*Titre de ta nouvelle : pas vraiment une nouvelle, mais un roman : La dernière chevaleresse T1 : Le dernier soupir
*Présentation de l'histoire : Merlin et Viviane ont eu un enfant ensemble, l'enfant des légendes. Ce bébé est promis à de garndes choses : les portes de la quête de Graal lui sont ouvertes. Mais dix-huit ans après sa naissance, il lui faut d'abord faire ses preuves...
*Protagonistes : Merlin, Viviane, Arthur, Lancelot, Galehot, et un personnage mystérieux dont je ne dirais rien
*Catégorie : autres : Hors Harry Potter
*Genre : Aventure/Amour
* Nombre de chapitres : inconnu pour l'instant
*Complet : oh non!

Par une froide nuit d’hiver, personne ne s’aventurait près du Lac, situé sur le royaume continental des terres du roi Uther-Pendragon. Pourtant, si on était assez bien informé, on pourrait y pénétrer : il révèlerait non pas une eau glacée par l’hiver persistant, mais un vallon verdoyant, avec une ville riche et prospère, décorée avec beaucoup de goût. En contrebas de cette ville, un château agréable avait été construit il y a bien longtemps par les propriétaires de ce lieu ensoleillé, même en plein hiver.

A l’intérieur de ce château, un homme d’une quarantaine d’année, les cheveux et la barbe blonds, mais déjà blanchissants. Cet homme, habillé d’une robe bleutée et d’un chapeau assorti, faisait les cent pas devant une porte close. Il marmonnait, la voix grave et triste, mais l’œil brillant et alerte :

- J’aimerai tant me transformer en courant d’air pour regarder dans cette chambre ! Mais ma Viviane m’en voudrait trop…Il ne faudrait pas que je la vexe, elle m’en voudrait trop, et pour trop longtemps.

L’homme tapa du poing sur un mur, éclata d’un rire nerveux, sans joie, et se prit la tête dans ses mains.

- Viviane, ma Viviane…Cela fait presque une heure que tu es là dedans. J’espère que tu va bien.

Il réfléchit quelques instants, puis animé d’une résolution nouvelle, commença à incanter dans une langue disparue*, utilisée seule par les druides et les mages. A ce même moment, la porte s’ouvrit, révélant une femme d’une extrême beauté, qui paraissait avoir vingt ans, de longs cheveux blonds-dorés volant sur ses épaules. Accompagnée d’une servante sans âge, elle portait un bébé dans ses bras nus. A la vue de l’homme, la bouche ouverte dans une expression stupide, car stoppée dans son élan**, elle adressa un regard de reproche :

- Cette pièce avait un mur anti-magie, espèce d’idiot, tu n’aurais de toute façon pas pu rentrer ! Enfin…Merlin…Tu es papa ! Et c’est une fille !

Le grand mage Merlin –car c’était lui- se dérida, sourit, enlaça sa dulcinée et sa fille. En pensant à tout ce que le Lac avait fait pour lui, il rit aux éclats, et caressa la tête de son enfant.

- Et toi tu es une maman, ma Viviane…La plus jolie et fraîche des mamans.

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*Autrement appelée le runique.

** Et sans doute aussi subjugué par la beauté de sa femme.