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 Le Beau Au Lac Dormant (PV Pépé) TOPIC 7 EME ANNEE
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MessageSujet: Le Beau Au Lac Dormant (PV Pépé) TOPIC 7 EME ANNEE   Le Beau Au Lac Dormant (PV Pépé) TOPIC 7 EME ANNEE EmptyMar 12 Mai - 19:12:04

Un feu qui brûle en éteint un autre ;
une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur.

Perdu dans la brume de son coeur. Prisonnier du brouillard de ses pensées.Confus dans son esprit, il était devenu ce pêcheur. Le mal aimé était tourmenterpar ensorcelement de l'amour. Il était tombé amoureux, mais où était le problème?Celui qu'il ne pourrait que choisir qu'une élu pour combler son coeur.Il avait le choix entre une fillette, mignonne comme une petite fée. Plus jeune que lui elle ne connaissait rien de ce sentiment, tout comme lui. Au début, il la considèrait comme une amie,mais depuis son aventure dans la forêt interdite où il avait frôler de se faire dévorer par un cerbère et pièger dans une toile d'araignée. Sa flamme pour cette autre fille s'était noyé dans des larmes de chagrin car dans les couloirs du collège de ces voix lointaines dans les corridors tout le monde parlait que cette rose empoisonnée c'était trouver un compagnon depuis un mois. Au début ce qu'on croyait être seulement une amitié pour les deux serpents c'étaient développer en un amour sincère. À ce moment là, le musicien sombrait dans la peine mais aussi dans la haine de son rival. Comment pouvait-t-elle choisir un homme comme lui?Un homme qui ne mérite pas une femme comme elle. Dans son esprit, il préfèrait se convaincre qu'Ultan soit seulement une proie du manque d'amour de Pénombre.
Qu'il soit seulement un de ces trophés de prédateuse. Il était toujours intrigué par les raisons de cet amour si soudain du meilleur ami de la ténèbreuse. Le mal aimé craignait que ça dure, alors il préfèrait se noyer dans la douleur d'éteindre ce feu brûlant pour la verte et argent. Il lui suffisait de se trouver une autre fille à aimer.. mais ce n'était pas biende mentir à son coeur, quand on a encore des battements au fond de sa pointrine pour son ancienne flamme. Coeur déchiré, il avait l'impression de saigner de l'intérieur. De perdre ces pétales de rose, pour devenir cette fleur assoiffé d'amour.Il était devenu une fleur fané par sa blessure. Il avait tout essayer pour se remonter le moral, écrire des chansons, fréquenter sa petite sirène Calypso, mais il était dur de confier sa tristesse aux gens, quand il était solitaire depuis toujours. Il n'avait pas vraiment d'amis, car il n'était pas le garçon qui s'approchait des personnes pour faire des connaissances. Il restait à l'écart de tous. Dans son coin, il ne parlait jamais à personne, il préfèrait tenir un journal intime.. Il préfèrait s'enfermer dans son monde. Dans ce monde, où des voix le hantaient. Il savait au fond de lui qu'il n'était pas paranoiaque même si personne ne pouvait entendre les fantômes de son esprit. Le Blondinet semblait être possèder, par une puissance inconnue...Il en avait marre de cette vie de Chaos. Et il avait ce présentiment que la tournure des évènements du collège n'allait pas très bien non plus, car Voldemort était de retour depuis un an déjà. Quelle était sa destinée dans ce monde qui sombrait dans l'obscuriété? Inquièt de l'inconnu, il était desespéré qu'il avait que cette envie, écrire pour trouver sa place dans cette pièce de théatre qu'était la vie car nous avons tous un rôle a y jouer.



Tout là haut, parmis les cieux dans l'une des tours du château, dans une salle commune secrète de la maison de Rowena Serdaigle, dans le dortoir des garçons.Tout le monde était profondément endormit dans le monde de Morphée sauf ce garçon qui ne trouvait pas le sommeil car il ne trouvait pas la tranquilité dans sa tête et murmurait tout seul. À qui parlait-t-il? Entendre des voix n'était pas bon signe que ça soit dans le monde des sorciers et le monde des moldus. Adosser contre la base de son lit balaquin. Il était assit avec un grimoire dont la couverture de velour était noir. Le livre était sur ces cuisses et il avait une plume entre les doigts. Il essayait de ce concentrer dans son écriture.. La voix persévérait à vouloir discuter. Il avait marre de cette migraine mais il ne voulait pas alerter une infirmière à cette heure de la nuit, ni attirer l'attention des autres garçons du dortoir. Dans un murmure agressif, pour dévoiler cette colère envers cette voix qu'il l' énervait. Jamais il n'avait été aussi impulsif lui qu'il avait toujours été aussi doux qu'un agneau.

-Par la barbe de Merlin, Vas-tu me laisser tranquille une fois pour touteee?

Furieux, il sortait de ses draps, encore cerné par la fatigue qui rongeait son corps.Marchant sur la pointe des pieds, se dirigeant vers la porte de son dortoir. Un ombre d'un bec cognait contre la vitrine de la fenêtre. Intrigué par ce corbeau qui voulait pénètrer dans ce lieu. Un plumage bleu nuit, et un regard glacial dévisageaitle visage blâme du garçon. Appeuré, par cette rapace qui avait cet air méchant.Cet oiseau n'avait rien d'un innofensif animal. Et cette voix recommençait dans sa tête. Elle n'avait pas comprit qu'il dirait avoir la paix.

-Suit le Corbeau, il te mènera au chemin que tu dois suivre..

-Pourquoi je devrais suivre un stupid oiseau? Murmurait-t-il d'une voix engourdi par la fatigue.

- Pour avoir les réponses à tes questions mon cher Christopher..

-Si je suis ce corbeau vous allez me laisser enfin dormir?

La voix se tue et le corbeau s'envola vers la direction du lac car de la fenêtre du dortoir des garçons des Serdaigles on pouvait apperçevoir le sublime paysage du mystérieux lac de Poudlard. Un grand étendu d'eau sombre, des hautes herbes et cette haute falaise dont le château était construit dessus. Voir cet oiseau libre comme l'air battre de ces ailes, lui donnait le goût de voler une seconde fois dans le ciel étoilé au clair de lune, car la seule fois il pouvait voler, c'était sur son balai dans le match ou il avait gagner le vif d'or. La balle dorée qui avait gagner son équipe dont il était l'attrapeur. Il aurait voulu l'offrir à Pénombre mais il n'avait pas le courage des Gryffondor pour s'approcher de son amour interdit. Son amour impossible, depuis la première fois qu'il l'avait apperçut dans le Poudlard Express lors de sa rentrée scolaire. Notre musicien avait fait de ce vif d'or un collier, qui portait toujours sous ces chemises de nuit comme de jour. Le miniscule petit vif était prisonnier d'une cage en coeur. Son journal intime dans sa main droite, il sortait discrètement de la salle commune pour en savoir plus sur cette créature de la nuit. Curieux, par les dires et cette promesse de cette voix froide et féminine qu'il entendait toujours, il n'avait pas le choix de se rendre au lac..

Le bleu et Bronze descendait les escaliers nu pied. Sans des chaussettes, il pouvait sentir la froideur des marches. Une sensation désagréable, mais ce n'était pas celà qu'il allait l'arrêter dans sa quête. Il ne devait pas se faire prendre par Rusard et sa chatte. Et il ne devait pas réveiller les portraits..Pourquoi avait-t-il pas hériter d'une cape d'invisibilité? Il aurait passer pour le garçon invisible. Au premier étage, devant les sabliers et la grande porte s'était plus difficile de quitter le château surtout en pleines nuits, car des préfets faisaient leurs rondes et si il faisait perdre des points
à sa maison. Sa soeur serait sur son dos, car elle était préfète.. et gagner c'était la coupe des quatre maisons c'était très important pour elle. Discrètement, regardant partout pour être sur qu'il n avait personne même une chatte aux yeux jaunes pétillants et pas la moindre trace d'un fantôme. Au moment où sa fugue se passait bien, quelqu'un montait des cachots.. Severus? Non pitié! Il va vouloir le transformer
en crapaud où encore pire en ingrédient pour potion, mais pas le temps de savoir c'était qui. Le corbeau l'attendait et il n'avait pas envie d'une retenue, car il avait toujours été un èlève modèle. Sous la pression et le stress, il échappait son journal intime par terre, mais il n'avait pas le temps de le ramasser à cause de la peur de découvrir qui montait des cachots... Le grimoire s'avait ouvert sur un poème pour Pénombre...

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Fuyant le château avec de longues emjambées, il courrait pour fuir cette personne qui allait sans doute retrouver le grimoire par terre mais heureusement il avait un prénom secret pour cacher son identité aux yeux du monde. Il marchait sur la falaise, sur les pierres qui égratinaient sa chair sous les pieds. Ces pieds lui brûlaient, à cause des traces de sang qu'il laissait sur les roches. Le corbeau l'attendait au bout de la falaise percher sur une roche sur la pointe de la falaise. Sa chevelure blonde platine, dansait dans le souffle du vent. Des mèches de ces cheveux venaient chatouiller ces joues. Ses paupières lourdes se fermaient peu à peu. Essouflé par sa course, il se sentait étourdit, le paysage semblait devenir embrouillé. Marchant dangereusement, à travers ce sentier de pierres. Très proche du bord de la falaise, il essayait de toujours attraper le corbeau qu'il se trouvait à quelques centimètres de ses doigts, mais il s'envola du haut de la falaise pour frustrer encore plus notre zombie qu'il ne tenait plus debout.Pourquoi cette saleté de moineau lui faisait ça encore? Il retroussa chemin pour descendre une escalier de pierres, se tenant contre la parois de la falaise. L'aîné des Duncan avait mal aux pieds..et se sentait faible. Tout à coup, tout devenait sombre il tombait évanouit dans les hautes herbes proches du lac. Proche de l'eau noir de jais du lac, le musicien s'évanouit dans les vappes. Corps inerte, il semblait sans vie.On ne pouvait que voir briller dans la nuit, une chevelure couleur tournesol.Allongé sur le dos, son visage blâme maladif . Des traits fins et félins..Il n'avait que cette main tremblante, qui tenait fermement entre ces doigts son pendentif.Endormit dans le sommeil du beau bois dormant, il ne pensait plus à ce vilain corbeau et à son journal perdu. Il dormait à la belle étoile...


Dernière édition par Christopher Duncan le Mar 16 Juin - 13:01:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le Beau Au Lac Dormant (PV Pépé) TOPIC 7 EME ANNEE   Le Beau Au Lac Dormant (PV Pépé) TOPIC 7 EME ANNEE EmptyVen 22 Mai - 15:43:46

[Sorry pour la piètre qualité et le retard de postage mais j'ai beaucoup d'obligations irl en ce moment Embarassed ... Mille excuses... ]



« Cela me parait faisable… Mais comment sortir d’ici ? »

La voix grave et émoussée d’orgueil de Pénombre Craft résonna avec difficulté dans l’étroit conduit de pierre, perturbée d’ondes nerveuses par la cadence heurtée et erratique de son souffle. L’homme à ses côtés la considéra d’un air songeur, concentré en étudiant silencieusement l’interrogation de sa jeune protégée. Seulement quelques secondes lui furent nécessaires pour lui prononcer le fruit de ses réflexions, la tonalité rocailleuse et éraillée de son timbre masculin, aux modulations calmes et raisonnables contrastant radicalement avec celui de la toute jeune femme :

« Fiez-vous au camouflage pour lequel vous avez déjà habilement opté. Vous n’arborait plus grand chose de la Ténébreuse Héritière des Craft dans ces bagatelles de soies froufroutantes et colorées. Je vais vous porter, cachez bien votre visage et vos cheveux sous mon manteau.

Si nous croisons quelqu’un, j’expliquerai que vous êtes Lellia Windfall et que je vais vous faire prendre un peu l’air pour vous réanimer. Personne n’a les idées très claires ce soir, et les filles court-vêtues ne valent pas la peine d’un commentaire, dans une telle débauche. Dehors, il fait trop sombre pour remarquer quoi que ce soit. »


Exposa-t-il, concis.

« Et nous avons perdu suffisamment de temps pour sortir d’ici. »

Acheva avec gravité la Septième année, dont l’exercice de maitrise requérait la mobilisation de toutes ses ressources de contrôle et ce malgré la présence de ce colosse d’homme qui avait pourtant prêté serment à son défunt Père, de veiller scrupuleusement sur sa progéniture. Au péril de sa vie s’il le fallait. Enfonçant les pieds dans les bottes du malheureux garde qu’il venait d’assommer en s’enquérant d’évader l’unique fille de Sven Craft, le sorcier jeta ensuite l’épaisse cape de ce dernier sur ses larges épaules dénudées et fixa consciencieusement sa baguette magique à une ceinture solidement harnachée à sa taille. Dérobant à l’inconscient gisant au sol quelques pièces de monnaie pour son trajet de retour jusqu’à Poudlard, Pénombre les emballa en un petit paquet d’appoint contenant déjà ses propres vêtements, infiniment moins affriolants que sa tenue vestimentaire présente, ainsi que sa baguette magique. Son compagnon ajouta une petite fiole d’eau à son package, dérobée au passage et examina le tout d’un œil critique.

« Vos bottes aussi ? »

S’enquit-il avec une grimace à peine mystifiée, en considérant avec sévérité l’entorse flagrante qu’elles constituaient au camouflage d’accents luxurieux de Pénombre.

« Essayez de garder ça sous mon manteau. Si quelqu’un les remarque, je préfèrerais éviter d’avoir à les expliquer. »

Se rembrunit Cayrre. Avec prudence et délicatesse, il la souleva dans ses énormes bras musculeux, fit retomber le pan de sa cape sur une partie de son torse afin de lui couvrir la tête et les épaules, les longues jambes laiteuses de la Rusée, à nu de l’autre côté, laissant clairement entendre que ce fardeau féminin était une affaire personnelle. Tenant son visage enfoui contre l’épaule massive et noueuse de son protecteur sous l’épais manteau de laine noire, la Serpentarde se soutint en arrimant l’extrémité de son fourreau à baguette dans la ceinture de son porteur et elle posa la tête contre la chair tannée de son torse. Ainsi positionnée, l’Anglaise sentit l’homme ouvrir la porte d’une saccade de mouvements et descendre le couloir d’un pas résolu et silencieux.

La Capitaine de l’équipe de Quidditch des Verts et Argents avait toujours possédé un tempérament prédisposé à l’action directe, personnalité à la réflexion vive et aux emportements violents, qu’elle avait longtemps dominé pour se garder maitresse d’elle-même, se perfectionner en matière d’arts de la manipulation dans l’ombre, la conspiration et ce subterfuge en profonde contradiction avec sa nature fougueuse et ardente, étranger à ses exercices d’entrainements qui ne la dépouillaient jamais entièrement de tout contrôle mettait mal à l’aise ses nerfs trop tendus. Il lui fallait recourir à toute son endurance et à sa patience rudoyée pour se laisser nonchalamment baller dans les bras de l’immense sorcier, les yeux cruellement aveugles à ce qui se passait autour d’elle, son imagination durement travaillée par les bruits lointains et dérobés qui flottaient dans un océan d’obscurité.

*Il faut que je reste calme… *

S’ordonna-t-elle silencieusement, s’évertuant à puiser du réconfort dans la présence apaisante de l’ébène sombre de sa baguette magique, à seulement quelques centimètres sous la diaphanéité de ses mains. Si on les arrêtait, le fidèle de son défunt Père et elle-même seraient bien capable de mettre hors d’état de nuire une bonne centaine de ces soûlards abrutis avant de succomber et il y a avait une certaine sécurité à s’imaginer combattre auprès de la masse menaçante et dissuasive de son protecteur, sa puissance entrainée. Sentir se mouvoir contre sa joue laiteuse, ses larges bandeaux de muscles apaisait étrangement l’Anglaise.

Dans l’ombre frustrante qui enveloppait sa vision, Pénombre leurra son impatience en se représentant les images qui lui manquaient tant, point de vue extérieur et omniscient extrapolé qui modérerait toutefois notablement son tempérament au noyau volcanique. Les premiers reflets apparurent, directement en rapport aux sensations physiques qui constituaient ses stimuli sensoriels les plus nets, puis s’élargirent progressivement en halos concentriques, pareils aux perturbations à la surface d’un lac calme, dans lequel on aurait précipité un unique projectile.

Un épais poil brunâtre tapissait le torse et les membres d’un homme d’une carrure et de traits presque brutaux dans leur rudesse, leur sauvagerie cependant qu’il portait un fardeau d’une moitié de fois plus petit et svelte que son propre corps. Pourtant l’ancien bras droit de son Géniteur n’était nullement un barbare simiesque dépourvu d’intelligence et de ruse car on percevait avec distinction autour de lui, l’aura étrange et intrigante d’une perspicacité maligne. Il portait une demoiselle d’apparentes mœurs légères sans efforts discernables, bien qu’il ne serrât dans ses bras un tendron aux membres délicats mais bel et bien une jeune femme déjà élancée pour son âge, qu’une musculature fine et féline recouvrait en partie. Son pas démontrait une confiance sans hâte et l’Insolente jura qu’elle ne ferait pas preuve d’une moindre trempe, dans son sang froid.

La Citadelle des ancêtres de la Lignée des Craft était considérablement plus impressionnante que le manoir de son père et au sein de l’esprit privé de vision de la Ténébreuse, les couloirs paraissaient interminables. Quelques voix bavardaient de-ci, de-là dans le noir, et son bienfaiteur grommela à l’occasion une réponse incompréhensible à son trophée humain. Personne ne sembla contester leur présence, ni même leur accorder beaucoup d’attentions. Mais après tout, pourquoi accosterait-on quelqu’un de la stature du colosse brun ? L’interrogerait-on sur ses affaires, alors qu’elles étaient visiblement d’ordre privé ? La logique avait beau raisonner pleinement dans l’intellect de la Vipère, ses émotions, sans en tenir compte, se représentaient une catastrophe aux vives couleurs sanglantes, aux éclats de douleurs et de défaites. Et si un stupide groupe de poivrots se mêlait de…

Le vent doux et tiède d’un mouvement mal esquissé souleva soudain les replis vaporeux et soyeux du haut de son déshabillé trop court, de l’humidité pâteuse et odorante enlacée à un souffle saccadé et étranger parvint à son visage encore masqué, par déplacement d’air. Une question inintelligible, venue de tout près. La voix de son porteur gronda aussitôt contre la joue de Pénombre, d’une langue rendue facticement pâteuse par cet alcool dont il faisait mine de s’être abruti et dont empestaient les hommes qui l’avaient accosté :

« Trop frêles pour une véritable orgie, ces filles de la bonne société. Un peu d’air froid sur le coin de la figure m’en va te la réveiller. Sinon je trouverais plus d’animations dans les tavernes du coin ! »

Un chœur confus de ricanements complices, d’exclamations, de commisération et on lui conseilla de se servir d’un peu de potions de délires afin de procurer à sa pauvre proie, des visions à faire frémir les cuisses les plus distinguées d’une demoiselle de noble éducation.

« Déchainez-vous bien ! »

Marmonna l’homme tout en continuant sa route.

La pluie glaciale éclaboussa les jambes nues de Pénombre, tambourina sur le manteau de l’homme et couvrit aveuglément les bruits de l’extérieur autant que la vision de l’Animagus qui desserra les dents, le soulagement s’abattant sur elle comme l’eau du ciel. Ils s’étaient enfin échappés des prises de la citadelle décadente. Cayrre continua d’avancer félinement sur le support mou d’un sol terreux et la libéra enfin de sa prise. Regardant autour d’elle en tâchant de se repérer, la jeune sorcière se rendit compte qu’il n’y avait que l’immensité sauvage du domaine ancestrale alentour, à perte de vue, des hectares entiers de terres indomptées qui cernaient l’impressionnant château de ses aïeux, auquel le manoir de sa famille ne figurait que comme lointaine propriété privée des héritiers en attentes. C’était une nuit de brume, obscure et hostile, qu’un crachin glacé assombrissait avec obstination dans toute cette partie du pays.

« Continuez à partir d’ici en vous changeant en votre animae et prenez ensuite le Magicobus jusqu’à Londres. Vous pourrez rapidement regagnez Poudlard ensuite mais je vous conseille de vous changer dès la ville atteinte. A l’aube, votre statut d’élève vous permettra de franchir les protections magiques de l’école. »

D’un geste paternel à peine fardé de détachement, il lui passa la cape sur les épaules, celle-là même qui avait servi à la dissimuler l’instant d’avant perpétuait ainsi son œuvre de dissimulation. La Septième année l’ajusta fermement à son corps, le visage fermé, concentré, patientant l’esquisse de réprimande qu’elle savait mériter.

« Vous n’auriez pas dû demander cette dérogation à votre directeur d’école. Vous n’avez pas encore hérité du domaine de vos parents, Pénombre. Je vous en prie, ne compliquez pas les choses en vous mêlant précocement aux guerres de pouvoirs qui déchirent votre Lignée. Soyez patiente, je vous en conjure. »

Elle opina vaguement de la tête, incapable d’aller à l’encontre de ce colosse dont elle n’avait découvert les complexités d’existence que très récemment, sa fidélité à l’égard de son défunt Père. La Ténébreuse le sentit l’observer tandis qu’elle se transformait puis s’engouffra dans les nébulosités encrées de la forêt alentour.



****************




Lorsque Pénombre pénétra le parc afin de se rendre jusqu’au Château de Poudlard, elle était littéralement éreintée, exténuée et il lui semblait que chacun de ses muscles subissaient au moindre de ses mouvements, un mini-doloris. Décidant de contourner le lac dans le but de se dissimuler à la tour de bâtisse abritant la chambre de Minerva McGonagall, dont la réputation d’œil de lynx n’était plus à faire, la Serpentarde trébucha sur un obstacle de taille, l’efficacité de sa concentration gravement diminuée par la fatigue intense que son corps subissait. Elle n’eût la force de se relever immédiatement et contempla, allongée sur la terre glaciale des lieux, le visage angélique qui s’offrit alors à sa vision, adolescent qu’un sommeil de plomb paraissait avoir dévoré de toute sa voracité. Son identité lui restait étrangement mystérieuse, ne côtoyant que lointainement les membres exécrables de la maison des Serdaigle dont les couleurs de ses vêtements de nuit suggéraient l’appartenance. Etait-il mort ? La longueur arachnéenne de sa fine main pâle se posa doucement sur sa gorge afin d’en vérifier l’hypothèse. Non, mais la faible tiédeur de sa peau suggérait pourtant qu’il n’était pas dans le meilleur des états :

« Hé… Tu m’entends ? »


Murmura la Ténébreuse, soucieuse de n’être accusée de non assistance à personne en danger.
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