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 Déprime au coin du feu [Terminé]
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MessageSujet: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyMer 6 Mai - 14:07:47

Un an avait passé et rien n'avait changé, Ciel était toujours seul au monde. Oh bien sûr il avait parlé bien des fois à d'autres élèves, mais il se sentait toujours exclu, seul. Sa personnalité faisait que les autres ne le comprenaient pas et avaient tendance à le classer comme fou, or il ne l'était pas, il était juste différent. Certes il était renfermé sur lui même de temps en temps, mais dans l'heure qui suivait il était celui qui riait le plus fort. C'était peut-être cette imprévisibilité les faisait fuir? Ou alors c'est lui qui s'isolait? Peu importait, il était seul, et personne à qui parler de sa peine. Il était arrivé à Poudlard plein d'espoir, comme s'il s'agissait de la terre promise, ravi de quitter un monde moldu qui n'avait pas de place pour lui. Mais le monde magique en avait-il une?

Les yeux pleins de larmes, il admirait la lente danse des flammes, c'était un spectacle fascinant pour lui depuis son enfance. Il avait toujours été attiré par le feu, et aimait, dans ses moments de déprime, brûler, carboniser, tordre, creuser, ronger, détruire. Il prit un de ses livres, en déchira une page et l'approcha du feu. Elle prit feu dans un de ses coins, l'Aiglon ramena fa feuille vers lui et fit courir la flamme le long du papier qui brûlait lentement, chauffant légèrement le visage du Britannique. Il jouait avec sa feuille, essayant de la faire durer le plus longtemps possible. Ce n'était pas un jeu qui lui procurait de la joie, mais plus une sensation qu'il n'arrivait pas à décrire, il faisait ce qu'il voulait de la feuille.

Lorsqu'elle fût complètement consumée, sa mélancolie doubla d'intensité. Tout ce à quoi il ne pensait plus en admirant le papier brûler revint soudainement. Il n'avait pas un seul bon souvenir à Poudlard, pas un seul véritable ami à qui se confier, il en avait marre de cette course aux points totalement infantile, alors que hors des murs du château, Vous-Savez-Qui rassemblait ses disciples. Si il n'y avait pas eu ce danger à l'extérieur, il aurait définitivement quitté le château. Il ne savait pas pour où, mais il savait qu'ici on ne voulait pas de lui. il ne pouvait pas retourner chez lui, sa famille le regardant comme une bête de foire, il ne pouvait pas partir non plus. Il était né magique, mais ce monde n'était pas adapté pour lui, ou alors était-ce lui qui n'était pas adapté pour la vie?

Il sortit la lettre de Poudlard. La lettre qui lui lui avait permis de quitter les moldus, ce jour là il était fou de joie. Plus tard il avait compris qu'il avait intégré un monde pas si différent que ça de son ancienne vie. Il se mit à penser à sa crédulité du moment. Pourquoi avait-il cru trouver un monde parfait? Ils ont beau avoir des baguettes magiques et des balais volants, ils n'en restent pas moins des hommes, avec leurs défauts. Une goutte tomba sur la lettre qu'il tenait dans ses mains. En ouvrant les yeux, il s'aperçut qu'il l'avait déchiré en deux. Fondant en larmes, il finit de la mettre en pièces. Il fit les plus petits morceaux qu'il put et jeta le tout au feu. Il regardait ces dizaines de bouts de papier s'envoler en s'embrasant, cette lettre qui avait été si importante pour lui qui disparaissait en une seconde. Peut-être que lui aussi disparaîtrait en une seconde dans les années à venir...

Dès son arrivée, il avait été humilié par cette fille de Serpentard, Précieuse McLane. Cette vipère lui avait fait comprendre, dans la Grande Salle le jour de son arrivé, qu'il n'était rien. Il se souvenait des rires moqueurs qu'il avait entendu en repartant la tête basse de la table des Serpents. Il voulait juste lui montrer qu'il existait, que Ciel Appleby existait! Il était tombé sous le charme de la blonde au premier coup d'oeil, et elle ne lui permettait pas d'exister. Les humiliations avaient continué, il tombait régulièrement dans les escaliers, il s'émerveillait devant la moindre manifestation de magie, alors qu'il n'y a rien de plus banal qu'un balais volant.

Il en avait assez du monde magique, de n'être personne, d'être la source des moqueries des autres, de n'avoir personne à qui dire des choses personnelles. Il enviait le sort de Harry Potter, du professeur Dumbledore, de Vous-Savez-Qui, qui étaient reconnus dans le monde magique. Tandis que lui n'était rien, il n'était même pas sûr qu'à Poudlard, quelqu'un se souvienne réellement de lui. Il prit sa baguette magique et dans un moment de folie, il envisagea faire exploser le château, ainsi il aura été quelqu'un. Mais ce n'est pas avec des sorts basiques de première année qu'on pouvait faire quoi que ce soit, il ne savait même pas enflammer quoi que ce soit. Dépité, il regarda sa baguette et lui dit dans un murmure
:

- Avec ou sans toi je ne suis rien et je ne serai jamais rien


Séchant ses larmes, il jeta alors sa baguette dans les flammes, la regarda un instant et revint à la raison. Quel imbécile il était, il avait jeté la seule chose au monde qui ne lui avait jamais faussé compagnie, la seule au monde qui ne l'avait pas jugé, c'était elle qui l'avait choisi, c'était elle qui devait être le prolongement de son bras, et lui il la jetait se faire dévorer par les flammes. Ce n'était pas de la faute de la baguette si il était incompétent, mais bien la sienne. Il se rua vers les flammes qui n'avaient pas encore attaqué le bois. Il plongea la main dans le flammes

-Ahhhh!!!


Il venait de toucher un rebord métalique, lui brûlant la main, de douleur, il donna un coup de pied dans le fauteuil en face de lui. Il eut l'impression qu'on lui arrachait le pied. S'écroulant à terre sous la douleur cumulée, il leva les yeux et regarda sa baguette brûler. Il avait l'impression de l'entendre hurler , il croyait la voir se débattre dans les flammes. Et petit à petit elle disparut, ne laissant rien d'autre que des cendres là où avait autrefois été son amie. La vue brouillée par les larmes, il ne vit pas quelqu'un s'approcher de lui. Il s'aperçut de sa présence uniquement lorsque cette personne le souleva et l'installa dans un fauteuil. La main brûlée, la cheville foulée et la baguette disparue, il continuait de pleurer.


[HJ : Je n'ai aucune préférence quant à l'identité des intervenants, mais je préfèrerai qu'il n'y en ai qu'un ou deux^^]


Dernière édition par Ciel Appleby le Lun 20 Juil - 12:22:08, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyMar 19 Mai - 23:43:50

- C’est pas vrai !

Un peu plus et elle faisait tomber la pile de livres qu’elle tenait en équilibre instable dans ses bras. Elle n’aurait jamais dû en prendre autant ! Calypso venait tout juste de faire une razzia de livres à la bibliothèque, espérant combler ses lacunes en botanique et astronomie. Au départ, elle n’aimait pas du tout la première matière mais l’engouement du papy Bachelard était tellement contagieux que l’aiglonne n’avait pas le cœur de le décevoir et donc travaillait dur pour rattraper son retard. Par contre, la deuxième discipline l’intéressait beaucoup mais elle était souvent perdue dans les termes. Une étoile rouge, bleue, jaune ? Un trou noir ? Autant de choses que la première année ne connaissait pas vraiment et avait bien du mal à définir. Elle, ce qui l’intéressait, c’était les histoires qui se cachaient derrière les planètes et les étoiles, la légende de leurs noms. Forcément, quand on portait le nom d’une nymphe des mers, on avait tendance à regarder de plus près la mythologie et la rouquine adorait ça ! Elle avait même nommé sa chouette Isis ! Comme elle avait baptisé le chien qu’elle avait eu, Anubis. Aussi, la fillette connaissait plus ou moins ses constellations, avec les étoiles portant les doux noms de Cassiopée, Andromède, Pégase et autres. Quant au reste...

Soupirant, la rousse regarda s’éloigner la joviale Gryffondor qu’elle avait failli percuter et reprit son ascension interminable vers son dortoir. Elle n’aimait pas cette période de l’année. C’était déjà juin et pratiquement tout le monde agissait déjà comme s’ils étaient en vacances. Cependant, pour la première fois de sa vie, Calypso n’était pas pressée de quitter l’école. Cela signifierai de ne plus pratiquer la magie pendant deux long mois, une éternité pour la gamine qui venait tout juste de découvrir cette merveilleuse capacité. La rouquine avait plongé dans le monde de la magie comme un poisson dans l’eau, et ce malgré toute la féroce opposition de son père. Bien que leur relation s’était arrangée en cours d’année, grâce aux lettres qu’ils s'échangeaient chaque semaine, l’aiglonne n’était pas certaine qu’il n'y ait pas d’autres tentatives de son papa pour la faire renoncer à Poudlard. Elle avait beau faire ce qu’elle voulait, il y avait toujours le fantôme de sa mère qui se dressait entre eux. Sa mère qui était partie un beau jour sans un mot, une sorcière que son père n’acceptait pas.

Par ailleurs, Calypso ne voulait pas partir d’ici parce qu’alors elle ne le verrait plus, lui. Cela avait été une totale surprise que le garçon dont elle s’était amourachée finisse par la remarquer, elle la petite Serdaigle sans grand intérêt finalement. La fillette n’avait à la base pas grand espoir, vu que Christopher était en quatrième année. Mais un jour, un miracle arriva et il lui donna son premier baiser. Un moment romantique qu’elle n’oubliera jamais de sa vie, même si le danger avait été omniprésent. Franchement, qui pouvait se vanter d’avoir eu son premier baiser devant une acromantula ? Depuis, ils se voyaient en cachette mais ce secret commençait à lui peser un peu. Des tas de questions se bousculaient dans sa tête. Est-ce qu’il avait honte d’elle ? Est-ce qu’elle n’était qu’une passade et qu’il visait une autre fille ? Est-ce qu’il allait l’oublier pendant les vacances ?


- Jeune je suis grande, vieille je suis plus petite. Je vis la nuit de tout mon éclat. Le souffle du vent est mon ennemi. Qui suis-je ?

Et oui, non seulement ils devaient grimper sept longs étages pour arriver à leur tour, mais les Bleus et Bronzes devaient encore répondre à une énigme avant de pouvoir enfin pénétrer dans leur salle commune. Le lourd tribut d’être un Serdaigle... Il fallait toujours être alerte et réfléchir sans cesse, autrement on se retrouvait dehors en espérant qu’un de ses camarades nous fasse entrer. Cela était malheureusement arrivé plusieurs fois à la rouquine, principalement en début d’année, mais elle devenait meilleure au fil du temps. Cette fois-ci, elle sut immédiatement la réponse.

- C’est une bougie

La porte s’ouvrit enfin à son plus grand soulagement. L’anglaise posa ensuite ses livres sur une table, pressée de se débarrasser de son fardeau. Mine de rien, ça pesait très lourd. Brusquement, la rousse eut une impression bizarre. La salle commune était déserte, ce qui était fréquent à cette heure-ci, mais ce n’était pas ça qui était étrange. Plissant son nez, elle renifla l’air, il y avait comme une odeur de brûlé...

Se tournant vers la cheminée, Calypso se rendit compte alors que contrairement à ce qu’elle avait pensé, elle n’était pas seule. Elle ne reconnaissait pas qui c’était, ne voyant que son dos, mais le garçon semblait prostré devant le feu. Parcourant du regard la scène, la rouquine identifia rapidement la source de l’odeur. Il y avait plein de petits morceaux de papiers qui voletaient le long des flammes. Fragments de feuilles qui semblaient provenir d’un livre déchiqueté qui se trouvait à ses côtés. Maintenant pourquoi on mettrait son bouquin en pièces ? L’aiglonne n’était pas une fanatique des livres, certes elle les aimait évidemment mais ne les considérait pas comme des personnes qu’il fallait protéger à tout prix. Cela paraissait exagéré mais certains Serdaigles pensaient ainsi. Quoi qu’il en soit, elle ne comprenait pas trop son attitude mais se dit finalement qu’il avait certainement une raison valable. Jusqu’à ce qu’il agisse d’une manière complètement stupide.

Il lança sa baguette dans le feu...

Interloquée, Calypso écarquilla les yeux et resta paralysée sous le choc. Elle n’osait pas croire à ce qu’elle venait de voir. Il était devenu fou ? C’est alors que tout s’enchaîna très vite. Le Bleu et Bronze sembla recouvrir la raison et se rendre compte de l’horreur de ce qu’il avait fait. Néanmoins, la démence le retrouva très vite puisqu’il se jeta dans les flammes et en une brève succession se brûla et se cogna contre un des fauteuils, avant de tomber à terre avec un cri de douleur.

C’est d’ailleurs ce cri qui secoua la fillette. Elle ne comprenait pas du tout le geste de ce garçon mais il était blessé et il fallait faire quelque chose. Se précipitant vers lui, elle s’accroupit à ses côtés. Finalement elle le reconnaissait même s’ils ne s’étaient jamais vraiment parlé, il était plutôt du genre solitaire. Inquiète, elle lui demanda s’il allait bien mais il ne semblait pas l’entendre. Il restait là, écroulé par terre, le visage baigné de larmes. Il venait certainement de réaliser la perte de sa baguette. Prenant pitié sur lui, Calypso rassembla ses forces et essaya de soulever le garçon pour le mettre sur un fauteuil afin qu’il soit plus à l’aise. Etonnamment, il était plutôt léger et elle y parvint sans problème. Se mettant ensuite à genoux devant lui, l’aiglonne enveloppa du mieux qu'elle pouvait son mouchoir autour de sa brûlure,


- Ciel, ça va ? T’as rien de cassé ?

Se mordant la lèvre, la rousse se traita mentalement de stupide. Bien sûr que ça n’allait pas, il avait brûlé sa baguette et était blessé ! Elle devrait peut-être l’amener à l’infirmerie, ou avertir le professeur Flitwick... L’anglaise ne savait pas trop quoi faire, c’était quasiment la première fois qu’ils se parlaient et les circonstances étaient délicates. Qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Perdre sa baguette était la pire chose qu’elle puisse imaginer, et la détruire soi-même... Après seulement quelques mois, la fillette se sentait très connectée avec son instrument magique et cela lui semblait évident que c’était pareil pour tout le monde.

- Je peux faire quelque chose ? Calypso pausa une seconde puis, hésitante, ajouta quand même, Mais... pourquoi t’as fais ça ?
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyVen 22 Mai - 12:52:18

Les yeux embués de larmes, il n'arrivait pas à discerner la personne qui se tenait face à lui, il arrivait juste à voir que c'était une fille. Pourquoi l'aidait-elle? Elle avait pitié de lui? Il ne voulait pas de sa pitié, il voulait juste qu'on le laisse tranquille, qu'on le laisse avec son erreur, qu'on lui fasse regretter sa bêtise. Il était indigne de Rowena Serdaigle, il était indigne d'être sorcier, il était indigne d'être vivant. Il sentit son infirmière de fortune lui mettre quelque chose autour de sa brûlure, il n'en voulait pas, il dégagea le mouchoir.

-Laisse-la comme elle est, je veux qu'elle me rappelle ma bêtise de la nuit à chaque fois que je la regarde, et je veux ressentir la douleur.

Ça pouvait paraitre étrange, mais il voulait la garder comme punition. Il essuya ses larmes et put enfin voir celle qui était face à lui. Elle était rousse, pas très grande. Ciel la reconnaissait, c'était Calypso Tea…Euh juste Calypso alors. Elle était en première année aussi, comme lui, elle était arrivée sans rien connaitre à la magie (si ce qu'il avait entendu était vrai, si bien sûr il avait bien compris). Ils n'étaient pas si différents l'un de l'autre. A la différence près qu'elle n'avait pas brûlé sa baguette dans un moment de déprime.

- Ciel, ça va ? T’as rien de cassé ?

Visiblement, ce qui les différenciait aussi était qu'elle posait des questions idiotes. Il voulait lui hurler qu'elle était stupide, qu'elle pouvait bien le voir que ça n'allait pas. Il ouvrit la bouche pour s'exécuter, mais se ravisa. Il vit qu'elle-même avait vu l'idiotie de sa question, alors pourquoi la blâmer, d'autant plus que ça devait plus être un reflexe qu'autre chose.

- Je peux faire quelque chose ? Mais... pourquoi t’as fais ça ?

L'Aiglon la regarda un moment. Pouvait-il lui faire confiance? Pouvait-il se livrer à une quasi inconnue juste parce-que elle était là au bon moment? Comment savoir qu'elle n'était aps au service du Seigneur des Ténèbres? Etant un né-Moldu, il devait garder secret ce statut, sinon il serait la cible de tous les Serpentard, Mangemorts, et autres défenseurs du Sang Pur. Mais elle était rousse, et tout Poudlard savait que les Serpents les haïssaient, alors comment pouvait-elle être pro Vous-Savez-Qui? Ravalant sa salive et faisant un effort considérable pour avoir une voix claire, il ouvrit la bouche

-Ne m'emmène pas à l'infirmerie s'il te plaît. Je ne veux pas que toute l'école soit au courant de ce qu'il vient de se passer, cela doit rester entre toi et moi. Et j'aimerais bien que tu restes un peu avec moi. Pour tout te dire, je suis un déchet humain. Je suis incapable de faire de la vraie magie, tous les autres ont vu leur famille vivre au milieu de magie, alors pour eux c'et normal. Je suis né de parents moldus Catholiques, et quand mes pouvoirs ont commencé à se manifester, ils ont pris ça pour un miracle de Dieu, et ont commencé à faire de moi un objet de pèlerinage. Je leur rapportais beaucoup d'argent, et la lettre de Poudlard est arrivée. Ils n'ont pas voulu me laisser y aller. Alors j'ai fugué, je me suis enfui et j'ai pris des bus, des taxis jusqu'à Londres pour pouvoir rejoindre le Poudlard Express. J'étais fou de joie, je pensais que tout allait se résoudre, comme par magie. Pendant la répartition, j'étais aux anges, tout était magnifique, j'étais persuadé que l'année allait être exceptionnelle. Mais je me suis humilié. Toute l'année a été un véritable supplice, je n'ai parlé à presque personne, j'ai été seul un an de plus. En cours, j'avais du mal, alors que les autres avaient l'air d'y arriver si facilement. J'ai alors compris que j'étais un boulet. Je fais honte à la sorcellerie. C'est pourquoi j'ai brûlé ma baguette, car elle ne me servira plus a rien quand je retournerai dans le monde des Moldus. Mais en la voyant se consumer, j'ai eu un déchirement au cœur, et j'ai compris que je n'étais pas plus adapté à la non magie. Mais sans baguette, je n'ai plus aucune raison d'être ici. L'année prochaine vous ne me reverrez plus. De toute façon, ça ne doit pas vous faire grand-chose, vu l'importance que j'ai eu pour vous…

Durant tout son monologue, il regardait les flammes danser. Il ne voulait pas regarder Calypso dans les yeux, ne voulait pas voir ses réactions à son histoire, il voulait juste se vider, peut importe qui il avait en face de lui. Finalement, il avait enfin réussi à se livrer, c'était difficile pour lui. D'autant plus difficile qu'il avait été obligé de repenser à ce qu'il voulait oublier. Il venait de remuer la souffrance qu'il avait en lui. Il éclata en sanglots, pourquoi était-il en vie? Pourquoi offrait-il ce spectacle à l'Aiglonne? Il devait se ressaisir, il essuya ses larmes, essaya des les contenir. Quand il y arriva enfin, il tourna la tête vers la rousse Serdy. Il ne savait pas si elle avait essayé de poser des questions pendant son monologue, ni si elle avait réagi, mais il n'en avait rien à faire. Si elle voulait parler, elle devait attendre qu'il ait fini.

-Enfin bon, je sais que dit comme ça, ça peut paraître puérile et exagéré comme réaction, mais ça fait 5 ans que la magie me fait souffrir. Je n'en pouvais plus.


Dernière édition par Ciel Appleby le Lun 8 Juin - 1:58:05, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyDim 24 Mai - 13:16:04

Calypso regarda pleurer le jeune Serdaigle d'un air inquiet, il n'avait pas l'air bien du tout. En même temps, on le serait à moins. La destruction de sa baguette avait dû lui faire un sacré coup mais le pire c'était certainement ce qui l'avait conduit à la jeter dans le feu. La rousse estimait qu'il devait vraiment s'être passé quelque chose de grave pour en arriver à cette extrémité. Peut-être quelque chose de semblable à sa situation, mais en pire ? Les parents de Ciel n'acceptait peut-être pas le fait qu'il soit un sorcier et, sous la pression et les critiques, le bleu et bronze avait décidé dans un élan désespéré de ne plus en être un...

Cependant, la fillette était un peu démunie face à ce genre d'attitude. Elle ne savait pas trop quoi faire ou dire pour le consoler, surtout qu'elle ne savait même pas ce qui avait provoqué tout ça. Qu'est-ce qu'on pouvait dire sans que ce soit des banalités ? Le mieux pour l'instant était d'offrir une présence rassurante et une oreille attentive. Calypso avait jusqu'à présent fait un peu sa vie dans son coin, perdue dans la découverte de ce nouveau monde. Voulant rattraper en quelques mois une culture qui aurait dû être la sienne si sa mère était restée, la rouquine s'était un peu isolée. Elle avait des amis évidemment, mais pas aussi proches que ceux qu'elle avait dans le monde moldu. Il était peut-être temps qu'elle apprenne à mieux connaître les autres et plus particulièrement ses camarades de maison.


- Laisse-la comme elle est, je veux qu'elle me rappelle ma bêtise de la nuit à chaque fois que je la regarde, et je veux ressentir la douleur.

Ciel défit aussitôt le bandage de fortune que la rousse lui avait fait. D'accord, elle n'était peut-être pas très douée pour ça et elle reconnaissait volontiers que ce n'était sans doute pas le meilleur moyen pour soigner une brûlure mais elle voulait bien faire. Qu'il veuille souffrir la dépassait. Calypso avait du mal à considérer qu'on veuille ressentir de la douleur alors qu'on pourrait l'éviter, même si c'était pour se rappeler d'erreurs commises. A son avis, il y avait d'autres méthodes bien plus efficaces. Néanmoins, elle était peut-être mal placée pour lui faire la leçon dessus. Ce n'était pas elle qui avait détruit sa propre baguette.

Finalement, Ciel répondit à sa question. La raison pour laquelle il en était arrivé là. Visiblement, il devait vraiment avoir eu le besoin de se confier à quelqu'un car, une fois la bouche ouverte, il ne s'arrêta plus et partit dans un long monologue. D'après ce qu'il disait, cela s'expliquait. N'ayant pas d'amis et étant toujours seul à ruminer ses problèmes, il était normal qu'il en fût arrivé là. Sans point de vue extérieur, il ne parvenait pas à relativiser les choses. Son histoire était malgré tout édifiante, et très triste. Que ses propres parents l'exploitent ainsi... Pas étonnant qu'il avait une si basse opinion de lui-même.


- Ecoute, je t'interdis de dire que tu n'es pas un vrai sorcier ou un boulet ou quoi que ce soit d'autre. Tu es un sorcier Ciel, autrement tu ne serais pas ici. Tu mérites ta place et ne t'occupes pas des autres ! Y'a toujours des gens méchants, laisse les faire ou dire, on s'en fout. C'est normal que tu aies du mal de temps en temps, c'est tout nouveau. Si tu veux, on travaillera ensemble. On pourra s'aider comme ça.

Calypso commençait à mieux comprendre maintenant pourquoi il était dans cet état. Les problèmes s'accumulant, il avait finalement craqué et avait commis la plus grosse bêtise de sa vie. Enfin, c'était quand même relatif. Il y avait un tas d'autres baguettes à vendre et Ciel pourra en trouver une autre qui lui correspond.

- Je... je suis désolée que je n'ai pas cherché à mieux te connaître et qu'il a fallu ça pour qu'on se parle vraiment. J'aurai dû faire un effort... Mais tu sais, tout ça était nouveau pour moi aussi, et j'essayais d'en savoir le plus possible sur la magie. Et puis, y'a pas de raison que tu ne reviennes pas l'année prochaine. Ça se passera mieux, tu verras. Puis, Calypso rajouta avec un petit sourire, histoire d'éclaircir un peu l'atmosphère. Il faudra juste que tu rachètes une autre baguette chez Ollivander.

Néanmoins, sa vie à la maison était loin d'être idéale. Franchement, elle ne comprenait pas comment des gens qui se disent catholiques puissent ainsi faire du mal à leur enfant. Tout ça pour l'appât du gain ! Se faire de l'argent sur le dos de leur fils ! Mais qu'est-ce qu'on pouvait y faire ? Rien, et c'était bien là le problème. C'était ses propres parents et il était obligé de rester avec eux. D'ailleurs, l'aiglonne espérait que ça ne se passera pas mal quand le garçon rentrera chez lui pour les vacances, vu qu'il s'était enfui de chez lui. A moins qu'il ne fugue à nouveau ? Merlin, elle souhaitait que cela ne soit pas le cas. Qui sait ce qu'il pourrait lui arriver sinon !

- Tes parents n'avaient pas le droit de te faire ça... Profiter de toi comme ça... Pas étonnant que tu trouves la magie négative. Mais ce n'est pas le cas, Ciel. C'est aussi quelque chose de super.

La rouquine pausa alors, incertaine et un peu hésitante à se confier elle aussi. Pourtant, cela semblait comme une bonne chose à faire. Ciel avait ouvert son cœur et révélé des choses très personnelles, ce ne devrait pas être dur de faire de même.

- Et tu n'es pas seul à avoir des problèmes. Tu sais, mon père aussi est moldu, mais lui par contre n'aime pas du tout la magie et il ne voulait pas que je vienne à Poudlard... J'ai peur qu'à tout moment il me retire de l'école et ça je le supporterai pas...
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyDim 7 Juin - 0:15:51

Pourquoi Ciel avait-il ouvert la bouche? Pourquoi avait-il dit tout ce qu'il avait sur le cœur? A présent, la rouquine essayait de le consoler, ou tout au moins elle tentait vainement de le faire changer d'avis sur lui-même. Comment pouvait-elle affirmer qu'il pouvait être un bon sorcier alors qu'il n'excellait pas en cours? Comment pouvait-elle affirmer qu'il avait sa place à Poudlard, alors qu'il n'avait rien prouvé? Il avait de la magie en lui et juste pour ça il serait digne d'être ici? Qui était-elle pour lui dire qu'il n'était pas un boulet alors qu'ils ne s'étaient jamais parlé au cours de l'année? Il avait envie de lui dire tout cela mais se retint, certes elle était mal placée pour dire cela, mais au moins elle essayait de l'aider. Si elle n'avait pas été là, jusqu'où serait-il allé? Il lui était reconnaissant d'avoir été là pour lui à ce moment là, alors il n'allait tout de même pas lui hurler dessus. Elle lui proposait même de l'aider à travailler, était-elle sérieuse ou alors disait-elle ça pour lui faire plaisir? Voulait-elle vraiment passer du temps avec lui ou avait-elle seulement pitié?

Ciel sentit des larmes monter, c'était la première fois qu'on le considérait comme un être digne d'attention. Même si l'Aiglonne avait été maladroite dans ses propos (en tous cas du point de vue de quelqu'un qui voulait juste tout démolir), elle lui avait montré qu'il pouvait être quelqu'un, cela ne dépendait que de lui. En arrivant ici, normalement personne n'a pratiqué la magie, tout le monde est sur un pied d'égalité, alors pourquoi lui, Ciel Appleby Né-Moldu, ne pourrait-il pas être meilleur qu'eux tous?

Il avait beaucoup de mal à comprendre cette Calypso tout de même, pourquoi s'excusait-elle à présent? Ce n'était pas sa faute si le jeune Appleby avait jeté sa baguette au feu, ce n'était pas sa faute si à présent il avait la main gauche brûlée. Elle n'avait aucune raison de s'excuser et pourtant… Se sentait-elle responsable de ce qu'il venait d'arriver au Londonien? Il voulait la prendre dans ses bras et la remercier d'exister, lui dire que ce n'était pas sa faute et que finalement ça leur a permis de se parler.


- Il faudra juste que tu rachètes une autre baguette chez Ollivander.


- Non. Je ne peux pas en ravoir une, Ollivander a disparu, sa boutique est fermée. Jamais je ne pourrai pratiquer la magie à nouveau.

Mais la rousse ne l'avait visiblement pas entendu, elle s'attaquait à présent à ses parents. Elle avait raison, c'était à cause d'eux qu'il avait une vision de la magie et de lui-même aussi négative. Ils avaient détruit son enfance, et il n'avait aucune envie de retourner là-bas, dans cette maison qu'il ne considérait pas comme son chez-lui. Pourtant, où irait-il? Poudlard ne pouvait l'accueillir et il doutait qu'un élève accepterait de l'héberger. Il devrait errer seul dans les rues du chemin de Traverse pendant les vacances d'été.

Un ange Dawster passa, un silence presque indécent s'installa, ce qui mit Ciel mal à l'aise, il ne savait pas quoi dire, il voulait se jeter sur elle et fondre en larmes, mais il avait assez pleuré pour la soirée, mais de simples remerciements ne sauraient exprimer toute la reconnaissance qu'il avait pour elle. Finalement, la jeune Tealsdale décida d'ouvrir son cœur à son tour et se livra à Ciel :


- Et tu n'es pas seul à avoir des problèmes. Tu sais, mon père aussi est moldu, mais lui par contre n'aime pas du tout la magie et il ne voulait pas que je vienne à Poudlard... J'ai peur qu'à tout moment il me retire de l'école et ça je le supporterai pas...


Cette phrase, Ciel la reçut comme un coup de poing en plein visage, il n'avait pas envisagé à une seule seconde que quelqu'un d'autre que lui pouvait avoir des problèmes, il n'avait pensé qu'à sa petite personne. Ainsi, Calypso avait aussi été élevée comme une moldue et avait découvert le monde magique tout au long de l'année. Ils se ressemblaient plus qu'il ne l'imaginait, elle avait aussi été discrète (ou alors c'était lui qui était vraiment coupé du monde) et avait du se battre pour intégrer le monde magique. En fin de compte, elle avait peut-être autant besoin que lui de se livrer à quelqu'un, à moins qu'elle ne l'ait déjà fait. Il se devait de l'écouter et de l'aider puisqu'elle l'avait fait pour lui. Il se redressa dans le fauteuil, il avait quitté le rôle de patient et endossait à présent celui du psy :

- Mais tu n'as vraiment aucun moyen de convaincre ton père de l'utilité de la magie? Tu n'as pas le droit de t'en servir chez toi mais tu peux lui expliquer qu'elle facilite la vie. Enfin je sais pas trop quoi te dire par rapport à to père, mais si j'étais toi, j'essaierai par tous les moyens de lui montrer que la magie n'est pas dangereuse et qu'on a pas à en avoir peur. Mais comment t'as réussi à le convaincre de venir quand même?


Il pouvait comprendre que son père ait peur de la magie, les gens ont toujours tendance à avoir peur de ce qu'ils ne connaissent pas. Surtout s'il s'agit de quelque chose qu'ils considèrent comme impossible. Si on faisait une annonce publique dans laquelle on disait que les dragons existent, ce serait la panique dans le monde entier.

- Avec mes parents je vais pas pouvoir discuter car ils vont encore trouver un moyen de gagner de l'argent sur mon dos, et ça je ne veux plus. De toute façon je ne retourne pas chez moi pendant les vacances, je ne sais pas ce que je vais faire mais je ne retourne pas dans la banlieue londonienne.
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyMer 10 Juin - 22:56:43

Qu'est-ce qu'elle ferait si elle ne pouvait plus retourner à Poudlard ? Comment vivre sans la magie quand on y avait goûté ? D'une certaine manière, Calypso rejoignait les préoccupations de Ciel qui lui craignait de ne plus pouvoir pratiquer la magie maintenant qu'il avait détruit sa baguette. D'ailleurs, ce que le garçon avait dit la tracassait. D'après lui, Olivander avait disparu... L'aiglonne n'avait pas été au courant. Il fallait bien reconnaître qu'elle ne lisait pas vraiment la Gazette du Sorcier et les rumeurs qui circulaient dans l'école avaient plus à voir avec qui s'était battu avec qui ou qui sortait avec qui que sur les nouvelles qui concernaient le monde magique. Mais en soi, c'était alarmant. Qu'est-ce qu'il était advenu du vieux monsieur ? On ne disparaissait pas comme ça, surtout pour quelqu'un d'aussi connu de lui.

Inquiète, l'anglaise s'interrogeait et craignait que cela avait un lien avec le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. D'après les quelques informations qui avaient pénétrées l'enceinte de Poudlard, il devenait de plus en plus fort et des attaques avaient eu lieu. Néanmoins, la fillette espérait que c'était exagéré et qu'ils ne risquaient rien ici. Après tout, on disait souvent que c'était le lieu le plus sûr et que tant qu'il y avait Dumbledore, le mal ne les atteindrait pas. Calypso y croyait fermement et avait bien l'intention de rester positive, d'autant plus que si son père apprenait d'une quelconque manière ce genre de choses, il ne se poserait plus de questions et la retirerait à coup sûr du monde sorcier.


- T'es sûr qu'Ollivander a disparu ? De toute façon, même s'il n'est plus là, il y a bien quelqu'un qui va reprendre sa boutique. Et, au pire, y'a d'autres fabricants de baguettes. T'en trouveras bien une qui marche aussi bien que celle que tu avais, et peut-être même qu'elle sera meilleure !

Ce n'était pas la perte d'une baguette, volontaire ou non, qui déterminait si on était capable de faire de la magie. Ciel avait la capacité, autrement il ne serait pas là, et c'était inutile de désespérer sur ça. Evidemment, la première baguette avait une grande valeur sentimentale et Calypso était persuadée qu'elle serait inconsolable elle aussi, mais ce n'était pas la fin du monde. Après tout, bon nombre de sorciers changeaient de baguette au bout d'un moment. On change avec l'âge, alors c'était logique que l'on peut trouver d'autres baguettes qui soient plus adaptées.

Prenant une position plus confortable sur le tapis, la bleue et bronze s'assit en tailleur, la chaleur du feu réchauffant son dos. La salle commune était toujours aussi déserte et c'était donc le bon moment d'échanger des confidences. Ce n'était pas ce qu'elle avait prévu et, à vrai dire, elle avait un peu de mal de discuter de choses trop personnelles mais la détresse de Ciel l'avait touché. Qu'elle se soit livrée à lui l'avait non seulement fait du bien à elle mais cela avait conduit le jeune garçon à penser à autre chose. Au moins maintenant, il était plus alerte et ne ruminait plus sur sa soi-disante incapacité magique, et essayait au contraire de lui donner des conseils. Prenant sur elle, la rousse lui répondit le plus honnêtement possible.


- Avec mon père c'est... compliqué... Ma mère est une sorcière mais je ne l'ai appris que quand j'ai eu ma lettre. C'est à cause d'elle qu'il se braque contre la magie... Mais je sais toujours pas pourquoi au juste, c'est difficile de parler de ça avec lui. Il ne voit aucun bien dans la magie, il dit que c'est quelque chose de pas naturel et de dangereux... C'est pour ça que je ne lui ai même pas dis que je faisais du quidditch... 

Et c'était vraiment difficile de se taire sur ce sujet. Ce sport qu'elle avait commencé un peu par hasard et sans grand entrain avait finalement pris une grande importance dans sa vie. Cela attristait la rouquine de ne plus pouvoir parler aussi librement à son père que comme elle le faisait avant, l'époque où elle lui confiait tout. Plus le temps passait et plus Calypso avait l'impression qu'un gouffre se creusait de plus en plus entre eux. Entre le monde moldu et le monde magique.

- Je sais pas encore comment j'ai réussi à le convaincre de me laisser venir. J'arrêtais pas d'insister et je suppose que je l'ai eu à l'usure  ajouta-t-elle avec un sourire. Même si ça lui fait pas plaisir que je sois là.

En fin de compte, l'amour pour sa fille avait été plus fort que tout. Calypso avait toujours été gâtée de ce côté-là. Elle savait qu'elle pourrait toujours compter sur lui. Son père avait toujours été là pour elle, s'occupant exemplairement d'elle après le départ de sa mère. Etant sa seule enfant, il lui offrait tout ce qu'elle désirait mais le revers de la médaille était qu'il la couvait un peu trop. Néanmoins, les mensonges et les non-dits qui avaient été exposées lors de l'arrivée de La Lettre avaient endommagé cette belle entente et légèrement fissuré la confiance de la fillette. Malgré tout, cela ne l'empêchait pas d'espérer que tout redevienne comme avant et que la magie ne forme pas un obstacle infranchissable entre eux.

- Avec mes parents je vais pas pouvoir discuter car ils vont encore trouver un moyen de gagner de l'argent sur mon dos, et ça je ne veux plus. De toute façon je ne retourne pas chez moi pendant les vacances, je ne sais pas ce que je vais faire mais je ne retourne pas dans la banlieue londonienne.

Et c'était là la grande différence entre eux deux. Son père ne cherchait que son bien être et sa sécurité. Il avait des oeillères vis-à-vis de la magie, ne voyant que ses mauvais côtés mais il avait de bonnes intentions. Tandis que les parents de Ciel... Sa situation devait être invivable. Savoir que ses propres parents se servaient de lui pour s'enrichir...

- Mais comment tu vas faire ? Ils vont te rechercher si tu rentres pas chez toi, non ? Et... tu sais où aller, sinon ?

Il ne restait plus qu'à espérer que le bleu et bronze avait de la famille ou des amis qui puissent l'accueillir. Franchement, la rouquine le plaignait beaucoup. Ce ne devait pas être évident de vivre ce que Ciel vivait, surtout à son âge ! Calypso ne savait pas ce qu'elle ferait si elle était à sa place, elle avait beaucoup de chance finalement...
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptySam 13 Juin - 6:00:24

- Mais comment tu vas faire? Ils vont te rechercher si tu rentres pas chez toi, non? Et… tu sais où aller sinon?

Tout le problème était là, Ciel ne savait pas ce qu'il allait faire. Enfin, il était sûr de ne pas retourner chez lui, mais il ne savait toujours pas où il pourrait passer ses vacances d'été. Il avait pensé à Poudlard, mais il se doutait que s'il demandait à Dumbledore la permission de rester à l'école, cela lui serait refusé. Il ne se voyait pas non plus s'installer chez un autre élève vu qu'il n'avait pas d'amis assez proches (Calypso étant celle avec qui il avait le plus parlé, elle avait été là pour lui au bon moment et il s'était juré de toujours tout partager de ne jamais la laisser souffrir), alors chez qui aller?

- Euh, en fait je sais pas trop où je vais aller, je pensais dormir sur le chemin de Traverse vu que je n'ai pas beaucoup d'argent, mais bon j'ai que onze ans, ça me fait un peu peur quand même, surtout par les temps qui courent.

Tout en disant cela, il s'était approché d'une fenêtre et s'était mis à regarder à l'extérieur. Il aimait la vue qu'on avait sur le château d'ici, la nuit. Mais cette nuit, quelque chose était différent, sûrement à cause de ce qu'il s'était passé auparavant, il avait l'impression que même la couleur du ciel avait changé. Il y voyait des reflets de vert, avec un soupçon de folie. Non, ce n'était pas son imagination ni son état qui donnait au ciel cette couleur verte, il y avait une source lumineuse. L'aiglon se mit à parcourir la nuit des yeux, à la recherche de la nouvelle star de cette étrange source verdâtre, mais alors qu'il abandonnait, il vit cette mystérieuse source de lumière au dessus de la tour d'astronomie. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre de quoi il s'agissait, il ne l'avait jamais vue en vrai mais il en avait vu des reproductions dans des tracts ministériels. Pas longtemps pour comprendre non plus que mystérieux n'était pas du tout le bon adjectif pour la décrire, inquiétante (pour les plus optimistes), infernale, terrifiante correspondaient beaucoup mieux. La Marque des Ténèbres flottait au-dessus de Poudlard. En comprenant cela, Ciel blêmit, il savait ce que cette marque signifiait : des Mangemorts était entrés dans Poudlard, et ils y avaient commis un meurtre. Un meurtre ici, dans le château, le lieu qu'il considérait comme le plus sûr au monde! Comment cela était-il possible? Qui était mort? Comment les Mangemorts avaient-ils fait pour entrer dans l'école?

Il se tourna vers Calypso, il tremblait, il était horrifié par ce qu'il venait de voir et par toutes les implications de cette simple marque Il voulait ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais pour la deuxième fois de la soirée, aucun son ne sortit. Faiblement, il invita la rousse à venir le rejoindre d'un faible signe de la main. Elle pouvait se douter de la gravité de la situation rien qu'en analysant le jeune Appleby.

Un détail attira son attention, en face de lui, une personne en balai rejoignait un des remparts, il avait l'air âgé. Il se posa sur les remparts à côté de la tour où était apparue l'effroyable marque. Et s'écroula en descendant de son balai, il avait l'air très faible, presque à l'article de la mort. La scène se passait assez loin, mais l'Aiglon avait une assez bonne vue pour voir ce qui se passait en gros, mais pas assez bonne pour identifier l'homme au balai. Tout à coup, la porte qui donnait sur l'escalier s'ouvrit à la volée (non j'ai pas utilisé la même expression que dans le livre Fou ) et quelqu'un en sortit. C'était une personne jeune, étrange pour un Mangemort. Il venait de désarmer le vieillard qui ne devait pas être un sorcier exceptionnel, n'ayant pu contrer le sort d'un ado. Ciel n'en croyait pas ses yeux, ils avaient l'air de papoter! Pourquoi ne se battaient-ils pas? Pourquoi après avoir désarmé le vieil homme, le Mangemort ne l'a-t-il pas tué? Que se passait-il? Attendait-il des renforts? Il y avait peu de chances qu'il soit venu seul, les autres étaient donc dans le château, que faisaient-ils? Allaient-ils venir dans les salles communes et massacrer tous les élèves? À cette simple pensée, il fut pris de panique. Il chercha fébrilement sa baguette, mais se souvint qu'il n'en avait plus, sa terreur n'en fut que plus grande. Il ne pensait pas pouvoir blêmir davantage, et pourtant, il était de plus en plus blanc, allait-il devenir transparent au bout d'un moment? Enfin, il fut à moitié rassuré, car le Mangemort fut rejoint par ses "collègues". Au moins, ils n'étaient plus dans les couloirs, et les chances de mourir de Ciel se réduisaient donc. Et puis ils se remirent à parler. Pourquoi parlent-ils tous tout le temps? Ils ont un forfait illimité ou quoi? Ciel ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il pensait que les Mangemorts étaient violents, qu'ils aimaient tuer, mais alors pourquoi parlaient-ils? Ils attendaient un service à thé pour continuer leur petite conversation? Et puis, l'un d'eux à la silhouette étrangement familière s'avança. Il éleva sa baguette et un éclair de lumière verte jaillit de sa baguette, touchant de plein fouet le vieillard qui sous le choc fut projeté en l'air. Éclairé par la Tête de mort verte, il semblait tomber au ralenti. Le vieil homme tombait du haut des remparts, sans vie. Il était à présent une masse corporelle sans vie qui tombait.
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyMer 17 Juin - 13:37:58

- Euh, en fait je sais pas trop où je vais aller, je pensais dormir sur le chemin de Traverse vu que je n'ai pas beaucoup d'argent, mais bon j'ai que onze ans, ça me fait un peu peur quand même, surtout par les temps qui courent. 

Se mordillant la lèvre, Calypso essayait de trouver une solution mais malheureusement elle ne savait pas ce qu'il pourrait faire. Elle n'avait même pas d'argent à lui donner. Ils n'étaient que des enfants et ne devraient pas être dans une situation pareille. Cela lui faisait mal au coeur d'apprendre qu'il n'avait aucun endroit à aller. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Dormir dans les rues était si effrayant... La rouquine avait vaguement pensé l'inviter chez elle mais elle savait que ce n'était pas possible. Son père refuserait de cautionner ça et d'abriter un fugueur, quelles que soient ses raisons. Même si ce n'était pas juste, il voudrait rester dans la légalité. Malheureusement, comment pouvait-on survivre par soi-même quand on n'était encore qu'un gamin ? Déjà en temps normal, ce n'était pas du tout sûr mais, comme Ciel venait de le faire remarquer, cela devenait de plus en plus dangereux. Bien qu'ils étaient protégés dans le château, les attaques de plus en plus fréquentes des Mangemorts inquiétaient la fillette. Certes, elle était persuadée qu'ils ne risquaient rien ici à Poudlard, mais cela ne sera pas du tout le cas au Chemin de Traverse...

La rousse était désolée de ne pas pouvoir l'aider davantage, il lui avait confié des choses personnelles et en retour elle n'avait pu que lui prêter une oreille attentive. C'était frustrant de ne rien pouvoir faire. Bercée par le crépitement du feu, Calypso était plongée dans ses pensées tandis que son camarade allait contempler le paysage nocturne. C'était le grand avantage de loger dans une tour. A l'instar des Gryffondors, les bleus et bronzes avaient le privilège d'avoir une vue spectaculaire et l'aiglonne n'échangerait sa place pour rien au monde, même si c'était fatigant de grimper tous ces escaliers plusieurs fois par jour. C'est alors que Ciel, aussi pâle qu'un fantôme, se tourna soudainement vers elle et lui fit signe de le rejoindre. Le jeune garçon était tout tremblant et semblait vraiment bouleversé. Encore pire que tout à l'heure quand il avait réalisé qu'il avait brûlé sa baguette. Fronçant les sourcils, la première année se leva,


- Qu'est-ce qui se passe... ?

Arrivée à la fenêtre, la rouquine comprit clairement la panique de son camarade. Devant eux, se dressait une vision cauchemardesque, une chose qu'elle n'avait jamais vu auparavant mais dont la description était gravée dans sa mémoire. Après tout, elle était vue très souvent depuis quelque temps... D'une couleur vert acide, un énorme serpent sortait lentement d'un crâne terrifiant, la Marque des Ténèbres ! La fameuse marque de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et de ses Mangemorts. Horrifiée, Calypso regardait cette image se déployer au-dessus de la tour d'Astronomie avec de grands yeux incrédules et la bouche entrouverte.

*Ce n'est pas possible..*

Ça ne pouvait pas arriver... Pas ici... à Poudlard, l'endroit le plus sûr du monde. Rien n'aurait pu la préparer à voir ça de ses propres yeux. La sinistre présence de cette marque signifiait également celle des Mangemorts... Ce qui voulait dire que les serviteurs du redoutable Seigneur des Ténèbres s'étaient introduits dans l'école... Pressant son nez contre la vitre, la rouquine s'efforçait de distinguer ce qui se passait exactement. Il y avait du monde sur la Tour, plusieurs personnes en face d'une seule. Cinq ou six Mangemorts contre un pauvre homme acculé contre la rambarde. Il ne fallait pas être devin pour comprendre qu'ils étaient venus jusqu'ici pour éliminer ce sorcier qu'elle n'arrivait pas à identifier. C'était trop loin pour distinguer les traits mais la silhouette lui disait quelque chose. L'anglaise était sûre de le connaître.

Il semblait y avoir une discussion et la fillette commençait à espérer que ce n'était qu'une blague, bien que la pensée était illogique. Seuls ceux qui avaient de mauvaises intentions pouvaient envoyer la Marque des Ténèbres dans le ciel. Puis, soudain ça arriva. Calypso poussa un cri lorsqu'un des intrus attaqua l'homme sans défense. Une vive lumière verte. Même sans entendre l'incantation, l'aiglonne savait pertinemment de quel sortilège il s'agissait. Seul le funeste Avada Kedavra avait cette couleur. L'homme, frappé de plein fouet, bascula ensuite dans le vide. Choquée par ce qu'elle voyait, la rousse s'agrippa au bras de Ciel, cherchant tant bien que mal de se rassurer et de prendre courage. Ils venaient de tuer de sang froid un adulte apparemment désarmé, qu'est-ce qui pouvait empêcher ces Mangemorts de massacrer aussi tous les élèves ?


- Ils l'ont tué... Tu crois... tu crois qu'ils vont venir jusqu'ici...

Calypso ignorait totalement qui était la personne dont ils avaient témoignés la mort mais cela devait être quelqu'un d'important pour que les Mangemorts prennent le temps et l'effort de pénétrer les défenses de Poudlard. Et si c'était Harry Potter... Non, ce n'était pas possible, la silhouette qui était tombée était celle d'un adulte. Regardant toujours la Tour d'Astronomie, à présent déserte, la rouquine n'arrivait toujours pas à réaliser ce qui s'était passé ou du moins se refusait à accepter la froide réalité. Ils n'étaient plus en sécurité ici, les horreurs du monde extérieur s'étaient infiltrés dans le petit monde de Calypso et rien ne sera plus jamais pareil.

Des bruits résonnèrent alors en-dehors de la salle commune. Effrayée, la fillette se tourna vers la porte en brandissant d'une main tremblante sa baguette. Personne ne s'était introduit mais les cris qu'elle entendait dans les couloirs témoignaient certainement d'une bataille. Soit les Mangemorts venaient tous les tuer, soit ils avaient été surpris dans leur fuite. Un grand boum retentit soudain tout près, faisant sursauter la rouquine.


- Oh mon Dieu... qu'est-ce qu'on va faire ! Tu sais comment on peut bloquer la porte ? Ou il faut aller chercher les préfets ?

Il fallait vraiment que ça arrive un des rares soirs où il n'y avait plus personne dans la salle commune, tout le monde ayant déjà rejoints leurs dortoirs. Mais, de toute manière, si ce raffut continuait, les autres Serdaigles allaient certainement vite rappliquer. Ce qui n'était pas pour déplaire à Calypso car,pour l'instant elle était la seule à avoir une baguette et ne pourrait pas beaucoup les défendre avec des sorts de première année. Juste après ce qu'elle venait de voir sur la Tour d'Astronomie, elle avait vraiment peur.
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MessageSujet: Re: Déprime au coin du feu [Terminé]   Déprime au coin du feu [Terminé] EmptyMar 30 Juin - 20:52:41

(Désolé si le texte est en désorbre j'ai un problème avec
les pages de post qui monte et qui descend quand
j'essays d'ajuster un texte pour qui prenne une forme lisible
et je dois mettre les codes à main sur mon word, j'espère
de tout coeur que vous me comprenez et désolé pour la lecture
désagréable. Si quelqu'un sait comment regler ce problème je suis ouie)


Chapitre 1: Le Noel Malsain

Paranoiaque? Entendre des voix qui perturbait ses pensées faisait partie de sa vie de tous les jours. Parfois à cause de ces voix intérieures qui rongeaient sa raison et ses réflexes, il ne savait plus faire la différence entre la realitée et la fantansie.
Il parfait souvent seul, ce qu'il éloignait son entourage car beaucoup de rumeurs disaient qu'il était possèder par une force obscure. Il était un porte malheur, pourtant quand on le connaissait vraiment, il était une lueur d'espoir. Un espoir moin puissant que le légendaire survivant. Roméo était une source de lumière pour les personnes qui comblaient le profond de son coeur bercé par la pureté. La pureté d'un coeur naif et manipulable, car pour ces personnes il était près à sombrer dans l'ombre du mal.
Il savait que son avenir n'allait jamais tourner vers ce sentier, car il avait toujours cette main délicate, aux doigts fragiles comme de la porcelaine qui lui tendait sa main comme un autre signe de brillance. Cette main appartenait à cette personne qui avait chamboulé son destin.Cette main appartenait à la sorcière qui était gravée dans la ligne d'amour de la main du romantique. Pour cette femme il serait près à devenir ce mangemort à contre- coeur seulement pour sauver son avenir avec elle, car dans cette lignée qui avait toujours été pur sauf ses quelques branches lointaines dans les années
de son ancetre, à l'époque de la chasse aux sorcières. Sa famille n'avait rien contre le souillage du sang, c'était sans la raison pourquoi le poète n'aurait pas honte de se marier à une sang de mêlée dont il ne connassait pas encore ces origines, ni même elle
n'avait aucune connaissance, de celui de son amoureux. Même le musicien ne connaissait pas d'où venait son talent de clairvoyance. Il devrait faire des recherches dans la bibliothèque dans les vieilles archives. Pourquoi pas le faire avec sa douce?
Ensemble ils pourront sans doute en savoir plus sur leur passé. Après tout le présent appartient au passé et tandis que le passé appartenait au futur. Ces recherches ressemblaient, comme celle des érudits d'Alexandre que le bleu et bronze avait entendu parler discrètement et vaguement par des personnes qui ne nommeraient pas, car l'existence des parchemins n'était pas un secret après tout? Il aimerait bien participer un jour à cette petite secte, mais pour le moment il n'avait qu'une chose à accomplir, protèger sa promise de toute cette horreur qui se produisait et qu'il allait se produire. Le seul moyen qu'il avait trouvé, était de la garder blottit dans ses bras, mais surtout près de lui.

Par cette nuit ténèbreuse, où l'ange de la mort était venu réclamer ses âmes.
Poudlard était envahit par ce noel malsain. Des voix bruantes, des rayons lumineux vert et rouge, qu on aurait dit des feux d'artifices. Des couleurs qui indiquaient qu'une bataille avait lieu dans le chateau. Et le blondinet qui était perdu dans la foule
des aurors, et de ces personnes qui portaient des cagoules. Troublé, lui qu'il n'avait pas prévu cette nuit de panique. Il était l'un de seuls témoins, à ne pas se battre.
Quand soudainement, quand il sortait de la cuisine une éclair d'un rouge rubis qui passait au dessus de la tête. Avalant avec difficulté la dernière bouchée de son casse-crôute de minuit. Il ne devait pas paniquer et surtout pas hurler à tue-tête sa peur.
L'héritier Duncan devait s'enfuir, et prévenir les personnes de salle commune de ne surtout pas la quittée après tous les partisans de Lord Voldemort était tous bête pour découvrir l'eginme de la salle commune des bleu et bronze.

Comment passer inaperçue, un blond ça se remarque dans la noirceur des couloirs?
Un enfant qui semblait perdu attirait toujours plus l'attention.
Serait-t-il obligé de se battre? Lui qu'il était très pacifique! Pourquoi devait-t-il toujours être au mauvais endroit? Toujours!! Il portait la poisse!
Il devait réflèchir très vite, car il ne voudra pas recevoir un rayon vert d'un de
ces vilains qui n'avait rien à faire que se battre pour une cause perdue.
Même eux était des traitres à leur sang. Personne ne peut être pur car la perfection n'existait pas. C'était simplement un mot pour devenir la gloire!
Le blondinet pouvait demander aux elfes des cuisines en échange de ses chausettes
de le protèger de leur magie plus puissante que celle des sorciers , mais en reculant pour retourner dans les cuisines , il trébucha sur un corps inerte.

< Haaa! Un Cadavre ! >

Tombé à pleins ventre sur un corps qui ne connaissait pas, mais qui ne bougeait pas.
Était-t-il mort? Allait-t-il se réveiller en sursaut et kidnapper le garçon?
Christopher se débattait sur le corps, car il avait l'impression de sentir les mains le toucher. Il faisait le baçon. (Expression pour dire qu'il bougeait de tous les sens) C'était son imagination! Prenant ses esprits, en se donnant des claques au visage.

< Christopher, regarde si il respire encore >

Non! Pas le temps de savoir, si il était encore vivant. Pas le temps d'avoir
de la pitié pour un homme qui lui faisait peur. Le blondinet eu la brillante idée de
lui voler ces vêtements tout en lui laissant son calçon. Un mangemort nudiste!
Beurk, l'ordre ne pourrait pas survivre à celà. Dans un coin perdu, car
le prince charmant avait décidé de s'éloigner de l'action, il enfilait son costume.
Un déguisement un peu trop grand mais efficace! Sa baguette à la main, il montait les escaliers magiques pour monter dans la tour des Serdaigle.

Il avait cette voix qui entendait, un murmure qui l'appelait...

< Mister Duncan, retournez-vous!>

Un tableau lui parlait, et s'ouvrait à lui pour un passage secret.
Un passage, qui mènait vers sa destination.. Sa Salle commune!
Le portrait se refermait discrètement après le passage du garçon disparu..


Chapitre 2: Le détracteur de l'amour

Au creu de ton oreille, entends-tu le souffle de sa voix? La voix de ton prince charmant qui avait autrefois conquérit le coeur. Le coeur que tu lui avais offert dans les chemins perdus de votre espacade dans les bois. Au fond de tes pensées, cette promesse était cicatrisée dans un souvenir. Prend le temps, de te replonger dans le néant de cette histoire que nous avons vécut et tu comprendras que cet homme ne pouvait pas être un traître à ces sentiments sincères. Au profond de son âme, tu ne pourrais pas nier qu'il resterait toujours ton Roméo et pour lui tu seras toujours cette petite sirène qui l'avait
sauvé de cette noyade dans ce monde qui avait été en ruines, quand cette autre femme lui avait volé son coeur si manipulable. Ce temps était révolu, car l'envoutement de la succube, avait été rompu par la faute de l'amour que lui portait.
L'amour était une puissante source de pouvoirs magiques. L'amour était un don qu'il ne connaissait pas ni le blanc et ni le noir. Ce sentiment n'était qu'une émotion nuageuse. À cet instant, où cet homme masqué d'un masque qui cachait son visage angélique et qui camoufflait son identité pénètrait dans la pièce où il fût troublé part se qu'il voyait. Confus dans ses pensées, il ne savait plus croire en la fantaisie de ses sentiments, car dans sa tête se défilait les illusions qui s'imaginaient. Au fond de son coeur, il ne faisait que souffrir, car en lui était né le péché de l'envie et le sentiment de jalousie. Il comprenait à présent, cette deception que sa douce avait pu ressentir aux moments, où il avait été confus dans ces sentiments. Anéanti, par l'absence de ta présence à ses côtés était comme la vie qu'on lui aurait enlevé. Pour lui, voir sa promise dans la nuit dans la salle commune, quand elle deviendrait rêver de son petit copain, l'avait brusqué car elle était avec un autre garçon que lui. Que lui trouvait-t-elle? C'est vrai que ce gamin était du même âge que sa petite reine des océans. Il était sans doute moin, étouffant
et plus amusant que le poète. Calypso en avait peut-être marre du romantisme du blondinet. Il ne pouvait pas s'empêcher de l'être, car il était un Roméo dans l'âme comme son géniteur qui avait fait la cour à sa mère durant des semaines, jusqu'à qu'elle finisse par craquer pour son paternel. Christopher ne voulait surtout pas obliger la rouquine à vouloir de lui. Il ne désirait pas être ce boulet, et ce fardeau pour
la sang de mêlée. Dans son esprit, il ne pouvait pas s'empêcher de se rabaisser, car il croyait qu'il le méritait. Le musicien voulait se punir de ses offenses. Comment pouvait-t-il penser qu'elle était attirée par ce bleu et bronze? Celui qui n'avait pas encore pointé
sa baguette sur lui. Étrange! Pourtant Roméo portait ce costume qui aurait dût l'effrayer. Ce déguisement de mangemort, qui aurait dût le faire paniquer. Comment pouvait-t-il laisser une femme en détresse et le défendre? Jamais! Non Jamais!
Que le frère de la préfète aurait laisser sa mignonne princesse, être angoisser dans la crainte et d'avoir surtout peur de lui. Il devrait lui faire plus confiance après tout Calypso semblait d'une sorcière très honnête. Parfois les gens étaient obligés de mentir, pour ne pas vouloir blessé une personne qu'on apprécait. Est ce que c'était le cas de sa belle?
Si c'était le cas, il devrait se méfier de sa clairvoyance et son talent pour lire les lignes de
la main, car son pouvoir serait le fruit d'une trahison. Il renoncerait à son prénom, ce prénom qui faisait de lui se qu'il était vraiment. Il ne voudrait plus jamais écouter les voix de sa raison. Roméo se laisserait bercer dans les bras dans la mort. Il se laisserait s'assoupir dans un sommeil sans vie, car il lui avait promis.. Il lui avait promis...

< Je ne vois pas ma vie sans toi>

Cette phrase qui lui répètait à l'instant même pour la rassurer. Cette voix qui devrait lui te sembler familière. Cette voix qui espèrait qu'elle allait te procurer des frisons.
Te faire frémir, comme la première fois où Roméo avait effleurer ses doigts sur le satin de ta peau. Le détracteur de l'amour s'avançait vers sa protégée. D'une main tremblante, il tenait sa baguette près à réagir, mais il s'avait qu'il n'avait rien à craindre car l'ennemi poignardait toujours par en arrière. En arrière, il n'avait que cette porte qui venait au chaos et à l'enfer des couloirs. De son autre main, il avait enlevé le masque
qui ne faisait plus de lui cet inconnu. Un rictus amusé au coin des lèvres, le bleu et bronze déposait le masque dans les mains de ce gamin du prénom de Ciel tout en jetant un regard aussi obscure que l'âme du partisans du Lord. À quelques centimètres de sa belle,
il enmêlait ses doigts tenant sa baguette, dans ceux de Calypso. La baguette aux reflets violets de Christopher se trouvait prisonnière entre les doigts. Ainsi il pouvait calmer
sa rancoeur, et profiter de ce moment pour jouer un peu l'agace. Roméo dévisageait
d'un regard enflammé et amoureux son amoureuse. Un regard digne de la luxure, car cette nuit il désirait sa petite femme, mais elle n'était pas au coeur, de se changer les idées par cette tragique nuit, ou Dumbledore fût retrouvé mort tombant de la tour d'astrologie. Cette tour qu'on voyait très bien de la vue de la tour des Serdaigle.
On voyait même, la lueur de la marque des ténèbres reflèter dans la chevelure
argentée de Roméo. Dans un élan, plutôt lent il déposait sa bouche sur les lèvres de
son obsession. Un baiser qui symbolisait la protection qui lui procurait. Un baiser qui signifiait qu'il sera toujours là dans ce moment où la pluie règnait dans le coeur de sa Juliette. Il serait là, si leur heure de la mort arrivait. Ils mourront comme la fin tragique de leur histoire. Ils mourront dignement, dans leurs incarnations de Roméo et Juliette.
Tout le monde se souviendra de ce couple, car ils auront vécut la plus belle histoire d'amour de Poudlard.Ensemble ils erraient dans les couloirs, en tant que fantôme mais jamais séparer, car Roméo ne pourrait jamais se séparer de sa Juliette.


THE END
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