venait de terminer sa journée de cours. Elle sautillait partout où elle allait. Elle était heureuse. Comme si les Carrow n’avaient jamais existé. Comme si elle n’était pas une née-moldu. Comme si elle n’était pas amoureuse de Ciel Appleby. Comme si tout le monde il était beau et tout le monde il était gentil. Bien sûr ce n’était pas le cas, ce n’était jamais le cas. C’était bien sa veine ça. Il y avait toujours quelque chose qui clochait. La veille elle avait rencontré un gentil garçon brun au cours d’astronomie. Il était tout meugnon, adorable et intelligent. Ouais, en gros il était parfait. Et en plus il s’appelait Ciel. Il avait tout pour plaire ce mec inh. Léonie en était tombée amoureuse. Bien sûr, l’amûûûûr à douze ans, c’est pas grand-chose, mais c’est déjà une graande avancée  Peut-être que ça allait être son premier amoureux. Son premier bisou sur la bouche. Sans la langue attention ! Parce que c’est trop dégueu.
La Poufsouffle entra alors dans la grande salle, se faufilant entre ses ainés parce que revoir Ciel allait avec le fait de ne pas cesser de le regarder et de baver devant lui pendant vingt minutes. Alors il fallait l’éviter pour éviter d’être con. Ouais c’est comme ça l’amûr à douze ans maintenant. Ninie s’était alors assise à côté de Brooke David. C’était sa keupine. Trop gentille et drôle. Elle avait mangé normalement en évitant bien entendu de lancer un seul regard à la table des Serdaigle.
Mais la vie n’était pas si simple. Il y’avait toujours quelque chose qui clochait de toute façon. Rien n’allait jamais dans la vie de Ninie. Et pis bien sûr, c’était toujours sur sa gueule à elle que ça tombait. Parce qu’elle le valait bien.
Donc je vous explique. La Jaune et noir mangea tranquillement à côté de Brooke quand soudainement une fille vint lui demander ses notes du cours de sortilèges parce qu’il fallait qu’elle s’entraîne. D’habitude Léonie lui aurait d’aller chier ailleurs, mais comme aujourd’hui elle était heureuse, la petite avait fouillé dans son sac à la recherche du livre de sortilèges et enchantements dans lequel était son parchemin de cours. Et bien sûûûr ! Y’était pas dans le sac. Léonie avait alors ouvert grand les yeux et bredouiller un truc comme « euu.. perdu. » La fille était partie en colère et l’avait traité d’égoïste intelligente. C’était juste la classe ça. Mais Ninie s’en fichait. Un livre était orphelin à cette heure-ci, et c’était de sa faute. Maaalheur ! Donc, la Poufsouffle était sortie de la grande salle en sautillant de peur vers la classe de sortilèges. Là, personne, porte fermée. Comme quoi je vous dis, elle a toujours de la mauvaise chance Léonie. La gosse était donc retournée à la grande salle pour voir si le petit nain de professeur y’était pas là. Y’était pas lààà ! Malheur. Ninie était donc remontait à la classe de sortilèges et avait attendu exactement quarante-sept minutes avant de se dire « bouah, je verrais ça demain ». Sauf qu’un livre perdu, ça fout toujours la trouille.
Ouais. Après Léonie s’était dit qu’elle l’avait peut-être laissé près du lac ou dans le parc. Mais rien après une petite recherche de vingt minutes. Malgré tout, la petite positivait quand même. Quand un objet était perdu, il était toujours retrouvé. Il devait donc être dans le bureau de Rusard. Maaalheur ! Rusard le grand méchant pas gentil et pas beau. Ca craint ça. Ca craint grave. Maaais quelque chose dans le bureau de Rusard, souvent il y reste longtemps. Dooonc, la petite Poufsouffle quand elle eut fini toutes ses recherches elle rentra dans sa salle commune. Sauf que celle-ci avait littéralement disparue. Y faisait tout noir. Pas de lumière. Et comme une babache elle avait laissé sa baguette dans son dortoir. Comme quoi ! Ca lui tombait toujours dans laggle ces trucs-là berdol !
Mais Ninie elle désespère jamais. Neever. Elle était donc dans les couloirs du rez-de-chaussée, à la recherche de sa magnifique salle commune. En vain. L’était pu là. Couic. Plus de Poufsouffle. Hihaa ! 
C’est alors que Malheur, avec un grand M. Elle tomba sur une fille. Un grande. Graaaande fille. Une Gryffondor et ooh ! Malheur, une préfète. La petite cligna des yeux par trois fois de suite. Qu’est-ce qu’elle faisait là. C’était le moment de crier au secours.
« Au secoours. J’suiis perduuuue. J’trouve plus ma salle commune et mon livre de sortilèèèèèges. T_T »
Léonie, telle une magnifique comédienne sauf que c’était pas de la comédie. Elle se jeta alors aux genoux de la Gryffondor et serra fort ses jambes contre son petit cœur |
|
Accueil 