Nom : Läus

Prénoms : Samael

Age HJ: 17 ans

Date de naissance: 21 février

Origine : Russie

Famille : J’ai, ou du moins j’avais puisque je ne peux plus le considérer comme tel, un père prénommé George et une frère, Antoine , qui aurait du fêter ses 18 ans le mois prochain… Je dis « aurais du » car, comme vous l’avais peut-être deviné, il est décédé. Et c’est moi qui l’ai tué.

Histoire :

C'était la nuit du 21 février, et ce petit bout de chair rose qui braille est le héro de l'histoire que je vais vous raconter. De mon histoire. Petite chose de rien du tout, trop fragile, pourtant capable de percer les tympans des adultes. Hurlant car personne ne s’occupe déjà plus d'elle. Car la triste vérité est qu’âgé d’à peine quelques secondes,elle est déjà un assassin… Ma mère, en me donnant la vie, venait de perdre la sienne ; en me mettant au monde, elle partait en voyage pour un autre.
Mon père, qui l’aimait sincèrement, pleurait toutes les larmes de son corps au dessus de son visage pale, jetant parfois des regards haineux à celui qui avait pris la vie de sa femme. Et en raison de ce qu’il considérait pleinement être un meurtrier, il nomma son fils Samael.

Samael Läus.
Un nom qui, somme toute, me correspond bien.
Mais laissez-moi vous contez mon histoire, vous pourrez ainsi en juger vous-même.

Le petit garçon a aujourd’hui cinq ans, mais personne ne se souvient de son anniversaire, part son grand frère adoré qui lui a offert sa vieille toupie. Ravi de se cadeau fabuleux, Samael joue avec depuis l’aube, demandant a ‘Toine la meilleur façon de la faire tourner, de la conserver… De taille normale, Samael était un gosse adorable avec ses cheveux noirs mi-longs qui brillaient au soleil, et ces yeux noirs profond qui pétillaient. Sa petite bouche rouge riait presque tout le temps, surtout en présence de son frère qu’il chérissait par-dessus tout. On le lui disait souvent qu’il était beau, et, avec l’innocence de son age, il acceptait le compliment d’un grand sourire, persuadé que ces simples paroles étaient les gages d’amour que son père ne lui témoignait jamais. Il n’avait pas conscience que son géniteur le haïssait, non, il était trop jeune pour admettre cette idée, et pensait simplement qu’il n’avait encore pas accompli les exploits qui lui vaudraient un sourire fier de la part de son père.
Mais contrairement a ce qu’il pensait, George n’avait pas oublié son anniversaire, et alors que le soleil commençait a décliner, il alla chercher Samael qui jouait dehors avec Antoine, construisant des bonhommes de neige. Il l’entraîna dans la bibliothèque et en sortit une large Bible que Samael regarda avec un peu de crainte. Profondément chrétien, le paternel avait interdit d’un œil menaçant à ses fils d’y toucher, et particulièrement au plus jeune qu’il considérait comme impur. Il lui ouvrit le précieux livre et lui montra un passage assez court qui parlait du tout début de la vie. Qui parlait de Dieu et d’un de ses anges, belliqueux, rebel. Samael. Cet ange qui devint celui que l’on appelait aujourd’hui le Diable, Satan… George cherchait par là à lui faire comprendre de quelle manière il le voyait, pour quelles bonnes raisons il lui avait donné ce nom. Qu’espérait ce père a ce moment ?! Que le jeune garçon s’enfuit ? S’excuse ? C’était sans compter son innocence à tout épreuve.
Samael referma le livre avec un large sourire et dit a son père avec une sincérité candide :

« J’suis un ange alors. Ca veut dire que tu m’aimes un peu ?! »

Et sans lui laisser le temps de répondre, ce qui lui évita une terrible déception, il se précipita dehors pour informer son frère de son nouveau statut, avec cet immense sourire qui le caractérisait.

« ‘Toine je suis un ange ! ‘Toine ! ‘Toine, je suis un ange ! »

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C’est les grandes vacances de ses sept ans, et Samael est maintenant conscient qu’il n’a rien d’un ange aux yeux de son père, et qu’il ne gagnera sans doute jamais son affection. Pourtant, il essaye encore et toujours. De petit garçon rieur et turbulent, il est passé à un statut d’enfant malicieux et souriant, jouant toujours autant avec son frère. Aujourd’hui, ils faisaient un concourt de toupies ; cela consistait à la faire tourner le plus longtemps possible, en la dirigeant avec un bâton pour qu’elle suive un parcours. Si Antoine était plus doué, il lui arrivait de laissé gagner son petit frère, juste pour voir son sourire rayonnant.
Au cours d’un parcours particulièrement compliqué, Antoine, concentré, essayait de faire passer sa toupie dans le « virage de la mort », et ‘Mael, comme aimait le surnommer son frère, le regardait avec attention. C’est a ce moment la qu’il se passa quelque chose d’extraordinaire. La toupie d’Antoine s’éleva doucement dans les airs, dépassant sans problème le virage difficile, et continua à tourner sur place en l’air, sous le regard émerveillé des deux enfants.

« Waaahhh…. »souffla Samael. « Comment t’as fait ça ?! »
« J’sais pas, ‘Mael, j’sais pas du tout. »

Cette histoire aurait pu restée secrète entre les deux enfants, mais c’était sans compter l’arrivée de leur père. Celui-ci, lorsqu’il compris que ce n’était pas l’autre démon aux yeux noirs qui réussissait ce tour de magie, mais son fils adoré et chéri, sentit sa raison basculer. Ceci marqua la fin d’une période heureuse pour les deux enfants. En effet, cette goutte fut celle qui fit exploser le vase qui débordait depuis longtemps déjà ; George se mit à boire sans cesse, et devint terriblement violent. Il frappait ces fils, sans préférence, et avec la même et horrifiante force. Sans qu’aucun des deux n’en parle à qui que ce soit. Dans un commun accord, de peur d’être séparé. Tout, même les coups, tant qu’ils étaient ensembles.
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Samael atteignait péniblement ses neuf ans lorsque arriva le drame. Personne ne s’était rendu compte des coups donné par le paternel. Ils vivaient dans une ferme, éloignés de toute civilisation, et suivaient des cours par correspondance. Les deux frères se serraient les coudes pour sourire et rire encore un peu, malgré les coups qui pleuvaient nuit et jour, mais Antoine était plus fragile, beaucoup plus fragile. Malgré les repas a la becquée que lui sonnait Mael, il n’avait plus la force de se lever, ce qui mettait son père dans une rage folle. Malgré le nombre de fois ou Samael s’interposait entre George et ‘Toine, le jeune homme de 14 ans sombrait dans un sommeil profond d’où il ne se réveillait plus que rarement. Samael était encore trop jeune pour admettre la vérité, pour admettre que son frère mourrait.
** Pas sans moi, ‘Toine , pas sans moi… On a dit qu’on faisait tout ensemble, tu t’souviens ?! Alors attend moi un peu … **
Il s’accrochait à cette supplique, certain que son frère adoré l’entendait et acquiesçait. Ils avaient juré tout faire ensemble. Il ne pouvait pas l’abandonner. Pas maintenant.
Samael était aussi confronté à un choix terrible. Devait-il se rendre au village le plus proche et mander un médecin qui soignerait et protégerait son frère ? Il n’osait pas. Il ne voulait pas qu’on les sépare. Alors il se persuadait que Antoine guérirait seul, qu’il se relèverait bientôt. Qu’ils pourraient repartir jouer. Mais ce ne fut pas le cas.

Antoine mourut un jour pluvieux de décembre, sous les derniers coups de son père. Samael rentrait d’une balade dans les bois ou il avait cherché ces champignons que Antoine aimait tant. Lorsqu’il rentra dans la pièce, son père buvait une bouteille de whisky, les yeux rivé sur une forme gisante au sol, répétant sans cesse ces quelques mots.
« Et d’un. C’est fait… Et d’un. C’est fait … Et d’un. C’est … » Samael se précipita sur le corps sans vie de son frère, le secouant afin qu’il reprenne vie. Son cœur refusait d’admettre ce que son esprit avait compris en entendant la litanie du paternel. Il était seul. Son père daigna enfin tourner son regard vers le seul enfant qui lui restait, et d’un signe de tête, lui désigna ce qui restait d’Antoine.

« Fais en ce que tu veux… »Dit il, en ayant l’air de lui offrir un précieux cadeau qu’il ne méritait pas.

Alors Samael transporta tant bien que mal la dépouille de son frère dans le petit bois ou ils avaient l’habitude de jouer. Il creusa avec ce qui lui restait de force la tombe de l’enfant, l’y déposa, et reboucha le trou qui abritait désormais le corps désarticulé d’Antoine. L’enfant avait pleuré toutes les larmes de son corps, et le ciel qui n’en pouvait plus de cracher de l’eau, semblait pleurer avec lui. Il était seul. Et il ne savait pas quoi faire. Rentrer chez lui et faire face au meurtrier du seul être qu’il aimait ?! C’était au dessus de ses forces. Alors, au dessus de la tombe d’Antoine, il sortit l’opinel qui lui avait servit à couper les champignon, et se taillada la paume de la main pour prêter serment.

« Un jour, ‘Toine. Quand je serais plus grand, j’te jure que j’reviendrais te venger. J’viendrais tuer ce…cet… Je le tuerais Antoine, pour toi, j’te le jure.»

Il serra la main, et quelques gouttes de sang tombèrent sur la masse de terre retournée. C’est à ce moment qu’il se passa quelque chose d’étrange. La croix en bois qu’il avait taillée à la hâte sembla prendre vie, et s’éleva au dessus de la tombe de son frère. Samaël la regarda avec un mélange de crainte et de passion. Il avait des pouvoirs, lui aussi. Comme ‘Toine. Persuadé qu’il s’agissait s’un signe de son frère qui approuvait son serment, son désir de vengeance s’accentua.

Mais il était encore trop petit, trop faible. Il devait attendre, alors il s’enfuit loin, très loin. Pour quelques années.

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Il était de retour. A ce moment, Samael était un jeune homme de 11ans, solitaire et méfiant, venu se venger. Enfin. Son désir de vengeance et sa culpabilité avaient marqué ses traits fins pour lui donner un visage fermé, dur. Entre temps, il était presque devenu un homme. Il avait appris à se débrouiller seul, à se battre, et son désir de vengeance, au lieu de s’atténuer avec le temps, s’était amplifié à n’en plus finir. Cette envie de meutre et de justice à la fois le maintenait en vie et l’abreuvait de violence.
Il était de retour. A genoux sur la tombe de son frère, pas une seule larme ne perlait sur son visage. Les traits durs, il faisait comprendre à son frère que l’héritage qu’il lui avait légué, à savoir ses dons, lui a bien servit de leçon, et qu’aujourd’hui, il était prêt à tuer son père. Il lui raconta aussi l’école dont il a entendu parler, en espionnant des gens qui semblaient avoir des pouvoirs extraordinaires eux aussi. Cette école se nommait POudlard, et après avoir accompli sa vengeance, il essayera d’aller là-bas. Il ne reviendra pas ici. Il raconta tout cela à son frère, avec le même amour qu’il y a trois ans.

Enfin, Samael se leva, et se rendit dans la maison ou il avait vécu son enfance. Il trouva son père dans un fauteuil de cuir, en train de boire, encore. Il n’a pas l’air plus malheureux qu’avant, et reconnut même son fils.

« Tiens, tiens, tiens… N’est-ce pas ce bâtard ingrat qui revient ?! »

Samael adressa alors un sourire goguenard devant la peur du paternel qui lisait cette haine immense dans les yeux de celui qu’il n’avait vu autrement que comme un insecte indésirable.

« Tu vois , je suis revenu… Et je suis venu réclamer la justice… Une vie pour une vie, papa … »

Il cracha plus qu’il ne dit le dernier mot.

« Je le savais. Tu as tué ta mère en naissant, puis ton frère en le laissant mourir de maladie, et maintenant tu es venu en finir avec moi… Tu es véritablement la réincarnation du diable dont tu portes le nom…»

« Quelle perspicacité …».répondit le jeune garçon avec froideur, pourtant fort touché par les accusations de l’homme.

Il porta à celui qui aurait du être son père un coup de couteau au niveau du ventre, et alors que l’homme tombait a terre, il frotta un briquet. Une étincelle jaillit, il la souffla sur le précieux tapis de son père qui s’enflamma immédiatement.
Lorsqu’il sortit de la maison, elle n’était plus que flammes et cendres. Alors Samael se retourna une dernière fois vers le brasier, pleurant de solitude, de remords, non pas pour son père, mais pour son frère et sa mère. Les dernières paroles du paternel l’avaient touché plus profondément qu’il ne l’avouerait jamais, semant en lui la graine du doute et de la culpabilité

« Je suis un meurtrier…. » souffla t’il.

Et cette pensée, au lieu de l’affoler, le résigna. Cette fois-ci, au moins, il l’était par choix.

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Voila mon histoire. Pitoyable n’est-ce pas ?! Un pauvre gamin, ballotté par les événements. Mais voila, j’ai changé. Aujourd'hui, je ne crois plus au destin , et de toute façon , celui-ci ne croit plus en moi non plus.
Pour ceux qui se le demandent, j’ai trouvé cette école grâce à quelques sources.
Et me voici,moi,, Samael Läus, nouvel élève à Poudlard…

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Aujourd'hui, Samael se retrouve dans la salle commune, appelé comme tant d'autre élève avant lui afin de poser sur la tête ce vieux choixpeau décrépit. Le jeune homme le jugea d'un air méfiant. Que savait ce vieil objet de lui pour décider ainsi de sa destinée ? Que pouvait lire dans ses pensées et dans ses souvenirs ? Il se forca pourtant à le porter sur son crane, et attendit le verdict du vieux chapeau. Il avait entendu parler des maison, et celle ou il se voyait à peu près était celle de Serpentard .. Ou bien Griffondor .. Ou bien ... Mais comment savoir ? Se connaissait-il suffisement pour décider de sa maison ? Il se savait méfiant, mais pas froid, courageux, mais pas téméraire, belliqueux, mais pas violent...
Samaël décida donc d'attendre le bon vouloir de ce choixpeau, puisque , d'après ce qu'on disait, il ne se trompait jamais... Un furtif moment, il eut la vision de son frère avec ce meme chapeau sur la tête et se demanda dans quelle maison on aurait pu l'envoyer. Une haine indicible lui vrilla l'estomac qu'il réprima vite afin de se concentrer sur la décision de ce maudit choixpeau qui tenait un peu de sa destinée entre ses bouts de tissus ...

Huuuummm...


Je dirais....



SERPENTARD !!!



[ Je te prends mais ton cas a suscité quelques interrogations. En effet, ton histoire est assez particulière. En général, on préfère que les élèves aient une histoire simple, plus 'réaliste". Néanmoins ton niveau en français est bon, ta fiche est bien écrite et je t'en félicite! A l'avenir, n'oublie pas que ton personnage n'a que 11 ans... Fais le donc agir comme un gamin de 11 ans! Utilise aussi un corrcteur pour les rares petites fautes d'orthographe qui trainent! Bon jeu! ]

[ Bien compris le message, Samaël va reprendre l'expression et les actes d'un gosse de 11 ans :) Merci .]

Samaël poussa un leger soupir, seule preuve de la tension qui l'animait quelques instants plus tôt. Serpentard... Ce nom résonnait dans sa tête à la fois comme une sentence et comme une promesse. Il ne se sentait ni triste, ni heureux, et un air déterminé passa sur son visage, faisant briller ses yeux noirs. Puisque le Choixpeau l'avait envoyé dans cette maison, c'est qu'il y pouvait trouver sa place. Et sans plus la moindre hésitation, il s'avanca vers la table ou brillaient les couleurs émeraude et argent.

Il s'installa à la table, et assista au reste de la répartition d'un air neutre, un peu ennuyé. Le destin des autres lui importait peu, mais ne connaissant personne, il ne savait à qui parler, ni que faire. Il s'étira nonchalement, et observa un peu les élèves qui l'entouraient. Ces élèves avec qui il allait passer le plus clair de son temps .....

Samael écouta la réponse de la jeune fille sans laisser filtrer aucune émotion sur son visage. C’était sa façon de se protéger des "attaques " extérieures… Il haussa néanmoins un sourcil amusé et étonné lorsqu’elle mit immédiatement son nom avec celui de Satan. Tout le monde ne connaissait pas cette similitude, et on pouvait même dire que beaucoup l’ignorait.

« Le nom angélique du diable, en effet… Je dois être la version angélique de Satan alors … » dit il avec un fin sourire amusé.

A la seconde question de Narcissa, Samael ne répondit pas tout de suite et s’accorda quelques instants de réflexion. Pourquoi était-il là ?! Quelle bonne question… Depuis la sélection du Choixpeau, il avait cherché en lui des qualificatifs qui se rapportaient à la fois à lui et à sa nouvelle maison.

« Où serait le diable, si ce n’est à Serpentard ? » se contenta t’il de répondre ironiquement.

Samael ne pensait pas que cette réponse suffise à la jeune fille qui s’avérait bien curieuse envers lui. Etait-ce une habitude que d’interroger ainsi les premières années ?