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 Jeu de mots, jeu de vilaines! [Pv Mercedes]
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MessageSujet: Jeu de mots, jeu de vilaines! [Pv Mercedes]   Jeu de mots, jeu de vilaines! [Pv Mercedes] EmptyJeu 16 Avr - 9:37:03

Londres, six heures du soir. Cette journée avait sûrement dû apparaître comme ordinaire aux yeux de bien des sorciers et moldus dans la belle ville de Londres. Mais pour une belle héritière aux longs cheveux blonds et au tempérament flamboyant, cette journée l'avait conduite au bord de la crise de nerfs! Et puisque tout avait commencé une semaine auparavant, il fallait bien expliquer d'où venait l'insoluble problème de la blonde héritière de la fortune colossale des Wainwright. Revenue pour les vacances d'avril afin de fêter Pâques en famille pour une fois, Rosalie n'avait pas été déçue de la manoeuvre lorsqu'elle était venue dire bonjour à son cher géniteur, Aaron. Celui-ci était au téléphone, et donc dans l'incapacité de dire un quelconque "bonjour" à sa fille...Seulement ce n'était pas le moins du monde un coup de téléphone professionnel. Du moins, l'étudiante doutait qu'il puisse appeler un collègue de travail "mon petit chat", ou alors c'était que son père avait pris un sérieux coup sur la tête. Par conséquent, Rosalie avait vu rouge en entendant parler d'une manière si inconvenante à quelqu'un d'autre que sa mère. Elle avait donc poussé la curiosité un peu plus loin, cet outrage ultime méritant qu'elle se penche dessus afin de donner les punitions nécessaires. Pour l'heure, voir ses parents se déchirer dans un quelconque divorce était le cadet de ses soucis...Mais la blonde héritière ne pouvait pas s'empêcher de penser que cette femme, qui qu'elle soit, devait certainement en avoir après la fortune colossale amassée avec le temps par Aaron Wainwright et son épouse Camélia. Elle monta donc à l'étage, prit le téléphone du couloir et le décrocha afin d'obtenir quelques menues informations en écoutant la dite conversation. Ce qu'elle entendit lui suffit: Visiblement, Aaron avait lâchement couché avec cette femme, dont le nom de Mercedes ne lui évoquait pour le moment rien. Son père se sentait-il coupable d'avoir honteusement cocufié sa femme? Dans tous les cas, si Rosalie n'était pas résolue à mettre au jus son auguste mère, elle n'était pas pour autant décidée à lâcher l'affaire. Pire, l'idée d'une filature royalement menée se mit à germer rapidement dans son esprit, comme si un soupçon de tempérament démoniaque refaisait surface. Elle attendait par conséquent que son père ne donne rendez-vous à son "amante" dans le premier café incognito venu et prit son plus beau manteau avant de se mettre à le suivre. C'était excitant de se trouver dans la peau d'une véritable inspectrice des travaux finis...Même si à la clé elle n'était pas certaine de ne pas avoir envie de se venger de son père une fois encore!

Après une bonne vingtaine de minutes de marche tout à fait discrète, Rosalie ne fut pas surprise de voir son père pénétrer dans un café mal famé qu'il devait penser indétectable. Elle attendit un peu avant d'y entrer à son tour, veillant par dessus tout à ne pas se faire repérer: Si cette Mercedes ne connaissait pas encore son visage ni son nom, son père saurait la reconnaître tout de suite. Elle n'y pénétra donc que cinq bonnes minutes après, se fondant dans la masse avec un brio qu'elle trouva presque anormal. Il ne lui fallut ensuite pas grand chose hormis une écoute attentive afin de ne pas perdre une miette de ce que se disaient les deux amants: Cette femme à la beauté mystérieuse semblait dévorer des yeux son père et boire littéralement les paroles de Aaron, et son père semblait comme hypnotisé par son charme irrésistible. Même Rosalie comprenait en la voyant comme il avait fait pour ne pas lui résister. Même si elle trouvait sa mère bien plus belle, elle n'en restait pas moins une jeune femme fort agréable à regarder. Mais elle chassa rapidement cette idée de son esprit et sortit rapidement du café tandis qu'elle estimait en avoir assez entendu. Il ne manquait plus qu'à attendre que son père débarrasse le plancher afin qu'elle puisse la suivre et connaître ses habitudes de vie...Chassez le naturel, il revient au galop: Rosalie avait toujours été une jeune femme fort curieuse.

Durant toute une semaine, la blonde héritière s'était lancée dans une véritable chasse à l'homme, épiant habilement chacun des faits et gestes de l'amante de son père: De sa visite chez la manucure magique jusqu'à une certaine entorse au régime résidant dans la visite d'une boutique de bonbons. Rosalie avait rit toute seule en voyant combien la demoiselle à l'allure si élégante avait acheté un bon kilos de différents bonbons, en mariant les couleurs assez habilement, il fallait l'avouer. L'étudiante ne pouvait pas deviner que cette femme avait un enfant...Elle ne pouvait donc que songer qu'il s'agissait là d'une petite entorse bien méritée, sans doute après avoir passé la nuit dans les bras d'un autre homme. Pour sûr, un homme avait défilé durant cette semaine. Rosalie ne savait pas si elle couchait avec lui ou bien si elle était en affaire avec lui, mais dans tous les cas, ses visites parmi l'environnement de ce seul homme était variées. Elle nota par conséquent dans son calepin le nom de chaque rue dans laquelle elle s'était rendue, jusqu'aux noms de quelques magasins auxquels elle avait rendu visite lorsqu'elle avait pu déniché cette information. Et au final, ce fut le samedi soir à dix huit heures que la belle blonde se décida enfin à entrer en scène. Elle se paya le culot d'appeler la dite Mercedes chez elle, n'ayant cure qu'elle soit en rendez-vous ou occupée d'une quelconque manière, et prit soin de lui balancer au nez qu'elle était en train de détruire une famille. Evidemment, Rosalie ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait...Par conséquent, elle maquilla sa voix comme elle le pu et raccrocha le téléphone dès que sa menace fut lancée. C'était une approche d'intimidation faite juste comme ça, avant qu'elle ne reprenne sa lutte acharnée et qu'elle ne décide de se dévoiler réellement. Pour cela, elle attendit que Mercedes se rende au célèbre magasin de vêtements de luxe Tissard et Brodette afin d'y pénétrer à son tour...


" - Est-ce l'un de vos nombreux amants qui vous paye toutes ces friperies luxueuses? "

Sans même saluer ou prononcer la moindre parole aimable, Rosalie s'était présentée à elle de la manière la plus appropriée à son caractère emmerdeur. Car oui, l'étudiante était une véritable emmerdeuse lorsqu'elle s'y mettait, et grand dieu! Elle ne s'en cachait surtout pas.
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MessageSujet: Re: Jeu de mots, jeu de vilaines! [Pv Mercedes]   Jeu de mots, jeu de vilaines! [Pv Mercedes] EmptyMer 22 Avr - 22:28:38

Tissard et Brodette...T comme Tellement tellement chic, B comme Bien au-dessus de tes moyens...le paradis des modeuses invétérées, l’enfer de leurs époux désespérés.

Mercedes passait pratiquement sa vie dans ce temple du luxe et du bon goût.
N’étant pas mariée, elle n’avait personne pour lui souffler dans le cou d’un air furieux pendant qu’elle vidait allègrement son compte en banque, ou pour lui hurler dessus à la maison en voyant qu’elle venait de dépenser une année de salaire pour des chaussures (de toute façon il ne faut jamais jamais dire de mal des chaussures).
Etant femme au foyer, elle avait tout le temps nécessaire pour aller baver aux défilés, décider de sa nouvelle garde-robe et courir les boutiques pour les dévaliser.
Choyée et couverte de fabuleux présents par ses soupirants, elle n’avait qu’à revendre l’un d’entre eux (les cadeaux, pas les soupirants, ça se vend moins bien) pour s’assurer des folies.

Pourtant, en cette fin d’après-midi, Mercedes s’ennuyait ferme. Comme souvent ces derniers temps d'ailleurs. Son ami Paolo, styliste attitré de la marque, était en déplacement à Milan, et il fallait bien avouer que sans lui et les cris de poule hystérique qu’il poussait à tout bout de champ (on atteignait le suraigu quand un bel adonis passait le seuil de la boutique feutrée), T&B manquait un peu de charme.
Certes, les articles étaient très beaux, les sacs, les chaussures et les vêtements étaient de ceux dont la vue suffit à vous mettre de bonne humeur pour toute la journée (bien sûr si vous n’avez pas trois mornilles dans votre compte ça vous met juste bien la haine). Mais qui mieux que Paolo pouvait incarner la folie qu’était parfois la Mode ? Et personne ne pouvait briser la glace d’austérité de la boutique comme lui, car après tout, quand il n’était pas là, ce n’était qu’un sanctuaire vide mais rempli (oui ça peut se dire vide mais rempli) de vendeuses qui vous regardaient de travers si vous n’aviez pas "Je suis riche" écrit sur le front.

Justement, Mercedes était en affaires avec l’une de ces harpies peroxydées, qui, plantée devant elle comme un piquet, attendait patiemment que la belle brune choisisse dans quelle couleur elle voulait son nouveau sac. Noir, blanc, fuschia, turquoise, améthyste ? Pour plaisanter, la vendeuse lui avait conseillé de les prendre tous. Au regard que lui avait lancé Mercedes pour toute réponse elle s’était étranglée avec son rire aigu.

Les prendre tous ? Et pis quoi encore ? Quel mérite avait-on à être une personne de goût si l’on n’était pas capable d’en faire preuve au moment crucial ? Comment pouvait-on être une modeuse avertie si l’on se contentait de ramasser à la pelle tout ce qu’on voyait ? N’importe quelle patate venue du fin fond de la forêt pouvait en faire autant. Non, les vraies initiées savaient faire la nuance entre les plus petits détails, et trouver au milieu d’une foule d’articles presque identiques celui qui les mettrait le mieux en valeur.

Et puis si elle n’arrivait pas à se décider maintenant, qu’arriverait-il quand elle passerait aux chaussures ? Elle n’avait tout de même pas perdu la main !

Elle venait finalement d’arrêter son choix sur le sac au cuir améthyste quand une voix aux tons désagréables claqua derrière elle. Mécontente d’être apostrophée comme un paysan sur son âne, elle tourna sa petite tête ondulée vers l’intruse, le temps de lui jeter un regard indifférent. La jeune fille qui lui faisait face avait des allures de chat furieux, mais sa tête lui était tout aussi étrangère que sa voix. Qu’est-ce que c’était que celle-là ?

Haussant l’épaule, Mercedes se retourna vers la vendeuse pour lui faire signe d’aller emballer le sac.


- Je ne vois pas bien comment des friperies pourraient être luxueuses, lança-t-elle quand la vendeuse fût partie, sans un regard pour la blonde inconnue.
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