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 Samaël Di Leone (Serpentard)
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MessageSujet: Samaël Di Leone (Serpentard)   Samaël Di Leone (Serpentard) EmptyMar 17 Fév - 1:40:48

- Nom : Di Leone
- Prénom : Samaël
- Âge en HJ : 18 ans.
- Âge du personnage : 17 ans.
- Comment avez vous connu le forum ? DC ! (Ou TC ?)


Il y avait eu cette nuit. C’était une nuit semblable aux autres, mais qui différait de tout par le fait que, cette nuit là, son père était venu à son chevet le faire émerger de ses songes. Réveillé, il avait entendu le père lui parler, sans ne réellement l’écouter, et n’était parvenu à en comprendre un mot, si ce n’est quelques bribes, quelques bouts de phrases ici et là. Et puis, le père était reparti, laissant le garçon dans sa légère incompréhension. Légère, car s’il n’avait pas réellement compris ce que son père avait bien pu lui raconter, il en avait conscience, et pour cause, ce discours, depuis plusieurs semaines désormais, il s’y était préparé. Lorsqu’il se lèverait, le garçon devrait prendre sa valise et quitter le pays pour rejoindre l’Angleterre.

Allongé dans le creux de son lit, il a placé une brune entre ses lèvres et en a léché le bout, du coin de la langue. Quelques brins de tabac froid et humide sont venus se joindre à son palais avant qu’il ne daigne l’allumer. Le cliquetis métallique du briquet a résonné un infime instant dans la petite chambre noir, puis il a daigné se lever pour séparer les rideaux de velours. Le nez contre la fenêtre, il a regardé le ciel, cherchant les étoiles, mais celles ci semblaient avoir jugé préférable de se cacher derrières les nuages d’encre bleue. Sa main s’est posée à son tour sur la vitre froide pour y trouver un rafraîchissement quelconque, puis ses doigts ont glissés lentement. Il est retourné s’allonger sur les draps chauds, les yeux grands ouverts, fixant le plafond, le regard perdu, retourné au plus profond de ses songes. L’été touchait à sa fin, mais de ses vacances, il n’avait pu ôter ces images de ses pensées. De toute évidence, elle le hantait toujours. Il fallait le comprendre. Qui eu put résister à telle grâce dans le corps d’une enfant ? À bien y réfléchir, il lui devait tout. Aussi bien ce qu’il avait pu gagner que la totalité de ce qu’il y avait perdu. Il l’avait connue un an plus tôt. Une nouvelle élève, fraîchement arrivée de France. Leur rencontre n’avait été que le fruit du plus simple hasard, mais si rien ne lui ferait jamais croire au destin, il s’était rapidement rendu compte que sans doute ceux là avaient été faits pour se trouver. Ils avaient vécu un amour rapide, une histoire dont la torpeur était proscrite. L’idée était de vivre vite. Vivre vite pour ne pas mourir vieux. Vivre vite pour mourir jeune. Vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre. La fougue des premiers jours n’avait cessé de croître, jusqu’à ce que la jeunesse luxure ne se faufile en tout lieu. Sans doute pensait-il que s’ils s’adonnaient ainsi à l’exclusivité de telles actions, alors ne seraient-ils rien de plus que de simples amants. Car à dire vrai, il se refusait à l’idée de couple. Il était effrayé par ces liens. Il les craignait plus que tout. Il avait peur des liens, de l’attachement, pour les responsabilités qui en découlaient. Peur d’aimer et de l’être en retour. Peur d’aimer pour décevoir bêtement. Peur de faire confiance à quelqu’un qui finirait par bêtement le décevoir. Autant dire que leur histoire a été sérieusement handicapée par ce trait précis de son caractère. Au bout de quatre mois de relation - ce qui, soit dit en passant, marquait un point historique dans l’histoire des relations, en terme de durée, qu’il avait pu entretenir -, il refusait toujours le partage. Il n’a jamais parlé de son passé à personne, jamais il ne l’a évoqué. Il n’a jamais eu de cesse que de le laisser derrière lui et de ne jamais y revenir. Au bout de trois mois, elle ne savait toujours rien de lui, simplement ce qu’il acceptait de lui laisser entrevoir, tout était calculé. Car ce qu’il portait en lui était ce qu’il était réellement. C’était ce qu’il se plaisait à nommer le Principe de la pellicule. Une pellicule ayant besoin de noir pour exister, pour peu qu’on ne l’ouvre, qu’on ne l’expose à la lumière, alors la pellicule est foutue, il n’y a plus rien dessus. Jusque ce jour là, il n’avait eu de cesse de se considérer tous deux comme l’union de deux individualités. Et, malgré cela, il n’appréciait rien d’avantage que d’en apprendre toujours plus sur elle, sur son vécu. Il n’aimait rien plus que l’idée d’avoir à faire à une fille qui ait un passé. Une contradiction à l’état pure. Seulement, voilà, il ne parlait jamais de lui et ne tremblait qu’à l’idée, aussi furtive soit-elle, de pouvoir dépendre d’elle, ou, pis encore, qu’elle n’en vienne à commettre l’irréparable erreur de ne sincèrement l’aimer. Et puis, elle lui a dit je t’aime. C’était une nuit de vacances, relativement chaude pour la saison. Elle s’est lovée contre lui, elle l’a regardé dormir et puis elle lui a dit je t’aime. Il y avait entre son coeur et ses poumons une toute petite bille de plomb, une bille si fine mais si lourde qu’elle semblait le percer depuis l’intérieur. Et, depuis toujours, il avait ressenti cette pointe en son sein. Ce picot d’acier trempé qui l’empêchait de trouver le sommeil et le forçait à passer ses nuits les yeux rivés sur le plafond, à attendre que le jour vienne. Il haïssait la nuit pour cela, peut-être même presque autant qu’il ne l’aimait. Il aimait la nuit car, la nuit, tout se fait calme, tout est paisible. On parle de choses sérieuses, la nuit. Mais seul, la nuit, il ressassait de vieilles histoires, de vains faits qu’il refusait de se pardonner et, pour cela, il la haïssait. Et puis, lorsqu’elle lui a dit je t’aime, il a senti cette bille s’éteindre. Pour une seconde, seulement, car à vrai dire il se refusait bien de la croire. Mais cette seconde, le picot s’est évanoui et, il a su qu’un cap venait d’être franchi, aussi bien pour eux-deux que pour lui-même. Quelques filles s’étaient bien un jour risquées à lui dire je t’aime, mais, chacune d’elles, il les avait alors rejetées, de diverses manières, toutes différentes, plus ou moins diplomatiques. et puis, lorsqu’elle lui a dit je t’aime, il a maintenu ses yeux clos et s’est tourné vers elle. Il a penché sa tête pour venir la placer là, doucement, dans le creux de son cou. Sans doute n’a t-elle jamais su qu’il l’avait entendue. Mais, là, contre sa chair, respirant sous son visage, il a senti la bille lutter pour sa survie. Dans le fond, bien sûr, le seul coupable de cette survie n’était autre que lui même, qui se refusait toujours autant à l’idée de pouvoir être aimé, sincèrement aimé ; ou du moins presque autant car la bille, pour la première fois depuis toujours, a subit la plus terrible des luttes. Ce n’était plus qu’une question de temps, désormais, pour qu’elle ne s’évapore entièrement et, aussi bille de plomb fut-elle, elle-même le savait parfaitement bien. Et, de toute évidence, ces quelques mots ont suffit à le bouleverser. De fait, il se mit à accepter l’idée de couple, et de s’y plaire. Ils ont rapidement cédé à chacun des moindres clichés de couple. Il se surprit à lui parler avenir, lui qui n’était jamais parvenu à se projeter ne serait-ce que dans la minute à suivre.
Et puis, il y a eu cette soirée, dans les parcs de l’école, simplement éclairés par les lueurs de quelques bougies. Plusieurs heures ont passées sans que le moindre mot ne fut prononcé. Le regard perdu dans le vacillement fébrile des flammes, ils se sont laissés porter par ce silence qu’une musique troublait, mais à laquelle ni elle ni lui ne portait la moindre attention. Un de ces instants où l’on ne dit plus rien, où l’on ne pense plus rien, où toute notion du temps est imperceptible, où le moindre son aurait tout gâché. Un instant que l’on ne vit qu’une fois, auquel on ne repensera plus, mais dont l’enseignement seul survit à l’oublie : il faut savoir profiter du temps sans se forcer à agir. Profiter de la vie jusqu’à son dernier souffle ne signifie en aucun cas être forcé de Faire. Ne pas faire, ne rien faire, possède un sens tout aussi beau. Alors, elle s’est levée, et s’est mise à danser. Walkyrie frappée de démence, ne se laissant régir par aucune autre musique que celle qui s’écoulait en son esprit, sous le regard béat du garçon. Il lui a demandé de lui apprendre à danser. Elle a rit, un peu. Puis elle a ôté la cigarette qu’il tenait entre ses lèvres, elle s’est levée en le prenant par les mains et l’a fait se mettre face à elle. Elle l’a guidé sur les bases mais, très vite, il a semblé comprendre, et ses pas glissaient comme naturellement. Et puis, elle a été déçue lorsque la pluie a commencé à tomber. Elle a pensé qu’il jugerait préférable de rentrer, au chaud, dans l’appartement. Alors, elle s’est déliée de ses bras, elle a fait volte face et s’est dirigée de quelques pas vers l’école. Mais il aimait la pluie. Il lui a saisi le poignet, doucement, et l’a retournée tout contre lui. Et puis, la pluie ne les a plus empêchés de danser.
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MessageSujet: Re: Samaël Di Leone (Serpentard)   Samaël Di Leone (Serpentard) EmptyMar 17 Fév - 1:41:25

Il lui avait fallu admettre qu’avant de ne la connaître, il n’avait pas vécu. Jusqu’ici, il n’aurait pu se considérer comme autre chose qu’un enfant, un simple enfant, loin des préoccupations adolescentes habituelles. Mais elle avait eu l’audace de le réveiller, de lui apprendre à profiter de la vie. Il avait à son contact changé du tout au tout. L’enfant réservé qu’il était avait rapidement laissé place à un jeune homme bien décidé à ne jamais entrer dans le monde des adultes, vivant ses actions avec la fougue déraisonné, grandiloquente et excessive de sa jeunesse. Ensemble, ils se plaisaient à repousser les limites, renoncer à accepter de se courber face à l’ordre établi, refuser toute autorité autre que la leur.
Si bien que le jeune couple, dans un cumul d’actes alliants la sottise de l’enfance à l’aveuglement de l’adolescence, était parvenu à se faire renvoyer de l’école de Durmstrang, couvrant par la même leur famille d’une honte certaine. Il en avait rit. Il était heureux ainsi, et n’aurait voulu changer pour rien au monde. Il lui a dit qu’ils n’avaient qu’à partir, ensemble, loin de tout cela. Vivre à leur manière, tous les deux, quitte à se retrouver seul, tant qu’il était auprès d’elle, et elle auprès de lui, quoi qu’il advienne, la situation lui conviendrait à merveille. Alors, elle a plongé son regard droit dans le sien, et elle a rit. Un rire sans joie. Un rire qu’il a haït. Un rire moqueur. Elle lui a dit de grandir. Elle lui a dit que ces vaines utopies adolescentes étaient vouées à l’échec, qu’elle avait toujours pensé que grandir était quelque chose qui se faisait naturellement en vieillissant. Mais que c’était un choix que l’on a à faire. Et, si ça n’en avait pas l’air comme ça, il fallait un sacré courage pour s’y résoudre. Un sacré courage, ou simplement un profond désespoir. Car vient un âge où il faut se rendre à l’évidence. Comprendre que notre enfance est passée, admettre que viennent de s’achever les plus heureuses années de notre vie, et accepter le fait qu’elle ne consistera désormais plus qu’à la recherche vaine d’une plausible équivalence, rapidement surmontée par la fatale disparition de l’espoir d’un jour y parvenir. Elle lui a dit que, de toute évidence, s’il n’avait toujours pas comprit cela, alors ces deux là n’avaient strictement rien à voir ensemble. Il a eu mal, au fond de lui, en comprenant qu’elle tendait à devenir l’exemple même de ce qu’elle aurait répugné quelques semaines à peine auparavant ; un Être sans Rêve. Une Déesse Déchue. Il a eu mal lorsqu’il a comprit que le plus triste résidait dans le fait qu’aujourd’hui comme hier, elle avait toujours été sincère. Simplement, elle avait changé de sincérité. Car ce ne sont pas tant les choses qui changent que notre façon de les appréhender. Elle l’a laissé là, dans le hall de cette école, et ne s’est pas retournée lorsqu’elle lui a demandé de partir et de l’oublier. Elle a ajouté qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle ne l’avait jamais aimé. Ce n’était pas nécessairement vrai, mais elle a pensé que le message passerait plus clairement. Elle ne s’est pas demandé si elle l’avait blessé. Pas vraiment qu’elle était incapable de s’en rendre compte. Simplement que ça ne l’intéressait pas.
De ce jour, son père n’eut de cesse que de faire des pieds et des mains pour lui permettre d’être transféré dans une autre école. Il y passa la totalité de ses vacances d’été. Son fils, lui, de ce jour, n’eut de cesse que de se renfermer sur lui-même, plus que jamais. Il se rendit compte qu’il avait toujours eu raison. Que les liens, aussi ancrés soient-ils, finissent toujours par rompre. Alors, il s’est juré de ne plus jamais s’attacher à quiconque. Il a couvert sa solitude sous un voile de fierté, feignant la prétentieux au moindre ère suffisamment fou pour alors se risquer à l’approcher. Son regard gagna en nostalgie ce qu’il avait perdu en éclat. L’été touchait à sa fin lorsque son père vint le voir pour la première fois avec des nouvelles enfin concluantes. Il finirait sa scolarité à Poudlard, en Angleterre. Il savait qu’elle était repartie en France, à Beauxbâtons. Et lorsque son père se risquait à lui en parler, il feignait l’indifférence. De toute évidence, il n’avait cessé, pas une seule seconde, de l’aimer, du plus profond de lui-même. Mais il se refusait de l’admettre auprès de quiconque, à commencer par lui-même.

Et puis, le mégot entre ses lèvres lui brûlait le palais, le forçant à émerger de ses songes. En dedans, il faisait bien trop chaud, son sang commençait à bouillir. Il lui fallait retrouver la fraîcheur des rues désertes. Il a attrapé sa cape et, en relevant le col avant de saisir sa valise, il est sorti fouler de quelques pas les pavés jusqu’à rejoindre la carriole qui le mènerait à la gare. Son père l’a rejoint. Il lui a dit de ne plus penser à elle. Pour toute réponse, il a feint l’indifférence, prétextant que, de toute évidence, il ne pensait plus à elle depuis maintenant plusieurs mois. Lorsqu’il ont rejoint l’Angleterre, l’année scolaire avait commencé depuis une bonne semaine, peut-être deux. Peut-être même un mois, il n’en avait à vrai dire pas la moindre idée, et s’en moquait éperdument. Un homme les y attendait. Un type relativement grand, dont la pilosité n’avait d’égal que sa puanteur forestière. Le garçon n’a pas bronché. Il n’a rien laissé paraître du léger dégoût que lui inspirait l’être. Son père les a laissés là, l’enfant et le géant. Tous deux ont rejoint le château, et l’homme l’a mené à un bureau, dont l’accès n’était possible qu’au moyen d’un mot de passe des plus déstabilisants, compte tenu de la renommée de l’homme visé, à une gargouille de roc. Ce fut au tour du géant d’abandonner l’enfant, qui monta lentement l’escalier en colimaçon menant au bureau. Ce fut dans ce bureau que sur la tête du garçon fut apposé le Choixpeau. Choix des plus logiques, ils n’allaient tout de même pas restituer une nouvelle cérémonie dans l’unique but d’accueillir un simple nouvel élève. Et puis, cette sensation, en lui, fut des plus étranges. Il eut l’impression que l’on tentait avec une facilité déconcertante de s’introduire dans son esprit pour y fouiller ses pensées à la recherche de quelconques indices aptes à décrypter la complexe personnalité du garçon. Mais, il lui fallut bien admettre que, pour le moment, il n’arrivait en rien à se concentrer. La totalité de ses pensées reposaient désormais sur cette école, sur les possibilités qu’elle lui offrait. Quelque chose était mort en lui depuis désormais plusieurs mois. Et tout laissait à penser que, s’il voulait pouvoir l'éveiller, d’une manière ou d’une autre, c’était ici que cela se passerait. Le garçon se fit alors la promesse solennelle, en plus profond de son sein intérieur, que cette école lui permettrait non pas de devenir quelqu’un, mais de devenir l’Être. Celui qui changerait les choses. Celui que rien ne pourrait atteindre. Certes, il n’était pas dupe de sa propre prétention. Il ne serait jamais un héros, ni même une personnalité réputée. Mais il s’en moquait éperdument. Il ne changerait jamais l’histoire. Mais il pouvait changer la sienne. Il était encore temps de se reprendre en main. À partir de ce jour, il se vouerait corps et âme à tenter de cerner ses propres limites pour les repousser dans leurs derniers retranchements. Il trouverait le maximum de ses capacités et les pousserait encore pour atteindre ce qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir un jour atteindre. Ce n’était pas une question d’ego. Il ne voulait rien prouver à quiconque. Il ne voulait rien avoir à faire avec quiconque. C’était une question d’estime de soi. Il voulait savoir de quoi il était capable. Il se savait avoir la force de son ambition, aussi démesurée soit-elle. Certes, il était en ce point précis gonflé d'orgueil. Mais ce qu’il savait surtout, à l’instant présent, était que cette école lui fournirait les clés pour atteindre son objectif.
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MessageSujet: Re: Samaël Di Leone (Serpentard)   Samaël Di Leone (Serpentard) EmptyMar 17 Fév - 20:36:32

Pour ton transfert, Dumbledore t'enverra à...

SERPENTARD !


HJ : validé, mais il faudra que tous tes comptes soient actifs hein Wink
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MessageSujet: Re: Samaël Di Leone (Serpentard)   Samaël Di Leone (Serpentard) Empty

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